La "National Gallery"
SOUS les regards d’une Vierge, dans le ciel, au milieu d’une gloire d’or, saint Antoine et saint Georges se rencontrent, aux confins de la solitude où vit le saint ermite. Amusante et pittoresque rencontre que celle de ces deux personnages, si différents d’allure et de condition. Saint Antoine s’est porté au-devant du noble chevalier venu, sans doute, pour le visiter: il porte le costume traditionnel des anachorètes, une longue robe de bure dont le capuchon se rabat sur sa tête chenue. Du visage amaigri par les mortifications et envahi par une grande barbe blanche, on n’aperçoit que deux yeux pleins de feu et de vie. Dans sa main gauche le vénérable vieillard tient la clochette qu’agitaient autrefois les cénobites, en temps d’orage, pour prévenir le voyageur que, tout près de lui, se trouvaient un refuge et un abri. A ses pieds se tient couché le cochon, habituel compagnon du saint.
Tout différent est saint Georges, patron des cavaliers. Il est jeune, élégant et porte le riche costume des chevaliers du XVe siècle, avec cuirasse, jambières et brassards. Sous son armure est attaché un mantelet où se trouve brodée la croix de Jérusalem.
Ce qui donne à ce guerrier bardé de fer son caractère pittoresque, c’est le chapeau à larges bords, orné d’une plume, dont le peintre l’a gratifié. Rien de moins martial que ce couvre-chef en paille surmontant un appareil aussi belliqueux. Mais la rencontre des deux saints a sans doute lieu en Italie, aux environs de Vérone, où le soleil est très ardent et le saint gentilhomme a jugé plus commode de troquer son haubert contre une coiffure plus légère. Tout près de lui, on aperçoit les têtes des chevaux qui l’ont amené jusqu’ici, avec son écuyer. Couché à ses pieds, le peintre a placé le dragon grimaçant qui roule ses anneaux tout près du cochon: les deux bêtes paraissent, d’ailleurs, vivre en bon voisinage. Le tableau se complète par un paysage de forêt dont on aperçoit les arbres, pressés, serrés les uns contre les autres, presque au même plan que les personnages.
Pour juger une œuvre comme celle-là, il est absolument nécessaire de la voir avec des yeux non prévenus et, pour cela, nous devons remonter jusqu’à l’époque où vécut l’artiste. Vers la fin du XIVe siècle, l’art s’est à peine débarrassé, sous l’heureuse influence de Giotto, de la raideur hiératique; progressivement, mais lentement, le byzantinisme disparaît, les personnages s’animent, les anatomies se dessinent, la vie pénètre dans le corps humain, jusque-là momifié.
Pisanello fut l’un des principaux artisans de cette première renaissance qui prépara l’autre, la grande, et qui ouvrit la voie que devaient suivre plus tard, si glorieusement, les Raphaël et les Corrège. A titre de précurseur, Pisanello mérite une place de choix dans la lignée des grands peintres. On fait aujourd’hui bon marché des quelques incorrections et des naïvetés de cette peinture pour n’en retenir que les qualités supérieures qui s’y révèlent: un sens très poussé de la composition, un effort réel vers l’expression des physionomies, une connaissance, intuitive peut-être, mais certaine, de l’anatomie des corps.
Aussi Pisanello, dont les œuvres sont aujourd’hui très rares, jouit-il d’une estime méritée. Les musées se disputent ses tableaux et s’enorgueillissent d’en posséder.
Pisanello naquit à Vérone, en 1397. Son père était originaire de Pise, d’où le surnom donné au peintre. Pisanello, dès sa jeunesse, subit l’influence d’Altichiero da Zevio et de Jacopo d’Avanzi, aussi bien que des autres peintres et miniaturistes qui florissaient à Vérone dans la deuxième moitié du XIVe siècle. En 1421, nous le trouvons à Venise, engagé par Gentile da Fabriano pour la décoration de la salle du Grand Conseil au Palais Ducal. Il ne reste rien aujourd’hui de ces fresques qui furent refaites, en 1474, par Gentile Bellini. Pisanello revient ensuite à Vérone, où il décore la plupart des églises de la ville, mais ces œuvres ont été ou dispersées ou si maltraitées par le temps qu’on n’en peut apercevoir sur les murailles que d’insignifiants fragments.
