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Hokousaï: L'art japonais au XVII Siècle

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Croquis signés avec le Svastica, la marque adoptée par l'artiste en son vieil âge,—et des croquis n'ayant pas la lourdeur des dessins de ce temps, et se rapprochant du faire des dessins de Korin.

Le British Museum possède encore un dessin en couleur sur soie, non monté (17 5/8x24) représentant un oiseau. Signé: Tame-ichi autrefois Hokousaï.

Chez M. S. M. Samuel.

Jeune femme portant une lanterne. Croquis à l'encre de Chine.

Jardinier fumant sa pipette. Aquarelle.

Chez M. Anderson.

Un coq, aquarelle lavée à grande eau de bleu et de rouge, exécutée vers 1810.

Trois esquisses à l'encre de Chine. Deux dragons.—Un coq.—Un aigle.
Croquis dans le faire du maître, vers 1840.

Chez M. Ernest Hart.

Deux dessins inédits de la série des CENT POÈTES RACONTÉS PAR LA NOURRICE, dessins destinés à être gravés; quatorze dessins de la même illustration, venant de la vente de l'ancienne collection Hart, sont chez M. Samuel, et un certain nombre encore chez M. Tomkinson[32].

[Note 32: M. Anderson me signale encore des dessins d'Hokousaï dans les collections de MM. Marcus, B. Hinsh, W.-C. Alexander, J.-M. Suran, du sir Frederic Leigton, de lord de Saumarez.]

En Allemagne, le Musée de Berlin, d'après M. Gonse, posséderait deux feuilles d'albums provenant de la collection Gierke. Ces dessins à l'aquarelle représenteraient comiquement un moine mendiant volant des pêches, puis surpris par le propriétaire au moment où il les cache dans ses manches.

En outre le Cabinet des estampes de Berlin se serait enrichi de trois ou quatre études à l'encre de Chine, rapportées par le prince Albert de Prusse de son voyage au Japon.

En Amérique la collection de M. Morse de Boston, renfermerait, indépendamment du kakémono déjà cité, une feuille de croquis pleins de mouvement, d'après la reproduction qu'en a fait L'ART JAPONAIS.

LVI

ÉVENTAILS, ÉCRANS, PARAVENTS, PEINTURES DE PARDESSUS

Un album de douze dessins d'éventails, dont quelques-uns sont des petites merveilles. Je citerai des oiseaux, une sauterelle sur une lanterne aux ombres chinoises, un champignon tombé sur des feuilles de momiji, etc.

Ces dessins d'éventails, portant la signature d'Hokousaï, appartiennent à M. Hayashi, qui en possède d'autres, comme:

Un marchand d'écumoirs de thé en bambou. Signé: Hokousaï Taïto.

Un chrysanthème, large dessin, un peu lavé de rose sur l'encre de Chine.
Signé: I-itsou! Hokousaï changé de nom.

Deux moineaux. Signé: Hokousaï.

Des maigres se grisant de saké. Dessin caricatural. Signé: Taïto.

M. Bing possède également une série importante de dessins d'éventails:

Un oiseau et une araignée.

Une tige de nénuphar.

Un Japonais qui lit, couché à terre.

Des crevettes.

Une tortue et un poisson rouge dans un vase de cristal à la transparence presque invisible.

Sur un papier crépon fait particulièrement pour les éventails, un hochequeue sur une pierre où, d'un côté est une fleurette bleue, et de l'autre côté une tige de plante couverte de neige. Éventail signé: Gwakiô rôjin Manji (Manji, vieillard fou de dessin), 1839-1840.

Cet éventail fait partie de ma collection.

Dans la collection Haviland se trouve un éventail représentant un coq qui s'enlève de la manière la plus heureuse sur une poule blanche.

La collection Odon de Mussy contiendrait un certain nombre d'éventails.

Dans la collection de M. Ernest Hart, à Londres, le possesseur me signale un éventail sur lequel est peint à la sépia un faisan, de la facture la plus artistique.

Il est aussi passé, entre les mains de MM. Hayashi et Bing, un certain nombre de dessins d'écrans, aujourd'hui dispersés et passés dans des collections inconnues. Je citerai cependant chez M. Gillot un écran où se voit le Fouzi-yama derrière un saule pleureur, et coupé par les mailles de filets de pêche mis à sécher.

Parmi les paravents, je n'en citerai qu'un, qui est de la plus belle qualité, et formé de deux panneaux (H. 170.—L. 80). Il représente, sur le panneau de droite, la déesse Béntén planant au milieu des nuages; un dessin très légèrement lavé d'aquarelle; sur le panneau de gauche, un dragon largement enlevé à l'encre de Chine.

Ce paravent aux panneaux sur papier fait partie de la collection Blasini, qui contiendrait des kakémonos et des makimonos intéressants.

Enfin, comme destination originale, le dessin d'une courtisane en train d'arracher les cheveux blancs d'un Darma dont la tête fumante est recouverte d'un mouchoir mouillé.

Kakémono ironique, enlevé par les rapides coups d'un pinceau chargé
d'encre de Chine, avec quelques tons de chair dans la tête du Darma.
      Signé Katsoushika Hokousaï Taïto (vers 1817).
      H. 39.—L. 68.

Sait-on d'où vient cette curieuse pochade? De l'entre-deux d'épaules, enlevé d'un pardessus appelé haori au Japon, où l'on aime à avoir la peinture d'un homme célèbre dans le dos, et qui se voit seulement au moment où on le donne aux servantes pour l'accrocher?

Ce dessin, monté en kakémono, est possédé par M. Hayashi.

LVII

ALBUMS DES PREMIÈRES PENSÉES D'HOKOUSAÏ

Mais, mieux encore que ces kakémonos, que ces makimonos, que ces panneaux, des documents plus révélateurs pour étudier Hokousaï, pour se rendre compte de ses procédés, pour pénétrer le secret de son art, se trouvent dans trois ou quatre albums appartenant à Hayashi, et renfermant les projets, les croquis, les esquisses de ses dessins terminés—de tout cela, que le XVIIIe siècle français appelait les premières pensées d'un peintre.

Voici, dans un album, des études de femmes ressemblant à nos griffonnis à la plume et, à côté d'une petite femme à peine formulée, sa reprise au carreau en grand, avec des parties lavées à l'encre de Chine. Quelques croquis, au contour légèrement vermillonné, prennent l'aspect de dessins aux dessous de sanguine. Ici un repentir, montrant sur le haut d'un temple de Yédo un petit morceau de papier sur lequel le peintre a ajouté des grues. Comme Watteau, comme Gavarni, Hokousaï fait de nombreuses études de mains, de mains en toute l'énergie de leurs mouvements. Il a aussi des études de jambes, où il cherche le carré des muscles à l'instar de Bandinelli, ne faisant jamais rond, mais voulant toujours dans son dessin l'accentuation et le ressaut du muscle, ayant même une tendance à mettre dans l'anatomie du corps humain les reliefs plats et les lignes cassées de la sculpture. Et toujours des dessins où, dans le premier jet, il saisit la mimique d'un corps qui danse, la gesticulation de bras et de jambes qui bataillent, et jusqu'à la gymnastique plongeante d'une pêcheuse de coquilles au fond de la mer. Et vraiment, en la verve et la fièvre de ce dessin, vous avez de ce cheval, le cabrement, de cet oiseau, l'envolée, de ce singe, le prenant et l'agrippement de la patte.

Voilà un autre album presque tout rempli de projets de titres de livres faits de kakémonos que déroulent des femmes, des enfants, Foukorokou et Yébisou. A la suite de ces projets, des déhanchements d'hommes prêts à donner un coup de sabre, des indications de vêtements de Shôki, qui sont comme les vagues d'une tempête; et, mêlés à ces croquis de la force et du mouvement, des pivoines doucement lavées d'une eau rose, et un dessin érotique représentant le dieu du Tonnerre violant une danseuse vierge d'un temple, mais de l'érotisme se passant, comme disent les Japonais, dans le nuage.

Puis, c'est encore des dessins de grande proportion (H. 39—L. 28), des dessins où, au milieu d'éclaboussures de l'encre de Chine, quelques contours délicats sont finement tracés comme avec une encre pourpre. Et beaucoup de dessins, à la plus grande partie au trait, avec un morceau terminé, ainsi que dans ce coq et cette poule, où seulement la queue du coq est lavée. Et des chevaux galopants qui ont l'air de licornes volantes.

Un album très curieux et un album contenant presque toutes les esquisses des impressions en couleur du SHASHIN GWAFOU, comme le faisan doré, les canards mandarins, la tige de navet, l'homme en contemplation devant le vol de deux papillons, et encore les esquisses de la caverne du Fouzi-yama, des pêcheuses d'awabi du Fougakou, et l'esquisse du grand faucon sur son perchoir.

Enfin un album qui est, pour ainsi dire, la représentation héroïque des guerriers en lutte, en empoignade de corps: dessins au trait avec, par-ci par-là, dans les violences des membres, quelques écrasements rageurs de pinceaux. Et des épilepsies d'ivrognes et des désarticulations d'acrobates: des anatomies admirables de vie vivante. Et des études de jambes et de pieds en marche qui donnent l'illusion de leur avancement sur le papier, et des physionomies faites de rien,—comme dessin des yeux, du nez, de la bouche,—et ayant, je ne sais comment, l'expression de la passion humaine, ou gaie, ou triste, ou colère.

M. Bing possède, ainsi que Hayashi, quelques albums de croquis, très révélateurs des procédés du Maître.

Un album, formé par Isaï, renfermant des premières pensées de ses illustrations de Bouddha, des romans chinois: dessins au premier coup, tout pleins de repentirs, d'effacements, de raturages: croquis dans lesquels, aux larges traits du pinceau écrasé, sont opposés des traits d'une finesse, à croire qu'ils sont tracés avec une plume de corbeau. Une feuille d'un grand caractère: l'exposition d'une tête coupée, regardée par toute une foule.

Un album très curieux, dont les dessins n'ont pas été gravés, et qui représentent huit vues (H. 28—L. 40) de la Soumida, aux rives peuplées de différents corps d'ouvriers en leur travail du bord de l'eau: de larges et puissants croquis à l'encre de Chine, dont un seul est lavé d'un rien de teinte bleue.

Un album presque entièrement consacré à des personnages mythologiques, à des guerriers, aux lavages à grande eau, aux beaux noirs d'encre de Chine, dans lequel est un musicien qui fait danser un crapaud, d'un velouté extraordinaire. A la fin de cet album est une lettre d'Hokousaï signée: Gwakiôjin.

Un album ayant une parenté avec la variété des dessins de SHASHIN GWAKIO, et où M. Bing faisait remarquer justement l'art particulier avec lequel le pinceau d'Hokousaï représentait la matière de l'objet dessiné: le duveteux de la plume d'un oiseau, le soyeux d'une étoffe, la transparence du verre, le tiqueté d'un fruit.

Un autre album de croquis, et des plus désirables, est aujourd'hui en la possession de M. Gillot. C'est une série de ces étourdissants lavis à l'encre de Chine, sabrés de gouache, parmi lesquels est un danseur, à la tête baissée que masque son chapeau, aux mains tressautantes au bout de ses bras tendus dans l'espace, un pied levé devant lui à la hauteur de la poitrine, dans le plus savant raccourci: le danseur le plus extraordinairement dansant qui se puisse voir. Puis, à côté de ces oeuvres à l'encre de Chine, des aquarelles de premier coup, grandes ou petites, d'un faire inimitable, comme ce papillon bleu dont les ailes ont l'air d'être faites avec l'azur qui habille les papillons du Brésil, et une grappe de raisin où le safranement de l'automne est en germe dans l'encre de Chine des feuilles, et où les grains de la grappe semblent des bulles de cristal contenant l'eau bleuâtre du raisin noir, et des tortues qui ont cette couleur qui leur est propre, la couleur de la patine de vieux bronzes. Et, au milieu de ces petits chefs-d'oeuvre semés sur les feuillets qu'on retourne, une grande grue qui mériterait d'être encadrée, une grue lavée de teintes verdâtres et bleuâtres, impossibles à décrire dans leur charme harmonique,—et cet au-delà de la couleur qui met un peu du rêve dans une reproduction, par la peinture, d'un être.

