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Histoire de ma jeunesse

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TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS CE VOLUME.

Introduction, par M. de Humboldt.
HISTOIRE DE LA JEUNESSE DE FRANÇOIS ARAGO.
I. — Pourquoi j’écris l’histoire de ma jeunesse.
II. — Ma naissance, mon père, mon âge en 1793.
III. — Je vais à l’école primaire. — Mes goûts militaires. — Les prisonniers espagnols. — Je m’arme d’une lance. — J’avais sept ans.
IV. — Mon père trésorier de la Monnaie. — Nous quittons Estagel. — J’entre au collége communal. — M. Cressac. — J’abandonne les études littéraires pour les mathématiques. — Les leçons de M. Verdier. — M. Raynal et sa cousine. — Conseil de d’Alembert trouvé sous la couverture d’un livre. — Je me prépare sans maître à entrer à l’école polytechnique. — Mon ambition d’être officier d’artillerie. — J’apprends la musique, à faire des armes et à danser. — M. Méchain.
V. — M. Monge m’examine. — Comment commença l’examen, comment il finit.
VI. — J’entre à l’école polytechnique en 1803. — La Brigade des Gascons et des Bretons. — M. Legendre. — Je subis l’examen. — L’élève qui me précédait s’évanouit. — Mon nom déplaît à Legendre. — Bizarre mode d’examen. — M. Barruel. — L’école en 1804. — MM. Hassenfratz et Leboullenger. — Avez-vous vu la lune ?
VII. — Je suis nommé chef de brigade. — Hachette. — Poisson. — Politique et mathématiques ne sont pas la même chose. — La conspiration de Moreau. — Deux refus des élèves. — Le général Lacuée. — L’école fait de l’opposition à l’empire. — Paroles de Napoléon. — Le serment d’obéissance demandé aux élèves. — Brissot le refuse. — Mon détachement refuse de l’arrêter. — Il est expulsé.
VIII. — Je suis détaché à l’Observatoire en mission spéciale. — Poisson et Laplace. — La clef du sucre. — Caractère de Laplace.
IX. — Projets de Brissot contre la vie de l’empereur. — Réponse de sa mère. — Il meurt légitimiste.
X. — Je deviens le collaborateur de Biot. — Nous quittons Paris en 1806. — Le Desierto de las Palmas. — Les deux chartreux. — Mes courses dans les montagnes.
XI. — Proclamation du prince de la Paix. — Comment elle est mise au compte du Portugal. — M. Lanusse.
XII. — Valence. — Mlle B***. — Son fiancé. — Isidro et sa mule. — Scène de mœurs.
XIII. — Une anecdote. — Je donne l’hospitalité au chef des bandits. — Mon ami le voleur m’est fort utile. — Nous sommes attaqués. — La lampe allumée. — Les voleurs d’Oropeza. — Supprimez le boudin.
XIV. — Les habitants des trois provinces. — Leurs haines. — Origine du mot schuros. — Supériorité des bergers et des bergères d’Espagne sur ceux et celles de France.
XV. — Le saint-office en 1807. — Supplice odieux infligé à une prétendue sorcière.
XVI. — Les chartreux. — Le père Trivulce. — Le jeune moine et M. Biot.
XVII. — Anecdote. — Messe singulière dite pour moi seul.
XVIII. — Abus du droit d’asile.
XIX. — L’archevêque de Valence, général des Franciscains. — Son anneau pastoral et le coup de poing.
XX. — M. Biot revient à Valence. — Le Clop de Galazo. — La population se soulève contre les Français. — Un officier d’ordonnance de Napoléon. — J’échappe à la faveur d’un déguisement. — Je demande à être emprisonné au château de Belver. — Je reçois un coup de poignard. — Le gouverneur. — Le premier hydropathe. — Un moine a le dessein de m’empoisonner.
XXI. — Je lis la relation de mon supplice et de celui de M. Berthemie. — Projets d’évasion. — Rodriguez Damian, sa barque et trois matelots. — Mes instruments sont dans la barque. — Ile de Cabrera. — Danger de M. Berthemie. — Nous arrivons à Alger.
