Histoire des enseignes de Paris
Centaure, de la rue des Lombards, le Soleil d’Or, de la rue Saint-Sauveur, la Truie qui file, de la rue Saint-Antoine, l’Arbre de Jessé, au coin de la rue des Prêcheurs, les Trois Canettes, l’Hercule, rue Grégoire-de-Tours, le Lion d’Argent, rue des Prouvaires, enseignes dont nous avons reproduit les figures.
Il y a des enseignes, comme plusieurs de celles que nous venons de citer, qui dureront aussi longtemps que les maisons sur lesquelles l’artiste les a taillées dans la pierre de la façade; comme aussi le Croissant, de la rue Montorgueil, nº 9; une enseigne d’architecte, au nº 57 de la même rue; le Mouton, de la rue du Four; un curieux et très bon bas-relief, grandeur nature, non signé, mais daté de 1868, représentant deux ouvriers prenant des mesures
sur une pierre de taille, et divers attributs du métier, au nº 12 de la rue Monge, indiquant sans doute que la maison est celle d’un entrepreneur ou d’un architecte. Mais vienne à passer par là le tracé d’une nouvelle voie, et voilà tout à bas, sans que peut-être on songe à porter l’enseigne intéressante ou curieuse au musée Carnavalet, gardien naturel de tout ce qui se rattache à l’histoire de Paris.
Ainsi, hélas! qu’a-t-on fait du Pélican, qu’on voyait encore, en 1862, déchirant ses flancs pour nourrir ses petits, sur le quai du Marché-Neuf, presque en face de la Morgue; du Petit Saint-Antoine, de la rue Saint-Sauveur, au coin de la rue Montorgueil, sculpture grossière, mais
originale et intéressante par son caractère archaïque, bien que ne remontant pas au delà du XVIIᵉ siècle? Que sont devenus la Bouteille d’Or, grand bas-relief de la rue de la
Cité, et le Puits, de la rue Saint-Honoré, tableau peint dans un cadre de sculpture fleuronnée d’assez bon style; et tant d’autres enseignes curieuses? Pauvres enseignes, à peine reste-t-il de vous un souvenir!
En renonçant à l’enseigne, on en a conservé cependant le titre, comme une espèce de raison commerciale, et ce titre est resté en inscription sur la boutique, aussi bien que sur les factures et les prospectus des marchands. Cette enseigne nominative est une sérieuse propriété que le commerçant a le droit de défendre vis-à-vis des contrefacteurs. Aussi la plupart des maisons de commerce en vogue se distinguent-elles par leurs enseignes nominales, inscrites en grosses lettres au frontispice des magasins. Le possesseur
titulaire d’une enseigne se montre très jaloux de son droit acquis, lorsque la concurrence essaye de le lui disputer: de là des procès qui ont souvent donné lieu à des dommages-intérêts considérables. Quelques-unes de ces enseignes sont devenues des fiefs, que leurs propriétaires n’échangeraient pas contre des duchés-pairies, s’il en était encore. C’est à la nouveauté que revient la palme dans ce genre d’illustration: le Louvre, le Bon Marché, le Printemps, etc., remplissent l’univers de leurs noms,—c’est-à-dire de leurs enseignes,—et vous pouvez être certain que, pour une femme, ce grand nom historique: le Louvre, n’éveille plus aujourd’hui l’idée du royal palais ni du merveilleux musée, mais celle du magasin «le plus vaste du monde». D’autres, comme Pygmalion, les Statues de Saint-Jacques, le Gagne-Petit, relevés en façade sur les grandes rues nouvelles, ont ressuscité l’enseigne sculptée, en la faisant concourir à la décoration générale de la maison; ce sont quelquefois de véritables œuvres d’art. Le magasin de Pygmalion expose en cariatides, de chaque côté de son entrée principale, un Pygmalion et une Galathée fort habilement modelés. Les Statues de Saint-Jacques sont d’anciennes statues, retrouvées sur l’emplacement de Saint-Jacques de l’Hôpital. Les frères Saint, jouant sur leur nom de famille, ont décoré la façade de leur magasin de toilerie, rue du Pont-Neuf, des statues fort bien exécutées des saints patrons des quatre frères. D’autres encore que des magasins de nouveautés ont également adopté l’enseigne décorative. Le journal le Figaro s’est installé, en 1874, dans un très élégant hôtel qu’il a fait construire, rue Drouot, avec une façade des plus luxueuses, au milieu de laquelle son patron tient tout naturellement la place d’honneur, parmi de nombreux ornements présentant partout les armes de la maison, un F et une plume croisés. La statue, qui est en bronze, est l’œuvre très réussie de MM. Amy et Boisseau[307]. Enfin, rue des Écoles, on voit, non loin du square Monge, une maison couverte de sculptures dorées, plus riches que de bon goût, mais surmontée du buste de l’illustre mathématicien, qui est bien à sa place tout près de l’École polytechnique, dont il fut l’un des fondateurs. Signalons encore, dans la rue Bergère, l’ornementation de l’hôtel du Comptoir d’escompte, bâti vers 1880, où figurent, avec les statues du Commerce et de l’Industrie, des médaillons en mosaïque sur fond d’or représentant les cinq parties du monde. Mais ce sont là, jusqu’à présent, des exceptions et nous craignons bien que les enseignes matérielles et décoratives, qui semblaient être naguère l’accessoire obligé des boutiques, ne reprennent jamais entièrement possession de leurs antiques prérogatives.
On a cherché, néanmoins, à les remplacer de différentes manières et même à plus grands frais. On inventa des tableaux mécaniques, qui n’étaient, à vrai dire, que des enseignes en ronde bosse, compliquées et ingénieuses; mais si ces enseignes mouvantes avaient le privilège d’attirer beaucoup de spectateurs émerveillés et tenus en contemplation, ces spectateurs n’étaient que des curieux qui fournissaient bien peu de chalands. On inventa ensuite les enseignes lumineuses, qui produisirent d’abord beaucoup d’effet et qui, le soir, encombraient de badauds immobiles les boulevards et les rues où elles étaient offertes en spectacle aux passants. On n’a pas oublié celles d’un magasin de toilettes de femme, boulevard Saint-Denis, au coin de la rue du Faubourg-Saint-Martin: il y a quinze ou vingt ans, dès que la nuit était assez obscure, les dix fenêtres de l’entresol de ce magasin se changeaient en transparents, où l’on voyait successivement les portraits en pied de Rachel dans tous ses rôles et dans tous ses costumes.
On tenta aussi de remettre à la mode un genre d’enseigne vivante, qui avait eu grand succès, sous le Directoire, lorsqu’on installa aux portes du Jardin turc, sur le boulevard du Temple, de véritables Turcs, en chair et en os, choisis parmi les plus beaux hommes qu’on avait pu trouver pour ce rôle fatigant et stationnaire, que les belles-de-nuit se plaisaient à rendre difficile. On avait tenté depuis un essai analogue, au Palais-Royal, dans le café des Mille Colonnes, où l’on exhibait à la porte les monstrueuses nudités de la Vénus hottentote, que l’on peut aller voir en squelette, dans la salle des monstres humains, au Cabinet d’histoire naturelle du Jardin des Plantes.
Mais ce qui devait contribuer le plus à la décadence des enseignes, ce furent les affiches illustrées, qui n’étaient qu’un nouveau procédé de publicité commerciale, imité des toiles peintes que les bateleurs exposent dans les foires pour attirer les curieux, par la représentation figurée des animaux rares et extraordinaires qu’on voit au naturel dans leurs baraques. Ces affiches parlantes, avec des figures dessinées ou peintes, ont existé dans l’ancienne Rome; on en voit encore quelques-unes à Pompéi, et ces affiches étaient réellement des enseignes, quand l’image de deux serpents peints en noir sur une muraille défendait au passant de s’y arrêter pour satisfaire un besoin naturel. Nous trouvons à chaque pas, dans nos rues, des inscriptions municipales qui expriment la même défense que les deux serpents de l’antiquité romaine. Les affiches illustrées, qui n’ont reparu que de nos jours, n’ont pas tardé à ressusciter l’enseigne à l’état éphémère, mais sans cesse renouvelable avec des variantes continuelles. Ce n’est plus l’enseigne à demeure, immobilisée au-dessus d’une boutique: c’est l’enseigne qui se multiplie à l’infini et s’étale à la fois sur tous les murs de Paris; c’est l’enseigne qui se montre à tout le monde, dans toutes les rues de la capitale et qui ne disparaît, au bout de quelques jours, que pour reparaître bientôt sous une nouvelle forme, avec de nouvelles promesses et de nouvelles couleurs.
On avait d’abord imité, dans ces enseignes murales, les proportions gigantesques des anciennes enseignes de Paris au XVIIIᵉ siècle, alors qu’on voyait pendre à la boutique d’un marchand de vin une bouteille grosse comme celles que Rabelais a mises dans les mains de Gargantua, et à la boutique d’un cordonnier une botte énorme, telle qu’en portaient les ogres des contes de fées. On aperçoit encore, sur quelques grands murs nus, qui attendent le moment où ils seront cachés par de hautes constructions, les derniers échantillons de ces immenses affiches: A la Redingote grise, avec l’image grandiose de la fameuse redingote du Petit Caporal, c’est un marchand d’habits; A la Vigne de la Terre promise, avec un cep de vigne chargé de grappes de raisin qui donneraient chacune de quoi remplir un litre, c’est un marchand de vin; Au Chapeau rouge, avec le modèle de ce chapeau à larges bords qui coifferait bien une des statues assises de la place de la Concorde, c’est un chapelier. Cette bigarrure d’affiches peintes d’une façon presque indélébile, à des hauteurs prodigieuses, partout où un mur nu leur a permis de se déployer, aurait bientôt fait de Paris la ville des enseignes colossales, si l’affiche illustrée, de petite dimension, en noir et en couleurs, n’était venue mettre les annonces des marchands à la portée des yeux du passant, dans toutes les rues où la paroi d’une muraille libre pouvait être conquise et louée par l’afficheur.
