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Fleurs du désert

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VI

Tu te plains du larron persévérant qui rôde
Autour de ton jardin pour y cueillir un fruit
Et, t’affirmant les droits certains de la maraude,
T’abandonne le jour et s’arroge la nuit.
Mais toi-même, toi qui te plains qu’on te chaparde,
Te crois-tu plus intègre et te crois-tu meilleur ?
Et ne vas-tu jamais narguant les chiens de garde
Faire aussi ta maraude au jardin du bonheur ?
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