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L'Instruction Publique en France et en Italie au dix-neuvième siècle

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APPENDICE I.

Professeurs du Lycée des Arts en l'an II, l'an III et l'an IV.

AN II.

Désaudray (droits et intérêts des nations); Descemet (agronomie); Targe (mathématiques appliquées); Dumas (mécanique et perspective linéaire; géométrie pratique à l'usage des constructeurs; ce sont deux cours distincts); Neveu (calcul appliqué au commerce et aux banques, et géographie, histoire avec ce qui se rapporte au commerce et aux manufactures; ce sont aussi deux cours distincts); Millin (zoologie); Gillet-Laumont et Tonnellier (minéralogie); Fourcroy (physique végétale); Sue (anatomie, physiologie, hygiène). Puis deux cours dont on n'indique pas les professeurs: chimie appliquée aux arts et cours théorique et pratique de peinture, sculpture et architecture; enfin Langlé (harmonie théorique et pratique, contrepoint, composition); Lépine (anglais); Hassenfratz (technologie, c'est-à-dire ce qui se rapporte aux manufactures).

AN III.

Laval (arithmétique décimale; poids et mesures); Leschard (écriture et orthographe); Perny (astronomie appliquée aux besoins usuels et à la navigation); Igoard et Breton (tachygraphie); Delmas (commerce, finances et tenue de livres; langue française et géographie); Daubenton (dessin appliqué); Dumas (géométrie appliquée aux constructions et à la mécanique); Lépine (anglais); Targe (mathématiques élémentaires); Désaudray (prononciation, art oratoire, déclamation; premiers éléments de la constitution d'un peuple libre et état civil et politique de la France); Millin (histoire naturelle). De plus, un cours particulier de mathématiques fait par le même Targe, et pour lequel on souscrit à part et à son profit.

AN IV.

Sue (anatomie); Laval (arithmétique décimale); Igoard et Breton (tachygraphie); Perny (astronomie appliquée); Brongniart (chimie); Neveu et Delmas (commerce, finances et tenue de livres); Daubenton et Bellot (dessin appliqué aux cartes, aux plans, à l'arpentage); Gervais (dessin pour la figure et l'ornement); Leschard (écriture et orthographe); Désaudray (économie politique; élocution française et art oratoire); Descemet (économie rurale); Dumas (géométrie pratique; perspective linéaire); Langlé (harmonie); Ventenat (histoire naturelle); Delmas (langue française et géographie); Lépine (anglais); Targe (mathématiques); Gillet-Laumont (minéralogie); Fourcroy (physique végétale); Millin (zoologie); professeur non indiqué (technologie)[266].

L'Annuaire de ce Lycée, pour l'an VI, nous apprend qu'un de ses élèves, Guyot, âgé de quatorze ans, vient d'être admis premier à l'École Polytechnique: que le secours provisoire de vendémiaire an IV s'est réduit à fort peu de chose par la dépréciation des assignats; que Désaudray l'a distribué aux professeurs; que le gouvernement voulait convertir ce lycée en école spéciale de mécanique pratique, mais qu'il y a renoncé faute d'argent. La bibliothèque Carnavalet possède un exemplaire de cet Annuaire. On y trouvera aussi quelques détails sur la fondation du lycée des Arts, ainsi que dans l'opuscule: Établissement d'une école athénienne, sous le nom de Lycée des Arts (même bibliothèque). Le carton F17 1143 des Archives nationales fournirait un supplément d'indications sur les embarras financiers de l'établissement et sur les expédients proposés pour l'en tirer.

APPENDICE J.

De quelques Sociétés ou Cours qui ont porté le nom de Lycée ou d'Athénée.

Outre les associations sur lesquelles porte cette notice, citons encore:

Le Lycée de l'Yonne, dont il est parlé dans le Moniteur du 2 frimaire an X, et dont Féletz examine, au 6e volume de ses Mélanges, des Mémoires écrits dans l'esprit des philosophes du dix-huitième siècle; le Lycée de Caen, qui tint sa première séance le 15 germinal an IX (v. la Décade du 10 floréal an IX et du 10 floréal an X); le Lycée de Grenoble: Berriat Saint-Prix, un de ceux qui en soutenaient le mieux l'honneur, constatait, en 1802, qu'en cinq ans cette société avait reçu cent vingt mémoires ou pièces détachées[267]; le Lycée de Bourges; le Lycée de Toulouse, sur lequel on peut consulter, à la bibliothèque municipale de la ville: 1° un recueil contenant les noms des associés correspondants; les lectures faites dans les séances publiques, depuis le 10 floréal an VI jusqu'en l'an IX; 2° un recueil d'éloges, discours, poésies, notices de travaux, de l'an VII à l'an IX; 3° un discours en vers du citoyen Saint-Jean, professeur à l'École centrale, sur ce Lycée, en l'an VI; 4° des registres conservés aux archives de Toulouse. (Ces détails sur le Lycée de Toulouse m'ont été fournis par M. Lapierre, bibliothécaire de la ville, à la prière de M. Ernest Mérimée).

C'étaient là de petites académies; voici des cours.

Le Lycée de Marseille, pour lequel, grâce à Mgr Ricard interrogé pour moi par M. le recteur Bizos, son ancien collègue de la Faculté d'Aix, je puis fournir les éléments d'une notice. Autorisé le 7 décembre 1828, ce Lycée renonça assez promptement aux cours pour les simples séances littéraires, et bien avant d'être fermé en 1885, il n'était plus qu'un cercle; mais pendant le temps où il tenait école, il avait compté parmi ses professeurs, outre Ampère et Brizeux, quelques hommes distingués, tels que Bérard, plus tard membre de l'Institut et doyen à Montpellier; le cours de Brizeux fut consacré à la littérature française: celui d'Ampère avait roulé sur la poésie du Nord; la leçon d'ouverture du 12 mars 1830, qu'Ampère en avait publiée, a été réimprimée dans ses Mélanges d'histoire littéraire et de littérature, publiés après sa mort, par M. de Loménie (Paris, Mich. Lévy, 1867, 2 vol. in-8°); la Revue de Provence a donné un résumé de ce cours. On peut consulter, sur ce Lycée: 1° à la bibliothèque de Marseille, qui a acquis la presque totalité de l'importante bibliothèque que possédait l'établissement, les statuts (F p b 47); quelques recueils des lectures faites par des membres de l'association; des leçons sur différents sujets et en particulier des leçons d'Ampère; 2° une notice par M. Tamisier, dans la Revue de Marseille, année 1856, p. 79 et suiv., 140 et suiv.; 3° du même M. Tamisier, les Noces d'or de l'Athénée (de Marseille), Marseille, 1879. Les historiens provençaux qui ont parlé passim de ce Lycée, sont: Marius Chauvelin, Augustin Fabre dans Les Rues de Marseille; Justin Cauvière, dans le recueil appelé le Caducée.

Le Musée de Bordeaux, fondé à l'imitation du Musée de Court de Gébelin, et dont il est parlé dans la Séance du Musée de Paris du 5 février 1784 (Bibliothèque Carnavalet), n'avait été qu'une Académie; mais M. Dezeimeris m'apprend qu'il eut pour successeur une Société Philomathique qui se rapprochait davantage de l'établissement de Pilâtre. Bordeaux a eu un Athénée.

Pour Paris, nous citerons:

L'Athénée de la langue française, rue Neuve-des-Bons-Enfants, 25, sous le premier Empire (Voir aux Archives nationales le carton F17 1144 et le Publiciste du 16 décembre 1809).

L'Athénée central qui avait deux établissements, l'un rue Vivienne, 10, l'autre rue de Touraine Saint-Germain, 6, près de l'Odéon, et qui enseignait l'anglais, l'allemand, l'espagnol, le droit commercial, l'arithmétique commerciale; le seul nom un peu connu qu'on voie parmi ses professeurs dans le Courrier français du 14 décembre 1828, dont j'extrais ce qui le concerne, est Suckau.

L'Athénée des familles, rue de Monsigny, 6[268].

L'Athénée populaire du XIIe arrondissement, où, sous la deuxième République, Demogeot enseignait l'histoire de France, M. A. Macé, alors professeur d'histoire au lycée Monge, l'histoire des institutions politiques; Demontz, la comptabilité commerciale; Gouiffès, la législation commerciale[269].

L'Athénée de la jeunesse, 3, quai Malaquais, qui donnait un cours complet pour l'éducation des jeunes personnes.

L'Athénée Européen, 33, rue de Montreuil.

Le Lycée industriel et commercial, passage Saunier, 11.

L'Athénée polyglotte, qui promettait de se charger de toute sorte de travaux, traduction, copie, rédaction, etc.

L'Athénée des Beaux-Arts, rue de Seine, 37, fondé en 1834 par M.
Gendrin, et dont le nom indique assez l'objet.

J'ignore ce qu'était l'Athénée oriental situé quai des Grands-Augustins, 47.

APPENDICE K.

Liste des professeurs de la Société des bonnes lettres.

On se rappellera que les cours de cette Société se composaient de leçons assez espacées, et que les trois ou plutôt les deux séances par semaine dans lesquelles on entendait les orateurs ou lecteurs étaient surtout consacrées à des conférences isolées. Autrement le tableau qui va suivre donnerait une idée fausse.

1821[270].

Duviquet (cours de littérature française), dont l'objet est de prouver que toutes les beautés préconisées par l'école romantique se rencontrent chez les classiques; Laurentie (littérature latine); Raoul Rochette (considérations sur l'histoire); Abel Hugo (lectures sur la littérature espagnole); Ch. Lacretelle (lecture de fragments de son Histoire du XVIIIe siècle); Michaud (lecture de fragments de son Histoire des Croisades) (Annales de la littérature et des arts, vol. II et III, passim). Laurentie a publié son cours sous le nom de Études littéraires et morales sur les historiens latins (Paris, Méquignon, 2 vol.).

1822.

Duviquet (littérature); Ch. Lacretelle (morale); Abel Hugo (littérature espagnole); Nicollet (astronomie); de Bois-Bertrand (économie politique); Berryer (cours pratique d'éloquence parlementaire); Dr Véron (physiologie) (Annales précitées, vol. V et VI; Véron, Mémoires d'un bourgeois de Paris).

1823.

À la page 121 du XIe volume des mêmes Annales, on trouvera quelques détails sur les cours de cette année; Malitourne a lu notamment une notice sur Balzac et commencé un essai sur le roman.

1824.

Bayard ou Savary (physique); Véron (physiologie); Pariset (causes qui troublent ou favorisent dans l'homme l'économie animale); Abel Rémusat (lettres sur la Chine); Ch. Lacretelle (histoire du XVIIIe siècle); Berryer (éloquence parlementaire); Duviquet (étude des auteurs qui ont écrit après La Harpe); Malitourne (continuation de l'essai sur les romans); Auger (réflexions sur la comédie); Dussault (critique littéraire). (Mêmes Annales, XIIIe vol., p. 388; Discours d'ouverture prononcé à cette Société par Ch. Lacretelle, le 4 décembre 1823, et qui fut publié aussitôt.—Je ne sais si Dussault, mort en 1824, eut le temps de commencer son cours.)

1825.

Pariset, Abel Rémusat, Auger, Malitourne, continuent leurs cours; Patin (tragédie grecque); Robert (histoire naturelle); Raoul Rochette (théâtre grec) (en particulier, je crois, la comédie); Auger, Laurentie (extrait d'un traité des bonnes lettres); Alletz (essai sur la morale dans ses rapports avec les arts); Rio, professeur au collège Louis-le-Grand (histoire générale et histoire de France en particulier); Raoul Rochette, Ch. Lacretelle, ont dû aussi se faire entendre quelquefois. (Mêmes annales, XVIIe vol., p. 390-391; Moniteur des 15 et 24 janvier 1815.)