Il y a bien cinquante ans que ce système d’affiches marchandes a été inauguré à Paris, d’abord avec une extrême réserve, et surtout au profit de la librairie, qui annonçait ainsi ce qu’elle nommait des nouveautés. La plupart des affiches étaient en noir, avec des gravures sur bois; plus tard, les dessins dont elles étaient ornées furent coloriés au pinceau, et, à une époque plus rapprochée, ce coloriage se fit avec des tampons d’imprimeur; puis, enfin, avec le secours de la lithographie en couleurs.
Aujourd’hui, ces chromo-lithographies qu’on affiche sur les murs sont de véritables enseignes qui ont l’apparence de gouaches et d’aquarelles.
Nous ne saurions mieux faire apprécier l’intérêt et la curiosité de ces tableaux de papier peint qu’en décrivant, d’après un article de journal (le Petit Parisien, 20 janvier 1883), la singulière et splendide collection d’affiches illustrées que M. Dessolier est parvenu à réunir dans vingt volumes in-folio maximo, contenant plus de 7 000 pièces, divisées en trois séries: la première comprend les affiches relatives aux publications de librairie; la seconde, les affiches des théâtres, bals et concerts; la troisième, qui n’est pas la moins intéressante, les affiches-enseignes du commerce et de l’industrie. On peut imaginer les efforts d’intelligence, de patience et d’adresse qu’il a fallu mettre en œuvre pour rassembler, depuis quarante ans, une pareille collection, qui, nous l’espérons, viendra un jour prendre sa retraite à la bibliothèque de la Ville.
«Les premières affiches illustrées, dit le Petit Parisien, collectionnées par notre héroïque amateur, ne remontent pas au delà de 1830. Il possède les affiches dessinées par Raffet, pour le Némésis et le Napoléon en Égypte, de Barthélemy et Méry; pour le Compagnon du tour de France, de George Sand; pour une Bible, pour l’Algérie ancienne et moderne. Il y a des affiches, dessinées par Tony Johannot, par Meissonier (avec grandissement, par Gavarni); par Célestin Nanteuil, pour Robert Macaire et Don César de Bazan; par Manet, par Félix Braquemont, ainsi que toutes les ravissantes fantaisies de Chéret, aujourd’hui le maître triomphant de l’affiche d’art, illustrée et coloriée.
»Cette collection, où la Confiturerie Saint-James et les Machines à coudre coudoient les plus délicieuses excentricités de Chéret et de Grévin, donne d’innombrables renseignements sur les mœurs, les costumes, les voyages, les succès d’un jour, les spectacles, les modes, les plaisirs, les préoccupations, les caprices quotidiens, les folies sociales et politiques de Paris depuis un demi-siècle.»
Le journaliste, dans la piquante énumération de ces affiches, n’a oublié que les enseignes des marchands, qui figurent aussi avec éclat dans la précieuse et originale collection de M. Dessolier.
Quant aux enseignes de Paris, peintes ou sculptées, que les démolitions successives de tant de vieilles maisons ont fait recueillir, quelques-unes ont été transportées au musée Carnavalet. Notre ami M. Jules Cousin a bien voulu en faire pour nous un petit catalogue descriptif et raisonné, qui formera l’Appendice naturel de l’Histoire des Enseignes de Paris.
APPENDICE
LES ENSEIGNES DU MUSÉE CARNAVALET
APRÈS le Musée des enseignes, qui fait l’objet de notre vingt-neuvième chapitre, venons aux enseignes des musées.
Aujourd’hui que le goût des choses du passé s’est largement développé, par un sentiment général de réaction contre le vandalisme aveugle qui a promené à travers Paris la pioche municipale d’abord et ensuite la flamme de la Commune,—à peu près aussi criminelles l’une que l’autre aux yeux de l’archéologue et du vrai Parisien,—il n’est si vulgaire souvenir d’autrefois qui ne passe à l’état de relique et n’excite l’intérêt des curieux. Le nouveau musée Carnavalet, spécialement consacré à l’histoire de Paris, ne pouvait négliger les anciennes enseignes, malheureusement bien rares déjà quand on commença à le former. Les démolisseurs de la noble cité se préoccupaient médiocrement de ces pauvres enseignes et même des monuments historiques plus importants; pourvu que les grandes voies stratégiques s’ouvrissent et que les millions vinssent remplir la caisse des spéculateurs, tout était pour le mieux dans le nouveau Paris uniforme et maussade qu’ils avaient rêvé, et qu’ils ont malheureusement réalisé. Pardonnons-leur, mes frères, car ils n’ont jamais su ce qu’ils faisaient!
Le principal instigateur de ce grand massacre du passé eut pourtant un semblant de remords, inspiré sans doute par les lamentations de ces nomades de Parisiens et par les observations des quelques athéniens égarés dans son entourage, auxquelles d’ailleurs il ne comprenait rien. «Les gens de qualité s’intéressent-ils à ces petites drôleries? demanda-t-il entre deux adjudications.—Oui, monsieur le baron.—Je m’y intéresserai donc.» Et c’est ainsi que fut institué le musée historique municipal, destiné à recueillir les épaves de la grande dévastation.
Ce musée—assez mal dirigé d’ailleurs à ses débuts, et que MM. Ferdinand Duval et Hérold durent ramener dans la bonne voie par un vigoureux coup de balai—recueillit de 1867 à 1870, dans le chaos des démolitions, quelques enseignes curieuses.
Deux ou trois seulement avaient auparavant trouvé asile à l’hôtel de Cluny. Ce sont:
La Truie qui file, de la rue de la Cossonnerie, petit bas-relief du XVIᵉ siècle en pierre peinte, et les Trois Barbeaux, de la rue Saint-Germain-l’Auxerrois, belle enseigne du XVIIᵉ siècle, dont nous avons déjà parlé ci-dessus, p. 392 et 397.
Nous ne savons de quelle maison provient une autre enseigne en fer repoussé, donnée au même musée par M. Mathieu Meusnier; elle représente, dans un encadrement formé de rinceaux et de figures chimériques, les outils du tonnelier.
La collection d’enseignes conservées à Carnavalet est beaucoup plus riche.
Nous avons déjà mentionné et représenté la Fontaine de Jouvence (p. 41), le Chapeau fort (p. 223), le Chat noir, de la rue Saint-Denis, enseigne de la maison où, dit-on, est né Eugène Scribe, souvenir qui lui donne plus de prix que la renommée de sa confiserie.
Une autre très jolie enseigne de la rue Saint-Denis, nº 77, vient d’être offerte au musée par le propriétaire, M. Faynaud, en train de reconstruire sa maison; c’est l’Éducation de la Vierge, charmant bas-relief de la fin du XVIᵉ ou du commencement du XVIIᵉ siècle, qui décorait le trumeau central du premier étage, entre les deux fenêtres de l’étroite façade. La Vierge enfant, malheureusement décapitée, épelle sur un livre tenu par sainte Anne, sa mère.
L’enseigne du Puits de Rome, jadis rue Phélipeaux, se voit à l’entrée de la bibliothèque; le puits et l’inscription sont tracés en or sur une plaque de marbre noir:
LE PUIS DE ROME
Dans l’escalier de dégagement de l’ancien Bureau des Drapiers, réédifié au fond du jardin, ont été groupées les autres enseignes, presque toutes en fer repoussé. Il est regrettable que l’on n’ait pas pris note de la provenance en temps utile; il serait aujourd’hui fort difficile de la constater, à moins de faire appel aux souvenirs de ceux qui ont pu les voir en place il y a quelque vingt ans. Avis aux visiteurs du musée.
Voici d’abord quatre enseignes de serruriers particulièrement soignées, car le maître forgeait son enseigne lui-même, et tenait à donner par là un échantillon avantageux de son talent:
1º Très belle potence fleuronnée, formée de rinceaux sortant d’une corne d’abondance, mêlés de feuillages et de cartouches très compliqués; une grande clef, également ornée, pend à l’extrémité de la tige.
2º Une autre clef suspendue à une potence, dans le même genre, mais plus simple et plus petite.
3º Deux clefs passées en sautoir et surmontées d’une couronne de fleurs de lis.
4º Enfin deux clefs dorées ordinaires.
Ces quatre enseignes paraissent dater du XVIIIᵉ siècle.
Serait-ce encore un serrurier qui aurait pris pour enseigne ce grand cadran d’horloge en fer forgé et ajouré, au-dessous duquel flambe un cœur couronné? La devise devait être: A l’Exactitude. L’exactitude est de tous les métiers; et ce grossier cadran de fer qui n’offre aucune trace de dorure ne conviendrait guère à un horloger. Il paraît être du XVIIᵉ siècle.
Du même temps serait ce casque largement empanaché qui rappelle celui de l’ancienne statue de Louis XIII, sur la place Royale, et les galantes coiffures des Romains du carrousel de 1662 ou des héros d’opéra. Cette enseigne de heaumier armurier pourrait bien être contemporaine du Grand Cyrus; mais nous doutons fort qu’elle provienne de Paris, où nous l’aurions certainement remarquée avant sa mise au rebut.
Nous reconnaissons, par exemple, les Trois Rats (p. 90), et le profil du Grand Necker coiffé de la perruque dite à queue de rat. Loin de nous la pensée malséante d’établir une comparaison quelconque entre ces rongeurs et le ministre populaire des beaux jours de 89. Nous trouvons même assez irrévérencieux que cette illustre tête ait servi d’enseigne à un perruquier.
Nous préférons de beaucoup pour cet usage la Perruque à marteaux peinte sur une plaque de tôle qui figure tout à côté. Le sens n’est pas douteux et le modèle est plus rare, la simple peinture ne résistant pas, comme le relief, aux intempéries de la rue.
Voici un grand éperon à chaîne, du XVIIᵉ siècle, propre à figurer, à côté du casque ci-dessus mentionné, à la porte d’un éperonnier; nous doutons aussi de son origine parisienne; il nous paraît trop remarquable pour n’avoir pas attiré l’attention sur place.
