Mémoires de Marmontel (Volume 3 of 3): Mémoires d'un père pour servir à l'Instruction de ses enfans
LIVRE XIX
La Révolution françoise auroit eu, dans l'ancienne Rome, un exemple honorable à suivre. Louis XVI n'avoit aucun des vices des Tarquins, et l'on n'avoit à l'accuser ni d'orgueil ni de violence; sans autre raison que d'être lasse de ses rois, la France pouvoit les expatrier avec toute leur race.
Mais le 21 janvier 1793 commença et dut commencer le règne de la
Terreur.
On parut concevoir le vaste, l'infernal projet de dépraver le peuple en masse, d'associer les vices et les crimes, de propager de mauvaises moeurs par de mauvaises lois, et de réaliser, dans la corruption générale, tout ce qu'on attribue aux ténébreux génies du genre humain.
Les opinions religieuses, la croyance en un Dieu, la pensée d'un avenir, pouvoient retenir l'homme sur la pente du crime; l'autorité des pères pouvoit réprimer les enfans; la morale, par ses principes d'humanité, d'équité, de pudeur, pouvoit régénérer des races corrompues. Le projet de dépravation fut formé sous tous ces rapports. Nous entendîmes proclamer l'incrédulité, le blasphème; nous vîmes le libertinage affecter le mépris d'un Dieu, le sacrilège insulter les autels, et le crime s'enorgueillir de l'espérance du néant; nous vîmes rompre tous les noeuds de subordination formés par la nature; les enfans, rendus par les lois indépendans des pères, n'eurent qu'à souhaiter leur mort pour être sûrs, sans leur aveu et en dépit de leur volonté, de se partager leur dépouille. Le noeud conjugal étoit encore le moyen de perpétuer les vertus domestiques, et de tenir liés ensemble les époux l'un à l'autre et avec leurs enfans: on rendit ce lien fragile à volonté; le mariage ne fut plus qu'une prostitution légale, qu'une liaison passagère, que le libertinage, le caprice, l'inconstance, pouvoient former et dissoudre à leur gré. Enfin, l'honnêteté, la foi publique, la décence, le respect de soi-même et de l'opinion, la vénération qu'inspiroit la sainte image de la vertu, offroient encore un point de ralliement aux âmes susceptibles des mouvemens du repentir, des impressions de l'exemple. Tout cela fut détruit. On professa, on érigea en maximes de moeurs républicaines l'impudence du vice, l'audace de la honte, l'émulation de la licence, jusqu'à la plus effrénée dissolution; et le système de Mirabeau et du duc d'Orléans, ce système dépravateur d'une génération entière, parut régner en France. Ainsi s'étoit formé ce despotisme révolutionnaire, ce colosse de fange pétri et cimenté de sang.
Tout confinés que nous étions dans notre chaumière d'Abloville, où nous avions passé en quittant Couvicourt, nous ne laissions pas de redouter un siècle si corrompu pour nos enfans, et nous employions tous nos soins à les prémunir d'une éducation salutaire et préservative, lorsque la mort presque soudaine de leur fidèle instituteur vint ajouter à nos chagrins une affliction domestique qui acheva de nous accabler. Une fièvre pourprée, d'une extrême malignité, nous enleva cet excellent jeune homme. Nos enfans doivent se souvenir de la douleur que nous causa sa perte, et de la frayeur que nous eûmes de les voir exposés eux-mêmes à l'air contagieux d'une maladie pestilentielle.
Nous ne savions que devenir, leur mère et moi, et notre dernière ressource étoit d'aller chercher un refuge dans quelque hôtellerie de Vernon, lorsqu'on nous suggéra l'idée de demander l'asile à un vénérable vieillard qui, dans le village d'Aubevoie, peu éloigné du nôtre, habitoit une maison assez considérable pour nous y loger tous sans qu'il en fût incommodé. Cette circonstance de ma vie a quelque chose de romanesque.
Le vieillard, qui, touché de notre situation, s'empressa de nous accueillir, étoit l'un des religieux qu'on avoit expulsés de la chartreuse voisine. Son nom étoit dom Honorat. Il étoit plus âgé que moi. Ses moeurs rappelaient celles des solitaires de la Thébaïde. Cet homme de bien sembloit être envoyé du ciel pour nous édifier et pour nous consoler. Il respirait la piété, mais une piété douce, indulgente, affectueuse et charitable, une piété évangélique. Il se permettoit rarement de dîner avec nous; mais une heure l'après-dînée, et un peu plus longtemps le soir, il venoit nous entretenir des grands objets qu'il méditoit sans cesse, de la Providence divine, de l'immortalité de l'âme, de la vie à venir, de la morale de l'Évangile; et tout cela couloit de source, simplement et du fond du coeur, avec une foi vive et une onction touchante. Il y auroit eu de la cruauté à lui marquer des doutes sur ce qui faisoit la consolation de sa vieillesse et de sa solitude. L'âme du bon vieillard étoit sans cesse dans le ciel, et il nous étoit aussi doux de nous y élever avec lui qu'il auroit été inhumain de vouloir l'en faire descendre. Il nous releva de l'abattement où nous avoit mis la mort du roi; et, en rappelant les mots du confesseur, Fils de saint Louis, montez au ciel: «Oui, disoit-il avec confiance, il est à présent devant Dieu, et je suis bien sûr qu'il implore le pardon de ses ennemis.» Il pensoit de même des vertueux martyrs du 2 septembre.
L'adoucissement qu'un pieux solitaire pouvoit trouver à sa situation en communiquant avec nous importuna le maire d'Aubevoie. Au bout de dix-huit jours il vint me faire entendre qu'il seroit temps de nous retirer. Heureusement l'air de notre maison étoit purifié; et, après avoir convenablement témoigné notre reconnoissance à celui qui nous avoit si bien reçus, nous retournâmes dans nos foyers.
Elle étoit à moi, cette humble et modique demeure; j'en avois fait l'acquisition; mais quelle décadence elle annonçoit dans notre fortune passée! Je venois de quitter, près de Paris, une maison de campagne qui faisoit mes délices, un jardin où tout abondoit; et, comme d'un coup de baguette, ce riant séjour se changeoit en une espèce de chaumière bien étroite et bien délabrée! C'étoit là qu'il falloit tâcher de nous accommoder à notre situation, et, s'il étoit possible, vivre aussi honorablement dans la détresse que nous avions vécu dans l'abondance. L'épreuve étoit pénible: mes places littéraires étoient supprimées, l'Académie françoise alloit être détruite[56]; la pension d'homme de lettres, qui étoit le fruit de mes travaux, n'étoit plus d'aucune valeur. Le seul bien solide qui me restât étoit cette modique ferme de Paray, que la sage prévoyance de ma femme m'avoit fait acquérir. Il avoit fallu mettre bas ma voiture, et renvoyer jusqu'au domestique dont ma vieillesse auroit eu besoin. Mais, dans cette masure, où nous avions à peine l'indispensable nécessaire, ma femme avoit le bon esprit et l'art de restreindre notre dépense en simplifiant nos besoins, et je puis dire que ce malaise de notre état nous touchoit foiblement en comparaison de la calamité publique. Le soin que je donnois à l'instruction de mes enfans, la tendre part que prenoit leur mère à leur éducation morale, et, s'il m'est permis de le dire, la bonté de leur naturel, étoient pour nous, dans notre solitude, une ressource inexprimable. Ils nous consoloient d'un malheur qui n'étoit pas le malheur de leur âge. Au moins évitions-nous de les en affliger. «L'orage passe sur leur tête, disions-nous en leur souriant, et nous avons pour eux l'espérance d'un temps plus calme et plus serein.»
Mais l'orage alloit en croissant: nous le voyions s'étendre sur la nation entière; ce n'étoit point une guerre civile, car l'un des deux partis étoit soumis et désarmé; mais, d'un côté, c'étoit une haine ombrageuse; de l'autre, une sombre terreur.
