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Bulletin de Lille, 1916.04: publié sous le contrôle de l'autorité allemande

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N° 152.Prix du Numéro: 0,05 Jeudi 27 Avril 1916

Incendie de l'Hôtel de Ville de Lille

Un grand malheur vient de frapper la Ville de Lille, déjà si éprouvée. Dimanche 23 avril, vers 9 heures 25. un incendie s'est déclaré dans les bâtiments de l'Hôtel de Ville et s'est propagé avec une telle rapidité, qu'en un instant l'immeuble presque entier a été la proie des flammes. Les pompiers, appelés d'urgence, ont dû se borner à préserver les maisons voisines. Toutefois, la «Salle du Conclave» a pu être préservée. Les efforts des pompiers ont été paralysés au début, par suite de l'absence de téléphone, ce qui ne leur a pas permis d'arriver sur les lieux aussi rapidement qu'il l'aurait fallu, et ensuite par le manque de pression d'eau, qui a empêché la mise en batterie immédiate de toutes les pompes.

Grâce au concours du personnel, des militaires allemands et autres personnes de bonne volonté, les registres de l'état-civil, la plus grande partie des archives et des documents intéressants, ont pu être sauvés.

D'après l'enquête sommaire, à laquelle M. le Commissaire du 1er arrondissement a procédé sur place, le feu a pris naissance dans les bureaux du service d'hygiène, au 2e étage, sur le devant, côté de la cour.

On ignore la cause du sinistre, mais il y a tout lieu de croire qu'elle est purement accidentelle, et que toute idée de crime doit être écartée.

Il n'y a pas eu d'accident de personne.

Au cours de ce sinistre, un grand nombre de papiers ont été dispersés, parfois fort loin du bâtiment incendié. Les personnes qui auraient ramassé des papiers ou fragments de papier, paraissant provenir de la Mairie, ou qui en trouveraient encore chez elles, sont priées de les porter au Commissariat de police de leur arrondissement, qui les fera parvenir au Bureau du Secrétariat.


Installation des Services Municipaux

Les Services Municipaux sont installés provisoirement dans les locaux suivants:

Administration Municipale.  .  131, boulevard de la
Secrétaire Général  . .  .  .   Liberté.

Direction des Finances .  .  .  Banque de France, rue
Recette Municipale .   .   .  . Royale. 73-75.
Tickets de pain et de lait .  .

Bureau des Chômeurs  .  .  .  .  Rue Masurel, 19.

Bureau des Réfugiés et Sinistrés Rue Masurel, 21.

Service des Eaux  .  .  .  .  .  Rue de l'Hôpital-Militaire,
                                  48 bis.

Travaux Municipaux (chauffage-éclairage)
Etat-Civil   .   .   .   .   .
Allocations Militaires   .   .   Salle des Fêtes, Préfecture, 
Recensement.     .   .   .   .     entrée par
Cartes d'identité    .   .   .     la grille, place de la
Correspondance   .   .   .   .     République.
Légalisation .   .   .   .   .
Laissez-passer .  .  .   .   .
Réquisitions  .   .  .   .   .
Bulletin de Lille .   .

Service d'Hygiène .  .   .   .  Préfecture. Division
                                 de l'Hygiène.

                                Préfecture. Bureau
Service des Ecoles .  .  .   .    des Ecoles.

Avis à nos Lecteurs

Par suite de la destruction du bureau du journal et la désorganisation de ses services, notre publication subira pendant quelque temps des retards. Nous prions nos lecteurs qui en connaissent maintenant les causes, de vouloir bien nous en excuser.


AVIS DE LA MAIRIE

Don. Mlle Germaine Longré a fait à la caisse municipale, au profit de la misère honteuse et cachée, un second versement de 300 francs, comme produit de la vente des poésies touchantes dont elle est l'auteur.


POUR LES SINISTRÉS

Dons reçus par l'ASSOCIATION PHILANTHROPIQUE DU NORD

Espèces (suite)

V. Demeyère, 55 bis, rue de Flandre, 2 fr.; Damuseau, 38, rue de Flandre, 1 fr.; Legrand, 65, rue Masséna, 1 fr.; Sanctorum, 34, rue Masséna, 1 fr.; Cousin, 148, rue Solférino, 1 fr. 50; D., 148, rue Solférino, 1 fr.; Degrave, 9, rue des Stations, 1 fr.; Isbled, 15, rue du Faisan, 1 fr.; De Waegenaere, 7, rue des Primeurs, 1 fr.; Dekeyser, rue du Faisan, 1 fr.; Degrève, rue Masséna, 1 fr. 50; Crespel, rue Henri-Kolb, 2 fr.; Machut, 124, rue des Postes, 1 fr.; Gallet, 117 bis, rue des Postes, 1 fr.; Demégère, place des Quatre-Chemins, 2 fr.; Vanhaesbrouck, place des Quatre-Chemins, 2 fr.; Deleforge, place des Quatre-Chemins, 1 fr.; Bossart, 36, rue Meurein, 1 fr.; Divers: rues de Flandre, des Postes et des Stations, par Mlle Jeanne Druart, 23 fr. 40.--Total: 9.276.


Mobilier, vêtements, linge, chaussures (suite)

Denis Grau, 55. rue St-Gabriel; Mme Heymann, Grand'Place «Au Lingot d'Or»; Castille, rue St-André; F. Leclercq, rue Henri-Kolb; Aux Mille Fleurs, 39, rue du Sec-Arembault; Montaigne, rue de la Halloterie; Dhaveloose. 48, rue de l'Hôpital-Militaire; Provost, 61, rue Henri-Kolb; La Diva, 32, rue Faidherbe; Delvair, 239, rue de Paris; Veuve Debay, 32, rue Esquermoise; Oudart, rue Masséna; Gaiffe, 32, rue Roland; Rogeaux, rue Meurein; Hoco, rue Watteau; Neukens, 90, rue Barthélemy-Delespaul; Clairin, 56, rue des Pyramides; Delcroix, 274, bd Victor-Hugo; Anonyme, 11, rue du Curé-St-Etienne; Druelle, 6, rue St-Pierre-St-Paul; Blanquart, 41, rue Doudin; Dancourt, 31, rue Léon-Gambetta; Tilge. 16, rue St-Sauveur; Simon, 24, rue des Brigittines; Nuez, 40, rue de Fives; Pollet, 6, rue des Jardins; Derache, bd Louis-XIV; Delefosse, blanchisserie St-Charles, à Canteleu; Petit-France, 28, rue St-Sauveur; Destailleurs, rue St-Sauveur; Au Bas de Soie, rue Esquermoise; Doom, rue Faidherbe; Wicart, 40, rue Meurein; Lescaut. 69, rue d'Isly; Vanecke, 19, rue Stappaert; Lecoustre. 1, place Antoine-Tacq; Mahieu, 2, place Antoine-Tacq; Crépy, 108, rue d'Isly; Labbe, 178, rue d'Isly; Dejamme, 13, rue d'Antin; Dorlez, 11, rue d'Artois.


Les Viandes de Boucherie (Fin)[1]

Il ressort de cette classification que la couleur pâle et la consistance molle caractérisent particulièrement la jeunesse des sujets, tandis que la couleur rouge, vive, et la consistance ferme, sont propres aux animaux d'un certain âge.

Evidemment, il existe des nuances intermédiaires entre ces deux extrêmes.

Sur la coupe d'une viande faite, se dessinent des petits faisceaux musculaires, plus ou moins rapprochés, et d'un diamètre variable; c'est ce qui constitue le grain de la viande. Plus le grain est fin et serré, et meilleure est la viande.

La viande, dont la coupe n'est pas nette, et dont le grain est grossier, est, au contraire, de qualité inférieure. En règle générale, la graisse se dépose intérieurement et extérieurement au tissu musculaire; elle se rassemble aussi en masses plus ou moins volumineuses formant le suif.

La viande persillée est celle qui présente les faisceaux musculaires circonscrits par des contours blancs ou blancs jaunâtres, dus aux dépôts de la graisse entre ces faisceaux. Ce persillé est très visible dans la viande du boeuf et de la vache; il manque complètement dans celle du mouton et évidemment aussi dans celle des jeunes animaux.

