Des jésuites
NOTES:
[1] Selon une personne qui croit être bien informée, il y en aurait aujourd'hui en France plus de 960; au moment de la révolution de juillet, il y en avait 423. A cette époque ils étaient concentrés dans quelques maisons; aujourd'hui, ils sont disséminés dans tous les diocèses.—Ils se répandent partout en ce moment. Il vient d'en passer trois à Alger, plusieurs en Russie. Ils se font demander au pape par le Mexique et la Nouvelle-Grenade. Maîtres du Valais, ils viennent de s'emparer de Lucerne et des Petits cantons, etc., etc.
[2] Qu'on sache bien une fois, malgré les éternelles répétitions des Jésuites qui se trompent à dessein sur tout cela, que la question de la liberté de l'enseignement et de ce qu'ils appellent le monopole de l'Université, n'a rien à faire ici. On ne trouvera pas un mot là-dessus dans ce volume. J'ai des amis bien chers dans l'Université, mais, depuis 1838, je n'ai plus l'honneur de lui appartenir.
[3] M. l'archevêque de Paris les a invités en vain à envoyer leurs élèves aux cours de la Faculté de théologie.
[4] Au grand péril de leur moralité; j'admire tout ce que ces jeunes prêtres, élevés dans cette casuistique, conservent encore d'honnêteté.—«Mais ne voyez-vous pas, dit un évêque, que ce sont des livres de médecine.»... Il y a telle médecine qui est infâme, celle qui, sous prétexte d'une maladie, aujourd'hui oubliée (ou même imaginaire et physiquement impossible), salit le malade et le médecin... L'assurance cynique qu'on met à défendre tout cela, doit faire sentir combien la loi devrait surveiller ces grandes maisons fermées, où personne ne sait ce qui se passe... Certains couvents se sont transformés en maisons de correction.
[5] Le jésuite n'est pas seulement confesseur, il est directeur, et comme tel, consulté sur tout; comme tel, il ne se croit nullement engagé au secret, en sorte que vingt directeurs qui vivent ensemble peuvent mettre en commun, examiner et combiner les milliers d'âmes qui leur sont ouvertes, et qu'ils voient de part en part... Mariages, testaments, tous les actes de leurs pénitents et pénitentes, peuvent être discutés, préparés dans ces conciliabules!
[6] On peut parler ainsi, lorsqu'une cause, embrassée par le Siècle, le Constitutionnel, et le Courrier, est défendue d'une part par les Débats et la Revue des Deux-Mondes, de l'autre par le National; la Gazette même s'est déclarée contre les Jésuites dans la question du probabilisme.
[7] Les dames du Sacré-Cœur sont, non seulement dirigées et gouvernées par les Jésuites, mais elles ont, depuis 1823, les mêmes constitutions. Les intérêts pécuniaires de ces deux branches de l'ordre doivent être communs jusqu'à un certain point, puisque les jésuites de retour après la révolution de juillet, ont été aidés par la caisse du Sacré-Cœur.—On a révoqué expressément la défense faite aux Jésuites par Loyola de diriger des maisons de femmes.
[8] La lassitude des âmes, après tant de désappointements politiques, eût amené un retour sérieux aux idées religieuses, si les spéculateurs en religion ne se fussent empressés d'exploiter cette situation.
[9] Art chrétien, démagogie catholique, etc.
[10] Je n'ai pas besoin de dire qu'il s'agit de la tendance et de la méthode, plus que des résultats obtenus.
[11] Quand je raconte Charles VI, ils me croient matérialiste, quand je raconte la Pucelle, ils me croient spiritualiste; pauvres critiques, qui jugent sur la nature du sujet, et non sur la méthode, qui a toujours été la même.
[12] Et que je vais mieux poser dans un livre spécial.
[13] Nul autre professeur n'avait été encore troublé dans son enseignement. Les troubles de la Sorbonne n'ont eu lieu qu'un mois ou deux après, dans la même année, 1842.
[14] Objection contre ces genres d'ouvrages, et non contre tel ouvrage où les auteurs ont montré un esprit original et profond.
[15] Le symbolisme vivant du moyen âge, qui toujours allait changeant sous une forme immobile en apparence, ressemblait en cela à toute chose vivante, à la plante par exemple qui change si doucement qu'on croit que rien n'a changé. Rien de plus étranger à la méthode artificielle, voulue, raisonnée, qui prémédite l'enthousiasme et mécanise la foi.
