L'occasion perdue recouverte
NOTES.
[1] Ce texte, que nous regardons comme l’original de Pierre Corneille, est tiré du Nouveau Cabinet des Muses, ou l’Eslite des plus belles poésies de ce temps (Paris, veuve Edme Pepingué, 1658, in-12). La pièce se trouve dans un cahier imprimé à part vers 1660, et placé à la suite du recueil; ce cahier de 50 pages manque dans la plupart des exemplaires.
[2] Page 284.
[3] Un historien moderne prétend qu’il est aussi difficile de le croire, que de lire ce livre une seule fois. Voyez l’Histoire du Siècle de Louis XIV, t. II, chap. des Écrivains, art. Corneille (Pierre). On juge aujourd’hui des ouvrages, d’une manière épigrammatique. Cette sorte de critique est singulièrement remarquable dans la Méthode pour l’histoire, etc.
[4] Voy. les Mémoires de Trévoux, décembre 1724, p. 2272 et le P. Niceron, t. XV de ses Mémoires, p. 379.
[5] Le privilége est du 19 septembre 1661; il fut enregistré sur le Livre des libraires le 30 du même mois; l’ouvrage fut achevé d’imprimer le 16 novembre 1661. Le frontispice porte cependant 1662.
[6] Ce recueil forme un in-12 de 253 pages.
[7] Page 12 de son Avis au lecteur.
[8] Le compilateur des Anecdotes littéraires a copié le passage du Carpenteriana (tome II, page 2), et donne aussi à Corneille ce petit poëme.
[9] Le 6 octobre 1715, neuf ans avant l’impression du Carpenteriana.
[10] L’Occasion perduë-recouvrée commence le recueil intitulé: L’Élite des poésies héroïques et gaillardes de ce temps, augmentées de nouveau, in-12 de 94 pages, sans nom de ville et d’imprimeur. Cette pièce se trouve aussi à la tête du Recueil des pièces du temps, ou Divertissement curieux. La Haye, Jean Strik, 1685, in-12.
[11] Voyez l’Histoire de l’Académie françoise, par M. l’abbé d’Olivet, t. II, p. 235, édit. in-12.
[12] Voyez sa Réponse à l’épître de Rousseau contre les esprits-forts.
[13] Charles de Sercy et Claude Barbin en imprimèrent un gros recueil en 2 vol. in-8, Paris, 1669.
[14] Page 556 et suiv. Je me servirai toujours ici de la première édition de ses Œuvres.
[15] Voyez la page 7 et suiv. de l’Avis au lecteur.
[16] Page 14.
[17] En 1643.
[18] Voyez page 248.
[19] Voyez page 243.
[20] Ces vers, imités des Amours d’Ovide (liv. III, élégie 7), sont de Mathurin Régnier; ils ont été publiés, après sa mort, dans ses œuvres, en 1613 et 1642. On les retrouve avec de bonnes corrections, mais aussi avec de nouvelles fautes, dans le Nouveau recueil des plus belles poësies, contenant le Triomphe d’Aminte, la Belle invincible, la Belle mandiante, l’Occasion perdue, etc., et autres pièces curieuses (Paris, vefve G. Loyson, 1654, in-12, p. 399-404).
[21] Nouveau recueil des plus belles poësies, contenant le Triomphe d’Aminte, la Belle invincible, l’Occasion perduë, etc., et autres poësies curieuses. (Paris, chez la vefve Loyson, 1654, in-12, p. 119-138.)
[22] Imprimé à la suite de l’Occasion perduë recouverte, page 18 de ce cahier séparé, qui se trouve à la fin des Maximes et loix d’amour, lettres, billets doux et galants, poësies (Paris, Olivier de Varennes, 1669, pet. in-8).
[23] Poësies choisies de MM. Corneille, Benserade, de Scudery, Bois-Robert, La Mesnardière, Sarrassin (sic), Desmarets, etc., et de plusieurs autres célèbres autheurs de ce temps. 4e édition, revue, corrigée et augmentée (Paris, Charles Sercy, 1655), in-8, page 30 de la première partie).
[24] Nouveau recueil de diverses poësies du sieur Du Teil, augmenté de plusieurs poëmes, stances, sonnets, etc. (Paris, J. B. Loyson, 1659, in-12, p. 32-36).
[25] Poésies nouvelles et autres œuvres galantes du sieur de C... (Paris, Théodore Girard, 1662, in-12, p. 75-78).
[26] Poësies choisies de MM. Corneille, Bois-Robert, de Marigny, Desmarets, Gombault, de La Lanne, de Cerisy, de Cerisay, Maucroix, etc., et plusieurs autres. Cinquiesme partie (Paris, Charles de Sercy, 1666, in-12. p. 61). Ce sonnet, publié sans nom d’auteur dans différents recueils, est de mademoiselle Desjardins, plus tard madame de Villedieu, qui ne le désavouait pas.
[27] Cette pièce, sans nom d’auteur, se trouve à la p. 1177 du t. IX du recueil manuscrit de Conrart, in-folio, Bibliothèque de l’Arsenal.
[28] Les Soirées des Auberges, l’Apothicaire de qualité, l’Avanture de l’hostellerie, le Mariage de Belfegore, l’Occasion perduë recouverte, Nouvelles galantes, comiques et véritables (Paris, Estienne Loyson, 1669, in-12, p. 289-292).
TABLE DES MATIÈRES
| Pages. | ||
| L’Occasion perdue recouverte, stances de P. Corneille | 5 | |
| Variantes, d’après les Poésies nouvelles du S. de Cantenac | 19 | |
| Documents et dissertations sur l’Occasion perdue recouverte | 25 | |
| Sources et imitations de l’Occasion perdue recouverte | 63 | |
| Impuissance, par Math. Regnier | Id. | |
| L’Occasion perdue a Cloris, stances, par D. M. | 70 | |
| La Jouissance imparfaite, caprice | 76 | |
| Jouissance, stances, par Benserade | 79 | |
| Jouissance, stances, par Du Teil | 82 | |
| Jouissance, idylle, par de Cantenac | 85 | |
| Jouissance, sonnet, par madame de Villedieu | 88 | |
| Jouissance, pièce inédite et anonyme, extraite du Recueil de Conrart | 89 | |
| L’Occasion perdue recouverte, anecdote en prose, extraite des Soirées des Auberges | 90 | |
PARIS.—IMP. SIMON RAÇON ET COMP., RUE D’ERFURTH, 1.
Au lecteur.
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