La vie littéraire. Troisième série
HISTOIRE DE LA COURTISANE VASAVADATTA ET DU MARCHAND OUPAGOUPTA
Il y avait à Mathoura, dans le Bengale, une courtisane d'une grande beauté nommée Vasavadatta, qui, ayant une fois rencontré dans la ville, le jeune Oupagoupta, fils d'un riche marchand, s'éprit pour lui d'un ardent amour. Elle lui envoya sa servante pour lui dire qu'elle le recevrait avec joie dans sa maison. Mais Oupagoupta ne vint pas. Il était chaste, doux, plein de pitié; il possédait la science; il observait la loi et vivait selon le Bouddha. C'est pourquoi il méprisa l'amour de cette femme.
Or il arriva que, peu de temps après, Vasavadatta, ayant commis un crime, fut condamnée à avoir les mains, les pieds, les oreilles et le nez coupés. On la conduisit dans un cimetière où la sentence fut exécutée, et Vasavadatta fut laissée sur le lieu où elle avait subi sa peine. Elle vivait encore.
Sa servante, qui l'aimait, se tenait près d'elle et chassait les mouches avec un éventail, pour que la suppliciée pût mourir tranquille. Pendant qu'elle accomplissait ces soins pieux, elle vit venir un homme qui s'avançait, non comme un curieux, mais avec recueillement et dans l'appareil d'un visiteur plein de déférence. En effet, un enfant portait un parasol sur la tête de cet homme. Ayant reconnu le jeune Oupagoupta, la servante réunit les membres épars de sa maîtresse et les cacha à la hâte sous son manteau. S'étant approché de Vasavadatta, le fils du marchand s'arrêta et contempla en silence celle dont la beauté brillait naguère comme une perle dans la ville. Cependant la courtisane, reconnaissant celui qu'elle aimait, lui dit d'une voix expirante:
—Oupagoupta, Oupagoupta! quand mon corps, orné d'anneaux d'or et d'étoffes légères, était doux comme la fleur du lotus, malheureuse, je t'ai attendu en vain. Tandis que j'inspirais le désir tu n'es pas venu. Oupagoupta, Oupagoupta! pourquoi viens-tu, maintenant que ma chair sanglante et mutilée n'est plus qu'un objet de dégoût et d'épouvante?
Oupagoupta répondit avec une douceur délicieuse:
—Ma soeur Vasavadatta, aux jours rapides où tu semblais belle, mes sens n'ont point été abusés par de vaines apparences. Je le voyais déjà par l'oeil de la méditation telle que tu apparais aujourd'hui. Je savais que ton corps n'était qu'un vase de corruption. Je te le dis en vérité, pour qui voit et qui sait, ma soeur, tu n'as rien perdu. Sois donc sans regrets. Ne pleure point les ombres de la joie et de la volupté qui te fuient, laisse se dissiper le mauvais rêve de la vie. Dis-toi que tous les plaisirs de la terre sont comme le reflet de la lune dans l'eau. Ton mal vient d'avoir trop désiré; ne désire plus rien, sois douce envers toi-même et tu vaudras mieux que les dieux. Oh! ne souhaite plus de vivre; on ne vit que si l'on veut; et tu vois bien, ma soeur, que la vie est mauvaise. Je t'aime: crois-moi, soeur Vasavadatta, consens au repos.
La courtisane entendit ces paroles et, connaissant qu'elles étaient véritables, elle mourut sans désirs et quitta saintement ce monde illusoire.