Le persillé donne à la viande sa qualité d'être tendre, juteuse après la cuisson, et par conséquent, savoureuse et agréable; la viande maigre ou non persillée est dure, sèche, coriace.

La graisse de couverture dénote la qualité de la viande; cependant, il y a lieu de faire observer qu'il se trouve des animaux chez lesquels il y a disproportion entre la graisse extérieure et la graisse intérieure; certains, en effet, ont tout mis dehors; d'autres, au contraire, sont bon dedans, quoique peu couverts de graisse.

Les bouchers estiment que la bonne couverture est de un à deux doigts d'épaisseur; elle doit être de couleur blanche, ou jaune beurre frais, et être ferme après refroissement.

L'abondance du suif aux rognons, sa couleur blanche ou paille, la facilité avec laquelle il se solidifie à l'air, dénotent des qualités correspondantes au persillé de la viande.

Au point de vue de la qualité de la viande, les animaux dont la graisse est surtout intérieure, sont généralement préférables.

On sait aussi que la nature des aliments a une influence marquée sur la qualité de la viande; c'est ainsi que les animaux engraissés au pâturage, fournissent une viande plus agréable que celle des animaux entretenus à l'étable. Il est bien connu également que les résidus de distillerie donnent une viande fade; que les porcs nourris avec de la viande des clos d'équarrissage donnent un lard qui prend difficilement le sel.

Il résulte des développements qui précèdent que la qualité de la viande repose, en dehors de sa composition intrinsèque, sur sa couleur, sa consistance, son persillé, la couleur, la consistance et l'épaisseur de la graisse de couverture, comme de la graisse intérieure.

C'est ce qui fait que la boucherie admet des viandes de première, deuxième et troisième qualité, suivant la valeur des caractères mentionnés ci-dessus.

M. Rasquin.

[Note 1: Voir les numéros des 26 et 30 mars.]


Le Bilan de la première année d'exploitation du Canal de Panama

Cette nouvelle route maritime, amorcée par la France, et terminée par les Etats-Unis, qui a coûté plus de deux milliards de francs, et à laquelle 40.000 ouvriers ont été employés pendant 9 ans, a été inaugurée, très modestement, le 15 août 1914. Si la guerre mondiale actuelle, n'avait pas profondément troublé la vie économique de toutes les nations, cet événement capital dans l'histoire du monde, eut sans doute été fêté avec une grande solennité, comme le fut l'ouverture à la navigation du canal de Suez en 1869. Pendant la première année d'exploitation, terminée le 15 août 1915, 1.317 navires, parmi lesquels on comptait quelques voiliers, ont traversé le canal, 661 en allant du Pacifique vers l'Atlantique, et 656 faisant le voyage en sens inverse. Ce trafic maritime a eu surtout pour but, en raison du trouble actuel dans les relations commerciales, le transport de marchandises de la côte Ouest à la côte Est des Etats-Unis, et vice-versa.

Les bénéfices de la première année d'exploitation ont été d'environ 27 millions 1/2 de francs, somme qui a, à peu près suffi à couvrir les dépenses courantes d'entretien et de surveillance, mais, à ce compte là, le capital de construction de 2 milliards n'est pas près d'être amorti.

En dehors du trafic précité entre les deux côtes des Etats-Unis, il y a eu un certain mouvement de navires transportant en Europe des céréales provenant du Canada et de la côte Ouest des Etats-Unis; on a également noté le passage de navires venant de la côte occidentale de l'Amérique du Sud et de l'Amérique Centrale à destination de l'Europe; enfin des navires ont transporté des marchandises chargées dans les ports de l'Est des Etats-Unis en destination de l'Australie, du Japon et de la Chine. Les Américains comptent, qu'après la guerre, le trafic du canal prendra une grande extension, et ils font des installations en conséquence. Depuis son achèvement, le canal de Panama a vu, à diverses reprises, son trafic interrompu par des éboulements ou glissements de terrain, parfois très importants. Le dernier éboulement a été si considérable qu'il a fallu travailler pendant sept mois pour la remise en état du canal, qui a été réouvert le 15 avril à la navigation.


Les Dérivés de la Houille

Une tonne de houille à gaz peut fournir tout un laboratoire de chimie!

En distillant, en effet, ces mille kilos de charbon, qui donnent 225 mètres cubes de gaz et 681 kilog. de coke, on obtient, par épuration, 90 litres d'eau ammoniacale, qui se transforme en sulfate d'ammoniaque, très employé comme engrais en agriculture, et 60 kilogrammes de goudron de houille.

Ce dernier, soumis à la distillation fractionnée, donne 32 kilogrammes de brai, 8 kilogrammes de créosote, 6 kilogrammes d'huiles lourdes, 4 kilogrammes de naphte jaune, 3 kilogrammes de naphtaline, 2 kilogrammes de naphtol, 1 kilogramme de naphte, 1 kilogramme d'alizarine, 700 grammes de phénol, 500 grammes d'aurine, 500 grammes d'aniline, 350 grammes de toluidine, 200 grammes d'anthracène et 400 grammes de toluène.


Viande de Cheval

La Dépêche, de Lille, a publié, à la date du 11 juin 1909, sur la question de l'alimentation par la viande de cheval, un article que nous nous permettons de reproduire ci-dessous, en raison de l'actualité du sujet:

Il y a quelque vingt ans que l'on a commencé à consommer timidement de la viande de cheval, mais il semblait alors que les consommateurs fussent honteux de leur acte; ils n'osaient guère afficher leurs goûts au grand jour, ou tout au moins avouer une consommation de nécessité.

Cependant la viande de cheval a toujours été utilisée par les peuples d'Asie, mais les Européens n'en faisaient d'abord usage qu'avec répugnance et en temps de famine. De 1856 à 1860, deux savants, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire et Bouley, étudièrent sa composition et sa valeur nutritive. Ils démontrèrent sans peine qu'elle n'est ni insalubre ni répugnante, mais, au contraire, saine, digestive et nourrissante.

Les hygiénistes doublés d'économistes ont alors calculé que le malheureux préjugé, qui persiste toujours, était cause que, chaque année, 500 millions de kilos de viande, parfaitement comestible, était perdue et que c'était là une immense source d'énergie inutilisée.

Cependant, aujourd'hui, en Autriche, en Allemagne, en Italie, la viande de cheval entre pour une très grande part dans l'alimentation de la classe ouvrière.

En France, cette consommation a fait de grands progrès depuis la dernière guerre, car, pendant le siège de Paris, on dut manger 65.000 chevaux, ce qui permit d'apprécier les qualités de cette viande, et ce qui fit disparaître les préjugés chez quelques-uns.

Les qualités de la viande de cheval sont, en effet, très réelles et ne le cède en rien à la viande du boeuf. Tous sont d'accord pour reconnaître que sa digestibilité est parfaite; certains mêmes affirment qu'elle est plus nutritive, plus fortifiante, parce qu'elle est plus riche en éléments minéraux.

Elle a surtout une grande qualité, elle est plus saine que la viande boeuf, elle peut plus facilement être consommée crue, car le cheval est moins sujet que le boeuf aux maladies transmissibles de l'animal à l'homme. Il est rarement tuberculeux, il n'abrite pas les germes du toenia.

Le discrédit dont jouit la viande de cheval, est due à ce que, à côté de ces qualités, elle aurait certains défauts.

La chair est, tantôt dure, ou tantôt, au contraire, molle et gluante; elle aurait une odeur qui rappellerait celle de l'écurie.

Voilà ce qu'affirment ses détracteurs; mais ceux qui l'aiment, au contraire, déclarent que le goût de la viande de cheval est agréable; en rôti, elle ne se distingue pas du boeuf; à l'état de bouilli, le goût particulier de la graisse, analogue à celui de la graisse d'oie, est caractéristique.

Ces divergences d'opinions viennent surtout de ce que tous les chevaux ne se ressemblent pas. La chair du cheval est un peu plus foncée que celle du boeuf, elle est dure chez les animaux adultes, est gluante chez les animaux âgés ou fatigués; l'odeur est peu sensible chez les animaux en bon état, mais elle rappelle celle de l'écurie chez les chevaux maigres et épuisés.