À Londres, chez M. S. M. Samuel, il y aurait un album de croquis d'Hokousaï consacrés uniquement à la représentation du Yoshiwara, du quartier de la prostitution.

À côté de ces albums de premières pensées de l'artiste, donnons l'indication d'un album de dessins terminés, de dessins pour la gravure, faisant partie de ma collection.

Réunion de cinquante dessins à l'encre de Chine (H. 14—L. 14), dont la plupart sont rehaussés d'une petite teinte rose, pour être exécutés en gravure, comme les impressions de la Mangwa et autres livres gravés. Quelques-uns de ces dessins sont, avec des changements, des reproductions de compositions publiées ailleurs.

Tous ces dessins auraient été faits au temps où il signe Katsoushika Taïto (vers 1816) et sont enfermés dans une double circonférence formée par l'allongement des deux caractères Hokou avec deux cartouches sur les côtés, contenant, répété, le caractère saï.

L'OUKIYÔ YÉ ROUIKÔ, par Kiôdén, en célébrant le talent d'Hokousaï, parle de l'adresse de sa main, s'étend sur le virtuosisme de l'artiste, qualité appréciée au Japon où l'on tient compte du dessin fait sans la reprise d'un trait, sans repentir, du dessin fait dans un temps donné. Et Kiôdén affirme que Hokousaï peignait admirablement bien avec sa main gauche, et de bas en haut. Il ajoute: «Et sa peinture, au moyen de ses ongles, était tout à fait étonnante et, quant à ce faire particulier, il fallait être témoin soi-même du travail de l'artiste, sans quoi on eût pris sa peinture à l'ongle pour de la peinture avec un pinceau.» J'avoue que j'avais une certaine défiance à l'endroit de ces tours de force, et j'avais tort cependant. Je trouve d'abord, dans la collection d'Hayashi, un panneau (H. 44—L. 19) représentant un danseur, qui a été dessiné de manière que la personne qui regardait le peintre dessiner le vît dans son sens. En effet il est signé: Dessiné dans le sens inverse par Hokousaï.—Et un kakémono (H. 26—L. 25) représentant, dans un aquarellage léger et très large, un pigeon sur une branche de saule pleureur, est signé: Hokousaï a fait ce dessin avec l'ongle.

LVIII

LES GRANDES COLLECTIONS DE SOURIMONOS ET D'ESTAMPES EN NOIR ET EN COULEUR DE HOKOUSAÏ

Après les collections dont j'ai cité des épreuves remarquables dans l'énumération des sourimonos, des planches séparées, des illustrations de livres, il faut citer les trois collections de MM. Camondo, Koechlin, Rouart, comme renfermant des épreuves de premier tirage hors ligne.

En outre Hayashi me signale comme d'importantes et intéressantes collections d'estampes et de livres les collections suivantes:

EN FRANCE:

Les collections de MM. Blasini, Odon de Mussy, Georges Hugo, Bermond,
Jacquin, Blondeau, Raphaël Collin, Gélis Didot, Gallimard, Grasset,
Houdard, Migeon, Isaac, Vian, Paul Schmidt.

Et, parmi les collections publiques, la collection Guimet, et la collection commencée du Louvre, avec les dons des collectionneurs.

À L'ÉTRANGER

Les collections, en Belgique, de Mmes Michotte, de Pachtère et de M. Van den Brock, de Bruxelles; en Allemagne, de Mme Meyer de Presburg, de M. Oeder de Dusseldorf, du Dr Brinckmann, directeur du Musée de Hambourg; en Espagne, de MM. Mausana de Barcelone, et Aspeztenia de Cuba; en Amérique, de MM. Havemeyer, Dana, Laffin, Baumgarten, Weir, Herter, Wason, Lafarge, tous collectionneurs de New-York et de MM. Nickerson et de Gonkin de Chicago.

En outre, le musée de Chicago, indépendamment de peintures originales, renferme une nombreuse réunion de livres et d'estampes provenant de la collection faite par M. Gavard au Japon.

LIX

C'est vraiment curieux, dans la vie d'un peintre japonais, les changements de noms et de signatures, et je crois qu'il est de toute nécessité, pour l'étude de l'oeuvre d'Hokousaï, chez lequel ces changements sont plus fréquents que chez tout autre peintre du Japon, de les indiquer, de les signaler.

De 1778 à 1785, Hokousaï, alors dit Tétzouzô, signe ses compositions du nom de Katsoukawo Shunrô ou simplement Shunrô.

En 1785, il signe un des deux livres, qu'il publie dans l'année: Goummatei.

En 1786, à la sortie de l'atelier Shunshô, il abandonne complètement la signature Katsoukawa Shunrô, pour prendre la signature Mougoura Shunrô, faisant comprendre par le nom de Mougoura (buisson) qu'il est indépendant de toute école. Il signe ainsi jusqu'en 1795.

En 1795 il signe Hishikawa Sôri ou simplement Sôri. Mais, avant d'adopter le nom de Hokousaï pour plusieurs années, un grand diptyque en couleur représentant un défilé d'hommes, de femmes, d'enfants, se promenant devant le temple d'Asakousa: planche qui est un mélange de Kiyonaga et d'Outamaro, nous le montre signant, peut-être quelques semaines: Tôshû Shunrô, changé de nom.

En 1796 il signe: 1° Hishihawa Sôri; 2° Sôri tout court; 3° Hokousaï
Sôri
; 4° Hokousaï.

C'est donc à partir peut-être des derniers mois de l'année 1795, mais bien positivement à partir du Jour de l'An de 1796, qu'il prend le nom d'Hokousaï (l'atelier du Nord) entremêlé d'autres noms.

En 1797 il signe: 1° Hishikaw Sôri; 2° Sôri; 3° Hokousaï Sôri.

En 1798 il signe: 1° Sôri; 2° Hokousaï Sôri; 3° Hokousaï.

Cette année, il donne son nom de Sôri à son élève Sôji, et il signe: Sôri changé en Hokousaï.

En 1799 il signe: Sôri changé en Hokousaï et Hokousaï.

En 1800 il signe: Hokousaï, précédemment Sôri, et Gwakiôjin Hokousaï (Hokousaï fou de dessin) pour la première fois.

La même année il signe le COUP D'OEIL SUR LES DEUX BORDS DE LA SOUMIDA et le COUP D'OEIL SUR LES ENDROITS CÉLÈBRES DE YÉDO, et les POÉSIES ILLUSTRÉES SUR LES RÔLES DES RÔNINS, publiées en 1802: Hokousaï Tokimasa.

En 1801, 1802, 1803, 1804, il signe: Gwakiôjin Hokousaï (Hokousaï fou de dessin).

Il y a vers ce temps des estampes signées de lui Kakô, signature qu'il a mise au bas de sa prose, signant Tokitaro Hakô la TACTIQUE DU GÉNÉRAL FOURNEAU et autres livres jaunes.

En 1805 il signe: Koukoushin Hokousaï Gwakiôjin Hokousaï.

En 1806 il signe: Gwakiôjin Hokousaï, Katsoushika Hokousaï.

En 1807 il signe: Katsoushika Hokousaï. Ce nom, il le prend par amour pour ce quartier campagnard qu'il habita une partie de sa vie et qui le faisait se faire annoncer chez ses amis comme le paysan de Katsoushika.

En 1808 il signe: Hokousaï (tout court).

En 1809, 1810, 1811, 1812, 1813, peut-être 1814 et 1815, il signe: Katsoushika Hokousaï.

En ces années, quand il peint à Riôgokou un formidable Hotei, il signe: Kintaïsha Hokousaï (Kintasha voulant dire la maison au sac de brocart, qui est une allusion au sac de toile d'Hotei).

En 1816 il change de nom et signe: Hokousaï, changé en Taïto.

En 1817, sur la résistance du public à accepter le nom de Taïto, il signe: Hokousaï Taïto, dans les premiers mois de l'année: Taïto, précédemment Hokousaï.

En 1818 et 1819 il continue à signer: Taïto, précédemment Hokousaï.

En 1820 il change encore de nom, et signe: Katsoushika I-itsou, changement du nom de Hokousaï Taïto.

En 1821 il signe: Katsoushika I-itsou (celui qui ne fait qu'une chose), comme s'il voulait exprimer le regret de n'avoir fait que de la peinture depuis sa jeunesse; il signe encore: Guetti rôjin I-itsou (I-itsou vieillard fou de la lune).

En 1822 il signe: Fouzénkio I-itsou (I-itsou, celui qui ne fait qu'une chose, sans se laisser influencer par les autres).

En 1823 il signe: I-itsou. Hayashi dit que Hokousaï, voulait qu'on prononçât ce mot Tamekazou ou I-itsou, et que c'est une erreur de prononcer Tamé-itchi.

En 1824 il signe: I-itsou, le vieillard de Katsoushika, et le vieux fou I-itsou.

En 1826 il signe: le vieillard de Katsoushika I-itsou.

En 1829 il signe: le vieillard I-itsou, et cependant comme le public a l'habitude de son ancien nom, il signe cette année, les HÉROS DE SOUIKO: le vieillard I-itsou de Katsoushika, précédemment Hokousaï.

En 1834 il change une dernière fois de nom et signe: Manji changement de nom de Hokousaï, et Svastica [Symbol: svastika], le signe de Man (dix mille).

En 1835 il signe: Manji.

À partir de 1836, jusqu'à sa mort, il signe: Manji vieillard fou de dessin.

Hokousaï a usé encore d'autres signatures; de 1799 à 1800 il a signé: Shinsai, nom qu'il a quitté pour le donner à son élève Hanji, et encore vers 1800 il a signé: Raïto et Raïshin, le mot tonnerre, à la suite d'un terrible coup de tonnerre qui l'avait fait tomber de la chaussée dans une rivière.

Enfin, ainsi que l'annonce l'Oukiyo-yé Rouikô de Kiôdén, a-t-il signé des
DESSINS D'AMOUR du nom de Goumma ou Gounmatei?

LX

Une étude sur Hokousaï serait incomplète sans une brève énumération de ses élèves, qui sont:

TODOYA HOKKEI, vulgairement Iwakoubo Kinyémon, et sortant d'une maison qui avait le privilège de fournir le poisson aux daïmios. De là, le nom de Todoya (marchand de poissons). Il porte aussi les noms Aohiga-oka, Kiôsaï.

C'est l'élève au talent le plus inspiré par le maître, et qui parfois l'imite si bien, que le Dôtchûgwafou, ALBUM DE DESSINS DE VOYAGE, par Hokousaï, lui a été attribué par quelques-uns.

Il est l'auteur d'une Mangwa publiée vers 1830, où il y a des compositions dignes de son maître. De charmants et spirituels livres d'Hokkei sont: Foujin gwa zo shou, PORTRAITS DES FEMMES POÈTES DU JAPON, ACCOMPAGNÉES D'UN CHOIX DE LEURS POÉSIES RÉUNIES, PAR GWURIUYÉN, publiés en 1806. Kioka Santo Meishô zouyé, LES ENDROITS CÉLÈBRES DES TROIS CAPITALES AVEC LES POÉSIES, publiées en 1812; Tôto jûnikei Kiôkashû, POÉSIES SUR LES DOUZE VUES DE YÉDO, publiées en 1819; Fûsô meishô, Kioka-shû, POÉSIES SUR LES ENDROITS CÉLÈBRES DE FUSO (nom poétique du Japon), publiées en 1824; Gakoumen Kiôka Siû, LES POÉSIES DANS DES CADRES ORNEMENTÉS, publiées en 1826. Un des beaux et rares livres d'Hokkei est le Shôkokou Meishô, LES ENDROITS CÉLÈBRES DES CONTRÉES DU JAPON, et encore Yoshiwara juninotoki, LES DOUZE HEURES DU YOSHIWARA, et encore: Kiôka Sonikodeiô, trois volumes en couleur.

