Abrégé de l'Histoire Générale des Voyages (Tome 1)
TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME.
PREMIÈRE PARTIE.—AFRIQUE.
LIVRE PREMIER.
DÉCOUVERTES ET CONQUÊTES DES PORTUGAIS.
- Avertissement de l'éditeur.
- Notice sur J.-F. Laharpe.
- Précis de l'Histoire des Voyages et Découvertes, depuis l'antiquité jusqu'à nos jours.
- Préface.—Plan sommaire de cet ouvrage.
- CHAPITRE PREMIER.—Premières tentatives des Portugais. Expédition de Gama.
- CHAP. II.—Voyage de Cabral et de Jean de Nuéva. Second voyage de Gama. Exploits de Pachéco. Commencemens d'Alphonse d'Albuquerque.
- CHAP. III.—Exploits d'Almeyda et d'Albuquerque. Puissance et corruption des Portugais. Siége de Diu. Sylveïra et Jean de Castro.
LIVRE SECOND.
VOYAGES D'AFRIQUE.
- CHAPITRE PREMIER.—Premiers voyages des Anglais sur les côtes d'Afrique, dans les Indes et dans la mer Rouge.
- CHAP. II.—Voyages aux Canaries. Description de ces îles.
- CHAP. III.—Voyages aux îles du cap Vert.
FIN DE LA TABLE.
Note 1: Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, depuis 1789, et sur leur état actuel. Paris. 1810.(Retour au texte.)
Note 2: Jusqu'en 1780.(Retour au texte.)
Note 3: Ce nom revient souvent dans nos histoires modernes. Il mérite quelque explication. Les Maures, proprement dits, sont les peuples de la Mauritanie Tingitane, ancienne province des Romains en Afrique, aujourd'hui l'empire de Maroc, Tunis, Alger, Tripoli, jusqu'au mont Atlas. Ce pays fut soumis par les Arabes mahométans, et c'est de là qu'ils se répandirent en Europe par le détroit de Gibraltar. Les Européens les appelèrent Maures. D'autres Arabes commercèrent dans l'Inde par la mer Rouge, et les Indiens les appelèrent Maures de la Mecque ou des détroits. Enfin ils nommaient indistinctement Maures les conquérans arabes et turcs qui avaient pénétré dans l'Inde par la Perse, et qui avaient formé des établissemens.(Retour au texte.)
Note 4: C'était l'usage d'en élever une dans toutes les terres que l'on découvrait. Jean ii changea cette méthode, et voulut qu'on portât de grosses pierres où étaient écrits son nom, celui du capitaine, et l'année de l'expédition.(Retour au texte.)
Note 5: Cabo Tormentoso.(Retour au texte.)
Note 6: C'est précisément ce qui arriva quand les Espagnols vinrent du continent de l'Amérique dans l'Archipel indien, comme nous le verrons dans la suite.(Retour au texte.)
Note 7: C'est en cet endroit que l'auteur de l'Histoire des Voyages dit qu'on trouva une grande quantité de loups marins, animaux si furieux, qu'ils se défendent contre ceux qui les attaquent. Cette phrase est bien extraordinaire.(Retour au texte.)
Note 8: Il a bien fallu rapporter cette réponse de Gama telle qu'elle est dans les historiens; mais au fond, elle paraît un peu étrange. Gama pouvait, sans inconvénient, dire que son maître était le plus grand roi de l'Occident. On connaît le proverbe: À beau mentir qui vient de loin. Mais comment pouvait-il dire que son maître ne connaissait pas le samorin? Quoi! il ne le connaissait pas assez pour lui envoyer des présens, lorsqu'il lui écrit pour lui demander son alliance? Le ministre indien ne devait pas être plus content des raisons de Gama que de ses présens.(Retour au texte.)
Note 9: Six cents écus.(Retour au texte.)
Note 10: On a appris depuis à en prévenir l'effet en abaissant toutes les voiles.(Retour au texte.)
Note 11: Deux mille ducats.(Retour au texte.)
Note 12: Le traducteur de la compilation anglaise donne ici un échantillon du style des écrivains portugais, qui est assez curieux. Le morceau est de Faria. Il est absolument dans le goût espagnol, qui dominait alors dans toute l'Europe. Au milieu de l'abus des figures, on y remarque de la noblesse. »Si l'on veut porter un jugement désintéressé des exploits qui acquirent aux Portugais la couronne de l'Asie, on trouvera qu'il n'y avait que Pachéro qui fût propre à la forger avec cette fière chaleur qui fondit les armes et tout l'or de l'opiniâtre samorin; qu'Almeyda seul pouvait lui donner sa forme, et la polir avec son épée et celle de son fils, qui humilièrent l'orgueil du Turc, et que le grand Albuquerque était seul capable d'y mettre la dernière main en l'ornant de ses plus beaux joyaux, Goa, Malaca et Ormuz. Étant entrés tous trois, avec peu de vaisseaux et un petit nombre d'hommes, dans des mers éloignées, où ils trouvèrent des ennemis nombreux, et quantité de places fortes, sans un ami pour les soutenir, et presque sans un arbre pour se mettre à l'abri, ils percèrent des nuées de balles et de flèches empoisonnées pour retourner dans leur patrie, etc.»(Retour au texte.)
Note 13: Nous rendrons compte ailleurs de cette nouvelle route ouverte aux Espagnols par un Portugais aussi célèbre que Gama, Ferdinand Magallanès ou Magellan.(Retour au texte.)
Note 14: Elle ne fut jamais publiée en portugais. Le manuscrit fut trouvé dans un vaisseau de cette nation pris par les Anglais. Le célèbre Walter Raleigh l'acheta six livres sterling, le fit traduire, et y mit des notes marginales. Purchas l'inséra depuis dans son recueil.(Retour au texte.)
Note 15: Graine du canang aromatique. On la nomme aussi graine de paradis.(Retour au texte.)
Note 16: Ce qu'ils appellent sang de dragon.(Retour au texte.)
Note 17: Il faut observer qu'aujourd'hui la culture est fort diminuée aux Canaries, depuis qu'on a préféré celle des vignobles.(Retour au texte.)
Note 18: D'après les observations les plus récentes et les plus exactes, la hauteur de ce pic est de 1904 toises au-dessus du niveau de la mer.(Retour au texte.)
Note 19: Essai sur les îles Fortunées, par M. Bory-Saint-Vincent, p. 220, etc.(Retour au texte.)
Note 20: Ceci est écrit en 1780.(Retour au texte.)
Note 21: Comme les anciens navigateurs connaissaient les Canaries, on peut conjecturer que cet art d'embaumer les corps a été enseigné aux Guanches par les Égyptiens, qui l'ont conservé chez eux jusqu'à nos jours.(Retour au texte.)
Note 22: Du mot portugais madera, qui signifie bois.(Retour au texte.)
Note 23: On ne tire plus de sucre de Madère depuis qu'il est devenu l'un des principaux objets de culture dans les colonies d'Amérique. À Madère, comme aux Canaries, on préfère la culture des vignobles.(Retour au texte.)
Note 24: Le stare est une mesure de grain qui pèse trois livres.(Retour au texte.)