Aujourd’hui, l’art de Pisanello ne peut plus être apprécié que dans quatre peintures de chevalet, précieux joyaux dont s’enorgueillissent le musée de Bergame, le Louvre et la “National Gallery”. Le Louvre possède une délicieuse Princesse de la maison d’Este; la “National Gallery” place au rang de ses plus riches trésors deux œuvres de Pisanello: la Vision de saint Eustache et Saint Antoine et saint Georges.
Pisanello fut, en même temps que peintre, un graveur sur médailles de très grande valeur. Le British Museum possède un certain nombre de ces médailles qui sont très belles. L’artiste les signait: Opus Pisani pictoris, pour bien montrer cependant qu’il était peintre avant tout.
Saint Antoine et saint Georges fut offert à la “National Gallery”, en 1867, par lady Eastlake; il figure aujourd’hui dans la salle VIII, réservée à la peinture de la vieille école vénitienne.
HOBBEMA
L’ALLÉE DE PEUPLIERS
LE paysage n’a guère été cultivé par les Italiens, trop occupés de l’homme pour faire grande attention à ce qu’on appelle aujourd’hui la nature. On peut dire que Michel-Ange n’y jeta pas un seul coup d’œil, et chez les autres maître de la péninsule, le paysage n’intervient que pour servir de fond aux figures et les faire valoir. Sans y attacher d’importance, Titien en fit d’admirables, mais le paysage n’était pas un art séparé, ayant sa valeur propre; c’est vers les pâles climats du Nord, sous les tristesses d’un ciel souvent brumeux, que le sentiment de la nature se développa dans une rêveuse contemplation. Ruysdaël fit de magnifiques paysages entièrement débarrassés d’histoire et de mythologie, où l’homme n’intervenait qu’accessoirement et dans sa proportion réelle. Il peignit des forêts sans nymphes où, sous l’obscurité des branches, cheminait quelque paysan ou quelque vieille portant un fagot; de grands arbres frissonnant au vent d’automne sur un ciel grisâtre encombré de nuages gros de pluie, des buissons échevelés au sommet de quelque tertre sablonneux, des torrents écumant contre des pierres, des digues et des estacades de poteaux battues par l’eau jaunâtre de la mer du Nord, avec une voile au loin s’inclinant sous la rafale.
Qui fut le père de ces admirables paysagistes? Berghem peut-être, ou plutôt Everdingen, sinon par leçons directes, du moins par influence; en tout cas la nature. Presque tous ces peintres, dont la vie reste obscure malgré les recherches, ne quittèrent jamais les environs de leurs villes natales; mais il n’y a pas besoin de voyager pour être un grand artiste, il suffit d’ajouter son âme à la nature qui vous entoure.
Ruysdaël est, certes, le plus grand paysagiste de Hollande, mais c’est aussi un grand artiste que Minderhout Hobbema. Après sa mort, dont on ignore la date précise, la renommée de ce peintre, qui dut être apprécié de son vivant, subit, on ne sait pourquoi, une longue éclipse. Il disparut dans l’oubli avec toute son œuvre, et ne reparut aux ventes que vers 1739. Mais on ne faisait aucun cas de ses tableaux, qu’on paye aujourd’hui des sommes folles. Ils se vendaient à bas prix et souvent, pour leur donner de la valeur, on en effaçait la signature et l’on y substituait celle de peintres plus en vogue, de Ruysdaël, dont il se rapproche, ou de Dekker. Son œuvre ainsi débaptisée se fondit peu à peu dans celle d’autres artistes et les tableaux authentiques d’Hobbema sont devenus d’une excessive rareté. A la célèbre vente Patureau, les Moulins montèrent à cent mille francs.
Hobbema n’a pas la poésie de Ruysdaël, mais il possède un profond sentiment de la nature, et il exprime d’une manière admirable la puissante vie végétale de la forêt. Ses vieux chênes au tronc rugueux, aux fortes branches, aux feuilles épaisses, sont pleins de sève, et ses sous-bois, où cheminent des bûcherons ou des paysannes, ont bien la fraîcheur humide de la Hollande.
La caractéristique du talent d’Hobbema est la vigueur, vigueur de dessin, et vigueur de coloris. Examinons sa magnifique Allée de Peupliers, reproduite ici. La manière habituelle d’Hobbema s’y révèle toute. Ces grands arbres au fût grêle, couronnés d’un minuscule bouquet de feuilles, acquièrent une force exceptionnelle à se profiler ainsi en plein ciel.