[16] Trois ans après la Saint-Barthélemi, Grégoire XIII, qui avait remercié le ciel de cet heureux événement, accorda aux Jésuites tous les priviléges que les papes avaient accordés ou accorderaient jamais (concessis et concedendis) à toutes personnes ecclésiastiques, séculières ou régulières. De là leur prétention de représenter toute l'Église, conformément à ce nom ambitieux de Société de Jésus.—Ils en sont la dangereuse contrefaçon. Ils prennent hardiment dans toutes les règles antérieures, copient saint Benoît, saint Dominique, saint François. Allez voir ensuite les originaux, vous trouvez que les textes empruntés avaient un autre sens, tout religieux et poétique, et qui n'a rien à voir avec la police de ceux-ci... Effet bizarre et ridicule, comme d'une ordonnance de police qui irait chercher ses motifs dans la Divine comédie. V. plus bas les notes de la p. 57 et de la p. 70.
[17] On sait le mot du général: Sint ut sunt, aut non sint.
[18] Au sujet du cardinal jésuite Bellarmin.
[19] «Le serpent du vieux limon se présente aimable, luisant, écaillé, ailé: «Voyez mes belles écailles, et mes ailes, montez sur mon dos, volons ensemble à la lumière!»—«Quoi! avec ce ventre de reptile, vous promettez de voler! c'est vous, chauve-souris, qui me menez au soleil?... Arrière! monstres chimériques, arrière, mensonges vivants!... Sainte lumière, viens à mon aide, contre les fantômes du chaos, et l'engloutissement de la vieille nuit!»
[20] Voyez la statue de la fille de Jean Bureau à Versailles.
[21]...Obedientia, tum in executione, tum in voluntate, tum in intellectu, sit in nobis semper ex omni parte perfecta... omnia justa esse nobis persuadendo. Constit. p. 123, in-12, Romæ, in collegio Societatis, 1583.
[22] L'édit de Turin, 1655, constate cette chose effroyable, par l'adoucissement même qu'il y met: Défense d'enlever les garçons avant douze ans, les filles avant dix.
[23] Pour justifier la défense d'apprendre à lire qu'ils font à leurs domestiques, ils citent hardiment saint François d'Assise (Reg. comment. Nigronus, p. 303), qui, avec sa confiance parfaite dans l'illumination divine, dispense les siens d'étudier... Je crois voir Machiavel exploitant, pour sa politique, le mot qu'il aurait surpris sur les lèvres d'un enfant.—Il en est de même d'une foule de choses dont les Jésuites ont pris la lettre dans les anciennes règles, mais qui ont chez eux, un sens tout différent, et ne sont là que pour témoigner combien leur esprit est contraire à celui du moyen âge.
[24] Histoire de France à l'usage de la jeunesse, t. II, p. 342; in-12, nouvelle édition, revue et corrigée, 1843; imprimée à Lyon, chez Louis Lesne, imprimeur-libraire, ancienne maison Rusand. Ce livre et tous ceux de la même main sont désignés dans les catalogues par le signe A. M. D. G. (ad majorem Dei gloriam), ou par L. N. N. (lucet, non nocet.)
[25] Et de mois en mois. Dans l'édition qu'ils ont faite en juin, ils ont supprimé le passage que je citais au collége de France, d'après une édition de janvier ou février, que j'ai encore sous les yeux en écrivant cette note, aujourd'hui 24 juin.
[26] Il faut voir les discours qu'ils lui prêtent, absurdes, insultants pour nous (II, 312), les folies sanguinaires qu'ils font dire à Napoléon (II, 324), les inepties d'une haine idiote: Au 20 mars, on aurait mêlé au cri de vive l'empereur, le cri de vive l'enfer! à bas le paradis! p. 337.—Que dire de la dissertation sur les perruques qui, dans ce petit livre, occupent deux pages entières (II, 168-169)? Le reste est à l'avenant; partout, le même esprit, mondain et dévot, les choses les plus graves dites avec une légèreté déplorable, où l'on sent la mort du cœur... Voilà dans quel style l'auteur parle de la Saint-Barthélemi: Le mariage eut lieu, et la joie de la fête eût été complète sans la catastrophe sanglante qui la termina. I, 294. Ce qui est au-dessus de tout, c'est cet éloge audacieux des Jésuites par les Jésuites: Par une distinction bien honorable pour cette compagnie, on lui comptait autant d'ennemis qu'à la religion elle-même, II, 103.