Indépendamment des livres, il a publié nombre de sourimonos de la plus belle couleur.

Deux cahiers d'esquisses au trait, que Duret a acquis à Londres, et un certain nombre de croquis du cabinet d'estampes de Berlin, montrent l'habile dessinateur qu'il était.

On n'a aucun détail sur la vie de cet artiste qui aurait été un littérateur distingué. La date de sa mort est ignorée et, si M. Gonse n'avait eu la bonne fortune de découvrir dans l'exemplaire de Rokoujouyén, POÉSIES ET PORTRAITS DE 120 POÈTES MODERNES, ayant appartenu à Hokkei, une note indiquant qu'il avait 31 ans en 1811, nous ne saurions pas qu'il est né en 1780.

GAKOUTEI, l'admirable artiste des sourimonos, le dessinateur de la femme de l'aristocratie, de la femme à l'aspect sacerdotal, et qui, dans un petit livre intitulé: Itirô Gwafou, ALBUM DES DESSINS D'UN VIEILLARD, a un paysage dans le brouillard, merveilleux de vérité. Indépendamment de la signature Gakoutei Harounobou, il se servait de la signature Sada-oka ou Teikô.

Gakoutei serait un littérateur qui aurait traduit du chinois les 75 volumes du Sangokoushi, HISTOIRE DES TROIS ROYAUMES, un littérateur donnant ses inspirations à Hokousaï et qui, à la fin, fut si charmé, si séduit par son talent, qu'il devint peintre, et se fit son élève.

TEISAI HOKOUBA. Son nom vulgaire est Arisaka Gorohati. Il signifie quelquefois Shushunsaï. Il se reconnaît à la grâce contournée de ses femmes. M. Anderson donne comme son oeuvre principale Hoshi-zoukiyo Kénkwaïrokou, OMBRES ET LUEURS DES ASTRES DE LA NUIT, publié en 28 volumes à Yédo, en 1809. Hokouba avait la réputation de dessiner aussi bien de la main gauche que de la main droite.

SHINSHAÏ. Son nom vulgaire est Hanjiro, propriétaire à Kanda. Il signe quelquefois Riûriûki. Il travaillait en 1800 et 1810.

KATSOUSHIKA TAÏTO. Ce nom, porté par Hokousaï pendant cinq ans, de 1815 à 1819, il le donna à un élève nommé Kameya Kisabro, d'une habileté hors ligne. Les biographies disent que ce nom a été cédé par Hokousaï à Kameya en 1816, mais il y a une erreur, car en 1819, le Maître signe encore Taïto dans le second volume d'Hayabiki, où Ikkou, un ami d'Hokousaï, parle dans sa préface du talent du vieux Taïto; ce n'est donc qu'en 1819 ou 1820 qu'a eu lieu cette cession, car c'est à l'automne de l'année 1820 que Hokousaï signe: I-itsou autrefois Hokousaï.

Le Hokousaï Taïto a illustré des livres et publié des estampes en un assez grand nombre, mais sa signature est toujours accompagnée soit d'un cachet, soit d'un autre nom et, pour éviter la confusion avec le maître, voici ses noms: Guénriûsai, Beikwa, Kankwan, Foumiô Yatikou, Shôzan.

Son exécution ressemble tellement à son maître qu'il est de toute nécessité d'étudier la signature si l'on ne veut pas se tromper. C'est ainsi que, parmi ses estampes, on a pris pour des Hokousaï les pièces suivantes:

1° La carpe dans l'eau; 2° Deux cigognes et deux pins; 3° Femme en promenade, dans le format en hauteur, et dans les autres formats des fleurs et oiseaux, des paysages, des personnages, et un paysage de nuit où il y a un pont éclairé par la lune.

HOKOUSÉN, qui signe Toyénrô, et qui collabora à la Mangwa.

HOKOUSOU, qui signe aussi Souiteisaï ou Kankanrô, ou Ransaï, et qui illustra des romans entre 1804 et 1805.

HOKOUJU, signant aussi Shôteï, et qui publia des paysages dits de l'école hollandaise.

HOKOU-OUN, qui signe au-dessus de son nom: Tonasé, et passe pour avoir beaucoup aidé Hokousaï dans la Mangwa. De son premier état architecte; il apprit l'architecture à Hokousaï.

BOKOUSÉN portait aussi les noms de Hokouteï, Quekkôteï, Hiakousaï, Tokôrô, etc. C'était l'artiste de Nagoya chez lequel descendit Hokousaï, quand il se rendit dans cette ville, et ce fut chez lui que le premier volume de la Mangwa fut dessiné. On a de lui Hokousén sogwa, un recueil de planches en couleur publiées en 1815.

SÔJÏ, qui signa successivement Tawarayo, Hishikawa, et en 1799 Sôri, le nom qu'avait porté un moment son maître, et qu'il lui abandonna. Il est célèbre par ses fleurs, ses oiseaux, ses paysages, dessinés à l'encre de Chine.

HOKOUTAÏ, signant Yeisaï, Hokoutaï, et qui illustra quelques romans aux environs de 1805.

HÔTEI HOKOUGA, un illustrateur de livres.

KODAÏ, un fabricant de saké de la province de Shinano, en même temps qu'un artiste. Hukousaï resta chez lui plus d'un an.

YANAGWA SHIGHÉNOBOU, né vers 1778 et mort en 1832. Il signa d'abord Raïto, nom que lui donna Hokousaï dont il devint le gendre, ayant épousé sa fille Omiyo qui divorça et mourut assez jeune. À la suite d'une dispute avec son maître et son beau-père, il abandonna son faire et imita Toyokouni.

Il a collaboré avec Sadahidé et Keisaï Yeisén à l'illustration de Satomi Hakkendén, et a publié en 1821 deux albums: le Riûsén gwa-jô et le Riûsén gwa-fou.

Les autres élèves sont:

Raïshiù,—Raïsén,—Hokouga (autre que Hôtei Hokouga),—Hokoumokou,
—Hokoushiû,—Hokonyén—Hokouguiou,—Katsoushika Hokouriou,—Hokouitsou,
—Hokoumei,—Hokoudô,—Hôkkô,—Hokouyô (Faucon du Nord),—Hokouyei,
Hokouyô (Océan du Nord),—Hokojiû,—Hokoushiû (Nord distingué),
—Hokkei—(Nord respectueux; ne pas le confondre avec celui du même nom,
Todoya Hokkei),—Hokousén,—Hokou-i,—Taïgakou,—Taï-itsou,—Shimrei,
—Hakouyei,—Raijin,—Taïsô,—Isaï,—Masahisa,—Guessaï Outamasa,
—Gwasanjin.

On remarquera l'appropriation que les élèves d'Hokousaï ont faite du premier caractère de son nom, le caractère Hokou.

BIBLIOGRAPHIE

M. Hayashi auquel je dois la traduction des préfaces d'Hokousaï, et la documentation de ce volume, a bien voulu rédiger la bibliographie des livres et des albums du grand peintre japonais[33].

[Note 33: La difficulté de traduire en langue française la pensée japonaise a parfois amené quelques différences entre la traduction des titres des livres et romans, improvisée dans le travail du tête-à-tête et la traduction longtemps réfléchie du travail solitaire.]

CATALOGUE DES LIVRES ET ALBUMS DE HOKOUSAÏ

Livres jaunes.

Petits volumes de 17 centimètres de hauteur sur 12 centimètres et demi de largeur, avec texte et dessins. Chaque volume est généralement de 5 feuilles. On les a ainsi appelés à cause du ton de la couverture jaune: Kibiôshion Aohon.

Arigataï Tsouno Itiji, GRÂCE À UN MOT GALANT.—Texte de Koréwasaï (pseudonyme de Hokousaï). 2 vol. 1781.

Kamakoura Tsoushindén, LES COURRIERS DE KAMAKOURA.—Texte de Guioboutsou (pseudonyme de Hokousaï) et dessins de Shunrô (ancien nom de Hokousaï). 2 vol., 1782.

Shiténnô Daïtsou-jitaté, LES QUATRE HÉROS ANCIENS (COMPARÉS AUX ROIS DES POINTS CARDINAUX) HABILLÉS À LA DERNIÈRE MODE. Texte de Koréwasaï et dessins de Shunrô. 2 vol., 1782.

Nitirén Itidaïki, LA VIE DE NITIREN.—Texte de Mariko et dessins de Katsoukawa Shunrô. 2 vol., 1782.

Kaï-oun Ohghino Hanaka, PARFUMS DES FLEURS DE L'ÉVENTAIL.—Dessins de Shunrô. 2 vol., 1784.

Nozoki-Karakouri Yoshitsouné Yama-iri, EXPÉDITION DANS LA MONTAGNE DE YOSHITSOUNÉ VUE DANS UNE BOÎTE À SPECTACLE.—Texte d'Ikoujimonaï (pseudonyme probable de Hokousaï) et dessin de Katsoukawa Shunrô. 2 vol., 1784.

Onnén Oujino Hotaroubi, LA HAINE TRANSFORMÉE EN FEU LES LUCIOLES D'OUJI.—Dessins de Shunrô. 3 vol., 1785.

Oyayuzouri Hanano Kômyô, LA GLOIRE DU NEZ VENANT DE L'HÉRITAGE D'UN PARENT.—Dessin de Goummatei, Shunrô changé de nom. 3 vol., 1785.

Ni-iti ténsakou Nisshinno isshin, LA DIVISION DE L'ARITHMÉTIQUE.—Texte de Tsoushô et dessins de Shunrô. 3 vol., 1786.

Zénzén Taïheiki, HISTOIRE ANTÉRIEURE À L'HISTOIRE DE LA PAIX. (La paix qui a suivi la lutte des Taira et Minamoto.)—Texte d'Ounoboré-Sanjin et dessins de Shunrô. 4 vol., 1786.

Waga-iyé rakouno Kamakoura-Yama, MON INSOUCIANCE À MA MAISON DE CAMPAGNE DE KAMAKOURA.—Texte de Goummatei. 2 vol., 1786.

Jiwara-mompino Nakanotchô, LA RUE DU MILIEU AUX JOURS DE GRANDES TOILETTES.—Texte de Hakousek et dessins de Goummatei. 3 vol., 1786.

Jhinkôki Nihiki Moutsouzouki, LES DEUX RATS DANS LE PREMIER MOIS D'APRÈS L'ARITHMÉTIQUE POPULAIRE, LE JHINKÔKI.—Texte de Tsoushô et dessins de Goummatei, nombre de volumes inconnu, 1788.

Foukou kitarou Warô Kadomatson, LE PIN À LA PORTE DU VISAGE SOURIANT OÙ ARRIVE LE BONHEUR.—Texte de Tsoushô et dessins de Shunrô, 2 vol., 1789.

Kousakimo Nabikou shirikourabé, L'ODEUR ALLÉCHANTE DU CONCOURS DES FESSES.—Texte de Kéntô et dessins de Shunrô. 2 vol., 1789.

Rekkasén Kiojitson Ténzan, LE CALCUL DES VÉRITÉS ET DES MENSONGES DES SIX POÈTES.—Dessins de Shunrô. 3 vol., 1789.

Rûgou séndakou Banashi, CONTE D'UNE BLANCHISSEUSE DU PALAIS DES DRAGONS. —Dessins de Shunrô, 2 vol., 1791.

Mibouri kawaïro Nadaïno Fourisodé, L'IMITATION DE LA VOIX ET DES GESTES D'UN CÉLÈBRE ACTEUR EN SA BELLE ROBE.—Texte de Shinkô et dessins de Shunrô. 2 vol., 1791.

Nouyé Yorimasa Meikano Shiba, LA POPULARITÉ DE LA POÉSIE SUR LA LÉGENDE DU GUERRIER YORIMASA ET DU MONSTRE NOUYÉ.—Dessins de Shunrô. 3 vol., 1792.

Moukashi-moukashi Momotaro Banashi, L'ORIGINE DU CONTE DE MOMOTARO. —Texte de Kiôdén et dessins de Shunrô. 3 vol., 1792.

