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Bulletin de Lille, 1916.05: publié sous le contrôle de l'autorité allemande

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N° 158.Prix du Numéro: 0,05Jeudi 18 Mai 1916

AVIS DE LA MAIRIE

Tickets de pain.--Il est recommandé aux familles de s'approvisionner de tickets de pain pour une semaine au moins.

Ci-dessous le barème du nombre de tickets à acheter par semaine:

Nombre          Poids du       Tickets                Sommes
Rations           pain            1 K.--1.500

1                  3 kg.          3       »          1 f.20
2                  6 »            6       »            2.40
3                  9 »            »       6            3.60
4                 12 »            3       6            4.80
5                 15 »            6       6            6  »
6                 18 »            »      12            7.20
7                 21 »            3      12            8.40
8                 24 »            6      12            9.60
9                 27 »            »      18           10.80
10                30 »            3      18           12  »

Les familles de 3 personnes et plus, doivent surtout s'approvisionner de tickets de 1500 grammes.

Un bureau de vente de tickets est installé à la Préfecture (entrée par la rue Jacquemars-Giélée)

Charbons. La ville reçoit actuellement du charbon en assez grande quantité. Il est de l'intérêt de tous les consommateurs de se préoccuper de leur approvisionnement. Les prix de vente des charbons sont toujours ceux en application depuis le 16 avril dernier et qui ont été publiés dans le Bulletin de Lille nº 150 du jeudi 20 avril 1916.

Echange de bons communaux.--Dans le but de limiter les émissions des bons communaux, M. le Maire de Lille prie ses concitoyens, qui auraient à leur disposition une somme importante de bons, dont ils ne prévoient pas prochainement l'emploi, de les échanger à la Recette municipale contre des récépissés. Il leur serait toujours loisible de retirer, à première demande, les sommes dont ils pourraient avoir besoin.

Les versements devraient être d'au moins 1000 fr., et les retraits, d'au moins 500 fr.

Un guichet spécial sera ouvert, à cet effet, à la Recette municipale, qui demande que les billets de la même valeur, soient épinglés par liasses de 10.

Un guichet spécial est ouvert, à cet effet, à la Recette municipale, installée à la Banque de France, 69, rue Royale.


Bourses des Lycées

Une session d'examen d'aptitude aux bourses de la Ville de Lille, dans les deux lycées de garçons et de jeunes filles de cette ville, aura lieu le jeudi 8 juin prochain, au Rectorat 29, rue des Jardins, à 8 h. 3/4 du matin (heure des horloges publiques).

Le registre d'inscription sera ouvert à la Préfecture, Direction de l'enseignement, jusqu'au 31 mai courant.

Le Recteur de l'Académie: G. LYON.


CHRONIQUE JUDICIAIRE
Audience correctionnelle du 6 Mai 1916

--L'affaire de l'escroquerie au carbure, que nous avons antérieurement signalée, a été jugée à cette audience. Malgré les faibles indices qu'il pouvait avoir, le service de la sûreté a découvert que c'était un sieur Vlérik, qui avait combiné ce commerce ingénieux, de vendre des cailloux pour du carbure.

Après s'être procuré des tonneaux, Vlérik les avait rempli de cailloux, les avait soudés, et les avait déposés dans une auberge; puis il avait eu recours à un tiers pour placer cette prétendue marchandise. La vente avait été faite pour 2.800 fr.

Vlérik, convaincu du délit qui lui était imputé, a été condamné à deux ans de prison.

Deux personnes, qui étaient prévenues avec lui de complicité de ce vol, ont été acquittées.

--A la même audience, le Tribunal a condamné à un an de prison chacun, pour vol commis dans les décombres de la rue du Vieux-Marché-aux-Moutons, le sieur Cretel et le sieur Cruyplandt, ce dernier par défaut.

Le fils Cretel, âgé de 17 ans, qui avait été entraîné par son père, à l'assister dans cette affaire, a été remis à sa mère.


CHRONIQUE LOCALE

--Le 8 mai, Gruson Louis, 44 ans, journalier à Lille, a été arrêté pour vol de légumes, dans différents jardins, rue Parmentier. Il a comparu devant le Tribunal correctionnel le 10 mai, et a été condamné à 6 mois de prison, il était en état de récidive.

--Le 7 mai, vers 8 h. 40 du soir, un commencement d'incendie s'est déclaré, 54, rue des Guinguettes, au 1er étage, dans une chambre occupée par M. Dupont, retraité. Le feu a été éteint avec quelques seaux d'eau. Dégâts insignifiants.

--Le 8 mai, la demoiselle W..., 20 ans, servante à Tourcoing, s'est jetée, vers 9 heures du soir, dans le canal de la Deûle, près du Pont du Ramponneau. M. Jules Martin, demeurant à Lille, façade de l'Esplanade 14, s'est porté à son secours et l'a retirée de l'eau presque aussitôt. Conduite au poste de police, elle a déclaré avoir voulu mettre fin à ses jours, par suite de chagrins intimes. Après avoir reçu des soins, elle a été remise à son oncle.

--Le 9 mai, procès-verbal a été dressé sur plainte de M. Louis Pacaux, rue du Long-Pot, 225, et de Mme Droissart, 9, rue Malesherbes, contre Mme Cuvelier, née Thibaut, garde-barrière à Hellemmes, qui s'était fait remettre 15 fr. par chacun d'eux, en leur promettant de leur procurer des pommes de terre. Mme Cuvelier n'a pas reparu à son domicile, elle cherche peut-être les pommes de terre qu'elle a promises, et il y a gros à parier qu'elle n'en trouvera pas..., à Lille, du moins.

--Le 9 mai, vers 6 heures du soir, le sieur Watine, camionneur, a laissé tomber, en déchargeant son camion rue Nationale, un tonneau de mélasse qui a laissé échapper une partie de son contenu sur la chaussée.


LE FROMAGE

Il faudrait la plume d'un Fulbert Dumonteil pour, dans une prose colorée et vibrante, faire l'éloge des fromages.

Sans vouloir diminuer les mérites des fromages de Hollande, de Gouda ou de Gruyère, qui ont été pour nous, en ces moments de ravitaillement plutôt difficiles, de précieuses réalités, nous pouvons arrêter un moment nos souvenirs sur toute la gamme des fromages gras ou maigres, fromages cuits ou crus, fromages frais, fromages salés, etc.

Que de visions dans le passé! que de pâtes molles ou sèches sous le couteau, pendant que le Bourgogne attend dans un verre fin! que de parfums!

Et alors chante dans notre mémoire cette chanson sur les fromages:

Fromage, poésie,

Bouquet de nos repas,

Que sentirait la vie

Si nous ne t'avions pas.

On l'a chantée au Grand Cercle, au boulevard de la Liberté, il y a bien longtemps.

Quand aurons-nous ces visions et ces parfums? et surtout le parfum de Maroilles, si cher aux Lillois.

Quand pourrons-nous, entre la poire et le fromage, nous entretenir, avec les absents d'aujourd'hui, des émotions de ces années terribles?

O rus, quando ego te adspiciam, quandoque licebit......

Faut-il que le Science essaie de jeter une ombre au tableau!

Un savant étranger, M. Adametz, a fait, à l'école de laiterie de Sornthal, en Suisse, de curieuses et patientes recherches sur la... population de certains fromages succulents. Et voici ce qu'il a trouvé:

Un gramme d'Emmenthal frais contient de 90.000 à 140.000 microbes. Avec le temps, ce nombre augmente. Un fromage de soixante et onze jours renferme 800.000 bactéries par gramme.

Le fromage mou est encore plus habité. Sa population est extrêmement dense. Au bout de vingt-cinq jours, il contient 1.200.000 microbes par gramme et, après quarante-cinq jours, 2 millions.

Et encore ces chiffres ne s'appliquent-ils qu'aux régions du milieu d'un fromage. Près des bords, la population d'un gramme atteint de 3.000.000 à 5.600.000... habitants.

Si nous prenons la moyenne de ces nombres, nous arrivons à conclure qu'il y a presque autant d'êtres vivants dans 360 grammes d'un fromage, que d'hommes sur la terre! Un vrai microcosme, quoi!

Mais opposons la Science à la Science. Le fromage est un aliment sain, nourrissant, et qui, après le repas, excite les papilles de l'estomac et favorise la digestion.

Nous ne demandons qu'à renouveler ces expériences de digestibilité des fromages.

Aussi, amis lecteurs, que le fromage soit sec ou mou, qu'il renferme ou non des microbes, mon souhait est que vous puissiez apprécier les fromages (et mêmes leurs microbes)..... quand vous en aurez.


Grosses et Petites Semences

C'est une notion généralement répandue parmi les jardiniers, que la grosse graine est préférable à la petite, pour les ensemencements, et donne une récolte plus abondante.

Un expérimentateur américain M. J. Arthur Harris, a voulu en avoir la confirmation, et il s'est livré à ce sujet, à des expériences précises faites sur le haricot, dont il a rendu compte dans Biometrika. La conclusion est que l'opinion des jardiniers est exacte. L'auteur a constaté qu'il y a une relation sensible entre le poids de la graine semée et le nombre de gousses produit par la plante, issue de cette graine. Il y a également corrélation entre le poids de la graine et le nombre des ovules et graines produits dans les gousses de la plante. Les jardiniers feront donc bien de conserver, pour les semis, les graines provenant des plantes fournissant les graines les plus abondantes et les plus volumineuses à la fois.


Hannetonnage

L'époque des hannetons approche et il importe, comme chaque année, de leur faire la chasse, car ils sont fort nuisibles aux arbres et aux arbustes. Le meilleur moyen de les combattre consiste à secouer fortement les arbres et à recueillir soigneusement tous les insectes qui en tombent. On les étouffe ensuite, en les plongeant dans l'eau bouillante. Ainsi traités, ils constituent pour les poules une excellente nourriture. On peut aussi préparer avec eux un aliment de conserve. Pour cela, on les fera sécher et on les conservera, en sacs, dans des endroits bien secs. Les poules acceptent toujours volontiers ce complément de nourriture, qui exerce une action favorable sur la production des oeufs.


Doit-on boire en mangeant?

Ce qu'on boit, en mangeant, a-t-il quelque influence, bonne ou mauvaise, sur la digestion des aliments? De façon générale, dit M. Henry de Varigny, l'influence est tenue pour mauvaise: le conseil de la Faculté est de boire peu. Même de ne pas boire du tout aux repas, l'absorption du liquide se faisant seulement à certains moments, en dehors des repas.

L'adjonction des liquides aux aliments solides serait nuisible de façons diverses: il y aurait humectation artificielle des aliments solides, ce qui empêcherait le flux normal de salive; et la dilution des sucs digestifs en diminuerait la puissance, naturellement. On ajoute que, comme l'eau passe assez vite à travers l'estomac et l'intestin, elle risque d'entraîner les aliments avec elle, avant digestion suffisante.

Ce sont là des arguments de valeur. Mais ce ne sont que des arguments d'ordre verbal. On ne démontre pas l'exactitude des raisons énoncées de prohiber ou restreindre l'usage des boissons, lors des repas.

Deux Américains, MM. Mattill et Hawk, ont donc voulu étudier le problème expérimentalement, et ils ont eu parfaitement raison.

La question qu'ils se sont posée est celle-ci: Quand on boit en mangeant, absorbe-t-on et utilise-t-on davantage ou moins de matières alimentaires, azotées, sucrées, ou graisseuses? C'est bien là ce qu'il s'agit de savoir: le retentissement des liquides sur la nutrition.

L'expérience a été conduite en commençant par déterminer le taux d'utilisation des divers aliments au régime sec. Le sujet absorbe une certaine ration, sans boire: on voit ce qu'il en retient. Puis on lui donne la même ration, avec boisson, et on fait de même, et on compare les résultats fournis par l'analyse chimique des ingesta et des excreta, autrement dit, des entrées et des sorties.

Or, les résultats obtenus au cours d'expériences faites sur plusieurs individus sont, dit la Revue générale des Sciences, très concordants et inattendus aussi.

Chez les sujets absorbant un litre d'eau, à leurs repas, en dehors de l'eau contenue dans les aliments, il y a diminution marquée de la graisse, de l'azote et des hydrocarbonés dans les excreta. Ceci montre que la digestibilité a été accrue par l'ingestion d'eau. Si la quantité d'eau absorbée est moindre (1/2 litre) l'effet reste le même, mais moins prononcé, en ce qui concerne les graisses et les sucres; mais rien n'est changé à la digestibilité des albuminoïdes.

L'influence favorable de l'eau sur la digestibilité n'est pas transitoire: elle dure assez longtemps après que l'ingestion copieuse d'eau aux repas a cessé.

