Éloge du pet
Dans le siècle dernier, une vieille femme, sourde comme un pot, faisait ses prières dans l'église de Bonne-Nouvelle, à Paris. Profondément baissée devant l'image de Marie, elle lâchait à plusieurs reprises des pets assez intelligibles. «Bonne femme, lui dit charitablement quelqu'un qui, placé derrière elle, les recevait de la première main, bonne femme, vous pétez... Ah! monsieur, répliqua-t-elle, je vous demande bien pardon; j'ai le malheur d'être sourde, et je croyais que c'était seulement des vesses». Il arriva la même chose à Œthon, qui n'était pas sourd, au rapport de Martial, livre 12. épigr. 78., qui finit ainsi:
Mes lecteurs me sauront gré de leur offrir l'énigme suivante:
Solutio.
Henri Bebelle, dont les facéties composées en 1506 sont si rares, que M. de la Monnoye lui-même paraît n'en avoir eu aucune connaissance, puisqu'il n'en dit rien, et que l'on ne trouve le titre de ce livre sur aucun catalogue, nous a conservé le trait suivant:
Un orateur lâcha un PET, en présence du grand Sigismond, duc d'Autriche, qu'il haranguait: «Si vous voulez parler, dit-il en se retournant vers son derrière, il faudra que je me taise». Puis, sans faire paraître le moindre embarras, il continua sa harangue. Sa présence d'esprit et son ton flegmatique, dans un moment si périlleux, plurent tant à ce Prince qui aimait la gaîté, qu'il eut depuis lors toutes sortes d'égards pour cet orateur facétieux. Voilà la fortune d'un littérateur due à un pet. Il y a tant d'ouvrages encore meilleurs que celui-ci, qui ont conduit l'auteur à l'hôpital!
En voici encore un tiré du même auteur:
Un prêtre baptisait un enfant. Lorsqu'il en fut à ces paroles de l'exorcisme: il fit de la boue avec son crachat, la sage-femme qui tenait l'enfant et qui se baissait pour ramasser de la poussière, lâcha un pet énorme. Le prêtre étonné quitte sa lecture. «Voyez, dit-il aux assistans, quelle est la force miraculeuse des paroles sacrées, j'ai commandé à Satan de sortir, il est sorti, en remplissant l'air de sa puanteur, comme vous devez le sentir». La femme déconcertée, et qui n'a pas entendu ce qu'a dit le prêtre, dit que c'est l'enfant qui a pété et non pas elle.—Que le mal Saint-Jean t'arde, répond l'autre irrité. Car si tu es aussi impoli en naissant, en présence d'un prêtre respectable et dans un lieu saint, que feras-tu donc, dans un âge avancé?»
Le père des Calembourgs, le fameux marquis de Bièvre, a dit plusieurs choses très-plaisantes sur le Pet. Comme j'écris de mémoire, et que cette partie de mon moral, jadis bien fournie, me manque souvent au besoin, je citerai seulement cette plaisanterie. Quelqu'un disait dans une société où il se trouvait, que la guerre était un terrible fléau, mais qu'heureusement il courait des bruits de paix (de pet.) oh! pour cela, dit le marquis, ce n'est pas sans fondement. L'orateur qui se disposait à faire de l'esprit sur son texte, fut arrêté tout court, au milieu de son vol, et tout le monde rit encore. (Le lecteur ne trouvera pas à présent le mot très-neuf).
Mais je m'aperçois avec chagrin que le nombre obligé des pages que doit avoir mon volume, me force de finir, je remets donc à une autre édition tout ce qui me reste à dire sur le Pet, ou aux deux ouvrages indiqués dans ma préface, si toutefois vous pouvez les trouver; et avant de fermer le volume, je veux vous donner un conseil dont vous sentirez toute l'importance.