En réalité, toute la différence vient de ce qu'on engraisse spécialement le boeuf pour la boucherie, tandis que l'on ne conduit à l'abattoir que le cheval usé, qui refuse tout service. Sans cela, la viande de cheval ne se distinguerait de la viande de boeuf, que par un goût un peu différent: ce serait une habitude à prendre, la viande de chaque animal ayant son fumet spécial, ce qui n'est pas une raison suffisante pour la rejeter.

De plus, il faut bien reconnaître que le préjugé règne en maître, et que, tel qui accable la viande de cheval sous les coups de son plus profond mépris, et qui jura bien haut de n'en jamais goûter, s'est peut-être déjà extasié devant la finesse et la délicatesse de certains filets de boeuf du grand restaurant en renom, qui venaient directement de l'abattoir hippophagique de Pantin ou de Villejuif.

En tout cas, M. Vilain, un des initiés, puisqu'il est inspecteur du service municipal de la ville de Paris, nous dit que la partie fluide de la graisse de cheval sert, dans certains restaurants, pour confectionner des sauces mayonnaises d'un goût exquis. Que cela ne vous empêche pas d'en manger, si vous la trouvez bonne, elle ne peut pas vous faire plus de mal que la mayonnaise au beurre ou à l'huile. Cependant, je blâme énergiquement le boucher ou le restaurateur qui vous donnerait du cheval pour du boeuf. Je ne les blâme pas, parce qu'ils vous font manger du cheval, ce qui ne vous expose à aucun danger, mais je les blâme de leur hypocrisie, de ne pas vous le servir ouvertement, et de leur tromperie de vous le servir au même prix que le boeuf. Car ce qui fait encore la valeur économique de cette viande de cheval, aussi saine et aussi nutritive que celle du boeuf, c'est qu'elle se vend beaucoup moins cher, et par suite, pour ceux qui peuvent se faire à ce goût, et tout le monde s'y ferait si l'on débutait dans la jeunesse, il y a de ce chef une notable économie à réaliser.

Ce que je n'ai d'ailleurs jamais compris, c'est la répugnance inconsidérée que le public professe pour la viande de cheval, alors qu'il accepte sans difficulté la viande de porc qui, à priori, paraît un animal plus mal élevé et ayant des habitudes bien moins distinguées que le cheval.

Je dois du reste déclarer, que je ne tiens pas absolument à vous faire manger du cheval, si telle n'est pas votre habitude, mais je voudrais que vous sachiez en manger, à l'occasion, sans aucune répugnance.

N'en mangez pas, si le goût spécial vous déplaît, mais ne repoussez pas la viande de cheval par pur snobisme, alors que vous avez tendance à vous extasier devant le filet de chameau ou la côtelette de rhinocéros.

La mode est terrible, et il ne faudrait pas qu'elle régente la cuisine comme la toilette des dames, affirmant que le plat le plus cher est le meilleur, comme le chapeau le plus excentrique doit être aussi le plus gracieux et le plus élégant.


Tribune Publique

A propos de la recette pour la cuisson des haricots, insérée au Bulletin du 13 avril, nous avons reçu la lettre suivante:

«La pénurie des pommes de terre ne fait pas, hélas! oublier celle des haricots, que déplore également un public affamé.

Les distributions de ce nourrissant farineux eurent, l'an passé, un légitime et bruyant succès auprès d'une population qui bénirait les Comités assez aimables pour les renouveler. Elle vous serait reconnaissante, si vous vouliez bien vous faire son interprète à ce sujet.»

Lille, le 28 mars 1916.

Nous recevons l'intéressante lettre qui suit:

«Vous avez publié, dans les Nos 142 et 143 du Bulletin de Lille, d'intéressantes notes sur le problème de l'alimentation. Pour la grande majorité de vos lecteurs et lectrices, peu familiers avec les questions de chimie organique et de physiologie, il faudrait compléter ces notions par l'indication des «formules» ou menus formés des divers groupes d'aliments que vous préconisez, et, fournissant le nombre de calories nécessaires à l'organisme d'un homme, de poids moyen et de vie active. Exemple:

  I.--Pain.....      Grammes..... Calories.....
      Viande...         id.         id.
      Légumes..         id.         id.

 II.--Pain.....      Grammes..... Calories.....
      Oeufs....         id.         id.
      Légumes...        id.         id.

III.--Pain.....      Grammes..... Calories.....
      Légumineuses      id.         id.
      Riz...Pâtes...    id.         id.

Les calories fournies par les fromages, confitures et desserts de toutes sortes, seraient à ajouter aux nombres donnés pour les aliments principaux».

Nous accueillerons, avec plaisir, les renseignements complémentaires que des personnes compétentes voudraient bien nous adresser à ce sujet.


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ETAT CIVIL DE LILLE

NAISSANCES

Du 13 Avril.--Marlier Hilaire, rue Monge, 27--Bottier Andrée, rue Corbet, 6.

Du 14 Avril.--Harding Eveline. rue d'Isly, 120.

Du 15 Avril.--Aeck Marie-Louise, place St-Martin, 12.

Du 17 Avril.--Van Belle Yvonne, rue Pasteur, 36--Dagorn Léon, rue Ratisbonne. 48.

Du 18 Avril.--Casier Jean, rue de Wazemmes, 161.

Du 19 Avril.--Leroi Maurice, rue Solférino, 226.

DECES

Du 13 Avril.--Tual Michel, 65 ans, époux Ghille, rue Malesherbes, 53--De Cock Mélanie, 55 ans, épouse De Clercq, rue Balzac, 60--Lampe Carmen, 5 mois, rue Copernic, 19--Flot Pharaïlde, 30 ans, épouse Willay, cité Casseville, 43--Mahieu Hyacinthe, 30 ans, époux Laurent, rue Manuel, 42--Taverne Adolphe, 39 ans, rue Colbert, 162--Allart Henri, 69 ans, époux Escroart, quai de la Basse-Deûle, 104--Gruson Louis, 74 ans, quai de la Basse-Deûle, 104--Bruxelles Fernand, 16 ans, quai de la Basse-Deûle, 104--Bouchez Mélanie, 93 ans, veuve Perin, façade de l'Esplanade, 56--Baert Silvie, 89 ans, veuve Merkaert, allée de la Vieille-Aventure, cour Carlier, 12--Serruys Florence, 62 ans, veuve Canneyt, rue Philadelphie, cité Bacquet, 45.

Du 14 Avril.--Cauvin Lucien, 10 ans, rue Guillaume-Tell, 10--Guelton Thimothée, 74 ans, veuf Trout, quai de la Basse-Deûle, 104--Cierkens J.-B., 15 ans, quai de la Basse-Deûle. 104--Pouchelle Jules, 1 an, rue d'Eylau, 38--Landrieu Romaine, 93 ans, veuve Bacro, rue St-Sauveur, 59--Bernard Jules, 67 ans, rue St-Sauveur, 59--Wulleman Pierre, 66 ans, rue de Paris, 240--Laumond Prudence, 74 ans, veuve Lambert, rue de la Monnaie, 31--Beuque Adolphine, 20 ans, rue St-Etienne, 61--Leveque Léontine, 36 ans, rue d'Esquermes, 93--Pouille Constant. 82 ans, rue du Béguinage, 11.

Du 15 Avril.--Bral Robert, 17 ans, rue des Rogations, 50, cité Delattre. 2--De Nolf Marie, 62 ans, épouse Van den Abeele, rue Fénelon, 48--Descamps Henri, 63 ans, époux Laigle, place aux Bleuets, 6--Potier Jeanne. 20 ans, rue Léon-Gambetta, 5--Samper Ernest, 1 an, rue Frédéric Mottez, 4--Fremaux Cyrile. 69 ans, veuf Lété, rue d'Antiu, 17--Hasselsweiler Amédée, 36 ans, époux Lesage, rue Manuel, 63--Libersart Louise, 41 ans, épouse Mouquet, bd Louis-XIV, 43--Caulier Marguerite, 3 mois, rue Malakoff, 48.

