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Essai d'éducation nationale, ou, plan d'études pour la jeunesse

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NOTES CRITIQUES DU TRANSCRIPTEUR

Ces remarques ne sont que des compléments à l’ouvrage original.

a Traduction proposée par le transcripteur :
Que sont les lois sans la morale ?

b La citation n’est pas de Tacite, mais de Sénèque (Epistulae morales ad Lucilium, Liber XVII-XVIII, 106.12)
La citation intégrale originelle est :
Quemadmodum omnium rerum, sic litterarum quoque intemperantia laboramus ; non vitae sed scholae discimus.
qui pourrait se traduire par :
De même que nous souffrons d’un excès en toute chose, nous souffrons d’un excès en littérature ; nous apprenons, non pour la vie, mais pour l’école.

c Traduction proposée par le transcripteur :
Beaucoup de mains sont nécessaires à l’humanité, mais peu de têtes lui suffisent.

d La note 7 est une citation d’Horace (Ars poetica, 180-181).
Traduction proposée par le transcripteur :
L’esprit est moins vivement ému par ce qui est entendu
Que par ce que les yeux rapportent de manière fiable….

e La citation est tirée de Hugonis Grotii — De Jure Belli ac Pacis, Libri Tres : In Quibus Jus Naturæ & Gentium, Item Juris Publici Præcipua Explicantur (J. T. Fleischerum, Jenæ, 1680), Epistola de Studiis instituendis, ad Benjaminum Maurerium, Legatum Regis Galliæ, p. 44.
Elle pourrait se traduire par :
En général, ne pas commencer par les choses les plus anciennes, mais par celles qui sont les plus proches de notre époque et de nos connaissances, puis remonter petit à petit aux plus éloignées, voilà la démarche que je juge préférable.

f Cette citation est vraisemblablement une allusion à la Vulgate Clémentine (Isaïe 40-26) :
Levate in excelsum oculos vestros, et videte quis creavit hæc.  .
qui pourrait se traduire par :
Levez vos yeux vers le ciel, et voyez celui qui a créé ces choses.

g Il est fait référence ici à La République (VII, 536) :
Τὰ μὲν τοίνυν λογισμῶν τε καὶ γεωμετριῶν καὶ πάσης τῆς προπαιδείας, ἢν τῆς διαλεκτικῆς δεῖ προπαιδευθῆναι, παισὶν οὖσι χρὴ προβάλλειν, οὐχ ὡς ἐπάναγκες μαθεῖν τὸ σχῆμα τῆς διδαχῆς ποιουμένους.
qui pourrait se traduire par :
C’est donc dès l’enfance que nos élèves doivent être initiés à l’étude de l’arithmétique, de la géométrie, et des autres sciences qui servent de préparation à la dialectique. Mais, dans les manières d’enseigner, il ne doit y avoir rien qui les contraigne à apprendre.

h La citation complète (De officiis, Liber I, 1) est ;
Quamquam te, Marce fili, annum iam audientem Cratippum, idque Athenis, abundare oportet praeceptis institutisque philosophiae propter summam et doctoris auctoritatem et urbis, quorum alter te scientia augere potest, altera exemplis, tamen, ut ipse ad meam utilitatem semper cum Graecis Latina coniunxi neque id in philosophia solum, sed etiam in dicendi exercitatione feci, idem tibi censeo faciendum, ut par sis in utriusque orationis facultate.
qui pourrait se traduire par :
Voilà un an, Marcus mon fils , que vous suivez les leçons de Cratippe et que vous êtes à Athènes, ce qui fait que les enseignements de la sagesse, les ressources philosophiques ne doivent pas vous manquer avec un si grand maître et dans une telle cité, dont la science de l’un et les exemples de l’autre vous placent à bonne école ; néanmoins, comme j’ai toujours, à mon grand profit, réuni les lettres latines et les lettres grecques, non seulement en philosophie, mais dans l’art oratoire, je vous conseille de faire de même pour en venir à maîtriser ces deux langues.

i La citation complète (Institutio oratoria, Liber 6, 3.17) est :
Nam et urbanitas dicitur, qua quidem significari video sermonem praeferentem in verbis et sono et usu proprium quendam gustum urbis et sumptam ex conversatione doctorum tacitam eruditionem, denique cui contraria sit rusticitas.
qui pourrait se traduire par :
Car on l’appelle aussi urbanité, laquelle se manifeste, à ce que je vois, par un discours préférant, dans les mots, le ton et l’usage, un certain goût particulier à la ville et un savoir implicite tiré de la conversation des maîtres, bref, quelque chose d’étranger à la rusticité.

