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Le Tour du Monde; De Tolède à Grenade: Journal des voyages et des voyageurs; 2e Sem. 1905

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PORTE DE L'HÔPITAL DE SANTA CRUZ (page 605).—PHOTOGRAPHIE LACOSTE, À MADRID.

Un tableau très curieux, représentant le roi Charles II et sa femme, Marie-Louise de Bourbon, nièce de Louis XIV, montre les dispositions de la loge royale et des estrades réservées aux assistants et aux héros de la cérémonie religieuse. Le spectacle devait en être suffisamment lugubre, sans y ajouter encore la vue de la torture physique qui complétait l'acte de foi.

Je crois qu'aucun étranger n'a mieux vu Tolède que je ne l'ai fait sous le patronage de mon excellent ami le savant professeur Ventura Prosper y Reyes. Il n'est pas un fragment de l'ancienne cité qu'il n'ait étudié avec un talent qui n'a d'égal que sa simplicité. Aujourd'hui dimanche, le lycée provincial étant désert, le Docteur m'avait invitée à le visiter avant d'entreprendre une promenade hors ville:

«Nous y conservons, m'avait-il dit avec quelque mystère, deux portraits de femmes qui vous intéresseront beaucoup.

—De quelle époque?

—Du temps de Philippe IV.

—Un Vélasquez? Un Greco?

—Qui sait?»

J'arrivai toute palpitante. Peut-on se vanter de connaître toutes les richesses de cette Espagne, encore si mystérieuse et si discrète? L'émotion me serre le cœur en pénétrant dans la bibliothèque. Au fond de la salle et dans une sorte de retraite ménagée derrière la chaire du professeur, deux toiles d'assez grandes dimensions se font vis-à-vis. Je m'approche en toute hâte, mes yeux percent l'ombre avec anxiété, et je me trouve en présence d'une ... superbe femme à barbe entourée de son mari et de ses nombreux enfants. Une toison rouge couvre tout le visage, tandis que la poitrine opulente, couleur de lis et de rose, déborde au-dessus du corsage largement décolleté.

Il est bien entendu que Vélasquez n'a rien à voir avec ce portrait.

«Qu'en dites-vous? me demande en riant mon guide.

—C'est la réclame d'un marchand de pommade pour faire repousser les cheveux.

—Vous vous trompez: c'est l'image authentique d'une fille de la blonde Germanie. Née en Allemagne en 1620, elle vint en Espagne en 1664, et autant par sa barbe que par son talent d'organiste elle excita l'enthousiasme. Ce portrait et la longue inscription qu'il porte en sont les irrécusables témoignages. Et maintenant ... retournez-vous.»

C'est une gageure! Me voilà en présence d'une seconde femme à barbe!

«Croyez-vous donc que l'Espagne ait voulu être en reste avec l'Allemagne?»

La première femme était rousse et devait être plutôt gaie; la seconde a la barbe blanche et l'aspect très austère. Il ne s'agit plus de corsage ouvert dévoilant des appas nacrés; une guimpe très haute et une collerette raide et dure enserrent la poitrine et encadrent un visage qui siérait à un vieux missionnaire retour de Chine. Sous cette image je cherche en vain une inscription, je ne trouve qu'un chiffre. Celle contemporaine de Philippe IV avait cinquante-cinq ans lorsqu'on reproduisit son image engageante.

Ah! les jeunes élèves du lycée provincial ne seront pas troublés avant l'heure par les spectacles offerts à leurs yeux innocents!

Mais quelle faute a fait commettre à ces filles d'Ève l'impatience de montrer sitôt au monde la richesse de leur barbe! L'exploitation méthodique et lucrative des phénomènes n'était pas encore entrée dans les mœurs ... Quelques siècles plus tard, Barnum eût fait leur fortune, et augmenté la sienne.

La journée commencée sous d'aussi heureux auspices fut comme une revanche des études sévères de la semaine. Depuis mon arrivée, j'avais vécu dans l'ombre mystérieuse des églises, sous les voûtes des cloîtres, autour des tombeaux, dans des palais en ruine; n'avais-je pas mérité de voir aussi la campagne?

Dès que j'eus dépassé l'enceinte, ce fut comme un rayonnement de lumière et de joie, tous les sourires d'un radieux soleil d'automne. Je me retournai cependant pour considérer la porte fortifiée que je venais de franchir. Un ange debout, l'épée à la main, se dresse, sévère, maussade, entre les deux tours robustes qui la flanquent. Et les Tolédans, jeunes et vieux, se sont demandé pourquoi l'envoyé de Dieu leur montrait un si sombre visage. Il fallait une explication: une légende est née.

L'ange du Seigneur veille sur Tolède et en défend l'approche aux maux qui, trop souvent, accablent la pauvre humanité.

Un jour, la Peste hideuse, épouvantable, se présente et demande à entrer.

«Que viens-tu faire ici? s'écrie l'ange en courroux.

—Je suis une envoyée de Dieu, tu n'as pas le droit de me chasser.

—Mon peuple est pieux; si Dieu, dans sa colère, veut châtier quelques pécheurs, qu'il tienne au moins compte à Tolède de sa dévotion à la Vierge. Promets-moi que tu te borneras à frapper vingt victimes.

—Ce n'est pas assez, dit la Peste; à moins de deux cents, je ne serai pas satisfaite.»

SUR LES BORDS DU TAGE.—PHOTOGRAPHIE LACOSTE, À MADRID.

L'ange pria, supplia, la Peste fut intraitable, et il fallut lui accorder le tribut qu'elle réclamait. Elle passa, exerça pendant trois mois de terribles ravages, et détruisit les Tolédans par milliers.

«Misérable, menteuse, parjure! s'écria l'ange, quand elle se décida enfin à sortir. Contre toi, je porterai plainte au Ciel!

—Et pourquoi cette colère? Tu m'avais accordé les vies de deux cents Tolédans. Je les ai prises. Les autres sont morts de peur. Je n'y suis pour rien!»

De la plate-forme sur laquelle on débouche après avoir dépassé l'enceinte, les regards s'arrêtent d'abord sur les statues plus que médiocres et fort moussues de quelques rois d'Espagne; puis, en descendant dans la vallée, ils se reposent sur les ruines d'un cirque romain dont la démolition systématique remonte à l'époque où Abd el-Rhaman, gouverneur de la Tolestane, tenta de se rendre indépendant. Et tout doucement, en admirant la belle plaine du Tage, on suit le chemin qui, par des pentes très raides, conduit au sanctuaire du Cristo de la Vega. Ici, la légende et l'histoire se mêlent d'une manière si étroite, qu'il est bien difficile d'en faire le départ.

L'édifice actuel s'élève, après bien d'autres sanctuaires, sur l'emplacement où sainte Léocadie souffrit le martyre.

ESCALIER DE L'HÔPITAL DE SANTA CRUZ (page 604).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Léocadie était belle, Léocadie était jeune, Léocadie était aimée. Quand on lui demanda de renier la foi chrétienne, elle eut peur de faiblir, elle craignit d'être vaincue par la souffrance, elle trembla de trahir son Dieu. Alors elle l'implore, elle l'appelle à son aide, elle le supplie de la rappeler à lui afin de lui éviter une honteuse apostasie. Et, tandis que de sa main virginale elle trace une croix sur le sol et la baise pieusement, elle expire en murmurant le nom du Jésus qu'elle adore.

Des siècles s'écoulent. À peine converti au christianisme, le roi Sisebuth a fait élever un temple somptueux sur l'emplacement où la martyre a succombé; auprès de sa tombe vénérée, se sont assemblés des conciles. Des monarques, des évêques, ont voulu reposer auprès d'elle; et voici qu'un miracle nouveau vient accroître la dévotion du peuple et des rois.

C'était le 9 décembre 666. L'évêque Ildefonse célébrait, dans le pieux sanctuaire, l'anniversaire de la mort de la sainte. Soudain, la dalle du tombeau disparaît sous la lueur grandissante d'une lumineuse apparition. Une créature séraphique, enveloppée de voiles blancs, se révèle sans mystère aux regards des assistants. Léocadie vit, elle palpite, elle sourit, elle parle, elle loue Ildefonse d'avoir défendu au concile la virginité de la mère de Dieu. L'évêque est tombé à genoux, il écoute, il tremble, il doute. Non, il n'est pas le jouet d'une illusion extatique: le ravissement peint sur tous les visages le rassure. Il frémit de joie, il tend les bras vers l'apparition radieuse; encouragé par le roi, il va la saisir. Mais Léocadie n'est plus de ce monde de douleurs, elle ne subira pas l'étreinte d'un être humain. Elle s'estompe, elle disparaît, fugitive et rapide comme une ombre, sous la dalle qui s'est refermée. Pourtant, sa disparition n'a point été assez prompte. Un pan de son voile léger est resté engagé entre la pierre et son encadrement. Le prince s'est précipité pour le saisir, mais, retenu par le sentiment de son indignité, il passe son poignard à l'évêque, et celui-ci coupe le lin précieux qui témoigne du miracle.

«Vierge et martyre, s'écrie l'évêque, vous qui êtes digne de contempler le Rédempteur dans sa gloire céleste, vous qui avez offert votre vie pour mériter son amour, regardez favorablement la ville où Dieu a voulu que vous naquîtes, protégez-la et intercédez pour le monarque qui célèbre solennellement votre fête.»

Encore aujourd'hui, on conserve à la cathédrale l'unique relique de la patronne de Tolède.

Une statue de sainte Léocadie, sans grande valeur artistique, orne la chapelle, mais elle n'excite pas la dévotion que provoque un christ très singulier, à qui le sanctuaire doit son nom, et qui est la copie très moderne d'un crucifix consumé dans un incendie durant la guerre de l'Indépendance.

L'artiste, respectueux de la tradition, a détaché de la croix un des bras du divin supplicié et l'a modelé tombant le long du corps. Zorilla, dans son poème intitulé: «À bon juge, meilleur témoin», a donné une forme exquise à la légende inspirée par le Christ de la Vega.

Les Tolédans ont l'aspect sombre et le visage sévère, mais chez eux la nature ne perd pas ses droits, et l'on s'aime ici comme dans la joyeuse et bruyante Séville, peut-être même avec une ardeur d'autant plus grande qu'elle est plus concentrée. Deux jeunes gens s'adoraient; ils se le dirent, et comme les circonstances les obligeaient à se séparer pour longtemps, ils se fiancèrent sous le regard du Christ de la Vega.

«Ô doux Jésus! sois témoin de nos promesses, et garde-les sous ta protection divine», dirent-ils en se signant.

Des années se passèrent. Un soir, le jeune homme reparut au Zocodover. Durant son séjour aux colonies, il avait échangé contre une petite fortune ses doux souvenirs, car il reconnut à peine celle qui, chaque matin, avait supplié le Christ de veiller sur l'absent et de le ramener fidèle et toujours pieux. Sommé de tenir sa promesse, l'inconstant la nia. Citation fut faite devant le juge.

«Où sont vos témoins? demanda-t-il à la délaissée.

—Je n'en ai d'autre que le Christ de la Vega. Lui seul; mais il suffira.

—Qu'il parle donc en votre faveur.»

Et les juges et les parties de se diriger vers la chapelle, et la jeune fille de s'agenouiller.

«Ô toi qui reçus nos serments, témoigne de la vérité. Mes lèvres, qui t'ont si souvent imploré, n'ont prononcé aucune parole mensongère, et chaque jour, tu le sais, je t'ai supplié de ramener auprès de moi l'ingrat qui me repousse et m'accuse.»

Elle achevait à peine sa prière, qu'un des bras du Christ fixés à la croix, s'en détachait, s'étendait comme pour prêter serment, et retombait inerte le long du corps; jamais il ne s'est relevé.

Je n'avais pas encore franchi le Tage. Le pont Saint-Martin était voisin. Désireuse d'apercevoir Tolède de la rive opposée, je m'y engageai comme le jour commençait à décroître. À mesure que je gravissais la côte du Palau, le soleil se penchait davantage vers l'horizon.

Je me retournai, et, au ras de l'horizon tranquille, des maisons bordaient le sommet du ravin, enveloppées dans une lumière qui les frappait de face, et semblait rebondir. Voici que l'ombre monte du ravin; déjà, l'on distingue à peine, mêlées aux rochers, les tours en ruines et les courtines démantelées; mais elle s'élève le long des pentes escarpées, elle met un gris violacé très fin sur la blancheur des murailles; seuls, les pinacles de San Juan de los Reyes s'illuminent de rose. C'est le dernier adieu du soleil, le dernier baiser que recevra Tolède avant de s'endormir.

Comme je descendais, j'entendis un rire de femme au-dessous de moi. Un soldat au masque pâle, à la peau mate, aux reins cambrés, serrés dans sa courte veste de cavalier, aux jambes nerveuses, qu'emprisonnaient la culotte d'ordonnance, enlaçait une taille souple qui s'abandonnait. Il parlait bas, elle riait haut; elle riait d'être belle, d'être jeune, de se sentir aimée. Ils ne me virent pas.

Les œillets rouges qui naissaient sur les lèvres de l'enfant, éteignaient par leur éclat le rose délicat des pinacles de San Juan; et il me souvint du refrain tolédan:

La terre engendre tout,
Le soleil dore tout,
L'argent achète tout,
Sauf l'amour qui vainc tout.

(À suivre.) Jane Dieulafoy.

DÉTAIL DU PLAFOND DE LA SACRISTIE DE LA CATHÉDRALE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Droits de traduction et de reproduction réservés.

TOME IX, NOUVELLE SÉRIE.—52e LIV. No 52.—30 Décembre 1905.

PONT SAN MARTINO, À TOLÈDE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

DE TOLÈDE À GRENADE[3]
Par Mme JANE DIEULAFOY.

IV. — Les «cigarrales». — Le pont San Martino et son architecte. — Dévouement conjugal. — L'inscription de l'hôtel de ville. — Cordoue, l'Athènes de l'Occident. — Sa mosquée. — Ses fils les plus illustres. — Gonzalve de Cordoue. — Les comptes du Gran Capitan. — Juan de Mena. — Doña Maria de Parèdes. — L'industrie des cuirs repoussés et dorés.