Ces résultats s'expliqueraient par une augmentation de sécrétion des sucs digestifs due à l'action stimulante de l'eau, et par la dilution du contenu stomacal ou intestinal qui faciliterait l'action des enzymes et favoriserait l'absorption; enfin l'eau augmenterait le péristaltisme intestinal, et la pression sanguine.

De quelque manière qu'on veuille s'expliquer les choses, il reste acquis que les expériences de MM. Mattill et Hawk sont tout à fait contraires à l'opinion courante. En réalité, «l'eau nourrit»: non pas qu'elle soit alimentaire en elle-même, et capable de remplacer des aliments, mais elle favoriserait l'assimilation et l'absorption.

Les individus qui se nourrissent trop, se trouveront donc bien de ne pas boire aux repas; ceux qui n'absorbent qu'une proportion insuffisante, ou tout juste suffisante d'aliments devront y joindre du liquide. Le paysan a raison de faire à la soupe la place qu'il lui a faite dans l'économie de la nutrition; les obèses, les arthritiques, par contre, feront bien d'éviter ce mets, et de réduire leur consommation liquide.


Nouvelles diverses

--Comme on le prévoyait, la Chambre luxembourgeoise a voté l'introduction de l'heure d'été. La Hollande et la Suède ont également adopté le nouvel horaire.

D'autre part, la Chambre de commerce de Paris s'est prononcée pour l'application immédiate et permanente de l'heure d'été, même après la guerre.

--Le gouvernement suédois a rapporté tous les décrets qui autorisaient l'exportation de produits hors de Suède.

--L'industrie américaine de l'acier est de toutes les branches industrielles, celle qui a le plus profité de la guerre. Sa production, qui avait été de 11 millions de tonnes en 1901, s'est élevée en 1915, à 40 millions de tonnes.

--D'après Djen, une conférence doit avoir lieu prochainement à Saint-Pétersbourg, en vue de l'introduction de l'instruction obligatoire en Russie.

--On lit dans Scientific American: Les administrations des chemins de fer américains ont une tendance, de plus en plus marquée, à faire prédominer l'acier, dans la construction du matériel roulant; aussi adoptent-elles volontiers toute innovation, impliquant la suppression de quelque partie en bois. Dans cet ordre d'idées, quelques grandes lignes viennent d'adopter les vitrages, sans cadres de bois, pour les fenêtres des wagons. Les glaces de ces fenêtres coulissent simplement de chaque, côté, entre deux bandes de feutre épais, entre lesquelles elles sont serrées, de telle sorte qu'un léger effort suffit, pour les monter ou les abaisser. L'adhérence entre le feutre et la glace est suffisante pour maintenir la glace, dans n'importe quelle position, sans qu'un dispositif d'arrêt spécial soit nécessaire. La glace porte simplement à sa partie supérieure, deux boutons, ou taquets d'arrêt qui servent à la manoeuvrer, en même temps qu'ils l'empêchent de descendre trop bas, une légère garniture métallique protège la partie supérieure de la glace. Ces glaces coulissantes, sans cadres, sont déjà en usage, en Europe, dans quelques trains rapides des chemins de fer badois et bavarois. Ici, les glaces ont une épaisseur de 8 millimètres, et leurs bords sont recouverts d'une légère gaine en aluminium.

--Le célèbre romancier et poète polonais Henri Sienkiewicz, a atteint, le 5 mai, l'âge de 70 ans. Les polonais, qui trouvent dans les oeuvres de Sienkiewicz leur credo patriotique, le placent à côté de Mickiewicz, Malczewski, Krasinski, Kraszewski, Dygasinski et autres, parmi les représentants les plus éminents de la littérature nationale, c'est pour eux, le patriarche et l'écrivain le plus représentatif et le plus distingué de l'ancienne génération. En France, il est surtout connu par son célèbre roman historique Quo Vadis, paru en 1895, écrit en grande partie à St-Maur, près de Paris, dont le succès fut éclatant, et qui, peut-on dire, consacra universellement sa gloire. Sienkiewicz a reçu en 1910, comme don national, la propriété d'Olegorek, en Pologne, à l'occasion de son jubilé de 25 ans, comme écrivain, et, en 1905, le prix Nobel pour la littérature.


Annonces diverses

--Les annonces et réponses aux annonces sont reçues au Bureau du Journal, spécialement installé à cet effet à la Préfecture (entrée par la grille, place de la République).

LA MUSIQUE

est sans conteste l'art le plus récréatif et le plus salutaire au point de vue moral. Suivons l'exemple de nos grands maîtres, tels que St-Saëns, Chopin, Beethoven, Schumann et autres qui, aux époques les plus critiques, ont trouvé dans l'étude du piano, une distraction et un réconfort. Que les mères de famille n'hésitent pas à faire continuer l'éducation musicale de leurs enfants et à se recueillir elles-mêmes dans l'étude du piano. Les personnes qui n'ont pu parvenir dans leur jeunesse, à acquérir un talent de pianiste, peuvent y suppléer par le Pleyela piano qui permet l'exécution immédiate, en virtuose, de tous les répertoires, procurant une distraction à la fois agréable et instructive.

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VINAIGRE AU LION
des Flandres

Certaines personnes ont vendu dans nos fûts, avec notre marque «Au Lion», un vinaigre de qualité inférieure, sans force, et ne répondant pas aux conditions exigées par la loi. Nous engageons donc notre clientèle et nos nombreux acheteurs à ne remettre leurs ordres qu'à des maisons honorablement connues sur place, notre Maison n'ayant aucun dépôt.


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--On demande femme de journée, pour faire lessive, 26, rue Nationale.

--On demande à louer petite maison, avec gaz et jardin, 25 à 35 fr. St-Maurice ou Mons en-Baroeul. Ecr. BJ b. j.

--Famille instituteur cherche maison ou appartement à garder, quartier St Michel ou Halles centrales. Ecrire BK bureau du journal.

--Perdu parapluie dame, manche métal blanc, à l'esplanade, jeudi 11, après-midi, le rapporter contre récomp. rue Barthélemy-Delespaul, 99.


ETAT CIVIL DE LILLE

NAISSANCES

Du 12 Mai.--Dewèvre Albert, rue Cabanis, cité Casseville, 15.

Du 13 Mai.--Verbruggen J. B., rue du Capitaine-Ferber, 4--Capy Raymonde, rue du Bourdeau, 21.

Du 15 Mai.--Wahl Mathilde, rue des Etaques.

DECES

Du 9 Mai.--Desmont Philomène, 74 ans, rue Royale, 131--De Boever Théodore, 62 ans, rue de Thumesnil, 56--Durohart Elisa, 73 ans, veuve Charmont, quai de la Basse-Deûle, 104--Tangue Constantin, 71 ans, époux Dignan, rue et cité St Maurice, 42--Cabaret Jean, 76 ans, veuf Philippe, quai de la Basse-Deûle, 104--Lavogee Marie, 77 ans, veuve Drumez, rue de la Barre, 58--Delacroix Noela, 1 an, rue Doudin, 44--Bodin Adèle, 57 ans, rue d'Esquermes, 96--Humel Elisa, 47 ans, époux Lepers, rue d'Esquermes, 93--Liébar Henri, 60 ans, époux Lancry, rue Montaigne, 30--Meersseman Octavie, 72 ans, veuve Maurin, rue Léon-Gambetta, 63--Wattecamps Léopold, 63 ans, veuf Van Geem, rue du Vieux-Moulin, 21--Rommes Emile, 73 ans, époux Mazengarbe, avenue de Dunkerque, 119.

Du 10 Mai.--Fumery Justin, 71 ans, rue des Postes, 261--Dehenne Marceau, 2 ans, rue du Général-Dewet, cour Lebleu, 2--Lefebvre Gustave, 60 ans, époux Desplancq, square Jussieu, 14--Dufrénoy Désiré, 78 ans, veuf Breton, rue du Buisson, 77--Caron Louis, 71 ans, époux Vanacker, rue Boucher-de-Perthes. 81--Verwaerde Robert, 25 ans, rue du Fg-de-Roubaix, 242--Hallo Joseph, 57 ans, rue d'Avesnes, 12--Fourmaux Clémence, 71 ans, bd Montebello, 196--Vanmeitis Elodie, 52 ans, époux Carey rue Malakoff, 1--Sucche Albert, 52 ans, rue Solférino, 125--Poublon Marcelle, 1 an, rue des Postes, 239--Mastaing Louise, 5 ans, rue des Sarrazins, 51, cour des Sarrazins, 6--Lefebvre Joséphine, 71 ans, épouse Ghesquier, rue des Meuniers, 108--Gossart Léonie, 72 ans, veuve Niquet, rue Léon-Gambetta, 309--Devaux Henri, 6 ans, rue de Poids, 25--Plancq Pauline, 83 ans, veuve André, rue Cassini, 8--Déjardin Eugénie, 39 ans, épouse Tordoir, rue de l'Arbrisseau, 12--Monnier Roger, 3 ans, rue Saint-Gabriel, 32--Mullier André, 2 ans, bd Montebello, 196--Demaeseneire Marguerite, 20 ans, rue des Postes, 78--Lefebvre Rosalie, 83 ans, veuve Gourdin, quai de la Basse-Deûle, 104.

Du 11 Mai.--Verbeyen Germaine, 4 ans, rue Baudin, cour Vandevelde, 16--Vandendrische Alphonse, 76 ans, époux Cramette, rue St-Sauveur 59--Desmis Léon, 53 ans, époux Decourtray, rue Brûle-Maison, 35--Dejardin Hubert, 16 ans, rue de Roubaix, 24--Dupriez Oscar, 81 ans, époux Cooren, rue la Monnaie, 32--Bourgeaux Blanche, 40 ans, rue de Juliers, 108--Veys Henri, 68 ans, époux Delattre, rue du Faubourg-des-Postes, 20--Peirenboom Jules, 19 ans, rue de Wazemmes, 170--Cormont Marie, 31 ans, place Simon-Vollant, 11--Soots Marie, 17 ans, rue de Jemmapes, 15--Lecocq Fernand, 40 ans, rue Meurein, 75.

Du 12 Mai.--Duchatelet Marguerite, 4 ans, rue Montaigne, 3--Fiévet Charles, 69 ans, époux Leurent, cité Philantropique, 147--Marsal Lonis, 7 ans, rue Fontenelle, 41--Billiet Adolphine, 18 ans, rue Léonard-Danel, cour du Vacher, 11--Lamérand Henriette, 14 ans, rue St-François, 15--Leclerc Auguste, 79 ans, quai de la Basse-Deûle, 104--Desailly Mathilde, 55 ans, veuve Simon, rue de la Halle, 1 bis--Bovyn Alphonse, 52 ans, rue d'Esquermes, 93--Devos Marie, 45 ans, rue d'Esquermes, 93--Deja Adélaïde, 70 ans, veuve Delafare, rue de Paris, 224--Rose Charlotte, 71 ans, veuve Lapeire, rue d'Amiens, 28--Mathiot Arthur, 46 ans, époux Lefebvre, rue Boucher-de-Perthes, 86--Blanquart Céline, 57 ans, rue de Thionville, 12 bis--Christiaens Emile, 53 ans, époux Devestelle, rue du Four-à-Chaux, 69.

Du 13 Mai.--Baelde Louis, 66 ans, veuf Vienne, rue de la Monnaie, 32--Lagneau Philomène, 45 ans, rue de la Justice, 11, cour Descamps--Lefebvre Alexandre, 75 ans, époux Bilhaut, quai de la Basse-Deûle, 104--Letan Léa, 31 ans, épouse Bossuyt, rue de Fives, 40--Hottelart Irma, 56 ans, épouse Méesse, bd Montebello, 196--Verdin Alphonse, 54 ans, époux Perignon, rue de Lannoy, 84--Morel Elise, 77 ans, veuve Gruson, rue St-Sauveur, 59--Rousseau Céline, 75 ans, veuve Plastevoet, rue des Postes, 55--Delebarre Marie, 63 ans, épouse Duthoit, rue Degland, 26--Schietegatte Marie, 85 ans, veuve Gokière, rue Malsence, 79.

Du 14 Mai.--Landtsheere Hélène, 56 ans, rue Newton, 20--Wauquier Clarisse, 78 ans, épouse Bahalle, quai de la Basse-Deûle, 104--Verdière Denise, 20 mois, rue Ratisbonne, 32--Richez Marie, 62 ans, épouse Geldhof, rue d'Esquermes, 93--Demory Angélique, 82 ans, veuve Lacquement, rue Charles-de-Muyssart, 6--Hilde Madeleine, 48 ans, veuve Evrard, rue de La Madeleine, 24--Duroux Gustave, 53 ans, époux Ruckebusch, rue du Faisan, 2--Duflot Arnould, 65 ans, rue du Château, 15.