Autant en dirai-je de cette enseigne classique en forme de bannière, suspendue à sa belle potence fleuronnée du commencement du XVIIᵉ siècle. La bordure est élégamment ajourée dans le goût flamand, elle représente d’un côté, en peinture sur fond d’or, saint Jean-Baptiste accompagné de l’agneau pascal; de l’autre, les outils du métier de foulon: une cuve, une presse à drap et un fouloir. Cette belle enseigne aurait été, dit-on, retrouvée dans un grenier; mais on ne peut désigner la maison. Je la croirais plutôt sortie de la boutique d’un marchand de bric-à-brac, qui aura eu la bonne fortune de la récolter dans quelque tournée de province.
Je reconnais, au contraire, sans qu’il soit besoin d’en préciser l’origine, les enseignes ordinaires de nos marchands de vin:
Ici le Bon Coing doré et appétissant; là le Gros Raisin ou la Belle Grappe enclos dans une couronne de pampres.
Voici la Fontaine de Bacchus: trois futailles superposées coulant vermeil dans une large cuve; le tout se détache sur un fond composé de deux flèches en sautoir, enguirlandées de pampres et surmontées d’une tête de Silène. Jolie composition en fer repoussé et colorié.
Un peu plus haut, ce petit Bacchus en bois ou en plâtre doré, à cheval sur un baril, est tout moderne. Il provient du fameux cabaret du Lapin blanc de la rue aux Fèves, illustré par Eugène Sue, ou plutôt d’après Eugène Sue; car il est constant qu’à l’époque de la publication des Mystères de Paris la rue aux Fèves, si elle recélait plusieurs tapis-francs, n’en possédait aucun à l’enseigne du Lapin blanc. Un Méridional, le père Mauras, eut l’idée d’exploiter la popularité du roman, et fonda après coup, dans ladite rue, un cabaret du Lapin blanc, auquel il ne fallut pas dix ans d’existence pour devenir authentique. Le cabaretier montrait jusqu’à la cave où s’étaient passées les scènes les plus palpitantes de la chronique du prince Rodolphe et de la tendre Goualeuse. La clientèle y croyait et les étrangers y venaient voir. Il ne fallut rien moins que la démolition de toute la Cité, en 1860, pour démolir en même temps la légende devenue authentique; le père Mauras essaya vainement de la transplanter, avec ses tables et son comptoir, dans le quartier Sainte-Geneviève, où elle ne put reprendre racine. M. Heuzey, ancien acteur des Variétés, qui avait connu les êtres, a raconté la chose par le menu dans son Histoire de la Cité. Elle valait la peine d’être notée ici.
Voici encore la Gerbe d’Or, accostée de deux bouquets d’épis. Nous en avons parlé plus haut; elle a toujours de nombreux similaires dans différents quartiers de Paris, non seulement chez les boulangers, mais chez les orfèvres, joailliers, etc.
Le Petit Moine et le Petit Lion se valent comme plastique; l’un n’a pas l’air moins rébarbatif que l’autre; le premier égrène dévotement son chapelet, le second passe fièrement, la tête de face, léopardé en terme de blason.
Voici le Bras d’Or commun; un vigoureux biceps tendu horizontalement.
Puis une autre paire de bras plus intimes, rentrant dans la catégorie des enseignes en rébus: Aux Bras croisés; un bras d’homme habillé et un bras de femme découvert, croisés en sautoir.
Nous aurons terminé cette rapide revue quand nous aurons indiqué, dans la salle de la Révolution, un navire en fer repoussé, sur champ de gueules, qui pourrait bien être une enseigne des Armes de Paris (XVIIIᵉ siècle); et un fort curieux poteau du XVIᵉ siècle, en chêne sculpté, provenant d’une maison du faubourg Saint-Honoré.
Est-ce une enseigne ou un simple blason de communauté? Ce poteau carré était-il primitivement à l’extérieur ou à l’intérieur du bâtiment?
Quoi qu’il en soit, il nous appartient de droit, car la sculpture, fort élégante et du plus pur style Henri II, représente, soutenu par un enlacement de lauriers, un écusson chargé d’une paire de ciseaux ouverts, cantonnée en chef d’une fleur de marguerite, en flanc et en pointe de trois croissants. Ce sont, à très peu près, les armoiries des tailleurs de robes de la ville et faubourgs de Paris, et il n’est pas téméraire de supposer qu’à un moment cette galante corporation, parisienne entre toutes, ait remplacé les simples houppettes de passements qui accompagnaient les ciseaux ouverts de ses armoiries[308] par les croissants du Roi et la fleur symbolique de la princesse Marguerite.
TABLE DES MATIÈRES
| Pages. | ||
| Introduction | ||
| Origine des enseignes dans l’antiquité | 1 | |
| I. | Jurisprudence et police des enseignes à Paris | 11 |
| II. | Origines des enseignes en France, inscriptions et monogrammes, enseignes des maisons et des hôtels | 27 |
| III. | Enseignes des marchands, du XIIIᵉ au XVIᵉ siècle | 47 |
| IV. | Noms des rues, provenant de leurs enseignes | 66 |
| V. | Enseignes sculptées, forgées, émaillées; enseignes en pierre, en bois, en plomb, en fer, en terre cuite, en émaux ou faïence | 79 |
| VI. | Enseignes d’encoignure, ou poteaux corniers | 100 |
| VII. | Enseignes des corporations, des confréries et des métiers | 107 |
| VIII. | Enseignes des hôtelleries et des auberges | 121 |
| IX. | Enseignes des cabarets et des marchands de vin | 138 |
| X. | Enseignes des barbiers, des étuvistes, des chirurgiens, des apothicaires et des médecins | 151 |
| XI. | Enseignes des imprimeurs et des libraires | 162 |
| XII. | Enseignes des académies, des théâtres, des lieux publics, des tripots et des mauvais lieux | 180 |
| XIII. | Les vieilles enseignes | 191 |
| XIV. | Enseignes historiques et commémoratives | 201 |
| XV. | Enseignes satiriques et épigrammatiques | 218 |
| XVI. | Enseignes de sainteté et de dévotion | 229 |
| XVII. | Anecdotes sur quelques enseignes | 242 |
| XVIII. | Enseignes armoriées | 256 |
| XIX. | Enseignes en rébus | 269 |
| XX. | Enseignes à inscriptions, à proverbes, à devises et enseignes imaginaires | 279 |
| XXI. | Enseignes singulières, grotesques, ridicules | 288 |
| XXII. | Les enseignes-adresses des marchands | 297 |
| XXIII. | Le jeu des enseignes de Paris | 313 |
| XXIV. | Enseignes avec inscriptions en vers | 323 |
| XXV. | Enseignes relatives à des pièces de théâtre | 337 |
| XXVI. | Les enseignes pendant la Révolution | 352 |
| XXVII. | Les enseignes au XIXᵉ siècle | 366 |
| XXVIII. | Imagiers et peintres d’enseignes | 390 |
| XXIX. | Musée des enseignes | 404 |
| XXX. | Orthographe des enseignes | 421 |
| XXXI. | Déchéance des enseignes et règne des affiches | 432 |
| Appendice. Les enseignes du Musée Carnavalet | 447 | |
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FOOTNOTES:
[1] Ferienschriften (Écrits rédigés pendant les vacances). Fribourg, 1826.
[2] 23ᵉ question du livre V des Symposiaques, ou Propos de table.
[3] Voyage en Grèce, par Pierre Lebrun, 1824, in-8º.
[4] Histoire des hôtelleries, cabarets, etc., par Francisque Michel et Édouard Fournier. Paris, 1854, gr. in-8º, t. Iᵉʳ, p. 49.
[5] Dictionnaire des Antiquités romaines, par Antony Rich, traduit par Cheruel. Paris, Firmin Didot, 1861, verbo Insigne.
[6] Rutilius Numantianus, Itinerarium.
[7] Ferussac, Bulletin des sciences historiques, t. XVIII, 1831, p. 348.
[8] Historia naturalis, lib. XXXV, cap. 37.
[9] Cicero, de Oratore, lib. II, 66.
[10] Horat., Satir., lib. II, 7.
[11] Quintil., Inst. orat., VI.—Dezobry, Rome au siècle d’Auguste, 3ᵉ édit., 1870, t. Iᵉʳ, p. 169.
[12] Grævius, t. III, 30, et XII, 396.—Aringhi, Roma subterranea, II, 19.—Galsano Volpi, Vetus Latium, VI, 160.
[13] Mariæ Turgii, Notæ ad inscriptionem Ursi togati.
[14] Dom Martin, la Religion des Gaulois, liv. Iᵉʳ.
[15] Miscellanea eruditæ antiquitatis, cura et studio J. Sponii. Lugduno, 1685, in-fol., p. 199.
[16] Breton, Pompeia.—Mazois, les Ruines de Pompéi, in-fol., t. II.—Recherches historiques sur les enseignes, par de La Querrière. Rouen, 1852, in-8º, p. 2 et 3.
[17] Persius, satir. I.—Dict. des Antiquités romaines et grecques, par Rich, trad. par Cheruel, au mot Anguis.
[18] Voy., outre les ouvrages cités:—Dictionnaire des arrêts, par P.-J. Brillon. Paris, 1727, in-fol., t. III, au mot Enseigne.—Dictionnaire universel de police, par Des Essarts. Paris, 1787, in-4º, t. III, au même mot.
[19] Inventaire sommaire des Archives hospitalières, 1870, in-4º, p. 171, nº 2577.
[20] Levasseur, Histoire des Classes ouvrières en France. Paris, Guillaumin, 1859, t. II, p. 35.
[21] Le bon François, au véritable Mazarin déguisé sous le nom de Franc bourgeois de Paris. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, in-4º. Voyez la Bibliographie des Mazarinades, par Moreau. Paris, Renouard, 1850, 3 vol. in-8º, t. Iᵉʳ, p. 180, nº 586.