Si vous êtes dans un cercle nombreux, où un ignorant incroyable trouve le secret d'ennuyer, s'il vous assomme depuis une heure par mille impertinences débitées en arrangeant sa cravatte, relevant ses bottes, montrant ses dents, étalant ses grâces, soyez sûr que cet impitoyable ennemi de la société ne pourra résister à l'attaque d'un Pet, qui l'arrêtera tout court, au milieu de l'éructation de ses sottises, tirera tous les esprits de la captivité, en faisant diversion au babil assassin de leur ennemi commun.
S'il arrive qu'une assemblée brillante garde depuis deux heures un silence plus morne que celui des anciens chartreux; si, les uns par ignorance, les autres par timidité, enfin par cérémonie, on est près de se séparer sans avoir prononcé un seul mot, soyez sûr que le Pet va ranimer tout le monde, épanouir les figures, dilater les cœurs, et prodiguer tous les charmes d'une conversation enjouée, saupoudrée de critique et de plaisanterie. D'où je conclus que le Pet est le père de la joie, de la santé, de l'esprit, et de la liberté. J'ai fini. Adieu.
Claudite jam rivos pueri, sat prata biberunt.
P. S. Il a paru, il y a longtemps, un Art de péter, parodié sur l'art poëtique de Boileau, et une pièce intitulée: Généalogie de Milord Pet; mais il m'a été impossible de me procurer ces ouvrages. Il vient de paroître une pièce intitulée Caquire, par M. de Vessaire, parodiée de Zaïre, 1 vol. in-8o. qui se trouve chez les mêmes libraires.
RÉGLEMENT PROVISOIRE
DE LA SOCIÉTÉ
des Francs-Péteurs.
Tout récipiendaire doit avoir un état au moins honnête, de l'aisance et une sorte de crédit dans le monde.
Il ne sera admis qu'aux deux tiers des suffrages.
L'épreuve sera d'un an entier.
On ne prendra point d'argent pour la réception d'un Franc-péteur. On devrait payer au contraire les hommes assez courageux pour oser devenir libres et procurer la liberté aux autres.
Il faudra, pour être reçu, n'avoir pas moins de 24 ans, et pas plus de 60.
On exige du récipiendaire une disposition marquée pour l'éloquence, et sur-tout la connaissance de sa langue.
Les Francs-péteurs n'auront au-dehors aucunes marques distinctives. Dans leurs assemblées seulement, ils porteront au cou un ruban blanc, au bout duquel pendra la figure en or de Zéphire, couronné de toutes sortes de fleurs, avec cette devise: A la liberté.
Le lieu des séances se nomme Case.
La formule du serment pour être reçu, est conçue en ces termes: «Tenant à grand honneur d'entrer dans la société des Francs-péteurs, je promets une constante soumission à son directeur et une tendre amitié à tous les frères. Ennemi déclaré du préjugé, je le combattrai en tous lieux, en pétant librement, souvent et méthodiquement».
Cette formule prononcée à haute voix sera suivie d'une canonnade ou salve de pets, en signe d'allégresse.
Les repas se font dans la salle du Zéphire ou de la Liberté.
Les discours d'éloquence ne seront prononcés que dans la Case, ainsi que les bons poëmes et odes, à l'honneur du Pet.
Les petits madrigaux, quatrains, épitres, stances et couplets ne seront reçus qu'à table.
Les Francs-péteurs ne feront des vers que dans l'intention de faire ensuite de meilleure prose.
Les applaudissemens ne se manifesteront que par le bruit des pets. L'improbation, par le silence.
Le recueil sera publié tous les ans, et marchera de pair avec celui des mille et une autres sociétés en vogue.
Tous les deux mois, on tiendra la Case ordinaire.
Le conseil tiendra tous les huit jours.
Chaque année, le premier ventôse, époque où les vents impétueux sont censés faire le plus de fracas, sera l'assemblée générale, où les officiers de chaque case feront l'extrait des délibérations du conseil; les trésoriers y rendront leurs comptes. Les réflexions et observations seront proposées par écrit et signées de leur auteur.