Du 15 Mai.--Bonnel Désiré, 66 ans, époux Chabrier, rue Dubrunfaut, 8--Masson Marguerite, 22 ans, rue du Pont-du-Lion-d'Or, 15 bis--Burggraeve Marie, 81 ans, veuve Bertrand, rue St-André, 138--Der Amandine, 67 ans, époux Payen, rue Esquermoise, 122--Debouvris Raoul, 58 ans, rue du Gard, 16--Gallet Charles, 71 ans, veuf Duburcq, rue Delezennes, 16, cour Marguerite--Delobel Ernest, 68 ans, veuf Fontaine, rue des Processions, 73--L'Herminez Laure, 52 ans, épouse Ponthieu, rue de l'Hôpital-Militaire, 35--Blanquart Jules, 73 ans époux Reverd, rue Lottin, 6--Darras Louis, 65 ans, époux Descendres, rue de l'Arc, 23--Masurel Agathe 63 ans, rue Royale, 47--Lemaire Boniface, 59 ans, rue de Flandre, 70--De Leers François, 69 ans, époux Hennebutte, rue d'Iéna, 122, cour Philippe, 1--Falloux Léontine, 43 ans, épouse Caron, rue d'Esquermes, 93--Hennebelle, Gergonie, 79 ans, rue d'Esquermes, 93--Galiot Victor, 51 ans, rue d'Austerlitz, 92--Ruysschaert Pierre, 57 ans, veuf Vandenheede, rue Rubens, 40.


CONSEILS   et renseig. sur Héritages, Inventaires, testaments, rédaction de tous actes. S'ad. à M. S. Pamart. ex-princip. clerc de notaire 51, rue du Maire-André, de 9 à 10 h. et de 2 à 5 h.


REMERCIEMENTS

--M. et Mme Georges Crépy, M. et Mme Lucien Crépy, M. Gabriel Crépy et la Famille, très touchés des nombreux témoignages de sympathie qu'ils ont reçus, à l'occasion de la mort de M. Eugène CRÉPY, adressent à toutes les personnes qui ont assisté aux funérailles, leurs plus sincères remerciements et s'excusent, vu les circonstances, de ne pouvoir le faire directement.

--M. et Mme Lorguez-Despinoy, Mme Lorguez-Désespringalle, Mme veuve Lorguez-Tilly et toute la famille, remercient sincèrement les personnes qui ont assisté aux funérailles de Mlle Zulma LORGUEZ, décédée le 1er mai 1916, à l'âge de 46 ans, et s'excusent auprès de celles qui, en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--M. et Mme Fernand Granier-Spriet, M. Maurice Lesaffre (en campagne) et Mme S. Spriet, cruellement éprouvés par la mort de leur fille, soeur et petite-fille, Renée LESAFFRE, âgée de 17 ans et 6 mois, ont été profondément touchés des marques de sympathie qui leur ont été exprimées dans cette circonstance si douloureuse, par les nombreuses personnes qui ont assisté aux funérailles célébrées le 10 mai, et les prient de bien vouloir agréer leurs sincères remerciements.

Erratum. Aux remerciements relatifs au décès de Raymond Trenchant, du précédent numéro lire: décédé à l'âge de 14 ans (au lieu de 4 ans).


LETTRES MORTUAIRES aux prix ordinaires à l'Imprimerie La Gutenberg, 5-7, rue Desrousseaux.




N° 159.Prix du Numéro: 0,05Dimanche 21 Mai 1916

AVIS DE LA MAIRIE

Viande. La 3e distribution de viande fraîche se fera suivant l'ordre affiché dans les boucheries.

A titre exceptionnel, les personnes qui, pour une raison quelconque, ne désireront pas profiter de cette 3e distribution pourront recevoir en échange, dans les locaux du Comité Hispano-Américain, à leur jour de distribution, une ration supplémentaire de saindoux de 0.50 par personne ou une ration supplémentaire de café de 0.20 par personne.

Comité Hispano-Américain

La prochaine distribution, qui commencera demain lundi, comprendra:

Haricot            0  30, 1 ration par personne
Riz                0  30, 2   --          --
Café               0  20, 2   --          --
Saindoux           0  75, 1   --          --
Céréaline          0  10, 1   --          --
Savon              0  15, 1   --          --
Cristaux de soude  0  10, 1   --          --

Lard salé. Le stock actuel de lard salé ne permet pas de faire une nouvelle distribution en ce moment.

Pour parer à cet inconvénient, il sera fait, dans quelques jours, une distribution de morue salée à toute la population. Les avis seront affichés comme d'habitude dans les locaux de pain.


La Comité d'Alimentation du Nord de la France, à Bruxelles, a adressé au Comité de District de Lille, en réponse à la lettre de ce dernier, en date du 5 Mai 1916, reproduite dans le Nº 157 du Bulletin de Lille, la lettre suivante:

Bruxelles, le 10 Mai 1916.
66, rue des Colonies.

Au Comité du District de Lille.

Messieurs,

Nous avons bien reçu votre lettre du 5 courant, lettre que nous nous sommes empressés de communiquer aux organismes supérieurs, qui coopèrent au ravitaillement du Nord de la France: The Commission for Relief in Belgium et le Comité National.

Les sentiments exprimés à notre égard dans cette correspondance, nous ont profondément touchés; nous vous en remercions bien sincèrement.

Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance de notre considération distinguée.

Signé: LE BLAN Van Bréé.


UNIVERSITÉ DE LILLE

Une session de baccalauréat s'ouvrira le lundi 10 juillet 1916, devant les Facultés des Sciences et des Lettres de l'Université de Lille.

Les registres d'inscription seront ouverts aux Secrétariat desdites Facultés du 29 mai au 10 juin.


Examens de l'Enseignement primaire Ces divers examens auront lieu, à Lille, aux dates suivantes:

Brevet élémentaire. Aspirants: Lundi 3 juillet; Aspirantes: Lundi 10 juillet;

Brevet supérieur. Aspirants et Aspirantes: Lundi 17 juillet;

Certificat d'études primaires supérieures: Aspirants et Aspirantes: Lundi 24 juillet.


CHRONIQUE LOCALE

Le 10 mai, vers 1 h. 15 du soir, un commencement d'incendie s'est déclaré rue des Tours, 40, chez M. Naessens, marchand de meubles. Le feu, qui a pris naissance dans la cave, a été éteint à l'aide de quelques seaux d'eau. Dégâts insignifiants.

Le 15 mai, vers 3 heures du soir, le jeune Ver Ecke Jean, âgé de 4 ans, demeurant rue des Sarrazins, 96, a eu le doigt majeur de la main droite écrasé par la porte de l'estaminet, même rue, 25, qu'une personne imprudente a fermée, sans avoir aperçu l'enfant.

Même date, vers 7 heures, rupture d'un fil de trolley, rue des Postes, en face du nº 266.


Pourquoi dormons-nous?

Quelle est la meilleure position à adopter pour dormir?

Pourquoi dormons-nous et pourquoi le tiers de notre existence se passe-t-il dans l'inconscience du sommeil? Telle est, la question traitée dans un important ouvrage sur le Problème physiologique du sommeil, dû à M. H. Piéron, physiologiste distingué, où l'auteur se livre à un examen critique des diverses théories en présence, pour expliquer le sommeil: théorie physiologique, théorie du neurone, théorie toxique, etc.

On ne dort pas nécessairement parce que fatigué. Nous avons tous éprouvé qu'un effort physique considérable, provoque plus aisément l'insomnie que le sommeil. D'autre part, l'entraînement, l'habitude, jouent un rôle important dans la question, comme nous pouvons tous le voir: les uns parce que farcis d'habitudes, les autres parce que totalement dépourvus de celles-ci; les uns accoutumés à dormir beaucoup, et d'autres à dormir très peu. Un fait curieux, et très certain, est, qu'en somme, on dort beaucoup par désintérêt. Tant de gens dorment en omnibus et en Métro, parce qu'on s'y ennuie cordialement à ne rien voir de neuf, surtout dans le dernier. L'esprit n'est point stimulé par le paysage, par la vie, par le mouvement: rien ne l'intéresse, il se met en boule et dort.

Et un fait de la plus grande importance physiologique est que l'animal meurt plus vite de la privation artificielle de sommeil--une bien cruelle expérience, car on ne peut empêcher la victime d'en sentir toute la souffrance--que de la privation de nourriture. C'est donc que la fonction du sommeil est plus importante encore que celle de la nutrition.

Pourtant, on ne voit rien de très significatif dans le fonctionnement de l'organisme durant le sommeil. Le coeur se ralentit, les vaisseaux se dilatent, la pression artérielle diminue, la respiration se ralentit et les échanges sont réduits: le tube digestif et le rein continuent leur besogne. On ne voit rien dans tout cela qui explique l'importance du sommeil. Il faut bien dire, aussi, que la plupart des théories du sommeil sont insuffisantes.

On dort par anémie cérébrale, disent les uns. Non pas, crient d'autres: par congestion cérébrale. La vérité n'est ni à droite, ni à gauche. D'autres, restés fidèles à la théorie du neurone, et des prolongements mobiles de cellules cérébrales, capables de s'allonger et de se rétracter, et aussi d'établir et de supprimer le contact avec les cellules voisines, supposent que, lors du sommeil, les prolongements se rétractent et suppriment les communications. Seulement, personne n'a vu ces prolongements se raccourcir.

L'organisme qui a besoin de sommeil, serait-il plus ou moins appauvri en telle ou telle substance provenant d'une glande à sécrétion interne? Ou bien serait-il empoisonné par une accumulation de déchets, de toxines?

Mais des faits bien connus sont opposés à ces interprétations. Les changements observés peuvent être la conséquence, aussi bien que la cause du sommeil. Et d'autres objections se dressent et se pressent contre les diverses hypothèses.

Celle qui se tiendrait le mieux, à l'heure présente, de l'avis de ceux qui s'occupent de la question, serait la théorie dite biologique, formulée il y a quelques années par M. Claparède.

D'après cette théorie, le sommeil serait non pas seulement un repos, un arrêt de fonctionnement de l'organisme, mais une fonction active et de défense.

Le besoin du sommeil se ferait sentir, non quand celui-ci est devenu impérieux, mais plus tôt, avant d'être devenu une nécessité absolue: le besoin de sommeil serait un instinct, survenant comme la plupart des instincts sous l'influence de l'intérêt du moment.

Contre quoi cet instinct nous protégerait-il? C'est la question que s'est posée M. H. Piéron, et le résultat des expériences qu'il a faites sur des malheureux animaux, à qui il rendait le sommeil impossible, a été la démonstration des méfaits de l'insomnie prolongée. L'insomnie tue les animaux au bout d'une dizaine de jours, et elle les tue par des lésions cérébrales évidentes. Leur état, vers la fin, est pitoyable: ils ne peuvent plus garder les yeux ouverts, l'attention n'existe plus chez eux, les pattes fléchissent sans cesse; ils sont harassés, exténués. Si l'on prolonge cette cruelle épreuve, la bête meurt d'épuisement, mais si on la laisse dormir, elle tombe dans un sommeil profond et prolongé d'où elle sort reposée et rétablie. Les lésions cellulaires se sont réparées et l'organisme est redevenu normal.

Ces lésions sont dues à une intoxication. Ce qui le prouve, c'est qu'en injectant le sang de l'animal épuisé par l'insomnie à un animal normal, on provoque aussitôt chez celui-ci les symptômes que présente le premier. Les symptômes, et aussi les lésions cérébrales.

Chez l'animal soumis à la torture de l'insomnie, il se fait ou s'accumule dans le sang une substance de nature encore indéterminée, qui provoque le besoin de dormir, et aussi les lésions cérébrales de l'insomnie.

On dormirait, en somme, pour défendre l'organisme contre la formation et l'accumulation d'une substance toxique produite durant la veille, on ne sait où et on ne sait comment, substance dont on ne sait à peu près rien pour le moment.

Bien évidemment M. H. Piéron ne résout point le problème du sommeil, mais la théorie qu'il en esquisse est intéressante. Il s'agirait, maintenant, d'entreprendre l'étude du sommeil, au point de vue chimique, pour se faire une idée de la nature de la substance toxique, de l'endroit où elle peut prendre naissance, et du mécanisme présidant à sa genèse. Il y a encore de quoi s'occuper avec le sommeil.

Les avis ne sont pas moins partagés sur la question de savoir comment on doit dormir, autrement dit, quel est le decubitus le plus favorable à adopter pour s'assurer un repos bien réparateur, c'est-à-dire ininterrompu.

Voici, sur cette question, quelques opinions entre cent:

Un auteur du XVIe siècle, de Calviac, édicté ce précepte: «Il ne faut pas, dit-il, se coucher à l'envers, ni au contraire la face contre le lict, mais de costé, parce que cela est plus sain».