Des millions d'hommes à soudoyer dans les armées, beaucoup d'autres dépenses excessives, absorboient infiniment plus de richesses que n'en pouvoient fournir les contributions de l'État, ni la vente des biens du clergé et des émigrés. Le papier-monnoie, multiplié par milliards, se détruisoit lui-même; sa chute accélérée entraînoit celle du crédit. Le commerce étoit ruiné. La guerre ne donnoit pas assez de ressources dans les pays conquis. Il fut décrété (le 10 mars 1793) que les biens des condamnés seroient acquis à la République; et ce fut ce qu'on appela battre monnoie avec la guillotine sur cette place de la Révolution, que l'on fit regorger de sang.
C'est pour cela que la richesse fut une cause de proscription, et que non seulement des hommes recommandables par leur mérite, les Malesherbes, les Nicolaï, les Gilbert de Voisin, mais des hommes notables pour leur fortune, un Magon, un La Borde, un Duruey, un Serilly, une foule de financiers, furent envoyés à la mort. Aussi, lorsque le vieux Magon fut amené devant le tribunal révolutionnaire, et qu'on lui demanda son nom: «Je suis riche», répondit-il, et il ne daigna pas en dire davantage.
Pour donner plus de latitude aux tables de proscriptions, les dénoncés étoient désignés sous des qualifications vagues d'ennemis du peuple, d'ennemis de la liberté, d'ennemis de la Révolution, enfin sous le nom de suspects; et l'on tenoit pour suspects tous ceux qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos, se seroient montrés partisans de la tyrannie (c'est-à-dire de la royauté) ou ennemis de la République, et en général ceux à qui l'on auroit refusé des certificats de civisme. Or, en les refusant, ces certificats, on étoit dispensé d'expliquer le motif et la cause de ce refus (décret du 30 janvier 1793); l'accusation et le jugement étoient aussi dispensés de la preuve. Dans un décret portant peine de mort contre les ennemis du peuple (du 22 prairial an II), il étoit dit: «Sont réputés tels ceux qui cherchent à anéantir la liberté par force ou par ruse, à avilir la Convention nationale et le gouvernement révolutionnaire dont elle est le centre, à égarer l'opinion et empêcher l'instruction du peuple, à dépraver les moeurs et corrompre la conscience publique, enfin à altérer la pureté des principes révolutionnaires. La preuve nécessaire pour les condamner, ajoutoit ce décret, sera toute espèce de document matériel ou moral qui peut naturellement obtenir l'assentiment d'un esprit juste et raisonnable. La règle des jugemens est la conscience des jurés éclairés par l'amour de la patrie. Leur but est le triomphe de la patrie, la ruine de ses ennemis. S'il existe des documens du genre ci-dessus, il ne sera point entendu de témoins.»
C'est avec ce langage équivoque et perfide qu'une charlatanerie hypocrite institua la jurisprudence et la procédure arbitraire de nos tribunaux criminels. Point de preuves, point de témoins, la conscience des jurés; et de quels jurés! des organes et des suppôts de Robespierre, de Lebon, de Carrier, de Francastel, et de tant d'autres tigres insatiables de sang humain.
L'un des bourreaux ambulans de la faction avoit fait graver sur son cachet, pour emblème, une guillotine; un autre, à son dîner, en avoit une sur une table, avec laquelle il s'amusoit à trancher la tête au poulet qu'on lui avoit servi; et, tandis que ceux-là se faisoient un jeu de l'instrument de leur barbarie, d'autres se vantoient à la Convention de leur économie et de leur diligence à exécuter ses décrets. «Fusiller, c'est trop long, lui écrivoit l'un d'eux; on y dépense de la poudre et des balles. On a pris le parti de les mettre (les prisonniers) dans de grands bateaux au milieu de la rivière; à demi-lieue de la ville, on coule le bateau à fond. Saint-Florent et les autres endroits, ajoutoit-il, sont pleins de prisonniers. Ils auront aussi le baptême patriotique.» Je n'ai pas besoin de dire quels frissonnemens d'horreur nous causoient ces railleries de cannibales. Ce qui faisoit frémir l'humanité, les noyades de Carrier sur la Loire, les canonnades à mitraille de Collot d'Herbois à Lyon, obtenoient la mention honorable au bulletin. Les atrocités de Lebon dans le Pas-de-Calais n'étoient que des formes un peu acerbes qu'il falloit lui passer, et on les lui passoit.
Un parti formidable se forma tout à coup dans le sein de la Convention contre Robespierre; Tallien le dénonça. Sur-le-champ il fut mis hors de la loi (le 9 thermidor), surpris, arraché de l'Hôtel de ville où il s'étoit réfugié, et traîné sur cet échafaud (le 10) où tous les jours il faisoit périr tant d'innocens.
Après la mort de Robespierre, les comités, le tribunal révolutionnaire, furent renouvelés, et la Convention désavoua leurs cruautés passées; mais elle déclara (22 frimaire an III) «qu'elle ne recevroit aucune demande en revision de jugemens rendus par les tribunaux criminels, portant confiscation de biens au profit de la République et exécutés pendant la Révolution».
Cependant la fermentation des esprits n'étoit pas éteinte. La société des Jacobins n'oublioit pas qu'elle avoit été toute-puissante; elle se voyoit écartée, et ne pouvoit souffrir que cette puissance anarchique, qui étoit sa sanglante conquête, fût usurpée par un parti qui n'étoit plus le sien. On avoit beau la ménager, elle sentoit le frein, elle le rongeoit en silence. On voulut l'affoiblir en l'épurant, et les comités réunis furent chargés de présenter le mode de cette épuration (le 13 vendémiaire). On défendit toute correspondance et toute relation entre les sociétés populaires (le 25 vendémiaire); mais le feu couvoit sous la cendre, et empêcher ce feu de se communiquer étoit encore un vain projet.
On se mit en défense contre les dénonciations par un décret de garantie qui régloit la manière dont il seroit dorénavant procédé au jugement d'un membre de la représentation nationale (le 8 brumaire); mais cette garantie dans un soulèvement n'étoit pas une sûreté, et le tumulte commençoit à être menaçant autour de la salle des Jacobins (le 19). On ordonna que cette salle fût fermée, et ce décret fut envoyé aux armées et aux sociétés populaires (le 10). Les mouvemens du peuple au centre de Paris et dans le faubourg Saint-Antoine n'en furent que plus furieux.
Pour fortifier le parti contraire à la ligue des Jacobins, on fit rentrer dans la Convention, le 18 frimaire, les soixante-dix députés mis en arrestation le 3 octobre 1793, et trois des anciens terroristes, convaincus des excès qu'ils avoient commis à Nantes, furent condamnés à la peine de mort. L'acte d'accusation fut prononcé contre Fouquier-Tainville, accusateur public, et il fut condamné avec quinze de ses complices. En même temps Collot d'Herbois, Barère et Billaud de Varenne furent mis en jugement.
Enfin la Convention tout entière prêta le serment de poursuivre jusqu'à la mort les continuateurs de Robespierre.
Les Jacobins sembloient aux abois. Des jeunes gens rassemblés dans le jardin du Palais-Royal y avoient brûlé un mannequin dans le costume du jacobinisme, et en avoient porté les cendres dans l'égout Montmartre, avec cette inscription sur l'urne funéraire: Panthéon des Jacobins du 9 Thermidor.
Telle étoit cependant l'inquiétude de l'Assemblée que, parmi tous ces actes de vigueur, elle ne laissa pas de donner un signal d'alarme et de détresse. Car j'appelle ainsi le décret où, prévoyant le cas de sa dissolution, elle arrêtoit que, «ce cas arrivant, tous les représentas qui auroient pu échapper au fer parricide se réuniroient au plus tôt à Châlons-sur-Marne». L'événement prouva qu'il avoit été bien prévu.
Le 1er prairial, des femmes du peuple ayant forcé les portes de la salle de l'Assemblée, avec des cris et des insultes qui interrompirent les délibérations, à l'instant les hommes en foule y pénétrèrent avec elles, et la tête d'un des députés fut portée sur le bureau. C'en étoit fait si le peuple avoit profité du moment d'épouvante qu'il avoit répandue; mais, les révoltés s'amusant à s'emparer des sièges qu'on leur abandonnoit, l'un d'eux, appelé Romme, eut l'imprudente vanité de s'asseoir sur le fauteuil du président, et de perdre le temps à y prononcer des décrets. Par ces décrets, il ordonnoit l'arrestation des membres des comités du gouvernement, l'élargissement de tous les détenus depuis le 9 thermidor, le rappel de Barère, de Collot d'Herbois et de Billaud de Varenne. Cette folle jactance d'autorité endormit la fureur du peuple; et, tandis qu'il donnoit des lois, l'un des députés entre dans la salle à la tête de la force armée, chasse et disperse la multitude, et rend à l'Assemblée le courage et la liberté.