LES CHANSONS DU CHAT-NOIR
Il y a deux ans, une hôtesse toute gracieuse fit venir le Chat-Noir chez elle, pour l'amusement d'un très grand philosophe, d'un vieux maître vénérable et bien-aimé, d'un sage que rien ne détourne de la contemplation des vérités éternelles et qui endure en souriant les douleurs de la goutte. Le maître, paisiblement assis dans son fauteuil, reposait sur sa poitrine sa tête puissante, et pensive, quand à dix heures sonnantes, le Chat-Noir, représenté par deux jeunes messieurs corrects, l'un grand, l'autre petit, entra dans le salon avec une politesse silencieuse. Le premier était Mac-Nab, qui est mort depuis, laissant un frère plongé dans l'étude des arts magiques. Le second était Jules Jouy, l'abondant et véhément chansonnier. Mac-Nab avait, de son vivant l'apparence d'une longue et lugubre personne. Il disait d'un ton morne, avec un visage désolé, des choses sinistres. Quand il ouvrait la bouche, sa mâchoire semblait se détacher comme d'une tête de mort, sans effort et sans bruit; les yeux lui coulaient doucement hors des orbites, et ses mains énormes inspiraient en s'allongeant une mystérieuse horreur. C'était sa manière d'être comique; elle était excellente, encore fallait-il y être préparé. Il chanta, ce soir-là, des couplets macabres sur la guillotine, les croque-morts et les squelettes, et il finit sur une certaine ballade dont il m'est impossible de transcrire le titre, et dans laquelle il retrouve l'image de la mort où, d'ordinaire, on la cherche le moins. C'est tout ce que je puis dire. M. Jules Jouy, petit, court, la barbe en pointe, vif, mordant, montrait un tout autre caractère. Il ne parlait que des vivants. Mais de quelle façon il les traitait, juste ciel! On sait que M. Jules Jouy fait la chanson politique, et l'on sait comment il la fait. Le public était fort occupé, en ce temps-là, des incidents parlementaires et judiciaires qui ont précédé la retraite de M. le président Grévy. Vous devinez sur qui M. Jules Jouy essayait alors ce génie satirique qu'il a tant exercé depuis à combattre le boulangisme. Et quand M. Jules Jouy dit ses chansons, pas une malice n'en est perdue.
Du fond de son fauteuil, où il reposait dans l'attitude de majesté familière qu'Ingres, sur une toile fameuse, a donné au vieux Bertin, notre maître, le grand savant, le grand sage, écoutait en balançant lentement la tête et ne prononçait pas une parole. Un demi-siècle d'études austères et de méditations profondes l'avait mal préparé à cette poésie-là. Quand ce fut fini, il fit quelques compliments aux artistes, mais par pure politesse, car il est l'homme le plus poli du monde. Au fond, il n'avait pas bien goûté ce genre d'esprit. Et puis, il était choqué de certaines irrévérences. Il appartient à une génération qui avait beaucoup plus que la nôtre le sentiment de la vénération. Son hôtesse s'en aperçut et, à quelques jours de là, pour effacer cette impression un peu pénible, elle fit entendre à notre sage une très célèbre chanteuse de cafés-concerts, dont l'inspiration était, comme la beauté, toute ronde et parfaitement innocente. Cette fois notre sage sourit, et il avoua que les jeunes gens de l'autre soir, pour aimables qu'ils étaient, avaient tort de railler des choses respectables, telles que les pouvoirs publics, l'amour et la mort. Il avait raison, il avait grandement raison. Mais il faut dire aussi qu'une chanson n'est pas un cantique et que, dans tous les temps, les faiseurs de vaudevilles se sont moqués de tout et du reste.
Ils ont, à leur façon, beaucoup de talent, les chansonniers du Chat-Noir, et ils ressuscitent la chanson. Il y avait le Caveau, je sais bien, le Caveau et la Lice chansonnière. Je n'en veux pas médire. Je suis sûr qu'on y a beaucoup d'esprit. Mais ce n'est pas l'esprit du jour.
Il est vénérable, le Caveau! Songez qu'il fut fondé en 1729 par Gallet, Piron, Crébillon fils, Collé et Panard, qui se réunissaient chez le cabaretier Landelle, au carrefour Buci. Il est vrai que cette première société fut bientôt dispersée. Le deuxième Caveau, inauguré en 1759, par Marmontel, Suard, Lanoue et Boissy, se trouva dissous un peu avant la Révolution. En 1806, Armand Gouffé et le libraire Capelle établirent, sous la présidence de Désaugiers, le Caveau moderne au restaurant tenu par Balaine, rue Montorgueil, au coin de la rue Mandar; Capelle éditait les oeuvres de la compagnie.
