Lettres à Madame Viardot
[1] En septembre 1883.
[2] Voir Ivan Tourgueneff d'après sa correspondance avec ses amis français, par E. Halpérine-Kaminsky (Fasquelle, éditeur).
[3] Poète russe renommé, auteur de Souvenirs sur Tourgueneff.
[4] Terre de Tourgueneff, dans le gouvernement d'Orel.
[5] Le présent recueil contient également les huit lettres que Mme Viardot a bien voulu me communiquer en plus de celles qui constituent le paquet qui lui a été restitué, lettres que j'avais déjà insérées dans le volume: Ivan Tourgueneff d'après sa correspondance avec ses amis français. Toutes les lettres de Tourgueneff à Mme Viardot dont la publication a été autorisée par la destinataire sont donc réunies ici.
[6] M. et Mme Viardot.
[7] L'Opéra de Berlin.
[8] Il s'agit évidemment des compositions de musique de Mme Viardot.
[9] Allusion à la fameuse revue russe le Contemporain, sous la direction du poète Nekrassov et de Panaïev, et dont les principaux collaborateurs étaient, avec Tourgueneff: Tolstoï, Ostrovky, Grigorovitch, le critique Belinsky, etc.
[10] La fille aînée de Mme Viardot, devenue plus tard Mme Heritte.
[11] La langue allemande.
[12] Probablement ses premiers Récits d'un chasseur, parus en 1847 dans le Contemporain.
[13] Mme Garcia, mère de Mme Viardot.
[14] Cousine germaine de Mme Viardot. Cantatrice, élève, je crois, de M. Manuel Garcia, frère de Mme Viardot.
[15] Le frère de Mme Garcia, mère de Mme Viardot.
[16] M. Manuel Garcia.
[17] Fils d'un médecin fameux de l'époque.
[18] L'auteur de: Essence du christianisme, etc.
[19] Critique russe, ami de Tourgueneff et plus tard son exécuteur testamentaire.
[20] Allusion aux superstitions populaires russes qui veulent qu'on crache lorsqu'on constate la bonne santé d'une personne.
[21] M. Garcia, le frère de Mme Viardot, artiste renommé, comme toute la famille Garcia, inventeur du laryngoscope.
[22] Jeu de mots expliqué par les ratures assez nombreuses de cette partie de la lettre.
[23] Romancier, ou plutôt auteur de nouvelles, devenu plus tard célèbre.
[24] Une phrase en espagnol, une en allemand et une en russe contenant le même souhait; la dernière, en caractères russes, signifie: «Portez-vous bien et souvenez-vous de nous.»
[25] La Vie est un songe.
[26] Le Magicien prodigieux.
[27] Louis Viardot traduisit en effet, en collaboration avec l'auteur, plusieurs des nouvelles de Tourgueneff, notamment les Récits d'un chasseur, d'autres sous le titre de Scènes de la vie russe, etc.
[28] Savant naturaliste allemand.
[29] La famille du général comte Serge Kaminsky, fils du maréchal russe qui servit en qualité de volontaire dans l'armée française en 1758 et 1759. Le comte Serge avait habité Orel, ville où est né Tourgueneff.
[30] D'espagnol.
[31] Probablement le Célibataire, comédie en trois actes.
[32] Poète et militant politique allemand qui, sous l'influence des idées de la révolution de Février à Paris, se porta, à la tête d'une colonne d'ouvriers armés, et, à l'aide des révolutionnaires de Bade, pénétra dans la ville, mais fut repoussé par les troupes wurtembergeoises.
[33] En russe: «Je vous en prie.»
[34] Le célèbre écrivain socialiste russe.
[35] On le sait aujourd'hui, le général Lamoricière avait pour mission de conclure une entente entre la République de 1848 et l'empereur Nicolas Ier.
[36] Domestique de M. et Mme Viardot.
[37] Le vieux chien de chasse de M. Viardot.
[38] Il s'agit probablement du romancier russe de ce nom.
[39] Phrase en lettres russes qui signifie: «Comprenez-vous le russe? ou l'avez-vous oublié?»
[40] Cousine germaine de Mme Viardot.
[41] Léonard, célèbre violoniste.
[42] Le frère de Mme Garcia.
[43] Un déjeuner chez le maréchal de la noblesse, la seule comédie en un acte de Tourgueneff, datée de 1849.
[44] Allusion probable à la traduction, faite par l'auteur en collaboration avec Louis Viardot, du Commensal, comédie en deux actes, écrite en 1848, et parue en français sous le titre primitif de le Pain d'autrui dans le volume: Scènes de la vie russe (Paris, 1858).
[45] Critique musical de l'Athenæum de Londres.
[46] Belle-sœur de Mme Viardot.
[47] Gold verdienen, gagner de l'argent (ou de l'or—gold); verdienen—gagner;—dienen—servir.
[48] Le chien de garde.
[49] La vieille cuisinière de Courtavenel.
[50] Petit bois près de Courtavenel.
[51] M. Sitchès.
[52] Général espagnol.
[53] Vieux cheval de M. et Mme Viardot.