GUITARISTE CASTILLANE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Tolède garde-t-elle de l'étreinte séculaire de l'Inquisition l'air de tristesse qu'on y respire et qui semble étouffer ses habitants? Ceux-ci, brisés d'âge en âge par une si dure pression, lui doivent-ils leur goût pour la vie languissante, sans activité, sans énergie, sans espérance ni chanson? Peut-être le souvenir d'horribles et lamentables spectacles, dont furent témoins leurs aïeux, arrêta pour jamais, dans leur gorge, les trilles et les coplas, et pour jamais ils désapprirent l'art d'accorder les lyres aux doux accents.—Veulent-ils célébrer une fête, un mariage? Au lieu de la gaîté, la mélancolie en est la reine:

Bien que tu me voies chanter,
Je ne chante pas.
La langue chante,
Le cœur pleure...

Il semble que, pour sourire, les Tolédans soient contraints de franchir l'enceinte de leur cité.

Sur la rive du Tage qui s'étend le long des antiques remparts, dévalent ces fameux jardins connus sous le nom de cigarrales, uniquement arrosés par le ciel, et où les habitants de la ville viennent se divertir sous les figuiers, les amandiers et les abricotiers aux fruits renommés à l'égal des pêches d'Aragon ou des oranges de Valence. Chaque maison de quelque importance a son cigarral, et ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on y bavarde à tort et à travers, car Tirso de Molina y fait conter plusieurs de ses jolies Nouvelles. Il est certain qu'on y jouit d'un laisser-aller qu'on n'oserait prendre entre les murs de la sévère cité. Les caquetages y poussent aussi drus que les mauvaises herbes, et font concurrence aux chants de ces cigales à qui ces modestes vergers pourraient devoir leur nom.

Bien que les Primats d'Espagne aient vu disparaître leur énorme fortune, et s'émietter leurs revenus princiers, ils ont conservé ce dernier luxe des grandes maisons appauvries. Il y a quelques années—on ne m'a point dit la date exacte, ni fait connaître le nom du prélat,—Son Éminence se reposait un soir d'été sous une épaisse tonnelle, quand un de ses grands vicaires s'avance le visage bouleversé:

«Qu'y a-t-il?... Le feu est-il à l'Archevêché?

—Un grand malheur ... un grand scandale!

—Ah! je respire!.. Pourquoi tant de précautions?

—Une religieuse du couvent de ... est accouchée d'un garçon!

—Par ma vertu! à voir votre tête effarée, on dirait que cet accident est arrivé à un moine!»

Quand on considère les hautes et aveugles murailles qui entourent les couvents de femmes, et qui contribuent pour une si grande part à donner à Tolède son aspect sombre et rébarbatif, on s'étonne qu'une pareille nouvelle ait causé si peu d'émotion au digne prélat. Il faut vraiment que le Diable passe par le trou des serrures.

Pour moi, lorsqu'il m'a été donné de franchir la porte d'un couvent de femmes, j'ai été frappée de l'austérité des visages émaciés, et vraiment émue par les preuves d'une misère trop évidente. Et quand on s'approche du tour de certains monastères condamnés par la Règle à donner après chaque repas les restes de la table, on voit distribuer des aliments que repousserait le dernier de nos mendiants. Le pois chiche, la pomme de terre cuite à l'eau, les rogatons de pain noir en constituent l'élément le plus raffiné. Les pauvres nonnes mourraient littéralement de faim, si elles ne fabriquaient avec un art incomparable des confitures exquises et, à l'occasion de certaines fêtes, les fameux massepains dont j'ai parlé tantôt. Elles envoient ces douceurs à des familles amies, et reçoivent en échange les maigres approvisionnements qui les font vivre. Les traditions, une sorte de respect humain amènent encore dans ces tristes demeures des jeunes filles de bonne famille, condamnées au célibat par la pauvreté; et quand l'extrême misère du cloître a produit la désillusion, elles y demeurent quand même, car la religion n'est pas seule à charger de ses malédictions la nonne en rupture de vœux. Le monde est d'accord avec l'Église:

«Garde-toi du courant d'air, de l'eau fraîche du matin et de la nonne ou du moine défroqués.»

Depuis longtemps déjà les moines de certains Ordres ont pris des licences que n'admettraient sous aucun prétexte les supérieures des couvents de femmes, et la plus fréquente est de s'inviter à des tables amies afin d'éviter le pain noir et les pois chiches à perpétuité.

«Voyez-vous, mes enfants, disait un bon fraile désireux d'instruire, au dessert, les enfants d'un hôte chez lequel il se présentait tous les jours à l'heure des repas, le Ciel est si loin de nous, que si Dieu lançait une fourmi sur la terre, elle mettrait des siècles avant d'y arriver.

—Eh bien, reprit le père de famille, sachez aussi, mes enfants, que si un fraile était lancé du Ciel à la dernière minute de la onzième heure, il tomberait tout juste au coup de midi pour manger ma soupe.»

Si l'indiscrétion des frailes est légendaire, la sottise de certains curés de village leur fait bien concurrence. C'est un sujet inépuisable.

«Ah! mes sœurs, disait un brave desservant aux jeunes filles de la Congrégation, prenez modèle sur Marie. La Vierge était silencieuse, et vous êtes bavardes; la Vierge était humble, et vous êtes bouffies d'orgueil; la Vierge était chaste, et vous êtes indiscrètes. Si l'ange Gabriel vous fût apparu, avant midi tout le village en eût été informé!»

LE «PATIO» DES TEMPLIERS.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Et un autre jour, s'adressant à des mères de famille:

«Ce n'est pas sainte Anne qui eût laissé son enfant barboter dans les ruisseaux jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour jouer à la paume. Sainte Anne avait le sentiment de ses devoirs. Chaque matin, quand elle habillait la Vierge, elle lui apprenait à faire le signe de la croix et à dire l'Ave Maria. Voilà comment on donne des principes chrétiens à sa famille, et comment on lui apprend à respecter les parents devenus vieux!»

Et le jour de l'Ascension:

«Peut-être, mes frères, allez-vous douter de ma parole, quand je vous affirmerai que le Christ est ressuscité d'entre les morts et qu'il est monté au Ciel. Quels furent les témoins de ce miracle? me direz-vous; devant qui portèrent-ils témoignage d'un fait si extraordinaire? Vous le savez, mes frères, ces témoins étaient des soldats romains, soumis à une discipline sévère. Que fit le Gouvernement pour les empêcher de parler? Il les envoya dans nos lointaines possessions d'Ultra Mar, dans nos colonies, afin que jamais ils ne pussent revenir et rendre témoignage de la miraculeuse ascension qui avait ébloui leurs yeux. Aux Philippines et à la Havane, il n'est pas un enfant à la mamelle qui ne le sache aussi bien que moi.

En s'éloignant des cigarrales, et en suivant les rives du Tage, on aperçoit le pont Saint-Martin, sur lequel je passais il y a quelques jours. Sans avoir la réputation et la beauté du pont d'Alcantara, il est pourtant une belle œuvre d'art. Il a sa légende, lui aussi: une légende d'audace et d'amour conjugal.

L'architecte à qui l'on en avait confié la construction venait de l'achever quand il s'aperçut que ses calculs étaient faux, et que l'une des arches devait fatalement s'écrouler quand tomberait le cintre sur lequel elle pesait. Une nuit, comme il s'agitait tourmenté par un secret qu'il n'avait confié à personne, sa femme lui demanda quelle était la cause de son insomnie:

«Je suis un homme perdu de réputation, je n'ai plus qu'à mourir, dit-il désespéré. Dès que j'aurai sorti le cintre, l'arche tombera dans la rivière; mais je m'arrangerai pour me faire écraser dessous.»

Stupéfaite, la femme ne répondit rien; la nuit suivante, comme le mari accablé de fatigue avait succombé au sommeil, elle sortit, se dirigea vers le pont, grimpa d'échelle en échelle jusqu'au cintre et mit le feu en vingt endroits. Une heure après l'arche tombait dans la rivière, tandis que son auteur ronflait paisiblement. L'incendie fut rendu responsable du désastre; et, quand il fallut rebâtir l'arche nouvelle, l'architecte ne se trompa plus dans ses calculs.

En rentrant à Tolède, j'ai traversé des quartiers populeux riches en tableaux d'une délicieuse intimité, et je suis arrivée au centre de la cité, devant un monument où de tout temps battit un cœur dont les pulsations se sentent à peine aujourd'hui. Je veux parler de la Casa consistorial ou hôtel de ville, bâti sur les plans de Georges Théotokopuli. Commencé au XVe siècle, l'édifice s'est embelli et agrandi jusqu'au règne de Philippe III, qui en 1612 et 1618 fit élever les tours d'angle et orna les balcons de statues médiocres.

Dans la cage d'escalier, se trouve une inscription composée au temps des Rois Catholiques, et placée par les ordres du premier Corregidor de Tolède. On devrait la traduire dans toutes les langues, et la graver sur la porte des monuments où siègent les administrations municipales.

«Nobles et hommes sages qui gouvernez Tolède, sur ces degrés laissez toutes les affections, la cupidité, la crainte et la peur. Oubliez, pour l'avantage de tous, vos intérêts personnels, et puisque Dieu a fait de vous les piliers de tant de riches maisons, soyez fermes et droits.»

L'hôtel de ville ne témoigne pas seul des beaux sentiments dont l'âme espagnole est imbue. Même quand un édifice a disparu, son emplacement, resté désert, garde encore son éloquence.

Ici s'élevait le palais du comte de Benavente. Invité par le roi à y recevoir le connétable de Bourbon, traître à la France, il y mit le feu une heure après le départ de son hôte, et attisa de sa main l'incendie qui, à son gré, n'accomplissait pas assez vite son œuvre de purification.

Sur cette place irrégulière, où poussent quelques arbres chétifs, se dressait un autre palais, celui du fameux chef des Comuneros, Don Juan de Padilla. Il fut rasé sur l'ordre de Charles Quint, après la défaite de Villalar et le supplice de l'infortuné défenseur des libertés castillanes. L'histoire de cette insurrection est l'une des plus dramatiques qui se puissent lire dans les annales de Tolède.

Une année ne suffirait point si l'on voulait bien connaître la vieille capitale de la Castile, vénérer les reliques innombrables de son passé glorieux, goûter le charme triste mais captivant de ses rues sinueuses assombries par des murailles hautes et sévères comme des falaises. Ce sont des années qu'il faudrait pour recueillir les vieilles traditions, les légendes, les histoires innombrables, le récit des amours du roi Alfonse et de la Juive Hermosa, ou de la belle Infante Galiana aimée par Ali ben Zaid, Charles Martel, Roland, Olivier, Charlemagne, et qu'ont tour à tour chantée Lope de Vega, Moratin et tant d'autres poètes.

«Galiana de Tolède est une merveille de beauté, la Mauresque la plus vantée de tout le pays maure.

«Bouche éclatante comme l'œillet, sein qui palpite et s'élève, front d'ivoire où étincelle l'or de Tibur.»

Hélas! la Rome de l'Espagne, la Cité Impériale, la Mère des Villes, la Couronne du Royaume, la Lumière du Monde, la capitale des Récarède, des Sisebuth, des Rois Catholiques vainqueurs des Maures, se berce des souvenirs de son passé glorieux, et s'endort dans le linceul de ses ruines. Et pourtant chacune de ses poussières vit, palpite et tressaille. Nulle part l'étranger ne comprend mieux l'âme chevaleresque de la Castille, nulle part on ne saisit mieux le sens de l'héroïque et sauvage Romancero. Entre toutes les cités de la vieille Ibérie, Tolède est noble et belle! Elle a gardé un parfum précieux dont ses adorateurs ont seuls le privilège de jouir.

À mesure qu'en venant de Tolède on s'avance vers Cordoue, on se croirait transporté sous un autre climat. Des fraîches nuits de la Castille on ne peut plus se souvenir, sinon pour les regretter quand souffle à travers la Campina le Solano brûlant, qui semble porter dans son haleine toutes les ardeurs du soleil d'Afrique. Les deux capitales sont aussi différentes que les deux pays. Tandis que la vieille cité gothique, ce nid d'aigle abandonné, regarde d'un œil sévère les hautes falaises qui lui font face et que baigne le Tage, tandis qu'elle dresse encore orgueilleuse ses tours démantelées, ses palais en ruines et les hautes murailles aveugles de ses sombres monastères, la cité d'Abd el-Rhaman épouse les rives du Guadalquivir, dont les eaux capricieuses se promènent à travers la plaine fertile. Et dès qu'on a pénétré dans la ville où les maisons très basses, peintes en blanc, un peu banales dans leurs habits propres et neufs sourient par toutes les portes de leurs patios fleuris ou par les fenêtres éclatantes de géraniums et d'œillets aux violentes couleurs, on se demande à quelle fantaisie obéit Victor Hugo, quand il écrit le premier de ces deux vers:

Cordoue aux maisons vieilles,
À la mosquée où l'œil se perd dans des merveilles.

UN ANGLE DE LA MOSQUÉE DE CORDOUE (page 620).—PHOTOGRAPHIE LACOSTE, À MADRID.

Lui qui maîtrisa toujours si habilement la rime, se serait-il plié une fois à ses exigences? En tout cas, je me plais à reconnaître, avec le poète, que la moderne Cordoue porte fièrement les lambeaux de sa toge, les pans de son haïc musulman et les anneaux de sa cotte de mailles chrétienne. À la parcourir, on la reconstitue à travers les siècles, grâce à ses statues romaines martelées et transformées en bornes, grâce à ses inscriptions latines employées comme matériaux de construction dans des bâtisses modernes, grâce à ses arcs outrepassés que des Maures ont peut-être construits, grâce aux ogives qui de-ci de-là s'inscrivent dans des murailles de briques, grâce aux vieux écus héraldiques placés au-dessus des portes de quelques rares demeures anciennes, et que l'on repeint chaque printemps, comme pour les faire participer à la renaissance de la nature.

Tolède est encore l'Occident monastique et féodal, Cordoue est l'Orient substitué à Rome.

Le palais tolédan est une forteresse, sa grandeur meurtrière semble être entrée dans le domaine de la légende ou de l'épopée, tandis qu'à Cordoue la maison à un seul étage, bâtie d'hier ou d'avant-hier, se dresse autour d'une cour, et rappelle par sa distribution les maisons que l'on découvre sous les cendres d'Herculanum ou de Pompéi.

