Vieil azur
le corps mime la mort
la peur figée sur l'oeil
au temple des lèvres
le dernier cri
du temps mutilé
saccagé
le vide explore le fruit
d'un bruit de chair
la douleur immolé
ENVOL
Un discours
un espace blanc
et tout ce remplissage du silence
qu'on verse sur le père
la mère
les enfants
et mémère dans la dramaturgie
ordonnée
multipliée par l'espace-temps
on le retrouve en double
en triple
en quadrimoteur
sur les ailes du langage
elle flotte
sur la masse totale du poème
étriqué(e)