Cette allée de Middelharnis, en Hollande, est une merveille de perspective; ses ornières s’enfuient en se rétrécissant jusqu’aux premières maisons du village, dont on aperçoit la masse rouge dominée par le clocher. On pourrait dire de cette route qu’elle est tout le tableau si le peintre, avec sa minutie toute hollandaise, n’avait prodigué autour de ce motif central des détails d’une étonnante virtuosité. A droite et à gauche de l’avenue, les prés s’étendent et le vert des champs prend des colorations atténuées sous la grisaille d’un ciel où roulent des nuages. Le vide que laisse, de chaque côté, la haute stature des peupliers, est heureusement rempli, à gauche par un sombre massif d’arbustes, à droite par un corps de ferme qui se prolonge jusqu’au premier plan par une rangée d’arbres.
Ça et là, de minuscules personnages sont représentés, comparses indifférents qui disparaissent dans la majestueuse grandeur du paysage. D’ailleurs Hobbema, comme Claude Lorrain, ignorait l’art de dessiner les figures; il en laissait le soin à des collaborateurs spéciaux, qui étaient eux-mêmes des maîtres. Ruysdaël qui était son ami, lui rendait volontiers le service de placer au bon endroit les petits bonshommes dont s’animent ses paysages; Adrien Van de Velde y travailla aussi souvent.
Malgré cela, Hobbema fut peu prisé de son vivant et il vendait si mal ses tableaux qu’il dut accepter pour vivre un modeste et absorbant emploi dans les douanes, qui lui laissait peu de loisirs pour peindre, ce qui explique la rareté de ses œuvres.
L’Allée de Peupliers, qui est le chef-d’œuvre d’Hobbema, date vraisemblablement de la fin de sa vie. Elle est entrée à la “National Gallery” en 1871, avec la collection Peel, en même temps que cinq autres toiles du même peintre et figure avec elles dans la salle XII, réservée aux toiles de cette collection.
HANS HOLBEIN
LES AMBASSADEURS
DANS une remarquable conférence sur le portrait, le maître Albert Besnard s’exprime ainsi:
«Il est incontestable que ce que l’homme aime le mieux dans la nature, c’est encore lui-même; voilà pourquoi le portrait est l’œuvre dont l’intérêt résiste le plus au temps et aux esthétiques dévastatrices... Le portrait est le point de repère de l’histoire, qu’il renseigne, par la physionomie, le costume et l’attitude. Les héros disparus sans laisser d’effigies ne nous intéressent que comme des abstractions. Nous admirons leurs actions comme de beaux nuages dans le ciel sans savoir d’où ils viennent. De quels frissons, au contraire, ne sommes-nous pas saisis devant les faces pâles aux petits yeux bridés d’un Charles IX ou d’un Henri III! Leur costume que nulle description ne rétablirait symbolise l’époque et aide puissamment à la classer dans le recul des temps. Le chapeau au panache blanc d’Henri IV, c’est la victoire; de Louis XIII les cheveux plats et les culottes bouffantes racontent toute une époque de luttes philosophiques, mystiques et littéraires, que vient dramatiser la cape rouge de Richelieu...»
En dépit de lui-même, s’il peint le milieu dans lequel il vit, le peintre fait œuvre d’historien, il documente les générations futures sur un temps qu’elles n’ont pas connu. En ce sens, Holbein aura été l’évocateur d’une des plus curieuses époques de l’Histoire. Par ses portraits il fait revivre tous les personnages qui jouèrent un rôle dans la première moitié du XVIe siècle. Mêlé au mouvement intellectuel qui secouait le vieux monde, le peintre connut à Bâle les principaux protagonistes des idées nouvelles, Erasme et Amerbach; c’est tout le scepticisme ironique des humanistes, précurseurs de la Réforme, qu’on lit sur le mince et intelligent visage d’Erasme. Plus tard, admis à la cour d’Angleterre, il peindra le lourd et brutal Henri VIII et, sur ses traits, il inscrira ineffaçablement la cruauté, la luxure, la violence de ce tueur de femmes. En même temps que le bourreau il a peint les victimes, Anne Boleyn, Jane Seymour, et d’autres.