Il n'est pas jusqu'au type, jusqu'au costume de la population, jusqu'à la mantille qui ne diffèrent quand on passe de Castille en Andalousie. L'œil s'assombrit, la lèvre devient plus rouge, le teint plus brun, la taille se cambre. Sur les cheveux noirs, très noirs de l'Andalouse s'épanouit toujours quelque fleur que la Castillane plante parfois près de l'oreille; on guise de mantille, un tissu de chenille légère remplace la dentelle portée dans les provinces du centre ou du nord. Enfin, au lieu du châle jeté on pointe dans le dos et ramené sur la poitrine, les crêpes de Chine souples, drapés près du corps, serrés aux épaules, à la taille et aux hanches dont elles précisent les contours, rappellent le chitôn grec et semblent un héritage de l'antiquité classique.

Les modifications du type et du costume apparaissent plus nettes au touriste qui ne voit d'une ville que les façades plus ou moins quelconques bâties le long des rues; mais quand on s'est familiarisé avec Cordoue, on retrouve, en dépit de l'épais manteau jeté par l'Islam et la Renaissance chrétienne sur les ruines antiques, des reliefs assez prononcés pour reconstituer la ville disparue. Les historiens aident encore à sa résurrection morale.

C'est Silius Italicus qui la chante dans son poème sur la Seconde Guerre Punique et la signale parmi les villes qui aidèrent Hannibal; c'est Strabon qui honore sa science, et assure que ses lois très belles et très antiques sont formulées en vers; c'est Claudius Marcellus qui, entre toutes les villes de la Péninsule, lui accorde le titre de colonie romaine et les privilèges qui y sont attachés; ce sont les deux Sénèques, c'est Lucain qui voient le jour dans ses murs. Des siècles passent, et les Wisigoths font d'elle la ville sainte où ils tiennent des conciles, la ville savante dont l'on vante les écoles, les rhéteurs et les élèves à l'extraordinaire faconde. La conquête arabe lui est profitable, et sa grandeur, sa puissance, son renom atteignent à leur apogée sous Abd el-Rhaman qui fait d'elle la capitale du Khalifat d'Occident. Sa population s'élève à un million d'hommes, ses palais, ses bains, ses écoles, ses fontaines se comptent par centaines; elle rivalise avec Bagdad et Damas; l'hyperbole ne suffit plus pour louer «l'Athènes de l'Occident, la nourrice des sciences, le berceau des capitaines, la mère du trône des sultans, le minaret de piété et de dévotion, le refuge de la tradition, le séjour de la magnificence et de l'élégance».

Forte et puissante, Cordoue était tolérante et généreuse. Quand ils la conquirent, les Maures montrèrent envers elle les mêmes vertus, partagèrent par moitié leurs temples avec les chrétiens, et, lorsqu'ils songèrent à élever l'admirable mosquée qui est aujourd'hui le grand attrait de la vieille cité, ils ne s'emparèrent pas de force du terrain sur lequel ils la voulaient élever, ils n'expulsèrent point les vaincus, mais leur achetèrent le sol et leur facilitèrent l'édification d'autres sanctuaires, comme ils avaient autorisé les Juifs à bâtir des synagogues. Et c'est peut-être parce que la vieille mosquée ne fut pas fondée sur l'iniquité, que, depuis des siècles, elle est restée debout, comme un témoignage d'un passé de justice et de piété. Il n'y eut jamais de haine contre ses murailles.

On était en 770, et sous le khalifat du brillant Abd el-Rhaman quand on la commença. Cinquante ans de domination avaient suffi aux Maures pour s'établir solidement dans un pays où ils avaient apporté avec la science, dont ils étaient les détenteurs à cette époque, l'agriculture qui enrichit les pays fertiles, et les arts qui parent et embellissent les cités. Le vieux sanctuaire qui avait succédé à un temple de Janus fut abattu, et bientôt arrivèrent, transportés d'Afrique et de toute l'Espagne romaine, les innombrables colonnes arrachées à des édifices antiques, qui devaient supporter les soffites de cèdre sculpté. De Byzance, l'empereur Léon fit également un envoi de marbre précieux, et, aussitôt, l'on se mit à l'œuvre. Le plan de la mosquée était simple, comme l'est tout ce qui est grand et beau. Au delà d'une vaste cour, plantée d'orangers et entourée de portiques, s'ouvraient dix-neuf galeries hypostyles orientées vers la Mecque, ce pôle religieux du monde musulman. Celle du centre, plus ornée conduisait au Mihrab. Ces galeries étaient coupées en équerre par vingt autres galeries dont les colonnes égalisées, et durement amputées dans ce but, formaient comme les arbres d'un jardin planté en quinconce. La construction primitive fut élevée avec une fiévreuse rapidité. C'était à qui aiderait à l'édification du temple, par ses dons ou même par son effort personnel. Abd el-Rhaman avait prêché d'exemple, en s'assujettissant à travailler une heure par jour à l'œuvre laborieuse. Peu d'années plus tard, Cordoue possédait une des plus belles, une des plus vastes, une des plus nobles mosquées de l'Islam. Son mirhab ne fut sans doute pas achevé tout de suite, car les admirables mosaïques dont il est orné ne purent être exécutées rapidement; mais les musulmans purent se flatter d'avoir doté le monde d'une nouvelle merveille. Alors ils l'ornèrent d'objets précieux, de lampes où brûlaient des huiles parfumées, de portes de bronze, de marbres et d'agates; ils la parèrent, ils l'embellirent sans jamais se lasser. Elle était unique quand Ferdinand III s'empara de Cordoue en 1239. Ce fut le signal de la décadence de la vieille cité. Dépouillée de son titre de capitale, devenue vassale de souveraine qu'elle était, elle ne fit plus que dépérir, décroître en population, en richesse, en crédit.

Pourtant la belle mosquée d'Abd el-Rhaman fut respectée. On se contenta d'élever au centre une chapelle de style mudejar dédiée à saint Ferdinand, le patron du conquérant, tandis que le magnifique mihrab que recouvrait une immense dalle de marbre blanc taillée en forme de coquille, et dont les mosaïques d'or rivalisent avec celles de Saint-Marc de Venise, était caché derrière une construction bâtarde qui empêcha les fidèles de le voir et le préserva peut-être d'une destruction sauvage. Près de trois siècles s'étaient écoulés ainsi quand, en l'année 1523, l'évêque Alonzo Manrique fut pris d'une belle ambition: celle de construire une grande, haute et robuste cathédrale à la mode du jour. S'il eût choisi un emplacement vide, Cordoue bénirait sans doute sa mémoire, au lieu de la détester. Mais c'était au beau milieu de la mosquée, près de la chapelle de San Fernando, qu'il prétendait élever l'église qui porterait son nom à la postérité, et le chœur qui lui vaudrait les bénédictions des chanoines craintifs des courants d'air. Ce beau projet n'eut pourtant pas l'assentiment général. L'Ayuntamiento s'indigna, et déclara qu'il punirait de mort quiconque oserait toucher à l'édifice. L'évêque en appela sans hésiter à Charles Quint, et finit par lui arracher une autorisation contre laquelle personne n'osa plus protester. On enleva les toitures de cèdre peint et sculpté, on emporta les colonnes qui les soutenaient, et la lourde, la malencontreuse construction qui coupe aujourd'hui les perspectives, qui au dehors écrase à ses pieds les galeries de la mosquée, s'éleva triomphante, à la grande satisfaction du prélat, et à la colère des Cordouans.

DÉTAIL DE LA CHAPELLE DE SAN FERNANDO.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Trois ans après, Charles Quint, de retour de Flandre, visita le nouvel édifice. Quand il vit la grandeur du crime commis contre l'art et le goût, il ne put réprimer son vif mécontentement.

«Pourquoi ai-je ignoré la beauté de cet édifice! s'écria-t-il. Je n'aurais jamais permis qu'on le touchât!»

Et s'adressant aux chanoines consternés:

«Vous avez élevé un monument que vous pouviez construire autre part, et vous avez détruit ce qui était unique au monde!»

Aujourd'hui Cordoue est plus que jamais éprise de la belle mosquée, qui, seule, attire chez elle les étrangers. Les masques qui couvraient le mirhab ont été enlevés, les toitures de cèdre qui se cachaient derrière un berceau de plâtre ont revu le jour, les crépis extérieurs ont été grattés et les murailles anciennes remises à jour; les charpentes démolies qui n'ont point été utilisées à faire des guitares, servent à la réparation des parties dégradées; bref, une restauration très lente, comme tout ce qui se fait en Espagne, mais conduite avec méthode et discrétion, effacera les traces de l'attentat partout où il est possible de le faire. La grande verrue de l'évêque Manrique disparaîtra-t-elle un jour? Je ne le pense pas. La vieille mosquée est admirée, mais elle n'excite point la piété; les petits autels des chapelles ménagées le long des murs sont pauvres et à peine entretenus. On s'amuse, on cause dans la demeure d'Allah, tandis qu'on se signe et que l'on se tait en entrant dans l'église. Et pourtant, pas plus dans l'une que dans l'autre, le pied ne foule ces dalles armoriées, sous lesquelles les grands personnages aimaient à dormir le sommeil éternel. On y retrouve seulement les souvenirs funèbres de quelques évêques, des chanoines et de cette merveilleuse Doña Maria de Guzman de Parèdes qui conquit si brillamment ses grades à l'Université d'Alcala, sous le règne de Philippe III. Le poète Gongora, dont le style ampoulé a fait école au XVIIe siècle, et n'a d'analogie que le style chiriguresque en architecture, repose aussi dans une chapelle en harmonie avec son talent. Enfin le chœur abrite les restes de Pedro Cornyo, un sculpteur du XVIIIe siècle, qui remplit l'Espagne de sa renommée, bien qu'il fût, lui aussi, un artiste de la décadence.

Du minaret, sans doute analogue à la Giralda de Séville et que surmontaient trois globes d'or et d'argent, il ne reste que l'étage inférieur. Contre l'habitude, la main de l'homme n'est pas coupable de sa destruction; il fut renversé au XVIe siècle par un tremblement de terre. Herman Ruiz, l'architecte du chœur, en commença la reconstruction vers 1593, et Gaspar de la Pena la termina en 1653. De l'étage supérieur, la vue s'étend magnifique jusqu'aux contreforts de la sierra Morena.

Enfin, au XVIe siècle remonte encore la belle porte de bronze décorée d'hexagones réguliers, et le magnifique heurtoir en fer à cheval, orné d'une inscription en caractères arabes: «Béni soit le nom de Dieu». Elle est un des plus précieux spécimens de cet art mudejar qui persista si longtemps en Espagne, et dont j'ai donné les origines et la définition dans mon étude sur Saragosse.

L'on ne s'attardera guère devant le monument du Triomphe, tout voisin de la mosquée, où le mauvais goût le dispute à la mauvaise exécution.

Un peu plus bas débouche le grand pont qui réunit les rives du Guadalquivir, et que ferme la forteresse de Calahora. La construction en est attribuée à Octave Auguste. En vérité, il fut reconstruit par les Maures en 815. Il mérite d'ailleurs, sa réputation. Quand les eaux sont hautes, quand les flots torrentueux remplacent dans le lit du fleuve le linge à sécher qui forme sa parure estivale, ses piles massives paraissent à peine assez puissantes pour résister à la violence des courants.

Cordoue est connue dans l'univers par l'admirable mosquée qui fait sa gloire; elle doit aussi une part de sa célébrité au souvenir de son fils de prédilection, Gonzalve dit de Cordoue, bien que le héros ait vu le jour à Montilla, un bourg tout voisin de la cité. À peine a-t-on quitté la gare, qu'on s'engage dans une largo voie nouvelle qui porte le nom du Grand Capitan. Sa personnalité emplit la ville, et il semble que sa mort soit d'hier, tant sa mémoire est encore vivante. Narrer ses exploits, ses conquêtes, la noblesse de son caractère, sa remarquable intelligence, son faste sans égal, serait faire l'histoire de l'Espagne pendant un quart de siècle, à l'époque la plus glorieuse. L'ingratitude ne devait pas plus l'épargner que Christophe Colomb. Comme celui-ci fut persécuté pour avoir donné le Nouveau Monde à l'Espagne, Gonzalve fut humilié pour lui avoir conquis l'Italie. Isabelle n'était plus là pour réparer les fautes de son égoïste époux. Ferdinand en vint à réclamer l'état des dépenses durant les dures campagnes où Gonzalve avait payé de son patrimoine ses conquêtes et le train de roi qu'il avait mené. La réponse fut fière, et telle qu'on la devait attendre d'un Espagnol.

«Le roi me demande mes comptes; je présenterai les siens et les miens, et l'on verra qui, de lui ou de moi, est le débiteur.»

Et quelques mois plus tard, il envoyait la belle page où se résume toute une vie de dévouement, de sacrifice et d'honneur.

«Les comptes de Gonzalve de Cordoue.—200 736 ducats et neuf réaux payés aux moines, aux religieuses et aux pauvres qui ont prié Dieu d'accorder la victoire aux armées espagnoles.

STATUE DE GONZALVE DE CORDOUE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

«Cent millions en piques, en boulets et en piques de tranchée; cent mille ducats en poudre et en boulets de canon; dix mille ducats en gants parfumés, pour préserver les troupes de la mauvaise odeur que répandaient les cadavres ennemis étendus sur les champs de bataille. Cent soixante mille ducats pour réparer et renouveler les cloches usées à force de sonner tous les jours à coups redoublés, en l'honneur des nouvelles victoires obtenues sur nos ennemis. Cinquante mille ducats en eau-de-vie pour les troupes, un jour de combat. Un million et demi pour garder les prisonniers et les blessés.

«Un million pour messes d'actions de grâce et Te Deum en l'honneur du Tout-Puissant. 700 494 en espions, etc....

«Et cent millions pour la patience avec laquelle j'ai écouté hier le roi, quand il demandait des comptes à celui qui lui a fait présent d'un royaume.»

Ferdinand lut sans émotion «Las cuentas del Gran Capitan», mais, jaloux de tous ceux que la reine avait élevés auprès de lui, il laissa mourir le héros de découragement et de tristesse.