[22] Lettres de Guy Patin, édit. de Reveillé-Parise. Paris, Baillière, 1846, 3 vol. in-8º, t. III, p. 625.
[23] Lettre du 2 novembre 1669.
[24] Levasseur, Histoire des Classes ouvrières en France, t. II, p. 33.
[25] Et, au contraire, une ordonnance de Henri II, de 1556, prescrivait—pour la confusion des hérétiques—qu’au lieu d’enseigne, chaque propriétaire mettrait sur le portail de sa maison l’image d’un saint.
[26] De la Mare, Traité de la Police, continué par Lecler de Brillet, t. IV, p. 332-37.
[27] Dictionnaire universel de Commerce, etc., par Jacq. Savary des Brullons. Paris, Estienne, 1723, 2 vol. in-fol., article Enseignes.
[28] Traité de la Police, continué par Lecler de Brillet, t. IV, p. 422.
[29] Voyage de Lister à Paris en 1698, traduit pour la première fois, publié et annoté par la Société des Bibliophiles français. Paris, 1872, gr. in-8º, p. 30.
[30] Chronique de la Régence et du règne de Louis XV, ou Journal de Barbier, première édition complète. Paris, Charpentier, 1857, in-12, t. VII, p. 416.
[31] Voir le chapitre LXVI, t. Iᵉʳ du Tableau de Paris, de Mercier.
[32] La Poix de Freminville, Dictionnaire ou Traité de Police générale. Paris, 1769, in-4º, p. 304 et 305.
[33] Institutiones oratoriæ, VI, 3, 28.
[34] Le Livre des Proverbes français, par Le Roux de Lincy. Paris, Ad. Delahays, 1859, 2 vol. in-12, t. II, p. 166.
[35] Publié par H. Géraud, dans la collection des Documents inédits. Paris, Imp. royale, 1837, in-4º.
[36] Plusieurs archéologues ont cru pourtant reconnaître la désignation d’une enseigne de maison dans cette mention que la Taille de 1392 a faite d’une petite marchande: «Agnès de la Lanterne, regratière.» On sait, en effet, qu’en 1411 il y avait une maison de la Lanterne dans la rue des Marmousets.
[37] Publié, par Buchon, dans la Collection des Chroniques nationales françaises, t. IX.
[38] Revue archéologique (livraisons du 1ᵉʳ avril et du 1ᵉʳ juin 1860).
[39] Dans la collection de Documents sur l’histoire de Paris, publiée sous les auspices du Conseil municipal. Région du Louvre et des Tuileries, t. Iᵉʳ. Paris, Impr. impér., 1866, in-4.
[40] Ad. Berty, Topographie historique du vieux Paris, t. Iᵉʳ, p. 47 et suiv.
[41] Voir ci-après le chapitre III.
[42] Ces renseignements sont tirés d’une savante notice, encore inédite, de M. le docteur Chéreau, sur Jacques Coictier et sa famille.
[43] Description historique de la ville de Paris, par Piganiol de la Force, 1765, t. VII, p. 64.
[44] Le Philologue, par J.-B. Gail. Paris, Gail neveu, 1819, t. VI, p. 96 et 97.—Le même, t. IX, p. 101 et suiv., p. 119.
[45] Œuvres de Brantôme, les Dames illustres, édit. de la Haye, 1740, t. Iᵉʳ, p. 60 et suiv.
[46] Voir, à ce sujet, les Enigmes des rues de Paris. Paris, E. Dentu, in-18, 1860, p. 280-285, et l’Esprit dans l’histoire, 5ᵉ édit., p. 158.
[47] Histoire et Recherches des Antiquités de la ville de Paris, par Henri Sauval, 1733, 3 vol. in-fol., t. II, p. 358.
[48] Revue universelle des Arts, publiée par Paul Lacroix (bibliophile Jacob). Paris et Bruxelles, 1855, t. Iᵉʳ, gr. in-8º, p. 390-91.—Une notice explicative imprimée chez Lahure fut affichée sur la maison même en 1855. Elle est reproduite in extenso dans la Revue d’architecture de César Daly, t. XIII, col. 202.
[49] Voir un article de M. Firmin Maillard, intitulé: les Enseignes, qui a paru dans le Journal de Paris, nº du 1ᵉʳ octobre 1869.
[50] Voir ci-après les chapitres VIII et IX.
[51] Voir ci-après le chapitre VII.
[52] Revue archéologique, nº du 1ᵉʳ avril 1860, p. 203 et suiv., et du 1ᵉʳ juin, p. 66 et suiv.
[53] Topographie du vieux Paris, par Ad. Berty. Quartier du Louvre. Paris, Imp. impériale, 1866, grand in-4º, t. Iᵉʳ, p. 18 et suiv.
[54] Outre les deux feuilles du Louvre et le fragment des trois îlots de la Cité, Ad. Berty a laissé à peu près achevées deux feuilles de son admirable plan archéologique de Paris antérieur au XVIᵉ siècle, dans lesquelles sont indiquées toutes les enseignes de la partie centrale de la Cité et de l’Université. Il serait monotone de les détailler ici rue par rue; nous en donnerons en appendice l’inventaire général alphabétique.
[55] Voir ci-après le chapitre XVIII.
[56] Bibliographie artistique, historique et littéraire de Paris avant 1789, par l’abbé Valentin Dufour. Paris, A. Laporte, 1882, in-8, p. 290.—Ajoutons que les balanciers n’ont pas encore déserté ces parages et qu’un peu plus haut, dans la même rue, existe un magasin à l’enseigne du P couronné qui, toutefois, est moins ancienne, ne datant que de 1779.
[57] Cette pièce, sans lieu ni date, se compose de huit feuillets petit in-8º gothique. Elle a été mise en langage plus moderne, mais avec bien des fautes, dans une réimpression faite, à Rouen, en 1630. Dans l’analyse détaillée que nous allons en faire, nous rajeunirons le texte et l’orthographe, pour faire mieux comprendre les noms des enseignes et la place qu’elles occupaient dans les rues de Paris, à la fin du XVᵉ siècle.
[58] La Bibliothèque nationale possède un ancien manuscrit (nº 4681), dont le titre est différent de l’imprimé; voici ce titre: Cy ensuit un esbatement du mariage des IIII fils Hémon, où les enseignes de plusieurs hôtels de la ville de Paris sont nommées. C’est le texte de ce manuscrit que A. Jubinal a reproduit dans les Mystères inédits du quinzième siècle (Paris, Techener, 1837, in-8º, t. 1ᵉʳ, p. 369).
[59] «La plupart des enseignes que nous venons de citer d’après le fabliau des Fils Hémon, dit Amédée Berger, se retrouvent dans les Comptes de la Prévôté de Paris, des années 1399 à 1573, recueillis et publiés par Sauval, à la fin de son dernier volume.» Recherches sur les Enseignes (Journal des Débats du 25 mai 1858).
[60] Traité de la Police, in-folio, t. IV (1738), p. 347.
[61] Nous empruntons cette nomenclature au Dictionnaire historique de la Ville de Paris, par Hurtaut et Magny, qui l’ont eux-mêmes extraite de Jaillot. Paris, Moutard, 1779, 4 vol. in-8º, t. IV, de la page 259 à la page 499. Nous avons marqué seulement d’un astérisque les noms de rue qui subsistent encore depuis la dernière classification des voies publiques de la capitale.
[62] Dictionnaire topographique, historique et étymologique des Rues de Paris, par J. de La Tynna, deuxième édition. Paris, Smith, 1816, in-12.
[63] Histoire et Recherches des Antiquités de Paris, par Henri Sauval. Paris, 1724, in-folio, t. Iᵉʳ, p. 126.
[64] Sauval, Histoire et Recherches des Antiquités de Paris, 1724, in-folio, t. Iᵉʳ, p. 285.
[65] Histoire et Recherches des Antiquités de Paris, par H. Sauval, 1724, t. III, p. 372.
[66] Recherches critiques, historiques et topographiques sur la Ville de Paris, par J.-B.-M. Jaillot, 1772-75, quartier de l’Université.
[67] Les Enseignes de Paris, feuilleton de la Presse du 21 juillet 1856.
[68] Dictionnaire étymologique de la Langue françoise, 1669, in-folio, au mot Calandre.
[69] Histoire et Recherches des Antiquités de Paris, 1724, t. Iᵉʳ, p. 121.
[70] Recherches sur les Enseignes de Paris, par Amédée Begrer, dans le Journal des Débats, 25 mai 1858.
[71] Voir ci-dessus, chap. II, p. 41, où cette enseigne est représentée.
[72] Topographie historique du vieux Paris, par A. Berty. Région du faubourg Saint-Germain. Imprimerie nationale, 1876, in-4º, p. 164, où l’on trouve la reproduction de l’enseigne, d’après une photographie.
[73] De l’autre côté de la Seine, au nº 70 du quai de l’Hôtel-de-ville, se trouve une enseigne d’un genre particulier et que nous croyons unique à Paris; c’est celle du Loup botté: un de ces animaux, empaillé et énorme, et chaussé de bottes, monte la garde devant la boutique d’un cordonnier.
[74] Voir chap. XVII, Anecdotes sur les enseignes.
[75] Les Enseignes de Paris, par l’Homme qui lit, 2ᵉ article dans le Gaulois du 8 juillet 1877.
[76] Journal de Jean Heroard, sur l’enfance et la jeunesse de Louis XIII, publ. par Eud. Soulié et Ed. de Barthélemy. Paris, Firmin Didot, 1868, t. Iᵉʳ, p. 190.
[77] Recherches sur Molière et sa famille, par Eud. Soulié. Paris, Hachette, 1863, in-8º, p. 12.
[78] Histoire de la vie et des œuvres de Molière, par J. Taschereau, troisième édition. Paris, J. Hetzel, 1844, in-12, p. 206.
[79] Le Roman de Molière, par Édouard Fournier. Paris, E. Dentu, 1863, in-12, p. 174.