Publiant un cahier chaque mois, un volume chaque année, il acquittait les dépenses de la table et faisait encore quelque profit. Je m'en réfère sur ces faits précis à un livre de M. Henri Avenel, intitulé Chansons et Chansonniers. Après une dernière dissociation, le Caveau reconstitué, en 1834, chez le traiteur Champeaux, place de la Bourse, a donné ses dîners, sans interruption. On chante au dessert. C'est une société très agréable, si j'en juge par un de ses membres que j'ai le plaisir de connaître, M. Emile Bourdelin, auteur de très jolis couplets sur l'Arbre de Robinson.
Une bien agréable société sans doute, mais qui n'est pas composée de jeunes gens, et où la chanson ne s'est point rajeunie. Mettons que le Caveau, c'est l'Académie française de la Chanson.
La Lice chansonnière doit avoir aussi son mérite. Un de ses adhérents m'affirme qu'on y professe les opinions les plus avancées, tandis que le Caveau est tant soit peu réactionnaire. Voyez-vous cela?… Enfin Lice et Caveau sont d'honnêtes personnes qui ne font pas parler d'elles, tandis que l'école du Chat-Noir mène grand tapage. M. Jules Jouy, dont nous parlions tout à l'heure, est presque populaire. Et c'est justice: il a l'ardeur, l'entrain, et, dans une langue très mêlée, de l'esprit et du trait. Je ne l'aime pas beaucoup quand il vise au sublime. Mais il est excellent dans l'ironie. Rappelez-vous la Perquisition et les Manifestations boulangistes sur l'air de la Légende de saint Nicolas:
Ils étaient trois petits garçons
Qui passaient, chantant des chansons.
Au reste, pas moderne le moins du monde, et même gardant dans l'esprit et dans le style un arrière-goût de chansonnier patriote. Qu'on ne s'y trompe pas, il procède plus qu'il ne croit de ces virtuoses du pavé qui, en février 1848, au lendemain de la victoire du peuple, chantaient des refrains populaires et quêtaient pour les blessés.
Vers l'avenir que nos chefs nous conduisent.
Que voulons-nous? Des travaux et du pain;
Que nos enfants à l'école s'instruisent,
Que nos vieillards ne tendent plus la main,
Moins arriérés qu'en l'an quatre-vingt-treize.
Sachons unir la justice et les lois,
Salut, salut, République française,
Je puis mourir, je t'ai vue une fois.
Et ce couplet, s'il vous plaît, est de Gustave Leroy. C'est le troisième d'une chanson qui fit le tour de France sur l'air de Vive Paris! M. Jules Jouy a beaucoup d'esprit. Mais j'aperçois en lui un Gustave Leroy. Les vrais modernes sont Aristide Bruant, Victor Meusy, Léon Xanrof. Avec eux la chanson a pris un air qu'elle n'avait pas encore, une crânerie canaille, une fière allure des boulevards extérieurs, qui témoigne du progrès de la civilisation. Elle parle l'argot des faubourgs. Au XVIIIe siècle, elle parlait, avec Vadé, le langage poissard:
Qui veut savoir l'histoire entière
De m'am'zelle Manon la couturière
Et de monsieur son cher zamant,
Qui l'ammait zamicablement?
Ce jeune homme, t'un beau dimanche,
Qu'il buvait son d'mi-s'tier à la Croix-Blanche,
Fut accueilli par des farauds,
Qui racollent z'en magnièr' de crocs.
L'un d'eux lui dit voulez-vous boire
À la santé du roi couvert de gloire!
—À sa santé? dit-il, zoui-dà;
Il mérite bien cet honneur-là.
On n'eût pas plutôt dit la chose,
Qu'un racoleur ly dit et ly propose,
En lui disant en abrégé
Q'avec eux t'il est z'engagé.