Ce ne fut qu'au jour de la mort, ce terrible jour des louanges, qu'il rendit justice à celui dont la grandeur ne pouvait plus lui porter ombrage, et ordonna de lui faire un service funèbre dans la chapelle royale de Grenade.

Près d'un siècle auparavant, la ville, «fleur de la science et de la chevalerie», avait enfanté un grand poète, Juan de Mena, l'un des brillants satellites qui gravitèrent à la cour de Juan II, roi de Castille, et père de la grande Isabelle. Quoique né dans une condition assez humble, Mena s'était épris des lettres avec passion, avait suivi les cours de Salamanque, était parti pour Rome où l'étude des maîtres immortels qui venaient de révéler au monde la puissance des langues modernes avait développé son goût et donné une direction à son génie. À son retour, son mérite littéraire lui valut l'admiration générale et le patronage bientôt amical du marquis de Santillane. Admis dans le cercle privé du monarque qui, si l'on en croit les bavardages de son médecin, avait aussi souvent à son chevet les vers de Mena que son livre de prières, le poète paya sa dette de gratitude en offrant à son royal admirateur les rymes mielleuses pour lesquelles il montrait un goût passionné. Il lui resta fidèle parmi toutes les fluctuations des guerres civiles et ne lui survécut que de deux ans (1456).

STATUE DE DOÑA MARIA MANRIQUE, FEMME DE GONZALVE DE CORDOUE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

De Juan de Mena date une ère nouvelle pour la poésie castillane. Son grand ouvrage, «Le Labyrinthe», peut dans une certaine mesure se comparer à cette partie de la Divine Comédie où l'aède florentin se place lui-même sous la protection de Béatrice. Accompagné d'une femme jeune et belle personnifiant la Providence, le poète assiste à l'apparition des grandes figures de la Fable et de l'Histoire, et se complaît à dessiner leurs traits. Parfois le style s'alourdit et devient pédant, parfois aussi les touches du pinceau ont une simplicité et une vigueur vraiment dantesque. Avant Juan de Mena, jamais la muse castillane n'avait pris un essor aussi hardi; et malgré les défauts du plan général, malgré une phraséologie d'un goût médiocre, malgré la mesure dans laquelle il est composé, «le Labyrinthe» abonde en conceptions et en épisodes où l'énergie mêlée à la beauté révèle un génie de premier ordre. Dans quelques morceaux d'une importance moindre le style est d'une souplesse gracieuse qui manque peut-être aux œuvres de grande envergure.

Encore naquit à Cordoue ce digne père Sanchez qui parla si savamment sur le mariage, qu'il fit dire à l'un de ses contemporains: «Del matrimonio sabe mas que el Demonio».

La splendeur de sa mosquée, la gloire de ses écoles, les exploits et les œuvres de ses fils illustres avaient fait connaître Cordoue de toute l'Europe intellectuelle; une de ses industries porta également son nom dans l'univers. Je veux parler des cuirs estampés et peints très en usage au XVIe et au XVIIe siècle. Les procédés de fabrication sont-ils indigènes ou furent-ils apportés en Espagne par les musulmans? On a beaucoup discuté sur cette question sans l'élucider. Le nom de guadamacil donné très anciennement aux cuirs dorés connus plus tard sous le nom de brocados y cueros est de forme arabe. Ne dériverait-il pas du nom de Ghadamès, cette ville d'Afrique dont les cuirs, comme ceux de Tunis et du Maroc, étaient célèbres au Xe siècle sous le nom de maroquins du Levant? Ce qu'il y a de certain, c'est que les Espagnols, soit à cause de la nature des peaux, soit à cause du climat de leur pays, excellèrent de bonne heure dans le travail des cuirs. Un vieil auteur, Ambroise de Moralès, s'exprime ainsi à ce sujet:

«Le commerce des cuirs est important, beaucoup s'y sont enrichis, et le talent est plus grand à Cordoue que dans toutes les autres villes de l'Espagne pour bien dresser ces cuirs, qu'ils soient de chèvre ou de mouton, et qu'ils viennent de telle ou telle province.»

Des ordonnances sévères rendues sous le règne des Rois Catholiques, ces grands organisateurs de l'État, assurèrent d'ailleurs à l'industrie des cuirs un avenir fondé sur le mérite et la probité. Un apprenti ne pouvait tenir boutique avant d'avoir accompli un stage de trois ans, la surveillance de la corporation était confiée à des maîtres assermentés, aucun ouvrier n'y était admis sans avoir fait ses preuves, enfin il était interdit sous peine d'amende d'employer les peaux d'animaux morts de maladie. Grâce à ces sages mesures, la quantité des cordouans que l'on exportait jusqu'en Amérique devint telle qu'en 1552 les Espagnols se plaignirent de leur enchérissement et demandèrent que leur sortie fût prohibée comme l'était celle des draps et des soies. C'était une singulière manière de faire prospérer l'industrie. On fit droit cependant à leur réclamation, et les cuirs de Cordoue ne traversèrent plus l'Océan que sous la forme de cartes à jouer destinées aux conquérants de la Floride.

Les rues où l'on fabriquait les cuirs ne fleuraient ni la rose ni même l'oranger; en revanche, elles offraient de jolies perspectives, car les cuirs peints et dorés séchaient d'habitude sur le pas des portes, et jetaient devant chaque maison de merveilleux faisceaux de couleurs et des diaprures infiniment riches et variées.

Séville, Ciudad Rodrigo, Valladolid disputèrent bientôt à Cordoue la suprématie dans l'art de travailler les cuirs, et Ciudad Rodrigo s'appliqua tout spécialement à la fabrication des gants parfumés à l'ambre, ces «guantes de ambar», fendus sur le haut de la main, qui eurent tant de succès au XVIIe siècle dans toutes les cours d'Europe. Le roi d'Espagne en approvisionnait les princes étrangers, et, à l'occasion du mariage de Louis XIV, Philippe IV qui connaissait les goûts de la reine-mère n'oublia pas de lui envoyer des gants dignes de ses mains souveraines:

«Ordonnons envoyer à la reine-mère trois malles d'une varra de large, avec coins, serrures, gonds et verrous formés par un joug d'or; deux émaillées de vert et l'autre de blanc avec des ornements de filigrane, pleines de cordobans et de gants d'ambre. Une autre malle au duc d'Anjou, frère du roi.»

Les marchés que les Espagnols s'étaient fermés à plaisir s'ouvrirent à leurs concurrents. Les Vénitiens en particulier se distinguèrent dans l'industrie des cuirs peints et dorés; mais ils ne furent pas les seuls et, dans l'Europe entière, on les copia ou on les imita. En France, ils furent connus dès le XVIe siècle sous le nom de cuir d'or basané, de cuir d'or, ou encore de cuir argenté et figuré. On lit dans un document daté de 1530 l'ordonnance suivante:

«Il y avait dans la ville de Paris grande abondance de cordoban d'Espagne, qui est le meilleur de tous les cuirs, et ordonnons que ne se vendent cordobans de Flandre parce que ceux-ci sont pour la plupart arrangés au tanin.»

D'ailleurs, on ne tarda pas à créer à Paris, près de la porte Saint-Antoine, des ateliers où l'on fabriqua des cuirs repoussés, peints et dorés, traités avec ce bon goût qui caractérisa toujours les œuvres des ouvriers français. Des peintres de talent ne se contentèrent pas de concourir à leur beauté en les enluminant de motifs ornementaux tels que des chevaux marins, des amours, des fleurs et des fruits, ils tracèrent et peignirent de véritables tableaux devenus aujourd'hui fort rares, et partant fort précieux. On suivit les mêmes procédés qu'en Espagne et, en dépit de la différence du climat, on s'astreignit à travailler et à sécher les cuirs à l'air libre, afin de leur donner une souplesse nécessaire à leur conservation. Depuis longtemps déjà Cordoue a vu mourir l'industrie qui lui avait assuré quelques siècles de prospérité; du moins ses palais conservaient leurs revêtements dorés où se jouaient en dessins charmants les arabesques, les fleurs et les oiseaux. Durant le siège de 1808-1809, la majeure partie des demeures seigneuriales furent incendiées, et les plus beaux cordobans périrent; puis la noblesse vit tarir peu à peu les sources de sa fortune, et elle offrit aux brocanteurs les derniers vestiges de son ancienne opulence et de sa splendeur évanouie. Maintenant, ces impassibles témoins de la vie sévère des héros espagnols, prisés au poids de l'or, courent les ventes publiques, de capitale en capitale, et finissent dans un vagabondage dégradant.

  Jane Dieulafoy.

DÉTAIL D'UNE PORTE DE LA MOSQUÉE DE CORDOUE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.

Droits de traduction et de reproduction réservés.

TABLE DES GRAVURES ET CARTES

L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par Mme F. MICHEL

En «rickshaw» sur la route du mont Abou. (D'après une photographie.) 1

L'éléphant du touriste à Djaïpour. 1

Petit sanctuaire latéral dans l'un des temples djaïns du mont Abou. (D'après une photographie.) 2

Pont de cordes sur le Djhilam, près de Garhi. (Dessin de Massias, d'après une photographie.) 3

Les «Karévas» ou plateaux alluviaux formés par les érosions du Djhilam. (D'après une photographie.) 4

«Ekkas» et «Tongas» sur la route du Kachmir: vue prise au relais de Rampour. (D'après une photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 5

Le vieux fort Sikh et les gorges du Djhilam à Ouri. (D'après une photographie.) 6

Shèr-Garhi ou la «Maison du Lion», palais du Maharadja à Srinagar. (Photographie Bourne et Sheperd, à Calcutta.) 7

L'entrée du Tchinar-Bagh, ou Bois des Platanes, au-dessus de Srinagar; au premier plan une «dounga», au fond le sommet du Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 7

Ruines du temple de Brankoutri. (D'après une photographie.) 8

Types de Pandis ou Brahmanes Kachmirs. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 9

Le quai de la Résidence; au fond, le sommet du Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 10

La porte du Kachmir et la sortie du Djhilam à Baramoula. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 11

Nos tentes à Lahore. (D'après une photographie.) 12

«Dounga» ou bateau de passagers au Kachmir. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 13

Vichnou porté par Garouda, idole vénérée près du temple de Vidja-Broer (hauteur 1m 40.) 13

Enfants de bateliers jouant à cache-cache dans le creux d'un vieux platane. (D'après une photographie.) 14

Batelières du Kachmir décortiquant du riz, près d'une rangée de peupliers. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 15

Campement près de Palhallan: tentes et doungas. (D'après une photographie.) 16

Troisième pont de Srinagar et mosquée de Shah Hamadan; au fond, le fort de Hari-Paryat. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 17

Le temple inondé de Pandrethan. (D'après une photographie.) 18

Femme musulmane du Kachmir. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 19

Pandit Narayan assis sur le seuil du temple de Narasthan. (D'après une photographie.) 20

Pont et bourg de Vidjabroer. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 21

Ziarat de Cheik Nasr-oud-Din, à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 22

Le temple de Panyech: à gauche, un brahmane; à droite, un musulman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 23

Temple hindou moderne à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 24

Brahmanes en visite au Naga ou source sacrée de Valtongou. (D'après une photographie.) 25

Gargouille ancienne, de style hindou, dans le mur d'une mosquée, à Houtamourou, près de Bhavan. 25

Temple ruiné, à Khotair. (D'après une photographie.) 26

Naga ou source sacrée de Kothair. (D'après une photographie.) 27

Ver-Nag: le bungalow au-dessus de la source. (D'après une photographie.) 28

Temple rustique de Voutanar. (D'après une photographie.) 29

Autel du temple de Voutanar et accessoires du culte. (D'après une photographie.) 30

Noce musulmane, à Rozlou: les musiciens et le fiancé. (D'après une photographie.) 31

Sacrifice bhramanique, à Bhavan. (D'après une photographie.) 31

Intérieur de temple de Martand: le repos des coolies employés au déblaiement. (D'après une photographie.) 32

Ruines de Martand: façade postérieure et vue latérale du temple. (D'après des photographies.) 33

Place du campement sous les platanes, à Bhavan. (D'après une photographie.) 34

La Ziarat de Zaïn-oud-Din, à Eichmakam. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 35

Naga ou source sacrée de Brar, entre Bhavan et Eichmakar. (D'après une photographie.) 36

Maisons de bois, à Palgam. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 37

Palanquin et porteurs. 37

Ganech-Bal sur le Lidar: le village hindou et la roche miraculeuse. (D'après une photographie.) 38

Le massif du Kolahoi et la bifurcation de la vallée du Lidar au-dessus de Palgam, vue prise de Ganeth-Bal. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 39

Vallée d'Amarnath: vue prise de la grotte. (D'après une photographie.) 40

Pondjtarni et le camp des pèlerins: au fond, la passe du Mahagounas. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 41

Cascade sortant de dessous un pont de neige entre Tannin et Zodji-Pal. (D'après une photographie.) 42

Le Koh-i-Nour et les glaciers au-dessus du lac Çecra-Nag. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43

Grotte d'Amarnath. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43

Astan-Marg: la prairie et les bouleaux. (D'après une photographie.) 44

Campement de Goudjars à Astan-Marg. (D'après une photographie.) 45

Le bain des pèlerins à Amarnath. (D'après une photographie.) 46

Pèlerins d'Amarnath: le Sadhou de Patiala; par derrière, des brahmanes, et à droite, des musulmans du Kachmir. (D'après une photographie.) 47

Mosquée de village au Kachmir. (D'après une photographie.) 48

Brodeurs Kachmiris sur toile. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 49

Mendiant musulman. (D'après une photographie.) 49

Le Brahma Sar et le camp des pèlerins au pied de l'Haramouk. (D'après une photographie.) 50

Lac Gangabal au pied du massif de l'Haramouk. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 51

Le Noun-Kol, au pied de l'Haramouk, et le bain des pèlerins. (D'après une photographie.) 52

Femmes musulmanes du Kachmir avec leurs «houkas» (pipes) et leur «hangri» (chaufferette). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 53

Temples ruinés à Vangath. (D'après une photographie.) 54

«Mêla» ou foire religieuse à Hazarat-Bal. (En haut, photographie par l'auteur; en bas, photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 55

La villa de Cheik Safai-Bagh, au sud du lac de Srinagar. (D'après une photographie.) 56

Nishat-Bagh et le bord oriental du lac de Srinagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 57

Le canal de Mar à Sridagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 58

La mosquée de Shah Hamadan à Srinagar (rive droite). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 59

Spécimens de l'art du Kachmir. (D'après une photographie.) 60

SOUVENIRS DE LA CÔTE D'IVOIRE
Par le docteur LAMY
Médecin-major des troupes coloniales.

