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Les mariages de province: La fille du chanoine, Mainfroi, L'album du régiment, Étienne.

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MADEMOISELLE GENEVIÈVE BRÉTON

Mademoiselle,

Les Mariages de Paris ont paru il y a douze ans sous les auspices de votre bonne et vénérée grand'mère, Mme Hachette ; je confie le destin des Mariages de Province à votre jeunesse dans sa fleur, comme les ouvriers attachent un bouquet sur la maison qu'ils ont bâtie. Il m'est doux d'attester ainsi une amitié que le temps et l'user ont affermie, et qui se transmet, comme un héritage croissant, d'une génération à l'autre. Quant au livre en lui-même, vous l'avez lu, je n'en dis rien : vaut-il mieux, vaut-il moins que les Mariages de Paris? C'est une question qui sera décidée dans vingt ans par mesdemoiselles vos filles.

Edmond ABOUT.

Saverne, 25 octobre 1868.

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