Himpoukou Foutamata Dôtchû-no Ki, CONTE DU VOYAGE DES DEUX ROUTES DE LA PAUVRETÉ ET DE LA RICHESSE.—Texte de Kiôdén et dessins de Shunrô, 3 vol., 1793.

Ti-yé shidaï Hakoné-zoumé, AVEC L'INTELLIGENCE ON SURMONTE LES DIFFICULTÉS DE LA PASSE DE HAKONÉ.—Texte de Haroumitino Kousaki et dessins de Shunrô. Nombre de volumes inconnu, 1793.

Azouma Daïboutsou Momiji Meisho, LA CÉLÉBRITÉ DE L'ÉRABLE ET DU GRAND BOUDDHA DE YÉDO.—Texte et dessins de Hakousanjin Kakô (pseudonyme et autre nom de Hokousaï)… vol., 1793.

Foukouju-Kaï Mouriôno Shinadama, UNE ÉTOILE DE L'OCÉAN DU BONHEUR ET DE LA LONGÉVITÉ SANS LIMITE.—Texte de Bakin et dessins de Shunrô. 3 vol., 1794.

Nozokimi Tatoyéno Foushi-ana, LES PROVERBES VUS À TRAVERS UN TROU DE MUR.—Texte de Tsoubohira et dessin de Shunrô. 2 vol., 1794.

Mousouméno Tomozouna, LE CORDON D'UNE FILLE.—Texte de Kiorori et dessins de Tokitarô Kakô (Tokitarô, prénom de jeunesse de Hokousaï). 2 vol., 1794.

Asahina Ohighéno-tiri, LA POUSSIÈRE DE LA BARBE D'AHAHINA.—Texte de Jihinari et dessins de Hokousaï… vol., 1796.

Bakémono Yamito Honzô, HISTOIRE NATURELLE DES MONSTRES DU JAPON. —Texte de Kiôdén et dessins de Kakô. 3 vol., 1798.

Kamado Shôgoun Kanriakou no-maki. LA TACTIQUE DU GÉNÉRAL FOURNEAU. —Texte et dessins de Tokitarô Kakô. 3 vol., 1800.

Guékaïno baka Hanano-ouyé Oiti-Téngou, TÉNGOU TOMBÉ DU HAUT DE SON NEZ DANS LE MONDE BÊTE D'ICI-BAS.—Texte de Jakousei et dessins de Goummatei, Shunrô changé de nom. 3 vol., 1801.

Tigo Monju Osana-kiôkoum, L'ÉDUCATION DES ENFANTS D'APRÈS L'ENFANCE DE BODHI-SATTAWA MONJU.—Textes et dessins de Kakô. 3 vol., 1801.

Mouna zannyô Ousono Tana-oroshi, L'INVENTAIRE DES MENSONGES DRESSÉ PAR LE COEUR.—Texte et dessins de Tokitarô Kakô. 3 vol., 1803.

Boutchôhô Sokouséki riôri, LA CUISINE AU HASARD.—Texte et dessins de Tokitarô Kakô. 3 vol., 1803.

Sangokou Wakaran Zatsouwa, LA CONVERSATION INCOMPRÉHENSIBLE EN TROIS LANGUES (japonais, chinois et hollandais).—Texte de Onitaké et dessins de Kakô. 2 vol., 1803.

Ahah Shinkirô, LE PALAIS DU MIRAGE OU LES VICISSITUDES HUMAINES. —Texte et dessins de Kakô. 3 vol., 1803.

On-aï Sarouno Ada-outi, LA VENGEANCE D'UN SINGE AFFECTIONNÉ.—2 vol., dont le premier dessiné par Toyokouni et le second par Kakô; texte de Kiorori, 1804.

Ouwaki-zôshi. LE ROMAN DES CAPRICES AMOUREUX.—Texte de Ran-i et dessins de Hokousaï. 3 vol., 1806.

Yûkoun misao Rénrino Motibana, LA FLEUR DE FIDÉLITÉ D'UNE COURTISANE ENVERS SON AMANT.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 2 vol., 1807.

Kataki-outi Migawari Miôgô, LA VENGEANCE ACHEVÉE GRÂCE À UNE PROTECTION MYSTÉRIEUSE.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 6 vol., 1808.

Yûriakou Onna Kiôkoun, L'ÉDUCATION DE LA FEMME DANS L'HÉROÏSME.—Texte de Ikkou et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1808.

Kataki-outi Moukouhino Aoyaghi, LE SAULE PLEUREUR DANS UNE HISTOIRE DE VENGEANCE.—Auteur inconnu et dessins de Hokousaï. 6 vol., 1808.

Shimpén Tsoukino Koumasaka Banashi, NOUVEAU CONTE SUR KOUMASAKA, BRIGAND DE LA LUNE.—Texte et dessins de Tokitarô Kakô… vol., 1811.

Tamakoushighé Ishidômarou Monogatari, CONTE SUR ISHIDÔ-MAROU OU LA BOITE AU PEIGNE DE JADE.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 3 vol., sans date.

Tokoyémou (nom d'un personnage de ce roman, dont le titre, le nombre de volumes et la date sont inconnus).—Texte de Tsoushô et dessins de Shunrô.

Romans illustrés.

Le format de 23 centimètres de hauteur sur 16 centimètres de largeur. Chaque volume contient de 30 à 40 pages, et de 3 à 5 dessins en planches doubles, sauf le 1er volume toujours embelli de 4 ou 5 planches extra, tirées avec soin sur papier de luxe.

Yéhon Azouma foutaba nishiki, LE BROCART DES DEUX POUSSES D'UNE PLANTE DE L'EST.—Texte de Kobéda Shighérou et dessins de «Hokousaï, fou de dessin», 5 vol., 1805.

Shimpén Souiko Gwadén, LA NOUVELLE TRADUCTION DE SOUIKO-DÉN AVEC ILLUSTRATIONS.—Ouvrage en 90 vol., paru dans l'ordre suivant:

1e section, 10 vol. traduits par Kiokoutei Bakin et illustrés par Katsoushika Hokousaï, 5 vol. en 1805 et 5 autres en 1807.

2e section, 10 vol. traduits par Takaï Ranzan et illustrés par Hokousaï, parus seulement en 1829.

3e à 9e sections; sections également traduites par Takaï Ranzan et illustrées par Hokousaï, parues successivement par série de 10 vol. la section, mais nous n'avons pas les dates.

Tamano Otiho, L'ÉPI DE PERLES TOMBÉ.—Texte de Hohéda Shighérou et dessins de Hokousaï. 10 vol. dont 5 parus en 1806, et 5 en 1808.

Kataki-outi Ourami Kouzounoha, LA VENGEANCE D'UNE RENARDE HAINEUSE OU LA LÉGENDE DE KOUZOUNOHA.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1807.

Sonono Yuki, LA NEIGE DU JARDIN.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1807.

Soumidagawa Baïrû Shinsho, LE PRUNIER ET LE SAULE PLEUREUR DE LA RIVIÈRE SOUMIDA.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 6 vol., 1807.

Tchinsétsou Yamihari Zouki, LE CROISSANT DE LA LUNE OU LE CONTE DU CAMÉLIA.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 28 volumes en 5 sections dont la 1re, 6 vol, en 1807; les 2e et 3e, 6 vol. de chaque, en 1808; les 4e et 5e, 5 vol. de chaque, en 1811.

Shin Kasané Guédatsou Monogatari, LA CONVERSION DE L'ESPRIT DE KASANÉ.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1807.

Sanshiti Zéndén Nankano Yumé, LE RÊVE DU CAMPHRIER DU SUD OU L'HISTOIRE DE SANKATSOU ET HANSHITI.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 16 volumes en 3 sections: la 1e, 6 vol., 1808; les 2e et 3e, 10 vol. ont paru en 1811, sous le nouveau titre de Nanka Kôki, LE CONTE SUPPLÉMENTAIRE DU RÊVE DU CAMPHRIER DU SUD.

Raîgô-Ajari Kwaïso-dén, LE RAT MONSTRE DU PRÊTRE RAÏGO.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï. 8 vol. en 2 sections. 1808.

Yuriwaka Nozouyèno Taka, LE FAUCON DE YURIWAHA.—Texte de Mantei Sôba et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1808.

Awano Narouto, LES GOUFFRES D'AWA.—Texte de Rûtei Tanéhiko et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1808.

Shimoyono Hoshi. LES ÉTOILES D'UNE NUIT OÙ IL GÈLE.—Texte de Tanéhiko et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1808.

Ounamoji Nouyé Monogatari, LE CONTE SUR NOUYÉ, écrit en lettres de femme.—Texte de Shakouyakoutei et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1808.

Kanadéhon Gonitino Bounshô, L'HISTOIRE DES FIDÈLES VASSAUX APRÈS LA VENGEANCE.—Texte de Tatékawa Yémba et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1808.

Hidano Takoumi Monogatari, L'HISTOIRE DE L'ARCHITECTE DE HIDA.—Texte de Rokoujuyén et dessins de Hokousaï. 6 vol., 1808.

Foutatsou Tchôtcho Shiraïto Zôshi, LES DEUX PAPILLONS ET LA SOIE BLANCHE OU LES DEUX LUTTEURS. Texte de Shakouyakoutei et dessins de Hokousaï Tokimasa (un des prénoms de Hokousaï). 5 vol., 1809.

Nouréghinou Zôshi, LE ROMAN D'UNE ROBE MOUILLÉE. —Texte de Shakou-yakoutei et dessins de Hokousaï. —Le nombre de volumes et la date inconnus.

Kohino Oukihashi, LE PONT IMAGINAIRE DE L'AMOUR.—Texte de Rakou-rakou-an Tôyei et dessins de Hokousaï, 1re section, 3 vol., 1809.

On-yô Imos-yama, LES FIANCÉS ISOLÉS SUR DEUX MONTAGNES EN FACE.—Texte de Shinrotei et dessins de Hokousaï. 6 vol., 1810.

Tiyosaki-himé Shitihénghé Monogatari, LES SEPT TRANSFIGURATIONS DE LA PRINCESSE TIYOSAKI.—Texte de Shinrotei et dessins de Hokousaï. 5 vol., sans date.

Sétano-Hashi Riûjo Hondji, LA FEMME-DRAGON DU PONT DE SÉTA ou Tawara tóda Rôkoden, LE VIEUX RENARD DU GUERRIER TAWARA TÔDA.—Texte de Rûtei Tanéhiko et dessins de Hokousaï. 3 vol., 1811.

Hokou-itsou Kidan, LES LÉGENDES FANTASTIQUES DE LA PROVINCE DE YÉTIGO.—Texte et dessins de Tatibana Shighéyo, augmenté des dessins de Hokousaï Raïshin (un des noms portés par Hokousaï), 6 vol., 1811.

Matsouwô Monogatari, L'HISTOIRE DE MATSOUWÔ.—Texte de Kohéda Shigérou et dessins de Hokousaï. 6 vol., 1812.

Aoto Foujitsouna Moriô-an, LES DESSINS DU JUGE AOTO.—Texte de Bakin et dessins de Hokousaï Raïshin. 10 vol., en 2 sections, 1812.

Ogouri Gwaïdén, LA LÉGENDE SUR LE PRINCE OGOURI.—Texte de Kohéda Shighérou et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1814.

Beibei Kiôdan, LE CONTE VILLAGROIS DES DEUX ASSIETTES.—Texte de Bakin et dessins de «Taïto, précédemment Hokousaï». 8 vol., 1815.

Tâkó Tchôrai Foushi, LA MORALITÉ DES CHANSONNETTES ITAKO-BOUSHI.—Texte de Yémba et dessins de Hokousaï. 5 vol., 1817.

Shakouson Itidaïki Zouyé, LA VIE DE ÇAKIAMOUNI.—Texte de Yamada Isaï et dessins de Hokousaï. 6 vol., 1839. Cet ouvrage est d'un format de 18 centimètres de largeur sur 25 centimètres de hauteur.