Il est historien encore, d’une moins dramatique histoire, dans le tableau que nous reproduisons ici. Les deux personnages accoudés à cette table sont des ambassadeurs: l’un, celui de gauche, richement habillé d’un manteau bordé de fourrures, est Jean de Dinteville, seigneur de Polésy, ambassadeur de France: à son cou est attaché le collier de l’ordre royal de Saint-Michel; l’autre est George de Selve, évêque de Lavaur, portant un costume noir ecclésiastique avec le bonnet carré. Sur la table qui les sépare sont disséminés des objets divers, instruments scientifiques, et l’on y aperçoit même une viole. Entre les deux personnages, à terre, se remarque un objet bizarre dans lequel on a voulu voir la déformation d’un crâne humain.
Ce qui est admirable dans cette peinture, c’est la beauté des têtes, leur vérité d’expression, la puissance de vie qui les anime et qui fait de ce peintre l’un des plus étonnants portraitistes connus.
Le magnifique tableau des Ambassadeurs, un des chefs-d’œuvre d’Holbein, fut peint en 1533. Entre 1790 et 1795, il passa par vente aux mains du comte de Radnor et resta dans la famille jusqu’en 1891. A cette époque, la “National Gallery” l’acheta à un prix très élevé et le plaça dans la salle XV réservée à la peinture allemande.
TABLE DES MATIÈRES
| Pages. | |
| Avertissement | 1 |
| Arnolfini et sa femme, par J. Van Eyck | 5 |
| Portrait de Jeune homme, par Botticelli | 11 |
| Intérieur hollandais, par P. de Hooch | 17 |
| Vénus et Cupidon, par Velazquez | 23 |
| Saint-Georges terrassant le Dragon, par Le Tintoret | 29 |
| Les Grâces couronnant l’Hymen, par Reynolds | 35 |
| Christine de Milan, par Holbein | 41 |
| La Vierge aux Rochers, par L. de Vinci | 47 |
| Mrs. Siddons, par Gainsborough | 53 |
| Les Enfants de Charles Ier, par A. Van Dyck | 59 |
| Élisa Bonaparte, par Louis David | 65 |
| Flatford Mill, par J. Constable | 72 |
| Le Doge Lorédan, par Giovanni Bellini | 77 |
| Le Jugement de Pâris, par Rubens | 83 |
| Une Dame et son Enfant, par Romney | 89 |
| Bacchanale, par N. Poussin | 95 |
| Le Retour d’Ulysse, par Pinturicchio | 101 |
| Portrait de Dame âgée, par Rembrandt | 107 |
| Mercure instruisant Cupidon, par Le Corrège | 113 |
| Ulysse s’éloignant de Polyphème, par Turner | 119 |
| Cornélius van der Geest, par A. Van Dyck | 125 |
| Jeune Buveur, par Murillo | 131 |
| Groupe de Famille, par Franz Hals | 137 |
| La Fille aux crevettes, par W. Hogarth | 143 |
| La Leçon de musique, par G. Metsu | 149 |
| Le Marché aux chevaux, par Rosa Bonheur | 155 |
| Vieille Femme pelant une poire, par David Téniers | 161 |
| La Vierge et l’Enfant, par Raphaël | 167 |
| Lady Cockburn et ses enfants, par Reynolds | 173 |
| Bacchus et Ariane, par Le Titien | 179 |
| La Femme à l’Épinette, par Jan Vermeer | 185 |
| Port de Mer avec Personnages, par Cl. Lorrain | 191 |
| Portrait de Jeune fille, par Ghirlandajo | 197 |
| La Servante paresseuse, par N. Maës | 203 |
| Mrs. Mark Currie, par Romney | 209 |
| Nativité, par Piero Della Francesca | 215 |
| Portrait d’homme, par Terburg | 221 |
| L’Origine de la voie lactée, par Le Tintoret | 227 |
| Un Chanoine et ses saints patrons, par Gérard David | 233 |
| L’Annonciation, par Crivelli | 239 |
| Le Mariage à la mode, par Hogarth | 245 |
| Philippe IV, par Velazquez | 251 |
| Saint Antoine et saint Georges, par Pisanello | 257 |
| L’Allée des peupliers, par Hobbema | 263 |
| Les Ambassadeurs, par Holbein | 269 |
INDEX ALPHABÉTIQUE
| Pages. | ||
| AVERTISSEMENT | 1 | |