XXII. — Nous sommes reçus à coups de perche. — M. Dubois-Thainville. — La plaisanterie d’un janissaire. — Je couche avec un hérisson. — Notre transformation. — Nous sommes Hongrois.
XXIII. — 13 août 1808. — Comment le capitaine Raï Braham Ouled Mustapha complète son équipage. — Deux lions. — Des singes et des marchands de plumes d’autruches pour compagnons de voyage. — Un bâtiment américain.
XXIV. — Le corsaire. — Nous sommes capturés. — Entrée dans la rade de Rosas. — Pourquoi je restais au lit. — Quarantaine dans un moulin à vent.
XXV. — Interrogatoire singulier. — Je chante la chanson des chèvres. — Effet que je produis.
XXVI. — On me baise la main. — Je fais des pétitions pour tout le monde. — On me propose de me faire mahométan. — Le capitaine anglais George Eyre et mes manuscrits.
XXVII. — Je prends le parti de dire qui je suis. — Je redeviens marchand ambulant. — J’essaye de m’évader. — A quoi je pensais quand je croyais qu’on allait me fusiller.
XXVIII. — On nous enferme dans la forteresse de Rosas. — Ma marmite et nos croûtes de pain. — Je vends la montre de mon père soixante francs pour assouvir notre faim. — Comment mon père retrouve cette montre.
XXIX. — On nous transfère dans la chapelle des morts. — Nous sommes gardés par des paysans. — La sœur de l’apothicaire de Cadaquès me reconnaît pour son neveu et m’embrasse.
XXX. — On nous transporte dans le Bouton de Rosas, puis au port de Palamos, puis dans un ponton. — Je fais connaissance avec la duchesse d’Orléans, mère de Louis-Philippe. — Elle nous donne un pain de sucre. — L’once d’or et la tabatière. — Comment ma mère apprend que je ne suis pas mort. — Un immense plat de pommes de terre. — Combat à son sujet.
XXXI. — Nouveaux interrogatoires. — L’ordre de nous relâcher arrive.
XXXII. — Il était écrit que nous n’entrerions pas à Marseille. — Le temps nous pousse à Bougie. — M. Berthemie et moi, nous prenons la résolution de gagner Alger par terre. — Nous donnons une décharge au caïd de Bougie. — Il me prend ma cravate. — Mes adieux au lion. — A quoi nous avaient servi les singes. — Les Kabyles. — Les lions. — La belle étoile. — Nous sommes battus par une jolie femme. — La scène du Mamamouchi jouée sans rire.
XXXIII. — La duchesse d’Orléans. — Ses deux lettres.
XXXIV. — Le dey régnant ex-épileur de corps morts. — Il est pendu.
XXXV. — On ouvre mes caisses.
XXXVI. — Alger. — La politique au bagne d’Alger.
XXXVII. — Le janissaire la Terreur. — Comment il se guérit d’une douleur rhumatismale. — Le père Josué.
XXXVIII. — Conversation avec le fils d’un Turc fin sur les mariages turcs et la pluralité des femmes.
XXXIX. — Le dey d’Alger déclare la guerre à la France.
XL. — Une prise française. — Un bras scié par un hussard. — Les canons de bois.
XLI. — 1809, je m’embarque avec M. Dubois-Thainville et sa famille.
XLII. — La malle aux lettres. — Le lazaret de Marseille.
XLIII. — J’avais mis onze mois pour faire la traversée d’Alger à Marseille. — Première lettre de M. de Humboldt. — M. Pons. — La gazelle. — Ses larmes.
XLIV. — Perpignan. — Ma mère. — Je dépose mes observations au Bureau des longitudes. — Je suis nommé académicien le 18 septembre 1809.
XLV. — Opposition de M. de Laplace. — Mon bilan scientifique à cette époque. — Réponse de Lagrange. — La botte de foin au bout du timon. — M. de Laplace se rend.