La barre de Grand-Bassam nécessite un grand déploiement de force pour la mise à l'eau d'une pirogue. (D'après une photographie.) 61

Le féminisme à Adokoï: un médecin concurrent de l'auteur. (D'après une photographie.) 61

«Travail et Maternité» ou «Comment vivent les femmes de Petit-Alépé». (D'après une photographie.) 62

À Motéso: soins maternels. (D'après une photographie.) 63

Installation de notre campement dans une clairière débroussaillée. (D'après une photographie.) 64

Environs de Grand-Alépé: des hangars dans une palmeraie, et une douzaine de grands mortiers destinés à la préparation de l'huile de palme. (D'après une photographie.) 65

Dans le sentier étroit, montant, il faut marcher en file indienne. (D'après une photographie.) 66

Nous utilisons le fût renversé d'un arbre pour traverser la Mé. (D'après une photographie.) 67

La popote dans un admirable champ de bananiers. (D'après une photographie.) 68

Indigènes coupant un acajou. (D'après une photographie.) 69

La côte d'Ivoire. — Le pays Attié. 70

Ce fut un sauve-qui-peut général quand je braquai sur les indigènes mon appareil photographique. (Dessin de J. Lavée, d'après une photographie.) 71

La rue principale de Grand-Alépé. (D'après une photographie.) 72

Les Trois Graces de Mopé (pays Attié). (D'après une photographie.) 73

Femme du pays Attié portant son enfant en groupe. (D'après une photographie.) 73

Une clairière près de Mopé. (D'après une photographie.) 74

La garnison de Mopé se porte à notre rencontre. (D'après une photographie.) 75

Femme de Mopé fabriquant son savon à base d'huile de palme et de cendres de peaux de bananes. (D'après une photographie.) 76

Danse exécutée aux funérailles du prince héritier de Mopé. (D'après une photographie.) 77

Toilette et embaumement du défunt. (D'après une photographie.) 78

Jeune femme et jeune fille de Mopé. (D'après une photographie.) 79

Route, dans la forêt tropicale, de Malamalasso à Daboissué. (D'après une photographie.) 80

Benié Coamé, roi de Bettié et autres lieux, entouré de ses femmes et de ses hauts dignitaires. (D'après une photographie.) 81

Chute du Mala-Mala, affluent du Comoé, à Malamalasso. (D'après une photographie.) 82

La vallée du Comoé à Malamalasso. (D'après une photographie.) 83

Tam-tam de guerre à Mopé. (D'après une photographie.) 84

Piroguiers de la côte d'Ivoire pagayant. (D'après une photographie.) 85

Allou, le boy du docteur Lamy. (D'après une photographie.) 85

La forêt tropicale à la côte d'Ivoire. (D'après une photographie.) 86

Le débitage des arbres. (D'après une photographie.) 87

Les lianes sur la rive du Comoé. (D'après une photographie.) 88

Les occupations les plus fréquentes au village: discussions et farniente Attié. (D'après une photographie.) 89

Un incendie à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 90

La danse indigène est caractérisée par des poses et des gestes qui rappellent une pantomime. (D'après une photographie.) 91

Une inondation à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 92

Un campement sanitaire à Abidjean. (D'après une photographie.) 93

Une rue de Jackville, sur le golfe de Guinée. (D'après une photographie.) 94

Grand-Bassam: cases détruites après une épidémie de fièvre jaune. (D'après une photographie.) 95

Grand-Bassam: le boulevard Treich-Laplène. (D'après une photographie.) 96

L'ÎLE D'ELBE
Par M. PAUL GRUYER

L'île d'Elbe se découpe sur l'horizon, abrupte, montagneuse et violâtre. 97

Une jeune fille elboise, au regard énergique, à la peau d'une blancheur de lait et aux beaux cheveux noirs. 97

Les rues de Porto-Ferraio sont toutes un escalier (page 100). 98

Porto-Ferraio: à l'entrée du port, une vieille tour génoise, trapue, bizarre de forme, se mire dans les flots. 99

Porto-Ferraio: la porte de terre, par laquelle sortait Napoléon pour se rendre à sa maison de campagne de San Martino. 100

Porto-Ferraio: la porte de mer, où aborda Napoléon. 101

La «teste» de Napoléon (page 100). 102

Porto-Ferraio s'échelonne avec ses toits plats et ses façades scintillantes de clarté (page 99). 103

Porto-Ferraio: les remparts découpent sur le ciel d'un bleu sombre leur profil anguleux (page 99). 103

La façade extérieure du «Palais» des Mulini où habitait Napoléon à Porto-Ferraio (page 101). 104

Le jardin impérial et la terrasse de la maison des Mulini (page 102). 105

La Via Napoleone, qui monte au «Palais» des Mulini. 106

La salle du conseil à Porto-Ferraio, avec le portrait de la dernière grande-duchesse de Toscane et celui de Napoléon, d'après le tableau de Gérard. 107

La grande salle des Mulini aujourd'hui abandonnée, avec ses volets clos et les peintures décoratives qu'y fit faire l'empereur (page 101). 107

Une paysanne elboise avec son vaste chapeau qui la protège du soleil. 108

Les mille mètres du Monte Capanna et de son voisin, le Monte Giove, dévalent dans les flots de toute leur hauteur. 109

Un enfant elbois. 109

Marciana Alta et ses ruelles étroites. 110

Marciana Marina avec ses maisons rangées autour du rivage et ses embarcations tirées sur la grève. 111

Les châtaigniers dans le brouillard, sur le faite du Monte Giove. 112

... Et voici au-dessus de moi Marciana Alta surgir des nuées (page 111). 113

La «Seda di Napoleone» sur le Monte Giove où l'empereur s'asseyait pour découvrir la Corse. 114

La blanche chapelle de Monserrat au centre d'un amphithéâtre de rochers est entourée de sveltes cyprès (page 117). 115

Voici Rio Montagne dont les maisons régulières et cubiques ont l'air de dominos empilés... (page 118). 115

J'aperçois Poggio, un autre village perdu aussi dans les nuées. 116

Une des trois chambres de l'ermitage. 117

L'ermitage du Marciana où l'empereur reçut la visite de la comtesse Walewska, le 3 Septembre 1814. 117

Le petit port de Porto-Longone dominé par la vieille citadelle espagnole (page 117). 118

La maison de Madame Mère à Marciana Alta. — «Bastia, signor!» — La chapelle de la Madone sur le Monte Giove. 119

Le coucher du soleil sur le Monte Giove. 120

Porto-Ferraio et son golfe vus des jardins de San Martino. 121

L'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du temps.) 121

Le drapeau de Napoléon roi de l'île d'Elbe: fond blanc, bande orangé-rouge et trois abeilles jadis dorées. 122

La salle de bains de San Martino a conservé sa baignoire de pierre. 123

La chambre de Napoléon à San Martino. 123

La cour de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du temps.) 124

Une femme du village de Marciana Alta. 125

Le plafond de San Martino et les deux colombes symboliques représentant Napoléon et Marie-Louise. 126

San Martino rappelle par son aspect une de ces maisonnettes à la Jean-Jacques Rousseau, agrestes et paisibles (page 123). 126

Rideau du théâtre de Porto-Ferraio représentant Napoléon sous la figure d'Apollon gardant ses troupeaux chez Admète. 127

La salle égyptienne de San Martino est demeurée intacte avec ses peintures murales et son bassin à sec. 127

Broderies de soie du couvre-lit et du baldaquin du lit de Napoléon aux Mulini, dont on a fait le trône épiscopal de l'évêque d'Ajaccio. 128

La signorina Squarci dans la robe de satin blanc que son aïeule portait à la cour des Mulini. 129

Éventail de Pauline Borghèse, en ivoire sculpté, envoyé en souvenir d'elle à la signora Traditi, femme du maire de Porto-Ferraio. 130

Le lit de Madame Mère, qu'elle s'était fait envoyer de Paris à l'île d'Elbe. 130

Le vieil aveugle Soldani, fils d'un soldat de Waterloo, chauffait, à un petit brasero de terre jaune, ses mains osseuses. 131

L'entrée du goulet de Porto-Ferraio par où sortit la flottille impériale, le 26 février 1815. 132

D'ALEXANDRETTE AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par M. VICTOR CHAPOT
membre de l'École française d'Athènes.

Dans une sorte de cirque se dressent les pans de muraille du Ksar-el-Benat (page 142). (D'après une photographie.) 133

Le canal de Séleucie est, par endroits, un tunnel (page 140). 133

Vers le coude de l'Euphrate: la pensée de relever les traces de vie antique a dicté l'itinéraire. 134

L'Antioche moderne: de l'ancienne Antioche il ne reste que l'enceinte, aux flancs du Silpios (page 137). 135

Les rues d'Antioche sont étroites et tortueuses; parfois, au milieu, se creuse en fossé. (D'après une photographie.) 136

Le tout-Antioche inonde les promenades. (D'après une photographie.) 137

Les crêtes des collines sont couronnées de chapelles ruinées (page 142). 138

Alep est une ville militaire. (D'après une photographie.) 139

La citadelle d'Alep se détache des quartiers qui l'avoisinent (page 143). (D'après une photographie.) 139

Les parois du canal de Séleucie s'élèvent jusqu'à 40 mètres. (D'après une photographie.) 140

Les tombeaux de Séleucie s'étageaient sur le Kasios. (D'après une photographie.) 141

À Alep une seule mosquée peut presque passer pour une œuvre d'art. (D'après une photographie.) 142

Tout alentour d'Alep la campagne est déserte. (D'après une photographie.) 143

Le Kasr-el-Benat, ancien couvent fortifié. 144

Balkis éveille, de loin et de haut, l'idée d'une taupinière (page 147). (D'après une photographie.) 145

Stèle Hittite. L'artiste n'a exécuté qu'un premier ravalement (page 148). 145

Église arménienne de Nisib; le plan en est masqué au dehors. (D'après une photographie.) 146

Tell-Erfat est peuplé d'Yazides; on le reconnaît à la forme des habitations. (D'après une photographie.) 147

La rive droite de l'Euphrate était couverte de stations romaines et byzantines. (D'après une photographie.) 148

Biredjik vu de la citadelle: la plaine s'allonge indéfiniment (page 148). (D'après une photographie.) 149

Sérésat: village mixte d'Yazides et de Bédouins (page 146). (D'après une photographie.) 150

Les Tcherkesses diffèrent des autres musulmans; sur leur personne, pas de haillons (page 152). (D'après une photographie.) 151

Ras-el-Aïn. Deux jours se passent, mélancoliques, en négociations (page 155). (D'après une photographie.) 152

J'ai laissé ma tente hors les murs devant Orfa. (D'après une photographie.) 153

Environs d'Orfa: les vignes, basses, courent sur le sol. (D'après une photographie.) 154

Vue générale d'Orfa. (D'après une photographie.) 155

Porte arabe à Rakka (page 152). (D'après une photographie.) 156

Passage de l'Euphrate: les chevaux apeurés sont portés dans le bac à force de bras (page 159). (D'après une photographie.) 157

Bédouin. (D'après une photographie.) 157

Citadelle d'Orfa: deux puissantes colonnes sont restées debout. (D'après une photographie.) 158

Orfa: mosquée Ibrahim-Djami; les promeneurs flânent dans la cour et devant la piscine (page 157). (D'après une photographie.) 159

Pont byzantin et arabe (page 159). (D'après une photographie.) 160

Mausolée d'Alif, orné d'une frise de têtes sculptées (page 160). (D'après une photographie.) 161

Mausolée de Théodoret, selon la légende, près de Cyrrhus. (D'après une photographie.) 162

Kara-Moughara: au sommet se voit une grotte taillée (page 165). (D'après une photographie.) 163

L'Euphrate en amont de Roum-Kaleh; sur la falaise campait un petit corps de légionnaires romains (page 160). (D'après une photographie.) 163

Trappe de Checkhlé: un grand édifice en pierres a remplacé les premières habitations (page 166). 164

Trappe de Checkhlé: la chapelle (page 166). (D'après une photographie.) 165

Père Maronite (page 168). (D'après une photographie.) 166

Acbès est situé au fond d'un grand cirque montagneux (page 166). (D'après une photographie.) 167

Trappe de Checkhlé: premières habitations des trappistes (page 166). (D'après une photographie.) 168

LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par M. RAYMOND BEL

Indigènes hébridais de l'île de Spiritu-Santo. (D'après une photographie.) 169

Le petit personnel d'un colon de Malli-Colo. (D'après une photographie.) 169

Le quai de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté. (D'après une photographie.) 170

Une case de l'île de Spiritu-Santo et ses habitants. (D'après une photographie.) 171

Le port de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté, présente une rade magnifique. (D'après une photographie.) 172

C'est à Port-Vila ou Franceville, dans l'île Vaté, que la France a un résident. (D'après une photographie.) 173

Dieux indigènes ou Tabous. (D'après une photographie.) 174

Les indigènes hébridais de l'île Mallicolo ont un costume et une physionomie moins sauvages que ceux de l'île Pentecôte. (D'après des photographies.) 175

Pirogues de l'île Vao. (D'après une photographie.) 176

Indigènes employés au service d'un bateau. (D'après une photographie.) 177

Un sous-bois dans l'île de Spiritu-Santo. (D'après une photographie.) 178

Un banquet de Français à Port-Vila (Franceville). (D'après une photographie.) 179

La colonie française de Port-Vila (Franceville). (D'après une photographie.) 179

La rivière de Luganville. (D'après une photographie.) 180

LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par M. ALBERT THOMAS

Les enfants russes, aux grosses joues pales, devant l'isba (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 181

La reine des cloches «Tsar Kolokol» (page 180). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 181

Les chariots de transport que l'on rencontre en longues files dans les rues de Moscou (page 183). 182

Les paysannes en pèlerinage arrivées enfin à Moscou, la cité sainte (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 183

Une chapelle où les passants entrent adorer les icônes (page 183). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 184

