La cité de Carcassonne
Plan général de la Cité.
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NOTES:
[1] Des fouilles nous ont permis de reconnaître les fondations de cette enceinte sur les points où elle a été supprimée, à la fin du XIIIe siècle, pour augmenter le périmètre de la cité.
[2] Sous le commandement de Moussa ben-Nossaïr.
[3] Le rapport du sénéchal Guillaume des Ormes, et le récit de Guillaume de Puy-Laurens ont été publiés et annotés par M. Douët d'Arcq, dans la Biblioth. de l'École des Chartes, 2e série, tome II, p. 363.
[4] Reconstruite sous saint Louis.
[5] Toutes les défenses du château datent du XIIe siècle sauf celles du front sud.
[6] Sorte de petit blokaus en charpente.
[7] Le tombeau de cet évêque est dans la petite chapelle bâtie à l'extrémité du bras de croix sud de l'église de Saint-Nazaire.
[8] Hist. des Antiq. et comtes de Carcassonne, G. Besse, citoyen de Carcassonne, Béziers, 1645. «Ces lettres, dit Besse, furent exécutées par le seneschal, pridie nonas Aprilis, c'est-à-dire le 4 avril 1247, et, avec l'acte de leur exécution, se trouvent avoir esté transcrites en langage du pays, dans le livre manuscrit des coutumes de Carcassonne.
[9] On a vu que le sénéchal Guillaume des Ormes se félicite d'avoir pu reprendre le faubourg de Graveillant, dans lequel se trouvait une provision de bois qui fut très-utile aux assiégés.
[10] Au château de Coucy, bâti au commencement du XIIIe siècle, on voit naître les machicoulis de pierre destinés à remplacer les hourds de bois. Là, ce sont déjà de grandes consoles de pierre qui portaient le hourd de bois.
[11] Lices, espace compris entre les deux enceintes d'une place.
[12] À Toulouse, assiégé par Simon de Montfort, les habitants augmentent sans cesse les défenses de la ville:
Que de dins et defora ac aitans del obriers
Que garniron la vila els portals els terriers,
Els murs e las bertrescas els cadafalcs dobliers
Els fossatz e las lissas els pons els escaliers
E lains en Toloza ac aitans carpentiers.»
Ces cadafalcs dobliers sont des hourds doubles. Voyez Poëme de la Croisade contre les Albigeois, Collection des documents inédits de l'Hist. de France.
[13] Dans la figure 12, la coupe transversale est tracée en A. En I est l'extrémité du pont fixe; en B, le fossé couvert par un pont volant; en C, la première herse avec son treuil en E; en D, la deuxième herse avec son treuil en F; en G, les trous des hourds. En H est tracée la coupe longitudinale sur le passage et les salles voûtées.
[14] Du chemin de ronde, les charpentiers faisaient couler par le trou inférieur une première pièce A, puis une seconde pièce B, en bascule. L'ouvrier, passant par le créneau, se mettait à cheval sur cette seconde pièce B, ainsi que l'indique le détail perspectif B', puis faisait entrer le lien C dans son embrèvement. La tête de ce lien était réunie à la pièce B par une cheville; un potelet D, entré de force par derrière, roidissait tout le système. Là-dessus, posant des plats-bords, il était facile de monter les doubles poteaux E entre lesquels on glissait les madriers servant de garde antérieure, puis on assujettissait la toiture qui couvrait le hourd et le chemin de ronde, afin de mettre les défenseurs à l'abri des projectiles lancés à toute volée. Des entailles G, ménagées entre les madriers, permettaient de viser.
[15] Notre figure 12 fait voir en C la barbacane du côté de la ville avec sa porte en A; en O, la porte du château; en L, la grande cour; en P, le logis contenant les cuisines; en M, la deuxième cour avec le portique N sur lequel est établie la grande salle; en Q et R, les logis, donjons, en D, la grande barbacane, et en X et Y les tours du XIIe siècle.