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Poésies du troubadour Peire Raimon de Toulouse: Texte et traduction

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APPENDICES

I.—Peire Bremon [Bartsch, 355, 11].

I.

    Pois lo bels temps renovella
    E fai de novel renverdir
    Tot qant es, voilh de novel dir
    C'uns novels volers m'apella                    4
    E·m di qe chant novellamen
    D'un gen cors novel avinen,
    A cui  me sui  de novel ferm fermatz,
    Qar sui  per lui  de nou renovellatz.           8

II.

    Gen renovellet la bella
    Mon gen cor al gent acuillir
    Qe·m fes gen, per q'ades consir
    Qon gen fins pretz la capdella                 12
    E com ab gen acuillimen
    M'a del cors mon fin cor trait gen;
    Sens brui refui gen, qe, si·m plac, no·m plaz
    Desdui d'autrui, si·m lia ab gen latz.         16

III.

    Tant l'am qe·l cors me travella
    Amors e·m fai lo cor languir.
    E si·m vol far aman morir
    Amors, q'enaisi·m martella,                    20
    Far o pot, tant am fermamen
    Lei, qe aman me et mon sen
    Destrui, q'abdui l'aman ples traenz tratz;
    Q'ab glui m'estui tan l'am ab gran senz gratz. 24

IV.

    Grat li·n sai qar es isnella
    E sap grat dels pros retenir
    E·s fa' gradan son pretz grasir,
    E grat, qar aissi·m cenbella,                  28
    Qar, s'ab lei trob merce grasen,
    Grat n'aura; e merces eissamen
    Sen trui s'endui leis ab grat, on jois jatz,
    Per cui relui ab grat rics pretz presatz.      32

V.

    Pretz fins fai Audiart valent
    Del Bauz, il et el' eissamen,
    Don cui sens trui certz pretz s'es encertatz
    En lui per cui viu pretz d'onor onratz.        36

I.—Puisque le temps «nouveau» (le printemps) revient et fait de nouveau reverdir tout ce qui existe, je veux dire de nouveau qu'un nouveau désir m'appelle et me dit que je chante à nouveau d'un gentil corps nouveau (jeune) avenant, à qui je me suis de nouveau fermement attaché, car je suis par lui de nouveau renouvelé.

II.—Elle renouvela gentiment, la belle, mon gentil coeur, an gentil accueil qu'elle me fit; c'est pourquoi je réfléchis aussitôt combien gentiment la valeur parfaite la guide et comment avec un gentil accueil elle m'a tiré gentiment du corps mon coeur parfait. Sans querelle, je la repousse gentiment, car si jamais plaisir d'autrui me plut, maintenant il ne me plaît pas, quoiqu'elle me lie avec un gentil lacet.

III.—Je l'aime tant qu'Amour traverse mon corps et me fait languir le coeur. Et si Amour me veut faire mourir en aimant, puisqu'il me martelle ainsi, il peut le faire, tellement je l'aime fermement celle qui, par suite de mon amour, me détruit et m'enlève la raison; car tous deux (c'est-à-dire moi et ma raison) nous l'aimons à pleins traits; je l'aime tellement avec grain (?) sans récompense que je m'enferme avec la paille (?).

IV.—Je lui sais gré d'être aimable (vive?), de savoir plaire aux bons et de savoir faire valoir son mérite agréable; je lui sais gré aussi de me leurrer ainsi, car si je trouve auprès d'elle une pitié reconnaissante, elle en aura la récompense; et pitié également (aura sa récompense?) assurément (?), si elle enduit de reconnaissance celle où siège la joie, par qui reluit avec reconnaissance le noble mérite honoré.

V.—Noble Mérite fait la valeur d'Audiart du Baux, d'elle et de lui également, où je pense assurément (?) que le mérite certain s'est établi et par qui vit le Mérite honoré.

Notes:

Cette chanson ne se trouve que dans les manuscrits T et c; la rareté des rimes en ui et l'emploi du vers de deux syllabes, joint à la recherche de l'allitération, sont des causes d'obscurité. Un mot comme trui, qui est employé deux fois, n'apparaît que dans cette pièce.

Nous empruntons le texte à Appel, Provenzalische Inedita, p. 246. Nous nous en éloignons, en dehors de quelques changements purement graphiques, sur plusieurs points.