[80] Manuscrits de Beffara, à la Bibliothèque nationale, t. III, p. 144. Voir, sur ce poteau cornier, les articles 219 et 220 de l’Iconographie moliéresque, par Paul Lacroix. Paris, Fontaine, 1876, in-8º, p. 62 et 63.
[81] Dictionnaire raisonné de l’Architecture française. Paris, Morel, 1864, gr. in-8º, t. VII, p. 475.
[82] Les Rues et les Cris de Paris au XIIIᵉ siècle, précédé d’une étude sur les rues de Paris au XIIIᵉ siècle, par Alfred Franklin. Paris, Léon Wilhem, 1874, in-12, pp. 38 et suiv.
[83] Le Dit des Rues de Paris (1300), par Guillot de Paris, avec préface, notes et glossaire, par Edgard Mareuse. Paris, Librairie générale, 1875, in-12.
[84] Le Calendrier des Confréries de Paris, par S.-B. Le Masson, avec des notes, par l’abbé Valentin Dufour. Paris, Léon Willem, 1875, in-12, pp. XXVI et suiv.
[85] Topographie historique du vieux Paris, par Adolphe Berty. Région du Louvre et des Tuileries. Paris, Imprimerie impériale, 1866, in-4º, t. Iᵉʳ.—Continuée par H. Legrand. Ibid., id., 1868, in-4º, t. II.—Région du faubourg Saint-Germain, par A. Berty; complétée par L.-M. Tisserand. Paris, Imprimerie nationale, 1876, in-4º.
[86] Revue archéologique, livraisons des 1ᵉʳ avril et 1ᵉʳ juin 1860.
[87] Histoire des Antiquités de la ville de Paris, 1724, t. III, p. 57.
[88] La Truie qui file, des Halles, qui est citée dans le Mariage des quatre fils Hémon et des filles de Damp Simon (voir ci-dessus, p. 63), était certainement le type le plus ancien de cette enseigne légendaire. Il y avait à Paris plusieurs autres enseignes sculptées analogues, entre autres rue Saint-Antoine. Nous avons donné le dessin de cette dernière, qu’on voit encore à sa place et qui doit reproduire assez exactement l’enseigne primitive du marché aux Poirées, quoique la sculpture soit de la fin du XVIᵉ siècle.
[89] Cette enseigne en rébus est représentée par une gravure en bois, dans la plupart des éditions des Bigarrures du seigneur des Accords (Étienne Tabourot).
[90] Les mêmes Antiquités de Paris, t. III, p. 309, 347, 367.
[91] Sauval, t. II, p. 619.
[92] Tableau de Paris, nouvelle édition augmentée. Hambourg et Neuchâtel, 1782, in-12, t. Iᵉʳ, p. 118.
[93] Rappelons, à ce propos, les figures colossales, non plus à poste fixe, mais roulantes, qu’on a vues depuis une vingtaine d’années circuler dans les rues de Paris, représentant qui un chapeau, qui une botte, une marmite, ou un homme, dans le ventre duquel est installé le siège du cocher, etc. Certaines sont même éclairées à l’intérieur pour la nuit. Rue de Rivoli, près la rue du Pont-Neuf, on voit un gigantesque planteur américain coiffé d’un large chapeau de paille, qui sert d’enseigne à la porte d’un marchand de ce genre de coiffures.
[94] Les Enseignes de Paris, par Amédée Berger (Journal des Débats, 1ᵉʳ juin 1858).
[95] Histoire des Hôtelleries, Cabarets, etc., par Francisque Michel et Édouard Fournier. Paris, 1854, 2 vol. gr. in-8º, t. II, p. 224.
[96] Voir Sauval, La Tynna, Lacurne de Sainte-Palaye.
[97] Tome Iᵉʳ de l’édition gothique de Verard, sans date, les Chroniques de France, d’Angleterre et de Bourgogne, chap. CXV, CLXXVII, etc.
[98] Histoire des Antiquités de Paris, par H. Sauval, t. III, p. 284.
[99] Tome IV, chap. XXIV de l’édition gothique, sans date.
[100] Histoire des Antiquités de Paris, t. II, p. 92 et 93.
[101] Registre criminel du Châtelet de Paris, du 6 septembre 1389 au 18 mai 1392, publié pour la première fois par la Société des Bibliophiles français. Paris, 1861-62, 2 vol. gr. in-8º.
[102] Voir, à la suite des Poésies de François Villon, le Recueil des histoires de repues franches, composé par un de ses élèves.
[103] Histoire des Antiquités de Paris, par Sauval, t. Iᵉʳ, p. 126.
[104] Histoire des Français des divers États, par A.-A. Monteil. Paris, Victor Lecou, 1833, in-12, t. IV, p. 94.
[105] Ce monologue, qui fait partie d’un manuscrit du XVIᵉ siècle décrit dans le Catalogue du duc de la Vallière, sous le nº 3304 (aujourd’hui à la Bibliothèque nationale), a été publié, par Francisque Michel et Leroux de Lincy, dans le Recueil de farces, moralités, sermons joyeux, etc. Paris, Techener, 1831-37, 4 vol. pet. in-8º.
[106] Histoire des Hôtelleries, Cabarets, etc., par Francisque Michel et Édouard Fournier. Paris, 1854, gr. in-8º, t. Iᵉʳ, p. 263.
[107] Voir ses Mémoires, p. 71 et 72, dans la collection des Mémoires pour servir à l’histoire de France, publiés par Michaud et Poujoulat.
[108] Journal d’un Voyage à Paris en 1657-58, publié par A.-P. Faugère. Paris, Benjamin Duprat, 1862, in-8º, p. 30 et suiv.
[109] Voyage de Lister à Paris, en 1698, trad. de l’anglais. Paris, pour la Société des Bibliophiles, 1873, gr. in-8º, p. 30.
[110] Le Livre commode des Adresses de Paris, par Abraham du Pradel. Nous nous servons à la fois des deux éditions de 1691 et de 1692, qui présentent quelques différences, qu’il nous paraît inutile de rapporter, à la première ou à la seconde édition, sans tenir compte des suppressions que l’auteur, Nicolas de Blegny, a cru devoir faire dans la réimpression de son livre. Voir notre édition, 2 vol. in-18, Paris, P. Daffis, 1878-1879.
[111] Séjour à Paris, c’est-à-dire Instructions fidèles pour les voyageurs de condition, par le sʳ J.-C. Nemeitz. Leide, Jean van Abcoude, 1727, 2 vol. in-12.
[112] Des Formes du mariage, par Duméril, p. 52 et 78.
[113] Voir le Dictionnaire de la Langue françoise, de Furetière, au mot Bouchon.
[114] Du Cange, Glossarium ad scriptores mediæ et infimæ latinitatis, 1678; au mot Buffetagium.
[115] Revue archéologique, t. VI, p. 384.
[116] Contes et Discours d’Eutrapel. Paris, 1732, 2 vol. in-12; t. Iᵉʳ, pp. 235, 254.
[117] Les Comédies facétieuses de Pierre de l’Arrivey, Champenois. Rouen, Raphaël du Petit-Val, 1611, in-12, p. 150.
[118] Le Parnasse satyrique du sieur Théophile, 1660, pet. in-12, pp. 139 et 218.
[119] Les Visions admirables du Pèlerin du Parnasse, ou Divertissement des bonnes compagnies et des esprits curieux, par un des beaux esprits de ce temps. Paris, chez Jean Gesselin, sur le Pont-Neuf, 1635, in-8º, pp. 204 et suiv.
[120] Satire, dans le Parnasse satyrique du sieur Théophile, 1660, pet. in-12, p. 129.
[121] IIIᵉ livre des Chansons pour dancer et pour boire, par Pierre Ballard. Paris, 1628, in-fol.
[122] Cette pièce anonyme a été imprimée, à Paris, chez Toussaint Quinet, 1640, in-12.
[123] Poésies diverses de M. Colletet. Paris, 1636, in-12, p. 410.
[124] Poésies et Lettres de M. Dassoucy. Paris, 1653, in-12, p. 96.
[125] Histoire des Hôtelleries, Cabarets, Hôtels garnis, Restaurants et Cafés, et des anciennes Communautés et Confréries d’hôteliers, de marchands de vin, etc., par Francisque Michel et Édouard Fournier. Paris, Seré, 1855, 2 vol. gr. in-8º.
[126] France. Dictionnaire encyclopédique, par Ph. Le Bas. Paris, Firmin Didot, 1840, t. II, p. 121, article Barbiers. Excellent article et très complet, qui doit être de Ch. Louandre.
[127] L’Improvisateur Français, par Salentin (de l’Oise). Paris, Gousin, 1804, in-12, t. II, p. 384.
[128] Quatrième édition. Paris, Victor Lecou, 1853, in-12, t. II, p. 305.
[129] Paris sous Philippe le Bel, d’après les documents originaux, par H. Géraud. Paris, imp. de Crapelet, 1837, in-4º, p. 486.
[130] Œuvres de Clément Marot, édition de Lenglet du Fresnoy. La Haye, P. Gosse et J. Neaulme, 1731, in-12, t. VI, p. 257.
[131] Dictionnaire de la Langue françoise ancienne et moderne, de Pierre Richelet. Lyon, Bruyset, 1728, 3 vol. in-fol., au mot Barbiers.
[132] Santolii Opera, 1698, 2ᵉ part., in-12, p. 178.
[133] Marques typographiques ou Recueil des monogrammes, chiffres, enseignes, etc., des libraires et des imprimeurs qui ont exercé en France de 1470 jusqu’à la fin du XVIᵉ siècle. Paris, 1867, 2 vol. petit in-4º.
[134] Mélanges historiques et philologiques. Paris, Tilliard, 1754, 2 vol. in-12, t. II, p. 365.