j Cette citation, tirée d’Horace (Ars poetica, 309), pourrait se traduire par :
Avoir un jugement sain est le point de départ et la source d’une écriture correcte.

k Dans ses Excellentium imperatorum vitae, en parlant de Thémistocle (§ 1), Cornelius Nepos écrit :
Celeriter quae opus erant reperiebat, facile eadem oratione explicabat, neque minus in rebus gerendis promptus quam excogitandis erat, quod et de instantibus, ut ait Thucydides, uerissime iudicabat et de futuris callidissime coniciebat.
qui pourrait se traduire par :
Il a rapidement compris ce qui était nécessaire et a pu exprimer clairement ses opinions ; en outre, il n’était pas moins actif dans l’exécution de ses plans qu’il ne l’avait été dans leur conception, car, comme le dit Thucydide, il jugeait les événements présents avec une grande exactitude et devinait l’avenir avec une habileté remarquable.

l Ces deux citations sont tirées de Cicéron.

— La première vient de Orationes, Pro Milone, IV, 10 :
Est [igitur] hæc[, iudices,] non scripta, sed nata lex, quam non didicimus, accepimus, legimus, verum ex natura ipsa adripuimus, hausimus, expressimus, ad quam non docti sed facti, non instituti sed imbuti sumus…
qui pourrait se traduire par :
Il est en effet, ô juges, une loi non écrite mais innée, loi que nous n’avons ni apprise, ni reçue de personne, ni étudiée quelque part, mais que nous tenons, que nous puisons, que nous tirons de la nature même, loi à laquelle nous n’avons pas été éduqués, mais qui est enracinée en nous…
en accord avec ce que propose l’auteur.

— La seconde vient de De legibus, Liber 1, VI, 18 :
Igitur doctissimis viris proficisci placuit a lege, haud scio an recte, si modo ut idem definiunt lex est ratio summa, insita in natura, quae iubet ea quae facienda sunt, prohibetque contraria. Eadem ratio cum est in hominis mente confirmata et perfecta, lex est.
qui pourrait se traduire par :
Des hommes très savants ont jugé à propos de partir de la loi  je ne sais pas s’ils ont eu raison, surtout si, comme ils le postulent, la loi est la raison suprême gravée en notre nature, et qui ordonne ce qui doit être fait, et ou qui interdit le contraire. Cette raison, affermie et développée dans l’esprit de l’homme, est la loi.

m Dans De finibus bonorum et malorum (Liber 3, 9), Cicéron écrit :
Video equidem, inquam, sed tamen iam infici debet iis artibus, quas si, dum est tener, conbiberit, ad maiora veniet paratior.
qui pourrait se traduire par :
Je le vois bien, lui dis-je, mais pourtant c’est maintenant qu’il faut l’imprégner de connaissances qui lui permettront, s’il les assimile dès son plus jeune âge, d’arriver mieux préparé aux choses plus importantes qui l’attendent.

n Cette citation est tirée des Épodes {2 [Vitae rusticae laudes (À Alphius), 1-4]} :
Beatus ille qui procul negotiis,
ut prisca gens mortalium,
paterna rura bobus exercet suis
solutus omni faenore…

qui pourrait se traduire par :
Heureux celui qui loin des affaires,
comme la race de ceux d’autrefois,
laboure avec ses bœufs les champs paternels
libre des soucis de l’usure…

o Cette citation est tirée des Géorgiques (Liber II, 475-478) :
Me vero primum dulces ante omnia Musae,
quarum sacra fero ingenti percussus amore,
accipiant caelique vias et sidera monstrent,
defectus solis varios lunaeque labores ;

qui pourrait se traduire par :
Qu’avant tout les Muses, qui sont pour moi de toutes les plus douces,
auxquelles je sacrifie avec un amour immense,
m’accueillent
et me montrent les chemins du ciel et des étoiles,
les éclipses du soleil et les phases de la lune ;

p La citation intégrale originelle de Cicéron (De officiis, Liber I, XXII, 78) est:
Sunt igitur domesticae fortitudines non inferiores militaribus ;
qui pourrait se traduire par :
Il y a donc des cas où le courage civique n’est pas inférieur au courage du soldat ;

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