……………………………..
Sachant cela Manon z'habille
S'en va tout droit de cheuz monsieur d'Merville
Pour lui raconter z'en pleurant
Le malheur de son accident.
……………………………..
C'est là le ton des halles, qui permettait encore une certaine délicatesse et une pointe de sentiment. Mais la langue des halles est aujourd'hui une langue morte. Nos nouveaux Vadé chantent en langue verte. La langue verte est expressive, mais faite pour exprimer seulement les pires instincts et pour peindre les plus mauvaises moeurs. À cet effet elle est incomparable, comme on peut s'en persuader par ces simples vers que M. Aristide Bruant prête à un personnage dont il est inutile de définir l'état et le caractère:
Allé a pus d'daron pus d'daronne,
Allé a pus personne,
Allé a que moi.
Au lieu d'sout'nir ses père et mère,
A soutient son frère,
Et pis quoi?…
M. Lorédan Larchey nous enseigne à propos, dans son Dictionnaire d'Argot, que daron et daronne veut dire père et mère.
M. Aristide Bruant, qui, sous son grand chapeau et sa limousine, a un air de chouan, n'est pas, il me semble un fidèle du Chat-Noir. Je crois même qu'il a ouvert un cabaret rival. Mais il reste de l'école verte, et cela suffit pour le classement. Il a composé une suite de chansons de faubourgs d'un magnifique cynisme, À Batignolles, À la Villette, À Montparnasse, À Saint-Lazare, À la Roquette, À Montrouge, À la Bastille, À Grenelle, À la Chapelle.
M. Meusy parle aussi l'argot parisien; mais ses personnages sont moins séparés de la société que ceux de M. Bruant. Ils font de la politique. L'un deux dit avec sagesse:
N'écout' pas ces bons apôtres
Qui veul'nt reviser la loi;
Puisque c'est pour en fair' d'autre…
On s'demand' pourquoi.
Un autre personnage de M. Meusy procède au classement des partis:
Y a l'parti d'monsieur Joffrin,
Y sont un;
Y a l'parti des anarchis',
Y sont dix;
Y a l'parti de l'Intransigeant,
Y sont cent;
Y a l'parti de Reinach Joseph,
Y sont b'sef;
Y a l'parti d'ceux qui n'en ont pas,
Et y sont des tas.
J'estime la muse de Victor Meusy, mais j'avoue mon faible pour celle de Léon Xanrof. M. Léon Xanrof a composé la Ballade du vitriolé et je lui en sais un gré infini. C'est un ouvrage plein de philosophie où l'on admire en même temps l'enchaînement des crimes et la fatalité que rien n'élude. Jamais poème ne fournit plus ample matière à la méditation. Je vous en fais juges:
C'était sur le boulevard
Il commençait à fair' tard
Arrive un' femm' qu'avait l'air
Tragiqu' comme mam'zelle Weber.
Elle allait dissimulant
Un litr' dans du papier blanc,
Et r'gardait les boudinés
D'un air féroce sous l'nez.
Soudain ell' s'écri': «C'est lui,
Le séducteur qui m'a fui!»
En mêm' temps elle arrosa
Trois messieurs, très vexés d'ça.
Et le poète déroule son drame lyrique que domine la Nécessité, souveraine des hommes et des dieux:
Deux ayant été r'connus
Par la dam' comme inconnus,
Fur'nt relâchés illico.
Que ne puis-je tout citer!… Et l'humiliation du séducteur devant le tribunal, et l'acquittement nécessaire de la vitrioleuse et son mariage avec un lord excentrique. Et la morale. Oh! c'est par sa morale que M. Léon Xanrof est surtout grand, neuf et magnifique. Méditez à cet égard la chanson des Quatre-z-étudiants, qui est un pur chef-d'oeuvre. Ces quatre-z-étudiants oublièrent leurs études avec une demoiselle de Bullier. Quand vinrent les vacances, leurs parents leur firent des reproches et leur enjoignirent de suivre exactement les cours à la rentrée. Les quatre-z-étudiants obéirent:
Ils se r'mir'nt à l'étude
Avec acharnement.