[27] Que de faits je pourrais citer! en voici un, qui mérite d'être sauvé de l'oubli. A la bataille de Wagram, une des batteries de la garde impériale se trouva établie pour quelques moments sur un champ couvert de blessés ennemis; l'un d'eux, qui souffrait horriblement de sa blessure, de la soif et de la chaleur, criait aux Français de l'achever; furieux de n'être pas compris (il parlait hongrois), il se traîne vers une arme chargée, et il essaie de la tirer sur les canonniers; l'officier français lui ôta l'arme des mains, et suspendit quelques habits à un faisceau de fusils pour lui faire de l'ombre.—Cet officier était M. Fourcy-Gauduin, capitaine de l'artillerie de la garde, excellent historien de l'École polytechnique, qui a fait des poésies charmantes à travers ces guerres terribles et sur tous les champs de bataille de l'Europe. Il a cette simple épitaphe à notre cimetière du midi: Hinc surrecturus. Et plus bas: Stylo et gladio meruit. Les deux premiers mots, si nobles et si chrétiens, sont ceux qu'il avait lui-même écrits sur la tombe de sa mère. [Hinc surrectura!]
[28] Même développement dans les sciences; dès le commencement du siècle, je vois travailler en face, à l'occasion de nos grandes luttes, et travailler néanmoins en parfait accord, les chimistes de la France, les mécaniciens de l'Angleterre, tous tirant du sein de la nature des forces merveilleuses, qui pour avoir été cherchées sous l'inspiration de la guerre, n'en restent pas moins pour toujours la pacifique possession de l'humanité.
[29] Voir la liste dans l'Apologie (par le jésuite Cérutti), p. 292-310: Historiens, Bougeant, Duhalde, Strada, Charlevoix, Maimbourg, etc. Érudits, Pétau, Sirmond, Bollandus, Gaubil, Parennin, etc. Littérateurs, Bouhours, Rapin, La Rue, Jouvency, Vanière, Sanadon, etc. Beaucoup d'hommes de science et de mérite; pas un homme de génie.—Ce qu'ils ont à dire, c'est qu'étant venus aux temps du combat, ayant mené généralement une vie d'action, ils ont plus agi que créé, et qu'il faut moins examiner leurs monuments que leurs actes... Eh bien! leur action a-t-elle été vraiment féconde? Nous répondrons non, sans hésiter, même pour les missions. Voyez la leçon de M. Quinet.
[30] Le Poussin n'aimait ni les Jésuites, ni la peinture des Jésuites. Il disait sèchement à ceux qui lui reprochaient de représenter Jésus-Christ sous une figure trop austère: «Que notre Seigneur n'avait pas été un père douillet.»
[31] L'ordre tout entier est un historien, un biographe infatigable, un laborieux archiviste. Il raconte, jour par jour, à son général, tout ce qui se passe au monde.
[32] Tout ce qu'on trouve dans ce livre d'emprunté au moyen âge, y prend un caractère moderne, souvent très-opposé à l'ancien esprit. Ce qui y règne, c'est un esprit scribe, une manie réglementaire infinie, une curiosité gouvernementale qui ne s'arrête jamais, qui voudrait voir, atteindre le fond par delà le fond. De là, les raffinements inouïs de leur casuistique, et ce triste courage de soulever et décomposer la boue, au risque d'embourber encore plus...—Au total: petit esprit, subtil et minutieux, mélange bâtard de bureaucratie et de scolastique... Plus de police que de politique.
[33] Police et contre-police. Le confesseur même espionné par sa pénitente, qu'on lui envoie parfois pour lui faire des questions insidieuses! une femme, servant tour à tour d'espion à deux hommes jaloux l'un de l'autre... Enfer sous l'enfer!.. Où est le Dante qui aurait trouvé cela?.. La réalité est bien plus vaste et plus terrible que toute imagination!...—Ce genre d'espionnage n'est pas dans la règle, mais dans la pratique.
[34] Et ils en ont rendu certainement, dans cet entr'acte des études, l'éducation scolastique ayant fini, et l'éducation moderne n'ayant pas commencé. Néanmoins leur méthode, même en ce qu'elle a de judicieux, est gâtée par le petit esprit, par les divisions excessives de temps et d'études diverses; tout est coupé mesquinement: un quart d'heure pour quatre lignes de Cicéron, un autre quart d'heures pour Virgile, etc. Ajoutez leur manie d'arranger les auteurs, d'y mêler même leur style, d'habiller les anciens en Jésuites, etc.
[35] Institutum Soc. Jes., II; 114, éd. Prag. in-folio. Rien n'a changé dans l'éducation des Jésuites. Tout ce que j'avais lu dans l'Intérieur de Saint-Acheul, par un de ses élèves, m'a été confirmé par des élèves de Brugelete, de Brieg et de Fribourg.