Dès lors le sang des terroristes recommença de couler à grands flots, et les moteurs de la sédition populaire furent exécutés en présence du peuple.
Ainsi, entre le despotisme et l'anarchie, la force armée étoit le seul arbitre, et les chefs du parti vaincu alloient périr sur l'échafaud.
Ce ne fut qu'un spectacle pour la saine partie de la nation, qui redoutoit également l'anarchie et le despotisme.
On sentit enfin la nécessité de régénérer la République, en changeant non le fond, mais la forme d'un gouvernement républicain de nom et réellement despotique, et en feignant de diviser les pouvoirs pour les balancer. Tel fut l'objet et l'artifice de la nouvelle constitution. Dans ce simulacre des lois fondamentales, qu'une commission fut chargée de fabriquer, et qu'elle présenta le 5 messidor de l'an III, deux conseils de législation et un directoire exécutif composoient le corps dépositaire de la puissance nationale.
Les deux conseils, l'un de cinq cents et l'autre de deux cent cinquante députés, choisis tous les ans à la pluralité des voix dans les assemblées électorales, étoient revêtus du pouvoir, l'un de proposer, et l'autre d'accepter, de sanctionner les lois ou de les refuser, comme étant le régulateur, le modérateur de celui qui en avoit seul l'initiative. Jusque-là l'intérêt public, si les choix étoient libres et assez éclairés, pouvoit être en de bonnes mains; mais à ces deux conseils on ajouta un directoire exécutif, armé de la force publique, pour maintenir l'ordre et les lois; et ce fut là que s'établit et se retrancha le despotisme le plus absolu et le plus tyrannique dont on ait jamais vu d'exemple.
Les cinq membres qui composoient le directoire devoient être pris dans le nombre de cinquante candidats que proposeroit le conseil des cinq cents, et c'étoit au conseil des deux cent cinquante (dit des Anciens) qu'il appartenoit de les choisir.
Ces pentarques seroient successivement amovibles; d'abord, un tous les ans devoit être exclu et remplacé par la voie du sort, et dans la suite chacun ne sortiroit qu'au bout de ses cinq ans de règne et dans l'ordre de succession.
De là vint, pour le dire en passant, que les habiles ne se pressèrent pas d'être du nombre des élus, que le sort pouvoit exclure au bout d'un ou deux ans, et qui, d'ailleurs, devoient courir les risques d'une première tentative.
Mais tous avoient droit de prétendre à ces éminentes dignités de l'État, et d'y passer plus d'une fois. Aussi leur premier soin avoit-il été de composer la commission des rédacteurs de l'acte constitutionnel des plus ardens, des plus adroits, des plus ambitieux républicains; et ceux-ci s'étoient appliqués à donner à cette oligarchie roulante le plus d'autorité, de force et de consistance possible.
La gestion des plus grandes affaires de l'État, la politique, les finances, les relations au dehors, le commerce et les alliances, la guerre et la paix, les armées, leur formation, leur conduite, le choix des généraux et leur destitution, la nomination aux emplois militaires, appartenoient exclusivement à ce conseil des cinq. Au dedans, la police, l'usage de la force armée, le droit de la faire agir, le droit d'inspection sur la trésorerie et sur les préposés à la perception des impôts, le maniement des deniers publics, leur distribution aux besoins de l'État, sans jamais en être comptables; le choix et l'emploi des ministres, travaillant sous leurs ordres et révocables à leur gré, la surveillance des tribunaux, la dépendance immédiate des autorités constituées et des agens qu'ils emploieroient dans toutes les parties de l'Administration; enfin le droit d'avoir dans les départemens, jusque dans les moindres communes, des commissaires attitrés, et le droit de casser les élections que le peuple auroit faites de ses magistrats, de ses juges: telles étoient les attributions prodiguées au Directoire par l'acte constitutionnel, sans compter ce qu'il y ajouta.
Ainsi tous les moyens de dominer, d'intimider et de corrompre: l'usage de la force armée; la disposition du trésor de l'État; l'intérêt qu'on auroit dans les armées, dans les finances, dans tous les emplois mercenaires, de gagner la faveur de ces pentarques tout-puissans; le dévouement des chefs pour les auteurs de leur fortune, l'exemple qu'ils en donneroient aux soldats et aux subalternes; parmi les magistrats du peuple, la crainte d'être déposés, le désir d'être maintenus; dans l'assemblée nationale, l'ambition d'avoir pour amis les promoteurs aux grandes places et ceux qui tenoient dans leurs mains les récompenses et les peines, selon qu'on les auroit bien ou mal servis: tout cela, dis-je, fit pour le Directoire une puissance devant laquelle les conseils furent anéantis.
Mais il falloit d'abord que la constitution fût reçue, et les peuples pouvoient s'apercevoir qu'on ne leur proposoit qu'une tyrannie habilement masquée et savamment organisée; il falloit de plus prendre garde que l'esprit n'en fût changé dans l'Assemblée qu'alloient former les prochaines élections; et ce fut à quoi l'on pourvut de la manière la plus hardie.
LIVRE XX.
Les événemens dont je viens de rappeler le souvenir ont tellement occupé ma pensée qu'à travers tant de calamités publiques je me suis presque oublié moi-même. L'impression que faisoit sur moi cette foule de malheureux étoit si vive et si profonde qu'il est bien naturel que ce qui ne touchoit que moi me soit très souvent échappé. Ce n'est pas cependant que; par des diversions de travail et d'études, je n'eusse tâché de me défendre de ces réflexions fatigantes dont la continuité pouvoit se terminer par une noire mélancolie ou par une fixité d'idées, plus dangereuse encore pour le foible et fragile organe du bon sens.
Tant que mon imagination put me distraire par d'amusantes rêveries, je fis de nouveaux Contes, moins enjoués que ceux que j'avois faits dans les plus beaux jours de ma vie et les rians loisirs de la prospérité, mais un peu plus philosophiques et d'un ton qui convenoit mieux aux bienséances de mon âge et aux circonstances du temps[57].
Lorsque ces songes me manquèrent, je fis usage de ma raison, et j'essayois de mieux employer le temps de ma retraite et de ma solitude en composant, pour l'instruction de mes enfans, un Cours élémentaire en petits traités de grammaire, de logique, de métaphysique et de morale, où je recueillis avec soin ce que j'avois appris dans mes lectures en divers genres, pour leur en transmettre les fruits.
Quelquefois, pour les égayer ou pour les instruire d'exemples, j'employois nos soirées d'hiver à leur raconter, au coin du feu, de petites aventures de ma jeunesse, et ma femme, s'apercevant que ces récits les intéressoient, me pressa d'écrire pour eux les événemens de ma vie.
Ce fut ainsi que je fus engagé à écrire ces volumes de mes Mémoires. J'avouerai bien, comme Mme de Stael, que je ne m'y suis peint qu'en buste; mais j'écrivois pour mes enfans.
Ces souvenirs étoient pour moi un soulagement véritable, en ce qu'ils effaçoient, au moins pour des momens, les tristes images du présent par les doux songes du passé.
Cependant je touche à l'époque où l'intérêt de la chose publique vint me saisir plus fortement, plus étroitement que jamais. Par mon devoir de citoyen, je fus appelé à cette assemblée primaire du canton de Gaillon, où alloit être proposée la nouvelle constitution. C'étoit le moment d'observer où en étoit l'esprit national, et ce moment étoit intéressant: car le problème alloit être mis en délibération et résolu simultanément par la pluralité des voix dans la totalité des assemblées primaires.
