Un hollandais à Paris en 1891: Sensations de littérature et d'art
Notes.
[1] Ici je me permets d’abréger l’entretien. Le poète a trop de tact et de savoir-vivre pour citer ses propres vers au cours de sa conversation.
[2] Léon Cahun, Hassan le Janissaire, 1516. Bibliothèque de romans historiques. Armand Colin et Cie, éditeurs.
[3] La Jeunesse contemporaine et le général Boulanger, Maurice Barrès. Revue indépendante.
[4] Marcel Schwob, Cœur double, avec une préface. Paris, Paul Ollendorf, 1891.
[5] Marcel Schwob fait allusion dans ces mots au mouvement des esprits de l’Université, tel qu’il se manifeste dans les articles publiés à la Revue Bleue et ailleurs, par M. Henry Bérenger, le sympathique président de l’Association générale des étudiants de Paris.
[6] «Bath» ou «bate», qui en argot signifie beau et bon, est formé artificiellement, suivant l’opinion de Marcel Schwob. On a gardé seulement la lettre b du mot original et on y a ajouté la terminaison «ate» assez fréquente en argot. Ainsi «moche» dans le jargon des voleurs ne serait autre que «mal» (m-oche). Dans son Étude sur l’argot français, Marcel Schwob part du principe que les termes de jargon sont des mots déformés du langage ordinaire, et non des métaphores, comme on croyait jusqu’ici. Pour donner un exemple, selon lui il ne faut point considérer le mot argotique «tronche» (tête) comme un dérivé de «trancher» ou de «trunca», comme l’a fait Victor Hugo—qui y voyait une désignation de la tête coupée,—mais simplement une déformation de «trogne».
[7] Pour des formations analogues à testa, pot, avec le sens de «tête», voir: Marcel Schwob et G. Guieysse, Étude sur l’argot français, p. 22.
[8] Christian Wagner von Warmbronn, Maerchenerzaehler, Brahmine und Seher. Stuttgart, 1885.
TABLE DES MATIÈRES
| PRÉFACE | VII |
| AVANT-PROPOS | XV |
| PREMIÈRE PARTIE | |
| Une Causerie | 1 |
| EUGÈNE CARRIÈRE | |
| Une Exposition de Tableaux | 2 |
| AUGUSTE RODIN | |
| Un Atelier de Sculpteur | 7 |
| CATULLE MENDÈS | |
| Sur le Boulevard | 11 |
| GEORGES DE PORTO-RICHE | |
| Au Théâtre | 24 |
| ALPHONSE ALLAIS ET MAURICE DONNAY | |
| Au Chat-Noir | 27 |
| ARISTIDE BRUANT | |
| Au Mirliton | 36 |
| Sur la butte Montmartre | 47 |
| Poète populaire | 59 |
| JEAN MORÉAS | |
| Poète moderne | 66 |
| Critiques amicales | 75 |
| Poésie romane | 84 |
| ERNEST RAYNAUD | |
| Album d’artiste | 94 |
| PAUL VERLAINE | |
| Prélude | 99 |
| Interview | 114 |
| «Bonheur» | 123 |
| Un Dieu en Exil | 128 |
| Tristesse | 140 |
| DEUXIÈME PARTIE | |
| LÉON CAHUN | |
| La Génération d’hier | 147 |
| «Hassan» | 157 |
| JULES RENARD | |
| La Génération d’aujourd’hui | 163 |
| Où allons-nous? | 170 |
| CLAUDE MONET | |
| Une Impression | 175 |
| STÉPHANE MALLARMÉ | |
| Intermezzo | 178 |
| JEAN RICHEPIN ET J.-H. ROSNY | |
| Efforts et Tendances | 184 |
| MAURICE BARRÈS | |
| Concordance | 194 |
| Un Philosophe | 200 |
| Dandy et Poète | 208 |
| MARCEL SCHWOB | |
| Un autre Philosophe | 220 |
| «Terreur et Pitié» | 239 |
| JULES RENARD | |
| Souffrances d’Artiste | 250 |
| LÉON CAHUN | |
| Un Peuple ancien | 262 |
| MAURICE BARRÈS | |
| Temps nouveaux | 275 |
| MARCEL SCHWOB | |
| Retour dans la Nuit | 288 |
Poitiers.—Imp. BLAIS, ROY et Cie, rue Victor-Hugo, 7.
Au lecteur.
Ce livre électronique reproduit intégralement le texte original, et l’orthographe d’origine a été conservée. Seules quelques erreurs typographiques évidentes ont été corrigées. La liste de ces corrections se trouve ci-après.
La ponctuation a également fait l’objet de quelques corrections mineures.
Corrections.
- Page 33: «defer» remplacé par «de fer» (et quelques fils de fer).
- Page 35: «Goëthe» remplacé par «Gœthe» (l’épilogue sublime du second Faust de Gœthe).
- Page 52: «dela» remplacé par «de la» (Car c’est le complément de la canaille d’ici).
- Page 62: «nfi» remplacé par «fin» (Jusqu’à la fin).
- Page 88: «Péloponèse» remplacé par «Péloponnèse» (vers le commencement du siècle au Péloponnèse).
- Page 155: «d’a-rades, vance» remplacé par «d’avance» (J’éprouve un très grand plaisir à penser d’avance à ce voyage).
- Page 162: «inplan» remplacé par «plan» (quoiqu’elle reste à l’arrière-plan).
- Page 162: «dulgente» remplacé par «indulgente» (indulgente sans faiblesse, gaie sans extravagance).
- Page 185: «ilveut» remplacé par «il veut» («Il ne sait pas dire simplement et précisément ce qu’il veut).
- Page 185: «il il» remplacé par «il» (Pour moi, il y a une ligne très prononcée).
- Page 188: «Chateaubriant» remplacé par «Chateaubriand» (ce grand modèle de style, que Chateaubriand nous a laissé).
- Page 196: «plein» remplacé par «plain» (et entre de plain-pied dans la vie courante).
- Page 217: «fraternié» remplacé par «fraternité» (pour exercer la bonne fraternité humaine).
- Page 222: «Quantin» remplacé par «Quentin» (le roman de Walter Scott, Quentin Durward).
- Page 253: «satyrique» remplacé par «satirique» (la nouvelle était conçue dans un sens plus satirique qu’à présent).
- Page 255: «pose» remplacé par «pause» (continua-t-il après une courte pause).
- Page 263: «presques» remplacé par «presque» (en deux ou trois phrases rudes et presque brutales).
- Page 300: «distingner» remplacé par «distinguer» (parce qu’elle ne savait pas en distinguer le sens).