Du 16 Avril.--Turbin Albert, 77 ans, veuf Boitte, rue Montesquieu, cité Benjamin, 2--Timmerman Julien, 1 an, rue Philadelphie, 89--Fasseur Elise, 50 ans. épouse Brun, rue Lamartine, 22--Manicour Henri, 79 ans, rue Malpart, 43--Lallau Charles 70 ans, époux Bacrot, rue des Stations, 35--Destrebecq Zélie, 58 ans, époux Liban, rue Frédéric-Mottez, 1--Pocquet Louis, 74 ans, rue des Robleds, 54--Lelong Raymond, 7 mois, rue de Poids, 47--Delerive Julien, 42 ans, rue de Douai, 9 bis--Peeters Rosalie, 77 ans, veuve De Leenheer, rue Allart-du-Gaucquier, 30--Huriau Virginie, 69 ans, veuve Verdier, rue de Fives, 51--Vincent Rosalie, 78 ans, rue St-Sauveur, 59--Vandenberghe René, 1 an. rue de la Justice, 23--Vienne Charles, 62 ans, époux Vandercruyssen, rue d'Arcole, 27--Vanderaghen Adèle, 25 ans, rue Gosselin, 21--André Eugénie, 54 ans, veuve Hautefeuille, rue du Repos, 3.

Du 17 Avril.--Clipet Augustine, 37 ans, épouse Dufour, rue d'Esquermes, 93--Desmettre Joséphine, 86 ans, veuve Delos, rue des Robleds, 9--Desnoulet Louise, 4 ans, rue des Elites, 5 bis--Lapaille Victoria. 34 ans, rue Frédéric-Mottez, 4--De Meester Marie, 43 ans, épouse Florisoone. rue Emile-Vandenberghe, cité Crusoé, 3--Lehembre Marie, 46 ans, rue Ste-Barbe, 15--Haas Barbe, 79 ans. veuve Zeisser, rue St-Sauveur, 59--Beudin Eugénie, 79 ans, veuve Prévost, rue de Paris, 224--Van de Weghe Liévin, 53 ans, époux Gevers, rue d'Esquermes, 81 Hespel Juliette, 70 ans, quai de la Basse-Deûle, 104--Graye Alphonse, 80 ans, veuf Graux, quai de la Basse-Deûle, 104--Richebé Jeanne, 51 ans. rue d'Esquermes, 63--Beyaert Ferdinand, 75 ans, époux Farvaque, rue Colbert, 27--Duthilleul Sophie, 76 ans, épouse Patin, rue St-Sauveur, 29--Tonnelle Ferdinand, 70 ans, époux Brassart, rue Colbert, 23--Cheval Marie, 44 ans, bd Victor-Hugo, 291--Berteloot Justine, 71 ans, épouse Bourez, rue Fabricy, 8--Bouchart Alice, 56 ans, épouse Verdier, rue Solférino, 225--Lemaire Agnès, 19 ans, bd Montebello, 196--Wattripont Laure, 66 ans, épouse Leclercq, impasse St-Agnès, 6--Morelle Léontine, 48 ans, épouse Dupagny, rue d'Esquermes, 93--Mio Eugénie. 15 ans, bd de Strasbourg, 99.

Du 18 Avril.--Rousselle Louis, 53 ans, époux Fiévez, rue des Rogations, 16--Watine Paul, 15 ans, rue Nationale, 55--Baert Jean, 72 ans, époux Schoonaert, quai de la Basse-Deûle, 104--Weens Amélie, 79 ans, quai de la Basse-Deûle, 104--Scheeller Henri, 49 ans, rue Wagram, 21--Grare Albertine, 90 ans, veuve Splette, rue Colbert, 82--Franck Henri, 3 ans, rue Montaigne, 30--Berlemont Gustave, 58 ans, époux Larose, rue à Claques, 3--Lallemant François, 75 ans, avenue de Dunkerque, 201--Devynck Octavie, 52 ans, rue Barthélemy-Delespaul, 89--Marie Marie, 22 ans, épouse Broucqsault, rue de la Baignerie, 13--Parent Marie, 1 an, rue du Faubourg-de-Roubaix, 53--Decaluwe Marie, 86 ans, veuve Lateur, quai de la Basse-Deûle, 104--Roger Jeanne, 38 ans, rue de Thionville, 12 bis--Dancoisne Henriette, 76 ans, rue Ste-Catherine, 28--Maton Alphonsine, 22 ans, rue de l'Arbrisseau, cité Loubert, 24.

Du 19 Avril.--Prévost Vincent, 75 ans, veuf Bourguignon, rue d'Arcole, 57--Debruille Augustin, 65 ans, époux Desombre, boulevard Louis-XIV, 13--François Jean, 85 ans, veuf Bellot, rue St-Sauveur, 59--Desquiens André, 3 ans, rue des Postes, 135--Pattein Charles, 69 ans, époux Cornille, rue de Bavai, chemin des Alouettes, 52--Vanverts Madeleine, 4 ans, rue Solférino, 236--Pleis Charlotte, 34 ans, rue d'Esquermes, 93--Parent Lucien, 18 ans, rue de Turenne, 29--Delbecque Elisa, 67 ans, rue Flamen, 2--Bizet François. 49 ans, rue des Robleds, 48--Liebersens Emélie, 31 ans, rue Baptiste-Monnoyer, 14--Dewilder Auguste. 51 ans, époux. Becque, rue de la Digue, 22, impasse Menu, 9--Wilmot Amélie, 75 ans. veuve Sinsoiliez, rue Ovigneur, 12--Ganse Aimée, 62,ans, époux Daussy. rue de la Renaissance, cour Mouquet, 2--Quintard Louis, 3 ans, rue d'Esquermes, 95--Destur Raymonde, 14 ans, rue de la Barre, 78--Vandevoorde Marie, 50 ans, épouse Sackelant, quai de la Basse-Deûle, 104--Lefebvre Julie, 26 ans, épouse Vandenbrouke, quai de la Basse-Deûle, 104--Vanthuyne Yvon, 38 ans, quai de la Basse-Deûle, 104--Cauberghs Louis, 70 ans, veuf Loket, quai de la Basse-Deûle, 104--Vancoppenole Odile, 70 ans, veuve Demoor, quai de la Basse-Deûle, 104--Poulet Henri, 79 ans, veuf Déossy, rue du Long-Pot, 23 ter--Caron Marie, 65 ans, veuve Olivier, rue de la Fontaine Delsaulx, 17--Vande Gehuchte Gustave, 68 ans. époux Galle, rue Monge, cité Lefebvre, 61--Cousin Louis. 70 ans, époux Dubois, rue Berlioz, 30--Her Ismérie, 76 ans. veuve Bailly, rue du Buisson, 3.


CONSEILS   et renseig. sur Héritages, Inventaires, testaments, rédaction de tous actes. S'ad. à M. S. Pamart. ex-princip. clerc de notaire 51, rue du Maire-André, de 9 à 10 h. et de 2 à 5 h.


REMERCIEMENTS

--M. et Mme Eugène Mio, leur fils et toute la famille, remercient sincèrement les personnes qui leur ont témoigné leurs sympathies, à l'occasion de la mort de Mlle Eugénie MIO, décédée boulevard de Strasbourg, 99, le 17 avril 1916, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances actuelles, n'ont pu être avisées.

--Les familles Laurent et Mahieu, remercient sincèrement les personnes qui ont assisté aux funérailles de Mme LAURENT, née Hyacinthe MAHIEU, leur fille, décédée le 13 avril 1916, à l'âge de 30 ans, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--Les familles De Leenheer et Péters, remercient sincèrement les personnes qui ont assisté aux funérailles de Mme veuve DE LEENHEER, née Rosalie PETERS, membre du Thiers-Ordre, décédée à St-Maurice, le 15 avril 1916, à l'âge de 77 ans. Elles sont reconnaissantes aux doléances reçues, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--Les familles Beyaert-Farvaeque, profondément touchées des marques de sympathies reçues à l'occasion du décès de M. Ferdinand BEYAERT, remercient les personnes qui ont assisté aux funérailles célébrées à Lille, le 19 avril 1916, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--Mme Liévin Van-de-Weghe-Gevers, ses enfants et toute la famille, profondément touchés des marques de sympathies reçues à l'occasion du décès de M. Liévin-Jean VAN-DE-WEGHE, confectionneur, remercient les personnes qui ont assisté aux funérailles, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.