1826.

Pariset, Rio, Patin, Auger, Alletz, Malitourne, continuent leurs cours; Gaultier de Claubry (physique); Raoul Rochette (essai sur les révolutions de Genève); Girardin, professeur au collège Henri IV (littérature française). (Mêmes annales, XXIe vol., p. 432-433.)

1827.

Patin, Gautier de Claubry, continuent les mêmes cours; Pariset (histoire
des moralistes); Abel Rémusat (génie et moeurs des peuples orientaux);
Rio (histoire du moyen âge); Caïx, professeur d'histoire au collège
Charlemagne (histoire de France); Alletz (littérature sacrée);
Indelicato (et non Indedicato) (littérature italienne), (Mêmes annales,
XXVe vol, p. 516; Moniteur du 20 décembre 1826 et du 9 janvier 1827.)

1828.

Pariset (hygiène); Rio (histoire); Laurent de Jussieu (morale); Despretz, professeur au collège Henri IV (physique expérimentale); Patin (tragédie grecque); Fallon, professeur à Sainte-Barbe (poésie anglaise); Paoli (littérature italienne); Auger et Abel Rémusat ont dû aussi donner des conférences. (Mêmes annales, XXIXe vol., p. 443; Moniteur du 11 janvier 1828.)

1829.

Despretz, Rio, Patin, Fallon continuent leurs cours; Dr Meyranx (sciences naturelles); baron d'Eckstein (philosophie du catholicisme); Febvé (cours de lecture à haute voix). (Moniteur du 13 janvier 1829.)

1830.

Le Moniteur du 7 mars 1830 contient la liste des séances de ce mois. Cette liste, qui comprend des conférences isolées et des cours, donne l'idée de la façon dont la Société concevait et composait l'ensemble de ses séances.—Lundi 1er mars, esquisses dramatiques sur la Révolution, par Ducancel.—Vendredi 5, lecture du discours sur le caractère moral et politique de Louis XIV, par Anatole Roux de Laborie, ouvrage couronné par la Société en 1829; contes en vers, par Vial.—Lundi 8, essai sur la tragédie grecque, par Patin; cours de morale, essai sur l'imagination, par Laurent de Jussieu.—Vendredi 12, cours d'histoire et d'éloquence parlementaire, par Moret, avocat à la Cour royale; cours de littérature française, par Nettement.—Lundi 15, littérature portugaise, fin des Lusiades, par Sarmento; fragment d'un voyage en Italie, par Lafitte.—Vendredi 19, poésie anglaise, Shakespeare, par Fallon; cours de morale, essai sur la curiosité, par Laurent de Jussieu.—Lundi 22, essai sur la tragédie grecque, par Patin; cours de littérature française, par Nettement.—Vendredi 26, cours d'histoire et d'éloquence parlementaire, par Moret; pièce de vers, par Lesguillon.—Lundi 29, sur l'état de la littérature au Brésil et les moyens de la développer, par Sarmueto; cours de morale, essai sur l'étude, par Laurent de Jussieu.

INDEX DES NOMS PROPRES

(On ne relève pas dans cet index les noms trop obscurs ou mentionnés d'une façon trop incidente.)

Achillini.

Ademollo.

Agnelli.

Alfieri (Vitt.).

Alfieri di Sostegno.

Ampère (A.-M.).

Ampère (J.-J.).

Amussat.

Ancona (Aless. d').

Andrieux.

Angeloni.

Arioste.

Artaud (Nic.-Louis).

Astor (A.).

Atenco de Madrid.

Athénée (fondé par Pilâtre de Rozier sous le nom de Musée, appelé ensuite Lycée, Lycée Républicain, Athénée, Athénée Royal et Athénée National).

Audouin.

Aulard (A.).

Auribeau (P. d'Hesmivy d').

Auzoux.

Azaïs.

Azuni.

Babinet.

Bacchi Della Lega.

Bavoux.

Bayanne (Mme Eulalie de).

Bayet.

Beauharnais (le prince Eugène de).

Beccaria (Giulia).

Beer (Mich.).

Bentivoglio (le Card. Guido).

Bernardin de Saint-Pierre.

Berryer.

Berthelot.

Bertoldi (Alf.).

Biadego (Gius.).

Biagi (Guido).

Biagioli.

Bianchi (Nicom.).

Biot.

Bizos.

Blainville (de).

Blanqui (Ad.).

Bleton.

Boccace.

Bodoni (G.-B.).

Boileau.

Boissy d'Anglas.

Boldoni.

Bolza (G.-B.).

Bonaparte (Joseph).

Borromeo (Famille).

Bory de Saint-Vincent.

Bouhours.

Brissot.

Brizeux (Aug.).

Brongniart.

Broussais (Em.).

Brunetière.

Buttura.

Cailhava.

Calvi (Felice).

Campan (Mme).

Canova.

Cantù (Cesare).

Capellini.

Carutti.

Casella.

Casini (T.).

Cattaneo (Amanzio).

Caussade.

Cesarotti.

Championnet.

Chasles (Phil.).

Chateaubriand.

Chénier (Jos.).

Chevreul.

Choron.

Chuquet.

Cimarosa.

Collège de jeunes filles projeté pour Bologne.

Collège de jeunes filles de Milan.

Collèges de jeunes filles de Naples.

Collège de jeunes filles de Vérone.

Collège de jeunes filles fondé par Joseph II à Vienne.

Colletta (Pietro).

Comte (Ach.).

Comte (Aug.).

Comte (Ch.).

Condorcet.

Confalonieri (Fed.).

Considérant (Vict.).

Constant (B.).

Corniani.

Correspondance générale et gratuite pour les sciences et les arts.

Cosway (Maria).

Court de Gébelin (Voir au mot Musée de Paris).

Cousin (Vict.).

Croce (Benedetto).

Cusani.

Cuvier.

Dacier (Bon Joseph).

Dante.

Danton.

Daunou.

Davanzati.

Debidour.

Décaméron (Le).

Delille.

Demogeot.

Demoustier.

Denina (l'abbé).

Deparcieux.

Dépéret.

Desaudray (Gaullard).

De Velo.

Dezeimeris.

Didot (Les).

Ducler.

Dumarsais.

Dumas (le chimiste).

Dunoyer.

Dupin (Ch.).

Dussault.

Duval (Amaury).

Duvernoy.

Duviquet.

Escherny.

Eugène (le prince).

Fabre (Victorin).

Falorsi (G.).

Fauriel.

Féletz.

Ferrari (Sever.).

Ferrazzi (G.-J.).

Ferri (Luigi).

Ferri di San Costante.

Filon.

Flamini (Franc).

Fontanes.

Fornaciari (Raffaello).

Foscolo (Ugo).

Fourcroy.

Fourier (J.-B.-Jos.).

Fresnel.

Gall.

Garat (Dominique).

Garnier (Joseph).

Gazier.

Gebhart.

Genlis (Mme de).

Genovesi.

Geoffroy Saint-Hilaire (Isid.).

Gérando (de).

Gillet-Laumont.

Ginguené.

Giordani (Pietro).

Giornale italiano (Il).

Grasseau (Mme et Mlles).

Grégoire (l'abbé).

Gricourt (Mme de).

Guasti.

Guazza (Mme Amalia).

Gueneau de Mussy.

Guillon (Aimé).

Guizot (Franc.).

Halévy (Léon).

Hassenfratz.

Himly (A.).

Hippeau.

Hoefer.

Hoffmann (Fr.-Ben.).

Hugo (Abel).

Hugo (Vict.).

Janin (J.).

Janvier (Aug.).

Jérusalem délivrée (La).

Joppi (Vinc.).

Joret-Desclosières.

Joubert (Jos.).

Jouy.

Jussieu (Al. de).

Jussieu (Laur. de).

La Blancherie.

Labra (Raf. de).

Lacépède.

Lacretelle (Ch.).

Lacroix.

La Croix (de).

La Fage (Adr. de).

La Folie (Ch.-J.).

La Harpe (Jean-François).

Lama (de).

Lampredi (Urb.).

Lapierre.

Larevellière-Lépeaux.

Laugers (Mme Thérèse).

Lavoisier.

Laya (Jean-Louis).

Legouvé (Ern.).

Lemercier.

Lenient (Ch.).

Lenoir (Alex.).

Lévesque.

Liard.

Lingay.

Londonio.

Lort (Mme Caroline de).

Loubens (Ch.).

Lycée de Lyon, fondé par Bassi.

Lycée Républicain.

Macé (A.).

Magendie.

Magnabal.

Maisonabe.

Malagola.

Malaspina (le marquis).

Malte-Brun.

Mamiani (Ter.).

Manin (Dan.).

Manno (le baron Ant.).

Manzoni (Aless.).

Marini.

Marmontel.

Marrast (Arm.).

Martin (Aimé).

Maulevrier (Mmes de).

Mazade (de).

Méjan.

Melzi d'Eril (duc de).

Ménage.

Mercier (Louis-Sébastien).

Mérimée (Ernest).

Métastase.

Michaud.

Mignet.

Millin.

Miollis.

Monge.

Montanelli (Giuseppe).

Monti (Vinc.).

Moreau de Saint-Méry.

Morgan (Lady).

Morpurgo (S.).

Morsolin (Bern.).

Mosca (Filippo).

Mozart.

Murat (Caroline).

Murat (Joach.).

Muratori.

Musée fondé par Pilâtre de Rozier.

Musée de Paris.

Napoléon Ier.

Naudet.

Neri (Ach.).

Nettement.

Nicollet.

Novati (Franc.).

Orfila.

Ottavi.

Pananti (Fil.).

Parini (Gius.).

Pariset.

Parisot.

Parmentier.

Patin.

Paul et Virginie.

Payen (le chimiste).

Pellegrini.

Pellico (Silvio).

Pensionnat de jeunes filles de Bologne.

Pensionnat de jeunes filles de Lodi.

Pétrarque.

Picavet.

Picciola.

Pilâtre de Rozier.

Poligrafo (Il).

Pommereul (de).

Porro (famille).

Pouillet.

Pradel (Eug. de).

Prat (Henri).

Prévost (Const.).

Prota (Mme Rosalie).

Proust.

Prudhomme.

Puccianti (Gius.).

Rambaud.

Raspail.

Raucourt (Mlle).

Regnier-Desmarais.

Rémusat (Abel).

Revue internationale de l'enseignement.

Ricard.

Richerand.

Rigutini.

Ristelhuber.

Rivista critica della letteratura italiana.

Robecchi (Levino).

Robespierre.

Robiquet (P.).

Rochette (Raoul).

Roederer.

Roger (Franc.).

Roland furieux (le).

Romaniaco,

Rousseau (J.-J.).

Rusca.

Saint-Lambert.

Saint-Marc Girardin.

Sainte-Beuve.

Saxy-Visconti (Mme Carlotta de).

Say (J.-B.).

Scopoli.

Scoppa (Ant.).

Selva (Le P.).

Sforza (G.).

Sicard.

Simon (Léon).

Sismondi.

Smith (Mme Henriette).

Société des bonnes lettres.

Sorèze (collège de).

Soucy (Mme Angélique de Fitte de).

Spurzheim.

Stendhal.

Sue (Pierre).

Tasse (le).

Thénard.

Tissot.

Tivaroni.

Trélat.

Tribolati (Fel.).

Vaccari.

Vanhove-Talma (Mme).

Vauquelin.

Ventenat.

Véron (Dr).