[135] M. le baron J. Pichon, président de la Société des Bibliophiles français, et, sans contredit, le premier bibliophile que l’érudition française s’honore de posséder, a bien voulu nous confier un exemplaire de l’Histoire de l’Imprimerie et de la Librairie, de La Caille (Paris, Jean de La Caille, 1689, in-4º), tout chargé de notes, de différentes mains, et parmi ces notes, celles de M. le baron Pichon ne sont pas les moins importantes. C’est dans ce précieux exemplaire que nous avons trouvé la suite presque complète des enseignes des imprimeurs et des libraires qui ont imprimé et publié des livres à Paris jusqu’en 1688.
[136] Historia Universitatis parisiensis, a Cæs. Egass. Bulæo. Paris, 1665-75, in-fol., t. IV, cap. Librariis.
[137] Dictionnaire historique de la ville de Paris, par Hurtaut et Magny. Paris, Moutard, 1779, in-8º, t. III, pp. 352 et suiv., d’après la Bibliothèque des Artistes, t. II, chap. VI.
[138] Le Livre commode des Adresses de Paris pour 1692, par Abraham du Pradel (Nicolas de Blegny), suivi d’appendices, précédé d’une introduction et annoté par Édouard Fournier. Paris, Paul Daffis, éditeur-propriétaire de la Bibliothèque elzévirienne, 1878-80, 2 vol. in-12.
[139] Recherches sur l’histoire de la corporation des ménétriers et joueurs d’instruments de la ville de Paris, par B. Bernhard. Bibliothèque de l’École des Chartes, 1843-44, t. V, pp. 266 et suiv.
[140] Paris démoli, nouvelle édition, revue et augmentée. Paris, E. Dentu, 1882, in-16, p. 236.
[141] Histoire des Antiquités de la ville de Paris, par Henri Sauval, 1733, t. III, p. 82.
[142] Sauval, t. Iᵉʳ, p. 117.
[143] Sauval, t. III, p. 115 et 136.
[144] Sauval, t. II, p. 650.
[145] Nouvelle édition, revue, corrigée et considérablement augmentée. Paris, Libraires associés, 1765, t. VIII, p. 339.
[146] Tableau de Paris. Nouvelle édition, augmentée. Amsterdam, 1783, in-12, t. V, p. 109.
[147] Voir, sur le prince de Pons, une curieuse notice dans l’Histoire des Mystificateurs et des Mystifiés, par Paul Lacroix (bibliophile Jacob). Bruxelles et Leipzig, Aug. Schenée, 1856, in-16, t. Iᵉʳ, p. 151 et suiv.
[148] Feuilleton du Gaulois, 5 juillet 1877.
[149] Celle-ci existe encore rue Saint-Denis.
[150] Cette curieuse enseigne appartient aujourd’hui à M. E. Dentu, notre éditeur.
[151] Voir Dictionnaire critique de biographie et d’histoire, par A. Jal. Paris, Plon, 1872, gr. in-8º, p. 1279.
[152] Histoire et Recherches des Antiquités de la ville de Paris, par Henry Sauval, 1733, t. II, p. 182.
[153] Voir, sur divers hôtels de la reine Blanche, nos Chroniques et Légendes des rues de Paris. Paris, E. Dentu, 1864, in-18, p. 370.
[154] Les Enseignes de Paris, par J. Poignant, feuilleton du Gaulois, 5 juillet 1877.
[155] Contes et Discours d’Eutrapel, par Noël du Faïl, seigneur de la Herissaye. S. N. (Paris), 1732, 2 vol. in-12, t. II, p. 98.
[156] Voir plus haut, p. 90, chap. V.
[157] Journal d’un voyage à Paris en 1657-1658, publié par A.-P. Faugère. Paris, Duprat, 1862, in-8º, p. 79.
[158] Même Journal d’un voyage à Paris, p. 27.
[159] Archives hospitalières: Quinze-Vingts, p. 156.
[160] Recherches historiques sur les Enseignes, par E. de la Quérière, 1852, p. 14.
[161] Magasin pittoresque (1854), t. XXII, p. 136.
[162] Bibliographie des Mazarinades, par Moreau, t. III, p. 150.
[163] Œuvres de Monsieur de Fontenelle, nouv. édit. Paris, Saillant, 1677, 11 vol. in-12, t. V, p. 502.
[164] Voir nos Énigmes des rues de Paris. Paris, E. Dentu, 1860, in-18, p. 147.
[165] Mémorial parisien, ou Paris tel qu’il fut, tel qu’il est, par P.-F.-S. Dufey (de l’Yonne). Paris, Dalibon, 1821, in-12, p. 213.
[166] Revue archéologique, t. IV, p. 213, et t. VI, p. 376.
[167] Bibliothèque nationale, manuscrits du Roi, nº 8292, in-fol.
[168] Voir ci-dessus, p. 77.
[169] Essais historiques sur Paris, par de Saint-Foix, 3ᵉ édition, Paris, Duchesne, 1763, in-12, t. Iᵉʳ, p. 322 et suiv.
[170] Histoire et Recherches des Antiquités de la ville de Paris, par Henry Sauval. Paris, 1733, in-fol., t. Iᵉʳ, p. 183.
[171] Curiosités du vieux Paris, par P.-L. Jacob. Paris, Delahays, 1858, in-12, p. 77.
[172] Tome V, première partie, p. 157. Voir aussi nos Chroniques et Légendes des rues de Paris. Paris, E. Dentu, 1864, in-18, p. 364 à 368.
[173] Voir nos Énigmes des rues de Paris, p. 57 à 64, et notre Vieux-Neuf, Paris, E. Dentu, 3 vol. in-18, t. II, p. 44.
[174] Voir le Recueil A. B. C., vol. C., p. 57 et suiv.
[175] Histoire physique, civile et morale de Paris, par Dulaure, 2ᵉ édition, augmentée. Paris, Guillaume, 1828, 10 vol. in-8º, t. VIII, p. 83.
[176] Petit Dictionnaire critique et anecdotique des Enseignes de Paris, par un Batteur de pavé. Paris, chez les Marchands de nouveautés (Imprimerie de H. Balzac), 1826, in-32, p. 63 et suiv.
[177] Charcuterie ancienne et moderne, traité historique et pratique, par L.-F. Dronne, charcutier. Paris, 1869, 1 vol. in-8º.
[178] Voir l’article Cugnière (Pierre de), dans la Nouvelle Biographie générale de Firmin Didot, et l’Histoire physique, civile et morale de Paris, par J.-A. Dulaure. Paris, Guillaume, 1821, t. II, p. 596.
[179] Articles du Journal des Débats, des 25 mai et 1ᵉʳ juin 1858.
[180] Variétés historiques et littéraires, revues et annotées par Edouard Fournier. Paris, P. Jannet, 1855, t. III, in-12, p. 156.
[181] Articles du Journal des Débats, cités plus haut.
[182] Les Historiettes de Tallemant des Réaux, édit. de Monmerqué. Paris, Delloye, 1840, 10 vol. in-12, t. X, p. 143.
[183] Les Historiettes de Tallemant des Réaux, seconde édition, annotée par Monmerqué. Paris, Delloye, 1840, 10 vol. in-12, t. X, p. 42.
[184] Mélanges d’histoire et de littérature, recueillis par M. Vigneul-Marville. Amsterdam, Elie Yvans, 1700, 3 vol. in-12, t. II, p. 45.
[185] Histoire universelle, par Théodore Agrippa d’Aubigné. Maillé, Jean Mousset, 1616-20, 3 vol. in-fol., liv. IV, chap. VI.
[186] Il mourut dans la rue de Seine, chez Monglas, son hôte du Petit Maure, dont nous avons reproduit l’enseigne ci-dessus, p. 145. (Voir Énigmes des rues de Paris, p. 177.)
[187] Bulletin de la Société de l’histoire de Paris, 1883, p. 52. Notice par M. Hipp. Bonnardot.
[188] Les Historiettes de Tallemant des Réaux, 3ᵉ édition, publiée par Monmerqué et Paulin Pâris. Paris, Techener, 1855, 9 vol. in-8º, t. IV, p. 151.
[189] Mémoires de Michel de Marolles. Paris, Ant. de Sommaville, 1656, pet. in-fol., p. 153.
[190] Nous avons déjà cité cette curieuse lettre dans l’Histoire des Hôtelleries et des Cabarets, 1851, t. II, p. 297.
[191] Historiettes de Tallemant des Réaux, 3ᵉ édition de Monmerqué et Paulin Pâris. Paris, Techener, 1855, t. IV, p. 151.
[192] Topographie historique du vieux Paris, par Berty et Tisserand: Bourg Saint-Germain. Paris, Imprimerie nationale, 1876, in-4º, p. 211.
[193] Les Enseignes de Paris, par Alfred de Bougy, feuilleton de la Presse du lundi 21 juillet 1856.
[194] Dictionnaire des termes du vieux françois, ou Trésor de recherches et antiquités gauloises, par Borel; nouvelle édition, augmentée. Paris, Brisson, 1750, in-fol., p. 80.
[195] Histoire et Recherches des Antiquités de Paris, par H. Sauval, 1733, t. III, p. 348.
[196] Topographie du vieux Paris. Bourg Saint-Germain, par Berty et Tisserand. Paris, Impr. nationale, 1876, in-4º, p. 83 et 84.
[197] Lafolie, Mémoires historiques relatifs à la statue de Henri IV, 1819, in-8º, p. 76, et appendice 263.
[198] Voir notre Histoire du Pont-Neuf. Paris, première partie, E. Dentu, 2 vol. in-18, p. 131.
[199] Histoire et Recherches des Antiquités de Paris, par Sauval, 1733, t. II, p. 125.
[200] Recherches historiques sur les Enseignes des maisons particulières, par E. de la Quérière, 1852, p. 13.
[201] Paris, Librairie centrale, 1864, in-12, p. 37.
[202] Les Historiettes de Tallemant des Réaux, seconde édition, in-12, publiée par Monmerqué, chap. CCXCIII.
[203] Petit Dictionnaire critique et anecdotique des Enseignes de Paris, par un Batteur de pavé. (A bon vin point d’enseigne.) Paris, chez les Marchands de nouveautés, 1826, in-32, p. 127.