N° 153.Prix du Numéro: 0,05 Dimanche 30 Avril 1916

ACTES DE L'AUTORITÉ ALLEMANDE

AVIS

1. Le 30 avril 1916, à 11 heures du soir (h. a.) toutes les horloges publiques devront être avancées d'une heure et marquer minuit. 2. Toutes les horloges des lieux accessibles au public, telles que Restaurants, Estaminets, Magasins, Bureaux, etc., devront être mises à la même heure. 3. Cette heure doit être maintenue jusqu'au 30 septembre 1916. 4. Les possesseurs d'horloges, qui n'auraient pas modifié le 1er mai 1916, à midi, leurs horloges, seront punis d'une amende allant jusqu'à 300 mark ou de 30 jours d'emprisonnement. 5. A partir du 1er mai au 30 Août prochain, la circulation dans les rues du territoire de la ville de Lille est autorisée de 4 heures du matin à 10 heures du soir (heure nouvelle) 6. Tous les établissements (Cafés, Restaurants, Estaminets, etc.) qui devaient fermer à 9 heures (h. a.) pourront rester ouverts jusqu'à 10 heures.

Lille, le 28 Avril 1916. Le Gouverneur de la Place de Lille.

Les pendules officielles seront donc en avance de 2 heures sur l'heure en usage à Lille avant la guerre et de 1 heure sur l'heure qu'elles marquaient depuis l'occupation allemande.


Fermeture d'estaminets

Par ordre de l'autorité allemande, les estaminets suivants sont fermés du 27 avril au 8 juin 1916, parce que les tenancières y ont donné à boire, le 14 avril, du genièvre à des soldats allemands: Estaminet, quai de l'Ouest, 80, tenu par Mme Julie-Flavie Malo; Estaminet avenue Butin, 20, Canteleu-Lille, tenu par Félicie-Blanche Burette.

D'autre part, l'estaminet, rue des Trois-Couronnes, 5, tenu par Elisa Her, est fermé du 28 avril 1916 au 28 juin 1916, parce que, malgré l'interdiction, on y a reçu, à diverses reprises, des soldats allemands.


AVIS DE LA MAIRIE

MAIRIE DE LILLE Les Services Municipaux sont installés provisoirement dans les locaux suivants:
131, BOULEVARD DE LA LIBERTÉ
Administration Municipale.
Secrétaire Général.
Bulletin de Lille (Rédaction).

BANQUE DE FRANCE, 69, RUE ROYALE
Direction des Finances.
Cabinet du Directeur de l'Octroi.
Service du Ravitaillement de la population.
Service des avances aux Communes.
Tickets de pain Lait.
Recette Municipale.

19, RUE MASUREL
Caisse de Chômage.
Assistance Publique.
Fourneaux Economiques.
Retraites.

21, RUE MASUREL
Secours aux Sinistrés et aux Evacués.

48 bis, RUE DE L'HOPITAL-MILITAIRE.
Service des Eaux.

PRÉFECTURE.--SALLE DES FÊTES
(Entrée par la grille.--Place de la République)

Travaux Municipaux (chauffage, éclairage)
Etat-Civil.       Légalisation.
Recensement.     Laissez-passer.
Cartes d'identité.    Réquisitions.
Correspondance.    Allocations Militaires.
Bulletin de Lille (Annonces).

PRÉFECTURE.--DIVISION DE L'HYGIÈNE.
(Entrée par la rue Jacquemars-Giélée)
Service d'Hygiène et Désinfection.

ECOLE SUPERIEURE DE GARÇONS
(Boulevard Louis XIV)
Service des Ecoles.

En signalant précédemment le transfert au N° 19, rue Masurel, du bureau du chômage et de quelques autres services, nous avons omis d'ajouter que le gymnase, qui occupait le rez-de-chaussée du susdit immeuble, a été transféré au 1er étage.

A ce sujet, nous avons à coeur de remercier M. Martin, propriétaire de l'immeuble en question, qui s'est dépensé sans compter, pour venir en aide à la Ville, ainsi que le très sympathique professeur, M. Vincent, qui n'a pas hésité à se priver de son local préféré, pour rendre, une fois de plus, service à la chose publique.

Ravitaillement de la population.--La 10e distribution du Comité Hollandais commencera Lundi 1er Mai (pour la quinzaine du 1er au 12 Mai), de 7 heures et demie du matin à 11 heures, dans les conditions suivantes:

Harengs saurs: 1 par personne. Prix: 0,35.
Fromage Gouda, 1 ration de 25 gr. par pers. Prix: 0,80
Chicorée: 1, 2, 3 personnes, 500 gr. Prix: 0,35.
     »    4, 5       »       750 gr. Prix: 0,55.
     »    6 et au-dessus     1 kg. Prix: 0,70.

Poudre de Javel; 1 paquet par personne. Prix: 0,20.

Incendie de l'Hôtel de Ville.

Au cours de ce sinistre, un grand nombre de papiers, en partie consumés, ont été dispersés, parfois fort loin du bâtiment incendié. Les personnes qui en auraient ramassé, ou qui en trouveraient encore, sont priées de de les porter au Commissariat de police de leur arrondissement qui les fera parvenir au Bureau du Secrétariat.

Accident mortel

Le 26 avril, à 3 heures de l'après-midi, le mur intérieur qui séparait, dans les bâtiments de l'Hôtel de Ville incendié, le logement de M. le Secrétaire Général d'avec les bureaux de l'Etat-Civil, s'est écroulé avec un fracas formidable. Une partie des décombres est tombée sur le plafond en ciment armé de l'Etat Civil, qui s'est effondré à son tour. A ce moment, quatre ouvriers, au service de M. Asset, entrepreneur, étaient occupés, dans les bureaux de l'Etat-Civil, à l'enlèvement d'objets épargnés par le feu. Trois de ces ouvriers ont pu se sauver à temps, l'un toutefois, avec une blessure paraissant peu grave à la tête, mais le quatrième, du nom de Dermenghem, Louis, est resté enseveli sous les décombres, d'où il n'a été retiré, par les pompiers, qu'à l'état de cadavre.

Puisque nous parlons du bureau de l'Etat-Civil à l'occasion de ce pénible et fort regrettable accident, nous nous plaisons à rendre un hommage bien mérité au dévouement apporté par les agents du poste de police voisin de la Mairie, au sauvetage des documents et registres dudit Bureau, lors du sinistre qui a détruit le bâtiment construit par Benvignat.


Cours d'Italien de l'U. F. J.

Le cours d'italien reprendra mercredi 3 mai, à 18 h., à l'Ecole de la rue des Poissonceaux.


La Chambre Syndicale des Entrepreneurs

voudrait connaître les jeunes gens désireux d'apprendre les métiers de peintre, plombier, zingueur, gazier, marbrier, tailleur de pierre, maçon, tapissier, garnisseur, en somme, tous ceux se rattachant à l'industrie du bâtiment.

Ils peuvent demander des renseignements à la Chambre Syndicale, les Mardi et Vendredi, de 10 à 11 heures, 1. rue Denis-Godefroy.


Le Réveil à volonté

Peut-on se réveiller à volonté? c'est-à-dire se réveiller à l'heure que l'on s'est assignée, en se couchant, heure plus matinale et inusitée, rendue nécessaire par un voyage un travail, un événement, appréhendé ou toute autre circonstance. Cette question fut naguère posée à un grand organe parisien, par un de ses lecteurs, dans les termes suivants:

«Lorsque je viens à m'éveiller momentanément et que je cherche à me rendre compte mentalement de l'heure j'y parviens, non pas infailliblement, mais 90 fois sur 100. et dans ces cas-là, l'écart entre mon appréciation et la réalité est très peu sensible. J'ai remarqué également que si l'heure est accomplie, s'il est trois heures, quatre heures, six heures exactement, je la devine à deux ou trois minutes près, et parfois tout à fait juste. Or, aucune pendule ne sonne ni chez moi, ni dans mon voisinage, et notre villa, étant aux confins de la ville, aucun passage de trains, tramways ou voitures, à heure fixe, n'est susceptible de me donner une indication.»