Chaque case est composée d'un directeur, d'un vice-gérent ou directeur en second, d'un orateur, d'un foudroyant, d'un introducteur et d'un trésorier.
Tous les officiers composeront le conseil, et y appelleront les cinq derniers officiers sortans de charge, avec les plus anciens frères; de sorte qu'ils seront toujours au nombre de douze.
Il n'y aura point de chef, ni de secrétaire-général, ou perpétuel, car leur autorité balancerait d'abord et neutraliserait ensuite le pouvoir de l'universalité.
Il ne pourra y avoir absolument qu'une Case d'établie dans chaque ville, excepté à Paris, où il y en aura trois, l'une au centre et les deux autres répondantes à l'orient et à l'occident.
Chaque Case ne pourra être composée que de trente sujets exclusivement. Ils suffisent pour ramener à la liberté des concitoyens de bonne foi.
La société aura des correspondans dans toutes les communes de la République; et dans les pays étrangers, un chef de correspondance, auquel tous les autres associés rendront compte de leurs opérations.
On s'assemblera tous les deux mois, à 8 heures du matin, en été, et à dix en hiver. On fera un dîner honnête, mais frugal.
Il n'y aura point de frères du second ordre.
Nota. Si la société a lieu, on donnera plus d'étendue à ce réglement, mais le nom de la société ne changera pas.
FIN.
NOTE BIBLIOGRAPHIQUE.
Les littérateurs qui, comme moi, voudroient se délasser de travaux plus sérieux, par la traduction des autres éloges comiques, seront bien aise sans doute de connaître l'ouvrage suivant, dans lequel ils trouveront une vaste carrière.
Il est intitulé: Amphitheatrum Sapientiæ Socraticæ Joco-seriæ, hoc est, Encomia et commentaria auctorum quà veterum, quà recentiorum propè omnium; quibus res, aut pro vilibus vulgò aut damnosis habitæ, styli patrocinio vindicantur, exornantur: opus ad mysteria naturæ discenda, ad omnem amœnitatem, sapientiam, virtutem, publicè privatèquè utilissimum, in 2 tom. partim ex libris editis, partim manuscriptis congestum tributumque, à Gaspare Dornavio philosopho et medico. Hanoviæ, typis Vechelianis, 1619, in-folio.
C'est dans ce recueil précieux que j'ai puisé une partie de mon éloge du Pet.
Voy. pag. 349, Rodolphi Goclenii problemata de crepitu ventris; et pag. 355, De peditu ejusque speciebus, crepitu et visio, discursus methodicus in theses digestus, autore Buldriano Sclopetario, Blesense. Clareforti, apud Stancarum Cepollam, sub signo divi Blasii, 1596.
Parmi les éloges que contient ce recueil, et que nous n'avons pas cités dans la préface de cet ouvrage, pour ne pas la rendre trop longue, voici ceux qui nous paraissent les plus dignes de trouver des traducteurs:
De la Fourmi, par Erasme Ebner, page 80.
De l'Araignée. Ant. Thylesius. 112.
De la Puce de Cath. Desroches. Barn. Brisson. 27.
Du Moucheron. Virgile et Jean Ja comot. 113.
Du Ver luisant. Mich. Gehlerus. 173.
Des Vers. Ulysse Aldrovandus. 171.
De la Paille. Fred. Widebramus. 232.
De la Colombe. Ulyss. Aldrovand. 374.
De la Boue. Joan. Majoragius. 173.
Du Chêne. Gasp. Dornavius. 201.
De la Barbe. Ant. Hotomanni. 318.
Du Cygne. Jean Passerat. 373.
Du Scarabée. Gasp. Dornavius. 126.
Du Cheval. Juste Lipse. 489.
Du Chien. Philippe Camerarius. 517.
Du Lièvre. Titus Strozza. 602.