Dans celle où j'assistai, il me fut évident que deux partis se balançoient…
NOTES
[1: D'après une note relevée sur les registres de Saint-Roch avant 1871, le mariage fut célébré le 11 octobre 1777. L'acte, dont M. Bégis possède une copie, énonce ainsi l'état civil de la fiancée: Marie-Adélaïde Lerein de Montigny, fille de Louis-René de Montigny et de Françoise Morellet, rue Saint-Honoré, ci-devant paroisse Saint-Pierre de la ville de Lyon.]
[2: Roland, tragédie lyrique de Quinault, réduite en trois actes par Marmontel, musique de Piccini, représentée le 17 janvier 1778.]
[3: Louis-François Delatour, imprimeur et bibliographe (1727-1807), auteur, entre autres travaux, du Catalogue des livres imprimés et manuscrits de la bibliothèque de M. de Lamoignon (1770, in-folio), dont il effectua la revision précisément «dans sa solitude chérie de Saint-Brice», ainsi que le constatait une note jointe à un exemplaire possédé depuis par Barbier.]
[4: Le 21 mai 1781.]
[5: Louis Necker (1730-1804) avait pris, pour se distinguer de son frère, le nom d'une propriété qu'il possédait aux environs de Genève.]
[6: Anne-Germaine Larrivée, dame Girardot de Vermenoux, née à Genève en 1740, morte à Montpellier le 27 décembre 1783. Un pastel de Liotard, conservé dans la famille de Tronchin, la représente offrant un sacrifice à Esculape, et une terre cuite de son buste a été vendue en 1828 à la vente posthume de Houdon.]
[7: Atys, tragédie lyrique de Quinault, réduite en trois actes par Marmontel, musique de Piccini, représentée le 22 février 1780, et fréquemment reprise jusqu'en 1792.]
[8: Voyez tome II, note 74.]
[9: Didon, tragédie lyrique en trois actes, représentée à Fontainebleau le 16 octobre 1783, et, sur le théâtre de l'Opéra, le 1er décembre suivant. Selon M. Th. de Lajarte, Didon fut jouée deux cent cinquante fois de 1783 à 1826.]
[10: Mlle Adélaïde-Edmée Prévost, nièce de Lemaistre, trésorier de l'ordinaire des guerres, qui la dota richement et lui fit épouser, en 1780, Alexis-Janvier de La Live de La Briche, frère de La Live de Jully, de La Live d'Épinay et de Mme d'Houdetot. De cette union naquit, en 1781, une fille qui épousa M. Molé, plus tard premier ministre sous le règne de Louis-Philippe.]
[11: Pierre-Paul Célésia (les anciennes éditions portent Silesia), dont il est plusieurs fois question dans les lettres de Galiani à Mme d'Épinay, et qui fit un séjour en France en 1781.]
[12: L'auteur du Voyage du jeune Anacharsis.]
[13: L.-G. Oudart Feudrix de Bréquigny, célèbre érudit, membre de l'Académie française (1714-1794).]
[14: Le comte Marin Carbury de Céphalonie, lieutenant-colonel au service de la Russie et directeur du corps des cadets, auteur du Monument de Pierre le Grand (Paris, Nyon, 1777, in-folio, 12 pl.), relation des travaux employés pour transporter à Saint-Pétersbourg le rocher sur lequel fut érigée la statue équestre due à Falconet et à son élève, Mlle Collot.]
[15: L'abbé Nicolas Thyrel de Boismont (1715-1786), membre de l'Académie française.]
[16: Jacques Godard, avocat au Parlement (1762-1791), député de Paris à l'Assemblée législative.]
[17: Pénélope fut représentée le 2 novembre 1785 à Fontainebleau, et, le 9 décembre suivant, à Paris.]
[18: Un opéra-comique portant le même titre, paroles de M. de Ménilglaise, musique de J.-B. de La Borde, avait été joué sans succès à Fontainebleau, aux spectacles de la cour, en novembre 1764; le Dormeur éveillé de Marmontel, musique de Piccini, y fut mieux accueilli le 14 novembre 1783, ainsi que, le 22 juin suivant, à la Comédie-Italienne.]
[19: Ces trois discours sont reproduits dans le tome XVII des Oeuvres de l'auteur (1787).]
[20: J'ignore où a paru cet Éloge de Colardeau, dont aucun bibliographe n'a parlé.]
[21: Mlle Beltz, mariée à Louis-Claude Chéron, littérateur, député à l'Assemblée législative, mort préfet de la Vienne le 13 novembre 1807.]
[22: Cette entreprise était une boyauderie, autorisée par lettres patentes du 29 janvier 1766, et sur laquelle on trouvera des renseignements curieux dans le Guide des étrangers de Thiéry (II, 620).]
[23: Ce fut au mois de juin 1782 que Collé, veuf depuis un an, vendit «bon marché», dit-il, sa maison de Grignon à Marmontel, et qu'il loua un appartement meublé à Saint-Cloud. Il mourut à Paris le 3 novembre 1783. (Correspondance inédite de Collé, publiée par H. Bonhomme, 1864, p. 261.)]
[24: Le futur défenseur de Louis XVI.]
[25: Antoine-Athanase Roux de Laborie (1769-1840) s'était vu couronner dès 1788, par l'Académie de Rouen, pour un Éloge du cardinal d'Estouteville, imprimé la même année. Il a joué depuis, sous le premier Empire et la Restauration, un rôle diplomatique assez équivoque, au sujet duquel on peut consulter la Biographie Rabbe.]
[26: Jules Quicherat, qui a cité ce passage dans son Histoire de Sainte-Barbe (II, 386), ne donne aucun renseignement sur Charpentier. Il signale, en revanche, un article de Marmontel, dans le Mercure du 13 février 1790, en faveur de Sainte-Barbe et des avantages que présentaient ses méthodes d'enseignement.]
[27: Dupont (de Nemours) a réfuté tout ce passage dans la première des deux lettres qu'il adressa, en 1805, au Publiciste, au Journal de Paris et au Journal du Commerce, et qui furent réunies sous ce litre: Sur quelques erreurs de M. Marmontel relatives à M. Turgot. Paris, Delance, an XIII, in-8, 18 p.]
[28: La seconde lettre de Dupont (de Nemours) a pour objet de démontrer l'inexactitude de cette assertion.]
[29: Il fut imprimé peu après sous ce titre: Réponse du sieur Bourboulon, officier employé dans les finances de Mgr le comte d'Artois, au «Compte rendu au roi par M. Necker». Londres, 1781, in-8.]
[30: Jean-François Joly de Fleury (1718-1802), fils du procureur général au Parlement, contrôleur général de mai 1781 à avril 1783.]
[31: Henri-François Lefèvre d'Ormesson (1787-1807) ne garda le portefeuille que jusqu'au 8 novembre 1783.]
[32: Bouvard de Fourqueux ne fut contrôleur général que pendant vingt et un jours, ce qui fit dire qu'il avait perdu sa place au «vingt et un».]
[33: Sur l'administration de M. Necker par lui-même (Amsterdam, 1791, in-12), p. 10.]
[34: Paris était alors divisé en soixante districts, réduits par la loi du 22 juin 1790 à quarante-huit sections.]
[35: C'est dans cette assemblée que Marmontel eut le courage de voter seul contre la dénonciation de l'arrêt du Conseil qui supprimait le Journal des États généraux de Mirabeau. Le trait a été signalé par Bailly dans ses Mémoires et relevé par Sainte-Beuve.]
[36: Denis-François Angran d'Alleray (1715-1794), conseiller d'État, ancien procureur au grand Conseil, lieutenant civil depuis 1774.]
[37: M. Jules Flammermont me fait observer qu'il y a une contradiction flagrante entre l'allusion de Marmontel à son échec, qui eut lieu le 19 mai, et le passage du dialogue avec Maury, où l'auteur demande qu'on empêche à tout prix la réunion des États généraux, ouverts le 5 du même mois.]
[38: De Regnard.]
[39: Talleyrand.]