Loys Guyon, dans ses «Leçons de civilité», consacre un chapitre à la situation qu'on doit tenir pendant qu'on dort, tant pour la civilité que pour la santé. «On doit, écrit-il, dormir sur le côté droit au premier sommeil, afin que la viande descende au fond de l'estomach. Puis, au second sommeil, ayant demeuré quelque quatre heures ou environ sur le dit côté droit, on se doit retourner sur le gauche, afin que le foye se pause et estende mieux sur l'estomach... Le dormir sur le ventre ne vaut rien. Le dormir sur le dos engendre pierre et sable. Il est malsain de dormir les yeux ouverts, ou la bouche ouverte. Parler et ronfler de nuit est une très grande incivilité».

Sur quoi, l'auteur donne une recette pour s'empêcher de ronfler, et termine en invitant «les parents et les pédagogues à contraindre les enfants encore tendrelets à se coucher en honneste situation. Outre que c'est chose salubre, c'est aussi grande civilité, et d'estre mauvais coucheur, j'en ay vu advenir beaucoup de débats et querelles, et souvent entre le mari et la femme».

Mais en cette matière, comme en beaucoup d'autres, relatives à la vie courante, l'instinct de chacun n'est-il pas un guide plus sûr que toutes les théories? C'est à proprement parler une question d'espèce, comme on dit au Palais. Chacun adopte, spontanément, ou après un petit nombre de tâtonnements, le decubitus le plus favorable à une bonne nuit. Les réveils intempestifs au cours du sommeil, sont souvent dus à une fausse position prise involontairement en dormant, d'où résultent des troubles passagers et locaux dans la circulation et la respiration, qui finissent par prendre assez d'importance pour provoquer le réveil. On fera donc bien d'éviter de prendre le soir, avant de se coucher, tout excitant capable de provoquer des versions pendant le sommeil.


Une légende tenace. L'Amiral Suisse

On sait combien les légendes ont la vie dure! Essayons cependant de faire bonne justice de l'une d'elles, nous voulons parler de la plaisanterie légendaire, rebattue et usée de l'amiral suisse, pour caractériser une fonction impossible ou invraisemblable. Or, c'est, le croirez-vous, dire une absurdité. Car l'amiral suisse n'a pas toujours été un mythe, il a bel et bien existé, en chair et en os; et s'il a disparu, c'est tout simplement que le besoin ne s'en faisait plus sentir, la fonction abolie, l'organe a tout naturellement cessé d'exister. Il y a quelques siècles, les cantons qui forment la Suisse, n'étaient pas réunis comme maintenant en confédération. Ils étaient séparés et hostiles entre eux. Et ils ne se bornaient pas à être divisés entre eux, mais étaient, en outre, sans cesse en dispute avec la Savoie. Autour du lac de Genève, ou plutôt du lac Léman (ceci soit dit pour ne pas irriter les gens de Lausanne et autres riverains du lac, très ombrageux à l'endroit de son appellation), les armées de terre étaient doublées d'armées de mer et de vaisseaux de guerre, qui menaient la lutte sur l'eau. Berne, Genève, le Valais avaient des bateaux de guerre ou galères.

Dans une vieille chronique du temps, on retrouve même les noms de quelques-unes de celles-ci: le Soleil, le Grand-Ours, le Petit-Ours, ces bateaux portaient chacun une dizaine de canons et 4 à 500 hommes d'équipage.

A une flotte de guerre, il fallait nécessairement un chef maritime et on lit, en effet, dans cette même chronique, qu'en 1590, «la République de Genève nomma un amiral de tout le navigage, qui commandait aux capitaines des galères et frégates de la flotte genevoise».

L'amiral suisse exista donc. Pas longtemps cependant. Car en 1798, la flotte suisse n'était plus qu'un souvenir, quand les troupes françaises envahirent le pays en traversant le lac de Thonon à Ouchy.


LES CHAMPIGNONS MORTELS
Comment les reconnaître? Inefficacité du «Blanchissage»

De recherches faites au laboratoire de cryptogamie de l'Ecole de pharmacie de Paris, par le professeur Radais et son préparateur M. Sartory, il ressort que le poison des amanites et des volvaires serait beaucoup plus fixe qu'on ne le pense généralement; c'est ainsi qu'il se conserve inaltéré pendant plus d'une année dans la poudre desséchée du champignon; elles montrent d'autre part qu'une température de 120°, prolongée pendant dix minutes, ne le détruit pas; enfin que le poison peut être retenu à l'intérieur des cellules fongiques, d'où il peut être libéré par une exosmose brutale on par la destruction de la paroi cellulaire.

Si de nombreuses victimes payent chaque année de leur vie le dangereux attrait du «plat des Césars», les mycophages ont leurs défenseurs, et nombreuses (autant qu'inefficaces) sont les recettes plus ou moins empiriques qui sollicitent l'amateur, pour distinguer du bon le mauvais champignon, ou simplement annihiler les propriétés toxiques de ce dernier.

Pourtant, d'après le savant entomologiste J.-H. Fabre, mort récemment, après une existence presque centenaire, consacrée toute entière aux plus minutieuses, aux plus pénétrantes et aux plus persévérantes recherches sur la vie des insectes, il suffirait, pour rendre les champignons vénéneux inoffensifs de les faire «blanchir», c'est-à-dire de les jeter dans l'eau bouillante, légèrement salée, en achevant le traitement par quelques lavages à froide. Voici, d'ailleurs, comment il s'exprime sur ce sujet dans son si intéressant et si attachant ouvrage intitulé «Souvenirs», dont on ne saurait trop recommander la lecture:

«Bien des fois, courant les bois du voisinage, je visite les paniers des récolteurs et des récolteuses qui, volontiers, me laissent faire. J'y vois de quoi scandaliser les maîtres en mycologie. J'y trouve fréquemment le bolet pourpre, classé parmi les plus dangereux; l'agaric annulaire (Armillaria mellea Fries), qualité de valde venenatus par Persoon, un maître en la matière. C'est même le champignon dont l'emploi est le plus fréquent, à cause de son abondance, à la base des mûriers surtout. J'y trouve le bolet satan, dangereux tentateur; le lactaire zoné, dont l'âcreté rivalise avec le poivre du lactaire mouton; l'amanite à tête lisse, magnifique coupole blanche, issue d'un ample volva et frangée sur les bords de ruines farineuses semblables à des flocons de caséine. L'odeur vineuse et l'arrière-goût de savon devraient rendre suspecte cette coupole d'ivoire. On n'en tient aucun compte.

«Comment, avec une telle insoucieuse récolte, évite-t-on les accidents? Dans mon village et bien loin à la ronde, il est de règle de faire blanchir les champignons, c'est-à-dire de les faire cuire dans l'eau bouillante légèrement salée. Quelques lavages à l'eau froide achèvent le traitement. Ils sont alors préparés de telle façon que l'on veut. De la sorte, ce qui pourrait être dangereux au début devient inoffensif, parce que l'ébullition et les lavages ont éliminé les principes nocifs.

«Mon expérience personnelle confirme l'efficacité de la méthode rurale. Très fréquemment, j'ai fait usage, avec ma famille, de l'agaric annulaire, réputé très vénéneux. Assaini par l'eau bouillante, c'est un mets dont je n'ai que du bien à dire.

«Un de mes amis, médecin, à qui j'avais fait part de mes idées sur le traitement par l'eau bouillante, voulut essayer de son côté. Pour le repas du soir, il choisit l'amanite citrine, de mauvais renom à l'égal de l'amanite panthère. Tout se passa sans la moindre encombre.

«De ces faits, il résulte qu'une bonne ébullition préalable est la meilleure sauvegarde contre les accidents occasionnés par les champignons. Mais c'est là, dira-t-on, une cuisine de sauvage; le traitement par l'eau bouillante réduira les champignons en purée; il leur enlèvera tout arôme et toute sapidité. Erreur profonde. Le champignon supporte très bien l'épreuve. La sapidité n'y perd rien et l'arôme ne faiblit guère. De plus, la digestibilité s'améliore. Aussi, dans mon ménage, l'habitude est de soumettre le tout à l'eau bouillante, même la glorieuse oronge.

«Je suis un profane, il est vrai, un barbare que séduisent peu les raffinements de la cuisine. Je me croirais dédommagé de mes persévérantes observations si je parvenais, si peu soit-il, à populariser la prudente recette provinciale concernant les champignons, nourriture excellente, et qui fait agréable diversion à la pâtée de haricots ou de pommes de terre, lorsqu'on sait tourner la difficulté de la distinction entre l'offensif et le dangereux».

MM. Radais et Sartory ne sont pas de l'avis de Fabre. Tout en reconnaissant que certains champignons toxiques, et d'ailleurs en général non mortels, comme la fausse oronge, l'amanite panthère, et quelques autres, dont le principe toxique est très soluble dans l'eau bouillante, peuvent devenir inoffensifs par l'opération du «blanchissage», ils mettent en garde contre l'application générale de ce procédé, qui peut conduire à des mécomptes funestes. Ce procédé serait notamment insuffisant vis-à-vis des amanites à phalline, et en particulier de l'amanite phalloïde ou oronge cigüe, la plus toxique de toutes. Il résulte en effet de leurs expériences que, pour cette dernière en particulier, le procédé de traitement par l'eau bouillante, suivi de lavages à l'eau froide, laisse intacte une partie du poison, qui est énergiquement retenu dans la trame fongique ou dans les cellules. Quant à la chaleur de l'eau bouillante, elle ne saurait détruire le poison qui résiste à la température de 120°. Aussi MM. Radais et Sartory considèrent-ils comme dangereux de répandre dans le public cette notion, d'ailleurs peu nouvelle mais inexacte, que le «blanchissage» des champignons à l'eau bouillante peut, dans tous les cas, les rendre inoffensifs. En résume, elle n'est pas plus fondée, dit M. Guignard, en terminant, que celle qui repose sur l'efficacité de la pièce ou de la cuiller d'argent. La moindre réflexion suffit à prouver que la croyance à toutes ces prétendues recettes n'est qu'un absurde et dangereux préjugé. La cuiller d'argent ou la pièce de monnaie noircissent toujours lorsqu'on les soumet au contact de l'hydrogène sulfuré, que ce gaz malodorant soit dégagé par du jaune d'oeuf, par des champignons comestibles un peu vieux, ou même par de la viande un peu faisandée; l'argent reste brillant, au contraire, en présence de toute matière ne dégageant pas d'hydrogène sulfuré, telle que les champignons frais et récemment cueillis, fussent-ils les plus redoutables qui existent.

Quant à l'oignon, il n'est pas une cuisinière qui ne sache qu'on peut le faire demeurer blanc ou le brunir à volonté, suivant qu'on le laisse ou non manquer de beurre pendant la cuisson. Enfin les insectes, les vers, les limaces s'attaquent à tous les champignons indistinctement, et ne paraissent nullement incommodés par la consommation des espèces les plus dangereuses pour l'homme.

Donc, il n'existe aucune recette, aucun procédé permettant de reconnaître si un champignon est comestible ou vénéneux.

Si l'on désire en consommer sans danger, il faut apprendre à «connaître parfaitement» les caractères et les propriétés des espèces les plus communes et les plus abondantes, dans la région qu'on habite et s'en tenir à la consommation de celles-là. On apprend bien à différencier le persil de la ciguë. Pourquoi ne s'appliquerait-on pas à reconnaître, sans erreur possible, les cinq à six--car il n'y en a pas plus--catégories de champignons mortels?


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LA MUSIQUE

est sans conteste l'art le plus récréatif et le plus salutaire au point de vue moral. Suivons l'exemple de nos grands maîtres, tels que St-Saëns, Chopin, Beethoven, Schumann et autres qui, aux époques les plus critiques, ont trouvé dans l'étude du piano, une distraction et un réconfort. Que les mères de famille n'hésitent pas à faire continuer l'éducation musicale de leurs enfants et à se recueillir elles-mêmes dans l'étude du piano. Les personnes qui n'ont pu parvenir dans leur jeunesse, à acquérir un talent de pianiste, peuvent y suppléer par le Pleyela piano qui permet l'exécution immédiate, en virtuose, de tous les répertoires, procurant une distraction à la fois agréable et instructive.

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--Petit chien trouvé, le réclamer r. des Arts, 67.

--Perdu coulant de chaîne de dame, le rapporter contre récompense, 9, rue Louis-Faure.

--Chimère perdue mardi après-midi, trajet r. St-Augustin, boul. Liberté, r. Nationale, nouv. Théâtre, rapp. contre bonne récompense rue Saint-Augustin, 33.