De la Porte. Jean Campanus. 657.
Des Huîtres. Michael Mayer. 613.
Du Singe. Daniel Heinsius. 539.
De la Petitesse. Ericius Puteanus. 772.
Du Rire. Par le même. 777.
Du Mercure. Mich. Mayer. 604.
Du Fer. Nicolas Monard. 614.
De l'Eléphant. Juste Lipse. 480.
De l'Alouette. Ulys. Aldrovand. 466.
Du Plongeon. Jacq. Eyndius. 468.
De l'Hirondelle. Par le même. 457.
De la Pie. Par le même. 465.
De la Grue. 470.
Du Geai. Par le même. 455.
Du Corbeau. Jov. Pontanus. 454.
De la Chouette. Euricius Cordus. 455.
Du Veau. Mich. Mayer. 505.
Du Mouton. Par le même. 504.
Nota. Je me propose de publier ceux des Poux, de la paille, de la boue, de la cigogne et de l'œuf, si celui-ci a le succès que j'en espère.
NOTES OMISES.
A la page 79. Pet de Nonne.
Les nones ont donné le nom de Pet à une de leurs pâtisseries les plus exquises. Tout le monde connaît les pets de nonne, dont les directeurs, les abbés, les pater et les prélats, étaient si friands et toujours si bien approvisionnés. Ce Pet est une espèce de croquignolle, un beignet de forme globulaire, appelé en latin: monialis crepitus.
A la page 106.
Un homme se trouvant dans un cercle nombreux après le dîner, se tenoit debout, appuyé sur la cheminée, et tournant le dos au feu, comme cela se pratique assez ordinairement. La trop vive chaleur du feu, qui l'incommodoit beaucoup, provoqua chez lui un vent des mieux conditionnés. Il s'en excusa en homme d'esprit et sans se déconcerter: «Je vous demande mille pardons, dit-il, mais je suis de la nature du bois verd, quand je brûle, je pète».
POESIES
FUGITIVES.
LA PUCE,
Traduite du latin d'Ovide,
LA PUCE,
Traduite du latin de Nicolas Mercier
de Poissy[14].
ÉPITRE AU PLAISIR.
A l'Auteur de Gérard de Velsen.
Amsterdam, le 15 juin 1797.
Le Gérard de Velsen que j'ai publié n'est que ma propre traduction de votre original, entreprise dans les momens qui me restaient des affaires publiques, en 1793, période où votre Gérard me vint en mains. J'avais d'abord l'idée d'y ajouter quelques notes historiques,[16] mais crainte d'être regardé comme voulant allumer une chandelle au soleil, je m'en suis passé. D'ailleurs, la politique dans laquelle je me trouvais comme enseveli ne m'en laissa guère le loisir.
Agréez l'hommage que le devoir et le sentiment m'inspirent, et que je m'empresse aussi de rendre aux rares talens qui vous distinguent si glorieusement. Daignez m'accorder votre précieuse amitié, en me croyant très-respectueusement, etc.
Guillaume Holtrop.
A L'AUTEUR
Des Nuits d'Hiver et de la Conciergerie.
De Vezoul, le 25 Prairial, an 5.
Je lisais avant-hier vos Nuits de la Conciergerie,[17] mes sens étaient émus, mon imagination exaltée; je jetais? quelques idées sur le papier, j'y ajoutai des rimes, et c'est ce que j'ose vous offrir aujourd'hui. Pardonnez ce faible hommage: souriez à l'essai d'un jeune homme de seize ans qui demande et a besoin d'encouragement et d'exemple.
RÉPONSE.
A LA LETTRE PRÉCÉDENTE.
Quoique votre trop flatteuse lettre, citoyen, et vos jolis couplets ne soient signés que de la lettre initiale B....l, je crois avoir deviné juste, en vous en croyant le père, et j'aime mieux courir le risque d'une erreur, que d'une ingratitude. Recevez l'expression de toute ma sensibilité: si la vérité ne dicte pas vos éloges, c'est au moins l'amitié, et ce dernier sentiment m'est si cher, j'en ai tant besoin, pour supporter mon infortune, que je lui pardonne tout.