La porte du Sauveur que nul ne peut franchir sans se découvrir (page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 185

Une porte du Kreml (page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 186

Les moines du couvent de Saint-Serge, un des couvents qui entourent la cité sainte (page 185). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 187

Deux villes dans le Kreml: celle du xve siècle, celle d'Ivan, et la ville moderne, que symbolise ici le petit palais (page 190). 188

Le mur d'enceinte du Kreml, avec ses créneaux, ses tours aux toits aigus (page 183). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 189

Tout près de l'Assomption, les deux églises-sœurs se dressent: les Saints-Archanges et l'Annonciation (page 186). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 189

À l'extrémité de la place Rouge, Saint-Basile dresse le fouillis de ses clochers (page 184). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 190

Du haut de l'Ivan Véliki, la ville immense se découvre (page 190). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 191

Un des isvotchiks qui nous mènent grand train à travers les rues de Moscou (page 182). 192

Il fait bon errer parmi la foule pittoresque des marchés moscovites, entre les petits marchands, artisans ou paysans qui apportent là leurs produits (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 193

L'isvotchik a revêtu son long manteau bleu (page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 193

Itinéraire de Moscou à Tomsk. 194

À côté d'une épicerie, une des petites boutiques où l'on vend le kvass, le cidre russe (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 195

Et des Tatars offraient des étoffes étalées sur leurs bras (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 196

Patients, résignés, les cochers attendent sous le soleil de midi (page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 197

Une cour du quartier ouvrier, avec l'icône protectrice (page 196). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 198

Sur le flanc de la colline de Nijni, au pied de la route qui relie la vieille ville à la nouvelle, la citadelle au marché (page 204). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 199

Le marché étincelait dans son fouillis (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 200

Déjà la grande industrie pénètre: on rencontre à Moscou des ouvriers modernes (page 195). (D'après une photographie.) 201

Sur l'Oka, un large pont de bois barrait les eaux (page 204). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 202

Dans le quartier ouvrier, les familles s'entassent, à tous les étages, autour de grandes cours (page 196). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 203

Le char funèbre était blanc et doré (page 194). (D'après une photographie.) 204

À Nijni, toutes les races se rencontrent, Grands-Russiens, Tatars, Tcherkesses (page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 205

Une femme tatare de Kazan dans l'enveloppement de son grand châle (page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 205

Nous avons traversé le grand pont qui mène à la foire (page 205). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 206

Au dehors, la vie de chaque jour s'étalait, pêle-mêle, à l'orientale (page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 207

Les galeries couvertes, devant les boutiques de Nijni (page 206). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 208

Dans les rues, les petits marchands étaient innombrables (page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 209

Dans une rue, c'étaient des coffres de toutes dimensions, peints de couleurs vives (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 210

Près de l'asile, nous sommes allés au marché aux cloches (page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211

Plus loin, sous un abri, des balances gigantesques étaient pendues (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211

Dans une autre rue, les charrons avaient accumulé leurs roues (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 212

Paysannes russes, de celles qu'on rencontre aux petits marchés des débarcadères ou des stations (page 215). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 213

Le Kreml de Kazan. C'est là que sont les églises et les administrations (page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 214

Sur la berge, des tarantass étaient rangées (page 216). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 215

Partout sur la Volga d'immenses paquebots et des remorqueurs (page 213). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 216

À presque toutes les gares il se forme spontanément un petit marché (page 222). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 217

Dans la plaine (page 221). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 217

Un petit fumoir, vitré de tous côtés, termine le train (page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 218

Les émigrants étaient là, pêle-mêle, parmi leurs misérables bagages (page 226). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 219

Les petits garçons du wagon-restaurant s'approvisionnent (page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 220

Émigrants prenant leur maigre repas pendant l'arrêt de leur train (page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 221

L'ameublement du wagon-restaurant était simple, avec un bel air d'aisance (page 218). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 222

Les gendarmes qui assurent la police des gares du Transsibérien. (Photographie de M. Thiébeaux.) 223

L'église, près de la gare de Tchéliabinsk, ne diffère des isbas neuves que par son clocheton (page 225). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 224

Un train de constructeurs était remisé là, avec son wagon-chapelle (page 225). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 225

Vue De Stretensk: la gare est sur la rive gauche, la ville sur la rive droite. (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 226

Un point d'émigration (page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 227

Enfants d'émigrants (page 228). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 228

Un petit marché dans une gare du Transsibérien. (Photographie de M. Legras.) 229

La cloche luisait, immobile, sous un petit toit isolé (page 230). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 229

Nous sommes passés près d'une église à clochetons verts (page 230). (Photographie de M. Thiébeaux.) 230

Tomsk a groupé dans la vallée ses maisons grises et ses toits verts (page 230). (Photographie de M. Brocherel.) 231

Après la débâcle de la Tome, près de Tomsk (page 230). (D'après une photographie de M. Legras.) 232

Le chef de police demande quelques explications sur les passeports (page 232). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 233

La cathédrale de la Trinité à Tomsk (page 238). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 234

Tomsk: en revenant de l'église (page 234). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 235

Tomsk n'était encore qu'un campement, sur la route de l'émigration (page 231). (D'après une photographie.) 236

Une rue de Tomsk, définie seulement par les maisons qui la bordent (page 231). (Photographie de M. Brocherel.) 237

Les cliniques de l'Université de Tomsk (page 238). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 238

Les longs bâtiments blancs où s'abrite l'Université (page 237). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 239

La voiture de l'icône stationnait parfois (page 230). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 240

Flâneurs à la gare de Petropavlosk (page 242). (D'après une photographie de M. Legras.) 241

Dans les vallées de l'Oural, habitent encore des Bachkirs (page 245). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 241

Un taillis de bouleaux entourait une petite mare. (D'après une photographie.) 242

Les rivières roulaient une eau claire (page 244). (D'après une photographie.) 243

La ligne suit la vallée des rivières (page 243). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 244

Comme toute l'activité commerciale semble frêle en face des eaux puissantes de la Volga! (page 248.) (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 245

Bachkirs sculpteurs. (D'après une photographie de M. Paul Labbé.) 246

À la gare de Tchéliabinsk, toujours des émigrants (page 242). (D'après une photographie de M. J. Legras.) 247

Une bonne d'enfants, avec son costume traditionnel (page 251). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 248

Joie naïve de vivre, et mélancolie. — un petit marché du sud (page 250). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 249

Un russe dans son vêtement d'hiver (page 249). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 250

Dans tous les villages russes, une activité humble, pauvre de moyens. — Marchands de poteries (page 248). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 251

Là, au passage, un Kirghize sur son petit cheval (page 242). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 252

LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par M. GERSPACH

Lugano: les quais offrent aux touristes une merveilleuse promenade. (Photographie Alinari.) 253

Porte de la cathédrale Saint-Laurent de Lugano (page 256). (Photographie Alinari.) 253

Le lac de Lugano dont les deux bras enserrent le promontoire de San Salvatore. (D'après une photographie.) 254

La ville de Lugano descend en amphithéâtre jusqu'aux rives de son lac. (Photographie Alinari.) 255

Lugano: faubourg de Castagnola. (D'après une photographie.) 256

La cathédrale de Saint-Laurent: sa façade est décorée de figures de prophètes et de médaillons d'apôtres (page 256). (Photographie Alinari.) 257

Saint-Roch: détail de la fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges (Photographie Alinari.) 258

La passion: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari) 259

Saint Sébastien: détail de la grande fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges. (Photographie Alinari.) 260

La madone, l'enfant Jésus et Saint Jean, par Luini, église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari.) 261

La Scène: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). 262

Lugano: le quai et le faubourg Paradiso. (Photographie Alinari.) 263

lac de Lugano: viaduc du chemin de fer du Saint-Gothard. (D'après une photographie.) 264

SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par M. ÉMILE DESCHAMPS

Les quais sont animés par la population grouillante des Chinois (page 266). (D'après une photographie.) 265

Acteurs du théâtre chinois. (D'après une photographie.) 265

Plan de Shanghaï. 266

Shanghaï est sillonnée de canaux qui, à marée basse, montrent une boue noire et mal odorante. (Photographie de Mlle Hélène de Harven.) 267

Panorama de Shanghaï. (D'après une photographie.) 268

Dans la ville chinoise, les «camelots» sont nombreux, qui débitent en plein vent des marchandises ou des légendes extraordinaires. (D'après une photographie.) 269

Le poste de l'Ouest, un des quatre postes où s'abrite la milice de la Concession française (page 272). (D'après une photographie.) 270

La population ordinaire qui grouille dans les rues de la ville chinoise de Shanghaï (page 268). 271

Les coolies conducteurs de brouettes attendent nonchalamment l'arrivée du client (page 266). (Photographies de Mlle H. de Harven.) 271

Une maison de thé dans la cité chinoise. (D'après une photographie.) 272

Les brouettes, qui transportent marchandises ou indigènes, ne peuvent circuler que dans les larges avenues des concessions (page 270). (D'après une photographie.) 273

La prison de Shanghaï se présente sous l'aspect d'une grande cage, à forts barreaux de fer. (D'après une photographie.) 274

Le parvis des temples dans la cité est toujours un lieu de réunion très fréquenté. (D'après une photographie.) 275

Les murs de la cité chinoise, du côté de la Concession française. (D'après une photographie.) 276

La navigation des sampans sur le Ouang-Pô. (D'après une photographie.) 277

Aiguille de la pagode de Long-Hoa. (D'après une photographie.) 277

Rickshaws et brouettes sillonnent les ponts du Yang King-Pang. (D'après une photographie.) 278

Dans Broadway, les boutiques alternent avec des magasins de belle apparence (page 282). 279

Les jeunes Chinois flânent au soleil dans leur Cité. (Photographies de Mlle H. de Harven.) 279

Sur les quais du Yang-King-Pang s'élèvent des bâtiments, banques ou clubs, qui n'ont rien de chinois. (D'après une photographie.) 280

Le quai de la Concession française présente, à toute heure du jour, la plus grande animation. (D'après une photographie.) 281

Hong-Hoa: pavillon qui surmonte l'entrée de la pagode. (D'après une photographie.) 282

«L'omnibus du pauvre» (wheel-barrow ou brouette) fait du deux à l'heure et coûte quelques centimes seulement. (D'après une photographie.) 283

Une station de brouettes sur le Yang-King-Pang. (D'après une photographie.) 284

Les barques s'entre-croisent et se choquent devant le quai chinois de Tou-Ka-Dou. (D'après une photographie.) 285

Chinoises de Shanghaï. (D'après une photographie.) 286

Village chinois aux environs de Shanghaï. (D'après une photographie.) 287

Le charnier des enfants trouvés (page 280). (D'après une photographie.) 288

L'ÉDUCATION DES NÈGRES AUX ÉTATS-UNIS
Par M. BARGY

L'école maternelle de Hampton accueille et occupe les négrillons des deux sexes. (D'après une photographie.) 289

Institut Hampton: cours de travail manuel. (D'après une photographie.) 289

Booker T. Washington, le leader de l'éducation des nègres aux États-Unis, fondateur de l'école de Tuskegee, en costume universitaire. (D'après une photographie.) 290

Institut Hampton: le cours de maçonnerie. (D'après une photographie.) 291

Institut Hampton: le cours de laiterie. (D'après une photographie.) 292

Institut Hampton: le cours d'électricité. (D'après une photographie.) 293

Institut Hampton: le cours de menuiserie. (D'après une photographie.) 294

Le salut au drapeau exécuté par les négrillons de l'Institut Hampton. (D'après une photographie.) 295

Institut Hampton: le cours de chimie. (D'après une photographie.) 296

Le basket ball dans les jardins de l'Institut Hampton. (D'après une photographie.) 297

Institut Hampton: le cours de cosmographie. (D'après une photographie.) 298

Institut Hampton: le cours de botanique. (D'après une photographie.) 299

Institut Hampton: le cours de mécanique. (D'après une photographie.) 300

À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par le Major PERCY MOLESWORTH SYKES
Consul général de S. M. Britannique au Khorassan.

Une foule curieuse nous attendait sur les places de Mechhed. (D'après une photographie.) 301

Un poney persan et sa charge ordinaire. (D'après une photographie.) 301

Le plateau de l'Iran. Carte pour suivre le voyage de l'auteur, d'Astrabad à Kirman. 302

Les femmes persanes s'enveloppent la tête et le corps d'amples étoffes. (D'après une photographie.) 303

Paysage du Khorassan: un sol rocailleux et ravagé, une rivière presque à sec; au fond, des constructions à l'aspect de fortins. (D'après une photographie.) 304

Le sanctuaire de Mechhed est parmi les plus riches et les plus visités de l'Asie. (D'après une photographie.) 305

La cour principale du sanctuaire de Mechhed. (D'après une photographie.) 306

Enfants nomades de la Perse orientale. (D'après une photographie.) 307

Jeunes filles kurdes des bords de la mer Caspienne. (D'après une photographie.) 308

Les préparatifs d'un campement dans le désert de Lout. (D'après une photographie.) 309

Le désert de Lout n'est surpassé, en aridité, par aucun autre de l'Asie. (D'après une photographie.) 310

Avant d'arriver à Kirman, nous avions à traverser la chaîne de Kouhpaia. (D'après une photographie.) 311

Rien n'égale la désolation du désert de Lout. (D'après une photographie.) 312

La communauté Zoroastrienne de Kirman vint, en chemin, nous souhaiter la bienvenue. (D'après une photographie.) 313

Un marchand de Kirman. (D'après une photographie.) 313

Le «dôme de Djabalia», ruine des environs de Kirman, ancien sanctuaire ou ancien tombeau. (D'après une photographie.) 314

À Kirman: le jardin qui est loué par le Consulat, se trouve à un mille au delà des remparts. (D'après une photographie.) 315

Une avenue dans la partie ouest de Kirman. (D'après une photographie.) 316

Les gardes indigènes du Consulat anglais de Kirman. (D'après une photographie.) 317

La plus ancienne mosquée de Kirman est celle dite Masdjid-i-Malik. (D'après une photographie.) 318

Membres des cheikhis, secte qui en compte 7 000 dans la province de Kirman. (D'après une photographie.) 319