ETAT CIVIL DE LILLE

DECES

Du 16 Mai.--Denève Carmen, 6 ans, rue des Meuniers, 77--Payen Edouard, 46 ans, époux Braquaval, avenue de Dunkerque, 149--Roger Henri, 71 ans, époux Depauw, rue Etienne-Dolet, 6--Leclercq Charles, 1 an, rue de Bône, cour Philippe, 7--Fleuri Palmire, 72 ans, veuve Danquoins, rue Léon Gambetta, 136--Duribreux Eugène, 67 ans, veut Marliot, quai de la Basse-Deûle, 104--Marichal Florent, 59 ans, rue Léon-Gambetta, 79 bis--Defives Jean, 76 ans, veuf Buisine, rue Camille-Desmoulins, 15--Bourgeois Eléonore, 68 ans, veuve Erhardt, rue de Paris, 224--Lecocq Fernand, 8 ans, rue Wicar, 29.


CONSEILS   et renseig. sur Héritages, Inventaires, testaments, rédaction de tous actes. S'ad. à M. S. Pamart. ex-princip. clerc de notaire 51, rue du Maire-André, de 9 à 10 h. et de 2 à 5 h.


AVIS MORTUAIRES

M. et Mme Paul Facq-Hilst et leurs enfants, Mme Hilst-Mamet et la famille, ont la douleur de vous faire part de la mort de Thérèse FACQ, leur fille, soeur, petite-fille et parente, décédée le 18 mai 1916, à l'âge de 3 ans. Les Convoi et Messe d'ange auront lieu le Lundi 22 mai, à 9 heures, en l'église Sainte-Catherine. Réunion à la maison mortuaire, 10, rue Royale, à 8 heures 3/4.

OBIT ANNIVERSAIRE.--Un groupe important de sociétaires, fera célébrer l'Obit annuel à la mémoire des Membres décédés de la Société des Voyageurs et Employés de Lille et du Nord, le dimanche 28 mai 1916, à 12 h. 1/2 (heure des horloges publiques), en la Basilique Notre-Dame de la Treille (Cathédrale de Lille). Les sociétaires, et tous ceux qui s'intéressent à cette belle Société, sont invités à y assister avec leur famille.

REMERCIEMENTS

--M. Edouard Ovlaque, M. Carlos Reubrez (en campagne) et Mme Carlos Reubrez-Ovlaque, remercient sincèrement les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion de la mort de Mme OVLAQUE, née Marie LEROY décédée rue du Faubourg-de-Douai, 200, le 7 mai et s'excusent auprès de celles, qui, en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

Mme Desmis-Decourtray et sa famille remercient sincèrement les personnes qui ont assisté aux funérailles de M. Léon DESMIS, marchand boucher, décédé subitement, le 11 mai, à l'âge de 53 ans, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--M. Auguste Pecqueur, Mlle Marguerite Pecqueur et leur famille, profondément touchés des marques de sympathie reçues à l'occasion du décès de Mme Auguste PECQUEUR, née Maria GRADEL, décédée le 5 mai 1916, dans sa 72e année, remercient vivement toutes les personnes qui ont assisté aux funérailles ou aux messes, et s'excusent auprès de celles qui, par oubli, ou en raison des circonstances actuelles, n'ont pu être avisées.

--Mme veuve Jules Déjardin, profondément touchée des marques de sympathie reçues à l'occasion du décès de son fils Hubert DEJARDIN, remercie vivement M. le Proviseur, MM. les Professeurs et les Elèves du Lycée et toutes les personnes, qui ont assisté aux funérailles, et s'excuse auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--Les familles Duchatelet-Bonnier et Blanquart, profondément touchées des marques de sympathie reçues à l'occasion de la mort de Marguerite DUCHATELET, décédée à Lille, le 12 mai, dans sa 5e année, remercient les personnes qui ont assisté aux funérailles et s'excusent auprès de celles, qui, en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--Mme veuve Caron et sa famille profondément touchées des marques de sympathie reçues à l'occasion du décès de M. Emile CARON, décédé le 9 mai 1916 dans sa 73e année, remercient vivement les personnes qui ont assisté aux funérailles et s'excusent auprès de celles, qui, en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.



N° 160.Prix du Numéro: 0,05Jeudi 25 Mai 1916

ACTES DE L'AUTORITÉ ALLEMANDE

Justice militaire Allemande

Le Conseil de guerre de la Kommandantur de Lille, a prononcé les condamnations suivantes depuis le 1er janvier 1916:

Pour détention d'armes et de munitions
prohibées:

Dal, Alfred, agriculteur à Marcq-en-Baroeul, 5 ans de travaux forcés;

Honnard, Alexandre-André, Lille, 45, rue de la Monnaie, 1 an de prison;

Benoit, Georges-Jean-Baptiste, instituteur à Lille, rue de St-Omer, 22 (également pour n'avoir pas livré ses vélos), 10 ans et 1 mois de travaux forcés;

Leleu, Arthur, cordonnier à Fives, 5 ans et 6 mois de travaux forcés;

Thibaut, Georges-Arthur, comptable à Lille, 1, rue d'Amiens, 5 ans de travaux forcés.

Pour vol:

Dellacherie, Jules-François, Lille, 27, rue Ste-Catherine, 4 mois de prison;

Lemaire, Louis, apprenti boulanger Lille, 3 mois de prison;

Thierens, Achille, manoeuvre, Lille, 6 semaines de prison;

Deruyter, Léopold, Lille, 21, rue de Gand, 2 mois et 15 jours de prison;

Marchandise, Victor, Lille, 11, rue Wicar, 6 semaines de prison;

Sicquot, Ovide, Lille, rue du Bourdeau, 6 semaines de prison;

Saint-Léger, Maria, Lille, 133, rue de Paris, 3 semaines de prison;

Delen, Emile-Jérôme, Fives, rue de Leuty, 1, 3 mois de prison;

Beyaert, Julien, Lille, rue de la Justice, 2, 6 semaines de prison;

Libbrecht, Georges, Lille, rue Fombelle, 17, 4 semaines de prison;

D'Haegen, Henri, de Ronchin, 3 semaines de prison;

Pottier, Edmond, de Ronchin, 1 mois de prison;

Telle-Praat, Jeanne, de Ronchin, 3 semaines de prison;

Maes-Torfs, Rosalie, de Ronchin, 14 jours de prison;

Caron, Henri, de Ronchin, 3 semaines de prison;

Cadran, Emile, de Ronchin, 3 semaines de prison;

Cadran, Eugène, de Ronchin, 4 semaines de prison;

Heyndrickse, Alfred, de Ronch., 3 semaines de prison;

Leclercq, Jules, de Ronchin, 14 jours de prison;

Lecomte, Georges-Edouard, Ronchin, 14 j. de prison;

Pillan, Louis, de Ronchin, 1 semaine de prison;

Boisne, Henri, de Ronchin, 14 jours de prison;

Rafie, Juliette, de Ronchin, 1 semaine de prison;

Ottelaerd, Joséphine, Ronchin, 3 semaines de prison;

Marchandise, Victor-Louis, Lille, 3 mois de prison;

Sicquot, Ovide, Lille, 3 mois de prison;

Schelpe, Henri, La Madeleine, 3 mois de prison;

Baetens, Maurice, Lille, 6 semaines de prison;

Van Loo, François, Lille, 6 semaines de prison;

Méese, Gabrielle, Lille, rue Philippe-de-Comines, 33, 5 mois de prison;

Méese, Marthe-Louise, Lille, rue Philippe-de-Comines, 33, 3 mois de prison;

Vermote, Cyrille, Lille, allée de la Vieille-Aventure, 7 mois de prison;

Desmul, Albert, rue de Ratisbonne, 48, 4 mois de prison;

Zoute, Jules, d'Ascq, 2 mois de prison;

Escamps, Joséphine, d'Ascq, 5 mois de prison;

Seghers, Prosper, de Lille, rue de Juliers, 85, 4 semaines de prison;

Pour recel:

François, Désiré, maquignon, de Mons-en-Baroeul, 2 mois de prison;

Duhamel, Louis, de Ronchin, 4 semaines de prison;

Trédez, Yvonne, née Garelin, de Lille, 3 mois de prison;

Vitse, Elise, née Berteloot, La Madeleine, 6 semaines de prison;

Lefevere, Joseph, La Madeleine, rue de Berkem, 52, 3 mois de prison.

Pour exportation illicite de marchandises:

Huysseune, Marie, marchande de poissons, à Lille, 200 Mark d'amende;

Decraene, Hélène, née Corné, à Lille, 100 Mark d'amende;

Delepierre, Alfred, boucher-charcutier à Tournai, 9 mois de prison et 5000 Mark d'amende;

Buyse, Oscar, boucher-charcutier à Tournai, 4 mois de prison.

Pour falsification de documents et défaut
d'inscription dans la liste des mobilisables:

Lecluyse, Jules, Marcq-en-Baroeul, 1 an de prison;

Debacker, Edmond, mécanicien, Lille, 6 sem. de prison;

Marbach, Eugène, Lille, rue d'Austerlitz, 79, 6 mois de prison;

Linnewiel, Isidore, Lille, rue des Postes, 83, 2 mois de prison.

Pour correspondance illicite ou entremise
illicite dans l'envoi de correspondance:

Choffart, Charles, directeur de fabrique, Haubourdin, 3 mois et 15 jours de prison.

Guénard, Louise, Roubaix, 43 bis, rue Carpem, 6 mois de prison;

Blaroy, Edmond, expéditionnaire, à Lille, rue de Douai, 4 mois et 15 jours de prison (ainsi que pour avoir logé des soldats allemands sans billet de logement);

Marchand, Albert, serrurier à Faches-Thumesnil, pour rébellion, 1 an de prison;

Beauvais, Louis, employé de chemin de fer à Lille, pour infraction aux prescriptions concernant les laissez-passer, 3 mois de prison;

Watremez, Claire, en religion, soeur Louise, du Couvent des Soeurs de St-Vincent de Paul à Lille, pour avoir aidé des soldats français à se cacher en effets civils, 5 ans de travaux forcés;

Delobel, Blanche, née Buey, de Marcq-en-Baroeul, pour trahison de guerre, 10 ans et 1 mois de travaux forcés;

Cotro, Valentine, née Monteyne, d'Haubourdin, 200 Mark d'amende; Cotro, Hélène, née Monteyne, d'Haubourdin, 100 Mark d'amende, ces deux dernières pour injures à des soldats allemands;

Druez, Paul, commerçant à Lille, square Rameau, 4, pour vente de marchandises consignées, 9 mois de prison;

Pour avoir favorisé la désertion
de soldats allemands:

Samson, Henri, boulanger à Lille, 1 an 1/2 de prison;
Boone Joseph, employé de cimetière, 2 ans de prison;
Dhoosche, Jules, employé de Mairie, 1 an 1/2 de prison;
Decrotte, Marie, née Houghe, 6 mois de prison;
Deloidre, Marie, née Vandamme, 3 mois de prison;

Pour tentative d'escroquerie:

Lepoutre Arthur, apprenti boulanger, Lille, 3 semaines de prison;

Lemay, Etienne, ouvrier de filature, La Madeleine, 5 semaines de prison;

Vanmaele Hubert, ouvrier de filature, La Madeleine, 2 semaines de prison;

Bonnel, Henri, ouvrier, La Madeleine, 3 sem. de prison.


AVIS DE LA MAIRIE

Echange de bons communaux.--Dans le but de limiter les émissions des bons communaux, M. le Maire de Lille prie ses concitoyens, qui auraient à leur disposition une somme importante de bons, dont ils ne prévoient pas prochainement l'emploi, de les échanger à la Recette municipale contre des récépissés. Il leur serait toujours loisible de retirer, à première demande, les sommes dont ils pourraient avoir besoin.

Les versements devraient être d'au moins 1000 fr., et les retraits, d'au moins 500 fr.

Un guichet spécial sera ouvert, à cet effet, à la Recette municipale, qui demande que les billets de la même valeur, soient épinglés par liasses de 10.

Un guichet spécial est ouvert, à cet effet, à la Recette municipale, installée à la Banque de France, 69, rue Royale.

Les talons de cartes d'identité.--La Mairie informe ses concitoyens, qu'aucun de ses employés n'est autorisé à faire, à domicile, des talons de cartes d'identité, s'il n'est spécialement mandaté à cet effet. Les talons établis au dehors de cette condition, seront considérés comme nuls.


École Baggio.--Bourses 1916

Les candidats doivent avoir 12 ans au 1er Juillet et avoir eu 14 ans au plus le 1er Janvier 1916. S'ils n'ont pas 13 ans, ils doivent, en outre, justifier du Certificat d'études Primaires.

Aucune dispense d'âge ne peut être accordée.

Les élèves qui ont suivi à l'école les cours normaux pendant une année ne peuvent, quel que soit leur âge, être admis à concourir.

L'Examen aura lieu à l'Ecole Baggio, 11, rue Racine, Lundi 5 Juin 1916, à 8 heures précises du matin, (nouvelle heure française): 9 heures (heure des horloges publiques).