[204] Petit Dictionnaire critique et anecdotique des Enseignes de Paris, 1826, nº 32, p. 51.
[205] Voir le feuilleton du Journal de Paris, 1ᵉʳ octobre 1859.
[206] Histoire des forêts de la Gaule et de l’ancienne France, précédée de recherches sur l’histoire des forêts de l’Angleterre, de l’Allemagne, etc. Paris, Leleux, 1850, in-8º, p. 20.
[207] Antiquités de Paris, par Sauval, 1733, t. III, p. 275.
[208] Sauval, t. II, p. 471 et suiv.
[209] Histoire anecdotique du théâtre, de la littérature, etc., tirée du coffre d’un journaliste, par Charles Maurice. Paris, Plon, 1856, 2 vol. in-8º, t. Iᵉʳ, p. 46.
[210] Discours satyriques et moraux, ou Satyres générales (par Louis le Petit). Rouen, Richard Lallemand, 1686, in-12, p. 24.
[211] Recueil de Maurepas, à la Bibliothèque nationale, manuscrit, t. VII, p. 43 et 44.
[212] Revue rétrospective, livraison du 30 octobre 1836, p. 35.—Il est à remarquer néanmoins que les Trudaine portent dans leurs armes trois daims, qui rappellent et symbolisent plus noblement leur nom patronymique.
[213] Les Bigarrures et Touches du Seigneur des Accords, par Étienne Tabourot, dernière édit., revue et de beaucoup augmentée. Rouen, David Geoffroy, 1621, in-12, folio 4 et suivants.
[214] Sauval, t. III, p. 157.
[215] Note communiquée par M. le baron Pichon, qui l’avait prise dans les archives d’un notaire de Paris.
[216] Sauval, t. III, p. 57.
[217] A. Berty, Topographie du vieux Paris, quartier du Louvre, 1869, t. Iᵉʳ, p. 41. Voir, plus haut, p. 34 et 222.
[218] Voir les notices sur les Enseignes, par Firmin Maillard, J. Poignant et Amédée Berger, publiées dans le Journal des Débats, le Gaulois et le Journal de Paris.
[219] Les Enseignes de Paris, par Amédée Berger, feuilletons du Journal des Débats, 15 mai et 1ᵉʳ juin 1851.
[220] Chevræana, ou Pensées d’histoire, de littérature, etc. Amsterdam, 1700, 2 vol. in-12, t. Iᵉʳ, p. 142, et notre Histoire du Pont-Neuf, première partie, p. 208.
[221] Curiosités de l’histoire du vieux Paris, par P.-L. Jacob, bibliophile. Paris, Ad. Delahays, 1858, in-12, p. 62.
[222] Voir la figure, p. 175.
[223] Archives hospitalières de Paris, in-4º, p. 152.
[224] Dictionnaire topographique, historique et étymologique des Rues de Paris, par J. de la Tynna, 2ᵉ édit. Paris, Smith, 1817, in-12, p. 508.
[225] Le Paysan françois, sans nom de lieu, 1609, in-8º.
[226] Pièce inédite tirée des Manuscrits de Conrart, à la Bibliothèque de l’Arsenal, t. X, p. 225 et suiv.
[227] Mélanges historiques, satyriques et anecdotiques de Boisjourdain, sur la fin du règne de Louis XIV et la Régence. Paris, Chèvre et Chauson, 1807, 3 vol. in-8º.
[228] Inventaire sommaire des Archives hospitalières, réimprimé par M. Michel Moring. Paris, Picard, 1882, in-4º, nᵒˢ 2253 et 2450.
[229] Registre du Châtelet, publié par la Société des Bibliophiles, t. II, p. 502.
[230] Victor Fournel, les Contemporains de Molière. Paris, Firmin Didot, 1866, in-8º, t. III, p. 335.
[231] Mémoires pour servir à l’histoire de France (extrait des Journaux de l’Estoile). Cologne, chez les Héritiers de Herman Demen, 1719, 2 vol. in-8º, t. II, p. 127.
[232] Histoire de la ville de Paris, par l’abbé Lebeuf, édition de Cocheris, t. Iᵉʳ, p. 368.
[233] Essais historiques sur Paris, pour faire suite aux Essais de M. Poullain de Saint-Foix, par Aug. Poullain de Saint-Foix. Paris, Debray, an XIII (1805), 2 vol. in-12, t. Iᵉʳ, p. 194-195.
[234] Cette édition fait partie de la Bibliothèque elzévirienne, 1878, 2 vol. in-12.
[235] Les Enseignes de Paris, feuilleton de la Presse, du lundi 21 juillet 1856.
[236] Notice des émaux, bijoux et objets divers du Musée du Louvre, par de Laborde. Documents et Glossaire. Paris, Vinchon, 1853, in-12, p. 131.
[237] Même Notice, p. 131.
[238] Livre-Journal de Lazare Duvaux, marchand bijoutier ordinaire du Roy. Paris, pour la Société des Bibliophiles, 1873, 2 vol. in-8º, fig. L’étude de M. Courajod ne remplit pas moins de 221 pages.
[239] Voir notre chapitre XXVIII, sur les imagiers et les peintres d’enseignes.
[240] C’est dans la collection iconographique de M. le baron Pichon, président de la Société des Bibliophiles français, que nous avons trouvé ces vingt et une adresses-enseignes gravées, dont quelques-unes sont d’une grande importance et d’une insigne rareté. Mon vieil ami Paul Lacroix avait publié, avant nous, dans son Dix-huitième Siècle (Paris, Firmin Didot, 1875, gr. in-8º), quelques pièces de ce genre, très remarquables au point de vue de la gravure, empruntées également à la précieuse collection de M. le baron Pichon.
[241] Histoire artistique et archéologique de la Gravure en France, par Alfred Bonnardot. Paris, Deflorenne, 1849, in-8º.
[242] Abraham Bosse, Catalogue de son œuvre, par Georges Duplessis (Revue univers. des Arts, publiée par Paul Lacroix (bibliophile Jacob). Paris, Renouard, 1857, in-8º, t. VI, p. 337.)
[243] Tome LIX de la collection d’estampes léguée à la Bibliothèque nationale par ce savant iconographe.
[244] Revue des Documents historiques, publ. par Étienne Charavay, quatrième année. Paris, A. Lemerre, 1876, p. 58.
[245] Cette eau-forte de Boucher, restée absolument inconnue, a été signalée par M. Courajod, qui l’a fait graver en fac-simile par L. Gaucherel, pour mettre ce fac-simile en tête du Livre-Journal de Lazare Duvaux.
[246] Voir notre Histoire du Pont-Neuf, première partie, p. 272 à 275.
[247] Petit Dictionnaire critique et anecdotique des Enseignes de Paris, 1825, p. 83.—Cette enseigne du Pauvre Diable a subsisté jusqu’à l’année 1878.
[248] Petit Dictionnaire critique et anecdotique des Enseignes de Paris, p. 84.
[249] Petit Dictionnaire critique et anecdotique des Enseignes de Paris, p. 133.
[250] Petit Dictionnaire critique et anecdotique des Enseignes de Paris, p. 41.
[251] Ibidem, p. 21.
[252] Voir notre Esprit dans l’histoire, Paris, E. Dentu, 1883, in-18 elzévir, p. 122-124. Ce quatrain a eu bien des variantes.
[253] Voir, dans les Œuvres de Clément Marot, édition de Lenglet du Fresnoy, la Haye, 1731, t. II, à la page 71, le huitain intitulé: Du Roy et de Laure, et à la page 13 l’épigramme: A soy-mesme, de Madame Laure.
[254] Clément Marot et tous les poètes de cour jusqu’à Ronsard ont fait un grand nombre de ces épitaphes, qu’on appelait des tombeaux et qu’on aurait pu qualifier d’enseignes de la mort, puisqu’elles étaient gravées sur les marbres ou les pierres des sépultures.
[255] Manuel du Libraire et de l’Amateur de livres, par Jacques Brunet, 5ᵉ édition. Paris, Firmin Didot, 1864, 6 vol. gr. in-8º. Voir, dans le tome V, aux pages 1694-1707, la liste alphabétique des libraires et imprimeurs dont les marques typographiques sont figurées dans cette cinquième édition.
[256] Il en est à peu près de même pour les marques de commerce, qui sont généralement la reproduction très réduite de l’enseigne. Cependant quelques magasins, qui n’ont pas d’enseignes proprement dites, ont des marques spéciales; le magasin du Louvre, par exemple, a pour marque un lion appuyé contre un L majuscule.
[257] Histoire physique, civile et morale de Paris, par J.-A. Dulaure. Paris, Guillaume, 1821, in-8º, t. Iᵉʳ, p. 77.
[258] Souvenirs de Paris en 1804, par Auguste Kotzebue, traduits de l’allemand (par Guilbert de Pixérécourt). Paris, Barba, 1805, 2 vol. in-12, t. II, p. 340.
[259] Petit Dictionnaire critique et anecdotique des Enseignes de Paris, par un batteur de pavé, avec cette épigraphe: «Au bon vin pas d’enseigne.» Paris, chez les Marchands de nouveautés, au Palais-Royal. Imprimerie de H. Balzac, rue des Marais Saint-Germain, nº 17. 1826, in-32.
[260] Ballets et Mascarades de Cour, sous Henri IV et Louis XIII, recueillis par Paul Lacroix. Genève, J. Gay, 1868-70, in-12, t. II, p. 213.
[261] L’Orphelin infortuné. Paris, 1660, in-8º, p. 243-44.
[262] Ballets et Mascarades de Cour, t. VI, p. 73.
[263] Poésies et Lettres de M. Dassoucy. Paris, J.-B. Loyson, 1653, pet. in-12, p. 96.
[264] A. Pougin, Adolphe Adam, sa Vie et ses Œuvres.
