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Essai d'éducation nationale, ou, plan d'études pour la jeunesse

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NOTES

1 C’étoient des Esclaves de Sparte.

2 En 1452, le Cardinal d’Estouteville, Légat en France, réforma l’Université, accorda aux Médecins la liberté de se marier, & leur défendit en même temps, comme marque de souillure, de faire à l’avenir leurs assemblées dans l’Eglise de Paris, sous les tours, comme ils faisoient quelquefois. Pasquier. Recherches, tom. 1, pag. 275.

3 Eusebe, Hist. Eccles. l. 6. chap. 43.
Fleury, Mœurs des Chrétiens, p. 192.

4 Depuis qu’ils sont établis à Brest & à S. Malo, on a peine à trouver des Mousses ou de ces jeunes garçons qui servent dans un vaisseau, & qui sont destinés à être Matelots. Dans trente ans d’ici, on demandera pourquoi il manque des Matelots dans les Ports.

5 Considérations sur les Mœurs.

6 Locke, l’Abbé Fleury, la Dissertation de l’Abbé Gédouin sur l’éducation ; Education des filles, par M. de Fénelon ; le Chapitre de Montagne sur l’institution des enfans, qui est admirable, & il est bien étonnant qu’étant connu de tout le monde, on n’en ait pas plus profité : c’est la malheureuse routine qui en a été cause ; l’Abbé de Saint-Pierre, où il y a des choses excellentes sur les vertus morales & politiques ; le Discours de M. Nicole sur l’éducation du Prince ; Crouzas, Bacon, Milton, œuvres mêlées ; Dumarsais, Erasme, le P. Lamy, tous généralement sans exception.

7 Segnius irritant animos demissa per aures
Quam quæ sunt oculis subjecta fidelibus….

8 M. Rousseau exclut les histoires de l’instruction des enfans.

9 On peut faire ensorte, comme dit Nicole, qu’ils sachent toute la morale, sans savoir presque qu’il y a une morale, ni qu’on ait eu dessein de les en instruire ; ensorte que lorsqu’ils l’apprendront dans le cours de leurs études, ils s’étonnent de savoir par avance beaucoup plus qu’on n’y enseigne.

10 On trouvera sur les vertus morales & politiques, des choses excellentes dans l’Abbé Fleury, choix des études ; dans la Cyropédie de Xénophon, dans Plutarque, dans les ouvrages de l’Abbé de Saint-Pierre, dans Nicole, dans Locke, éducation des enfans, dans le Sethos de l’Abbé Terrasson, qui n’a pas trop réussi, quoiqu’il y ait des choses admirables pour la morale, parce qu’il n’y a que du jugement, de la physique & de l’érudition, & qu’il faut de l’imagination pour faire un Roman.

11 In universum non incipere ab antiquissimis, sed ab his quæ nostris temporibus nostræque notitiæ propiùs cohærent, ac paulatim deinde in remotiora eniti, magis è re arbitror. Ep. Hug. Grotii ad Maurerium.

12 Tamen ut ipse ad meam utilitatem semper cum Græcis Latina conjunxi ; neque id in Philosophia solum, sed etiam in dicendi exercitatione feci : idem tibi censeo faciendum ut par sis in utriusque generis oratione. 1. lib. Offici.

13 Par exemple, de Phedre, avec des chiffres qui marquent la construction ; ou des Livres où il y ait une version interlinéaire. Ce sont des méthodes très-utiles.

Faire d’abord la construction & des traductions littérales, au lieu de thêmes, pour passer ensuite à des traductions plus correctes. Je conseillerois le Selectæ è profanis Auctoribus Historiæ. C’est un Livre agréable, instructif, utile aux enfans, & qu’il ne seroit pas inutile aux hommes faits de lire.

Il ne paroit pas nécessaire d’avertir qu’on doit faire choix d’abord des Auteurs les plus faciles, & ne lire que ceux qui ont écrit, lorsque le Latin étoit dans sa plus grande pureté, c’est-à-dire un peu avant, ou un peu après le siecle d’Auguste ; Phedre, Térence, Saluste, César, Ciceron, Virgile, Horace, Valere-Maxime. En tout genre, il ne faut présenter que les meilleurs modeles.

Après une préparation de cinq ou six semaines, pour apprendre la Grammaire & à chercher dans les Dictionnaires, on peut se mettre dans la lecture de ces Auteurs & de ceux dont Chompré & Vaniere ont donné des extraits, avec le Novitius qui est sans comparaison le meilleur des Dictionnaires. On a le petit Danet Latin par racines, qui est un ouvrage très-bien fait.

14 Scaliger, Tanguy, le Fevre, M. Rollin, M. du Marsais, &c.

15 Elle est imprimée en 1740, & approuvée par l’Académie des Inscriptions.

16 Par M. Formey.

17 En quoi consiste la béatitude formelle, la béatitude objective, la possibilité de l’état de pure nature, &c.

18 Tom. I. des Œuvres de M. Daguessau.

19 Corin 8 1. 13:th. S. Aug. de lib. arbit.

20 Eph. c. 5. v. 9 & 10.

21 Eph. c. 4. v. 2. & Rom. v. 14 & 15.

22 Philip. c. 4. v. 8.

23 Ætatem quidem video (dit Ciceron, 33. de finibus num 7.) sed infici tamen debet iis artibus quas si dum tenera est combiberit ad majora veniet paratior.

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