Dans ces conditions ne peut-on pas supposer aux personnes susceptibles de pareille divination, une perception plus exacte du temps écoulé? Evidemment, d'autre part, le phénomène dont il s'agit a des rapports avec celui du réveil à volonté, avec cette différence toutefois que, dans le second cas, il y a une intervention de la volonté, et une complication supplémentaire résultant de ce que, à un moment désigné de la perception inconsciente, celle-ci doit se faire consciente, et déterminer un acte d'énergie, celui du réveil.

Le problème fut mis à l'ordre du jour, il y a plusieurs années, dans l'Intermédiaire des biologistes--un recueil qui, malheureusement, comme la plupart des organes, s'adressant spécialement aux chercheurs, n'a pas survécu, mais qui mériterait d'être ressuscité--par Emile Yung, le zoologiste de Genève. Il reconnaissait diverses formes de l'évaluation du temps.

Pour lui, certaines personnes se réveillent presque exactement à l'heure qu'elles se sont fixée, en s endormant. D'autres se réveillent, mais avec un écart sensible, plus tôt ou plus tard. D'autres encore échouent, à tout coup. Enfin il y en a qui, à l'état de veille, sentent toujours l'heure qu'il est, au milieu de leurs occupations, au lieu que d'autres laissent passer le temps sans s'en apercevoir.

La note d'E. Yung provoqua deux réponses. L'une, du regretté M. Vaschide, qui a traité la question dans la Rivista di Frenatria (t. 24, 1898, p. 20) et reconnu que l'évaluation du temps et le réveil à volonté sont des faits incontestables. Il a observé, en outre, que, le plus souvent, le réveil se fait en avance, mais que celui-ci dépend beaucoup des habitudes du sujet, de l'heure habituelle du réveil, du nombre d'heures de sommeil, de la saison, etc. D'autre part, l'écart est plus grand, si l'heure fixée pour le réveil est plus tardive que l'heure habituelle, c'est-à-dire si le sujet a décidé de dormir plus que de coutume. Un fait intéressant, noté par Vaschide, est que le «sommeil attentif», comme il l'appelle, le sommeil du sujet qui veut se réveiller tôt, pour prendre un train, ou rédiger un travail pressant, diffère beaucoup du sommeil habituel. C'est un sommeil durant lequel le coeur est accéléré, souvent, un peu avant le réveil.

Durant ce sommeil attentif, les sujets se comportent de façon variable. Les uns se réveillent dans une commotion; les autres, tranquillement, ne sentant plus le besoin de dormir; d'autres encore, se réveillent à moitié, et discutent avec eux-mêmes, pendant un temps, sur la question de savoir s'il convient ou non de se réveiller complètement. M. E. Yung a observé sur lui-même que le réveil se fait un peu à l'avance, de 6 ou 7 minutes.

M. E. Gley, Professeur au Collège de France, répondit à la note d'E. Yung, en citant son propre cas. Mais, chez lui, l'écart était plus grand, d'une demi-heure ou d'une heure à l'avance. M. Gley renvoyait aussi à deux travaux, ayant rapport au sujet, de M. Nichols et de P. Masci (1891 et 1892). Une note plus récente a paru dans le Journal of the Society of psychical Research, due à M. A. Glardon (juin 1901). Sur les conseils de Myers, il avait fait des observations sur la faculté d'évaluation du temps de son moi subliminal, de son inconscient.

Cette faculté sans doute était peu développée; car chaque fois qu'il voulait se réveiller plus vite pour prendre un train, ou partir en excursion, il se réveillait deux ou trois fois à l'avance, à 2 heures, à 3 h., à 4 h. (au lieu de 5) après quoi, comme beaucoup d'autres, il s'endormait jusqu'à 7 et 8 heures.

Mais il trouva le moyen de réussir, grâce à un biais. Au lieu de se dire, en s'endormant à onze heures, qu'il fallait se réveiller à cinq heures, il se disait qu'il fallait se réveiller après six fois soixante minutes, soit trois cent-soixante minutes, ce qui est la même chose. A sa grande surprise, l'expérience réussit fort bien. Il la varia considérablement, s'assignant des heures de réveil très diverses, au bout de soixante-quinze, de trois cents, de cinq cents minutes, etc. En deux mois et demi, il fit quarante expériences, avec le résultat que sept fois le réveil eut lieu à la minute indiquée; vingt-quatre fois un peu en avance; neuf fois avec un peu de retard. Différence moyenne des quarante expériences, seize minutes et demie.

Pourquoi l'organisme tiendrait-il un compte plus exact du nombre des minutes que celui des heures? Serait-il guidé par une corrélation entre la minute et le nombre des respirations, ou des pulsations cardiaques? En tout cas, un quelque chose semble, chez M. A. Glardon, avoir tenu le compte des minutes qui ne réussissait pas à tenir compte des heures. Il eût été intéressant de modifier la seconde expérience, en se disant qu'il fallait se réveiller non pas à six heures ou à cinq heures, mais au bout de sept heures, ou de six, à supposer le coucher fixé à onze heures. Car ce n'est pas la même chose, semble-t-il, de se dire qu'il faut se réveiller à une heure donnée, ou bien au bout de tant d'heures de sommeil.

La conclusion? Il n'y en a guère. Le fait est certain: il y a des sujets capables, à l'occasion du moins, de se réveiller à heure dite. D'autres échouent piteusement. D'autres encore font des efforts, mais infructueux en se réveillant trop tôt, puis en s'endormant et en laissant passer l'heure. Mais l'explication des succès échappe, et il conviendrait de poursuivre l'étude du phénomène, expérimentalement, au moyen d'expériences variées.


CAUSERIE MÉDICALE

Des purgatifs végétaux

Avec nos préjugés modernes sur la hiérarchie des fonctions organiques, nous aurions volontiers tendance à considérer les plantes purgatives comme des servantes utiles, certes, mais peu présentables--montre-t-on le balai qui nettoie l'escalier? Nulles, cependant, ne furent plus en honneur dans le passé. Le grave Louis XIII prit jusqu'à 220 médecines dans une seule année. Quant à son fils, le majestueux Louis XIV, le nombre d'apozèmes laxatifs, de clystères détersifs, de bouillons lénitifs qu'il absorba est vraiment stupéfiant. Même on ne sait, s'il faut admirer davantage la soumission de l'auguste patient ou l'ingéniosité des médecins à procurer aux royales entrailles dont ils avaient la charge la «consolation de petits rafraîchissements».

Si encore ils s'étaient bornés à rédiger silencieusement leurs ordonnances! Mais point. Ces impudents ont tenu à exhiber devant la postérité toutes les misères physiologiques de leur prince, ils ont noté jusqu'au moindre de ses borborygmes. Aussi le Roi-Soleil apparaît-il en singulière posture entre les mains de ces monomanes qui ne rêvaient qu'à la lune. Il est vrai que Molière a bien vengé le monarque tant clystérisé. Si notre grand comique n'a pas su voir l'effort admirable de son siècle en médecine, du moins a-t-il ridiculisé très justement les Purgon et les Fleurant, et ceci compense cela.

Peut-être les hommes ne sont-ils jamais complètement dans la vérité, mais jamais non plus ils n'en sont tout à fait hors. En effet, quand on regarde les fantoches moliéresques sous le plan de leur horizon, on n'est pas sans leur trouver quelques excuses. Conditionné par le milieu, le tempérament peut varier d'un siècle à l'autre. A la Renaissance, par exemple, la bête humaine, émancipée, est violente et passionnée; elle se caractérise par ses réflexes prompts, ses enthousiasmes combatifs: elle est surtout médullaire. Au dix-septième siècle, elle vit plus dans les villes, elle est plus sédentaire; conséquence: les tempéraments plus sanguins, plus congestifs, ont davantage besoin de purgatifs, de clystères et de saignées.