Victor Amédée.

Vigée.

Villemain.

Villenave.

Villoteau.

Visconti (Gasp.).

Voltaire.

Zamboni (Virginio).

Zannoni.

Zobi.

NOTES:

[1: Giornale italiano du 12 mai 1805. Une preuve que chez les Italiens de cette époque les plus amères représailles contre les prétentions littéraires des Français n'impliquaient pas la révolte contre la suprématie politique de la France, c'est que Cattanco, dans l'année où il qualifie, comme on le verra tout à l'heure, notre littérature, donne, dans son Discorso sull'apparecchio allo studio della storia universale, les plus grands éloges au prince Eugène et à son secrétaire Méjan. Ajoutons qu'en 1825 il chanta la venue de l'empereur d'Autriche en Italie.]

[2: Che la lingua italiana dovesse mettersi in fondo. Préface de son livre: Sopra la vita, le opere e il sapere di Guido d'Arezzo, Paris, 1811, écrit contre les Recherches de Villoteau sur l'analogie de la musique avec les arts qui ont pour objet l'imitation du langage… Paris, 2 tomes in-8°, 1807.]

[3: Dell' uso della lingua francese, discorso in forma di lettera, diretto a un letterato francese, Berlin, 1803. Réserve, X, 1195 A, à la Bibliothèque nationale de Paris.]

[4: Tivaroni, L'Italia, prima della Rivoluzione francese, Turin-Naples, Roux, 1888, p. 525.]

[5: Paris, 1809. Voir, sur la querelle des partisans des Noces de Figaro de Mozart, et des partisans du Matrimonio Segreto de Cimarosa, un article signé L. V. P. dans la Gazette de France du 28 décembre 1808.]

[6: Son livre: Les vrais principes de la versification développés par un examen comparatif entre la langue italienne et la française (Paris, 1811-1814, 3 vol. in-8°), a été, au cours de la publication, l'objet d'un rapport intéressant de Choron; on y trouve, au milieu de paradoxes, des vues neuves et justes.]

[7: Page 136-138 du premier volume.]

[8: Le passage de Malte-Brun est extrait du Journal de l'Empire du 26 juin 1810; celui de Ginguené, du Mercure de France du 29 octobre 1808.]

[9: Mercure de France du 24 février 1810.]

[10: Voir les recherches bibliographiques de M. G. J. Ferrazzi sur Arioste, de M. Bacchi della Lega sur Boccace, et la réimpression que M. Guasti a donnée du livre de Serassi sur le Tasse; on y verra aussi les éditions françaises du texte de ces classiques.]

[11: Orateurs de la Législative et de la Convention (Paris, Hachette, 1886, II, p. 174-175). Sur Rusca, voir p. 183 du 1er vol. des Curiosità e ricerche di Storia subalpina, publication dirigée par M. Nicom. Bianchi (Rome, Turin, Florence; Bocca, 1875); Ginguené est plus indulgent pour Rusca (Mercure de France du 24 février 1810). Le passage de L'Année littéraire est tome II, lettre 10.]

[12: Voir ses articles du 12 janvier 1807, des 4, 5 et 9 décembre 1809, du 19 juillet 1810 dans le Giornale italiano.]

[13: Vita del cavaliere G.-B. Bodoni, Parme, 1816, par Gius. de Lama. L'article de Ginguené pour les Didot est dans le Mercure de France du 29 juillet 1809.]

[14: Le décret du 12 août 1807, qui décide qu'une troupe italienne sera formée sous la protection et avec subvention du gouvernement, ordonne qu'elle jouera à Milan et dans les principales villes du royaume, et que nulle troupe italienne ne pourra jouer en même temps qu'elle dans une ville à l'époque (annoncée à l'avance) où elle y donnera des représentations (Giornale italiano du 22 août 1807, 11 juillet 1812, 30 août 1812). En fondant cette troupe, le gouvernement français donnait satisfaction à un des voeux émis par Londonio en 1804, dans ses Succinte osservazioni di un cittadino milanese sui publici spettacoli teatrali della sua patria.]

[15: Voir, sur ces représentations, qui avaient lieu le plus souvent au théâtre de la Canobiana, des articles du Giornale italiano du 9 janvier et du 12 mars 1807, du 21 avril et du 27 mai 1808, du 6 février 1809, du 28 novembre 1810, du 5 juin, des 4 et 29 octobre, du 22 novembre, du 10 décembre 1811, du 24 janvier, du 18 mars, du 8 avril 1814, et une lettre de S. Pellico, p. 179 du 1er vol. des Curiosità… di storia subalpina précitées.]

[16: Voir ces décisions dans le Giornale italiano du 3 décembre 1808, et dans le discours précité d'Auribeau.]

[17: Le passage cité du Rapport de Scopoli se lit aux pages 32-33 de l'extrait que M. Giuseppe Biadego en a publié à Vérone en 1879. M. Biadego y a joint d'utiles éclaircissements; j'en détacherai une preuve touchante des bonnes relations dans lesquelles les officiers français et la population devaient vivre à Vérone: Le 15 octobre 1813, peu de temps avant que nos soldats abandonnassent l'Italie, un militaire français, offrant à la ville un ouvrage de sa composition, écrivait sur le volume: «Déposé à la Bibliothèque publique de S. Sébastien à Vérone, comme un témoignage de souvenir et d'attachement que je désire laisser aux habitants de cette ville où j'ai passé trois années avec ma famille…» Vers le même temps, quelques pauvres Espagnols, internés dans un village du Forez, offraient à l'église une corbeille tressée par leurs mains en souvenir du bon accueil qu'ils avaient trouvé dans le pays. On saisira l'analogie de ces deux faits]

[18: L'Italia prima della rivoluzione francese, p. 290, et p. 369 et suiv.]

[19: L'Italia sotto il dominio francese (Rome, Turin, Naples, Roux, 1889, p. 266 du 2e volume).]

[20: Cantù, Dell' indipendenza italiana, cronistoria, 1er vol.; Zobi, Storia civile della Toscana dal 1787 al 1848 (Florence, Molini, 1851), p. 431-435, 458 et suiv., 713-715 du 3e vol.; Cusani, Storia di Milano dall' origine ai di nostri (Milan, typogr. Albertari, 1867), 6e vol., p. 104-106, 132-133, 349-350.]

[21: Tivaroni, L'Italia prima della rivoluzione francese, p. 371.]

[22: Madame de Staël et l'Italie (Paris, Colin, 1890), p. 67-75.]

[23: Voir les instructions et les arrêtés du ministre aux pages 34-41 et 70 du 4e vol. de la Raccolta delle leggi, proclami, ordini ed avvisi pubblicati in Milano nell'anno VIe. Ce recueil, édité à l'époque même par Veladini, est devenu si rare que, non seulement on ne le trouve pas à la Bibliothèque nationale de Paris, mais à Rome même M. Zannoni l'a vainement cherché pour moi. C'est grâce à M. Lev. Robecchi, le libraire érudit de Milan, que j'ai pu le consulter.—Le comte Litta, dans le livre cité un peu plus bas, ne donne pas la particule à Mme de Saxy; il dit que son père avait pour prénom Gianluigi. Il existait en Provence une famille noble appelée Saxi. Je ne sais si la surintendante en descendait.]

[24: Ce Rapport, qui porte le numéro d'ordre 18792, figure dans les Archives d'État de Bologne, dont le savant directeur, M. Malagola, à la prière de MM. Aless. d'Ancona et Capellini, a bien voulu l'extraire pour moi. C'est également à M. Malagola que je dois la plupart de mes autres données sur ce pensionnat.—Sur la subvention donnée par le prince Eugène à Mme Laugers, voir le Giornale italiano du 22 décembre 1805.]

[25: Dans le Règlement dont le préfet avait ordonné la publication, le 17 avril 1807, afin d'inviter, comme il le disait un peu naïvement, les Bolonais à grossir le nombre des élèves (Archives d'État de Bologne), le prix de la pension est de 30 livres italiennes par mois, plus cent francs par an de faux frais, et non compris les arts d'agrément.]

[26: Mme Laugers se chargeait du français, de l'histoire, de la géographie et d'autres sciences et langues, selon la capacité des élèves; elle dirigeait les travaux à l'aiguille avec l'aide d'une sous-maîtresse; des professeurs enseignaient l'écriture, l'arithmétique et l'italien. Les arts d'agrément étaient facultatifs.]

[27: Ces examens avaient lieu tous les six mois. Chaque trimestre, on procédait à une récapitulation, et la plus méritante recevait un insigne qu'elle gardait pendant trois mois.]

[28: Je n'ai pas ce document.]

[29: L'établissement était auparavant rue Nosadella.]

[30: C'est à la prière de M. Flamini, professeur d'histoire à l'Istituto tecnico de Turin, et auteur d'un très estimable ouvrage sur les poètes lyriques de la Toscane au quinzième siècle, que M. Agnelli m'a fourni cette notice que je donnerai en appendice. Le passage de lady Morgan forme une note du morceau qu'elle consacre aux collèges napoléoniens de jeunes filles, p. 248-254 du 1er volume.]

[31: Voir le Giornale italiano des 10 et 13 novembre 1808, et les documents originaux qui se trouvent aux Archives d'État de Naples, à la section Ministero dell'Interno, fascicule 714; M. Benedetto Croce a eu l'obligeance de m'envoyer un extrait de ces papiers, auquel je viens de faire quelques emprunts, et dont le reste se placera dans un appendice.]

[32: Tivaroni, L'Italia durante il dominio francese, II, p. 266.]

[33: Page 27 du 2e volume de la Correspondance inédite de Mme Campan avec la reine Hortense, Paris, Levavasseur, 1835.]

[34: Voir le carton intitulé Studj Collegi Milano Collº Re delle Fanciulle Prowidenze Generali dal 1808 al…—Les deux Règlements de la Légion d'honneur se trouvent à la Bibliothèque nationale de Paris.]

[35: Ce blanc qui est dans le texte manuscrit devait sans doute être rempli par les mots «l'Econome.» Toutefois, d'après une traduction faite plus tard pour le gouvernement autrichien, il s'agirait ici de la Maîtresse.]

[36: Je n'ai point trouvé ce nom dans les dictionnaires, et soupçonne, par conséquent, une erreur du manuscrit.]

[37: Probablement par erreur, au lieu de Pfeffel.]

[38: Cette liste est, dans le texte, rédigée en italien.]

[39: Voir aux Archives de Milan, dans le carton précité, une lettre de Lacépède à Mme Campan, du 28 septembre 1808; on y verra aussi une lettre de Lacépède, du 5 du même mois, qui s'accordait mieux avec la gravité du plan de Napoléon, en prescrivant la célébration d'une messe annuelle en souvenir des parents qui viendraient de mourir.]

[40: C'est M. Lenient qui m'a appris qu'elle avait demandé l'interdiction du Pacha de Suresnes, comédie d'Etienne et de Gaugiran-Nanteuil, jouée en 1802, où la maîtresse d'un pensionnat morigénait en ces termes ses élèves: «On doit vous établir en sortant de chez moi; et si vous n'apprenez pas à dessiner, à chanter, à danser, à faire des vers et à jouer la comédie, comment voulez-vous devenir de bonnes femmes de ménage?»]

[41: Voir la Lettre de M. Ginguené, membre de l'Institut de France à un académicien de l'Académie impériale de Turin (Valperga di Caluso) sur un passage de la Vie de Vitt. Alfieri (Paris, imp. Colas, 1809).]

