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Le Rhin, Tome I

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NOTES:

[1] L'auteur à cet égard a poussé fort loin le scrupule. Ces lettres ont été écrites au hasard de la plume, sans livres, et les faits historiques ou les textes littéraires qu'elles contiennent çà et là sont cités de mémoire; or la mémoire fait défaut quelquefois. Ainsi, par exemple, dans la lettre neuvième, l'auteur dit que Barberousse voulut se croiser pour la seconde ou troisième fois, et dans la lettre dix-septième il parle des nombreuses croisades de Frédéric Barberousse. L'auteur oublie dans cette double occasion que Frédéric Ier ne s'est croisé que deux fois, le première n'étant encore que duc de Souabe, en 1147, en compagnie de son oncle Conrad III; la seconde étant empereur, en 1189. Dans la lettre quatorzième, l'auteur a écrit l'hérésiarque Doucet où il eût fallu écrire l'hérésiarque Doucin. Rien n'était plus facile à corriger que ces erreurs; il a semblé à l'auteur que, puisqu'elles étaient dans ces lettres, elles devaient y rester comme le cachet même de leur réalité. Puisqu'il en est à rectifier des erreurs, qu'on lui permette de passer des siennes à celles de son imprimeur. Un errata raisonné est parfois utile. Dans la lettre première, au lieu de: la maison est pleine de voix qui ordonnent, il faut lire: la maison est pleine de voix qui jordonnent. Dans la Légende du beau Pécopin (paragraphe XII, dernières lignes), au lieu de: une porte de métal, il faut lire; une porte de métail. Les deux mots jordonner et métail manquent au Dictionnaire de l'Académie, et selon nous le Dictionnaire a tort. Jordonner est un excellent mot de la langue familière, qui n'a pas de synonyme possible, et qui exprime une nuance précise et délicate: le commandement exercé avec sottise et vanité, à tout propos et hors de tout propos. Quant au mot métail, il n'est pas moins précieux. Le métal est la substance métallique pure; l'argent est un métal. Le métail est la substance métallique composée; le bronze est un métail.

(Note de la première édition.)

[2] A Monza, près Milan.

[3] La chose est diversement racontée par les historiens. Selon d'autres chroniqueurs, c'est en voulant traverser le Cydnus ou le Cyrocadnus de vive force, que l'illustre empereur Frédéric II, atteint d'une flèche sarrasine au milieu du fleuve, s'y noya. Selon les légendes, il ne s'y noya pas, il y disparut, fut sauvé par des pâtres, au dire des uns, par des génies, au dire des autres, et fut miraculeusement transporté de Syrie en Allemagne, où il fit pénitence dans la fameuse grotte de Kaiserslautern, si l'on en croit les contes des bords du Rhin, ou dans la caverne de Kiffhæuser, si l'on en croit les traditions du Würtemberg.

[4] A Aix-la-Chapelle, pour voir les reliques, le pourboire à la fabrique est fixé à un thaler, 3 fr. 75 c.

TABLE.

PRÉFACE   1
LETTRE I. De Paris à la Ferté-sous-Jouarre 17
LETTRE II. Montmirail.—Montmort.—Épernay 25
LETTRE III. Châlons.—Sainte-Menehould.—Varennes 31
LETTRE IV. De Villers-Cotterets à la frontière 49
LETTRE V. Givet 68
LETTRE VI. Les bords de la Meuse.—Dinant. Namur 74
LETTRE VII. Les bords de la Meuse.—Huy.—Liége 81
LETTRE VIII. Les bords de la Vesdre.—Verviers 92
LETTRE IX. Aix-la-Chapelle.—Le tombeau de Charlemagne 96
LETTRE X. Cologne 118
LETTRE XI. A propos de la maison Ibach 142
LETTRE XII. A propos du musée Wallraf 149
LETTRE XIII. Andernach 156
LETTRE XIV. Le Rhin 166
LETTRE XV. La Souris 186
LETTRE XVI. A travers champs 195
LETTRE XVII. Saint-Goar 200

Ch. Lahure, imprimeur du Sénat et de la Cour de Cassation,
rue de Vaugirard, 9, près de l'Odéon.

TYPOGRAPHIE DE CH. LAHURE
Imprimeur du Sénat et de la Cour de Cassation
rue de Vaugirard, 9

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