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Roland Furieux, tome 2 : $b Traduction nouvelle par Francisque Reynard

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NOTES DU TOME DEUXIÈME

CHANT XV

[1] Page 2, ligne 3. — C’est ainsi que votre victoire fut digne d’éloges. — Allusion à la victoire que le cardinal Hippolyte d’Este, à la tête de trois cents cavaliers et autant de fantassins, remporta sur les Vénitiens près de Volano.

[2] Page 3, ligne 12. — Roi des îles Fortunées. — Les anciens nommaient ainsi les îles Canaries.

[3] Page 5, ligne 23. — La Chersonèse d’or. — La presqu’île de Malacca, ainsi nommée par les anciens à cause de sa prodigieuse fertilité.

[4] Page 11, ligne 16. — Il chevaucha le long du fleuve Trajan. — Une carte hollandaise de 1629 indique un fleuve de ce nom comme un des affluents du Nil. Quelques commentateurs croient que le poète a voulu désigner par là le canal que l’empereur Trajan fit creuser du Nil à la mer Rouge.

CHANT XVI

[5] Page 33, lignes 17 et 18. — Sur la montagne que soulève Typhée. — La montagne d’Ischia, île près du cap Misène, à l’entrée du golfe de Naples.

[6] Page 34, lignes 19 et 20. — Jamais vous n’avez vu à Padoue de bombarde assez grosse… — Allusion au siège de Padoue par les Autrichiens en 1509, auquel assistait le cardinal Hippolyte d’Este.

CHANT XVII

[7] Page 51, lignes 20 et 21. — Ceux-ci ont appelé des bois ultramontains d’autres loups plus affamés. — Jules II, après la défaite de Ravenne, fit appel aux Suisses qui couvrirent de sang et de ruines les plaines de la Lombardie.

CHANT XIX

[8] Page 142, lignes 1 et 2. — Celle qu’Énée et Didon, fuyant l’orage, rendirent jadis témoin fidèle de leurs secrets.Énéide, chant IV.

[9] Page 142, ligne 20. — Morgane le donna jadis à Ziliant. — Épisode du Roland amoureux de Boïardo.

CHANT XX

[10] Page 160, ligne 5. — Arpalice et Camille sont fameuses. — Arpalice, fille du roi de Thrace, défendit vaillamment le royaume de son père contre Néoptolème, fils d’Achille. — Camille, fille du roi des Volsques, donna son appui à Turnus, roi des Rutules, contre Énée.

[11] Page 161, ligne 24. — Le chevalier qui tua Almonte. — Roland.

[12] Page 161, ligne 26. — Et celui qui donna la mort à Clariel et à Mambrin. — Renaud.

[13] Page 181, lignes 14 et 15. — Et la fille de Lycaon avait à peine fait disparaître sa charrue des champs du ciel. — Caliste, fille de Lycaon, et sa fille Arcade, qu’elle eut de Jupiter, avaient été changées en deux constellations boréales : la Grande Ourse et la Petite Ourse. L’une et l’autre ont l’apparence de charrue ou de char, et sont visibles jusqu’au lever de l’aube.

CHANT XXI

[14] Page 200, ligne 30. — Mais l’Acrocéron au nom maudit. — Promontoire d’Épire qui s’avançait dans la mer Ionienne, et renommé pour la fréquence des naufrages qui avaient lieu dans ses parages. C’est aujourd’hui le cap de Chimera.

CHANT XXII

[15] Page 215, ligne 15. — La renommée d’Hypermnestre n’est pas moins belle parce qu’elle a eu des sœurs iniques : — Hypermnestre fut la seule parmi les Danaïdes qui épargna son époux.

CHANT XXV

[16] Page 306, lignes 2 et 3. — La foudre seule pouvait l’égaler, ou bien le grand diable. — Nom donné à un canon de calibre extraordinaire, appartenant au duc Alphonse d’Este.

[17] Page 306, lignes 12 et 13. — Falérine avait forgé la cruelle épée. — Voir dans Boïardo l’épisode de la fabrication de Balisarde.

[18] Page 310, lignes 16, 17 et 18. — Elle lui dit qu’elle était née en Afrique, sur le bord de la mer, dans la cité d’Arzille. — C’est la Zilia de Pline ; aujourd’hui Arxilla, dans le Maroc.

[19] Page 327, ligne 16. — Le bel oiseau qui vit plus d’un siècle. — Le phénix.

FIN DES NOTES DU TOME DEUXIÈME

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