V. 9, Gen au lieu de Ben; v. 10, nous lisons cor al gent acuillir avec T; v. 13-14, nous lisons ab gen acuillimen... m'a (au lieu de ma) et trait au lieu de trai (ms. c trag); v. 15, Appel met entre parenthèses sens brui refui gen; v. 23, ples c, pleis T (peu lisible); nous maintenons ples et nous entendons: «tirant à pleins traits»; v. 27, nous lisons e·s fa'gradan (= agradan); v. 31, mss. latz; jatz prop. Appel; v. 33, Apres fins naudiarc T, A pres fins fai neudiarc c; nous gardons fai en supprimant a; v. 35, en certatz c; enteratz T.

Il est probable que la pièce n'est pas de Peire Raimon. Le ms. T la lui attribue, mais le ms. c l'attribue à Peire Bremon [Note: Peire Breumon dans le ms.] Ricas Novas; et il semble bien qu'elle doive être attribuée à ce dernier, car dans une pièce du même, conservée par le ms. Cámpori [Note: Studj Fil. romanza, VIII, 458.], il est question aussi d'Audiart del Baus, tandis qu'il n'est pas question de la même personne dans les autres poésies de Peire Raimon.

Audiart du Baux, qui est nommée plusieurs fois par les troubadours [Note: Cf. Bergert, Die von den Troubadours genannten Damen, pp. 62-65.], était l'épouse de Bertran du Baux et mourut en 1257. C'est peut-être elle que chanta Pons de Capdeuil aux environs de 1220, date où elle était encore fort jeune [Note: Bergert, ibid., p. 63.].

On pourrait alléguer en faveur de Peire Raimon qu'une au moins de ses poésies (Ara pos iverns) rappelle la manière de celle-ci (même recherche des mots rares), que la comparaison du glueg (chaume) et du gran (grain) s'y retrouve, et que, dans une pièce d'Uc de Saint-Cyr, cette recherche et cette subtilité lui sont reprochées [Note: Ed. Jeanroy-De Grave, No XXVII, XXIX.]. De plus, il n'y aurait rien d'extraordinaire à ce que Peire Raimon, qui a séjourné en Italie, qui a chanté le comte de Savoie et le marquis de Malaspina, ait eu l'occasion de séjourner à Marseille et d'y chanter Audiart du Baux.

Mais la tornade de la pièce du ms. Cámpori paraît trancher la question en faveur de Peire Bremon; car elle est rédigée à peu près dans les mêmes termes que la tornade de la présente composition. La voici:

    N'Audeiart del Baus certana
    Valors e fin[s] pres certans
    Fan vostre[s] faigz sobeiranz
    E vos de pretz sobeirana.

V. 7, De novel serait en faveur de Peire Bremon, car il nous reste une autre chanson de lui adressée à Audiart. V. 24, le vers n'est pas clair; il y a opposition entre le grain et la paille, comme dans la pièce de Peire Raimon: Ara pos hiverns (E mant hom pert lo gran el glueg, v. 21). Doit-on entendre: «Je l'aime tellement que je m'enferme avec le chaume, avec grain sans récompense; au lieu d'avoir le grain (le profit réel), je me contente de la paille avec ses balles, sans grain, c'est-à-dire sans récompense réelle?» Au v. 23, Appel entend: «puisque tous deux l'aiment (l'Amour), Amour prit (pres) en trompant les trompés.» (Ap. Levy, Suppl. W., IV, 139(a).) Cette interprétation ne me paraît pas probable pour de multiples raisons. J'entends: «à pleins traits tirant»; il s'agirait d'une expression populaire (comme l'opposition entre le glui et le gran) se rapportant aux chevaux tirant à pleins traits, à plein collier. Trui (v. 31, 35) ne paraît pas se rencontrer ailleurs qu'ici. Levy (Petit Dict.) traduit: sen trui, assurément, avec un point d'interrogation. Faut-il rattacher le mot à un hypothétique truchar [Note: La forme trucar, truchar existe, mais avec le sens d'échanger, troquer; est-ce à ce mot qu'on peut rattacher trui pour truch?] pour trichar? Tric, substantif verbal de trichar, existe: truch, trui aurait pu être formé sur le modèle de mots comme refug, refui, estuch, estui.

Voici d'ailleurs un exemple de Sordel qui paraît contenir la même expression:

    Ses truc     Val mens c'om mort en taüc. (Sordel, Non pueis.)