[40: Le tome Ier des Miscellanies of Philobiblon Society (Londres, 1854, petit in-4°) renferme les divers brouillons de ce discours; les cinq premiers sont de la main de Necker, Rayneval, Saint-Priest, Nivernois et Barentin, dont les noms ont été inscrits par le roi en tête de chacune de ces minutes. Louis XVI avait lui-même jeté sur le papier trois autres projets: le premier est remanié par la reine, le second annoté par Montmorin, le troisième ne porte pas d'observations. Le texte définitivement adopté est pour les cinq premiers paragraphes, et à part quelques variantes insignifiantes, celui que Montmorin avait amendé, et pour les trois derniers, celui du troisième brouillon de Louis XVI, sauf les deux lignes de la fin.
Ces curieux autographes, communiqués à la Philobiblon Society par B.
Mouckton Milnes, provenaient, paraît-il, de Danby Seymour, frère de
Henry Seymour, qui avait épousé en 1775 la comtesse de Paothou, née de
La Martellière, attachée à la cour de Marie-Antoinette.]
[41: Jérôme-Marie Champion de Cicé (1735-1810), archevêque de Bordeaux en 1781, et garde des sceaux du 5 août 1789 au 21 novembre 1790.]
[42: Jean-Georges Le Franc de Pompignan (1715-1790), évêque du Puy et archevêque de Vienne, que Voltaire n'épargna pas plus que son frère en 1760. Voyez tome II, livre VII.]
[43: Jean-Baptiste-Joseph de Lubersac (1740-1822), évêque de Chartres de 1780 à 1790.]
[44: Colbert de Seignelay de Castlehill (1736-1808), évêque de Rodez en 1784, émigré en 1793.]
[45: Guillaume-Louis du Tillet, évêque d'Orange de 1774 à 1790.]
[46: Talleyrand.]
[47: Antoine-Éléonore-Léon Leclerc de Juigné de Neuchelles (1728-1811), archevêque de Paris de 1781 à 1790.]
[48: Ce passage est, à la date où le place Marmontel, un véritable anachronisme: le bataillon de fédérés connu sous le nom de Marseillais ne fut recruté qu'après le 20 juin 1792, et ne fit son entrée à Paris que quelques jours avant le 10 août.]
[49: Le célèbre Curtius.]
[50: Le comte d'Artois.]
[51: Les premières lignes de cette citation sont empruntées à la relation bien connue de J. Dusaulx: De l'insurrection parisienne et de la prise de la Bastille. Mais la suite n'est pas de l'écrivain auquel Marmontel l'attribue, et je n'ai pas retrouvé le texte qu'il avait sous les yeux.]
[52: J.-A. Teissier, baron de Marguerittes (1745-1794), député de la noblesse de la sénéchaussée de Nîmes et de Beaucaire.]
[53: Ce passage, ainsi que les trois autres que l'on trouvera plus loin, sont extraits du Mémoire de M. le comte de Lally-Tolendal, ou Seconde Lettre à ses commettants, Paris, Desenne, janvier 1792, in-8.]
[54: Sur l'administration de M. Necker, par lui-même (Amsterdam, 1791, in-12), p. 87.]
[55: Michel-François Couet du Vivier de Lorry, évêque d'Angers de 1782 à 1791.]
[56: Elle le fut le 10 août 1792.]
[57: Publiés après la mort de l'auteur sous le titre de Nouveaux Contes moraux: Paris, J.-B. Garnery et Maradan; Strasbourg, les frères Levrault, an IX (1801), 4 vol. in-8 et in-12; portrait gravé par Tassaert, d'après Boilly, et quatre figures de Monnet, gravées par L'Épine. Une partie de ces contes avait paru dans le Mercure, de 1789 à 1792. Le premier est intitulé la Veillée; c'est celui auquel l'auteur a fait deux fois allusion (voyez tome II, livre VII).]
INDEX ALPHABÉTIQUE
Abadie (François-Jérôme d'), ou de l'Abadie, gouverneur de la Bastille.
II.
Abloville (ou plus exactement Habloville) (Eure), III.
Académie des Jeux floraux. I.
Académie française. I, II, III.
Académie (La petite), société littéraire de Toulouse. I.
Acanthe et Céphise, pastorale, musique de Rameau, paroles de Marmontel. I.
Aiguillon (Armand de Vignerot, duc d'). II.
Aix-la-Chapelle. II.
Albemarle (Guillaume-Anne Keppel, milord). I.
Albois (Mme d'), tante de Marmontel. I, II.
Alcibiade, conte, par Marmontel. II.
Alembert (Jean-François Le Rond, dit d'). I, II, III.
Amadis, opéra, musique de Lully, paroles de Quinault. II.
Amalvy, camarade de Marmontel. I.
Ambelot (Chevalier d'). I.
Ami de la maison (L'), opéra, paroles de Marmontel, musique de Grétry. II.
Angiviller (Charles-Claude de Flahaut de La Billarderie, comte d'). I,
II, III.
Angran d'Alleray (Denis-François). III.
Annette et Lubin, conte, par Marmontel. II.
Ansely, négociant anglais établi à Bordeaux. II.
Argenson (Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'). II.
Argental (Charles-Augustin de Ferriol, comte d'). I, II.
Aristomène, tragédie de Marmontel. I.
Armagnac (Françoise-Adélaïde de Noailles, princesse d'). II.
Arnaud (D'). Voyez Baculard.
Artois (Charles-Philippe, comte d'). III.
Alys, opéra de Quinault, réduit par Marmontel, musique de Piccini. III.
Aubevoie (Eure). III.
Aumont (Louis-Marie-Augustin, duc d'). I, II.
Aurore, fille naturelle de Maurice de Saxe et de Marie Rinteau, dite
Verrière. I, II.
Avenay (Marne). I, 186.
B*** (Mlle). V. Broquin.
Baculard d'Arnaud (François-Thomas Marie). I.
Balme (Le P. Jean-Pierre), jésuite. I.
Balot de Sauvot. I.
Barbot (Le président Jean de). II.
Barère (Bertrand). III.
Barnave (Antoine-Pierre-Joseph-Marie). III.
Bassompierre, libraire et imprimeur liégeois. II.
Bauvin (Jean-Grégoire). I.
Beauménard (Mlle). I.
Barthélemy (L'abbé Jean-Jacques). II, III.
Beaumont (Christophe de), archevêque de Paris. II.
Beauregard, maison de campagne de l'évêché de Clermont. I.
Beauvau (Charles-Juste, maréchal, prince de). II.
Beauvau (Marie-Charlotte de Rohan-Chabot, princesse de), femme du précédent. II.
Beauzée (Nicolas). II, III.
Belle (La), et la Bête, conte, par Marmontel. V. Zémire et Azor.
Bélisaire, par Marmontel. II.
Belle-Isle (Charles-Louis Auguste Fouquet, maréchal, duc de). II.
Bergère des Alpes (La), conte, par Marmontel. II.
Bernard (Pierre-Joseph), dit Gentil-Bernard. II.
Bernis (François-Joachim de Pierres, abbé, puis cardinal de). I, II.
Bertier de Sauvigny (Louis-Bénigne-François). III.
Besenval (Pierre-Victor, baron de). III.
Billaud-Varenne (Jacques-Nicolas). III.
Biron (Duc de). I.
Bissy (Claude de Thiard, comte de). II.
Blois (Mme de). II.
Blondel de Gagny (Barthélemy-Augustin). II.
Boismont (L'abbé Nicolas Thyrel de). III.
Boissy (Louis, de). II.
Bordeaux. II.
Bort (Corrèze). I.
Boubée, avocat à Toulouse. I.
Boucher (François). II.
Boucle (La) de cheveux enlevée, poème de Pope, traduit par Marmontel. I.
Bourboulon (De). III.
Bourdaloue (Sermons du P. Louis). I.
Bouret (Michel-Étienne). II.
Bouret de Villaumont (Mme), née Gaillard. II.
Bourges (Archevêque de). V. La Rochefoucauld.
Bournon (M. Fernand), cité. II.
Bourzis (Le P. Jean), jésuite. I.
Bouvart (Michel-Philippe). II, III.
Brancas (Buffile-Hyacinthe-Toussaint de), comte de Céreste. I.
Brancas-Céreste (Louis, marquis de). I.
Bréquigny (Louis-Georges Oudart Feudrix de). II, III.
Breteuil (Louis-Auguste Le Tonnelier, baron de). III.
Brienne. V. Loménie.