XLVI. — Ma présentation à l’Empereur. — Sa cruauté envers M. Lamarck. — Réplique de Lanjuinais.
XLVII. — Je suis nommé astronome adjoint. — Tracasseries de l’autorité militaire.
XLVIII. — Je succède à M. Monge. — Secret de cette nomination. — La maison grise. — Lesueur, Colin. — M. Binet.
XLIX. — Les nominations à l’Académie et les candidats.
L. — Intervention du gouvernement dans les candidatures.
LI. — Le grand électeur. — M. Nicollet.
LII. — De la reconnaissance.
LIII. — Mort de Delambre. — 19 août 1822. — Les deux billets de M. de Laplace.
LIV. — Mort de Fourier. — Le 16 mai 1830. — Je suis nommé secrétaire perpétuel de l’Académie. — Je donne ma démission de professeur de l’école polytechnique.
SUITE DE LA VIE DE FRANÇOIS ARAGO.
I. — L’homme privé. — L’homme public. — Portrait de F. Arago. — Sa famille. — Son dernier voyage vers sa terre natale.
II. — 1830. — Entrevue avec Marmont pendant le combat. — Son amour pour la science. — Son esprit de justice. — Les étoiles filantes et M. Quetelet. — Extrait d’une lettre de F. Arago. — F. Arago à Bruxelles. — M. Quetelet à Paris. — Daguerre. — Vicat. — Œuvres de Laplace et de Fermat. — Le musée de Cluny. — La Seine navigable. — Les chemins de fer. — Les fortifications de Paris. — Le puits de Grenelle. — Publicité des comptes-rendus. — Le nom d’Arago rayé de la liste des membres du jury pour les produits de l’industrie par M. Duchâtel. — Lettre de M. Thenard. — Glascow et Édimbourg nomment F. Arago citoyen de leurs cités.
III. — 1848. — F. Arago membre du gouvernement provisoire. — F. Arago ministre de la guerre et de la marine. — Éclairage des phares. — Abolition de l’esclavage. — Suppression du supplice de la garcette. — Paroles du vice-amiral Baudin sur la tombe de F. Arago. — F. Arago refuse ses appointements de ministre. — Sa haine pour le cumul. — Secrétaire perpétuel de l’Académie, professeur à l’École polytechnique, directeur de l’Observatoire, il ne touche que 11,000 francs de traitement. — Annuaire du Bureau des longitudes. — Notices publiées gratuitement. — Réponse de M. Biot. — F. Arago meurt pauvre. — Sa frugalité. — Il ne portait aucune décoration. — Associé de toutes les académies du monde. — Lettre de F. Arago à l’occasion de son refus de se porter comme candidat à l’Académie française. — F. Arago écrivain. — Appréciation de M. Saint-Marc-Girardin. — Cours d’astronomie de F. Arago à l’Observatoire. — Arago historien de l’Académie. — Appréciation de M. Flourens. — Opinion de M. Combes. — Arago inventeur. — La polarisation chromatique. — Le saccharimètre. — Propriété qu’a l’électricité d’aimanter le fer. — Origine des télégraphes électriques. — Le magnétisme par rotation. — Travaux de Dulong et de F. Arago. — Théorie de l’émission de Newton renversée par F. Arago. — Hommage de M. de Rive de Genève. — Arago dictant son Astronomie populaire. — Méthodes nouvelles qui lui sont dues, etc.
IV. — Sensibilité de F. Arago. — Anecdotes. — Arago prêtant sa décoration à M. ***. — M. de Humboldt et le roi de Prusse chez F. Arago. — Son patriotisme. — F. Arago à Londres avec M. Quetelet. — Repartie à propos du pont de Waterloo. — Le directeur de l’Observatoire de Paris et le directeur de l’Observatoire de Bruxelles, à Louvain. — Une seule chambre pour deux. — Aveux difficiles. — F. Arago refuse d’aller en Amérique avec Napoléon et d’être directeur des sciences en Russie. — Habitude originale.
V. — F. Arago, devenu presque aveugle, annonce à l’Institut qu’il va publier les résultats scientifiques qu’il a obtenus. — Expositions verbales. — Refus de serment. — Il meurt le 2 octobre 1853. — Ses adversaires obligés de rendre justice à sa mémoire. — M. Sainte-Beuve. — Ses deux projets de statue. — Obsèques de F. Arago.

FIN DE LA TABLE.

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