[42: C'étaient, pour l'italien et l'histoire, Luigi Romanelli; pour la calligraphie et l'arithmétique, Giuseppe Bissi; pour la danse, Mme Coralli, dont la directrice apprécia bientôt le tact; pour le chant, Ant. Secchi; pour le piano, Bened. Negri; pour le dessin, Giuseppe de Albertis.—Voir ces nominations dans le Giornale italiano des 2 février et 5 avril 1809, 1er avril et 9 décembre 1810. J'ai rectifié plusieurs noms français d'après les Archives de Milan. Il y eut toujours aussi, sous Napoléon, une ou deux institutrices italiennes. D'ailleurs, Mme Gibert, souvent appelée Giberti, est portée comme Milanaise dans une pièce du carton Ufficj PG et AZ (Archives de Milan).]

[43: La notice de M. Croce, que nous publierons en appendice, donnera des détails sur ce collège.]

[44: Le passage suivant de sa lettre de refus m'a paru mériter d'être traduit: «Madame Rambaldi (elle parle d'elle à la troisième personne) avait fort peu d'inclination pour les emplois publics de toute espèce; depuis douze ans, le destin a voulu qu'elle assumât la charge de diriger l'hospice civil de Vérone, où elle se trouve encore, et d'où elle ne pourrait s'éloigner sans une immense douleur. Cet emploi surpasse ses forces, et ce n'est qu'en redoublant de zèle qu'elle essaie de suppléer à l'insuffisance de ses talents dans l'exercice de ses fonctions; mais elle ne pourrait certes en faire autant au Collège Royal des jeunes filles, où on vient de la nommer, car il faudrait là, sans conteste, bien plus de lumières et de capacité qu'elle n'en possède. Accepter ce suffrage honorable et trop flatteur, ce serait se trahir elle-même, en même temps que trahir les vues sages de notre paternel gouvernement.» On s'était de même inutilement adressé, pour le poste de directrice du collège de Vérone, à une dame piémontaise nommée Dauptan.—Sur ces deux dames, voir aux Archives de Milan, le carton intitulé Collegi d'educ. Verona, Collegio femminile. Ufficj.]

[45: Voir aux Archives de Milan le carton Studj. Collegj d'educazione. Verona. Coll° Femminile. Prowe GenII et le Giornale italiano du 23 septembre 1812.—À l'occasion d'une visite des enfants du prince Eugène au collège de Milan, le 21 juin 1811, on avait construit un théâtre de marionnettes qui coûta plus de sept cents francs (Studj. Colleg. d'educ. Milano. Coll° delle Fanciulle A-Z. Archives de Milan).]

[46: Voir un rapport ministériel qui porte en marge les observations ci-dessus du prince Eugène, datées du 13 juillet 1812, et une lettre du ministre, du 31 du même mois, dans le carton Studj. Collegj d'educaz. Verona. Coll° Femminile Prow. Genli, et dans un autre carton relatif au même collège qui porte la rubrique Ufficj (mêmes Archives).]

[47: Sur ces divers démêlés, voir Studj. Collegj d'educaz. Milano. Coll° Reale delle Fanciulle, Direttrici. Uff. Istit. e Maestre. Prow. Gener. (Arch. de Milan).—Conséquence plus inoffensive de son origine aristocratique, Mme de Lort attachait une grande importance à l'élégante simplicité de la démarche: un professeur de danse qu'on accusait de ne pas faire faire de progrès aux élèves répondra que la faute en est à Mme la Directrice, qui les dégoûte de la danse, en l'obligeant à ne donner presque que des leçons de maintien.]

[48: Archives de Milan, carton Studj. Collegj d'educ. Verona. Coll° Femminile. Prow. Gener.]

[49: Rapport du 7 décembre 1812, même carton des Archives de Milan. Les arrêtés de nomination de Mme Guazza comme Maîtresse, puis comme Directrice, sont dans le Giornale Italiano du 28 juillet 1812 et du 7 février 1813. Son nom est souvent estropié dans les pièces qui la concernent.]

[50: Voir aux Archives nationales de Paris, dans le dossier Théâtre, Bibliothèque et Collège (de Parme), du carton Fle85 des lettres de ce préfet, notamment celles du 25 août et du 11 octobre 1806. Dans le même dossier, on trouve une lettre du même préfet, en date du 10 septembre 1806, écrite dans un esprit analogue sur l'emploi à faire des comédiens français en Italie.]

[51: Hugo Schiff, article sur l'École des hautes études de Florence, dans la Revue internationale de l'enseignement du 15 septembre 1891.]

[52: Carton Studj. Collegj. Milano Coll° R. delle Fanciulle. Ufficj. PG ed AZ.]

[53: Même carton et carton Direttrici, Ufficj, Istit. e Maestre. Prow. Gener.]

[54: Il governo, dovendo render giustizia alle cure della Direttrice ed alla saviezza dei regolamenti, non puo non chiamarsi estremamente soddisfatto sotto ogni rapporto dell'andamento di questo Istituto. A simile testimonianza lusinghiera per parte del governo corrisponde pienamente il voto della pubblica opinione e il suffragio autorevole dei padri e delle madri di famiglia delle più cospicue classi della società, che riguardano come un favore insigne quello di ottenere per le loro figlie un posto nel collegio, anche contro la corrisponsione dell'intiera pensione. Carton Prow. Gener. dal 1808 a…, aux Archives de Milan.]

[55: Ibid.]

[56: Premier volume de la traduction française de 1821, p. 248 et suiv.]

[57: Sur les modifications que les Autrichiens apportèrent au règlement original, sur l'importance inégale donnée dans le collège au français et à l'allemand, sur la longue opposition aux économies, voir, aux Archives de Milan, celui des s précités qui est intitulé: Prow. Gener, dal 1808, a…]

[58: Au moment où une de ses filles, Anna Maria, atteignit l'âge de dix-huit ans auquel les élèves devaient quitter la maison, elle était, non plus seulement orpheline de mère, mais privée de son père, qui avait dû fuir en 1821 et resta vingt ans environ en exil (Voir quelques mots sur la famille dans un article de M. Felice Calvi, Archiv. Stor. Lombardo, 2e série, 2e vol., 12e année). Son tuteur, le comte Giberto Borromeo, demanda qu'on voulût bien la garder; sur le rapport de Mme de Lort, qui déclara que la jeune fille était d'un excellent exemple par sa piété, sa douceur, sa docilité et son application, le gouvernement y consentit (1823. Archives de Milan, carton Alunne, G. L.). Le tableau du personnel du collège pour 1824-5 porte une institutrice du nom d'Anna Porro, née à Milan, âgée de vingt et un ans, et entrée en fonctions le 1er janvier 1822. Ne serait-ce pas la fille du comte Luigi?]

[59: Voyez aux Archives de Milan, parmi les cartons relatifs au collège, celui qui porte la rubrique Alunne, A. G.]

[60: Sur la population du collège à ces différentes époques, voyez, aux mêmes archives, le carton souvent cité Prow. Gener. dal 1808 al.., et le carton Alunne, Prow. Gener. 1831, dans la série des documents relatifs au collège.]

[61: Voir le premier des deux cartons cités dans la note précédente.]

[62: C'est dans l'Almanach officiel de 1828 que le nom de Mme de Lort se trouve accompagné de ce titre; nous empruntons la définition de l'ordre à la Collection historique des ordres civils et militaires de A. M. Perrot. Paris, André, 1820, in-4°.]

[63: Je n'avais eu entre les mains que les almanachs antérieurs à 1849 qui la portent tous comme Directrice depuis l'époque de sa nomination. M. le professeur Novati, qui a bien voulu continuer mes recherches sur ce point, la trouve mentionnée, avec cette même qualité, dans la Guida di Milano de 1849; en 1850, le nom de la Directrice est en blanc; en 1851, la nouvelle titulaire est Mme Rosa Scatiglia. M. Novati fait observer à ce propos que, cet annuaire se publiant alors comme aujourd'hui entre les mois de février et de mars de l'année dont il porte le millésime, Mme Smith, du moment où elle ne figure plus dans l'édition de 1850, doit avoir cessé ses fonctions à la fin de 1849. Aux Archives de Milan, les particularités sur Mmes de Lort et Smith se trouvent surtout dans les cartons Prow. Gener, dal 1808 al…, et Direttrici Uff. Istit. e Maest. Prow. Gener.]

[64: Regno d'Italia. R. Collegio Femminile di Verona. Vérone, typogr. Gaetano Franchini. J'en dois la connaissance à M. Giuseppe Biadego.]

[65: Voir la note qu'elle a mise au passage précité de sa relation de voyage.]

[66: Le passage de Colletta est tiré de la Storia del Reame di Napoli dal 1734 sino al 1835, liv. VII, ch. I, § 7. Pour l'histoire des collèges de jeunes filles de Naples sous les Bourbons, j'ai mis à profit la notice de M. Croce que j'ai déjà citée et dont je donnerai le reste en appendice.]

[67: Voyez p. 173 du 18e volume des Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres, à la date du 2 décembre 1781, et Dulaure, Histoire de Paris, 6e vol. de la 6e édit., p. 381.]

[68: Mémoires secrets, 3 décembre 1781.]

[69: Ibid., 3 décembre 1782.]

[70: Ibid., 2 décembre 1781.]

[71: Ibid., 3 janvier 1782.]

[72: Par exemple, le 7 décembre 1784.]

[73: La Corresp. génér. de La Blancherie avait été fondée sur le modèle du Lycée de Lyon, établi d'après les Mémoires secrets en 1777, par un certain Bassi, à l'imitation du fameux club littéraire du café de Saint-James (Voir, sur le Lycée de Lyon, le Courrier du 25 juillet 1786). Le musée de Court de Gébelin datait du 17 novembre 1780. Bassi songea, en 1784, à ouvrir un club littéraire dans les nouvelles constructions du Palais-Royal, sous le nom que nous verrons reparaître, plus tard, de Lycée de Paris: on peut voir son prospectus imprimé à la Bibliothèque Carnavalet.]

[74: Mémoires secrets du 3 janvier 1782.]

[75: Voyez la curieuse histoire des efforts de La Blancherie, dans les Mémoires secrets, 22 et 23 avril, 28 octobre, 9 décembre 1782, 20 août et 24 novembre 1783, 18 décembre 1784, 2 mars 1785, 17 avril, 7 mai, 20 novembre 1786; mais il faut contrôler les assertions des Mémoires secrets, en consultant le journal de La Blancherie.]

[76: Sur ce musée, voy. Mém. secr., 10 mars 1782, 4 juillet, 7, 9, 10, 13, 21 août, 2 septembre 1783, 1er janvier 1784 (on voit, par l'article de ce jour, que le musée de Paris siégeait rue Dauphine), 25 mai 1784, et les deux pièces suivantes qu'on trouve à la Bibliothèque Carnavalet: Séance du musée de Paris du 5 décembre 1784; Règlements du musée de Paris, 1785. Le Prévost d'Exmes a consacré quelques pages de ses Entretiens philosophiques (Genève, 1785) au musée de Paris, sur lequel il revient encore à la note D de cet opuscule.]

[77: Sur les fêtes données au musée de Pilâtre, voyez Mém. secrets, 7 décembre 1784, 31 janvier 1785, le Courrier du 18 janvier 1785. Sur la médaille destinée aux Montgolfier, Mém. secrets, 9 septembre 1783.—Le musée de Gébelin avait, le 11 mars 1783, fait une cantate en l'honneur de Franklin et couronné son buste.—Le 20 novembre 1783, à la reprise des cours de Pilâtre, Mme de Chartres couronna le buste du plus jeune des frères Montgolfier.]