On pourrait dire encore qu'au dix-neuvième siècle, nos parents ont été surtout de grands neuro-arthritiques, tandis que leurs enfants du vingtième risquent fort d'être des nerveux tout court, si l'éducation physique n'y met bon ordre. En résumé, de même que chaque âge a ses plaisirs, chaque époque a son tempérament, et par suite la médication qu'elle mérite. Nos anciens eurent la purgation; nous avons, nous, la douche et le sanatorium, et ce n'est point la faute de la médecine.

Il faut avouer enfin que les idées de ces vieux médecins n'étaient déjà pas si différentes des nôtres. Ils écoutaient la nature; nous, plus heureux ou plus habiles, nous savons l'interroger, et au moyen de nos expériences nous la contraignons à nous répondre. Où ils conjecturaient, nous prouvons, mais, au fond, nous arrivons à peu près aux mêmes conclusions qu'eux. Remplacez les mots d'humeur peccante, d'atrabile et de phlegmes par ceux de microbe, de toxines et de fermentations, et vous verrez par quelles racines nombreuses le présent se rattache au passé.

Quoi qu'il en soit de cette débauche historique de purgatifs, comment agissent-ils? Voilà le premier point qui devrait nous arrêter; mais il y a tant d'explications contradictoires, que mieux vaut ne pas s'en encombrer. Retenez seulement que les purgatifs salins ou sucrés, en solution très concentrée, attirent à eux, dans l'intestin, le mucus et le sérum sanguin, moins chargés de sel; et cela, parce que des échanges de sel et d'eau s'opèrent toujours, à travers une membrane organique, entre la solution la plus concentrée et celle qui l'est moins. L'une donne son eau, l'autre son sel, et c'est le phénomène dénommé osmose.

Sachez aussi que les grands purgatifs irritent la muqueuse intestinale, enlèvent l'épithélium cylindrique qui la recouvre comme d'un vernis protecteur. Sous l'influence de l'irritation, ladite muqueuse se gonfle de liquides, mucus et sérum, qui bientôt coulent abondamment dans l'intestin, fluidifient les matières, et, du même coup, par leur poids, excitent les nerfs, qui eux-mêmes ébranlent les muscles. Ceux-ci se contractent, et voilà l'effet purgatif déclenché.

Quand on ouvre l'intestin, on est stupéfait de sa mobilité: sans relâche, les anses se meuvent, c'est comme un va-et-vient perpétuel de trains, les uns dirigés de haut en bas, de l'estomac au cæcum (mouvements péristaltiques), et les autres de bas en haut, du cæcum à l'estomac (mouvements antipéristaltiques). Utiles pour le brassage des aliments et leur mise en contact avec les sucs intestinaux, ces mouvements font en outre progresser lentement et méthodiquement le bol alimentaire vers l'orifice inférieur du tube digestif. Si j'osais introduire un peu d'élégance dans mon sujet, je dirais que l'action de ces tuniques musculaires peut se comparer aux pressions répétées que nous exerçons sur chaque doigt, lorsque nous voulons mettre un gant de peau un peu étroit. J'ajouterai, qu'indépendants de la volonté, ces muscles, à fibres lisses, sont très importants puisqu'ils enveloppent tout le tube intestinal dont la longueur totale est au moins de 8 mètres--la hauteur d'un deuxième étage!

Ainsi, voilà qui est clair, mais ce n'est pas tout. Une substance onctueuse était nécessaire pour aider au glissement des résidus. La nature y pourvut en noyant dans la muqueuse intestinale des burettes innombrables, dites, les unes glandes de Lieberkühn, les autres glandes de Brunner. Voulez-vous une idée de leur nombre? On a compté jusqu'à 40 millions de glandes de Lieberkühn, la population de la France! Elles sécrètent toutes du mucus en quantité considérable, 10 litres par 24 heures, qui sont réabsorbés en partie par l'organisme après avoir servi. Disons enfin que ce mucus, doux, filant, est onctueux à souhait: c'est la vaseline du bon Dieu!

De ce qui précède vous déduirez sans peine que la constipation dépendra, soit du relâchement ou du resserrement des muscles, soit de l'insuffisance des glandes, si elles ne sécrètent plus assez de mucus pour faire glisser les déchets alimentaires à travers notre métro intestinal.

Pendant que ce grand drame de la nutrition se poursuit dans les profondeurs de sa vie végétative, l'homme pense, souffre, aime; il s'évade de sa prison, il a des ailes; il découvre les lois de la gravitation, et il se perpétue. Mais s'il peut accomplir tous ces prodiges, c'est parce que la nature l'a libéré de la matière, en installant dans son intestin des moteurs nerveux particuliers, formés de ganglions nerveux et de nerfs qui, seuls, suffisent à faire marcher les mécaniques musculaires et glandulaires de l'intestin, sans que nous ayons à nous en préoccuper et en ayons même conscience. Ils ont été construits, pour que tout, dans l'intestin, se passât sans douleur et en dehors de nous. Mais, dans les maladies, diarrhée, purgation violente, toxines, etc., l'excitation dépassant les ganglions nerveux, arrive à la moelle épinière qu'elle irrite. Dans ces conditions, elle devient consciente, et la colique s'installe. Si la contraction intestinale, due à l'irritation nerveuse, est plus forte encore et plus prolongée, le cerveau et le bulbe peuvent être à leur tour excités, et alors c'est l'angoisse, et même la syncope.

Inversement, une irritation émotive partie du cerveau pourra très bien, par voie descendante, aller impressionner la moelle et irriter les nerfs de l'intestin. Ceux-ci feront soudainement contracter les muscles, et, avec tant de force, qu'ils produiront la colique, colique des héros quand il s'agit d'un Turenne, contraint de se mettre à l'écart aux premières mousquetades, ou colique du poltron au système nerveux déséquilibré. «J'en ai la colique» est une locution populaire qui s'inspire de la plus haute physiologie.

Après ces démonstrations, vous vous expliquerez sans peine le succès, éternel comme la faiblesse humaine, des laxatifs et purgatifs. Parmi ces derniers, je relève d'abord les purgatifs mécaniques qui renforcent la contraction musculaire de l'intestin par la seule excitation de leur poids. A citer ici les pilules d'antimoine, dites perpétuelles, parce que nos aïeux, qui n'y voyaient pas malice, les recueillaient après l'effet obtenu et se les transmettaient de père en fils.

Mais les purgatifs végétaux agissent, non seulement par leur poids, ils opèrent aussi par le mucilage qu'ils contiennent et qui vient probablement suppléer au mucus des glandes. Le type de ceux-là est la graine de lin prise le soir à la dose d'une cuillerée dans un peu d'eau. La graine de moutarde blanche (une cuillerée à café) est également appréciée; de même les grains de psyllium, sorte de plantain, au goût de poussière bien désagréable, et la gélose, dont on fait une si grande consommation sous les noms les plus divers. Somme toute, rien ne vaut, comme purgatif mécanique, la vieille huile de ricin; elle n'est guère savoureuse non plus, mais avec du jus d'orange, de la bière, du café ou quelque émulsion savante, on arrive assez bien à en masquer le goût. (A suivre)


Annonces diverses

Avis.--Les personnes qui auraient déposé au Bureau du Journal, à la Mairie, des réponses aux annonces parues dans les numéros antérieurs à celui du dimanche 30 avril, sont priées de les renouveler, car celles qui n'ont pas été prises par les intéressés, ont été détruites par l'incendie de l'Hôtel de Ville.

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ETAT CIVIL DE LILLE

NAISSANCES

Du 21 Avril.--Rompteaux Andrée, place Vanhoenacker, 15.

Du 25 Avril.--Désire Yvonne, rue Champollin, pavillon Sainte-Marthe, 24.