FIN.
NOTES:
[1] Les savans ne nous ont pas dit si l'Être suprême souffla dans la bouche d'Adam, pour l'animer, ou si ce fut dans, son antipode; cette question était, pourtant, aussi digne de leurs recherches, que tant d'autres inutiles.
[2] Voilà un homme bien aisé à nourrir!...
[3] La Polente est une bouillie faite avec de la farine d'orge brûlée. Elle est encore en usage dans plusieurs contrées d'Italie.
[4] Subtile et leve peditum Libonis. Catulle.
[5] Ce Métroclès qui rougit pour un pet, est bien différent de sa sœur, qui, éprise pour le dégoûtant Cratès, non-seulement pétait bien en compagnie, mais faisait en public, ce que n'osait faire au lit avec sa femme le pudibond Louis IX. Voyez l'édition que j'ai donnée des amours d'Hypparchie et Cratès. 1 vol. in-18.
[6] Voy. le Naudaeana, pag. 102 et 103; Paris, 1701, in-12. Fr. Roger au voyage de la Terre Sainte, pag. 230, et les Essais de Montaigne, liv. Ier. chap. 20, page 62 de l'édition in-8o.
[7] Elle se célébrait à Athènes au mois d'octobre.
[8] Frédérick Dedekind, allemand, publia dans le seizième siècle un ouvrage dans le goût de l'Éloge de la folie. C'est un éloge ironique de l'impolitesse et de la grossièreté, intitulé: Grobianus sivè de incultis moribus et inurbanis gestibus. Francfort, 1558, in-8o. L'auteur paraît avoir eu plus de finesse dans l'esprit que ses contemporains n'en avaient alors. Il est rare de trouver ce poëme avec le Grobiana qui en est la suite; aussi le dictionnaire historique ne parle-t-il pas de ce dernier poëme.
[9] Voyez Suétone, vie de Claude César, chap. 32, page 274, edit. Patini.
Les Juifs prétendent que quand ils pètent en faisant leurs prières, c'est un mauvais augure, et un bon, lorsqu'ils éternuent. Ils n'osent ni péter, ni allumer leur feu le jour du sabbat. Les Turcs sont de même.
[10] L'ancien saxon Purten ou Furten, le haut allemand Fartzen, et l'anglais Fart.
[11] L'Album était une table blanchie sur laquelle les souverains prêtres, à Rome, écrivaient les choses les plus remarquables qui se passaient chaque année. C'était aussi un tableau sur lequel on écrivait les noms des magistrats et des officiers.
[12] Un poëte latin moderne a traduit ce joli petit conte, avec tant d'élégance, que je ne puis résister au désir d'apprendre à ceux de mes lecteurs qui aiment encore la langue des Ovides, des Horaces, des Santeuil et des Sanadon, qu'ils le trouveront imprimé dans mes Matinées du printems (tome 1, page 121) qui se vendent chez le même libraire.
[13] Voyez les quarts-d'heures d'un joyeux solitaire, 1 vol. in-12.......
[14] Nicolas Mercier, de Poissy, professeur de troisième au collège de Navarre, à Paris, et sous-principal des grammairiens, mort en 1657. On a de lui 1o. un Manuel des Grammairiens; 2o. un poëme latin intitulé: De officiis Scolasticorum; 3o. une excellente édition d'Erasme; 4o. De Conscribendo epigrammate, opus curiosum. 2 part. Paris, 1653, in-8o. belle édition, ornée d'un frontispice et du portrait de l'auteur.
La république des lettres compte beaucoup d'écrivains qui ont porté le nom de Mercier: comme on confond tous les jours leurs ouvrages, je donnerai quelque jour leur biographie, avec une dissertation onomatique, sur l'origine de ce nom, dans la langue Celtique.