[54] Le frère de Mme Viardot.
[55] Un familier de la maison.
[56] A M. Louis Viardot.
[57] La nouvelle de la mort de sa mère a obligé Tourgueneff de partir pour la Russie afin de mettre en ordre les affaires de la succession.
[58] Propriété patrimoniale de Tourgueneff.
[59] La fille de Tourgueneff.
[60] La fille de Tourgueneff confiée par lui à Mme Viardot.
[61] Le célèbre acteur, ami de Gogol et créateur du principal rôle de Revisor (le rôle du maire).
[62] La mère de Mme Viardot.
[63] Le frère et la fille de Mme Viardot.
[64] Nicolas Ier.
[65] Le grand-duc Alexandre Nicolaïevitch, plus tard Alexandre II.
[66] Eugène Vivier, le célèbre corniste improvisateur, homme de beaucoup d'esprit et dont les traits amusaient souvent Tourgueneff et toute la famille Viardot. Les journaux en ont parlé récemment à l'occasion de sa mort.
[67] On sait (voir Tourgueneff d'après sa correspondance, par E. Halpérine-Kaminsky) que Tourgueneff a été exilé dans sa propriété de Spasskoïé à la suite de son article sur la mort de Gogol, en 1852. Cette réclusion a duré jusqu'à la fin de 1854; rendu libre grâce à l'intervention du grand-duc héritier (plus tard Alexandre II), Tourgueneff revint en France.
[68] M. Tutcheff a été un poète d'une rare finesse et de grâce.
[69] Il faut se souvenir que le servage n'était pas encore aboli à cette époque en Russie.
[70] Journal russe, Mme Viardot était à ce moment en représentation à Saint-Pétersbourg.
[71] On se souvient que Tourgueneff a été exilé dans ses terres à la suite de son article sur Gogol.
[72] La fille de Tourgueneff.
[73] Mme Viardot s'était chargée de la surveillance de son éducation.
[74] Roudine, probablement.
[75] Scènes de la vie russe, 2e série, traduite, en collaboration de l'auteur, par Louis Viardot.
[76] A M. Louis Viardot.
[77] L'un des directeurs de la maison d'édition Hachette.
[78] La deuxième série des Scènes de la vie russe.
[79] Xavier Marmier avait traduit un volume des nouvelles de Tourgueneff, sous le même titre de Scènes de la vie russe (1re série).
[80] Un récit de Tourgueneff, qu'il traduisit en commun avec M. Viardot et qui parut dans le recueil: Scènes de la vie russe, en 1858 (2e série).
[81] Autre récit de Tourgueneff.
[82] Idem.
[83] La mort du célèbre peintre Arry Scheffer.
[84] Dans la propriété de Léon Tolstoï, à Yasnaïa Poliana, qui n'est pas très éloignée de Spasskoïé.
[85] Le tableau dont parle Tourgueneff est la fameuse «Apparition du Christ», à laquelle le peintre russe a travaillé pendant plus d'un quart de siècle et qui est son principal titre de gloire.
[86] Représentant russe de l'art académique.
[87] Il s'agit de A la Vielle, roman traduit en français sous le titre de: Un Bulgare.
[88] Les Comités institués par Alexandre II pour préparer la réforme de l'affranchissement des serfs, affranchissement proclamé par l'Empereur le 19 février 1861.
[89] Critique d'art et de littérature allemand.
[90] Pierre Botkine, littérateur et grand ami de Tourgueneff.
[91] Tourgueneff faisait grand cas du jugement littéraire de la comtesse et soumettait parfois à son appréciation ses écrits; bien que portant un nom français, elle est d'origine russe.
[92] Critique littéraire et biographique de Tourgueneff. Il fut plus tard son exécuteur testamentaire.
[93] Le comte Nicolas Milutine, célèbre homme d'État, l'un des principaux artisans de l'affranchissement des serfs et d'autres réformes libérales du règne d'Alexandre II.
[94] Tourgueneff fut accusé de pactiser avec les révolutionnaires russes réfugiés à l'étranger, et il fut mandé par le gouvernement à Saint-Pétersbourg pour se justifier devant une commission du Sénat, érigée pour la circonstance en tribunal suprême.
[95] Les prévisions de Tourgueneff se sont réalisées: Séroff est devenu l'un des plus puissants représentants de l'école musicale russe.
[96] Rognéda est en effet considérée comme le chef-d'œuvre de Séroff.
[97] Pauline Viardot, célèbre cantatrice.
[98] Il s'agit évidemment du récit Assez! le seul publié en 1864.
[99] Chef d'orchestre au Gewandhaus de Leipzig.
[100] La fille de Mme Viardot.
[101] Devenue célèbre depuis.
[102] Titres écrits en caractères russes.
[103] Compositions, sur paroles russes, de Mme Viardot.
[104] Chanteur au théâtre italien.
[105] Fumée.
[106] Publiciste fameux, alors directeur libéral de la revue moscovite le Messager russe. Il devint plus tard réactionnaire et joua un rôle considérable sous le règne d'Alexandre III.