N'avaient pas l'habitude,
Sont morts au bout d'un an.
Quelle leçon pour les parents! Cette histoire ne passe-t-elle pas en mélancolie l'aventure douloureuse de Juliette et de Roméo? M. Xanrof n'est-il pas un sublime moraliste et l'école du Chat-Noir une grande école?
FIN
TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DES ACTEURS CITÉS OU MENTIONNÉS DANS CE VOLUME
A
ALDE MANUCE.
ALEXIS (Paul).
AMÉLINEAU.
ANTOINE (M.).
ARÈNE (Paul).
ARISTOPHANE.
AUGUSTIN (saint).
AVENEL (Henri).
B
BALLANCHE.
BANVILLE (Théodore de).
BARATOUX (J.).
BARBEY D'AUREVILLY (J.).
BARBIER (Auguste).
BARBIER (Jules).
BAUDELAIRE (Charles).
BÉRENGER (P.-F. DE).
BERNHARD (Sarah).
BLADÉ (Jean-François).
BLAZE DE BURY (Henri).
BLÉMONT (Émile).
BONNETAIN (Paul).
BOCCACE.
BOILEAU (Nicolas).
BOUCHOR (Maurice).
BOUILHET (Louis).
BOURDELIN (Émile).
BOURGET (Paul).
BOURSAULT.
BRIZEUX (Aug.).
BRUANT (Aristide).
BRUNETIÈRE (Ferdinand).
BUY, DE LYON.
C
CALMET (dom).
CALVIN.
CAMPISTRON.
CAPELLE.
CARAN D'ACHE.
CARNOY (Henri).
CAZALIS (Henry). Voir Lahore (Jean).
CERVANTÈS (Miguel).
CHAMPFLEURY.
CHAMPION (Honoré).
CHARAVAY (Étienne).
CHARTON (Édouard).
CHATEAUBRIAND (F. de).
CHENAVARD.
CHENNEVIÈRES (Henri de).
CHERBULIEZ (Victor).
CICÉRON.
COLÉRUS (Jean).
COLLÉ.
COLLIN DE PLANCY.
COMPARETTI.
CONFUCIUS.
COPPÉE (François).
CORNEILLE (Pierre).
CRÉBILLON FILS.
D
DANTE.
DARWIN.
DAUDET (Alphonse).
DAVIS.
DELISLE (Léopold).
DENON (baron Vivant).
DESJARDINS (Paul).
DIDE (Auguste).
DIERX (Léon).
DIOSCORIDE.
DORAT.
DOUCET (Lucien).
DU BELLAY.
DU LOCLE.
DUMAS FILS (Alexandre).
DURUY (Georges).
E
EDISON.
ENTRECOLLÉS (le P. d').
EPHREM (saint).
ÉPICURE.
ÉRASME.
ÉRINNE.
ESCHYLE.
ESTIENNE (Henry).
F
FABRE (Ferdinand).
FABRE (Joseph).
FAGON.
FARET.
FEUILLET (Octave).
FLAMMARION (Camille).
FLAUBERT (Gustave).
FLORIAN (le chev. de).
FOURNIER (Édouard).
FUSTER (Charles).
G
GAILLARD D'ARCY.
GALLET.
GAUTIER (Théophile).
GAVARNI.
GILBERT.
GIRARDIN (Émile de).
GLAIZE.
GLATIGNY (Albert).
GOETHE (Wolfgang).
GONCOURT (É. et J. de).
GONCOURT (Jules de).
GRATRY (le père).
GRÉGOIRE DE TOURS.
GREUZE (J.-B.).
GUILLEMIN.
GUILLON (Charles).
GUIMET.
GYP.
H
HALÉVY (Ludovic).
HAMY (Ernest).
HARAUCOURT (Édouard).
HAVET (Louis).
HEILLY (Georges d').
HENNER.