Raynouard, qui cite cet exemple (Lex. Rom., V, 436(a)), traduit ainsi: «Sans choc il vaut moins qu'homme mort en bière»; mais je ne crois pas qu'il faille traduire avec cette précision: je serais disposé à voir ici l'équivalent de ses trui, ou sens trui.

II.—Auzias March.

I.

    No·m pren axi com al petit vaylet
    Qui va cercant senyor qui festa·l faça,
    Tenint lo calt en lo temps de la glaça
    E fresch d'estiu, com la calor se met,   4
    Preant molt poch la valor del senyor
    E concebent desalt de sa manera,
    Vehent molt clar que té mala carrera
    De cambiar son estat en major.                8

II.

    Com se farà que visca sens dolor,
    Tenint perdut lo bé que posseya?
    Clar e molt bé ho veu, si n(o) ha follia
    Que may porà tenir estat millor.          12
    Donchs que farà, puix altre bé no·l resta,
    Sinó plorar lo bé del temps perdut?
    Vehent molt clar per si ser decebut,
    May trobarà qui·l faça millor festa.         16

III.

    Yo son aquell qui'n lo temps de tempesta.
    Quant les més gents festegen prop los fochs
    E pusch haver ab ells los propris jochs,
    Vaig sobre neu, descalç, ab nua testa,       20
    Servint senyor qui jamés fon vassall
    Ne·l vench esment de far may homenatge.
    En tot leig fet hagué lo cor salvatge;
    Solament diu que bon guardó no·m fall.       24

IV.

    Plena de seny, leigs desigs de mi tall;
    Erbes no·s fan males en mon ribatge;
    Sia entés com dins en mon coratge
    Los pensaments no·m devallen avall.          28

    (Ed. A. Pagès, t. I, p. 401).

I.—Il ne m'en prend pas comme au petit écuyer qui va cherchant un seigneur qui lui fasse fête, en le tenant chaud au temps de la froidure et frais en été quand la chaleur arrive, prisant fort peu le mérite du seigneur et concevant mépris pour sa manière (de vivre?), voyant parfaitement qu'il suit une mauvaise route (en essayant) de changer sa situation pour une situation plus élevée.

II.—Comment pourra-t-il se faire qu'il vive sans douleur, ayant perdu le bien qu'il possédait? Il le voit parfaitement, s'il n'est pas fou, que jamais il ne pourra avoir un état meilleur. Donc que fera-t-il, puisque il ne lui reste pas d'autre bien que de pleurer le bien du temps perdu? Voyant très bien qu'il est trompé par lui-même, jamais il ne trouvera personne qui le traite mieux.

III.—Je suis celui qui, au temps de la tempête, quand les plus nobles festoyent auprès du feu et que je puis avoir près d'eux leurs propres jeux, vais sur la neige, pieds nus et tête nue, servant un seigneur qui jamais ne fut vassal et à qui ne vint jamais l'intention de faire jamais hommage. A l'égard de toute malhonnête action j'ai eu le coeur sauvage; je dis seulement que bonne récompense ne me manque pas.

IV.—Pleine-de-sens, je coupe en moi les vilains désirs; des mauvaises herbes ne croissent pas en mon rivage; qu'il soit entendu que dans mon coeur les pensers ne descendent pas bas.

Notes:

Cette pièce n'est pas une imitation à proprement parler de la pièce de Peire Raimon; mais l'inspiration, surtout dans le premier couplet, est évidente. Il semble d'ailleurs qu'il y ait d'autres souvenirs de troubadours, peut-être de Peire Vidal. Les derniers vers rappellent aussi la fin de la pièce de Peire Raimon: Enquera·m vai recalivan.

M. Pierre Vidal, bibliothécaire de la ville, à Perpignan, a bien voulu m'aider à interpréter quelques passages de ce texte; je lui en exprime mes meilleurs remerciements.




GLOSSAIRE

    abnegar, abandonner, III, 30.
    afrevolir, devenir faible, VI, 34.
    aib, qualité, XVI, 40, 57.
    aizinar (s'), habiter avec, X, 18.
    al, autre chose, I, 27.
    amela, amande, IV, 67.
    amiran, amiral, VIII, 81.
    angevin, monnaie angevine, XVII, 3.
    apilar (s'), s'enraciner, XII, 23.
    arezamen, équipement, XVII, 23.
    ascona (bec d'), bec affilé, X, 9; voir la note.
    autor, auteur, juriste, XV, 10.
    auzello, oiselet, XII, 4.
    avondar, aider, être utile, XVII, 18.