Les épreuves, purement écrites, comprendront:

1º Une dictée d'orthographe de 16 lignes environ, suivie de quelques questions de grammaire;

2º Une épreuve d'écriture (grosse, moyenne et fine cursive);

3º Une composition française ayant pour objet un récit ou une lettre d'un genre simple;

4º Une composition d'arithmétique;

5º La réponse à quelques questions portant sur l'histoire et la géographie de la France.

Les inscriptions seront reçues jusqu'au 1er Juin à l'Ecole Baggio, où l'on peut s'adresser pour renseignements complémentaires.


NÉCROLOGIE

Le 16 Mai 1916 est décédé à Lille, en son domicile, rue du Port, 69, à l'âge de 68 ans, M. Paul de Renty, ancien avoué, juge de paix du 5e arrondissement de paix de Lille (canton Ouest).

Les obsèques ont eu lieu le Samedi 20, à 10 h. 1/2, en l'église St-Pierre-St-Paul, où les nombreux amis de M. Paul de Renty, avaient tenu à apporter à sa famille ce dernier témoignage de douloureuse sympathie.

A l'issue de la Messe, M. Merchier, doyen des Juges de Paix de Lille, a, devant l'Eglise, adressé au défunt les derniers adieux. Il a rappelé que le défunt, après avoir été avoué à Lille et à St-Quentin, fut juge de paix à Ribemont, Roubaix et Lille, et, dans une allocution émue, qui a vivement impressionné l'assistance, il a salué l'homme fin et délicat, le magistrat modeste, intègre et éclairé qui, dans ses jugements et ses études de législation, opposait aux prétentions de la force, le droit tempéré d'humanité.

Les coins du poêle étaient tenus par M. Testart, Procureur de la République, M. Lebeau, juge de paix du 2e arrondissement, M. Chatteleyn, ancien sénateur du Nord, qui avait été à Roubaix le suppléant de M. de Renty, M. le Maire de Lille, remplacé par M. Braekers-d'Hugo, adjoint.


Comité Américain.--Témoignages d'enfants

La vérité sort de la bouche de l'innocence. Jamais proverbe n'a trouvé une application plus charmante. A l'occasion de l'anniversaire du fonctionnement de notre Comité à Lille, les élèves d'une de nos écoles communales ont adressé, chacune, sa lettre de remerciements au Président de la «Commission for Relief in Belgium».

L'une écrit: «Sans vous, nous serions malheureux, car tous les vivres nous manqueraient». Une autre: «Je vous remercie encore une fois pour toutes les mères de famille et, dans un baiser, tous les petits enfants vous envoient un grand merci». Eugénie D... s'arroge une haute mission: «A l'occasion de cet anniversaire, j'ai l'honneur de vous écrire au nom de toutes les mères, pour vous exprimer leurs sentiments de reconnaissance et de gratitude». Eliane R... croit que: «L'Amérique sera à tout jamais aimée et vénérée par tous les Français et Françaises qui, grâce à vous, pourront passer ce moment affreux, qui est un fléau pour le monde entier». Peut-on plus gentiment exprimer la reconnaissance du ventre que la fillette qui dit: «C'est grâce à vous, que nous avons chaque jour et à chaque repas notre table garnie d'un bon pain de blé, que nous mangeons en pensant au Comité Américain et en lui envoyant toute notre gratitude». Et voyez comme celle-ci sait comprendre l'intérêt général de l'oeuvre de la C. R. B.: «Combien de mères, à qui l'Amérique était indifférente, l'estiment maintenant! C'est grâce à vous que le bon pain n'a pas manqué, c'est grâce à vous que les pauvres mangent mieux. Moi, petite Française, de tout mon coeur, je vous remercie».

Les autres... expriment leurs sentiments de façon tout aussi charmante, tout aussi personnelle, tout aussi sincère: «Les remerciements d'une naïve enfant ne sauront jamais vous exprimer la reconnaissance que le peuple de Lille a pour l'Amérique, pour vous et vos dévoués collaborateurs». Mais si, petite Madeleine, tes remerciements sont plus éloquents que nos phrases, laisse parler ton coeur, qui trouvera sûrement le chemin du coeur de M. Hoover et de ses collègues.

Nous nous empressons d'adresser ce joli bouquet de félicitations et de reconnaissance enfantine à son destinataire, le Président de la C. R. B. Il verra, qu'en nous faisant à maintes reprises, les interprètes de nos concitoyens, nous exprimions imparfaitement leur profonde gratitude, que tous, grands et petits, ont compris la valeur du service rendu par la C. R. B. et apprécient la générosité de ses membres; et qu'enfin, si les parents et les petits enfants d'Amérique ont prouvé leurs sentiments de solidarité délicate, ils n'ont pas obligé des ingrats.

LE COMITÉ DU DISTRICT DE LILLE.


Le Lait desséché

Pourquoi dessécher le lait? N'est-ce pas une complication? Et ne modifie-t-on pas définitivement, par là, ses éléments constitutifs? Tels sont les arguments des adversaires du lait desséché.

Après de longues et très complètes études sur la question, M. Porcher a voulu en faire connaître les résultats et, il les a réunis dans un ouvrage très documenté, d'un réel et puissant intérêt, intitulé «Le lait desséché», que «Cosmos» analyse en ces termes:

C'est dans un but économique qu'on a d'abord songé à dessécher le lait; ce n'est qu'après un temps assez long qu'on a compris toute la valeur hygiénique du procédé.

En effet, le lait frais contient des microbes, entre autres, celui de la tuberculose, capables d'infecter les êtres vivants qui le boivent. Le lait en poudre n'est pas complètement aseptique, il est vrai, mais il est absolument dépourvu de germes pathogènes. A cet avantage, il joint celui d'une très grande digestibilité. Le dessèchement ne lui fait rien perdre de ses qualités nutritives, tandis qu'il le met à l'abri de la fraude, écrémage et mouillage, si pratiquée un peu partout. Suivant une expression pittoresque, «le lait desséché, c'est une vache dans un placard». Et de fait, dans les villes, le lait, sous cette forme, se conserve et se trouve toujours sous la main en cas de besoin urgent.

C'est surtout dans l'alimentation des jeunes enfants et même des adultes souffrant de certaines maladies, que le lait en poudre montre toute sa supériorité. Suivant qu'on a affaire à un bébé sain ou mal portant, on peut, grâce à lui, modifier l'alimentation. Les poudres peuvent être en effet, mi-grasses, grasses ou maigres. On suit aussi, beaucoup mieux, les indications données par l'état général de l'enfant qu'on élève. Aussi, partout où il a été employé avec méthode et discernement, constate-t-on une diminution considérable dans la mortalité infantile. A Gand, par exemple, le taux était de 350 décès sur 1000 enfants. Le lait bouilli, appliqué dans une crèche de cette ville, ne donnait plus que 260 décès pour 1000. Le lait stérilisé a abaissé ce chiffre à 140. Enfin, l'emploi du lait desséché, en 1908, l'a fait tomber à 34 pour 1000, où il se maintient depuis.


Le Belgicisme

Le «Belgicisme», ou façon de parler le français de nos excellents voisins les belges, qui nous fait parfois sourire, bien à tort, mériterait, en vérité, plus d'égards qu'on ne lui en accorde d'ordinaire, si on voulait bien se souvenir qu'il est, le plus souvent, du français véritable, du français vieilli, dont l'usage s'est perdu (désuet), mais qui s'est conservé en Belgique.

Une des caractéristiques du belge est une initiative hardie, tout adjectif, tout participe lui semblant bon à former un adverbe.

Il dit erronément, outrément, préparatoirement. Le premier de ces mots s'employait encore chez nous au seizième siècle.

On rencontre, en Belgique, certains noms de professions, qui ont eu une origine ancienne: friserie, pour boutique de coiffeur; parapluiterie, casquetterie, panneterie s'expliquent d'eux-mêmes. Le livrancier est le commerçant qui livre à domicile; le poulier vend des poules; le légumier et le verdurier font commerce de légumes. Tout cela est fort logique et enrichit la langue.

Les verbes contribuent également à l'assouplissement de notre commun idiome: C'est ainsi que d'enseigne, on tire enseigner. «Une maison à usage d'hôtel enseignée au cheval noir». On dit acter, pour dresser un acte; arborer, pour l'action de planter des arbres; écoler pour instruire; procéder pour faire un procès; scrutiner pour voter; instiguer pour se livrer à des instigations; indaguer pour faire une enquête; perdurer pour durer longtemps. Tous ces verbes furent jadis en France d'un usage courant.

L'initiative belge va plus loin encore; elle crée des substantifs dont il n'existe plus que les verbes correspondants: agréation, action d'agréer; fabricat, objets fabriqués; accès, faculté de voir ou de recevoir quelqu'un, deux jours sans accès (où la visite n'est pas permise), dit-on à Bruxelles. On emploie en outre fréquemment le suffixe négatif: inchangé, infondé, et aussi le suffixe péjoratif: se méconduire, pour se mal conduire mal.

Ne rions donc pas des libertés que les Belges prennent avec notre langue; leurs belgicismes ont un sens très pratique, et nous gagnerions à les imiter. Déplorons plutôt que tant de vocables, si commodes, soient, ou tombés chez nous en désuétude, ou n'y aient pas cours.


Annonces diverses

--Les annonces et réponses aux annonces sont reçues au Bureau du Journal, spécialement installé à cet effet à la Préfecture (entrée par la grille, place de la République).

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Cercueils   tous genres, zingués et plombés à l'avance prix modérés. Maison Foubert et fils 37, r. de Roubaix. Grand choix couronnes à prix avantag.


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JUS DE CITRON

qualités et emplois du fruit, apéritif, digestif, curatif, culinaire. Vente en gros: 7. rue de Valmy 58, rue Colbert.


VITRINES   La plus belle vitrine de la rue Nationale est à louer pour exposition seulement. Demander adresse au bureau du journal.


--Couronnes funéraires.--Maison Cannoo inf. nombreuse clientèle que son magasin est transféré provisoirement à sa fabrique 1, rue des Trois-Mollettes.


VINAIGRE AU LION
des Flandres

Certaines personnes ont vendu dans nos fûts, avec notre marque «Au Lion», un vinaigre de qualité inférieure, sans force, et ne répondant pas aux conditions exigées par la loi. Nous engageons donc notre clientèle et nos nombreux acheteurs à ne remettre leurs ordres qu'à des maisons honorablement connues sur place, notre Maison n'ayant aucun dépôt.


--Teinture et Nettoyage. La Maison Delemar-Morel anc. rue de la Quennette, informe sa clientèle que son magasin est transféré, 19 bis, rue de Roubaix.

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PRETS   hypothécaires. Achat, vente et loc. d'immeub. cessions. S'adr. à M. Pamart, 51, r. du Maire-André, à Lille, de 9 à 10 h. et de 2 à 5 h.

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--Achat de livres: romans, auteurs connus, livres, techniques, professionnels et classiques. L. Sion, rue Masséna, 39.

--Cabinet dentaire J. Beck, 21, boulevard Carnot. près nouveau théâtre. Consultations de 9 à 12 h. et de 2 à 4 h. Travaux tous genres et réparations.

INCENDIE   Si vous voulez être à couvert en cas d'incendie, etc., faites vérifier vos assur. gratuitement par M. S. Pamart, ex-principal clerc de notaire, 51, r. Maire-André, de 9 à 10 et de 2 à 5 h.

LOUEZ

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--Sage-femme de 1re classe 35, boulevard Bigo-Danel, maison sérieuse, consultations de 8 à 7 heures.

--Bureau meublé, à louer, 54, r. Jacq.-Giélée, place Ronde

--Sage-femme de 1re classe, Mme Dancourt, 20, r. de la Digue, consultations de 10 à 6 h. Mais. de confiance.

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Teinturerie   toutes nuances et nettoyage. Deuil en 48 heures,
186, rue Solférino, Lille.

Plumes   Arrangement, transform., étoles, teinture et frisure, plume t. genres.
186, rue Solférino.

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--On demande fille de 30 à 40 ans, sachant faire un peu de cuisine et entretenir ménage, 28, avenue de la Liberté, Hellemmes.

--Savons de toilette: Vaissier, Sunlight et autres marchandises, 39, rue des Meuniers. Bronzes d'art et bijoux à vendre même adresse.

--Avis. Pour un bon manchon d'éclairage, portez ou envoyez vos galeries et verres à la fabrique du nouveau manchon, 4, rue Ratisbonne, Lille.

--Sucrez tout économiquement avec «Saccharinette» et «Confiturine», Pharmacie Delanghe Frères, 14, rue des Chats-Bossus.

--Servante. On demande personne d'un certain âge pour le service d'un monsieur seul. S'adr. r. Jeanne-d'Arc, 72, ans l'après-midi.