Yéhon Kan-So Goundan, LA GUERRE DES DEUX ROYAUMES DE KAN ET DE SO. —Texte de Shôriô Sadataka et dessins de Katsoushika I-itsou Manjirôjin (Le vieillard Manji ou Katsoushika I-itsou noms divers de Hokousaï). 20 vol., en 2 sections. 1845.

Guénji Ittôshi, LA POSSESSION DU POUVOIR PAR LA FAMILLE DE MINAMOTO. —Texte de Shôtei Kinsoui et dessins du vieillard «Hatiyémon, Hokousaï I-itsou». 5 vol., 1846.

Sanshodayû, nom du personnage du roman pris pour le titre.—Texte de Oumébori Kokouga et dessins Hokousaï.—Le nombre de volumes et la date d'édition sont inconnus. L'auteur a écrit autour de 1800.

Livres de dessins.

Les Yéhon, littérairement livres de dessins, ainsi appelés à cause de la reliure semblable aux livres ordinaires, et par opposition aux , albums faits avec du beau papier replié dans une couverture de luxe.

Il y a 3 formats dans les livres de dessins:

1° Le grand ou Oh-hon, 26 centimètres de haut sur 18 de large.

2° Le moyen ou Tchûhon, 23 centimètres de haut sur 16 de large.

3° Le petit ou Kohon, 18 centimètres de haut sur 13 de large.

LIVRES DU GRAND FORMAT.

Yéhon Riôhitsou, LE LIVRE DE DESSINS AUX DEUX PINCEAUX.—Les paysages et les plantes par Rikkosaï de Ohsaka, les personnages et animaux par Hokousaï Taïto de Yédo. 1 vol., 1817.

Riôhitsou Gwafou, LE RECUEIL DE DESSINS AUX DEUX PINCEAUX.—Le titre donné aux seconds tirages de l'ouvrage ci-dessus.

Hokousaï Gwakiô, LE MIROIR DU DESSIN DE HOKOUSAÏ—1 vol., 1818, signé: «Katsoushika Taïto».

Dénshin Gwakiô. LA TRANSMISSION DE L'ESPRIT DU DESSIN QUI EST LE REFLET DU COEUR.—Signé: «Katsoushika Taïto, autrefois Hokousaï». Titre du second tirage, dans la même année, de l'ouvrage ci-dessus.

Shûywa Itiran, UN COUP D'OEIL SUR LES DESSINS REMARQUABLES.—Titre que porte le tirage en couleurs, du Hokousaï Gwakiô, tirage très postérieur dans lequel on supprima 4 folios (18 à 21).

Hokousaï Gwashiki, LA MÉTHODE DU DESSIN DU HOKOUSAÏ.—Signé: «Katsoushika Taïto, ci-devant Hokousaï». 1 vol., 1819.

Hokousaï Sogwa, LES DESSINS GROSSIERS DE HOKOUSAÏ.—Signé: «Katsoushika Taïto». 1 vol., 1820.

LIVRES DU FORMAT MOYEN.

Hokousaï Mangwa. LES ÉTUDES LIBÉRALES DE HOKOUSAÏ—15 vol., parus dans l'ordre suivant:

1er vol., 1812; 2e vol., 1814; 3e vol., 1815; 4e vol., 1816; 5e vol., 1816; 6e vol., 1817; 7e vol., 1817; 8e vol., 1818; 9e vol., 1819; 10e vol., 1819; 11e vol., 1834; 12e vol., 1834; 13e vol., 1849; 14e vol., 1875; 15e vol., 1879.

Odori Hitori Keiko, LA LEÇON DE DANSE PAR SOI-MÊME.—Invention et dessins par Katsoushika Hokousaï, et revus et corrigés par Foujima Shinzabro, maître de danse. 1 vol., 1815. Il y a le tirage de 1835 en 2 vol.

Santaï Gwafou, LES TROIS FORMES DE DESSIN.—Signé: «Taïtô, Hokousaï changé de nom». 1 vol., 1816.

Ippitsou Gwafou, LE RECUEIL DE DESSINS À UN SEUL COUP DE PINCEAU. —Invention de Foukouzénsaï et l'idée continuée par Hokousaï Taïto, 1 vol., 1823.

T'chûgki souikodén Yéhon, LES PERSONNAGES DE SOUIKODEN.—Signé: «I-itsou, autrefois Hokousaï». 1 vol., 1829.

Dôtchû Gwafou, LE RECUEIL DES DESSINS DU VOYAGE (de Yédo à Kiôto). —Signé: «I-itsou, autrefois, Hokousaï». 1 vol., 1830.

Feugakou Hiakkei, LES CENT VUES DE FOUZI-YAMA.—Signé: «Manji, vieillard fou de dessin.» 3 vol., la 1re, 1834; la 2e. 1835, et la 3e, sans date.

Shin Hinagata, LE NOUVEAU MODÈLE POUR LES OUVRIERS.—Signé: «Manji, vieillard fou de dessin, autrefois Hokousaï». 1 vol., 1836.

Yéhon Sakigaké, LES HÉROS DE LA CHINE ET DU JAPON.—Signé: «Manji, vieillard fou de dessin, autrefois Hokousaï». 1 vol., 1836.

Yéhon Mousashi Aboumi, LES ÉTRIERS DU SOLDAT ou le 2e volume de Sakigaké.—Signé: «Manji, vieillard fou de dessin, autrefois Hokousaï». 1 vol., 1836.

Yéhon Wakan Homaré, LES GLOIRES DE LA CHINE ET DU JAPON.—Signé: Manji, vieillard fou de dessin, autrefois Hokousaï». 1 vol., 1850.

Manjiwô Sôhitson Gwafou, LE RECUEIL DES DESSINS CURSIFS DU VIEILLARD MANJI.—Signé: «Le vieillard Manji, autrefois Hokousaï». 1 vol., 1843. Ce volume a été dessiné en 1833, et porte une préface de 1834; mais on ne connaît que l'édition de 1843.

Shoshin Gwakan, LES MODÈLES DE DESSINS POUR LES COMMENÇANTS.—1 vol. Le titre qui porte le retirage du Sôhitsou Gwafou ci-dessus avec huit dessins de moins.

Hokousaï Mangwa Sohitsouno-bou, LA PARTIE DIT PINCEAU CURSIF DE LA MANGWA DE HOKOUSAÏ.—Le titre que porte un autre retirage très postérieur de Sôhitsou Gwafou. Les sept dessins y manquent également. Le tirage est colorié médiocrement.

Hokousaï Gwafou, LE RECUEIL DES DESSINS DE HOKOUSAÏ.—3 vol., 1849.

Cet ouvrage n'est qu'une réimpression, en format réduit, de Hokousaï Gwashiki et de Hokousaï Sogwa, avec un dessin de moins, et quatorze de plus.

Hokousaï Gwayén, LE JARDIN DES DESSINS DE HOKOUSAÏ.—3 vol.

Ces 3 volumes ne sont qu'une réimpression tout à fait moderne de diverses pages des livres de Hokousaï, de Hokkei, de Hokou-oun, de Hiroshighé, de Keisaï-Yoisen, etc.

LIVRES DU PETIT FORMAT.

Imayô Kouishi Kisérou Hinagata, MODÈLES DE PEIGNES ET DE PIPES À LA MODE.—Signé: Katsoushika, I-itsou, autrefois «Hokousaï». 3 vol. dont 2 de peignes, 1822 et 1 de pipes, 1823. Ces volumes sont en largeur.

Riakougwa Haya Shinan, LEÇON RAPIDE DU DESSIN CURSIF.—Signé: «Katsoushika Taïto, précédemment Hokousaï». 2 vol., 1812 et 1814.

Gwadô Hitori Keiho, LEÇON DE DESSIN PAR SOI-MÊME.—1 vol. 1815. Ce volume fait le 3e du Haya Shinan.

Yéhon Hayabiki, RÉPERTOIRE RAPIDE DE DESSIN.—Signé: «Taïto, autrefois Hokousaï. 2 vol., 1816 et 1819. Ces deux volumes constituent les 4e et 5e vol. de Hayashinan.

Nagashira Moushabouroui, RÉPERTOIRE DES SUJETS GUERRIERS.—Signé «I-itsou autrefois Hokousaï». 1 vol., 1841. Ce vol. fait le 3e vol. de Hayabiki et 6e vol. de Hayashinan.

Hokousaï Mangwa Hayashinan, LEÇON RAPIDE DU DESSIN ARBITRAIRE DE HOKOUSAÏ.—Titre que porte un retirage d'un certain nombre de pages des 3 premiers volumes de Hayashinan. 1 vol.

Shingata Komantchô, NOUVEAUX DESSINS POUR LES IMPRESSIONS D'ÉTOFFE. —Signé: «Hatsoushika I-itsou». 1 vol., 1824.

Hokousaï Moyô Gwafou, RECUEIL DES DESSINS D'ÉTOFFE DE HOKOUSAÏ.—Titre porté par un retirage moderne de l'ouvrage ci-dessus.

Yéhon Saïshiki-tsou, TRAITÉ DU COLORIS.—Signé: «Manji, vieillard fou de dessin». 2 vol., 1848.

Soshin Yédéhon, MODÈLES DE DESSIN POUR LES TOUT COMMENÇANTS.—Non signé et sans date. 1 vol.

Ce petit volume est en forme d'album, et imprimé en couleur. D'après le style, il paraît avoir été fait en 1812, comme supplément du 1er volume de Hayashinan.

Ouvrages divers illustrés par Hokousaï.

Adadéhon Tsoushin Mouda, ALLUSION À L'ÉPISODE DES 47 RÔNINS.—Texte de Kogané Atsoumarou et dessins de Hokousaï. 1 vol. (format petit), 1803. Le second volume de cet ouvrage annoncé n'a pas paru.

Jôdan Foutsouka Yehi, IVRESSE DES DEUX SOEURS.—Texte de Jippénsha Ikkou. 2 vol., petit format: le premier illustré par Hokousou et le deuxième par Hokousaï, 1811.

Jôrouri Zekkou, PRINCIPAUX SUJETS DES DRAMES.—Auteur inconnu et dessins de Hokousaï, avec collaboration de Bokousén. 1 vol., format moyen, 1815.

Yéhon Teikin Ohraï, L'ÉDUCATION DANS LA FAMILLE SOUS FORME DE CORRESPONDANCE.—Ouvrage ancien, aux dessins signés: «I-itsou, autrefois Hokousaï». 3 vol., format moyen, le premier 1828, le deuxième 1848, et le troisième sans date.

Tôshisen Yéhon, LES POÉSIES DES THANG ILLUSTRÉS.—Commentaire par Takaï Ranzan. 10 vol. en deux sections: les premiers 5 vol. signés: «I-itsou autrefois Hokousaï», format moyen, 1833; les deuxièmes 5 vol. signés: «Man-ô, le vieillard fou de dessin», 1836.

Yéhon Tôshisen Gogon-zékkou, ILLUSTRATION DES POÉSIES DES THANG, partie de cinq caractères par ligne.—2 vol., format moyen, signé: «I-itsou, autrefois Hokousaï» (signature de 1883), publié en 1880.

Yéhon Koboun Kôkiô, LA PITIÉ FILIALE ILLUSTRÉE.—Texte en chinois ancien et dessins du «vieillard Manji, autrefois Hokousaï», 2 vol., format moyen, 1835.

Yékon Tchûkiô, ILLUSTRATION DE LA FIDÉLITÉ ENVERS LE MAÎTRE.—Ouvrage chinois, 1 vol., format moyen, 1834. Dessins «de Manji, autrefois Hokousaï».

Yéhon Sénjimon, LE POÈME EN MILLE CARACTÈRES DIFFÉRENTS.—Ouvrage chinois illustré par «Katsoushika I-itsou autrefois Hokousaï». 1 vol., format moyen, 1834.

Wakan Inshitsoudén, EXEMPLES CHINOIS ET JAPONAIS DES CONSÉQUENCES DES BONNES OU MAUVAISES ACTIONS INAPERÇUES.—Texte de Fouji-i Raïsaï et dessins de «Manji le vieillard fou de dessin». 1 vol., format moyen, 1840.