    baduelh, sot, fanfaron (?), X, 32.
    bai, baiser, I, 42.
    balansar (se), balancer, hésiter, XVI, 36.
    basto, lance, VIII, 59.
    bauzia, tromperie, IV, 29.
    belhaire, plus belle, IX, 13.
    biaissar (se), se détourner, V, 39.
    bobans, orgueil, XI, 30.
    breu, lettre, XV, 28.
    broil, forêt, X, 4; XII, 1.
    brot, branche, III, 1.
    brotonar, produire des boutons, X, 1.
    brug (levar), faire du bruit, XVI, 37.
    brui, bruit, IV, 64 (à la rime).
    brui, bruit, querelle? App., I, 15.
    bureu, bure, II, 39.

    calandra, alouette calandre, VII, 1.
    candela, chandelle, IV, 1.
    capdoil (auzor), sommet, V, 37.
    cenher, entourer, VIII, 53.
    chaitiveza, misère, XVII, 46.
    chanso,  VIII, 1; IX, 2; XI, 3; XIV, 41; XVIII, 34.
    chansoneta, chanson, VI, 52.
    chantador, chanteur, poète, XIII, 22.
    chantar, chant, XVII, 24.
    chantaret, chansonnette, VIII, 14.
    chausimen, pitié, I, 7; V, 33.
    chauzir, choisir, voir (?), II, 19.
    chauzir, remarquer, V, 43.
    cobletas, couplets, VIII, 90.
    cochat, pressé (?), XIII, 18.
    cor (aver en), désirer, VI, 41.
    cor (aver a), avoir à coeur, IV, 48.
    cor (aver), désirer, XIV, 12.
    corduelh, chagrin, X, 26.
    cort, cour, IV, 22.

    derrier, dernier, VI, 49; cf. la note sur ce mot.
    descort, I, 1.
    dieta, diète, VI, 33.
    duc, VIII, 84.

    egar (s'), s'égaler, XII, 37.
    eisegar, dessécher (?), XII, 28.
    embregar (s'), s'occuper, XII, 21.
    enfoletir, devenir fou, IV, 42.
    ensenhamen, perfection, XVI, 14.
    envelziment, avilissement, XVII, 49.
    escarnit, trompé, XV, 4.
    escut, bouclier, VIII, 59.
    escoil, manières, conduite, V, 14.
    espelh, miroir, XII, 18.
    essay, manière, XI, 31.
    estam, chaîne de tisserand, III, 10.
    estenher, éteindre, VII, 13; confondre (?), VIII, 25.
    estraire (s'), renoncer à , v, 45; prét., 3e p. sg.,
    estrais (à la rime), IX, 15.
    estrenher, diminuer, i, 47; étreindre, VII, 15.
    estujar, cacher; ind. prés., 1e p. sg., estui
            (à la rime), IV, 69.

    fadenc, homme fou, III, 20.
    fades, folie, II, 37.
    faidit, exité, XI, 45.
    fenher (se), se vanter (?), VIII, 24.
    fossat, fossé, XI, 46.

    gab, plaisanterie, XI, 30.
    gems, gémissements, III, 15.
    genolhos (a), à genoux, XIV, 18.
    genolhos (de), à genoux, XVIII, 46.
    giardina, jardin, X, 6.
    glay, glaïeul, XI, 1.
    glui, chaume, III, 21; App., I, 24.
    gran, grain, III, 21; App. I, 24.
    groc, jaune, XII, 2.
    gronir, grogner; subj. prés., 3e p. sg., grona, X, 41.

    jangluelh, bavardage, X, 8.
    joglar, jongleur, XVII, 25.
    jornal, journée, V, 2.

    languiar, alanguir, VI, 23.
    lec, désireux, XII, 24.
    lipaudes, flatteur, II, 33.

    maestril (mot), excellent, XII, 7.
    magrezir, maigrir, VI, 45.
    malestan (mot), qui ne convient pas, VI, 53.
    malmerenz, coupable, XIII, 20.
    mecina, guérison, X, 30.
    melhorar, s'améliorer, I, 50.
    membransa, pensée, ix, 42; souvenir, XVI, 18.
    metge, médecin, II, 5; VI, 5, 21.
    mirail, miroir, XVI, 13.
    mot, parole, XI, 4, 7.
    motz (bons), paroles, XII, 14; XVII, 41.

    non (dire), VIII, 26.

    ocaizonar, reprocher, XIV, 5.
    om, homme lige, XIII, 34.
    ostal, maison, V, 2.