HENNIQUE (Léon).
HEREDIA (J. M. de).
HERVIEU (Paul).
HÉSIODE.
HROTSWITHA.
HUGO (Victor).
HUYSMANS.
I
INGHERAMI (Tomasso).
J
JACOLLIOT.
JAUBERT (E.).
JOLY (Henri).
JOUY (Jules).
JOUY (M. DE).
JULIEN (Stanislas).
K
KILLINGER (Maximilien de).
L
LACORDAIRE (H. D.).
LA FARE (le chev. de).
LA FONTAINE (J. de).
LAHORE (Jean).
LAMARTINE (Alphonse de).
LAPRADE (Victor de).
LARCHEY (Lorédan).
LAUJOL (Henry).LEBLANC (abbé).
LECONTE DE LISLE.
LE GOFFIC.
LEMAÎTRE (Jules).
LERMINA (Jules).
LEROLLE (Henri).
LEROY (Gustave).
LESAGE.
LESCURE (M. de).
LESIGNE (Ernest).
LITTRÉ (E.).
LOMBROSO.
LOTI (Pierre).
LUCAS (Paul).
LUCIEN.
LUCRÈCE.
M
MAC-NAB.
MAISTRE (Joseph de).
MALLARMÉ (Stéphane).
MARGUERITE DE NAVARRE, duchesse d'Alençon.
MARIÉTON (Paul).
MARTEL (comtesse de).
MATHALÈNE.
MAUDSLEY.
MAUREL (André).
MAUPASSANT (Guy de).
MÉLÉAGRE.
MENDÈS.
MÉRAT (Albert).
MÉRIMÉE (Prosper).
MEURICE (Paul).
MEUSY (Victor).
MEYRAC (Albert).
MOLIÈRE.
MONSELET (Charles).
MONTEIL (Alexis).
MONTAIGNE (Michel de).
MONTAIGLON (Anatole de).
MONTÉPIN (X. de).
MORÉAS (Jean).
MORGAN (lady).
MICHELET (J.).
MILLOUÉ (L. de).
MISTRAL (Frédéric).
N
NIMAL (Henry de).
NIZIER (du Puitspelu). Voir Clair Tisseur.
NOLHAC (Pierre de).
O
OHNET (Georges).
P
PANARD.
PARNY (Évariste).
PASCAL (Blaise).
PAULHAN.
PAUTHUR (Guillaume).
PÉLADAN (Joséphin).
PÉTRARQUE.
PÉTRONE.
PINEL.
PIRON.
PLATON.
PLESSIS (Frédéric).
PONSARD (François).
POULET-MALASSIS.
PRAROND (Ernest).
PROPERCE.
PROUDHON.
PRUDHON (P.-P.).
PSICHARI (Jean).
PUYMAIGRE (comte DE).
Q
QUÉRARD.
QUINET (Edgar).
QUICHERAT (Jules).
R
RABELAIS (F.).
RABUSSON (Henri).
RACINE (Jean).
RAGOT (Adolphe).
RÉCAMIER (Mme).
RÉMUSAT (Abel).
RENAN (Ernest).
RENOUVIER (Charles).
RÉGNIER (H. DE).
REYER.
RIBOT (Théodule).
RICARD (L. X. DE).
RICHARD-DESAIX (Ulric).
RICHET (Ch.).
RIVIÈRE (C. H.).
ROBERT D'ARBRISSEL.
ROBESPIERRE (Maximilien).
ROCHEGROSSE (Georges).
ROD (Édouard).
RONSARD.
ROSSETTI (Dante-Gabriel).
ROSNY (J.-H.).
ROUSSEAU (Jean-Jacques).
S
SAINT-AMAND, 159.
SAINTE-BEUVE (Augustin).
SAINT-PIERRE (Bernardin de).
SAINT-VICTOR (Paul de).
SAND (George).
SARCEY (Francisque).
SARRAZIN (Gabriel).
SARRAZIN, DE LYON.
SCHEFFER (Ary).