[78: Sur ces incidents fâcheux ou heureux, voy. Lenoir, Eloge funèbre de M. Pilâtre de Rozier, Londres et Paris, 1785, l'autobiographie de Pilâtre, les Mém. secrets, 9 septembre 1783, 31 janvier 1785. Les dissidents du musée de Paris se rejoignirent à leurs anciens confrères après la mort de Gébelin et de Pilâtre (Mém. secrets, 18 décembre 1785).]

[79: Sur les péripéties du Musée à la mort de Pilâtre, voyez un article de la Révolution française du 14 juin 1888 sur le Lycée Républicain; la Vie de Louis XVIII, par Alph. de Beauchamp, Paris, Naudin, 1825, 1er vol., p. 14; la Nouvelle Biographie générale, au mot Flesselles; la 239e lettre de la Correspondance russe de La Harpe. Les Eloges funèbres de Pilâtre ont été publiés.]

[80: Voir, dans le Courrier du 7 février 1786, un article daté du 17 janvier et la Nouvelle Biographie générale, au mot Garat.]

[81: Voir les lettres 201 et 239 de la Correspondance russe, la note ajoutée par Grimm dans sa Correspondance littéraire, philosophique et critique à la lettre de février 1786 et ibid. la lettre du mois de mai de la même année. D'après Grimm, le professeur de physique du Lycée était alors Deparcieux; nous avons suivi l'assertion de La Harpe comme de l'homme en position pour être le mieux informé, quoique, avant et après cette date, Deparcieux ait certainement enseigné au Lycée auquel il demeurera fidèle jusqu'à sa mort, 1799.]

[82: Mémoires secrets, 8 janvier 1786. Les Espagnols continuèrent, après la mort de Pilâtre, à jouir de ces divers avantages.]

[83: Mémoires secrets, 22 décembre 1786. Ce discours de Condorcet est celui que l'on rapporte d'ordinaire à l'année 1787, parce qu'il inaugurait l'année scolaire ou, comme l'on disait, l'année lycéenne, qui suivit celle durant laquelle il avait prononcé au Lycée un autre discours, le 15 février 1786; je soupçonne encore une erreur dans la date de ce dernier discours que, d'après un article du 17 janvier de cette année inséré dans le Courrier du 6 février, je rapporterais au 8 janvier 1786.]

[84: Moniteur du 21 brumaire an III.—Quand La Harpe publia son cours de littérature, il rétracta cette réfutation de Montesquieu, qui, dit-il, avait eu un tel succès qu'on le sollicitait de toutes parts de l'imprimer sur-le-champ (V. la note 1 de la page 266 du 3e vol. de l'édition de Firmin-Didot, 1863).]

[85: Mémoires de Brissot, p. 61-62 du 2e volume, et, d'après les Mém. secrets, 11 février 1785, le n° 9 du Courrier de l'Europe du même jour. Brissot a publié un Journal du Lycée de Londres ou Tableau de l'état présent des sciences et des arts en Angleterre (Paris, Périsse jeune, 1784, in-8°).]

[86: Voir le Moniteur du 6 décembre 1789.]

[87: Voir, sur cette société, un article de M. Berthelot dans le Journal des savants d'août 1888.]

[88: Voir la Biographie Michaud au mot de Saudray et surtout l'Annuaire du Lycée des Arts pour l'an III.]

[89: Sur les embarras pécuniaires où le Lycée des Arts tomba dès 1793, voir, aux Archives nationales, le carton E 1143; on y lira, entre autres choses, une curieuse lettre de Fourcroy, du 12 brumaire an II, où il prie le ministre de l'Intérieur, qu'il tutoie, de subvenir à cette détresse; Fourcroy ne demande pas à être payé tout seul; il se confond dans la liste des professeurs de l'établissement; mais, en homme avisé, il glisse sur la demande d'indemnité qu'en conscience il ne peut s'empêcher de présenter en faveur des bailleurs de fonds: «Il est,» dit-il, «dans mes principes et dans mon coeur d'insister davantage auprès de toi sur le salaire dont les professeurs seraient frustrés.» Pourtant, la créance de ceux qui avaient engagé leur fortune dans le Lycée des Arts était au moins aussi respectable que celle des maîtres qui ne lui avaient donné que quelques mois de leçons.]

[90: Sur tous ces détails, consulter l'Annuaire du Lycée des Arts pour l'an III. On y verra, de plus, que ce Lycée donnait un prix pour les arts agréables à chaque séance publique.]

[91: Moniteur du 14 novembre 1793 (On voit, dans ce numéro du Moniteur, que le prix d'abonnement venait d'être et allait être encore l'année suivante de 100 francs pour les hommes et de 50 francs pour les femmes), et Reg. ms. des assemblées générales des nouveaux fondateurs du Lycée (Hôtel Carnavalet).]

[92: La Harpe, Introduction à son Discours sur la guerre déclarée par les tyrans révolutionnaires à la raison, à la morale, aux lettres et aux arts.]

[93: La Harpe, Histoire de mon bonnet rouge, dans le Mémorial, 10 juillet, et 1er supplément au n° du 13 juillet 1797.]

[94: Registre précité des assemblées générales des fondateurs.]

[95: Voir le Moniteur du 25 brumaire an III (15 nov. 1794); Décade du 20 brumaire an III. On peut soupçonner toutefois que Lakanal, dans un rapport de 1795, que cite l'Annuaire du Lycée des Arts pour l'an III, exagère un peu le courage des administrateurs de cet établissement.]

[96: Voir l'accueil que fit Danton, dans la Convention, à la renonciation patriotique de Désaudray à une pension de 1,000 livres (Moniteur du 7 frimaire an II, 27 novembre 1793).]

[97: Moniteur du 20 brumaire an III (19 novembre 1794) et le numéro du lendemain. Nous avons extrait ci-dessus la partie du rapport qui loue l'esprit indépendant dont le Lycée, dès avant la Révolution, se montrait animé.]

[98: Voir ce discours et l'introduction qui le précède dans le Cours de littérature de La Harpe; voir aussi la Décade du 20 nivôse an III.]

[99: Du fanatisme dans la langue révolutionnaire. Migneret, 1796, in-8°, 3e édit.]

[100: Débats du 9 décembre 1800.]

[101: Voir la note qui termine l'introduction de La Harpe à son étude de la philosophie du dix-huitième siècle, dans le Cours de littérature; l'avertissement à l'appendice de l'article sur Vauvenargues, ibid.; le discours préliminaire de Daunou sur les ouvrages de La Harpe et spécialement le passage sur son Cours de littérature; l'article de Dussault dans les Débats du 26 novembre 1801.]

[102: La Harpe au Lycée lisait ses leçons. C'est à partir de notre siècle seulement que l'habitude de parler d'abondance s'est répandue parmi les professeurs: auparavant, ils récitaient par coeur des discours d'apparat ou lisaient des commentaires qu'ils avaient entièrement rédigés dans leur cabinet. Nos premiers orateurs politiques ne se fièrent pas davantage à la facilité de leur parole (voir le livre de M. Aulard sur les orateurs de la Constituante). La Harpe avait la voix naturellement rauque, mais Daunou (Disc. prélim. déjà cité) et Dussault (Débats du 26 janvier 1802) sont d'accord pour louer son talent de lecteur.]

[103: Journal de Paris, 23 et 24 nivôse an III (12 et 13 janvier 1795).]

[104: Journal de Paris, 1er pluviôse an III.]

[105: Moniteur du 22 nivôse an III (11 janvier 1795).]

[106: Journal de Paris du 25 ventôse an III (15 mars 1795).]

[107: Article du 22 fructidor an III (8 septembre 1795), trois semaines seulement avant le 13 vendémiaire.]

[108: En juin 1796, les amis de La Harpe commençaient à penser qu'il pouvait se montrer sans inconvénient (Gazette française du 21 de ce mois); mais le mandat d'arrêt n'était pas encore levé; c'est seulement en novembre 1796 qu'une sentence d'acquittement fut rendue (voir l'Eclair du 20 nov. 1796). Dans les papiers de Lemaître, agent royaliste, qui furent analysés le 23 vendémiaire an III devant la Convention, La Harpe figurait parmi les personnages représentés comme intéressants aux succès du plan (Moniteur du 28 vendémiaire an IV).]

[109: C'est par une erreur évidente et d'ailleurs rectifiée quelques jours après que ce numéro donne cette liste comme celle des professeurs du Lycée des Arts.—Sur les bons rapports de la Harpe avec le Journal de Paris en 1796, voir aussi le numéro du 21 octobre.]

[110: Les attaques de La Harpe contre la République se trouvent particulièrement dans les articles du cours de littérature sur Helvétius et sur Diderot; le mot tiré du Mémorial s'y trouve dans le 1er supplément du n° du 13 juillet 1797.]

[111: Moniteur du 23 fructidor an V (9 septembre 1797).]

[112: C'est-à-dire dans un troisième Lycée dont il sera parlé plus loin.]

[113: Histoire de la Révolution française, VIIe vol., ch. XXVII.]

[114: Sur les opinions politiques de l'auditoire, voir l'article de la Quotidienne, cité ci-dessus.]

[115: Voir les savantes Études sur l'histoire religieuse de la Révolution française, de M. GAZIER, A. Colin, 1887.]

[116: Il serait curieux d'étudier une pareille transformation dans les articles que Roederer a insérés à cette époque dans le Journal de Paris.]

[117: Voir l'article du Cours de littérature sur Diderot.—Il paraît que La Harpe ne ménageait guère les prêtres assermentés (voir le post-scriptum d'une lettre insérée dans leur journal, Les Annales de la religion, le 24 juin 1797).]

[118: Sur la condamnation de La Harpe à la déportation en fructidor, voir le Moniteur du 27 fructidor an V (13 septembre 1797) et le livre de Peignot.—Arnault, bonapartiste mais voltairien, ne lui avait pas encore pardonné, en 1833, de s'être converti (voir la note 12 de ses Souvenirs d'un sexagénaire), et l'on sait comment M. Paul Albert a jugé de cette conversion dans sa Littérature du dix-huitième siècle.]

[119: Voir le Messager du soir du 18 janvier 1797 et la Décade du 30 nivôse an V.]

[120: Fourcroy a longtemps professé à la fois au Lycée Républicain et au Lycée des Arts. Durant l'an VI, Sue fit simultanément un cours d'histoire naturelle au Lycée Républicain (Décade du 10 frimaire an VI) et un autre chez lui (Décade du 10 brumaire an VI).]

[121: Décade du 30 prairial an V; réponse du Déjeuner du 23 juin 1797; rétractation de la Décade du 10 messidor an V.]

[122: Voir, sur ce Lycée, le Journal des veillées des muses, le Conservateur du 3 floréal an VI, la Décade du 30 prairial an VIII, du 10 floréal an IX; le Moniteur du 6 brumaire an IX, des 15 et 29 brumaire an X; les Débats du 26 février, du 20 et du 29 décembre 1808; les Souvenirs de Paris en 1804, par Kotzebue, p. 116-117 de la traduction française de 1805.]

[123: On trouvera, dans les numéros de la Décade, le compte rendu de toutes les inventions propagées par le Lycée des Arts; celles que nous mentionnons sont consignées dans les numéros du 20 frim. an III, du 10 germin. an IV et dans le Moniteur du 28 fructidor an II.]

[124: Décade du 20 frim. an III; lettre de Désaudray du 1er pluviôse an V, dans le Moniteur du 4 du même mois.]

[125: Voir les Annuaires du Lycée des Arts pour l'an III et pour l'an IV.]

[126: Voir, outre l'Annuaire du Lycée des Arts de l'an III, et la Décade, passim, le Moniteur du 28 mars 1796, du 29 septembre et du 25 novembre 1797, l'Ami des lois du 19 mai 1796.]