Brionne (Louise-Charlotte de Grammont, comtesse de). II.
Broglie (Charles de), évêque, comte de Noyon. II.
Broglie (Charles-François, comte de). II.
Brogue (Victor-François, maréchal, duc de). III.
Broquin (Mlle). I.
Brunswick-Wolfenbuttel (Karl-Wilhelm, duc de). II, III.
Brunswick-Wolfenbuttel (Princesse Auguste de Hanovre, duchesse de), femme du précédent. II.
Buffon (Georges-Louis Leclerc, comte de). II.
Bury, domestique de Marmontel. II.
Bussy, commis des affaires étrangères. II.
Caillot (Joseph). II.
Calonne (Charles-Alexandre de). III.
Calvet (Séminaire de). I.
Cammas, peintre toulousain. I.
Campardon (M. Émile), cité. I.
Caraccioli (Dominique, marquis de). II, III.
Carbury de Céphalonie (Marin). III.
Caron, lieutenant des invalides de la Bastille. III.
Carrier (J.-B.). III.
Castries (Charles-Eugène-Gabriel de La Croix, marquis de). I, II.
Catherine II, impératrice de Russie. II.
Caylus (Ch.-Ph. de Tubières de Pestels de Levi, comte de). II.
Celésia (Pierre-Paul). III.
Chabrillant (N… Desfourniels, comtesse de). I.
Chalut de Vérin (Geoffroy). I, II.
Chalut de Vérin (Élisabeth de Varanchan, dame). I, II.
Chamfort (Sébastien-Roch-Nicolas). III.
Champion de Cicé (Jérôme-Marie), archevêque de Bordeaux. III.
Chantilly (La). V. Favart (Mme).
Charpentier, précepteur des enfants de Marmontel. III.
Chastellux (François-Jean, chevalier, puis marquis de). II, III.
Chauvelin (Henri-Philippe, abbé de). I.
Chauvelin (Jacques-Bernard de). I.
Cheminais (Sermons du P. Timoléon). I.
Chennevières-lès-Louvres (Seine-et-Oise). II.
Chéron (Mlle Beltz, dame), nièce de Morellet. III.
Chevrier (L'abbé), censeur. II.
Choiseul (César-Gabriel, comte de), duc de Praslin. I, II.
Choiseul (Étienne-François, comte de Stainville, puis duc de). II.
Choiseul-Beaupré (François-Martial, comte de). I.
Choiseul-Beaupré (Charlotte-Rosalie de Romanet, comtesse de). II.
Cideville (Pierre-Robert Lecornier de). I.
Clairon (Claire-Joseph Lerys, dite). I, II.
Clairval (J.-B. Guinard, dit). II.
Clément (Mme). I.
Cléopâtre, tragédie de Marmontel. I.
Clermont-Ferrand. I.
Clugny de Muy (Jean-Étienne-Bernard de). III.
Cochin (Charles-Nicolas). II.
Coetlosquet (Jean-Gilles du), évêque de Limoges. I.
Cogé (L'abbé François-Marie). II.
Colardeau (Ch.-Pierre). II.
Colbert de Seignelay de Castelhill, évêque de Rodez. III.
Colin, homme d'affaires de Mme de Pompadour. II.
Collé (Charles). II.
Collot d'Herbois (Jean-Marie). III.
Connaisseur (Le), livret d'opéra-comique écrit puis détruit par Marmontel. II.
Contades (Louis-Georges-Érasme, marquis de), maréchal de France, II.
Contades (Marquis de), fils du précédent. II.
Conti (Louis-François, prince de). III.
Coste de Pujolas (Louis). III.
Couvicourt (Eure). III.
Cramer (Gabriel). II.
Crébillon (Prosper Jolyot de). I.
Crébillon (Claude-Prosper Jolyot de), fils du précédent. II.
Creutz (Charles-Philippe, comte de). II, III.
Croix-Fontaine (Château de Bouret à). II.
Cromot du Bourg (Jules-David). II.
Crussol (Le bailli de). III.
Curtius (Kreutz, dit). III.
Dancourt (Mlle). V. La Popelinière (Mme de).
Darimath (La). V. Durancy.
Dauphin (Le). V. Louis de France.
Dauphine (La). V. Marie-Josèphe de Saxe.
Debon (L'abbé). I.
Decebié (Le P. Ignace), jésuite. I.
Delatour (Louis-François). III.
Deleyre (Alexandre). II.
Delille (L'abbé Jacques). II.
Denis (Marie Mignot, dame), nièce de Voltaire. I, II.
Denys le Tyran, tragédie de Marmontel. I.
Desfourniels (Mme). I.
Destouches (Mme Lobreau-), directrice du théâtre de Lyon. II.
Desèze (Raymond). III.
Diderot (Denis). I, II.
Didon, opéra, paroles de Marmontel, musique de Piccini. III.
Dorlif. II.
Dormeur éveillé (Le), opéra-comique, paroles de Marmontel, musique de Piccini.
Du Bocage (Marie-Anne Le Page, dame Fiquet). II.
Dubois, premier commis au ministère de la guerre. II.
Du Chatelet (Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise). I.
Du Chatelet (Duc), colonel des gardes-françaises. III.
Duclos (Charles Pinot-). I, II.
Du Deffand (Marie-Anne de Vichy-Chamrond, dame). I, II.
Duménil (Marie-Françoise Marchand, dite). I.
Dupin de Francueil (Claude-Louis de). I.
Dupont (de Nemours). III.
Duport (Adrien). III.
Du Puget (Henri-Gabriel). II.
Durancy (François Fieuzal, dit). I.
Durancy (Françoise-Marine Dessuslefour, dite Darimath, dame). I.
Durancy (Madeleine-Céleste Fieuzal, dite), fille des précédents. II.
Durand (M.). ami de Mme Harenc et de Marmontel. II.
Durant, camarade de Marmontel. I.
Duras (Emmanuel-Félicité de Durfort, duc de). I, II, III.
Duras (Louise-Henriette-Philippine, marquise, puis duchesse de). II.
Durif, camarade de Marmontel. I.
Duruey (Joseph), ancien receveur général. III.
Du Tillet (Guillaume-Louis), évèque d'Orange. III.
Edgeworth de Firmont (L'abbé). III I.
Egmont (Jeanne-Sophie-Louise-Armande-Septimanie de Richelieu, comtesse d'). II.
Egyptus, tragédie, par Marmontel. I.
Eue, vainqueur de la Bastille. III.
Élisabeth (Madame). III.
Encyclopédie (Supplément à l'). II.
Épitre aux poètes, par Marmontel. II.
Épréménil (Jean-Jacques Duval d'). III.
Esquille (Collège de l'), à Toulouse. I.
Estrades (Élisabeth-Charlotte Huguet de Sémonville, comtesse d'). II.
Fausse Magie (la), opéra-comique, paroles de Marmontel, musique de Grétry. II.
Favart (Marie-Justine-Benoîte Cabaret-Duronceray, dame). I.
Favier (Jean). I.
Filleul (Marie-Catherine-Irène du Buisson de Longpré, dame). II.
Flavacourt (Fr.-Marie de Fouilleuse, marquis de). I.
Flamarens (Mme de). III.
Flammermont (M. Jules), cité. III.
Flesselles (Jacques de). III.
Fleurieu (Jacques-Annibal et Marc-Antoine-Louis Claret de). II.
Fleury (Le bailli de). I.
Fleury (André-Hercule, cardinal de). I.
Fontenelle (Bernard Le Bovier de). I.
Forest (L'abbé). I.
Foulon (Joseph-François). III.
Fourqueux (Bouvard de). III.
Francastel (Marie-Pierre-Adrien). III.
Frédéric II, roi de Prusse. I, II.
Frétéau de Saint-Just (Emmanuel-Marie). III.
Friesen (Henri-Auguste, comte de). I.
Gagny. V. Blondel de Gagny.
Gaillard (Gabriel-Henri). III.
Galiani (L'abbé Ferdinand). II.
Gallet, épicier et convive du Caveau. II.
Garches (Seine-et-Oise). II.
Garges. V. Garches.
Garville, ami de Mlle Clairon. II.
Gatti (Angelo). II.