    paratge, noble origine, IV, 51; XIV, 25.
    pareisser, paraître; prét., 3e p. sg., parec, XII, 12.
    parlador (mal), médisant, XIII, 12.
    parlamen, parole, I, 46; V, 12.
    parlier, bavard, XII, 29.
    parlier (malvais), médisant, XIII, 40.
    pec, sot, maladroit, III, 6.
    pitansa, pitié, IX, 54.
    playssadenc, haie, III, 4.
    poc (à la rime), forme du prétérit,  3e p. sg.,
    en fonction de présent, VII, 27.
    premer, tourmenter, III, 39.
    presset, sorte de laine, II, 40.

    ramenc, qui vit dans les branches, III, 12.
    ras, privé de, III, 24.
    recalivar, brûler, VI, 1.

    recreire, se fatiguer; recreia, subj. prés.,
    1e p. sg., IV, 18 (à la rime).
    recrezut, fatigué, XVI, 28.
    refrim, refrain, XII, 3.
    renc, royaume, X, 37.
    renhar, vivre, III, 32.
    repondre, ensevelir, X, 27.
    resis, sans énergie, XVII, 48.
    retindida, écho, X, 5.
    rossinhol, X, 3.

    salamandra,VII, 10.
    salut, salut d'amour,XV, 28.
    saya, laine, II, 40.
    sems, privé de, III, 23.
    senha, cri de guerre, VIII, 81.
    serf, XIII, 48.
    servire, serviteur, IV, 26.
    so, mélodie, I, 1; XI, 4, 7.

    tafur, vil, XI, 23; traand, XVII, 37.
    talan, désir, I, 16.
    tanher, convenir; imp. du subj., 3e p. sg., tanhes et
    taisses, XIV, 26; cf. la note. Prét., 3e p. sg.,
    tais, V, 23 (à la rime).
    tener (se) sobre ira, se modérer, XVIII, 14.
    ters, dénué de, III, 24.
    tersol, tiercelet, III, 12.
    tolre (se), cesser de, V, 6.
    traïre, traître, I, 36.
    traire, supporter, souffrir, IV, 4; VI, 9; tirer, VIII, 60.
    traitura, diète, VI, 6.
    tratz (traenz), traits (?). App., I 23; cf. la note.
    travellar, traverser, App., I, 17.
    trencar (se), se briser, III, 28.
    trepelh, agitation, tapage,XII, 3.
    trics (de), ?, III, 14.
    truelh, tromperie, X, 10.
    trui; App., I, 31, 35; cf. la note.

    usquec, chacun, XI, 26; XII, 8.

    vers, vers, III, 8.
    vers, vers (genre), VII, 6.
    vezat, habitué, XVIII, 23.
    viular, jouer de la viole, VIII, 90.




INDEX DES NOMS PROPRES

    ALIXANDRA, Alexandrie, VIII, 19, 28.
    ANTON; cf. GINTARTZ.
    ARAGO, IV, 59; VIII, 72.
    AUDIART DEL BAUS, App., I, 33.
    AURAMALA, XIV, 46.
    AYA, II, 32.

    BARSALONA, X, 37.
    BEATRITZ D'EST, XVI, 58.
    BRENS, Brens (Tarn), III, 36.
    BUVALEL; cf. RAMBERTI.

    COLRAT, CONRAD DE MALASPINA, XIV, 47.
    COMTESSA, VI, 51 (comtesse de Toulouse?).
    CROTZ (SANTA), III, 17.

    DIAMAN (MON). II, 41.

    EREUBUT (MON), VI. 50; VIII, 2.
    EST; cf. BEATRITZ.

    FENIX? III, 14.
    FOYS, FOIX, III, 36.

    GINTARTZ D'ANTON, X, 44.

    IPOCRAS, Hippocrate, VI, 19.

    LANDRICS, II, 32.

    MALESPINA, III, 27.
    MALASPINA (GUILLEM), XI, 49.
    Mecier. messire, XIV, 47.

    PARADIS, IX, 26.
    PARIS, XVII, 29.
    PEIR RAIMON, XVII, 2.

    RAMBERTI DE BUVALEL, V, 44.
    REI (D'ARAGO), IV, 58; VIII, 72.

    SAVOIA, I, 49.
    SOBRETOTZ, XIV, 48, surnom donné à Conrad de Malaspina.

    TOLOZA. II, 43.

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