← Retour
La Légende des siècles tome IV
16px
100%
Le géant Soleil parle à la naine Étincelle:
—O néant, feu follet, ver que l’ombre recèle,
Lueur qui disparaît sitôt qu’elle a flotté,
Contemple-moi! je suis l’abîme de clarté.
Vois, dans mon flamboiement les mondes vont et viennent;
Mes rayons sont les fils effrayants qui les tiennent;
Sans moi le firmament ne serait qu’un linceul;
Je ne suis pas bien sûr de ne pas être seul;
Toute l’immensité, depuis l’aube première.
Me regarde effarée, ivre de ma lumière.—
Lueur qui disparaît sitôt qu’elle a flotté,
Contemple-moi! je suis l’abîme de clarté.
Vois, dans mon flamboiement les mondes vont et viennent;
Mes rayons sont les fils effrayants qui les tiennent;
Sans moi le firmament ne serait qu’un linceul;
Je ne suis pas bien sûr de ne pas être seul;
Toute l’immensité, depuis l’aube première.
Me regarde effarée, ivre de ma lumière.—
Ainsi parla le gouffre éblouissant du feu.
L’atome écouta l’astre, et lui répondit: Dieu.
L’atome écouta l’astre, et lui répondit: Dieu.
Chargement de la publicité...