Mémoires d'une contemporaine. Tome 2: Souvenirs d'une femme sur les principaux personnages de la République, du Consulat, de l'Empire, etc...
NOTES
[1: Voltaire, Tancrède.]
[2: Casimir Delavigne.]
[3: Ces présens sont d'un antique usage en Italie.]
[4: «En vain la lumière immortelle du génie nous sert de guide; les songes, les fantômes et les objets de terreur sont toujours les délices du vulgaire.»]
[5: Ce dessin représentait mon père en costume hongrois, distribuant des récompenses aux ouvriers des mines de Cremnitz, qui avaient sauvé au péril de leur vie un des compagnons de leurs travaux.]
[6: Couturière en robe à cette époque.]
[7: Célèbre marchand de modes qui n'a rien perdu de sa réputation.]
[8: Madame de la M*** était amie intime de la mère de mademoiselle Culo; elle fut la principale cause du mariage précipité du général Moreau.]
[9: Casimir Delavigne.]
[10: Madame Jars, de Lyon.]
[11: J'ignorais toujours moi-même l'erreur d'adresse qui lui révéla alors ma passion romanesque pour Ney.]
[12: Ce portrait resta chez le général; toutes mes démarches pour l'obtenir ont été infructueuses.]
[13: Depuis madame Talma.]
[14: Le nom de l'homme extraordinaire qui arrive pour la première fois dans ces Mémoires, s'y produira plus tard, et sous une couleur qui ne sera point celle de la haine. C'est ici un rival qui parle avec l'amertume d'un ressentiment et d'une prétention personnels. L'auteur parlera à son tour de Napoléon avec toute la franchise de ses propres impressions, que l'exactitude dont il fait preuve en ce moment, lui donnera le droit de ne pas affaiblir.
Quant à nous, nous saisissons avec empressement cette première rencontre d'une gloire naissante, et nous renvoyons les lecteurs à la fin de ce volume, pour saisir quelques uns des traits d'une figure qui dominera toutes les autres dans l'histoire.
Ils verront, dans une suite de lettres à Joséphine, l'âme de Napoléon avec ses affections intimes, ses confidences secrètes. Cette correspondance date à peu près de l'époque des premiers succès de Bonaparte, de l'époque où Moreau le trouvait sur son passage pour le méconnaître.
Cette partie curieuse de notre publication est entièrement étrangère à l'auteur des Mémoires. Dépositaires depuis long-temps de cette précieuse correspondance, nous avons obtenu de la joindre à un ouvrage assez riche par lui-même en révélations, et plutôt comme un complément de souvenirs que comme une ressource d'intérêt. Si cet appendice a besoin de responsabilité, nous déclarons qu'elle doit peser sur nous seuls. (Note des Éditeurs.)]