[265] Puisque nous reparlons ici d’Eugène Scribe, rappelons qu’il est né, en 1791, rue Saint-Denis, où son père tenait un magasin de soieries, au Chat noir (Lefeuve, les Anciennes Maisons de Paris, t. III, p. 58). Cette enseigne abrite aujourd’hui, au nº 32, une boutique de confiseur.
[266] A propos de l’emploi de la mosaïque, assez rare dans les enseignes de Paris, mentionnons l’ornementation en mosaïque polychrome, figurant des attributs guerriers, qui entoure la façade monumentale du Panorama construit, depuis trois ou quatre ans, rue Saint-Honoré, nº 251, sur l’emplacement de la salle Valentino. (Note de l’éditeur.)
[267] On lit dans le Figaro du 27 février 1884: «Il y a encore des enseignes amusantes. Hier, nous en avons remarqué une assez drôle, dans le haut de la rue Pigalle. Cette œuvre d’art, due au pinceau d’un illustre inconnu, a pour but d’attirer l’attention des passants sur les mérites des escargots de Bourgogne, débités par un marchand de vin restaurateur. L’artiste a ainsi conçu son œuvre: dans le haut du tableau, le Père éternel et le bon saint Pierre émergent des nuages et conversent ensemble, en regardant au-dessous d’eux une bande de terrain sur laquelle se promène allégrement un escargot d’appétissante apparence. Une légende traduit ainsi les paroles des personnages célestes: «Pierre, tire le cordon. Il faut que j’aille voir de plus près sur la terre cette bête que je ne connais pas et que je ne me souviens pas d’avoir créée.—Ne vous dérangez pas, Seigneur, c’est un excellent escargot de Bourgogne qui voyage comme échantillon pour la maison X..., de la rue Pigalle.» Et le bon Dieu semble dire à saint Pierre: «Merci du renseignement; on apprend à tout âge.» (Note de l’éditeur.)
[268] L’Hermite du faubourg Saint-Germain, par Ch. Colnet. Paris, Pillet, 1825, 2 vol. in-12.
[269] Étude sur les Enseignes de Paris (Journal des Débats, 25 mai et 1ᵉʳ juin 1848).
[270] Les Enseignes de Paris, feuilleton du Gaulois, 7 juillet 1877.
[271] Les Enseignes, par Firmin Maillard, feuilleton du Journal de Paris. 1ᵉʳ octobre 1859.
[272] Histoire de la Société française pendant la Révolution, par les frères de Goncourt. Paris, E. Dentu, 1854, in-8º, p. 269.
[273] Voir la Feuille du jour, nº 177.
[274] Réimpression du Moniteur universel, in-4º, t. XIX, p. 266.
[275] Journal littéraire de Clément, 1795, t. II, p. 19.—Un peu plus tard reparurent quelques enseignes de dévotion (voir notre chapitre XVI), telles que l’Image Notre-Dame, sous l’invocation de laquelle s’était mis, dès 1701, un commerce de droguerie de la rue des Lombards, transféré aujourd’hui boulevard de Sébastopol, nº 14.
[276] Le Nouveau Paris, par le citoyen Mercier. Brunswick, 1800, 6 vol. in-12, t. III, p. 94.
[277] Au sujet d’une sculpture assez bizarre qui décore la partie supérieure du chevet de cette église, et qui peut passer pour une véritable enseigne en rébus, voir nos Enigmes des rues de Paris, p. 301.
[278] Histoire de la Société française sous le Directoire, par Edmond et Jules de Goncourt. Paris, E. Dentu, 1855, in-8º, p. 88 et 93.
[279] Étude sur les Enseignes de Paris, par Amédée Berger (Journal des Débats, 25 mai et 1ᵉʳ juin 1858).
[280] Œuvres de A.-V. Arnault. Paris, Bossange, 1827, t. VIII, p. 120.
[281] Le Livre des Cent et un. Paris, Ladvocat, 1834, in-8º, t. XV, p. 243.
[282] Le Mercure de France, t. XLV, p. 482.
[283] La France, par Lady Morgan. Paris, Treuttel et Wurtz, 1817, 2 vol. in-8º, t. II, p. 57.
[284] Cette maison, faisant l’angle de la rue de Grammont, et remplacée par l’hôtel du Crédit lyonnais, appartenait alors à M. Pérès, maître serrurier, auquel on doit la belle grille du Palais de justice. (Note de l’éditeur.)
[285] Mémorial parisien, ou Paris tel qu’il est, etc. Paris, Dalibon, 1821, in-12, pages 4, 31, 35 et 214.
[286] Voir la figure page 92.—Mentionnons dans la même rue, plus près de la Bastille, l’enseigne du Chat botté, assez jolie statuette en bois colorié qui décore la boutique d’un cordonnier.
[287] Étude sur les Enseignes de Paris (Journal des Débats, 25 mai et 1ᵉʳ juin 1858).
[288] Cette sculpture décorait l’entrée du collège de Saint-Michel, fondé au XIVᵉ siècle par l’évêque de Paris Guillaume de Chanac et doté en 1510 par Antoine de Pompadour. C’est dans ce collège qu’avait été admis comme domestique-élève le futur cardinal Dubois (Lefeuve, Anciennes Maisons de Paris, t. Iᵉʳ, p. 397-400).—Rappelons en passant que cette rue de Bièvre avait eu pour habitant Dante pendant son séjour à Paris, et qu’il allait suivre les cours des professeurs de la rue du Feurre ou Fouarre, tout près de là.
[289] Recherches historiques sur les Enseignes des maisons particulières, suivies de quelques inscriptions murales, par E. de La Quérière. Rouen, François, 1852, in-8º, p. 53 et suiv.
[290] Aujourd’hui au musée de Cluny.
[291] Mémoires et Correspondance littéraire, dramatique et anecdotique de C.-S. Favart. Paris, Léopold Collin, 1808, 3 vol. in-8º, t. Iᵉʳ, p. 94.
[292] Paris à la fin du XVIIIᵉ siècle, ou Esquisse historique et morale des monuments et des ruines de cette capitale, etc., par J.-B. Pujoulx. Paris, Mathé, 1801, in-8º, p. 14.
[293] Livraison du 10 septembre 1842, p. 38; Bulletin publié sous la direction de Paul Lacroix (bibliophile Jacob).
[294] Catalogue raisonné de l’œuvre, peint, dessiné et gravé, d’Antoine Watteau, par Edmond de Goncourt. Paris, Rapilly, 1875, in-8º, p. 88 à 90.
[295] Voir notre Histoire du Pont-Neuf. E. Dentu, édit., 1862, 2 vol. in-18; t. Iᵉʳ, p. 270-274.
[296] Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des membres de l’Académie royale de peinture et de sculpture, publiés par L. Dussieux, E. Soulié, Ph. de Chennevières, etc. Paris, Dumoulin, 1854, 2 vol. in-8º, t. II, p. 421.
[297] Grétry, par Arsène Houssaye, dans la Revue de Paris, numéro du 4 juillet 1841.
[298] Voir ci-dessus, à la page 363, cette enseigne, la seule peut-être qui n’ait pas quitté sa place depuis le Directoire, sauf qu’elle est maintenant à l’intérieur du magasin au lieu d’être au dehors.
[299] Les Enseignes de Paris, par M. Poignant, feuilleton du Gaulois, 7 juillet 1877.
[300] Voir la remarquable monographie d’Edmond de Goncourt, intitulée: Gavarni, p. 404.—Voir ci-dessus, page 349, la reproduction de cette enseigne, qui existe encore au coin des rues de la Huchette et Saint-Jacques.
[301] Les Enseignes de Paris, feuilleton du Gaulois, 8 juillet 1877.
[302] A propos d’Eugène Delacroix, mentionnons, boulevard du Montparnasse, à quelques pas du boulevard des Invalides, au-dessus d’un magasin de meubles, une copie de son beau tableau représentant Dante conduit par Virgile au séjour des Damnés. Cette enseigne, qui n’a pas d’inscription, est en assez mauvais état, mais on peut voir encore qu’elle a été peinte par un artiste de quelque talent, sans doute un élève du maître.
[303] Voir plus haut, p. 394, une note à ce sujet.—Cette enseigne, qui était telle que nous la dépeignons quand nous en avons fait prendre copie, aurait aujourd’hui bon besoin d’être restaurée; à peine en reconnaît-on le dessin.
[304] Ce Richesource, qui se posa en défenseur de la langue écrite et parlée pendant trente-cinq ans, publia, en 1680, le Camouflet des auteurs négligents en faveur des jeunes orateurs, in-12, et il ne ménagea pas plus les auteurs en renom que s’il avait eu à leur reprocher les monstrueux abus orthographiques et grammaticaux des enseignes de Paris.
[305] Journal de Paris, feuilleton du 1ᵉʳ octobre 1859.
[306] Mémorial parisien, ou Paris tel qu’il fut, tel qu’il est. Paris, Dalibon, 1821, in-12, p. 31.
[307] Tout récemment, en février 1884, le journal la France a inauguré un hôtel somptueux, élevé par l’architecte Ferdinand Bal, sur l’emplacement de l’ancien marché Saint-Joseph. L’angle, en pan coupé, sur la rue du Croissant et la rue Montmartre, est décoré au sommet d’un génie, placé devant un exemplaire typique du journal et montrant au public une pièce de 10 centimes, prix du numéro. Au-dessous, dans un médaillon lauré, est le buste d’Émile de Girardin, fondateur du journal, et plus bas, un bras de bronze, sortant de la muraille, dépose son bulletin dans une urne électorale.—Le Petit Journal montre, au-dessus de l’immeuble où il est installé depuis plus de vingt ans, rue Lafayette, nº 61, une énorme pièce de 5 centimes, entourée de lauriers et autres attributs; encore l’annonce du prix du numéro du journal. (Note de l’éditeur.)
[308] A. Forgeais, Plombs historiés trouvés dans la Seine; 1ʳᵉ série. Méreaux des corporations d’arts et métiers. Paris, 1862, in-8º, p. 125.