DECES

Du 21 Avril.--Willay Ernest, 58 ans, veuf Deleuze bd des Ecoles, 66--Dillie Octaire, 50 ans, époux Tiétard, rue de la Halloterie, 13--Fannoy Jean, 78 ans, époux Desmet, rue du Bazinghien. 8--Eraut Henri, 78 ans, veuf Liénnart, rue des Tanneurs, 34--Vande Kerchove François, 46 ans époux Blanckaert, rue Guillaume-Werniers, cité Brunswich, 1--Derlet Marie, 81 ans, veuve Pierre, rue des Trois-Couronnes, 12--Dewane Angélique, 82 ans, époux Ferraille, rue des Long-Pot, cour Fache, 15--Samyn Maurice, 2 ans, cité Casseville, 1--Battet Antoinette, 53 ans, épouse Melchior, rue Pierre-Legrand, 48--Deffrennes Victorine, 51 ans, époux Libaut, rue d'Esquermes, 93--Fauvaux Louis, 58 ans, rue d'Esquermes, 93--Delrue Mathilde, 81 ans, veuve Brédart, quai de la Basse-Deûle, 104.

Du 24 Avril.--Lantoine Augustin, 55 ans, époux Vanesse, rue Pierre-Legrand, 93, cour Desfontaines, 2--Pevaux Clémence 66 ans 1/2, veuve Hogedé, rue d'Esquermes, 93--Legrand Auguste, 67 ans, veuf Plaisant, rue de Poids, 50--Duvinage Elvina, 76 ans 1/2, veuve Chateau, rue d'Esquermes, 93--Lenglet Louis, 82 ans, veuve Harvin, rue Gambetta, 233 bis--Roland Rodolphe, 36 ans, époux Malin, rue Négrier, 18--Cremmery Marie, 28 ans 1/2, épouse Philippe, bd Montebello, 196--Wuillai Virginie, 63 ans, veuve Montahut, quai de la Basse-Deûle, 104--Vercruyssen Pierre, 74 ans, époux Schelfaut, quai de la Basse-Deûle, 104--Fontenier Blanche, 29 ans 1/2, rue Solférino, 107--Léger Léon, 44 ans, veuf Capon, rue d'Esquermes, 93.

Du 25 Avril.--Hennion Clémence, 55 ans, épouse Drelon, rue au Péterinck, 12--Theisgen Barbe, 54 ans 1/2, épouse Beaumont, bd du Maréchal-Vaillant, 4--Ducatillon Adolphine, 77 ans, veuve Lemerre, rue Fontenelle, 12--Loucheur Fidéline, 1 an, rue St-Druon, 2--Lardemer Emile, 60 ans 1/2, épouse Saintenoy, rue Guillaume-Werniers, 2--De Vlieger Diane, 1 an, rue Philadelphie, 1--Boettiger Charles, 72 ans 1/2, rue de la Monnaie, 32--Demory Adèle, 78 ans 1/2, veuve Gardez, rue de Lannoy, 136--Tiquet Agnès, 91 ans 1/2, veuve Prouwest, rue du Grand-Balcon, 37--Couttin Louis, 55 ans, rue de Flers, 6--Thieffry Sophie, 88 ans, veuve Baclet, rue St-Sauveur, 59--Weil Lucine, 50 ans, rue Léon-Gambetta, 196--Demeulenaer Henri, 21 ans 1/2, rue de Rivoli, 13--Depasse Julie, 41 ans, bd Victor-Hugo, 291--Leuwers Charles, 86 ans, rue de Dieppe, 4--Morel Alexandre, 76 ans, épouse Delesalle, rue de la Justice, 23--Dubois Alfred, 60 ans 1-2, époux Keneut, rue des Pénitentes, 1 bis--Hovart Georges, 1 an 1/2, rue de la Marbrerie, 13--Demouvaux Louis, 16 ans 1/2, rue de Bapaume, cité Faidherbe, 23--Boonaert Pierre, 56 ans, époux Demeyer, rue Arago, cour Cormoran, 14--Bouvet Etienne, 49 ans 1/2, époux Bourgeos, 2, rue Bosquet--Bouquet Adolphe, 71 ans 1/2, époux Delemar, quai Basse-Deûle, 104--Brunin Noémie, 51 ans 1/2, épouse Devernay, bd Montebello, 96--Ruysschaert Edmond, 16 ans, rue Monge, 8--Selosse Marie, 51 ans. veuve Cabooter, rue Philadelphie, 131.

Du 26 Avril.--Bernaert Reine, 74 ans 1/2, veuve Room, rue Gantois, 11--Heris Hélène, 30 ans, épouse Héris, rue de Canteleu, 134--Poignant Charles, 62 ans, époux de Gensy, rue de l'Arbrisseau, 204--Laurent Jules 18 ans, rue de la Monnaie, 32--Cogez Eugénie, 56 ans, épouse de De Cock, rue Lazare-Garrot, 5--Vandekerckhove Marie, 55 ans 1/2, épouse Deltour, rue de la Plaine, 44--Vanbrussel Nathalie, 59 ans, épouse Baekelandt, rue de la Plaine, 45--Delesalle Eudoxie, 74 ans, veuve Delaporte, quai de la Basse-Deûle, 104--Clément Armand, 83 ans, veuf de Adolphine Allard, quai de la Basse-Deûle, 104--Lefebvre Renée, 15 ans, rue de l'Entrepôt, 6--Sense Marie, 51 ans, épouse Rosar, rue Alphonse-Mercier, 27--Cochez Gustave, 53 ans 1/2, époux Depriester, rue de la Plain, 32 bis.

Du 27 Avril.--Fiévet Angèle, 41 ans 1/2, épouse Christian, place Gilson, 1--Delporte Maurice, 5 ans, chemin des Huiles, 155--Thel Flore, 54 ans, veuve Fourdignier, rue de Thionville, 2--Dermenghem Louis, 58 ans 1/2, époux Calimez, rue d'Iéna, 145--Germain Paul, 45 ans, veuf Letrichet, rue des Stations, 57--Delplanche Eugène, 2 ans, rue de Bavai, 106.


CONSEILS   et renseig. sur Héritages, Inventaires, testaments, rédaction de tous actes. S'ad. à M. S. Pamart. ex-princip. clerc de notaire 51, rue du Maire-André, de 9 à 10 h. et de 2 à 5 h.


AVIS MORTUAIRE

On nous prie d'annoncer la mort de M. Arthur DEGROUX, décédé le samedi 29 avril, à l'âge de 64 ans. Les funérailles auront lieu le mardi 2 mai, en l'église St-André, à 10 h. 1/2. Réunion à la maison mortuaire, 73, rue Princesse, à 10 h. 1/4. Les personnes qui, par oubli, n'auraient pas reçu de faire-part, sont priées de considérer le présent avis comme en tenant lieu.

REMERCIEMENTS

--Monsieur Henri Lecat et sa famille, remercient bien sincèrement toutes les personnes qui ont bien voulu assister aux funérailles de Mme Henri LECAT, née Sylvie-Marie-Hermance HALLUIN, décédée à La Madeleine-lez-Lille, le 25 Avril 1916, dans sa soixante-et-unième année, et s'excusent auprès de celles qui, vu les circonstances, n'en ont pu être avisée.

--La famille Richebé remercie sincèrement les personnes qui ont assisté aux funérailles de Mlle Marthe RICHEBÉ ou qui leur ont exprimé leurs condoléances, et s'excuse auprès de celles qui, par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--Mme Louis Marécaux-Demeire et sa famille, profondément touchés des marques de sympathie reçues à l'occasion du décès de Jeanne MARESCAUX, remercient vivement les personnes qui ont assisté au convoi et messe d'ange, ou ont exprimé leurs condoléances, et s'excusent auprès de celles, qui par oubli, ou en raison des circonstances, n'ont pu être avisées.

--M. Jean Verdier-Bouchart et toute la famille, profondément touchés des marques de sympathie reçues à l'occasion du décès de Mme Alice-Julienne-Fernande-Eloïse VERDIER née BOUCHAERT, remercient les personnes qui ont assisté aux funérailles, ou envoyé leurs condoléances, et s'excusent auprès de celles, qui, par oubli, ou en raison des circonstances actuelles, n'ont pu être avisées.




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