Gaucher (Mme Louise, dite Lolotte, plus tard comtesse d'Hérouville). I.
Gaulard (Catherine-Suzanne Josset, dame). II.
Gaulard, fils de la précédente. II.
Gaussin (Jeanne-Catherine Gaussem, dite). I.
Genson, vétérinaire. II.
Geoffrin (Marie-Thérèse Rodet, dame). I, II.
Germani. V. Necker (Louis).
Gevigland (Noël-Marie de). II.
Gilbert de Voisin (Pierre), ancien président à mortier au Parlement de
Paris. III.
Gilly, directeur de la compagnie des Indes. I.
Gisors (Comte de). II.
Gloire (La) de Louis XIV, perpétuée dans le roi son successeur, poème par Marmontel. I.
Godard (Jacques). III.
Goutelongue, promoteur de l'archevêché de Toulouse. I.
Grandval (François-Charles Racot de). I.
Grétry (André-Ernest-Modeste). II.
Grimm (Frédéric-Melchior). I.
Guiffrey (M. Jules), cité. I.
Guirlande (La), ou les Fleurs enchantées, ballet, musique de Rameau, paroles de Marmontel. I.
Gustave III, roi de Suède. II, III.
Harenc (Mme). I.
Harenc de Presle. I.
Helvétius (Claude-Adrien). I, II.
Hénault (Charles-Jean-François). II.
Henriade (La), de Voltaire, préface par Marmontel. I.
Héraclides (Les), tragédie, par Marmontel. I.
Hérouville (Antoine de Ricouard, comte d'). I.
Hérouville (Mme d'). V. Gaucher.
Hertzberg (Comte de). II.
Holbach (Paul-Henri Thiry, baron d'). I, II.
Honorat (Dom). III.
Houdetot (Élisabeth-Sophie-Françoise de La Live, comtesse d'). II, III.
Huber (Jean). II.
Hume (David). II.
Huron (Le), opéra-comique, paroles de Marmontel, musique de Grétry. II.
Incas (Les), par Marmontel. II.
Irène, tragédie, par Voltaire. III.
Jaucourt (Louis, chevalier de). II.
Jélyotte (Pierre). I.
Joly de Fleury (Jean-François). III.
Juigné (Ant.-Éléonore-Léon Leclerc de), archevêque de Paris. III.
Jullien (M. Ad.), cité. I.
Kaunitz (Wenceslas-Antoine, comte de Rietberg, prince de). I.
La Borde (J.-B. Benjamin de). III.
Laborie (Antoine-Athanase Roux de). III.
La Briche (Adélaïde-Edmée Prévost, dame de La Live de). III.
La Bruère (Charles-Antoine Le Clerc de). II.
Lacome (Mlle). I.
La Fayette (M.-J.-P. Roch-Yves-Gilbert Motier, marquis de). III.
La Ferté (Denis-Pierre-Jean Papillon de). II.
La Garde (Philippe Bridard de). II.
La Harpe (Jean-François de). III.
Lally-Tolendal (Trophime-Gérard, comte de). III.
Lambesc (Charles-Eugène de Lorraine-d'Elbeuf, prince de). III.
Lamoignon (Chrétien-François II de). III.
Languedoc (Canal du). II.
Lantage (M. de). II.
Lany. I.
La Popelinière (Alexandre-Jean-Joseph Le Riche de). I, II.
La Popelinière (Thérèse des Hayes, dame Le Riche de). I.
La Roche-Aymon (Charles-Antoine de), archevêque de Toulouse. I.
La Rochefoucauld de Roye (Frédéric-Jérôme de), archevêque de Bourges. I.
La Ruette (J.-L.). II.
La Ruette (Mme). II.
La Sablière (M. de). II.
La Rue (Sermons du P. de). I.
La Tour (Maurice-Quentin de). II.
La Tour (Château de), appartenant à Mme de Séran. II.
Latour. V. Delatour.
Lattaignant (Gabriel-Charles, abbé de). I.
Launey (Bernard-René Jourdan de), gouverneur de la Bastille. III.
La Ville (L'abbé Jean-Ignace de). II.
Lavirotte (Louis-Anne de). I.
Le Bon (Joseph). III.
L'Écluze, dentiste et acteur de l'Opéra-Comique. II.
Le Fèvre (L'abbé), docteur de Sorbonne. II.
Le Franc de Pompignan (Jean-Jacques, marquis). II.
Le Franc de Pompignan (Jean-Georges), évèque du Puy et archevêque de
Vienne. III.
Le Grand de Saint-René. III.
Le Kain (Henri-Louis Cain, dit). II.
Lemierre (Antoine-Martin). II.
Lemoyne (Jean-Baptiste). II.
Le Noir (Jean-Charles-Pierre). III.
Léopold II, empereur d'Autriche. III.
Le Roy (Julien-David). II.
Lespinasse (Julie-Jeanne-Éléonore Lespinasse, dite de). I, II.
Lessart. V. Valdec.
Limoges (Évèque de). V. Coëtlosquet.
Linars (Claude-Anne, comte de). I.
Linars (Annet-Charles, marquis de). I.
Linguet (Simon-Nicolas-Henri). II.
Lolotte. V. Gaucher.
Loménie de Brienne (Étienne-Charles), archevêque de Toulouse. II, III.
Lorry (Michel-François Couet du Vivier de). III.
L'Osiliére (M. de). I.
Losme-Salbray (De), major de la Bastille. III.
Louis XV. II.
Louis de France, dauphin. II.
Louis XVI. II, III.
Lowendal (Ulric-Frédéric Woldemar, comte de), maréchal de France. I.
L. P*** (Mme de). II.
Lubersac (J.-B. Joseph de), évèque de Chartres. III.
Lucile, opéra-comique, paroles de Marmontel, musique de Grétry. II.
Luxembourg (Le duc de). III.
Magon de La Balue (J.-B.), négociant. III.
Mailubois (Yves-Marie Desmarets, comte de). II.
Mairan (J.-J. Dortous de). I, II.
Malesherbes (Chrétien-Guillaume de Lamoignon de). III.
Maleseigne (M. de). II.
Malfilatre (Jacques-Ch.-L. Clinchamp de). II.
Malmaison (La), propriété de Mme Harenc. II.
Maloet (Dr P.-L.-M.). I.
Malosse (Le P. Jacques-Antoine), jésuite. I.
Malouin (Paul-Jacques). II.
Maniban (Jean-Gaspard de), président au parlement de Toulouse. I.
Manuel (Pierre). III.
Marbeuf (Yves-Alexandre de), évêque d'Autun. II.
Marchais (Élisabeth-Josèphe de Laborde, baronne de), plus tard comtesse d'Angiviller. II.
Margueritte (J.-A. Teissier, baron de). III.
Marie-Antoinette. II, III.
Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. II.
Marigny (Abel-François Poisson, marquis de). I, II.
Marigny (Marie-Françoise-Julie-Constance Filleul, marquise-de), femme du précédent. II.
Marivaux (Pierre Carlet Chamblain de). I, II.
Marmontel (Mme), femme de l'auteur. V. Montigny (Mlle Leyrin de).
Massillon (Sermons de Jean-Baptiste). I.
Masson (M. Frédéric), cité. II.
Maurepas (Jean-Frédéric Phélypeaux, comte de). III.
Maurepas (Mme de). III.
Mauriac (Collège de). I.
Maury (Jean-Siffrein, abbé). III.
Maury (L'abbé), curé de Saint-Brice, frère du précédent.
Ménars (Château de). II.
Mercy-Argenteau (Florimond-Claude, comte de). I.
Mirabeau (Louis-Antoine Riquetti, chevalier de). I.
Mirabeau (Victor Riquetti marquis de), dit l'Ami des hommes. I.
Mirabeau (Gabriel-Honoré Riquetti, marquis de). III.
Miray, aide-major de la Bastille. III.
Miroménil (Armand-Thomas Hue de). III.
Monclar (J.-P.-Fr. de Ripert de). II.
Moncrif (François-Augustin Paradis de). II.
Monet (Jean). I.
Monsieur. V. Provence (Comte de).
Montauban (Académie des belles-lettres, ou Société littéraire de). I.