[107] Le public français sait aujourd'hui, par les traductions publiées, la grande valeur de cet écrivain.
[108] Excavations et fondrières de route.
[109] L'oncle paternel de Tourgueneff avait été longtemps l'intendant de ses biens; mais il les avait si mal gérés que Tourgueneff dut, malgré les liens de parenté, confier l'administration de Spasskoïé à un nouveau gérant, tout en indemnisant son oncle d'une forte somme.
[110] Fumée.
[111] Nicolas Rubinstein, frère d'Antoine, également pianiste fameux, et plus tard directeur du conservatoire de Moscou.
[112] Il s'agit de l'Histoire du lieutenant Yergounov.
[113] Les épreuves de Fumée.
[114] L'une des filles de Mme Viardot.
[115] L'héroïne de Fumée.
[116] Tourgueneff; l'architecte en question était un Allemand qui a construit la villa de Tourgueneff à Bade.
[117] Épisodes de Fumée.
[118] De ses œuvres complètes à ce moment.
[119] Christine Nilsson, la célèbre cantatrice, qui avait débuté avec un éclatant succès, en 1864, au Théâtre-Lyrique de Paris.
[120] Le célèbre poète russe, ami de Tourgueneff et de Tolstoï.
[121] En 1838.
[122] Ce Porphyre eut une destinée peu banale: il avait accompagné Tourgueneff en Allemagne en qualité de groom; son jeune maître, s'étant aperçu de ses capacités intellectuelles, le prépara et le fit entrer à la Faculté de médecine de Berlin. Ses études médicales achevées, Porphyre, malgré son titre de docteur, malgré l'invitation pressante de Tourgueneff de rester en Allemagne, où il était amoureux et sur le point d'épouser une Berlinoise,—revint avec Tourgueneff à Spasskoïé et demeura serf de Mme Tourgueneff mère jusqu'à la mort de celle-ci.
[123] Le fils de M. et Mme Viardot.
[124] La chienne.
[125] Guerre et Paix.
[126] Krakamiche le dernier des sorciers, est un des trois contes fantastiques (les deux autres sont: l'Ogre, Conte de fée et Trop de femmes) écrits en français par Tourgueneff, et dont la musique a été composée par Mme Viardot. Pleines de gaieté et d'esprit, ces opérettes ont été représentées à Bade, dans l'intimité de la famille Viardot, et les rôles ont été tenus par les élèves de Mme Viardot, souvent par l'illustre cantatrice, et même par Tourgueneff, qui incarnait l'ogre, le sorcier ou le pacha. Assistaient à ces représentations les nombreux amis ou connaissances de tous les pays qui habitaient à Bade, parfois le roi, plus tard empereur, Guillaume Ier, et la reine de Prusse, ainsi que leur petit-fils, aujourd'hui Guillaume II.
[127] En composant la musique sur un livret de Tourgueneff.
[128] Les deux filles cadettes de M. et Mme Viardot.
[129] «Nous périrons à force de victoires; mais si les Français veulent continuer la guerre... que Dieu leur vienne en aide! la France sera exterminée!»
[130] La famille de Mme Viardot habitait pendant la guerre l'Angleterre.
[131] La femme du grand compositeur russe, auteur de Rognéda, etc.
[132] La fille aînée de Mme Viardot.
[133] Devenue plus tard célèbre.
[134] Opéra de Glinka.
[135] On sait combien la prédiction de Tourgueneff se réalisa: Antokolsky (mort il y a quelques années) est devenu le plus grand sculpteur russe, chef d'une nouvelle école, et sa gloire fut consacrée à l'Exposition universelle de 1878, où, seul parmi les artistes étrangers, il reçut la médaille d'honneur. Plus tard, il fut élu membre étranger de l'Institut de France et eut les plus hautes récompenses en Russie. A rapprocher un autre fait de divination esthétique de Tourgueneff: il avait prédit à Tolstoï sa glorieuse carrière dès le début. En 1854, au moment de l'apparition de l'Adolescence (2e partie de l'ouvrage: Enfance, Adolescence, Jeunesse, traduit en français sous le titre de Mes Mémoires), Tourgueneff écrivit à un ami: «Je me réjouis fort du succès de l'Adolescence. Que Dieu prête longue vie à Tolstoï, et j'en ai le ferme espoir, il vous étonnera tous: c'est un talent de premier ordre.» Voir également, dans la lettre à Mme Viardot du 19 janvier 1864, le jugement de Tourgueneff sur le compositeur Séroff.
[136] Récit de Tourgueneff.
[137] On sait que la publication, en 1847-1850, de ses Récits d'un chasseur avait produit une impression ineffaçable sur le public russe et notamment sur le tzar Alexandre II, libérateur des serfs en 1861. Tourgueneff contribua donc grandement à cet affranchissement.
[138] Depuis, on a connu à Paris ce peintre de réel talent.
[139] Un ami intime de Tourgueneff, mort jeune.
[140] Ermitage, la galerie impériale de tableaux.
[141] Ville en Crimée.
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