[127: Moniteur du 25 vendém. an III.]

[128: Annuaire du Lycée des Arts pour l'an III.]

[129: Décade du 20 messidor an II et du 20 frimaire an III.]

[130: Voir les Annuaires du Lycée des Arts pour l'an III et l'an IV, la Décade du 20 germinal an III, le Journal de Paris du 17 thermidor an III. C'est surtout dans l'Annuaire de l'an IV qu'il faut étudier le règlement de ce Lycée; on y verra les précautions prises pour obliger les membres du Directoire à prêter à l'oeuvre une sérieuse collaboration.—En l'an III, l'entrée aux séances et l'abonnement au journal et aux notices coûtaient en tout, si l'on payait d'avance, 60 livres; pour chaque cours, on payait de 3 à 5 livres par mois; les prix pour l'an IV sont un peu plus élevés.]

[131: Lettre de Désaudray dans le Moniteur du 4 pluviôse an V.]

[132: Moniteur du 27 thermidor an III (14 août 1795); Décade du 20 brumaire an III et Annuaire du Lycée des Arts de l'an III.]

[133: Sur l'installation du Cirque où était ce Lycée, voir les Voyages d'Art. Young en France (p. 356 du 1er vol. de la traduction Lesage. Paris, Guillaumin et Cie, 1860). En vendémiaire an III, le Lycée des Arts avait demandé à la Convention un local plus sain et des livres pris dans les bibliothèques des émigrés.]

[134: Voir une lettre de Désaudray dans le Moniteur du 4 pluviôse an V (23 janvier 1797), le rapport de Camus dans le Moniteur du 7 ventôse de la même année et une protestation de Désaudray, dans le Journal de Paris du 13 ventôse.]

[135: Décade du 10 thermidor an V.]

[136: Moniteur du 27 frimaire an VII; Fontaine, Le Palais Royal, Paris, Gaultier-Laguionie, 1829, p. 23. Fontaine et l'auteur anonyme d'une Histoire du Palais Royal, publiée en 1830, se trompent en rapportant cet incendie à l'an VIII.]

[137: En 1809, Bodard y ouvrit un cours de botanique médicale comparée dont il a publié l'analyse (Paris, Méquignon, in-4°), mais ce fut une exception dont on citerait peu d'exemples.]

[138: Voir la Décade du 30 pluviôse et du 10 thermidor an VIII, du 30 fructidor an IX, la table alphabétique du Moniteur, le recueil coté 2447 à la Bibliothèque Carnavalet. Le dernier Almanach du Commerce où figure l'Athénée des Arts est celui de 1869. Sur la fin, il siégeait à la mairie du quatrième arrondissement.]

[139: Décade du 30 ventôse an VIII. L'Annuaire du Lycée Républicain pour l'an VII donne comme professeurs, durant cette année, outre Mercier, Fourcroy, Brongniart, Sue, Boldoni, Roberts, Weiss, Garat (voir la Révolution française du 14 juin 1888). D'après la Décade du 10 frimaire an VIII, Mercier ne professait pas proprement l'histoire littéraire au Lycée; il y avait prononcé en l'an VII des discours sur la littérature ancienne et moderne, française et étrangère, et allait continuer pendant l'an VIII.—Voir l'éloge du Lycée dans un curieux discours de Mercier, Moniteur, 22 et 23 fructidor an IV (8 et 9 septembre 1796).]

[140: Sur la présence de Mme Récamier, voir p. 14 du 1er vol. des Souvenirs et correspondance tirés de ses papiers, 4e édit.—Sur les digressions de la Harpe à cette époque, voir la notice que Daunou lui a consacrée et la Décade du 10 frimaire an IX.]

[141: Décade du 20 frimaire an IX.]

[142: Ce fut vers le 10 ventôse de l'an X qu'il reçut l'ordre de s'éloigner (v. la Décade de ce jour). Sur ce nouvel exil, voir Peignot, op. cit.—Il pourrait aussi se faire que Bonaparte eût voulu punir La Harpe de s'être mêlé au projet de restaurer l'Académie française.]

[143: Sur la mort et les obsèques de La Harpe, voir la Décade des 12, 15 et 17 février 1803.]

[144: Ce n'était pas une raison pour le Lycée de différer jusqu'au milieu de l'année 1805 l'éloge public qu'il devait à La Harpe, et de le confier à un littérateur aussi obscur que Chazet. Les Débats du 24 novembre 1803 blâment avec raison le silence gardé sur La Harpe dans la séance de réouverture des cours de 1803-1804.]

[145: Décade des 20 et 30 frimaire et du 10 nivôse an IX. Délibérations et arrêtés du Comité d'administration du Lycée (manuscrit à l'hôtel Carnavalet).]

[146: Je les trouve mentionnés pour la première fois comme professeurs au Lycée, les deux premiers dans la Décade du 30 vendémiaire an XII, et le troisième dans la Décade du 10 frimaire an XIV.]

[147: Daunou dit que déjà, dans l'hiver de 1802 et de 1803, Ginguené avait fait au Lycée des lectures sur la littérature italienne (Notice de Daunou sur Ginguené, dans la 2e édition de l'Histoire de la littérature italienne de celui-ci, Paris, Michaud, 1824).]

[148: Voir, au surplus, la liste des professeurs pour l'année 1803-1804, dans la Décade du 30 vendémiaire an XII et les Débats du 5 décembre 1803.]

[149: Décade du 10 thermidor an XII, 10 frimaire an XIII.]

[150: Débats du 12 décembre 1801.]

[151: Sur le cours de Lemercier, voir ce qu'il en dit lui-même dans l'ouvrage où il l'a publié, et un article de la Biographie des hommes du jour par Sarrut et Saint-Edme, 1re partie du 1er volume. Pour la leçon de Guizot à la Faculté, en 1812, on la trouvera dans ses Mémoires. Le passage suivant offre une allusion évidente: «Les provinces n'existaient pour Rome que par les tributs qu'elles lui payaient; Rome n'existait pour les provinces que par les tributs dont elle les accablait… Dès que cet empire fut conquis, il commença à cesser d'être, et cette orgueilleuse cité qui regardait comme soumises toutes les régions où elle pouvait, en entretenant une armée, envoyer un proconsul et lever des impôts, se vit bientôt forcée d'abandonner presque volontairement des provinces qu'elle était incapable de conserver.» On voit que Guizot abrège singulièrement la durée de la domination romaine, et qu'il oublie que les peuples vaincus par Rome et par Napoléon n'ont pas uniquement eu à se plaindre de leurs conquérants.]

[152: Voir les Nouvelles de la République des lettres de La Blancherie, à la date du 28 novembre 1779.]

[153: Sur les séances d'ouverture du Collège de France, voir Mémoires secrets, 13 et 14 novembre 1786, 16 décembre 1786, 13 novembre 1787; Décade du 30 brumaire an VI, 10 frimaire an VII, 30 brumaire an XI; Journal de Paris, 30 brumaire an III, 25 brumaire an V; Débats du 26 novembre 1803; Publiciste du 25 novembre 1805.]

[154: Décade du 30 brumaire an VIII; Débats du 3 janvier 1804.]

[155: Article de M. Liard sur l'Enseignement supérieur et le Consulat, dans la Revue internationale de l'Enseignement, 15 avril 1889, p. 347.]

[156: Numéro du 20 novembre 1828. Arm. Marrast a publié un Examen critique du cours de M. Cousin (Paris, Corréard jeune, 1828), qui justifie nos remarques sur le rationalisme méticuleux qui régnait alors à l'Athénée. Voir encore, à ce sujet, les éloges que le Courrier français, donne à Daunou le 9 décembre 1828, et le 7 du même mois, ses remarques malveillantes sur le cours de Guizot. Sur les rapports d'Arm. Marrast avec l'école de La Romiguière, voir les Idéologues, par M. Picavet (Paris, Alcan, 1891), p. 554-5 et 607-608.]

[157: Voir, sur le cours d'Artaud à l'Athénée, ses Essais posthumes de littérature (Paris, Plon, 1863, in-8°), p. 306-351 et p. XII de la préface.]

[158: Voir un article de M. Aulard, dans la Révolution française du 14 avril 1890.]

[159: 5e vol. de la Minerve, p. 209; voir ibid., 4e vol., p. 516 et suiv.]

[160: Courrier français du 8 décembre 1826. Pour Azaïs, voir, dans son Cours de philosophie générale, les trois premiers volumes qui reproduisent ses leçons de l'Athénée.]

[161: Une pièce, émanée des bureaux de la censure, rapporte qu'on dit que l'autorité a fait cesser, comme trop agressif, un cours de Jouy; c'est la seule mention d'une mesure prise contre l'Athénée, et elle n'est pas positive. Toutes ces pièces sont dans le carton F7, 6915, des Archives nationales, au dossier qui porte les noms de Villenave et de Comte.]

[162: Voir aussi le numéro du Drapeau blanc du 26-27 décembre 1822.]

[163: Voir le discours de clôture prononcé par Roger, le 31 mai 1822, dans les Annales de la littérature et des arts.]

[164: Débats du 31 août 1821; Moniteur du 30 juin 1825.]

[165: P. 46 de la Galerie, publiée par Lacretelle aîné, à la suite de la cessation de la Minerve; p. 121 du 18e volume des Annales de la littérature et des arts.]

[166: Voir p. 122 du 18e volume des Annales de la littérature et des arts.]

[167: Voir les numéros des 3, 9, 22 décembre 1821.]

[168: Voir le Constitutionnel du 18 décembre 1821, et sur les leçons qu'Azaïs faisait dans son jardin, la biographie placée en tête de la 5e édition de son traité des Compensations.]

[169: C'est en 1832 qu'elle disparaît de l'Almanach du commerce, où elle figure encore en 1831.]

[170: Voir, sur les cours de Mignet à l'Athénée, le livre de M. Édouard Petit: François Mignet, Paris, Didier, 1889, p. 40 et suiv., et sur les lectures de Constant, relatives au sentiment religieux, le Moniteur des 6 février, 16 et 19 mars 1818.]

[171: Voir l'Investigateur, journal de cette Société, vol. I, p. 185; vol. VII, p. 237-238; vol. VIII, p. 43-44, 89, 187. Je dois ces indications à M. Joret-Desclozières, secrétaire général de la Société historique, qui a succédé à l'Institut historique; c'est l'intervention de M. Berth. Zeller qui m'a valu cette gracieuse communication.]

[172: C'est évidemment sa leçon d'ouverture qu'il a publiée sous un titre interminable dont nous transcrirons les premiers mots: Régénération du monde, Paris, Leroy, in-8°, 1842.—À propos des cours précités de Mme Dauriat, le programme imprimé de 1837-8, qui est à la bibliothèque Carnavalet, dit que Mme de Staël et la princesse de Salm s'étaient fait entendre à l'Athénée. C'est la seule mention que je connaisse de ce double fait. Quant aux lectures de la princesse de Salm à l'Athénée des arts, nous les avons rappelées. On sait d'autre part que Mme de Staël a lu à l'Académie romaine des Arcades une traduction en vers d'un sonnet italien.]

[173: Dans un appendice sur les cours établis à Paris et en province à l'imitation du Lycée, nous donnerons des détails dus à M. Dezeimeris et à Mgr Richard, sur ces établissements de Bordeaux et de Marseille.]

[174: Voir le Conciliatore du 21 mars 1819 et la p. 28 de l'attachante étude de M. d'Ancona sur F. Confalonieri.]