| BELLINI (Giovanni) | Le Doge Lorédan | 77 |
| BOTTICELLI | Portrait de Jeune homme | 11 |
| CONSTABLE (J.) | Flatford Mill | 72 |
| CRIVELLI | L’Annonciation | 239 |
| DAVID (Gérard) | Un Chanoine et ses saints patrons | 233 |
| DAVID (Louis) | Élisa Bonaparte | 65 |
| FRANCESCA (P. della) | Nativité | 215 |
| FRANZ HALS | Groupe de famille | 137 |
| GAINSBOROUGH | Mrs Siddons | 53 |
| GHIRLANDAJO | Portrait de Jeune fille | 197 |
| HOBBEMA | L’Allée des Peupliers | 263 |
| HOGARTH (W.) | La Fille aux crevettes | 143 |
| —— | Le Mariage à la mode | 245 |
| HOLBEIN | Christine de Milan | 41 |
| —— | Les Ambassadeurs | 269 |
| HOOCH (P. de) | Intérieur hollandais | 17 |
| LE CORRÈGE | Mercure instruisant Cupidon | 113 |
| LE TINTORET | St-Georges terrassant le Dragon | 29 |
| —— | L’Origine de la Voie lactée | 227 |
| LE TITIEN | Bacchus et Ariane | 179 |
| LORRAIN (Cl.) | Port de mer avec personnages | 191 |
| MAËS (N.) | La Servante paresseuse | 200 |
| METSU (G.) | La Leçon de musique | 149 |
| MURILLO | Jeune Buveur | 131 |
| PINTURICCHIO | Le Retour d’Ulysse | 101 |
| PISANELLO | Saint Antoine et saint Georges | 257 |
| POUSSIN (N.) | Bacchanale | 95 |
| RAPHAËL | La Vierge et l’Enfant | 167 |
| REMBRANDT | Portrait de dame âgée | 107 |
| REYNOLDS | Les Grâces couronnant l’Hymen | 35 |
| —— | Lady Cockburn et ses enfants | 173 |
| ROMNEY | Une Dame et son Enfant | 89 |
| —— | Mrs Mark Currie | 209 |
| ROSA BONHEUR | Le Marché aux chevaux | 155 |
| RUBENS | Le Jugement de Pâris | 83 |
| TÉNIERS (David) | Vieille femme pelant une poire | 161 |
| TERBURG | Portrait d’homme | 221 |
| TURNER | Ulysse s’éloignant de Polyphème | 119 |
| VAN DYCK | Les Enfants de Charles Ier | 59 |
| —— | Cornélius Van der Geest | 125 |
| VAN EYCK | Arnolfini et sa femme | 5 |
| VELAZQUEZ | Vénus et Cupidon | 23 |
| —— | Philippe IV | 251 |
| VERMEER (Jan) | La Femme à l’Épinette | 185 |
| VINCI (L. de) | La Vierge aux rochers | 47 |
Au lecteur.
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Corrections.
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- Page 90: «déclanchement» remplacé par «déclenchement» (le déclenchement subit du succès).
- Page 103: «fortuue» remplacé par «fortune» (par la plus invraisemblable fortune).
- Page 133: «Figures» remplacé par «Figure» (Figure grandeur nature.).
- Page 139: «boulange» remplacé par «boulanger» (pour payer son boulanger).
- Page 149: «blaiseautant» remplacé par «blaireautant» (en polissant et en blaireautant).
- Page 156: «izards» remplacé par «isards» (des mouflons, des isards, des singes).
- Page 156: «l'histore» remplacé par «l'histoire» (dont l'histoire mérite d'être relatée).
- Page 156: «triomplal» remplacé par «triomphal» (Malgré son succès triomphal).
- Page 223: «Netzcher» remplacé par «Netscher» (Terburg fut le maître de Gaspard Netscher).
- Page 251: «inergique» remplacé par «énergique» (derrière le masque énergique).
- Page 264: «Minder Hont» remplacé par «Minderhout» (un grand artiste que Minderhout Hobbema); mais il conviendrait de lire: «Meindert Hobbema».
- Page 264: «Middelhamis» remplacé par «Middelharnis» (Cette allée de Middelharnis, en Hollande).
- Page 270: «déformaation» remplacé par «déformation» (la déformation d’un crâne humain).
- Page 270: «Raduor» remplacé par «Radnor» (aux mains du comte de Radnor).
- Page 270: «Figure» remplacé par «Figures» (Figures grandeur nature.).
- Index alphabétique: «BOTICELLI» remplacé par «BOTTICELLI» (BOTTICELLI Portrait de Jeune homme).