--Femme sérieuse, apte à tous travaux, couture ou ménage, dem. qq. heures ou demi-journées. Ecr. CH b. jal.

--Instituteur donne leçons, prépare examens, 41, rue des Postes.

--Occasion. A vendre voiture d'enfant pliante et chaise d'enfant en bon état, 9, r. Grande-Chaussée, 3e étage.

--Louage de voitures, baptêmes, noces, communions, rue Saint-Sébastien, 52.

--A vendre grande occasion, très belle collection Delft moderne et 2 vases anciens Chine 60 cent. Ecr. CO bur. jal.

--Bon ouvrier boulanger pâtissier, demande place ou extra. Ecrire CC bur. du jal.

--On désire acheter belle bibliothèque tournante. Ecrire CB bureau du journal.

Cercueils Prix modérés, grand choix en tous genres, 12, rue du Barbier-Maës.

--A vendre d'occasion, 2 chambres à coucher et 1 salon état neuf, prendre l'adresse bureau du journal.

--Jeune fille ayant quelques connaissances dans la mode cherche place pour finir métier, n'exige pas de paiement. S'adresser 32, rue de la Barre.

--Couturières. On demande de bonnes demies. S'adresser chez Mlles Andrieux, 33, rue Grande-Chaussée.

--On demande à acheter d'occasion petite voiture américaine, état neuf, pressé. Ecrire CD bur. du jal.

--Personne sérieuse désire louer petite maison, avec gaz, ou appartement 2 pièces, Lille ou banlieue, sans laissez passer, prix de guerre. Ecrire CF bureau du journal.

--On demande à louer, rez-de-chaussée de 4 à 5 pièces, on paierait 3 mois d'avance, on achèterait grande carpette d'occasion. Ecrire CG bureau du journal.

--Photographie on demande un bon employé professionnel pour l'atelier, connaissant le métier à fond et sachant très bien retoucher les négatifs, bons appointements, très pressé. Ecrire avec références et indiquer nom et adresse au bureau du journal aux lettres AF.

--Wassingues et lavettes en gros. Voir échantillon et prix chez M. Campion, café de l'entr'acte, 11. place du Théâtre. Lille.

Cuisinières   à gaz pour 3 plats sur feu, unique, s'adaptant à tous les réchauds existants, depuis 20 fr. Réchauds divers dep. 8 fr. Calorifères et fours à gaz Heinen. Démonstration gratuite, 21, rue Masséna. On se charge d'installer le gaz.

--Trouvé une fourrure près la gare du Nord. La réclamer aux Services financiers de la Ville, 69, rue Royale.

--Perdu. Pince-nez avec chaînette, mercredi, de place République à la Gare, le rapp. c. récomp. r. Inkermann, 31.

--Prière à la dame qui a trouvé un objet sur le trottoir de la rue de Douai, le lundi 15 mai, au matin, de le rapporter au bureau des objets trouvés.

--Perdu Broche-Coeur, de rue Colbert à l'Eglise St-Pierre-St-Paul, la rapporter cont. récomp. rue Colbert, 61.

--Perdu broche en or, mercredi 17 mai, entre 10 et 13 heures. La rapp. c. récomp., 15, r. de la Préfecture, Lille Perdu chaîne, croix et médaille de rue Henri-Kolb à rue Gambetta, la rapp. cont. récomp. rue Henri-Kolb, 40.


ETAT CIVIL DE LILLE

NAISSANCES

Du 18 Mai.--Lefebvre Roger, rue du Bois, 104--Claus Marcelle, rue des Etaques, 6--Verbekem Gabrielle, rue St-Albin, 37--Dubois Simonne, rue des Bois-Blancs, 274, cité Stalars--Deraedt Geneviève, rue des Bois-Blancs, 135.

Du 19 Mai.--Dutordoir Emilienne, rue du Bel-Air, 4.

Du 20 Mai.--Ghestem Lucien, rue du Port, 86.

DECES

du 16 Mai (fin)

Lemaire Honorine, 78 ans, épouse Dupont, rue du Croquet, 32--Godart François, 69 ans, époux Looten, rue de la Monnaie, 32--Paquier Charles, 73 ans, veuf Libossart, quai de la Basse-Deûle, 104.--Matrau Louise, 81 ans, veuve Boquillon, rue de Flandre, 20--Clerc Marie, 24 ans, épouse Oger, rue du Vieux Faubourg, 59.

Du 17 Mai.--Bebytère Albert, 5 ans, rue Helman, 16--De Renty Paul, 68 ans, époux Smagghe, rue du Port, 69--Dujardin Mirza, 60 ans, épouse Zernik, rue des Vieux Murs, 23--Bonte Henri, 66 ans, époux Mairesse, rue d'Esquermes, 93--Hennion Victor, 69 ans, époux Hennion, rue du Vieux-Faubourg, 4--Van Brabant Léon, 55 ans, époux Kerckhove, rue d'Austerlitz, 60--Carnin Alfred, 55 ans, époux Brunnin, rue de Pont Noyelles, 31--Lippens Marie, 45 ans, époux Vandenhende, rue Philippe-de-Comines, 42--Laurent Paul, 16 ans, rue des Bois-Blancs, 127--Lévêque Ephrem, 60 ans, époux Perry, bd du Maréchal-Vaillant, 23--Patout Arthur, 7 ans, rue des Robleds, 20--Beart Carles, 62 ans, époux Liénard, rue des Bois-Blancs, 36.

Du 18 Mai.--Cauvin J.-B., 75 ans, veuf Mairesse, quai de la Basse-Deûle (à bord du bateau «Segovier»)--Dubois Charles, 75 ans, veuf Costenoble, rue Bourjembois, 15--Decroix Hélène, 15 ans, rue Caumartin, 97--Poissonnier Désiré, 68 ans, époux Rambaut, avenue Butin, 1 bis--Saudemont Amélie, 26 ans, épouse Delannoy, rue du Faubourg-des-Postes, 54--Dupont Gustave, 77 ans, époux Cantrain, bd de la Liberté, 227--Léchevin Julie, 69 ans, veuve Raquet, rue Fourmentel, 21--Wandels Germaine, 2 ans, rue des Rogations, 48--Quesnel Marguerite, 17 ans, rue Boileux, 13--Salomez Zélie, 69 ans, veuve Delrue, rue de la Plaine, 63 bis--Chocquet Marie, 54 ans, épouse Biebuyck, rue St-André, 149--Thibauth Eugénie, 55 ans, épouse Dhôtel, rue Royale, 46--Beck Clémence, 66 ans, épouse Rigaut, rue Jeanne-Maillotte, 23--Denolf Prosper, 57 ans, rue Courmont, 6--Nonguet Henri, rue de la Clef, 45--Bauderlicque Paul, 3 ans, rue Auber, 33--Blanchard Marie, 51 ans, bd Victor-Hugo, 291--Baehr Madeleine, 67 ans, épouse Dutoit, rue Fourmentel, 48.

Du 19 Mai.--Leclercq Clémence, 82 ans, veuve Lefebvre, rue St-Sauveur, 59--Boutrouille Charles, 58 ans, époux Canivet, rue d'Esquermes, 93--Lepers Clovis, 53 ans, veuf Wilcomme, rue d'Esquermes, 93--Facq Thérèse, 3 ans, rue Royale, 10--Drieux Victor, 75 ans, veuf Dumont, bd Papin, 20--Vanderhaegen Marthe, 24 ans, rue de la Halle, 3 ter.


CONSEILS   et renseig. sur Héritages, Inventaires, testaments, rédaction de tous actes. S'ad. à M. S. Pamart. ex-princip. clerc de notaire 51, rue du Maire-André, de 9 à 10 h. et de 2 à 5 h.


AVIS MORTUAIRES

--M. Alphonse Demarcq et son fils André (tous deux en campagne) ainsi que Mme veuve Demarcq et toute la famille ont la douleur de faire part de la mort de Mme Alphonse DEMARCQ, née Marie Lecocq, décédée à Loos, le lundi 15 mai 1916. Les funérailles ont eu lieu le jeudi 18 mai, en l'Eglise de Notre-Dame-de-Grâce.

--La famille Drieux a la douleur de faire part de la perte irréparable qu'elle vient d'éprouver en la personne de M. Victor DRIEUX, filateur de lin, décédé à Lille, dans sa 76e année. Les funérailles religieuses ont eu lieu le lundi 22 mai 1916, à 10 h. 1/2, en l'Eglise Saint-Sauveur, sa paroisse.

OBIT ANNIVERSAIRE.--Un groupe important de sociétaires, fera célébrer l'Obit annuel à la mémoire des Membres décédés de la Société des Voyageurs et Employés de Lille et du Nord, le dimanche 28 mai 1916, à 12 h. 1/2 (heure des horloges publiques), en la Basilique Notre-Dame de la Treille (Cathédrale de Lille). Les sociétaires, et tous ceux qui s'intéressent à cette belle Société, sont invités à y assister avec leur famille.

REMERCIEMENTS

--M. Emile Allard et sa famille profondément touchés des marques de sympathie reçues à l'occasion de la mort de Mme Emile ALLARD, née Clémence DELTETE, décédée le 8 mai 1916, dans sa 36e année, remercient sincèrement les personnes qui ont assisté aux funérailles, et envoyé leurs condoléances, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--M. A. Ponthieu-L'Herminez et sa famille, profondément touchés des marques de sympathie reçues à l'occasion de la mort de Mme A. PONTHIEU, née Laure L'Herminez, décédée pieusement le 15 mai, dans sa 53e année, remercient vivement les personnes qui ont assisté aux funérailles, ou envoyé leurs condoléances, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--M. Georges Devys-Niquet et toute la famille, profondément touchés des marques de sympathie reçues à l'occasion de la mort de Mme Léonie GOSSART, décédée pieusement le 10 mai 1916, dans sa 73e année, remercient vivement les personnes qui ont assisté aux funérailles, ou ont envoyé leurs condoléances, et s'excusent auprès de celles qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--M. Ernest Delobel (en campagne) et Mme Delobel-Dantin et leur fils, M. Georges Delobel (en campagne) et Mme Delobel-Facque, M. et Mme Maurice Delobel-Bertin et toute la famille, remercient sincèrement les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie, en assistant aux funérailles de M. Ernest DELOBEL, veuf de Augustine Fontaine, décédé le 15 mai 1916, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--Mme Vve Henri Roger et ses enfants et toute la famille remercient sincèrement les personnes qui ont assisté aux funérailles de M. Henri ROGER, décédé le 15 mai 1916, à l'âge de 72 ans et s'excusent auprès de celles qui, en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--Mme Dupont-Cantrain, Mlles Marguerite et Louise Dupont et la famille, remercient bien sincèrement les personnes qui ont assisté aux funérailles de M. Gustave DUPONT, décédé le 17 mai 1916, à l'âge de 77 ans ou qui leur ont témoigné de la sympathie en cette circonstance.

--La famille Dubois remercie profondément les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie en assistant aux funérailles de M. le Docteur Emile DUBOIS, décédé le 17 mai 1916, dans sa 76e année, et s'excuse auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.


LETTRES MORTUAIRES aux prix ordinaires à l'Imprimerie La Gutenberg, 5-7, rue Desrousseaux.




N° 161.Prix du Numéro: 0,05Dimanche 28 Mai 1916

ACTES DE L'AUTORITÉ ALLEMANDE

Avis.--L'arrêté du 31 octobre 1915, concernant la rage canine, est levé par la présente.

Lille, le 20 mai 1916.
LE GOUVERNEUR DE LA PLACE.

Nota.--L'arrêté du 31 octobre 1915, qui est rapporté par l'avis ci-dessus, a été publié dans le Bulletin nº 103, du 7 novembre 1915: Il prescrivait, notamment, de ne sortir les chiens que tenus en laisse et muselés (art. 4), et interdisait le transport des chiens hors du territoire du Gouvernement de Lille (art. 5).

D'après le Code des arrêtés municipaux, il est en tous temps interdit: 1º de laisser circuler les chiens sur la voie publique, sans qu'ils soient munis d'un collier portant, gravé sur une plaque de métal, les noms et demeure de son propriétaire (art. 36); 2º de laisser divaguer les chiens, même munis du collier prescrit (art. 37).


AVIS DE LA MAIRIE

Comité Hollandais.--La 12e distribution du Comité Hollandais, aura lieu à partir du lundi 29 mai 1916, de 8 h. 1/2 à midi (pour la quinzaine du 29 mai au 9. juin 1916), dans les conditions indiquées ci-après:

                                                    Prix de la ration

Sucre.....     1 ration par personne                           0.40
Confiture....    id.                                           0.50
Fromage Gouda. 2 rations                                       0.80
Chicorée...   (1, 2 et 3 personnes                             0.35
              (4 et 5 personnes                                0.55
              (6 et au-dessus                                  0.70
Savon mou..   (1, 2 et 3 pers., 1 ration                       0.45
              (4, 5 et 6 pers., 2 rat.                         0.90
              (7, 8, 9 et 10 pers., 4 rat.                     1.80
au-dessus de 10 personnes. 4 rations par 10 pers.
Poudre de Javel. 1 paquet par personne,
jusqu'à épuisement.                                            0.20

La confiture sera servie à la mesure; aussi, pour la rapidité de la distribution, les clients devront-ils se munir de récipients à grande ouverture, tels que grands bols, légumiers, etc.