[175: Le livre où M. de Labra a écrit l'histoire de ces établissements a pour titre: El Ateneo de Madrid (Madrid, Alaria, 1878). C'est M. Ernest Mérimée qui me l'a signalé.]

[176: On n'oubliera pas que nous parlons des gens du monde, de l'éducation qu'on se donne à soi-même; car nul n'ignore ce que l'Université a fait depuis trente ans pour répandre la connaissance des langues modernes. Dans cet ordre de connaissances, les hommes qui écrivent sont en France beaucoup plus instruits que ceux des époques précédentes.]

[177: Pour les sciences, tous les illustres professeurs de l'Athénée ont enseigné aussi dans les chaires de l'État.]

[178: Article du Mercure reproduit aux p. 23-25 du 1er volume du Journal de l'Instruction publique (1827). Pour Daunou, voir le Constitutionnel du 8 décembre 1819, et un article de Tissot, à la p. 578 du 5e volume de la Minerve.]

[179: Guizot, Essai sur l'histoire et sur l'état actuel de l'instruction publique en France (Paris, Maradan, 1816, p. 121).]

[180: Voir les vains griefs des Débats du 18 novembre 1820 et du 8 mai 1821 contre le cours de Guizot. Cousin donnait quelquefois une forme provocante à des idées très sages, mais c'était un pur artifice; dans la fameuse leçon où il exposa sa politique, il ne demandait même pas le jury pour la presse que tous les libéraux réclamaient.]

[181: Le 20 octobre 1822, il lui écrivait qu'il regrettait un peu cette petite tribune d'où il exerçait quelque action directe; que cependant il avait pour dédommagement tout son temps et toute sa liberté. (Voir le volume de lettres de Guizot, publié par la maison Hachette, en 1884.)]

[182: Voir, sur ce cours, un article du Conservateur littéraire de juillet 1820.]

[183: Sur l'affaire de Bavoux, voir le Moniteur des 5, 6, 11, 12, 28 juillet, 1, 2, 3 août, 9 septembre 1819. Entre autres journaux qui défendirent Bavoux, voir la Minerve, p. 418-9, 530 et suiv. du VIe volume; p. 26 et suiv. du VIIe. Parmi ceux qui l'attaquaient, voir un article de Chateaubriand, p. 76 et suiv. du IVe volume du Conservateur.]

[184: Arch. nat., dossier de Cousin coté 71968. La lettre est simplement datée du lundi 27 mars, mais elle appartient évidemment à l'année 1820 où le 27 mars tombait en effet un lundi.]

[185: C'est-à-dire pour ses leçons de la Faculté, où il n'existait pas encore de cours fermé.]

[186: Ces minutes sans signature, écrites de la même main et de la même encre, sur du papier qui porte l'en-tête imprimé: Commission de l'Instruction publique, se trouvent aux Archives nationales, dans le dossier précité.]

[187: C'était sans doute à la même époque qu'il lui échappait le compliment par calembourg, rapporté dans les Mémoires de Sosthène de Larochefoucauld: «Charles X, c'est deux fois Charles V.»]

[188: Voir, aux Archives nationales, le dossier de Villemain coté F, 72081 et le dossier déjà cité de Cousin. Un statut du 16 février 1810 exigeait de chaque professeur de la Faculté deux leçons d'une heure et demie par semaine, fixait l'ouverture des cours au mois de décembre, et la durée de l'année scolaire, pour l'enseignement supérieur, à huit mois.—D'après un article de la Rivista critica della letteratura italiana de janvier 1892, sur les vacances et les fêtes de l'Université de Pise, le grand-duc de Toscane avait décidé, en 1575, que les professeurs de Faculté feraient chacun, par an, au moins cent dix leçons: prétention exorbitante, et qui ne pouvait avoir pour effet que d'abaisser la valeur de l'enseignement donné.]

[189: Cette brochure, éditée à Paris par Pélicier, avait pour titre: Un mot sur M. le Directeur de l'imprimerie et de la librairie. Villemain, en cette qualité, avait fait confirmer l'interdiction de jouer l'Ami des lois, que la Restauration n'osait laisser représenter par crainte des cabales des bonapartistes; ceux-ci prenaient alors pour eux ce que Laya avait écrit contre les démagogues de 1793. C'est dans cette brochure qu'on trouve la mention des services rendus auparavant à Villemain par Laya.]

[190: Voir le début de la 52e leçon. Encore est-ce par malice que Villemain rappelle ici qu'il est professeur d'éloquence. Il veut justifier la longue étude qu'il entreprend de l'éloquence politique en Angleterre.]

[191: Voir ces appréciations dans les Annales de la littérature et des arts, p. 234 du 26e vol.; dans le Globe, p. 387 du 6e vol.; dans l'article sur Villemain du 1er vol. des Causeries du lundi.]

[192: Près de deux mille cartes auraient été distribuées lors de la séance d'ouverture de Guizot, en décembre 1820, d'après le Constitutionnel du 8 de ce mois; mais on venait, ce jour-là, donner une marque d'adhésion à un homme politique qu'une disgrâce imméritée obligeait à reprendre possession de sa chaire, Guizot, dans ses Mémoires, dit que son auditoire était alors beaucoup moins nombreux et moins varié qu'il ne fut quelques années plus tard.]

[193: 34e volume de cette Revue, à propos d'une leçon de Villemain, du 6 janvier 1829.]

[194: P. 347-348 du 6e volume du Globe.]

[195: Nous avons déjà touché un mot de l'Examen critique du cours de M. Cousin, par Marrast, à propos de l'Athénée.]

[196: Voir, dans les Annales de la littérature et des arts, l'article des p. 377 et suivantes du 33e volume, et le Moniteur du 26-27 décembre 1822. Sur d'autres travaux d'appropriation exécutés à la Sorbonne sous la Restauration, voir le Moniteur du 13 novembre 1819 et du 3 janvier 1820. Il résulte, de recherches consignées par M. le doyen Himly dans un registre de la Faculté des lettres, que ce fut une ordonnance du 3 janvier 1821 qui attribua la Sorbonne aux Facultés de Théologie, des Sciences et des Lettres, et que les affiches de la Faculté des lettres, depuis 1815-6 jusqu'à 1817-8, portent: «rue Saint-Jacques, ancien Collège de France;» depuis 1817-8 jusqu'à 1820-1821, «rue Saint-Jacques, ancien collège du Plessis;» depuis 1821-2, «à la Sorbonne.»]

[197: Voir ces deux passages dans le Cours sur le dix-huitième siècle, leçons XIV et XV.]

[198: On a vu plus haut que son auditoire était moins exclusivement composé de jeunes gens que celui de Cousin.—C'est dans la 52e leçon du Cours sur le dix-huitième siècle qu'il nous dit que la plupart de ses auditeurs sont des étudiants en droit.]

[199: Il y loue aussi Lamartine; je n'ai pas remarqué qu'il y fasse mention de Victor Hugo.]

[200: Dans l'affaire de Bavoux, on voit les étudiants royalistes avancer que, puisque ses partisans s'arrogent la liberté d'applaudir, les mécontents acquièrent le droit de siffler, et Bavoux, au moment où il s'inquiète de la tournure que prennent les événements, déclarer qu'il n'est pas un acteur, et prier ses auditeurs de l'approuver en silence ou de se retirer paisiblement.—Sur une manifestation politique des auditeurs au cours de Raoul Rochette et à celui de Charles Lacretelle, voir p. 45-6 de la Galerie, recueil qui avait succédé à la Minerve, en 1820.]

[201: Voir les Annales de la littérature et des arts, 26e vol., p. 198-9, et un article du Moniteur sur la leçon du 24 novembre 1824. Pour Guizot, voir ses Mémoires, 1er vol., p. 343.]

[202: On s'étonne, en lisant le cours imprimé, de voir Villemain s'excuser, dans la XXVIIe leçon, de traiter du roman, alors que dans la XIe il en a déjà traité sans se justifier. C'est qu'à l'origine, la leçon qui contient cette apologie venait bien avant l'autre.]

[203: Sur sa confiance dans les qualités que les circonstances ne permettaient pas à l'Italie de produire au dehors, voir la 32e leçon du Cours sur le dix-huitième siècle. Sur le scepticisme de la génération de Villemain à l'endroit du relèvement de l'Italie, voir notre livre: Mme de Staël et l'Italie, p. 136-139.]

[204: Ce fut à partir du 29 avril 1828, date de la leçon sur Hume.]

[205: Voir le Journal de l'Instruction publique du temps, articles des pages 91 et suiv. du Ier volume, 432 et suiv. du IIe.]

[206: Voir, dans la 23e leçon du Cours sur le dix-huitième siècle, et ailleurs le passage où il prétend que c'est une vie d'aventures qui a formé tous les talents du seizième siècle, connue si, sans parler de Marot et de Ronsard, de l'Arioste et du Tasse, la vie de Montaigne et celle d'Érasme offraient beaucoup d'aventures.]

[207: Outre son dossier aux Archives, voir les Annales de la Littérature et des Arts, vol. IX, p. 427, et vol. XXVI, p. 116; le Moniteur, numéros des 26-27 décembre 1822, du 19 novembre 1823, du 12 janvier 1827. C'étaient tantôt des accidents de poitrine, tantôt une cruelle maladie des yeux qui avaient nécessité ces interruptions.]

[208: Sur ce dernier point, voir, dans le Courrier français du 9 décembre 1828, le résumé d'une leçon de Daunou au Collège de France.]

[209: 1re année de cette Revue, colonne 111.]

[210: Même Revue, 2e année, colonne 45.]

[211: J'éprouve presque un remords à critiquer un homme qui, dans ce même article, a parlé courageusement de notre patrie: «Au moment,» dit-il, «où des passions malsaines sèment la discorde entre deux peuples frères, il sera bon que le chant du plus sympathique de nos poètes, qui célèbre les exploits des vaillants et généreux paladins, donne aux jeunes gens l'amour de la noble et douce terre de France, de tous les peuples qui s'honorent et se vantent encore du sang latin qui coule dans leurs veines.»]

[212: Il est, par exemple, bien supérieur au fond dans les premiers ouvrages de Molière et de Racine; jusqu'à un certain point, la remarque est vraie aussi des peuples; car les Romains, qui n'ont eu de jurisconsultes véritablement grands qu'après avoir appris la philosophie à l'école des Grecs, avaient, dès la Loi des Douze Tables, atteint la perfection du style législatif.]

[213: M. Lenient, La poésie patriotique en France au moyen âge. Paris, Hachette, 1891.]

[214: Note 3 de la page 270.]

[215: Ce paragraphe est une réponse aux défiances qui entretenaient dans le pensionnat la demi-solitude avouée par le paragraphe suivant.]

[216: Probablement une Retraite comme dans nos pensionnats ecclésiastiques.]

[217: Remarquons ici encore que la prudence italienne ne contracte pas les engagements chimériques de la pédagogie française de ce temps-là.]

[218: Ou plutôt, comme on le verra au dernier paragraphe de ce chapitre, dépenses que les parents payent par l'intermédiaire du pensionnat.]

[219: Le straniere. À cette époque, un Italien ne reconnaissait encore pour compatriotes ou, du moins, ne nommait ainsi que ses concitoyens.]

[220: Nous avons vu que les maisons d'éducation fondées par le gouvernement français dans le royaume d'Italie étaient purement laïques, mais il y existait un certain nombre de pensionnats tenus par des religieuses.]