Montesquieu (Charles de Secondat, baron de). I.
Montgaillard (Marquis de). I.
Monticourt. II.
Montigny (Mme Leyrin de), soeur de Morellet, et belle-mère de Marmontel.
II, III.
Montigny (Mlle Marie-Adélaïde Leyrin de), fille de la précédente et femme de Marmontel. II, III.
Montmorin Saint-Herem (Armand-Marc de), III.
Montullé (Jean-Baptiste-François de). II.
Montullé (Mme de). II.
Mora (Pignatelli, marquis de). II.
Morellet (L'abbé André). II, III.
Morin, répétiteur au collège de Toulouse. I.
Narbonne-Lara (Comte Louis de). III.
Navarre (Marie-Gabrielle Hévin de). I.
Necker (Jacques). III.
Necker (Sophie Curchod de Nasse, dame), femme du précédent. III.
Necker (Louis), dit de Germani, frère et beau-frère des précédents. III.
Nicolai (Famille de). III.
Nolhac (Le P.), jésuite. I.
Observateur littéraire (L'), journal fondé par Marmontel et Bauvin. I.
Odde, camarade, et plus tard beau-frère de Marmontel. I, II, III.
Odde (Mme), soeur de Marmontel et femme du précédent. II, III.
Ode à la louange de Voltaire, par Marmontel. II.
Olivet (L'abbé Joseph Thoulier d'). II.
Orléans (Louis-Philippe-Joseph, duc d'), plus tard Philippe-Égalité.
III.
Ormes (Château des), propriété de la famille d'Argenson. II.
Ormesson (Henri-François Lefèvre d'). III.
Orry (Philibert), marquis de Fulvy. I.
Paar (Comte de). I.
Panard (Charles-François). II.
Panckoucke (Charles-Joseph). II.
Parrenin (Le P. Dominique). II.
Pattulo, Irlandais. II.
Paulmy (Marc-Antoine-René de), marquis d'Argenson. II.
Pelletier, fermier général. II.
Pénélope, opéra, paroles de Marmontel, musique de Piccini. III.
Person, lieutenant des invalides de la Bastille. III.
Pétion (Jérôme). III.
Piccini (Nicolo). II, III.
Pompadour (Jeanne-Antoinette Poisson, dame Lenormant d'Étioles, marquise de). I, II.
Portail (Jacques-André). II.
Provence (Louis-Xavier, comte de). III.
Poultier de Nainville (Pierre), intendant de Lyon. II.
Prades (Jean-Martin, abbé de). I.
Praslin. V. Choiseul.
Pucelle (La), poème par Voltaire. II.
Pujalou, étudiant du collège Sainte-Catherine à Toulouse. I.
Puvigné (Mlle). I.
Quesnay (François). II.
Radonvilliers (L'abbé Claude-François Lizarde de). II.
Rameau (Jean-Philippe). I.
Raynal (L'abbé Guillaume-Thomas). I, II.
Regewski (M.-M.). II.
Reynal (Jean). I.
Riballier (L'abbé Ambroise). II.
Ribou. I.
Richelieu (Louis-François-Armand Du Plessis, duc de). I, II.
Rigal, avocat. I.
Riom (Collège des Oratoriens de). I.
Robespierre (Maximilien-Marie-Isidore de). III.
Robinet (J.-B. René). II.
Rohan (Louis, prince et cardinal de). II.
Rohan (Marie-Sophie de Courcillon de Dangeau, duchesse de Pecquigny, puis de). II.
Roland, opéra, paroles de Marmontel, musique de Piccini. II, III.
Romme (Gilbert). III.
Roquelaure (Jean-Armand de Bossuejouls, comte de), évêque de Senlis. II.
Roselly (Raisouche-Montet, dit). I.
Rosetti (Mlle), maîtresse de Papillon de La Ferté. II.
Rousseau (Jean-Jacques). I, II, III.
Roussille (L'abbé), de l'Académie d'Angers. II.
Roux (Augustin). II.
Rupin (M. Ernest), cité. I..
S*** [Sau…?] (Mlle). II.
Sabatier de Cabres (L'abbé). III.
Saint-Amand, receveur général du tabac à Toulouse. II.
Saint-Bonet (Corrèze). I.
Saint-Brice (Seine-et-Oise). III.
Saint-Ferréol (Bassin de). II.
Saint-Florentin (Louis Phélypeaux, comte de), duc de La Vrillière. II.
Saint-Germain (Eure). III.
Saint-Hilaire (Mlle), maîtresse de Blondel de Gagny. II.
Saint-Huberty (Anne-Antoinette Clavel, dite). III.
Saint-Lambert (Charles-François de), I, II, III.
Saint-Simon (Mémoires du duc de). II.
Sainte-Assise (Château de), appartenant à M. de Montullé. II.
Sainte-Barbe (Collège). III.
Sainte-Catherine (Collège), à Toulouse. I.
Saldern (M. de), ministre de Russie. II.
Sartine (Antoine-Raymond-Jean-Gualbert, comte de). II, III.
Saurin (Bernard-Joseph). II.
Saxe (Hermann-Maurice, comte de), maréchal de France. I.
Scrupule (Le), conte, par Marmontel. II.
Seckendorf (comte de). I.
Séguier (Antoine-Louis). II.
Séguier (Jean-François). II.
Séran (Adélaïde de Bullioud, comtesse de). II.
Serilly (Ant. Megret de), ancien trésorier général de la guerre. III.
Soliman II, conte, par Marmontel. II.
Sombreuil (Charles-François Vérot, marquis de). III.
Soufflot (Jacques-Germain). II.
Sourdis (René-Louis d'Escoubleau, marquis de). I.
Stael-Holstein (Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de). III.
Starhemberg (Georges-Adam, comte de). I.
Stuart (Mlle). II.
Suard (J.-B. Antoine). II, III.
Sybarites (Les), ou Sybaris (troisième acte des Surprises de l'Amour), paroles de Marmontel, musique de Rameau. I.
Sylvain, opéra-comique, paroles de Marmontel, musique de Grétry. II.
Taboureau des Réaux, contrôleur général. III.
Tancrède, tragédie de Voltaire. II.
Target (Guy-Joseph). III.
Tencin (Claudine-Alexandrine Guéfin, marquise de). I.
Terray (Labbé Joseph-Marie). II, III.
Thermes de Julien, à Paris. I.
Thibouville (Henri de Lambert d'Herbigny, marquis de). I.
Thiriot (Nicolas-Claude). I.
Thomas (Antoine-Léonard). II, III.
Thouret (Jacques-Guillaume). III.
Tournay (Château de), ou des Délices. II.
Toury, camarade de Marmontel. I.
Tribou (Pierre). I.
Tronchet (François-Denis). III.
Talleyrand-Périgord (Charles-Maurice de). III.
Tallien (Jean-Lambert). III.
Turgot (Anne-Robert-Jacques). II, III.
Vaissière (L'abbé). I.
Valarché, camarade de Marmontel. I.
Valdec de Lessart (J.-M. Antoine-Claude). I.
Valenciennes (Nord). II.
Vanière (Le P. Jacques), jésuite. I.
Van Loo (Charles-André, dit Carle). I, II.
Van Loo (Anne-Antoinette-Charlotte Somis, dame), femme du précédent. I.
Vaucanson (Jacques de). I.
Vaudesir (Georges-Nicolas Baudard de). II.
Vaudreuil (Comte de). III.
Vauvenargues (Luc de Clapiers, marquis de). I.
Venceslas, tragédie de Rotrou, retouchée par Marmontel. II.
Vermenoux (Anne-Germaine Larrivée, dame Girardot de). III.
Vernet (Joseph). II.
Verhulst (Gabriel-François-Joseph de). II.
Verrière (Marie Rinteau, dite). I.
Villars (Honoré-Armand, duc de). II.
Villaumont. V. Bouret.
Villeroy (Duchesse de). II.
Voix (La) des pauvres, épître sur l'incendie de l'Hôtel-Dieu, par Marmontel. II.
Voltaire (François-Marie Arouet de). I, II, III.
Watelet (Claude-Henri). II.
Zémire et Azor, opéra-comique, paroles de Marmontel, musique de Grétry. II.