[15] Voyez le recueil, que j'ai publié, des poëmes sur le Plaisir et la Volupté; 2 vol. in-18, fig.
[16] Ces notes qui n'existaient pas dans la première édition de Gérard de Velsen, en 1793, se trouvent dans la seconde, qui est très-augmentée et beaucoup plus correcte.
[17] Cet ouvrage en 2 vol. in-18, se trouve chez les mêmes libraires.
TABLE DES MATIÈRES.
| Notice des différens éloges. | Voyez la Préface. |
| Antiquité du Pet. | 5 |
| Sa figure, sa taille, son langage, ses mœurs. | 14 |
| Musique et éloquence du Pet. | 24 à 37 |
| Arrêt de l'empereur Claude, qui donne pleine liberté de péter en public. | 33 |
| Les deux péteurs d'Anvers. | 38 |
| Le Pet fait fuir les sorcières. | 40 |
| Droits féodaux payés par un Pet. | 42 |
| Éloge de la Vesse, et mot de Pythagore. | 47 |
| Comparaison du Pet avec les rois. | 49 |
| Apothéose du Pet chez les Egyptiens. | 50 |
| Plantes et familles qui ont pris leur nom du Pet. | 52 |
| Du Rot, ou rapport espagnol, et anecdotes. | 58 |
| Procédés pour mesurer un Pet. | 60 |
| De la nature et des différentes sortes de Pets, au nombre de 26. | 61 à 87 |
| Portrait du Pet, par Boursault. | 76 |
| Les trois accidents. Conte. | 78 |
| Le soupir de St.-Evremont. | 81 |
| Éloge du Q. | 82 |
| Esprit de Pet pour les taches de rousseur. | 84 |
| Le Pet français et le Pet béni. | 93 et 95 |
| Le Pet et le Politique. | 97 |
| Le Pet rapporté par un valet. | 98 |
| Mot d'un prêtre de Louvain sur le Pet. | 99 |
| Le Pet de St.-Evremond. Stances. | 101 |
| Pets excusés par un bon mot. | 102 à 103 |
| Le Péteur puni, et autres. | 105 |
| Des signes et effets prochains du Pet. | 108 |
| Ruses pour couvrir un Pet. | 109 |
| Remèdes qui provoquent les Pets. | 111 |
| Système musical de Pets. | 112 à 119 |
| De la Vesse et des Pets involontaires. | 119 à 122 |
| Effets utiles des Pets et Vesses. | 122 à 127 |
| Requête en vers pour le Pet. | 129 |
| Opinion des stoïciens, de Cicéron, et autres philosophes en faveur du Pet. | 123 à 132 |
| Pet de chanoine bien dissimulé. Conte. | 133 |
| Le Pet d'une sourde pris peur une Vesse. | 134 |
| Facétie tirée de Henri Bebelle. | 135 |
| Le Pet de la sage-femme. | 136 |
| Mot du marq. de Bièvre sur des bruits de paix. | 137 |
| Conseils importuns contre l'ennui. | 138 |
| Règlement provisoire de la société des Francs-péteurs. | 140 |
| Note bibliographique des éloges comiques. | 145 |
| Poësies fugitives. La Puce, trad. d'Ovide. | 150 |
| La Puce, de Nic. Mercier | 153 |
| Epître au Plaisir. | 156 |
| A l'Auteur de Gérard de Velsen. | 161 |
| ————des nuits d'hiver et de la Conciergerie. | 162 |
Fin de la table.
- Les erreurs clairement introduites par le typographe ont été corrigées.
- L'orthographe et la ponctuation d'origine ont été conservées et n'ont pas été harmonisées.
- L’accent circonflexe (^) dénote des caractères en exposant.
- Variante inchangées: St.-Evremond et St.-Evremont.