La Masdjid Djami, construite en 1349, une des quatre-vingt-dix mosquées de Kirman. (D'après une photographie.) 320

Dans la partie ouest de Kirman se trouve le Bagh-i-Zirisf, terrain de plaisance occupé par des jardins. (D'après une photographie.) 321

Les environs de Kirman comptent quelques maisons de thé. (D'après une photographie.) 322

Une «tour de la mort», où les Zoroastriens exposent les cadavres. (D'après une photographie.) 323

Le fort dit Kala-i-Dukhtar ou fort de la Vierge, aux portes de Kirman. (D'après une photographie.) 324

Le «Farma Farma». (D'après une photographie.) 325

Indigènes du bourg d'Aptar, Baloutchistan. (D'après une photographie.) 325

Carte du Makran. 326

Baloutches de Pip, village de deux cents maisons groupées autour d'un fort. (D'après une photographie.) 327

Des forts abandonnés rappellent l'ancienne puissance du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 328

Chameliers brahmanes du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 329

La passe de Fanoch, faisant communiquer la vallée du même nom et la vallée de Lachar. (D'après une photographie.) 330

Musiciens ambulants du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 331

Une halte dans les montagnes du Makran. (D'après une photographie.) 332

Baloutches du district de Sarhad. (D'après une photographie.) 333

Un fortin sur les frontières du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 334

Dans les montagnes du Makran: À des collines d'argile succèdent de rugueuses chaînes calcaires. (D'après une photographie.) 335

Bureau du télégraphe sur la côte du Makran. (D'après une photographie.) 336

L'oasis de Djalsk, qui s'étend sur 10 kilomètres carrés, est remplie de palmiers-dattiers, et compte huit villages. (D'après une photographie.) 337

Femme Parsi du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 337

Carte pour suivre les délimitations de la frontière perso-baloutche. 338

Nous campâmes à Fahradj, sur la route de Kouak, dans une palmeraie. (D'après une photographie.) 339

C'est à Kouak que les commissaires anglais et persans s'étaient donné rendez-vous. (D'après une photographie.) 340

Le sanctuaire de Mahoun, notre première étape sur la route de Kouak. (D'après une photographie.) 341

Cour intérieure du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 342

Le khan de Kélat et sa cour. (D'après une photographie.) 343

Jardins du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 344

Dans la vallée de Kalagan, près de l'oasis de Djalsk. (D'après une photographie.) 345

Oasis de Djalsk: Des édifices en briques abritent les tombes d'une race de chefs disparue. (D'après une photographie.) 346

Indigènes de l'oasis de Pandjgour, à l'est de Kouak. (D'après une photographie.) 347

Camp de la commission de délimitation sur la frontière perso-baloutche. (D'après une photographie.) 348

Campement de la commission des frontières perso-baloutches. (D'après une photographie.) 349

Parsi de Yezd. (D'après une photographie.) 349

Une séance d'arpentage dans le Seistan. (D'après une photographie.) 350

Les commissaires persans de la délimitation des frontières perso-baloutches. (D'après une photographie.) 351

Le delta du Helmand. 352

Sculptures sassanides de Persépolis. (D'après une photographie.) 352

Un gouverneur persan et son état-major. (D'après une photographie.) 353

La passe de Buzi. (D'après une photographie.) 354

Le Gypsies du sud-est persan. 355

Sur la lagune du Helmand. (D'après une photographie.) 356

Couple baloutche. (D'après une photographie.) 357

Vue de Yezd, par où nous passâmes pour rentrer à Kirman. (D'après une photographie.) 358

La colonne de Nadir s'élève comme un phare dans le désert. (D'après une photographie.) 359

Mosquée de Yezd. (D'après une photographie.) 360

AUX RUINES D'ANGKOR
Par M. le Vicomte De MIRAMON-FARGUES

Entre le sanctuaire et la seconde enceinte qui abrite sous ses voûtes un peuple de divinités de pierre.... (D'après une photographie.) 361

Emblème décoratif (art khmer). (D'après une photographie.) 361

Porte d'entrée de la cité royale d'Angkor-Tom, dans la forêt. (D'après une photographie.) 362

Ce grand village, c'est Siem-Réap, capitale de la province. (D'après une photographie) 363

Une chaussée de pierre s'avance au milieu des étangs. (D'après une photographie.) 364

Par des escaliers invraisemblablement raides, on gravit la montagne sacrée. (D'après une photographie.) 365

Colonnades et galeries couvertes de bas-reliefs. (D'après une photographie.) 366

La plus grande des deux enceintes mesure 2 kilomètres de tour; c'est un long cloître. (D'après une photographie.) 367

Trois dômes hérissent superbement la masse formidable du temple d'Angkor-Wat. (D'après une photographie.) 367

Bas-relief du temple d'Angkor. (D'après une photographie.) 368

La forêt a envahi le second étage d'un palais khmer. (D'après une photographie.) 369

Le gouverneur réquisitionne pour nous des charrettes à bœufs. (D'après une photographie.) 370

La jonque du deuxième roi, qui a, l'an dernier, succédé à Norodom. (D'après une photographie.) 371

Le palais du roi, à Oudong-la-Superbe. (D'après une photographie.) 371

Sculptures de l'art khmer. (D'après une photographie.) 372

EN ROUMANIE
Par M. Th. HEBBELYNCK

La petite ville de Petrozeny n'est guère originale; elle a, de plus, un aspect malpropre. (D'après une photographie.) 373

Paysan des environs de Petrozeny et son fils. (D'après une photographie.) 373

Carte de Roumanie pour suivre l'itinéraire de l'auteur. 374

Vendeuses au marché de Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 375

La nouvelle route de Valachie traverse les Carpathes et aboutit à Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 376

C'est aux environs d'Arad que pour la première fois nous voyons des buffles domestiques. (D'après une photographie.) 377

Montagnard roumain endimanché. (Cliché Anerlich.) 378

Derrière une haie de bois blanc s'élève l'habitation modeste. (D'après une photographie.) 379

Nous croisons des paysans roumains. (D'après une photographie.) 379

Costume national de gala, roumain. (Cliché Cavallar.) 380

Dans les vicissitudes de leur triste existence, les tziganes ont conservé leur type et leurs mœurs. (Photographie Anerlich.) 381

Un rencontre près de Padavag d'immenses troupeaux de bœufs. (D'après une photographie.) 382

Les femmes de Targu-Jiul ont des traits rudes et sévères, sous le linge blanc. (D'après une photographie.) 383

En Roumanie, on ne voyage qu'en victoria. (D'après une photographie.) 384

Dans la vallée de l'Olt, les «castrinza» des femmes sont décorées de paillettes multicolores. 385

Dans le village de Slanic. (D'après une photographie.) 385

Roumaine du défilé de la Tour-Rouge. (D'après une photographie.) 386

La petite ville d'Horezu est charmante et animée. (D'après une photographie.) 387

La perle de Curtea, c'est cette superbe église blanche, scintillante sous ses coupoles dorées. (D'après une photographie.) 388

Une ferme près du monastère de Bistritza. (D'après une photographie.) 389

Entrée de l'église de Curtea. (D'après une photographie.) 390

Les religieuses du monastère d'Horezu portent le même costume que les moines. (D'après une photographie.) 391

Devant l'entrée de l'église se dresse le baptistère de Curtea. (D'après une photographie.) 392

Au marché de Campolung. (D'après une photographie.) 393

L'excursion du défilé de Dimboviciora est le complément obligé d'un séjour à Campolung. (D'après une photographie.) 394

Dans le défilé de Dimboviciora. (D'après des photographies.) 395

Dans les jardins du monastère de Curtea. 396

Sinaïa: le château royal, Castel Pelés, sur la montagne du même nom. (D'après une photographie.) 397

Un enfant des Carpathes. (D'après une photographie.) 397

Une fabrique de ciment groupe autour d'elle le village de Campina. (D'après une photographie.) 398

Vue intérieure des mines de sel de Slanic. (D'après une photographie.) 399

Entre Campina et Sinaïa la route de voiture est des plus poétiques. (D'après une photographie.) 400

Un coin de Campina. (D'après une photographie.) 401

Les villas de Sinaïa. (D'après une photographie.) 402

Vues de Bucarest: le boulevard Coltei. — L'église du Spiritou Nou. — Les constructions nouvelles du boulevard Coltei. — L'église métropolitaine. — L'Université. — Le palais Stourdza. — Un vieux couvent. — (D'après des photographies.) 403

Le monastère de Sinaïa se dresse derrière les villas et les hôtels de la ville. (D'après une photographie.) 404

Une des deux cours intérieures du monastère de Sinaïa. (D'après une photographie.) 405

Une demeure princière de Sinaïa. (D'après une photographie.) 406

Busteni (les villas, l'église), but d'excursion pour les habitants de Sinaïa. (D'après une photographie.) 407

Slanic: un wagon de sel. (D'après une photographie.) 408

CROQUIS HOLLANDAIS
Par M. Lud. GEORGES HAMÖN
Photographies de l'auteur.

À la kermesse. 409

Ces anciens, pour la plupart, ont une maigreur de bon aloi. 409

Des «boerin» bien prises en leurs justins marchent en roulant, un joug sur les épaules. 410

Par intervalles une femme sort avec des seaux; elle lave sa demeure de haut en bas. 410

Emplettes familiales. 411

Les ménagères sont là, également calmes, lentes, avec leurs grosses jupes. 411

Jeune métayère de Middelburg. 412

Middelburg: le faubourg qui prend le chemin du marché conduit à un pont. 412

Une mère, songeuse, promenait son petit garçon. 413

Une famille hollandaise au marché de Middelburg. 414

Le marché de Middelburg: considérations sur la grosseur des betteraves. 415

Des groupes d'anciens en culottes courtes, chapeaux marmites. 416

Un septuagénaire appuyé sur son petit-fils me sourit bonassement. 417

Roux en le décor roux, l'éclusier fumait sa pipe. 417

Le village de Zoutelande. 418

Les grandes voitures en forme de nacelle, recouvertes de bâches blanches. 419

Aussi comme on l'aime, ce home. 420

Les filles de l'hôtelier de Wemeldingen. 421

Il se campe près de son cheval. 421

Je rencontre à l'orée du village un couple minuscule. 422

La campagne hollandaise. 423

Environs de Westkapelle: deux femmes reviennent du «molen». 423

Par tous les sentiers, des marmots se juchèrent. 424

Le père Kick symbolisait les générations des Néerlandais défunts. 425

Wemeldingen: un moulin colossal domine les digues. 426

L'une entonna une chanson. 427

Les moutons broutent avec ardeur le long des canaux. 428

Famille hollandaise en voyage. 429

Ah! les moulins; leur nombre déroute l'esprit. 429

Les chariots enfoncés dans les champs marécageux sont enlevés par de forts chevaux. 430

La digue de Westkapelle. 431

Les écluses ouvertes. 432

Les petits garçons rôdent par bandes, à grand bruit de sabots sonores.... 433

Jeune mère à Marken. 433

Volendam, sur les bords du Zuiderzee, est le rendez-vous des peintres de tous les pays. 434

Avec leurs figures rondes, épanouies de contentement, les petites filles de Volendam font plaisir à voir. 435

Aux jours de lessive, les linges multicolores flottent partout. 436

Les jeunes filles de Volendam sont coiffées du casque en dentelle, à forme de «salade» renversée. 437

Deux pêcheurs accroupis au soleil, à Volendam. 438

Une lessive consciencieuse. 439

Il y a des couples d'enfants ravissants, d'un type expressif. 440

Les femmes de Volendam sont moins claquemurées en leur logis. 441

Vêtu d'un pantalon démesuré, le pêcheur de Volendam a une allure personnelle. 442

Un commencement d'idylle à Marken. 443

Les petites filles sont charmantes. 444

ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par M. E. AMELINEAU

Le lac sacré d'Osiris, situé au sud-est de son temple, qui a été détruit. (D'après une photographie.) 445

Séti Ier présentant des offrandes de pain, légumes, etc. (D'après une photographie.) 445

Une rue d'Abydos. (D'après une photographie.) 446

Maison d'Abydos habitée par l'auteur, pendant les trois premières années. (D'après une photographie.) 447

Le prêtre-roi rendant hommage à Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 448

Thot présentant le signe de la vie aux narines du roi Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 449

Le dieu Thot purifiant le roi Séti Ier (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris, mur sud). (D'après une photographie.) 450

Vue intérieure du temple de Ramsès II. (D'après une photographie.) 451

Perspective de la seconde salle hypostyle du temple de Séti Ier. (D'après une photographie.) 451

Temple de Séti Ier, mur est, pris du mur nord. Salle due à Ramsès II. (D'après une photographie.) 452

Temple de Séti Ier, mur est, montrant des scènes diverses du culte. (D'après une photographie.) 453

Table des rois Séti Ier et Ramsès II, faisant des offrandes aux rois leurs prédécesseurs. (D'après une photographie.) 454

Vue générale du temple de Séti Ier, prise de l'entrée. (D'après une photographie.) 455

Procession des victimes amenées au sacrifice (temple de Ramsès II). (D'après une photographie.) 456

VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE AUX MONTS CÉLESTES
Par M. JULES BROCHEREL

Le bazar de Tackhent s'étale dans un quartier vieux et fétide. (D'après une photographie.) 457

Un Kozaque de Djarghess. (D'après une photographie.) 457

Itinéraire de Tachkent à Prjevalsk. 458

Les marchands de pain de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 459

Un des trente-deux quartiers du bazar de Tachkent. (D'après une photographie.) 460

Un contrefort montagneux borde la rive droite du «tchou». (D'après une photographie.) 461

Le bazar de Prjevalsk, principale étape des caravaniers de Viernyi et de Kachgar. (D'après une photographie.) 462

Couple russe de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 463

Arrivée d'une caravane à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 464

Le chef des Kirghizes et sa petite famille. (D'après une photographie.) 465

Notre djighite, sorte de garde et de policier. (D'après une photographie.) 466

Le monument de Prjevalsky, à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 467

Des têtes humaines, grossièrement sculptées, monuments funéraires des Nestoriens... (D'après une photographie.) 467

Enfants kozaques sur des bœufs. (D'après une photographie.) 468

Un de nos campements dans la montagne. (D'après une photographie.) 469

Montée du col de Tomghent. (D'après une photographie.) 469

Dans la vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 470

Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 470

La carabine de Zurbriggen intriguait fort les indigènes. (D'après une photographie.) 471