Yéhon Onna Imagawa, L'ILLUSTRATION DE «IMAGAWA» POUR L'USAGE DES FEMMES.—Exemplaire où la signature et la date manquent. 1 vol., format moyen (1844?).

Ouvrages divers renfermant un ou deux dessins de Hokousaï.

Hitori Bokkou, RECUEIL D'AUTOGRAPHES ET DE DESSINS.—Une planche de «Hokousaï, fou de dessin» dans le second volume. 2 vol., grand format, 1801.

Katsoushika Zoushi Tégouri-bouné, LE PAYS DE KATSOUSHIKA.—Un dessin de Hokousaï.—1 vol., format moyen, 1813.

Hwankon Shiriô, PAPIERS JETÉS.—Texte de Tanéhiko avec quelques dessins et fac-similé de I-itsou. 2 vol., grand format, 1826.

Bongwa Hitori Keiko, LEÇON DU DESSIN AU SABLE.—Texte de Mme Tsouskihana Yei, avec un dessin de I-itsou. 1 vol., petit format en largeur, 1828.

Nikkô Sanshi, DESCRIPTION DE LA MONTAGNE DE NIKKÔ.—Au quatrième vol. 2 planches de cascades par «Manji, vieillard, fou de dessin». 5 vol., grand format, 1837.

Rétsoujo Hiakounin Isshu, CENT POÉTESSES.—Portraits par Toyokouni et petits dessins par «le vieillard Manji de Katsoushika». 1 vol., petit format, 1847.

Shûga Hiakounin Isshu, CENT POÈTES ARTISTES.—Les dix premiers folios par «Manji le vieillard de 88 ans». 1 vol. petit format, 1848.

Zokou Yeigu Hiakounin Isshu, CENT POÈTES GUERRIERS.—Les quinze premiers folios par «le vieillard Manji autrefois Hokousaï». 1 vol., petit format, 1849.

Guirétsou Hiakounin Isshu, CENT POÈTES HÉROS.—15 dessins du vieillard Manji. 1 vol. petit format, 1850.

Kwatchò Fougaétsow, RECUEIL DES POÉSIES KIÔKA SUR LES FLEURS, LES OISEAUX, L'AIR ET LA LUNE.—Ouvrage illustré par Hokousén avec quelques dessins de Hokousaï. 1 vol., format moyen, 1824.

Ressén Gwazôshú, POÈTES COMPARÉS AUX HERMITES.—Recueil des poésies Kiôka, avec dessins de «I-itsou, autrefois Hokousaï» 3 vol., format moyen, 1829.

Livres de dessins en couleur.

Tôto Meisho Itiran, COUP D'OEIL SUR LES VUES CÉLÈBRES DE YÉDO, par Hokousaï Tokimasa. 2 vol., grand format, 1808.

Tôto Shôkei Itiran, COUP D'OEIL SUR LES BELLES VUES DE YÉDO, titre que portent les seconds tirages de l'ouvrage ci-dessus. 2 vol., grand format, avec la même date.

Yéhon Azouma Asobi, PROMENADE DE YÉDO.—Hokousaï. 2 vol., grand format, 1802.

Cet ouvrage n'est autre que le tirage en couleur des dessins seuls du Azouma Asobi, imprimé en noir, en 1800, avec beaucoup de poésies, et formant un seul volume.

Yama Mata Yama, MONTAGNES ET MONTAGNES.—Hokousaï. 3 vol. grand format, 1804.

Soumidagawa Riôgan Itiran, COUP D'OEIL DES DEUX RIVES DE LA SOUMIDA. —3 vol. grand format, 1806.

Isosouzou-gawa Kiôka gourouma, CINQUANTE POÈTES DE KIÔKA, par Hokousaï Tokimasa.—1 vol. grand format, 1802.

Shûgwa Itiran, COLLECTION DE BEAUX DESSINS, titre que porte le tirage en couleur et postérieur de Hokousaï Gwakiô, avec 8 pages de moins.

Itakouboushi ou Tchôraï-zekkou, CHANSONNETTES SUR L'AIR DU BATELIER. —2 vol. petit format, 1801.

Yéhon Tchûshin goura, MAGASIN DES VASSAUX FIDÈLES, par Hokousaï Tokimasa.—2 vol. moyen format, 1802.

Misoka Kouzoukago, PANIER À PAPIER, AU 30 DU MOIS.—Recueil de poésies et de dessins, dont 4 par Hokousaï, fou de dessin». 1 petit vol. mince, 1804.

Kiôka Mouma Zoukoushi, POÉSIES POPULAIRES SUR LES CHEVAUX.—Recueil de Kiôka, avec un dessin de «I-itsou, le vieillard fou de la lune». 1 petit vol. mince, 1822.

Onna Itidaï Yeigwashû, AGRÉMENTS DE LA VIE DES FEMMES.—Recueil de poésies, avec deux planches de «I-itsou, autrefois Hokousaï, et âgé de 72 ans». 1 vol. format moyen, 1831.

Albums de poésies Kiôka avec des planches en couleur.

Ces albums sont du grand format.

Shunkiôjo, DISTRACTIONS DU PRINTEMPS, 2 vol., 1791 et 1798.—Un dessin par volume signé: «Sôri et Hokousaï Sôri.»

Hatsou Wakana, LE PREMIER LÉGUME VERT.—1 vol. Une planche de «Hokousaï, Sôri changé de nom», 1798.

Sandara Kasoumi, BRUME DE SANDARA.—1 planche de Hokousaï Sôri. 1 vol., 1797.

Yanaghino Ito, CORDELETTES DE SAULE PLEUREUR.—1 planche de Hokousaï Sôri. 1 vol., 1797.

Dantôka, CHANT DE DANSE D'HOMME.—1 planche de Hokousaï Sôri. 1 vol., 1798.

Haïkaï Shijikou zôshi, CAHIER DES QUATRE SAISONS.—1 planche de «Hokousaï Tokimasa, Sôri changé de nom». 1 vol., 1798.

Hananoyé, L'AÎNÉE DES FLEURS.—2 planches signées: «Hokousaï, Sôri changé et Hokousaï Tokimasa». 1 vol., 1798.

Onna Sanjû Rokkasén, TRENTE-SIX POÉTESSES, par Yeishi, et une composition par «Hokousaï, fou de dessin». 1 vol., 1801.

Harouno Fouji, FOUZI-YAMA AU PRINTEMPS.—Recueil de Kiôka, dont le titre est perdu, mais paraît, selon le texte, porter ce nom. 2 dessins de «Hokousaï, fou de dessin». 1 vol. 1803.

Albums de dessins.

Hokousaï Shashin Gwafou, ALBUM DES ÉTUDES D'APRÈS NATURE DE HOKOUSAÏ. —15 planches en largeur. 1 vol. grand format, 1814.

                Albums de dessins originaux avec titre imprimé
                      et vendus chez les libraires.

Nikoushitsou Gwajô, ALBUM DE DESSINS ORIGINAUX ou Zén Hokousaï Manji-ô Nikoushitsou Gwajô ALBUM DE DESSINS ORIGINAUX DU VIEILLARD MANJI, AUTREFOIS HOKOUSAÏ.—Signé: «Manji, le vieillard fou de dessin, âgé de 80 ans.» Format en largeur. 29 centimètres de largeur sur 19 1 2 de hauteur, 1 vol. renfermant 12 dessins cursifs, coloris léger, 1839.

Cet ouvrage a été inventé, exécuté et vendu par Hokousaï, à la suite des années de famine.

Albums et livres de dessins du printemps.

Kinohéno Komatsou, JEUNES POUSSES DE PINS.—Livres en couleur de format moyen, 3 vol.

Tsouma Kasané, DOUBLE OCCUPATION.—Livres en format moyen, 3 vol.

Foukoutokou Wagôjin, LES DEUX DIEUX D'UNION ET DE BONHEUR.—Livres en couleur du format moyen, 3 vol.

SANS TITRE.—Album à couverture aux planches de bois laqué noir et dessin or. 12 grandes feuilles en largeur, pliées en deux, grands dessins tirés sur un fond micacé et coloriés à la main, 1 vol.

NOTA.—Les autres albums ou livres érotiques attribués à Hokousaï, sont de ses élèves.

Albums d'amateurs.

Il existe nombre d'albums faits par des amateurs, avec des estampes, ou des sourimonos parus par série, tels que les Poètes, les Attributs du Cheval, les Scènes des rônins, les Tôkaïdo, les 36 Vues de Fouzi-yama, les Ponts célèbres, les 8 Vues de Liou-Kiou, les cent Poésies expliquées par la nourrice, les Fleurs, les Fleurs et Oiseaux, les Caricatures, etc.

Ces dessins n'ayant pas été édités en albums, ils entrent dans la classification des estampes et des sourimonos.

Les noms arbitrairement donnés à ces albums, ne sont pas acceptés par nous.

Livres parus ou non, mais dont on ne connaît que le titre annoncé dans des ouvrages.

Gwatsétsou, ESTHÉTIQUE DU DESSIN, 1 vol.

Hokousaï Ringwa, LE CALQUE, 1 vol.

Hokousaï Zankô, LA COMPOSITION ET LE DESSIN, 1 vol.

Hokousaï Gwakau, MODÈLES DE DESSINS DE HOKOUSAÏ. 3 vol.

I-tsou gwafou, ALBUM DE DESSINS D'I-ITSOU.

Shônin Kagami, ENCYCLOPÉDIE DES COMMENÇANTS. 3 vol.

Meizan Shokei Shinzou, PAYSAGES VRAIS DES MONTAGNES CÉLÈBRES. 1 vol.

Yédou Hakkei Shinzou, VRAIS DESSINS DES HUIT VUES DE YÉDO. 1 vol.

Mitino Shiori, INDICATEUR DU CHEMIN DES BEAUX PAYSAGES. 1 vol.

Azouma Hiakounin Isshu Tamazousa, LETTRES DES CENT POÈTES DE YÉDO. 1 vol.

Mandaï Hiakounin Isshu Misao Bounshô, EXPLICATION DES CENT POÉSIES. 1 vol.

Taïsei Hiakounin Tiyékagami, L'ESPRIT DE CENT PERSONNES. 1 vol.

Riôsandô Itiran, COUP D'OEIL SUR LES DEUX ROUTES DES MONTAGNES. 3 vol.

Tchûshingoura Jûnidan, LES DOUZE TABLEAUX DES SCÈNES DES RÔNINS. 1 vol.

Yéhon Katsoushika-bouri, LE FAIRE DES DESSINS DE KATSOUSHIKA.

Kiôgwa Katsoushika-bouri, DESSINS COMIQUES A LA MANIÈRE DE KATSOUSHIKA.

Yéhon Nakouté Nanakousé, LES SEPT MANIES DE LA PERSONNE QUI N'EN A PAS.

Riakougwa Mousha Kagami, DESSINS CURSIFS DES GUERRIERS.

Noui-moyô Tébikino Ito, DESSINS DE BRODERIE.

Yéhon Tokibano Matsou, LE PIN TOUJOURS VERT.

Yéhon Tiyéno Ita, LE JEU DES PLANCHES GÉOMÉTRIQUES.

Yéhon Irohagoura, MAGASIN DE L'ALPHABET.

Yéhon Hitori Annaï, GUIDE POUR SOI-MÊME.

Iitsou Sensei Keirokou Gwafou, ALBUM DE DESSINS DU MAÎTRE I-TSOU.

Fougakou Hattaï, HUIT ÉTATS DU FOUZI-YAMA.

Gwato Fou-ou Sessôhén, DESSINS DU VENT, DE LA PLUIE, DE LA GELÉE ET DE LA NEIGE.

Yéhon Oyakogousa, MÈRES ET ENFANTS.

Katsoushika Gwariôbaï, LA STRUCTURE DU DESSIN.

Yéhon Kounizoukoushi, GÉOGRAPHIE DES PROVINCES.

Yéhon Hana-shikishi, FLEURS DES QUATRE SAISONS.