[221: Extrait des registres de l'état civil de Saint-Apollinaire (à Valence), de 1739 à 1749 (G. G., 52). Nous avons conservé les divergences dans l'orthographe des noms. C'est M. Prudhomme, archiviste de l'Isère, qui, après avoir fait des recherches dans son département, à la prière de M. Astor, professeur à la Faculté des sciences de Grenoble, a bien voulu m'obtenir cette obligeante communication de son collègue de la Drôme.]

[222: Nous avons trouvé les mêmes intentions dans le gouvernement de Napoléon et du prince Eugène, la même vigilance dans leurs ministres.]

[223: À la différence du collège de San Marcellino.]

[224: On pourra consulter ce volume à la Bibliothèque nationale de Paris.]

[225: Lors de la visite de lady Morgan, le nombre des élèves montait à vingt-deux seulement; mais, comme nous l'avons dit, les pensionnats de jeunes filles étaient alors tous moins peuplés qu'aujourd'hui.]

[226: Au temps dont parle Bonfadini, ces expressions désignaient d'ordinaire la méthode des écoles lancastriennes, c'est-à-dire l'enseignement mutuel qui fit beaucoup parler de lui en France et un peu en Italie pendant la Restauration. Je ne sais, toutefois, si l'enseignement mutuel fut, en effet, appliqué par Mme Cosway à Lodi.]

[227: Voir p. 209-212 du 2° volume de cette biographie publiée à Lyon en 1841 (2 vol. in-8°).]

[228: Giornale italiano des 2 janvier, 25 juin 1808 et 1er décembre 1809.]

[229: Ibid., 1er avril 1808.]

[230: Ibid., 1er décembre 1809.]

[231: Ibid., 1er mai 1810.]

[232: Ibid., 2 mai 1811.]

[233: Sur cette grammaire et sur quelques autres, voir M. Ademollo, Un awenturiere francese in Italia nella seconda metà del settecento. Bergame, 1891, p. 21 et 146-151.]

[234: La France chevaleresque et chapitrale, par le vicomte de G***, Paris, Leroy, 1785. Catalogue des gentilshommes de Lorraine et du duché de Bar qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux états généraux de 1789, par L. de Larroque et Édouard de Barthélemy, Paris, 1865.]

[235: 9e volume des Mémoires de la Société d'archéologie lorraine de Nancy.]

[236: Relativement à Mme de Gricourt, M. Janvier, président de la Société des antiquaires de Picardie, m'apprend qu'il existe encore une famille noble de ce nom alliée aux familles Cousin-Montauban et Tascher de la Pagerie; mais il n'oserait affirmer que l'institutrice de Milan appartînt à cette famille.]

[237: Paris, Plon, Nourrit et Cie, 2 vol. in-8°, 1er vol., ch. IV.]

[238: Là où les registres du collège indiquent tantôt Gênes, tantôt une autre ville de la Ligurie, il est probable que Gênes n'est qu'une désignation générique et que le véritable lieu de naissance est l'autre ville.]

[239: M. le baron Ant. Manno veut bien m'écrire que ce Gius. Avogadro est celui qui devint, plus tard, lieutenant-colonel et qui eut pour fils l'abbé Gaetano, peintre de quelque mérite, et le comte Annibal, tué d'un coup de canon en 1848, sous les murs de Milan. Pour Ang. Campana, M. Manno, qui l'a connu dans sa vieillesse, me dit qu'après 1848 il commandait en second, comme major général, la garde nationale de Turin.]

[240: M. Ach. Neri, bibliothécaire de l'Université de Gênes, a l'obligeance de m'apprendre que Luca Podestà fut, plus tard, ingénieur en chef des ponts et chaussées et eut pour fils le baron Andrea Podestà, actuellement sénateur et maire de Gênes, et que la famille des Boccardi a fourni un ambassadeur en France en 1798, et actuellement un sénateur, qui est, en même temps, un économiste distingué.]

[241: M. G. Sforza a publié une lettre écrite par lui de Sorèze le 16 mai 1802 (Archivio storico italiano, 1889, 5e série, n° 169.—P. 12 des Rime e prose di Fil. Pananti (Florence, Salani, 1882)). On dit que ses élèves pleurèrent à son départ, qu'il alla ensuite à Londres, y écrivit dans le journal L'Italia, donna des leçons d'italien dans le grand monde et gagna beaucoup d'argent ainsi que le titre de poète du Théâtre musical; il quitta l'Angleterre en 1813. Sous la Restauration, le professeur d'italien à la mode à Londres était P.-L. Costantini, qui a publié des Anthologies, et que Ginguené avait autrefois recommandé (Mercure, 29 octobre 1808).]

[242: Voir, dans la bibliographie qui fait suite à mon livre sur Mme de Staël et l'Italie, les livres relatifs à l'histoire du Piémont et de la Lombardie à cette époque, et de plus, les chap. 3 et 4 du IVe vol. de la Storia della corte di Savoja durante la Rivoluzione et l'Impero francese, par M. Carutti (Turin-Rome; Roux, 1892, in-8°, 1er vol. L'ouvrage est en cours de publication).]

[243: Voir quelques pages des Mémoires sur la jeunesse de Mme Récamier, de B. Constant, que Mme Lenormant donne en appendice à la suite des lettres du deuxième à la première qu'elle a publiées en 1882 (Calmann-Lévy, in-8°); le Discours préliminaire de Daunou sur La Harpe; le Tableau historique de l'érudition française de Dacier; le chap. XXII des Mémoires de Morellet; les Mémoires de Mme de Genlis. Mme Récamier ne mettait pas en doute la sincérité de cette conversion; et, peut-être en réponse à la fameuse historiette sur la componction gastronomique de la Harpe, elle racontait comment des jeunes gens qui avaient tendu chez elle un piège à la dévotion de son hôte ne purent qu'en constater la vérité (Souvenirs et corresp. tirés des papiers de Mme Récamier, par Mme Lenormant, Paris, Mich. Lévy, 1873. p. 54-56 du 1er vol.).]

[244: On remarquera que, tandis que Chateaubriand, atteint dans son fond par l'incrédulité, parle presque de la religion dans le Génie du christianisme comme d'une morte qu'il pleure et voudrait ressusciter, La Harpe voit déjà le philosophisme expirant.]

[245: Encore convient-il de remarquer que l'injustice des autres envers le christianisme le ramène quelquefois à l'équité (voir la préface du vol. de J.-B. Salgues, Mélanges inédits de littérature de La Harpe, 1810).]

[246: Les articles qui avaient particulièrement piqué La Harpe sont la lettre assez amusante d'un Frère et Ami retiré des affaires insérée dans le Journal de Paris du 18 messidor an V (6 juillet 1797) et le numéro du lendemain du Rédacteur. Or, je n'ai plus retrouvé mention de La Harpe dans le Journal de Paris jusqu'au delà du 18 fructidor; et pourtant le Journal de Paris était alors si déclaré contre les opinions de La Harpe que, le 25 fructidor an V, il approuva formellement le coup d'État du Directoire. Quant au Rédacteur, s'il revient à la charge contre La Harpe le 20 messidor (14 juillet) et le 10 fructidor (27 août), il ne dit plus rien du bonnet rouge.]

[247: Voir l'art, précité du Mémorial, 10 juillet 1797, dont le titre est: Histoire de mon bonnet rouge, de ma philosophie, de mon jacobinisme, etc., et la suite de cet article dans le premier des deux suppléments au n° du 13 juillet; voir aussi, dans le Cours de littérature, le préambule du morceau intitulé: Esprit de la Révolution.]

[248: Numéro du 29 juin 1793.]

[249: Note manuscrite de Laya relevée sur un exemplaire de l'Histoire de la Révolution de M. Thiers, édition de 1832, par M. Ravenel (voir l'article de M. Ravenel auquel renvoie la Nouvelle Biographie générale au mot LA HARPE).]

[250: La Harpe a toujours dit qu'il avait été enfermé pour avoir qualifié Robespierre d'inepte; le Journal de Paris dit, le 6 juillet 1797, qu'il fut coffré pour avoir contredit un de nos gros bonnets sur un point d'histoire. Cette version se rapproche de celle de Daunou. Peu importe, en somme: les hommes de la Révolution pardonnaient moins encore une critique littéraire qu'une satire politique. Voir la fine explication que M. Aulard donne de l'amertume de Robespierre, p. 516-519 de ses Orateurs de la Constituante.]

[251: Des malheurs domestiques contribuèrent à tourner en acrimonie le zèle religieux de La Harpe. Voir, sur la fin tragique de sa première femme et sur les chagrins que lui causa son deuxième mariage, les Mémoires secrets du comte d'Allonville (Paris, Werdet, 1838), p. 352-353 du 1er vol., et Souvenirs et corresp. tirés des papiers de Mme Récamier, par Mme Lenormant, 4e édit. Paris, Michel Lévy, 1873, p. 60-63 du 1er vol. La Harpe avait eu des torts avec sa première femme; mais Mme Récamier, qui avait fait le deuxième mariage (9 août 1797), témoignait qu'il se conduisit avec beaucoup de droiture, de modération et d'humilité dans les mortifications qui en furent pour lui la conséquence au moment même où le Directoire le poursuivait.]

[252: D'après les Mémoires de Fabre (de l'Aude), Paris, Ménard, 1832, p. 340-341 du 1er volume, La Harpe dut mettre ses livres en vente; quelques-uns furent acquis à des prix considérables par des personnes qui les lui laissèrent.]

[253: Signalons à ceux qui voudront écrire sur La Harpe la réimpression de son discours sur la liberté des théâtres dans le n° de juillet-septembre 1789 de la Révolution française, p. 363, et, à propos de ce discours, le n° de la Feuille du Jour du 21 décembre 1790.]

[254: Programme pour l'an II, rédigé par Garat, imprimé (Bibliothèque Carnavalet). Parmi les curieux détails sur l'épuration de l'an II que donne le registre des assemblées générales, notons que, pour remplacer les actionnaires évincés, on se proposait d'appeler pêle-mêle Berthollet, Monge, Pache, Barrère, Couthon.]

[255: Je ne répéterai plus les attributions des professeurs chaque fois qu'un même nom reviendra.]

[256: Courrier français, 14 novembre 1821, et Moniteur du 15 novembre 1821.]

[257: Ibid., 17 novembre 1822.]

[258: Ibid., 20 novembre 1823.]

[259: Courrier français, 30 novembre 1824; Globe du 2 décembre 1824.]

[260: Courrier français, 1er décembre 1825.]

[261: Courrier français, 10 décembre 1831.]

[262: Ibid., 17 décembre 1832.]

[263: Courrier français, 8 décembre 1836, et Programme imprimé à la Bibliothèque Carnavalet.]

[264: Courrier français, 1er décembre 1838.]

[265: Le n° du 19 mai 1796 de l'Ami des lois, à propos des séances publiques du Lycée, dit qu'on peut s'abonner pour trois mois au prix de 200 livres; il veut, sans doute, dire 200 livres en assignats.]

[266: Ces trois listes sont tirées des annuaires du Lycée des Arts. Pour l'an II, des listes qu'on trouvera au carton F17 1143 des Archives nationales omettent le nom de Gillet-Laumont et mentionnent en plus, par contre, les cours de Trouville (hydraulique), et de Lussaut (architecture).]

[267: Voir la Décade du 20 floréal an VII, du 30 vendémiaire an VIII, du 20 floréal an IX, et les Annuaires statistiques ou Annuaires généraux du département de l'Isère, rédigés par Berriat Saint-Prix.]

[268: Courrier français, 3 décembre 1837.]

[269: Ibid., 23 novembre 1848.]

[270: Les cours commençaient quelquefois avant le 1er janvier, mais point assez régulièrement pour qu'on soit obligé de compter par année scolaire et non par année civile.]

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