[36] Voir spécialement ce que j'ai dit sur la Saint-Barthélemi, Précis de l'Histoire moderne, au bas de la p. 141, édition de 1827.
[37] Je n'ai point sollicité sous la restauration, comme on l'a dit, mais j'ai été sollicité; dans quel moment? En 1828, sous le ministère Martignac, et par l'intermédiaire d'un de mes illustres amis à qui ce ministère rendait alors sa chaire, aux applaudissements de la France.
[38] De l'état actuel du clergé, et en particulier des curés ruraux appelés desservants, par MM. Allignol, prêtres desservants, 1839.
[39] Voyez encore avec quelle fécondité, le libre développement se produit dans ces aimables associations des grands peintres, du treizième au seizième siècle!
Le maître, admettant ses élèves à peindre dans ses tableaux, n'en poursuit pas moins, à travers ce flot de peinture diverse, sa vigoureuse impulsion... Eux qui semblent s'immoler à lui, s'absorber en lui, se perdre dans sa gloire, plus ils s'oublient, plus ils gagnent. Ils vont libres et légers, sans intérêt, ni orgueil, et la grâce vient sous leur pinceau, sans qu'ils sachent d'où elle vient... Un matin, voilà ce jeune homme qui broyait hier les couleurs, devenu lui-même maître et chef d'école.
Ce qui, dans l'association libre, est vraiment divin, c'est qu'en se proposant telle œuvre spéciale, elle développe ce qui est au-dessus de toute œuvre, la puissance qui peut les faire toutes: l'union, la fraternité... Dans tel tableau de Rubens où Van Dick a mis la main, il y a quelque chose au-dessus de ce tableau, au-dessus même de l'art, leur glorieuse amitié!
Plus on comprendra la vertu de la libre association, plus on se plaira à voir surgir à la vie des forces nouvelles; plus on tendra la main au nouveau venu. Tout homme de génie différent, d'étude diverse, nous apporte un élément qu'il faut accueillir. Il arrive pour nous compléter. Avant lui, la grande lyre que nous formons entre nous, n'était pas encore harmonique; chaque corde n'est mise en valeur que par les cordes voisines... S'il en vient une de plus, réjouissons-nous, la lyre résonnera mieux.
[40] L'illustre M. de La Mennais.
[41] Cette fois, ce n'est plus un chanoine, c'est un curé qui signe. L'appel de la presse au clergé inférieur avait fort alarmé; dans le nouveau pamphlet, on se hâte de composer avec lui; des deux choses que les curés desservants demandent (l'inamovibilité et les tribunaux), on accorde l'inamovibilité qui isolerait les curés de l'évêché; mais on craint les tribunaux, qui, tout en limitant le pouvoir de l'évêque, le fortifierait en effet, et ferait de l'évêché un gouvernement régulier, au lieu d'une tyrannie faible, violente, odieuse au clergé, et partant obligée de s'appuyer sur les jésuites et sur Rome. V. Simple coup-d'œil, p. 170-178.—Partout la main des jésuites est reconnaissable; personne ne s'y trompera, j'en donnerais au besoin une foule de preuves. On vient de voir avec quelle facilité ils font la paix avec les curés aux dépens de l'évêque; ils conviennent qu'après tout: «L'évêque est homme, etc.»—Ils parlent de tous les États de l'Europe, excepté de ceux qui sont gouvernés par les jésuites; ceux-là, ils les nomment à peine, et il en est qu'ils ne nomment point.—«Ce terme de jésuite, si honorable partout, p. 85.» Personne en France, pas même un jésuite, n'eût écrit cela; il faut que le livre ait été fait en Savoie ou à Fribourg.
[42] Il est certain (tout étrange que cela pourra paraître) qu'ils feraient dire ces sottises dans la première alarme; c'était une vieille femme, un bédeau, un donneur d'eau bénite, qui disait cela à l'oreille.
[43] L'enseignement appartient au clergé de droit divin... l'Université a usurpé... Il faut que l'Université ou le catholicisme cède la place, etc. p. 104.
[44] S'emparer de la presse, ne veut pas dire simplement user de la presse, puisque les auteurs avouent leurs efforts pour empêcher la vente des livres protestants (p. 81, note).
[45] Ibidem, p. 191. Si l'on veut savoir ce que l'industrie deviendrait sous une telle influence, il faut voir la misère de la plupart des pays où elle domine; celui où elle règne sans partage, l'état romain, c'est le désert.