Au sud du col s'élevait une blanche pyramide de glace. (D'après une photographie.) 472

La vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 473

Le col de Karaguer, vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 474

Sur le col de Tomghent. (D'après une photographie.) 475

J'étais enchanté des aptitudes alpinistes de nos coursiers. (D'après une photographie.) 475

Le plateau de Saridjass, peu tourmenté, est pourvu d'une herbe suffisante pour les chevaux. (D'après une photographie.) 476

Nous passons à gué le Kizil-Sou. (D'après des photographies.) 477

Panorama du massif du Khan-Tengri. (D'après une photographie.) 478

Entrée de la vallée de Kachkateur. (D'après une photographie.) 479

Nous baptisâmes Kachkateur-Tao, la pointe de 4 250 mètres que nous avions escaladée. (D'après une photographie.) 479

La vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 480

Des Kirghizes d'Oustchiar étaient venus à notre rencontre. (D'après une photographie.) 481

Kirghize joueur de flûte. (D'après une photographie.) 481

Le massif du Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 482

Région des Monts Célestes. 482

Les Kirghizes mènent au village une vie peu occupée. (D'après une photographie.) 483

Notre petite troupe s'aventure audacieusement sur la pente glacée. (D'après une photographie.) 484

Vallée supérieure d'Inghiltchik. (D'après une photographie.) 485

Vallée de Kaende: l'eau d'un lac s'écoulait au milieu d'une prairie émaillée de fleurs. (D'après une photographie.) 486

Les femmes kirghizes d'Oustchiar se rangèrent, avec leurs enfants, sur notre passage. (D'après une photographie.) 487

Le chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 488

Nous saluâmes la vallée de Kaende comme un coin de la terre des Alpes. (D'après une photographie.) 489

Femmes mariées de la vallée de Kaende, avec leur progéniture. (D'après une photographie.) 490

L'élément mâle de la colonie vint tout l'après-midi voisiner dans notre campement. (D'après une photographie.) 491

Un «aoul» kirghize. 492

Yeux bridés, pommettes saillantes, nez épaté, les femmes de Kaende sont de vilaines Kirghizes. (D'après une photographie.) 493

Enfant kirghize. (D'après une photographie.) 493

Kirghize dressant un aigle. (D'après une photographie.) 494

Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 494

Nous rencontrâmes sur la route d'Oustchiar un berger et son troupeau. (D'après une photographie.) 495

Je photographiai les Kirghizes de Kaende, qui s'étaient, pour nous recevoir, assemblés sur une éminence. (D'après une photographie.) 496

Le glacier de Kaende. (D'après une photographie.) 497

L'aiguille d'Oustchiar vue de Kaende. 498

Notre cabane au pied de l'aiguille d'Oustchiar. (D'après des photographies.) 498

Kirghizes de Kaende. (D'après une photographie.) 499

Le pic de Kaende s'élève à 6 000 mètres. (D'après une photographie.) 500

La fille du chirtaï (chef) de Kaende, fiancée au kaltchè de la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 501

Le kaltchè (chef) de la vallée d'Irtach, l'heureux fiancé de la fille du chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 502

Le glacier de Kaende. 503

Cheval kirghize au repos sur les flancs du Kaende. (D'après des photographies.) 503

Retour des champs. (D'après une photographie.) 504

Femmes kirghizes de la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 505

Un chef de district dans la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 505

Le pic du Kara-tach, vu d'Irtach, prend vaguement l'aspect d'une pyramide. (D'après une photographie.) 506

Les caravaniers passent leur vie dans les Monts Célestes, emmenant leur famille avec leurs marchandises. (D'après une photographie.) 507

La vallée de Zououka, par où transitent les caravaniers de Viernyi à Kachgar. (D'après une photographie.) 508

Le massif du Djoukoutchiak; au pied, le dangereux col du même nom, fréquenté par les nomades qui se rendent à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 509

Le chaos des pics dans le Kara-Tao. (D'après une photographie.) 510

Étalon kirghize de la vallée d'Irtach et son cavalier. (D'après une photographie.) 511

Véhicule kirghize employé dans la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 511

Les roches plissées des environs de Slifkina, sur la route de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 512

Campement kirghize, près de Slifkina. (D'après une photographie.) 513

Femme kirghize tannant une peau. (D'après une photographie.) 514

Les glaciers du Djoukoutchiak-Tao. (D'après une photographie.) 515

Tombeau kirghize. (D'après une photographie.) 516

L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par Mlle ANNA SEE

«L'espoir des Feroé» se rendant à l'école. (D'après une photographie.) 517

Les enfants transportent la tourbe dans des hottes en bois. (D'après une photographie.) 517

Thorshavn apparut, construite en amphithéâtre au fond d'un petit golfe. 518

Les fermiers de Kirkebœ en habits de fête. (D'après une photographie.) 519

Les poneys feroïens et leurs caisses à transporter la tourbe. (D'après une photographie.) 520

Les dénicheurs d'oiseaux se suspendent à des cordes armées d'un crampon. (D'après une photographie.) 521

Des îlots isolés, des falaises de basalte ruinées par le heurt des vagues. (D'après des photographies.) 522

On pousse vers la plage les cadavres des dauphins, qui ont environ 6 mètres. (D'après une photographie.) 523

Les femmes feroïennes préparent la laine.... (D'après une photographie.) 524

On sale les morues. (D'après une photographie.) 525

Feroïen en costume de travail. (D'après une photographie.) 526

Les femmes portent une robe en flanelle tissée avec la laine qu'elles ont cardée et filée. (D'après une photographie.) 527

Déjà mélancolique!... (D'après une photographie.) 528

PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par M. G. VERSCHUUR

Groupe de Brahmanes électeurs français. (D'après une photographie.) 529

Musicien indien de Pondichéry. (D'après une photographie.) 529

Les enfants ont une bonne petite figure et un costume peu compliqué. (D'après une photographie.) 530

La visite du marché est toujours une distraction utile pour le voyageur. (D'après une photographie.) 531

Indienne en costume de fête. (D'après une photographie.) 532

Groupe de Brahmanes français. (D'après une photographie.) 533

La pagode de Villenour, à quelques kilomètres de Pondichéry. (D'après une photographie.) 534

Intérieur de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 535

La Fontaine aux Bayadères. (D'après une photographie.) 536

Plusieurs rues de Pondichéry sont larges et bien bâties. (D'après une photographie.) 537

Étang de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 538

Brahmanes français attendant la clientèle dans un bazar. (D'après une photographie.) 539

La statue de Dupleix à Pondichéry. (D'après une photographie.) 540

UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ

Les populations souhaitent la bienvenue à l'étranger. (D'après une photographie.) 541

Femme d'Ankarimbelo. (D'après une photographie.) 541

Carte du pays des Tanala. 542

Les femmes tanala sont sveltes, élancées. (D'après une photographie.) 543

Panorama de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 544

Groupe de Tanala dans la campagne de Milakisihy. (D'après une photographie.) 545

Un partisan tanala tirant à la cible à Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 546

Enfants tanala. (D'après une photographie.) 547

Les hommes, tous armés de la hache. (D'après une photographie.) 548

Les cercueils sont faits d'un tronc d'arbre creusé, et recouverts d'un drap. (D'après une photographie.) 549

Le battage du riz. (D'après une photographie.) 550

Une halte de partisans dans la forêt. (D'après une photographie.) 551

Femmes des environs de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 552

Les Tanala au repos perdent toute leur élégance naturelle. (D'après une photographie.) 553

Une jeune beauté tanala. (D'après une photographie.) 553

Le Tanala, maniant une sagaie, a le geste élégant et souple. (D'après une photographie.) 554

Le chant du «e manenina», à Iaborano. (D'après une photographie.) 555

La rue principale à Sahasinaka. (D'après une photographie.) 556

La danse est exécutée par des hommes, quelquefois par des femmes. (D'après une photographie.) 557

Un danseur botomaro. (D'après une photographie.) 558

La danse, chez les Tanala, est expressive au plus haut degré. (D'après des photographies.) 559

Tapant à coups redoublés sur un long bambou, les Tanala en tirent une musique étrange. (D'après une photographie.) 560

Femmes tanala tissant un lamba. (D'après une photographie.) 561

Le village et le fort de Sahasinaka s'élèvent sur les hauteurs qui bordent le Faraony. (D'après une photographie.) 562

Un détachement d'infanterie coloniale traverse le Rienana. (D'après une photographie.) 563

Profil et face de femmes tanala. (D'après une photographie.) 564

LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par M. Ch. MAUMENÉ

Les murailles de Sfax, véritable décor d'opéra.... (D'après une photographie.) 565

Salem, le domestique arabe de l'auteur. (D'après une photographie.) 565

Carte de la région du Bou Hedma (sud tunisien). 566

Les sources chaudes de l'oued Hadedj sont sulfureuses. (D'après une photographie.) 567

L'oued Hadedj, d'aspect si charmant, est un bourbier qui sue la fièvre. (D'après une photographie.) 568

Le cirque du Bou Hedma. (D'après une photographie.) 569

L'oued Hadedj sort d'une étroite crevasse de la montagne. (D'après une photographie.) 570

Manoubia est une petite paysanne d'une douzaine d'années. (D'après une photographie.) 571

Un puits dans le défilé de Touninn. (D'après une photographie.) 571

Le ksar de Sakket abrite les Ouled bou Saad Sédentaires, qui cultivent oliviers et figuiers. (D'après une photographie.) 572

De temps en temps la forêt de gommiers se révèle par un arbre. (D'après une photographie.) 573

Le village de Mech; dans l'arrière-plan, le Bou Hedma. (D'après une photographie.) 574

Le Khrangat Touninn (défile de Touninn), que traverse le chemin de Bir Saad à Sakket. (D'après une photographie.) 575

Le puits de Bordj Saad. (D'après une photographie.) 576

DE TOLÈDE À GRENADE
Par Mme JANE DIEULAFOY

Après avoir croisé des bœufs superbes.... (D'après une photographie.) 577

Femme castillane. (D'après une photographie.) 577

On chemine à travers l'inextricable réseau des ruelles silencieuses. (D après une photographie.) 578

La rue du Commerce, à Tolède. (D'après une photographie.) 579

Un représentant de la foule innombrable des mendiants de Tolède. (D'après une photographie.) 580

Dans des rues tortueuses s'ouvrent les entrées monumentales d'anciens palais, tel que celui de la Sainte Hermandad. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 581

Porte du vieux palais de Tolède. (D'après une photographie.) 582

Fière et isolée comme un arc de triomphe, s'élève la merveilleuse Puerta del Sol. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 583

Détail de sculpture mudejar dans le Transito. (D'après une photographie.) 584

Ancienne sinagogue connue sous le nom de Santa Maria la Blanca. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 585

Madrilène. (D'après une photographie.) 586

La porte de Visagra, construction massive remontant à l'époque de Charles Quint. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 587

Tympan mudejar. (D'après une photographie.) 588

Des familles d'ouvriers ont établi leurs demeures près de murailles solides. (D'après une photographie.) 589

Castillane et Sévillane. (D'après une photographie.) 589

Isabelle de Portugal, par le Titien (Musée du Prado). (Photographie Lacoste, à Madrid.) 590

Le palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 591

Statue polychrome du prophète Élie, dans l'église de Santo Tomé (auteur inconnu). (D'après une photographie.) 592

Porte du palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 593

Portrait d'homme, par le Greco. (Photographie Hauser y Menet, à Madrid.) 594

La cathédrale de Tolède. 595

Enterrement du comte d'Orgaz, par le Greco (église Santo Tomé). (D'après une photographie.) 596

Le couvent de Santo Tomé conserve une tour en forme de minaret. (D'après une photographie.) 597

Les évêques Mendoza et Ximénès. (D'après une photographie.) 598

Salon de la prieure, au couvent de San Juan de la Penitencia. (D'après une photographie.) 599

Prise de Melilla (cathédrale de Tolède). (D'après une photographie.) 600

C'est dans cette pauvre demeure que vécut Cervantès pendant son séjour à Tolède. (D'après une photographie.) 601

Saint François d'Assise, par Alonzo Cano, cathédrale de Tolède. 601

Porte des Lions. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 602

Le cloître de San Juan de los Reyes apparaît comme le morceau le plus précieux et le plus fleuri de l'architecture gothique espagnole. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 603

Ornements d'église, à Madrid. (D'après une photographie.) 604

Porte due au ciseau de Berruguete, dans le cloître de la cathédrale de Tolède. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 605

Une torea. (D'après une photographie.) 606

Vue intérieure de l'église de San Juan de Los Reyes. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 607

Une rue de Tolède. (D'après une photographie.) 608

Porte de l'hôpital de Santa Cruz. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 609

Sur les bords du Tage. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 610

Escalier de l'hôpital de Santa Cruz. (D'après une photographie.) 611

Détail du plafond de la cathédrale. (D'après une photographie) 612

Pont Saint-Martin à Tolède. (D'après une photographie.) 613

Guitariste castillane. (D'après une photographie.) 613

La «Casa consistorial», hôtel de ville. (D'après une photographie.) 614

Le «patio» des Templiers. (D'après une photographie.) 615

Jeune femme de Cordoue avec la mantille en chenille légère. (D'après une photographie.) 616

Un coin de la Mosquée de Cordoue. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 617

Chapelle de San Fernando, de style mudejar, élevée au centre de la Mosquée de Cordoue. (D'après une photographie.) 618

La mosquée qui fait la célébrité de Cordoue, avec ses dix-neuf galeries hypostyles, orientées vers la Mecque. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 619

Détail de la chapelle de San Fernando. (D'après une photographie.) 620

Vue extérieure de la Mosquée de Cordoue, avec l'église catholique élevée en 1523, malgré les protestations des Cordouans. (D'après une photographie.) 621

Statue de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 622

Statue de doña Maria Manrique, femme de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 623

Détail d'une porte de la mosquée. (D'après une photographie.) 624

Note 1: Suite. Voyez page 577.[Retour au texte principal]

Note 2: Suite. Voyez pages 577 et 589.[Retour au texte principal]

Note 3: Suite. Voyez pages 577, 589 et 601.[Retour au texte principal]

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