Yésô Hiakkwasén, CENT FLEURS D'HERBES.

Hiakka Hijitsou, ART PITTORESQUE DES CENT MAÎTRES.

Kiôgwa Sôshitsou Hiakouyan, DESSINS COMIQUES ET CURSIFS DE CENT YEUX.

Hiakouju Hiakoufoukou, CENT LONGÉVITÉS ET CENT BONHEURS.

Onsén Hiakkei, CENT VUES THERMALES.

Ippiakou Jinén-zouyé, CENT DESSINS VENUS TOUT SEULS.

Hiakouba Hiakouguiou, CENT CHEVAUX ET CENT BOEUFS.

Hiakkin Hikoujû, CENT ANIMAUX ET CENT OISEAUX.

Guioka Hiakkei, CENT VUES DES VILLAGES DE PÊCHEURS.

Yéhon Katsoushika Bounko, LA MALLE DE PAPIERS DE KATSOUSHIKA.

Yéhon Gwaïdén, LES TRADITIONS.

Hanékomi Ousou-zaïshiki, LE COLORIS CLAIR.

Gokou Soshitsou, DESSIN EXTRÊMEMENT CURSIF.

Jinboutsou Dompitsou, DESSIN NÉGLIGÉ DES PERSONNAGES.

Livres et Albums sont illustrés de planches en couleur ou en noir, mais très souvent les tirages en noir sont harmonisés à l'aide d'une teinte grise, d'une teinte rose.

POSTFACE

Par Léon Hennique

Qui remarque une paille dans l'oeil d'autrui n'aperçoit pas toujours la poutre qui crève le sien. Nous allons le montrer une fois de plus. J'ai entre les mains (Feuilles de Momidzi, page 287) une vieille étude de M. Léon de Rosny: «Un mot aux amateurs de Japoniaiseries», étude où, après avoir déclaré qu'il se refuse à écrire un article sur Hokousaï, le nouveau livre d'Edmond de Goncourt, il en écrit un, désagréable, avec tranquillité; étude où il accuse pédantesquement ledit Edmond de Goncourt d'avoir appelé un poète chinois Lihacou, lorsqu'il se nomme Li-Taï-peh.

«Le terrible empereur Tsin-chi Hoang-ti, ajoute M. de Rosny, qui fit construire la grande muraille et brûla les livres et les lettrés de son heureux pays, lui aussi est cité par M. de Goncourt sous le nom de Shiko!»

Il n'y a point à barguigner, je suis tenu de découvrir la paille dans l'oeil du yamatophile incriminé. Yamatophile signifie, paraît-il, amoureux du Japon. Comment Edmond de Goncourt et son habituel conseiller, le Japonais Hayashi, ont-ils pu se tromper de la sorte?… Coupables, oui, plaidons coupables, je ne demande pas mieux… Cependant, pourquoi, en même temps, vois-je là-bas, au diable, malgré moi, un M. de Rosny coiffé d'un bicorne, et, le coupe-chou au poing, veillant sur ce qu'il croyait être son domaine?…

M. de Rosny fut un galant homme et un ethnographe. De son vivant, il déchiffrait assez bien trois langues: la chinoise, la japonaise et la coréenne. Elles se ressemblent comme trois soeurs, du reste. Je consulte quelquefois ses livres, quelquefois seulement, parce que les savants tels que lui sont des rocs abrupts, lourds, ennuyeux, et que, pauvre ignorant, j'aime à rencontrer à droite et à gauche, au cours de mes lectures, les simples, les jolies fleurettes d'une rhétorique choisie; mais j'ai consulté ses livres, je les consulterai peut-être derechef, tout est possible… Et cela est un pont de M. de Rosny à ma personne; et cela m'autorise à le joindre dans l'Empyrée, une minute, et à lui affirmer, en mon nom et en d'autres noms, que, s'il s'agit de l'art ou d'un artiste, ce n'est, le cas échéant, ni à lui, qui n'est pas artiste, ni à son érudition que nous nous adresserons. Ce sera, de préférence, à Edmond de Goncourt, plus averti, plus affiné, ou à Philippe Burty, à Théodore Duret, Henri Vever, Gustave Geffroy, ou à MM. Revon, Focillon Louis Aubert, au groupe serré de nos peintres et de nos dessinateurs. Car, vis-à-vis de la paille dévolue à M. de Goncourt, voici la poutre que je trouve aux yeux de M. de Rosny—va pour les à peu près médiocres,—à la fin de l'étude «Un mot aux amateurs de Japoniaiseries»,—poutre devant écraser net l'illustre Hokousaï et ses thuriféraires. Nous en sommes.

Je cite, textuellement:

«Qu'on me permette un mot sur ce fameux Hok'saï, le peintre japonais «fou de dessin» dont M. de Goncourt est le panégyriste enthousiaste et au char de triomphe duquel il espère atteler le public amateur des grandes cocasseries artistiques.»

Ouf!… Récitons:

«J'aurais sans doute mauvaise grâce, moi qui ai dit plus d'une fois, comme saint François Xavier, que les Japonais étaient les délices de mon coeur, de médire sur n'importe lequel de leurs artistes et surtout sur ce brave Hok'saï dont j'ai le premier fait une courte mention dans la biographie générale de Firmin Didot, il y a une vingtaine d'années…»

Oh! si courte, si incomplète, la mention, M. de Rosny! Poursuivons:

«Hok'saï est, à coup sûr, caricaturiste drôle par moments, bizarre presque toujours. Ses nombreuses charges à outrance amusent un instant. On s'arrête quelques minutes avec plaisir sur les premiers cahiers de la Mangwa, on parcourt les autres un peu plus vite, on examine les derniers avec le pouce…»

On, c'est M. de Rosny. Poursuivons encore:

«Je n'ignore pas qu'une telle déclaration est de nature à arracher des cris d'horreur à certains bibliophiles, et, pour cause, à un bon nombre de marchands de curiosités. Aussi bien qu'eux tous, j'apprécie parfois l'ancien art japonais, mais je juge qu'on a beaucoup surfait, chez nous, quelques-uns de ses choryphées… Mais, en feuilletant les oeuvres d'Hok'saï, on a parfois la velléité de dire qu'il a réalisé l'idéal du grotesque. Hok'saï, d'ailleurs, n'est devenu un artiste hors ligne aux yeux de ses compatriotes que depuis le jour où nous nous sommes avisés de rire un peu, pas bien longtemps, de ses croquis fantaisistes et ensuite de les admirer par genre, sans mesure et à tort et à travers

Halte! Brisons-là cette mauvaise humeur, l'épilogue ne nous apprendrait rien de neuf. On a lu et on a déjà haussé les épaules. De quel côté sont l'ignorance et la niaiserie? Du côté des Japonisants ou du côté de l'ethnographe?… Je me demande, pour ma part, si, lorsqu'il voulut écrire son étude, M. de Rosny, traducteur d'un traité sur l'éducation des vers à soie, connaissait à fond Katsushika Hokousaï. Et je me hâte de répondre: non, puisqu'il ne s'occupa que du moindre aspect de ce Protée, du caricaturiste qui le faisait rire un peu, pas bien longtemps. Ce bon M. de Rosny n'a donc pas l'air de se douter que le brave Hokousaï est l'inventeur d'une oeuvre immense, qu'il a tout essayé et tout réussi sous des appellations diverses: Shiunrô, Tokitaro, Tokimasa, Seshin, Taïto, Katsushikano, Iitsou et Manrôdjin, le vieillard fou de dessin. Il n'a pas l'air de savoir davantage que nos impressionnistes ont enrichi leur technique de celle que nous apportèrent les artistes nippons, à commencer par Hokousaï.

Je n'ai pas l'intention de narrer l'existence de ce grand homme; maints critiques l'ont racontée avec ferveur, avec talent. Edmond de Goncourt les précéda, fut disert et renseigné autant qu'il pouvait l'être en 1896. Mentionnons néanmoins qu'Hokousaï, noué à un labeur formidable jusqu'au terme de sa très longue carrière, fut une sorte de nomade archiméconnu par les plus titrés, les plus magnifiques de ses contemporains, regardé par les autres comme un maître sans doute, mais comme un maître adonné à un petit art, à l'art vulgaire, indigne de l'art noble et de l'Histoire, ce jardin où s'étaient épanouis les rosiers de Tosa et de Kano. Grave injustice à l'égard d'un semblable historien, d'un peintre aussi parfaitement distingué de la femme, de l'oiseau, de la fleur et du paysage! C'est elle qu'avait enfourchée M. de Rosny lorqu'il s'avisa de vilipender Hokousaï. Au nom de qui, au nom de quoi osa-t-il être plus Japonais que les Japonais d'à présent? Eux, ont oublié les préventions de naguère, de l'époque où leur archipel était clos de fils barbelés, et ils admirent comme nous Français, Anglais, Hollandais.

Hokousaï illustra seul plus de cent vingt ouvrages, dont l'un, le Souiko-Gwaden, compte quatre-vingt-dix tomes; il a collaboré à une trentaine de volumes. Le tas se forme avec les livres jaunes, livres populaires; le tas grossit avec des promenades orientales et occidentales, des coups d'oeil aux lieux célèbres, des manuels pratiques pour décorateurs et artisans, une vie de Çakiamouni, une conquête de la Corée, des contes, des légendes, des romans, des biographies de héros, d'héroïnes, des trente-six et des cent poètes, avec des recueils de chansons; et le faîte se couronne par de multiples albums d'oiseaux, de plantes, de patrons à la mode nouvelle, par des livres d'éducation, de morale, d'anecdotes, de croquis fantaisistes ou d'après nature, etc… etc… Hokousaï a tout abordé, tout réussi, je le répète. Il fut abondant, varié, génial, n'en déplaise à M. de Rosny; il accumula dessins sur dessins, estampes sur estampes, nous y enseigna ses compatriotes, leurs travaux et leurs plaisirs, le peuple de la rue, celui des champs et de la mer. Il nous mena des brillantes courtisanes, soies et broderies, à large noeud de ceinture étalé contre la poitrine et le ventre, au loqueteux sordide, estropié; puis vers des apparitions, des imaginations fantastiques, les plus terribles et les plus émouvantes que je sache. Le meilleur, selon moi, des Tchou-Chin-Goura, série de planches où l'on assiste à la vengeance et au triomphe des quarante-sept fidèles Ronins, est de lui. Quel pieux hommage il rendit à la montagne sacrée du Japon, au Fuji, par le moyen du livre et de la gravure! J'ai vu d'Hokousaï quantité de sourimonos charmants, gaufrés, rehaussés d'ors et d'argentures, nombre d'éventails fragiles et délicieux, de kakémonos pleins de grâce ou d'une puissance inattaquable. L'un d'eux nous présentait Yama-Uba, mère de Kentoki, l'enfant rouge, une Yama-Uba échevelée, bleue et verte, rayon de soleil, joie du regard et de l'esprit. L'autre, chez Octave Mirbeau, figurait un aigle robuste, fauve, l'oeil implacable. Debout sur un pic, la bête avait mine d'empereur, inspectait l'horizon; elle attendait; elle était prête à jaillir, à déchirer et à dévorer toute proie. Je me souviens en outre d'avoir vu, du même Hokousaï, encadrées d'une étoffe rosâtre, deux têtes fraîchement coupées. La première, celle d'un barbon, gisait blafarde, ruisselante de sang, et la deuxième était celle d'un jeune homme, les paupières fermées, la mâchoire à peine tachée de pourpre, une mâchoire sur laquelle un petit lézard avait élu domicile, se complaisait à la dernière tiédeur du mort. Je jure aux mânes de M. de Rosny que ces trois pièces ne sentaient point la caricature, le grotesque, ne dilataient aucune rate, pas plus que les précédentes.