[46] Le jésuite qui a écrit les p. 82-85, et surtout la note de la p. 83, est un homme d'avenir; il est encore jeune et ignorant, cela est visible, mais il y a en lui du Jacques Clément et du Marat.
Ces pages, plus violentes que tout ce qu'on a condamné dans les plus violents pamphlets politiques, semblent combinées pour exaspérer le fanatisme des paysans du midi. C'est pour le midi seul que le livre est écrit; on n'en a pas envoyé un seul exemplaire à Paris.—Dans la note, le belliqueux jésuite passe la revue de ses forces, et il finit par cette phrase sinistre: «AU XVIe SIÈCLE, À LA COUR DE CATHERINE DE MÉDICIS, ON FIT AUSSI DES MARIAGES HUGUENOTS.... et ils aboutirent à la guerre civile.» Simple coup-d'œil, etc., p. 83.
[47] Ils emploient un bon tiers du livre à le prouver.
[48] Voyez l'appendice.
[49] On a marqué les signes de sympathie de l'auditoire, tant que l'on a eu à constater des tentatives de désordres.
[50] Le père Bouhours, Vie de saint Ignace, p. 122.
[51] Tertius orandi modus per quamdam vocum et temporum commensurationem. Exercitia spiritualia, p. 200.
[52] Punctum primum estò proponere mihi ob oculos humanum regem. Exercit. Spirit., p. 97.
[53] Admotis sensuum officiis. Exercit. Spirit., p. 182; Deindè repetitiones et usus sensuum velut priùs, ibid. p. 167.
[54] Quare flagellis potissimùm utemur ex funiculis minutis, quæ exteriores affligunt partes, non autem adeò interiores, ut valetudinem adversam causare possint.
[55] Ut si non benè ei succedant negotia. Directorium, p. 16.
[56] Etiam optima est commoditas in ipsis vitiis. Ib., p. 17.
[57] Certè hoc postremùm tacendum. Ib., p. 18.
[58] Et quidam aliquandò nobiles. Ib., p. 67.
[59] Quia sic faciliùs res celatur. Direct., p. 75.
[60] Maximè familiarium. Ib., p. 39.
[61] In illâ quasi agoniâ suffocatur. Ib., p. 223.
[62] Sinendus est aliquandò respirare. Directorium, p. 215.
[63] Cum deindè quodammodò respirat. Ib., p. 223.
[64] Non semper affligatur. Ib., p. 216.
[65] Electionem.
[66] Regulæ societatis.
[67] Manifestare sese invicem.—Quæcumque per quemvis manifestentur. Regul. Societ. p. 2.
[68] Totum regimen nostrum videtur hunc habere scopum, ut malefacta injectâ terrâ occultentur, et hominum notitiæ subtrahantur.
[69] Chambre des députés, séance du 27 mai.
[70] Infirmis etiam abjectæ et infimæ conditionis vulgò dictis parias.
[71] M. l'évêque de Chartres.
[72] Bellarmin. De potestat. Summ. Pontif. cap. V, p. 77.
[73] Ipsorum mos est.
[74] Neminem ex sacrato ordine supplicio quamvis merito subjiciat. De Rege, lib. I, cap. X, p. 88.
[75] Facinus memorabile, nobile, insigne. De rege, lib. I, cap. VI.
[76] Sed major vis vires et animum confirmabat. Ib., p. 54.
[77] Viri eruditi et graves. Ib., cap. VI, p. 60.
[78] Noxium medicamentum. De Rege, lib. I, cap. VII, p. 67.
[79] Mémoires de Sully, tome V, p. 113.
[80] M. de Maistre. Le pape, p. 152.
[81] Ib., p. 159.
[82] Clericos à jurisdictione seculari exemptos non tantum in spiritualibus, sed etiam in temporalibus. De Potest. Summ. Pont. Cap. 34, p. 273, 281, 283, etc.
[83] Hi a docendi munere sine dubio removendi. Rat. St., p. 172.
[84] Adeò ut tridui vel quatridui circiter spatium non excedant. Ib., p. 227.
[85] Caveat ne ingrediantur disputationem de principiis. Ib., p. 227.
[86] Nihil dicant, nihil agant!
[87] Inepti ad philosophiam, ad casuum studia destinentur. Rat. Stud., p. 172.
[88] Solemniorem disputationem.
[89] Exercitatio, V. Imago primi sæculi, p. 441, 460.
[90] Ludus poeticus. V. ib., p. 157, 444, 447, 706.
[91] Jure innatæ libertatis humanæ. Molina. Comment., p. 761.
[92] Voy. l'Appendice.