Le savon mou sera servi sur papier assez fort, néanmoins les clients feront bien de se munir d'emballage supplémentaire.

Echange de bons communaux.--Dans le but de limiter les émissions des bons communaux, M. le Maire de Lille prie ses concitoyens, qui auraient à leur disposition une somme importante de bons, dont ils ne prévoient pas prochainement l'emploi, de les échanger à la Recette municipale contre des récépissés. Il leur serait toujours loisible de retirer, à première demande, les sommes dont ils pourraient avoir besoin.

Les versements devraient être d'au moins 1000 fr., et les retraits, d'au moins 500 fr.

Un guichet spécial sera ouvert, à cet effet, à la Recette municipale, qui demande que les billets de la même valeur, soient épinglés par liasses de 10.

Un guichet spécial est ouvert, à cet effet, à la Recette municipale, installée à la Banque de France, 69, rue Royale.

Bibliothèque municipale de prêt.--Les détenteurs de livres provenant de la Bibliothèque de prêt de la Mairie, sont priés de vouloir bien les déposer d'urgence au Commissariat central, contour de l'Hôtel de Ville.

Réquisitions. Les commerçants qui ont déposé à la Mairie des bons de réquisition pendant la période du 19 Mars au 24 Avril, sont priés de présenter au Secrétariat de la Mairie (Salle des Fêtes de la Préfecture), le récépissé provisoire qui leur a été délivré.

Ces récépissés portent les nos d'ordre 41.191 et suivants.

Sinistrés du 11 janvier. La Mairie a reçu, à leur profit, les souscriptions suivantes:

J. Christophe, 86, rue de Paris, 20 fr.; Dejamme, 10 fr.; Anonyme, 10 fr.; Souscription faite parmi le personnel des Sociétés gazières de Lille, 248 fr. 80; M. le Comte de Montigny, 87, rue Royale, 100 fr.; Decorne-Caille, 5, place Désire-Bouchée, 5 fr.; Anonyme, 20 fr.; Reversement par M. G. Delory, de la valeur d'un billet de logement, 57 fr. 60; Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de St-Denis, 100 fr.; A. Minard, rue de la Chambre-des-Comptes, 7, 10 fr.

Charbons.--Les arrivages étant importants en ce moment, il est recommandé aux habitants de faire leur provision pour la saison d'hiver.

La Banque d'Emission de Lille rappelle que ses coupures, devenues hors d'usage, peuvent toujours être échangées à ses guichets, 116, rue de l'Hôpital-Militaire (hôtel de la Société Industrielle).

Pour faciliter le contrôle, il est recommandé de présenter les billets épinglés par liasses de 10 d'une même sorte, et les jetons par paquets de 100.


CHRONIQUE LOCALE

Le 19 mai, rupture d'un fil de trolley, rue du Faubourg-de-Roubaix. Pas d'accident.

Le 20 mai, Hauwelle Gaston, 26 ans, rue d'Arcole et Leroy Louis, 16 ans, rue de Paris, ont été arrêtés pour vol de colis à la gare de Lille. Un sieur Delhaye Félicien, rue Lepelletier, est également recherché.

Le 20 mai, un procès-verbal a été dressé contre le sieur Xavier Morel, 44 ans, mouleur, rue du Prieuré, pour ivresse et voies de fait sur un employé de tramvays.

Le 20 mai, vers 2 h. 1/2 du soir, une dame X.... de Mouvaux, qui a tenté de se suicider en se jetant dans la Deûle, près du Pont du Ramponneau, a été sauvée par les mariniers Emile Chevalier et Angèle Delporte. Chagrins intenses.

Le 20 mai, évasion de la Clinique d'Esquermes, du sieur Hifra, 38 ans, taille 1 m.67, cheveux noirs, fou dangereux, qui s'est sauvé vêtu d'un simple caleçon; il est recherché.

Le 22 mai, feu de cheminée, 5, rue des Primeurs, à 9 h. 1/2 du matin. Il est prudent de faire passer les ramoneurs.

Le 22 mai, par suite d'une chute, à l'angle de la rue Nationale et du boulevard de la Liberté, en descendant d'un tramway, à 6 heures du soir, Mme Descamps, 70 ans, ménagère, rue Colbert, 183, s'est fracturée la hanche gauche et a été transportée à l'hôpital de la Charité. Quand on veut descendre à la marche, il faut descendre dans le sens du mouvement du car, mais il est plus prudent, surtout à 70 ans, d'attendre l'arrêt complet. C'est d'ailleurs ce que prescrivent les règlements.

Le 22 mai, vers 5 heures du soir, Mme Duthoit, née Dechy, âgée de 71 ans, demeurant rue du Faubourg-des-Postes, cité du Sud, 5, a été trouvée pendue au pied de son lit. Cette dame souffrait depuis longtemps d'une maladie incurable.

Des lapins ont été volés au préjudice de Mme Clinquart, cabaretière, rue du Faubourg-des-Postes, 1.

Le 24 mai, rue Colbert, un car V a tamponné et légèrement détérioré la voiture d'un repasseur de ciseaux, Vandesteene, demeurant rue du Pôle-Nord.


Comité d'Alimentation du Nord de la France

(District de Lille)

Le livre de cuisine du Comité, est en vente, au prix de 0 fr. 20, dans les établissements ci-après:

A la Banque de France, 69, rue Royale; dans les locaux des Comités d'Alimentation et chez MM.: Pigeat, rue de l'Hôpital-Militaire; Deman, 77 rue Esquermoise; Dumon, rue Neuve, 32; Duval, rue Neuve, 37; Marguerit, place du Lion-d'Or, 7; Darcq, rue Gambetta, 16; Liégeois-Six, rue Gambetta, 244; Desprat, rue Gambetta, 44; Devos, rue Solférino, 207; Tersaud, rue du Sec-Arembault; Aula, place du Lion-d'Or, 12; Giard, rue Royale, 2; Leleu, rue Esquermoise, 85; Houriez, rue Esquermoise, 8; Bertou David, place Philippe-Lebon, 10 et 12; Verroust, rue St-Sauveur, 44; Vilain, rue Inkermann, 8; Beeckman, rue Manuel, 54; Dernoncourt, rue des Pyramides, 37; De Vincque, rue de Juliers, 33; Verbecke, rue Gambetta, 249; Huyghe, rue de Paris, 187; Leconte, rue Pierre-Legrand, 98; Montigny, rue Pierre-Legrand, 184; Stoffels, rue St-André, 84.


Vaccination et Revaccination antivariolique

Le Maire de la Ville de Lille a l'honneur d'informer ses administrés que MM. les Médecins-Vaccinateurs procéderont à des vaccinations gratuites, les jours, heures et endroits indiqués ci-après:

Les jours et heures des révisions des opérations vaccinales seront indiqués par MM. les Médecins-Vaccinateurs aux intéressés.

Il croit utile de leur rappeler les articles 6 et 27 de la loi du 15 février 1902:

Article 6.--La vaccination antivariolique est obligatoire au cours de la première année de la vie, ainsi que la revaccination au cours de la onzième et de la vingt-et-unième année.

Les parents ou tuteurs sont tenus personnellement de l'exécution de ladite mesure.

Article 27.--Sera puni des peines portées à l'article 471 du Code pénal quiconque......... aura commis une contravention aux prescriptions de l'article 6 ci-dessus.

Les parents ou tuteurs ne sont pas obligés de recourir au service gratuit; ils sont libres de satisfaire à leur obligation en déposant à la Mairie, Bureau d'Hygiène, un certificat constatant la vaccination ou la revaccination de leurs enfants avec la date et le résultat de ces opérations délivré par le médecin ou la sage-femme qui les aura pratiqués.

Jours, heures et lieux des opérations vaccinales

Lundi 5 Juin, à 6 h. du soir (h. a.): Ecole Pascal, façade de l'Esplanade, 50; Ecole privée de garçons, rue d'Angleterre, 39 bis; Ecole Littré, place de l'Arbonnoise; Ecole Vauban, place Catinat; Diderot, rue Princesse, 46 bis; Ecole privée de garçons, rue de Fives, 27; Ecole privée de filles, rue Condorcet, 10; Ecole privée de garçons, rue d'Eylau, 25; Ecole privée de filles, rue Manuel, 110; Ecole Lavoisier, rue des Stations, 72; Ecole privée de garçons, rue Alphonse-Mercier, 30; Ecole Alfred de Musset, rue Guillaume-Tell, 2.

Mardi 6 Juin, à 6 h. du soir (h. a.): Ecole Desborde-Valmore, rue Guillaume-Tell, 4.

Mercredi 7 Juin, à 6 h. du soir (h. a.): Ecole privée de filles, rue Princesse, 103; Ecole Condorcet, rue Alphonse-Colas, 3; Ecole Desrousseaux, rue de la Vignette, 10; Ecole privée de filles, rue de Thionville, 23; Ecole privée de garçons, rue du Nouveau-Siècle, 10; Ecole Boufflers, rue de Fives, 28, au Tivoli; Ecole Jules Ferry, rue du Grand-Balcon, 42; Ecole privée de filles, rue d'Eylau, 36; Ecole privée de filles, rue des Pyramides, 11; Ecole Boucher de Perthes, rue de Bailleul, 38; Ecole privée de garçons, rue Henri-Kolb, 22 bis.

Vendredi 9 Juin, à 6 h. du soir (h. a.): Ecole Lamartine, quai de la Basse-Deûle, 15; Ecole Lydéric, rue Lydéric, 2 bis; Ecole privée de filles, rue St-Sauveur, 114; Ecole privée de garçons, rue de Thionville, 25; Ecole Watteau, rue Watteau, 2; Ecole de Jussieu, square Dutilleul, 4; Ecole Paul Bert, rue du Long-Pot, 55; Ecole Racine, rue Racine, 82; Ecole privée de filles, rue des Meuniers, 23; Ecole Maintenon, rue du Port, 20 bis; Ecole Michelet, rue Fabricy, 18; Ecole privée de filles, rue de l'Arc, 22; Ecole privée de filles, rue de l'Arc, 24.

(A suivre)


Union Française de la Jeunesse

Les cours de l'U. F. J. n'auront pas lieu le Jeudi 1er Juin, jour de l'Ascension.

Institut Industriel du Nord de la France

La première session des examens d'entrée à l'Institut Industriel du Nord, aura lieu le jeudi 20 juillet, à 8 h. 1/2 (heure nouvelle).

Le registre d'inscription des candidats est ouvert dès maintenant.

Une deuxième session d'examen aura lieu le mardi 10 octobre.

Pour tous renseignements, s'adresser au Secrétariat, 17, rue Jeanne-d'Arc, de 9 h. à 12 h. et de 14 h. à 17 h.


Petite correspondance

Mademoiselle E. B. rue de Courtrai.--Les livres de la Bibliothèque de Prêt étant brûlés, le service de prêt des livres est désormais impossible. Si des bibliothèques particulières ont encore des abonnements de lecture, je vous les indiquerai, si elles veulent bien se faire connaître.

M. Duvec.--Ainsi que le Bulletin l'a publié dans le numéro du 1er mai 1916, l'autorité allemande a prescrit que l'on devait accepter, en paiement, les bons communaux émis par les Communes situées dans les arrondissements d'Arras, Cambrai, Douai, Lille et Valenciennes.


NÉCROLOGIE

Mercredi ont eu lieu à l'église Sainte-Catherine, les funérailles de M. François BARBAUT, président du Syndicat des marchands bouchers en gros de la Ville de Lille, président du Conseil d'administration de la Vente publique de cuirs «Le Progrès», chevalier du mérite agricole.

Au cimetière de l'Est, deux discours retraçant la belle vie de labeur, de loyauté et de dévouement du regretté défunt, ont été prononcés par M. Marcel Marchand, membre de la commission du Syndicat et commissaire des comptes de la Société «Le Progrès» et par M. Deren, Président du Syndicat des marchands bouchers en détail.

Trois couronnes avaient été envoyées: par les bouchers en gros, par «Le Progrès» et par le Comité d'alimentation du Nord de la France.


Annonces diverses

--Les annonces et réponses aux annonces sont reçues au Bureau du Journal, spécialement installé à cet effet à la Préfecture (entrée par la grille, place de la République).

Chaussures Leconte

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