Pour comprendre d'ailleurs, l'art d'un peuple lointain, très particulier, il ne suffit guère d'apprendre plus ou moins bien la langue de ce peuple: il faut avoir pénétré son âme, son goût; il faut s'être fait l'écolier docile de cette âme et de ce goût. Quelques privilégiés, par hasard, don naturel, ont eu la chance d'éviter l'école, mais ils sont rares. Aux gens que hante le Japon et qui le recherchent, je conseillerai, s'ils veulent aller vite, de lire d'abord les oeuvres de Lafcadio Hearn, ce professeur anglais échoué, un matin, aux rivages du Soleil Levant, ce vigoureux observateur qui, frappé d'admiration pour la force et le vouloir japonais, devint Japonais, puis épousa une indigène. La lecture terminée,—nul ne s'y morfondra une seconde,—on peut fréquenter les artistes du précieux empire, les anciens à l'aveuglette et les quasi-modernes avec prudence. On y constatera qu'ils abandonnèrent tout à coup leurs initiateurs, les Chinois. La raison de cette volte-face?… L'amour, l'extase profonde qu'ils ressentirent à exprimer la patrie. Ils l'ont aimée passionnément; ils ont chéri sa beauté, sa clarté, ils se sont ingéniés à «reproduire sa vie par le coeur»—l'expression est de Toriyama Sekiyen, au sujet des Insectes d'Outamaro;—ils ont peint leur Japon quand il pleut, quand il vente, quand il neige, lorsqu'il s'éveille dès l'aube, ou s'agite ivre de lumière, ou dort gavé de nuit noire et au clair de lune. Les cerisiers y dressent perpétuellement leurs bouquets radieux, les pins et les bambous y foisonnent sous la brise ou dans la tempête. Affection heureuse, travail incessant! Hokousaï est le résumé d'une foule. On me désignera des peintres plus élégants, plus coloristes: il n'en est pas un de plus mâle, ayant mieux accompli ce qu'il jugea utile de nous offrir.

Pour quel but, avec, derrière eux, de tels guides, certains Japonais modernes s'acharnent-ils à nous imiter, à copier notre manière et notre plastique?… Artistes nés au pays de Kôrin et de Sharakou, gardez-vous ferme de vos cosmopolites: ils en sont à fabriquer des portraits de jolies mondaines et de messieurs tout-le-monde; ils suivent d'un pas léger les moindres de nos fabricants habituels. Ne les cultivez point: vous perdriez le contact des ancêtres, vous ne seriez plus qu'une filiation bâtarde. Visitez-nous, parbleu! continuez à nous visiter! Nonobstant, la visite bâclée, dépêchez-vous de regagner le Japon; persistez, en vue de l'effet, à ne vous servir que du trait nécessaire, à ne flanquer d'ombres ni vos personnages, ni vos maisons, ni vos arbres. Ils n'en ont pas plus besoin aujourd'hui qu'hier: absurde est le progrès qui dépouille les êtres de leurs origines. Appréciez plutôt, appréciez comme se conduisent actuellement beaucoup de vos nationaux, malgré leurs marins, leurs soldats à l'européenne, malgré leurs nouveaux riches, leurs automobiles. Le soir tombé, rentrés au logis, en famille, à la lueur des douces lanternes de chez vous, des lanternes polychromes, ne reprennent-ils point les traditions, les moeurs et les costumes d'antan?… Demeurer soi, ne demeurer que soi, pas d'idéal supérieur à cet idéal.

Artistes japonais, je vous souhaite de rester vous-mêmes. Et c'est encore, je pense, la grâce que vous souhaiterait Edmond de Goncourt, s'il devait revivre, Edmond de Goncourt, un de vos plus indubitables, de vos plus vieux amis, en France.

                                                 LÉON HENNIQUE,
                                            de l'Académie Goncourt.

Ce livre parut en mars 1896 dans la "Bibliothèque Charpentier". Il en fut tiré 30 exemplaires sur japon et 25 sur hollande.—N. D. E.

TABLE DES PARAGRAPHES

I

La mésestime des Japonais pour le fondateur de l'École Vulgaire.

II

La naissance d'Hokousaï (5 mars 1760).—Son entrée comme commis dans une librairie. Son renvoi.—Il prend l'état de graveur.

III

Hokousaï abandonne la gravure pour la peinture.—Ses premières illustrations, sous le nom de Shunrô, des Livres Jaunes, dont le premier est: Grâce à un mot galant.—Puis il illustre les Courriers de Kamakoura. Les quatre Rois célestes des points cardinaux, habillés à la dernière mode; Les parfums des fleurs d'éventail; Expédition dans la montagne de Yoshitsouné, vue dans une boîte à spectacle, etc.

IV

Hokousaï, à la suite d'une affiche, qu'il avait faite pour un marchand d'estampes, déchirée par un camarade de l'atelier Shunshô, quitte l'atelier et signe sous le nom de Mougoura des compositions tout à fait indépendantes du style des anciennes écoles.

V

De 1786 à 1794, Hokousaï illustre un Fragment de l'Histoire de Minamoto, un Conte pour les enfants, Conte du voyage des deux routes de la Richesse et de la Pauvreté, le Cordon d'une fille, la Fête improvisée au quartier des Maisons vertes.

VI

Les Sourimonos d'Hokousaï de 1793 à 1804, dans lesquels apparaît pour la première fois seulement en 1798, le nom d'Hokousaï.

VII

En 1797 Hokousaï publie: les Primeurs des légumes verts, les Cordelettes du saule pleureur, la Distraction du Printemps, la Brume de la Campagne.

VIII

En 1798 Hokousaï publie: Chansons de danse pour hommes, Histoire naturelle des Monstres du Japon.

IX

Vente par Hokousaï de deux makimonos au capitaine de vaisseau hollandais,
Isbert Hemmel.

X

Le prix payé au maître pour ses dessins par les éditeurs japonais.

XI

En 1799 Hokousaï illustre: Promenade de la capitale de l'Est (Yédo).

XII

Feuilles séparées, publiées depuis 1778 jusqu'à la fin du siècle.

XIII

En 1780, publication de la Tactique du Général Fourneau, avec l'illustration, le texte, et la préface d'Hokousaï.

XIV

Coup d'oeil sur les deux rives de la Soumida.

XV

En 1801, publication du Téngou, tombé du haut de son nez dans le monde bête d'ici-bas, les Trente-six poétesses, Chacun une pensée.

XVI

En 1802, publication des: Cinquante poètes modernes, Magasin des fidèles vassaux, Chansonnettes d'Hakoboushi.

XVII

En 1803, publication de la Cuisine au hasard, de l'Inventaire des Mensonges.

XVIII

En 1804, Montagnes et Montagnes, et le Panier à papier.

XIX

Le caractère fantasque d'Hokousaï.

XX

L'illustration des romans japonais de Bakin, de Shighérou, de Tanéhiko, de Shakougakoudei, Mandei-Sôsa, Shôtei-Kinsoui, etc., de 1805, à 1846.

XXI

La Mangwa.

XXII

Peinture d'Hokousaï exécutée sous les yeux du Shôgoun de Tokougawa.

XXIII

En 1811, publication de l'Ivresse de deux jours, des Légendes fantastiques de la province de Yétigo, etc.

XXIV

En 1814, le Shashin Gwafou.

XXV

En 1815 Hokousaï illustre les Morceaux de drames et les Leçons de danse par soi-même.

XXVI

La peinture du Darma de 194 mètres, exécutée à Nagoya, en présence de toute la ville, et peinture du cheval colossal à Honjô, et de l'Hoteï géant à Riôgokou.

XXVII

En 1818: Le Miroir des dessins qui viennent de l'âme.

XXVIII

En 1819: Méthode de dessin.

XXIX

En 1822: Poésies sur les chevaux, et en 1826: les Vieux papiers jetés.

XXX

Les feuilles séparées d'impressions, publiées de 1800 à 1826.

XXXI

Hokousaï, président de la Société des poètes appelés les sociétaires de
Katsoushika
.

XXXII

Les Trente-six vues du Fouzi-yama, les Cascades, les Ponts.

XXXIII

Les Peintures du printemps d'Hokousaï.

XXXIV

En 1828: Correspondances traitant du Jardin de famille, et Leçon du dessin au sable.

XXXV

En 1830, les cinq apparitions des Cent Contes.

XXXVI

Image des Poètes.

XXXVII

Les cinq grandes planches des «Grues dans la neige», du «Faucon sur son perchoir», des «trois Tortues», des «deux Carpes dans la Cascade», des «deux Chevaux et du poulain» et les autres grandes planches des collections particulières.

XXXVIII

Les sourimonos d'Hokousaï de 1805 à 1835.

XXXIX

Les portraits d'Hokousaï.

XL

Poésies de la dynastie des Thang.

XLI

En 1834: La Fidélité envers le maître et la Piété filiale illustrée.

XLII

Les Cent vues du Fouzi-Yama.

XLIII

La retraite d'Hokousaï à Ouraga. Ses lettres: lettres où il fait ses recommandations aux éditeurs pour la gravure de ses dessins, et où il se plaint des coquineries de son petit-fils.

XLIV

Les albums guerriers: Les gloires de la Chine et du Japon, et les Héros et les Étriers du Soldat.

XLV

En 1835: Mille lettres illustrées, et en 1837: Guide de Nikko.

XLVI

Nouveaux modèles d'architecture, Modèles des peignes et des pipes à la mode d'aujourd'hui, Album de petits dessins pour nouveautés.

XLVII

À la suite de trois années de mauvaises récoltes du riz, en 1839, Hokousaï, sans éditeurs, obligé de vivre de la vente d'albums de dessins rapidement jetés au bout de son pinceau.

XLVIII

Les: Cent poésies expliquées par la nourrice.

XLIX

Incendie de la maison d'Hokousaï et de ses dessins.

L

De 1840 à 1849 Hokousaï illustre: Traditions chinoises et japonaises sur les conséquences de la conduite invisible, le Livre illustré de l'Éducation des Femmes, les Nouvelles planches de dessins sur la voie publique, et l'Océan d'idées, et encore: Cent pensées de cent fidèles femmes, etc.

LI

Les albums de professorat sur le dessin et la peinture: le Traité du coloris, Leçon rapide de dessin abrégé, Dessins grossiers d'Hokousaï, Modèles de dessins pour les commençants, Répertoire de dessins, le Dessin à un coup de pinceau, Album de trois différentes sortes de dessins, Méthode de dessins d'Hokousaï.

LII

Attaque d'apoplexie d'Hokousaï à 68 ans. La Pâtée de citron. Son
rétablissement. Nouvelle maladie à 90 ans. Sa mort (le 10 mars 1849).
Le tombeau élevé par sa petite-fille Shiraï Tati, dans le jardin du temple
Seikiôji d'Asakousa.

LIII

Les deux mariages d'Hokousaï, et les enfants nés de ces mariages.

LIV

Livres publiés après la mort d'Hokousaï, et où il y a des planches de lui: Cent exemples de courage, Illustration des poésies des Thang, composées de quatre vers de cinq mots.

LV

Kakémonos, Makimonos, et dessins montés ou non montés en France, des collections de MM. Hayashi, Bing, Gonse, Gillot, Vever, Haviland, Manzi, de Goncourt; en Hollande, du Musée de Leyde; en Angleterre, du British Museum, et de MM. Hart, Samuel; en Prusse, du Musée de Berlin; en Amérique, de MM. Morse de Boston et Fenellosa; au Japon, de M. Homma Kosô de Sakata, de Wakai.

LVI

Éventails, Écrans, Paravents, Peintures de pardessus, des collections de
MM. Hayashi, Bing, Haviland, de Goncourt, Hart.

LVII

Albums des Premières Pensées d'Hokousaï, des collections de MM. Hayashi,
Bing, Gillot, de Goncourt. Samuel. Les dessins faits à l'ongle par
Hokousaï.

LVIII

Les grandes collections de sourimonos, d'estampes en couleur et en noir, et de livres illustrés.

LIX

Changements de noms et de signatures d'Hokousaï, établissant la date de ses dessins.

LX

Liste des élèves d'Hokousaï.

BIBLIOGRAPHIE.

POSTFACE.

ÉVREUX, IMPRIMERIE CH. HÉRISSEY. 414

5857.—Paris.—Imp. Hemmerlé, Petit et Cie. 12-22

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