SCHERER (Edmond).
SÉBILLOT (Paul).
SEVELINGES.
SHAKESPEARE (William).
SCHOPENHAUER (Arthur).
SHELLEY.
SIGNORET.
SIVRY (Charles de).
SOPHOCLE.
SOULARY (Joséphin).
SOUVESTRE (Émile).
SPENCER (Herbert).
SPINOSA.
SPRONCK (Maurice).
STAPFER (Paul).
SULLY-PRUDHOMME.
SYLVESTRE (Théophile).
T
TAINE (H.).
TCHENG-KI-TONG.
TÉRENCE.
TERTULLIEN.
THÉOPHRASTE.
THEURIET (André).
THIERRY (Gilbert-Augustin).
THOMAS D'AQUIN (saint).
THOMS.
TIERSOT (Julien).
TILLEMONT (le nain de).
TISSERAND.
TISSEUR (Alexandre).
TISSEUR (Barthélémy).
TISSEUR (Clair).
TISSEUR (Jean).
TOLSTOÏ (comte de).
TÖPFFER (R.).
TOURNEAUX (Maurice).
U
UZANNE (Octave).
V
VACQUERIE (Auguste).
VACQUERIE (Charles).
VADÉ (Guillaume).
VALADE (Léon).
VALBERT. Voir Cherbuliez.
VALLET DE VIRIVILLE.
VERLAINE (Paul).
VERNE (Jules).
VICAIRE (Gabriel).
VIGNY (Alfred de).
VILLIERS DE L'ISLE ADAM (Auguste).
VILLON (François).
VIOLLET-LE-DUC.
VIRGILE.
VOGÜÉ (vicomte E. M. DE).
VOLTAIRE.
W
WAGNER (Richard).
X
XANROF. XÉNOPHON.
Z
ZOLA (Émile).
FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE
TABLE DES MATIÈRES
PRÉFACE.
POURQUOI SOMMES-NOUS TRISTES?
HROTSWITHA AUX MARIONNETTES.
CHARLES BAUDELAIRE.
RABELAIS.
BARBEY D'AUREVILLY.
PAUL ARÈNE.
LA MORALE ET LA SCIENCE. M. PAUL BOURGET.
CONTES CHINOIS.
Histoire de la dame à l'éventail blanc.
CHANSONS POPULAIRES DE L'ANCIENNE FRANCE.
I. Chansons d'amour.
II. Le soldat.
III. Chansons de labour.
VILLIERS DE L'ISLE-ADAM.
UN MOINE ÉGYPTIEN.
LÉON HENNIQUE.
LE POÈTE DE LA BRESSE, GABRIEL VICAIRE.
LE BARON DENON.
MAURICE SPRONCK.
UNE FAMILLE DE POÈTES: BARTHÉLÉMY TISSEUR, JEAN TISSEUR, CLAIR TISSEUR.
RÊVERIES ASTRONOMIQUES.
M. MAURICE BOUCHOR ET L'HISTOIRE DE TOBIE 218 Histoire des deux amants
d'Auvergne.
JOSÉPHIN PÉLADAN.
SUR JEANNE D'ARC.
SOUS LES GALERIES DE L'ODÉON.
ÉDOUARD ROD.
J.-H. ROSNY.
FRANÇOIS COPPÉE.
LES IDÉES DE GUSTAVE FLAUBERT.
PAUL VERLAINE.
DIALOGUES DES VIVANTS: LA BÊTE HUMAINE'
NOUVEAUX DIALOGUES DES MORTS: UNE GAGEURE.
UNE JOURNÉE À VERSAILLES.
AUGUSTE VACQUERIE
OCTAVE FEUILLET
BOUDDHISME.
Histoire de la courtisane Vasavadatta et du marchand Oupagoupta.
LES CHANSONS DU CHAT-NOIR 388
169-18.—Coulommiers. Imp. Paul Brodard.—4-18. 7595
DU MÊME AUTEUR
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LE LYS ROUGE. 1 vol.
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