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Le crime et la débauche à Paris; Le divorce

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76 On s'attache toujours ici aux mesquines et petites mesures; tandis que pour diminuer les causes d'insalubrité, de mortalité, on défend dans l'intérieur de Paris, d'élever des pigeons, des lapins,—on entasse dans les bâtiments de l'ancien Hôtel-Dieu, près du nouvel Hôtel-Dieu, près de la caserne de la Cité,—les varioleux, qu'il faudrait isoler loin des habitations, dans les hôpitaux excentriques, et, tandis que l'on prescrit aux pharmaciens de ne livrer que, sur ordonnance des médecins, quelques centigrammes d'arsenic, de laudanum, de morphine, l'industrie les livre par centaines de kilos, sans contrôle, ce qui a permis les récents empoisonnements de Saint-Denis.

77 Il y a à Paris 2,300 médecins civils et 1,300 pharmaciens ou herboristes. Ce chiffre est utile à connaître par ce temps de batailles, de morts, de blessures et, par la même raison, on donne le chiffre des sages-femmes: 600.

78 Dans certains magasins, on reprend, après quelque temps écoulé, les objets ayant cessé de plaire, cette facilité est-elle possible pour l'union conjugale? Que l'on y songe, dans l'intérêt de la jeune fille, toujours sacrifiée et dévoyée par l'époux expérimenté.

79 Paris, 1880. Durand, éditeur, rue Soufflot.

80 M. Bousquet. Le droit au Japon. (Revue des Deux-Mondes, juillet 1875.)

81 C'est la vieille chanson de nos campagnes, en Bretagne:

Enfin, vous voilà donc ma belle mariée,
Enfin, vous voilà donc à votre époux liée,
Avec un long fil d'or,
Qui ne rompt qu'à la mort!

82 Troplong, Influence du Christianisme.

83 Gide. La condition privée de la femme Romaine.

84 Voir les Lois Julia et Papia Poppæa.

85 Statut présenté, en 1753, par le lord chancelier Hardwicke pour prévenir les mariages clandestins.—Voir: Lord Campbells. Lives of the Chancellors.—M. le professeur Glasson. Le mariage civil et le divorce en Europe.—M. Em. Combier. Thèse sur le Divorce. (1880.) Les mariages à Grètna-Green. En Afrique, les Juifs sont régis par le décret du 24 octobre 1870.

86 Comment. VI, § 19.

87 M. Gide. op. cit., p. 233.—Zöpfl, Deutsche Rechtsgeschichte, § 81.—M. Glasson, le Mariage civil et le divorce.

88 De moribus germ. XVIII.

89 Tacite, ibid.

90 La pureté des mœurs du Nord dans l'antiquité a été contestée. Suivant Adam de Brème, les Scandinaves étaient modérés en toutes choses si ce n'est dans le nombre de leurs femmes, et l'on trouve dans Salvien un passage ainsi conçu: Gothorum gens perfida sed pudica est. Alomanorum impudica sed minùs perfida (de gubern. Dei, liv. VII).

91 Gallia capta ferum victorem cepit.

92 Leg. Burg., 34.

93 V. Laboulaye, Laferrière, Pardessus, Zœpfl...

94 Leges Walliæ. Dunet, cod. lib., II, tit. 19, v. I.

95 Rothar, c. 195, 196, 197.

96 Leg. Walliæ, lib. II, tit. 20, c. 10.

97 Avant le christianisme, les Irlandais, suivant M. H. Sumner Maine, n'avaient qu'un mariage. «Annal.» V. son Étude sur l'histoire des institutions primitives, traduction de M. Durieu de Legritz. Cet ouvrage est basé sur un recueil célèbre, le Senchus more. M. Henri Martin a soutenu que les Irlandais pratiquaient aussi des unions plus longues et même perpétuelles. Académie des sciences morales et politiques: séance du 4 septembre 1880 au Journal officiel du 9 septembre.

98 Form. II, 60.

99 Saint Luc, ch. XIX, 5-6.

100 Esprit des lois, liv. XVIII, ch. XXIV.

101 Baluze, I, p. 159.

102 Saint Mathieu, ch. XIX, 8.

103 Saint Luc, ch. XIV, 18.

104 Ch. V, 32.

105 1 Corinth, VII, 10, 11.

106 Rom. VII, 2, 3.

107 Adversus hæreses, nº 59.

108 Saint Aug. De fide op. Cap., IX, 35.

109 Canon IX, Acta conc. collect. Labbe, t. I, col. 971.

110 Acta conc., t. II, col. 1537, canon XVII.

111 Acta conc., t. VII, col. 991.

112 Labbe, t. II, p. 1254.

113 Acta conc., t. VI, col. 1552.

114 Acta conc., t. VI, col. 1552.

115 Baluze, t. Ier, p. 159.

116 Ces deux canonistes suppriment la fin du canon IX du concile de Verberie, qui permet au mari de prendre une autre femme.

117 Baluze, liv. VI, ch. 191.

118 Baluze, liv. VII, ch. 83.

119 Ephes. V, 25.

120 Ed. Beugnot, p. 118, cour des bourgeois, ch. 175. «S'il avient que un hons ait prise une feme et cetse feme devient puis mezele (lépreuse), ou chie dou mauvais mau trop laidement (épileptique), ou li pue trop fièrement la bouche et le nes, ou pisse aucune nuit au lit, si que tout se gastent ses draps, la raison commande que se le mari s'en claime à l'Église, et ne veut plus estre o (avec) luy, por ce malsaing qu'il i a, que l'Eglise le det despartir par dreit.»

121 Cap. et public. de convers. conjug. 1189.

122 Extravag. Jean XXII, Cap. unic. de voto et voti redemp. 1322.

123 Innocent III. Cap. accedens ext. de convers. conjug. 1212.

124 Ch. 57.

125 Somme rurale, liv. II, 18.

126 V. Fra Paolo Sarpi, Histoire du concile de Trente, liv. VII, § 42 et suiv.

127 Hist. du conc. de Trente, liv. VII, § 44.

128 V. M. Glasson, Étude sur le consentement des époux au mariage, p. 41.

129 Liv. VII, in Luc...

130 Hom. XIX, cap. VII, ép. 1.

131 Decret. Liv. II, tit. XIX, ch. VII. De divort.

132 De synodo, ch. VI, § 3. Benoît XIV.

133 Über die Stellung der Frauen im alten deutschen Recht, p. 28.

134 Canon VI, sess. 14. Bellarmin, De monach, I. II, cap. 36.—Suarès. De relig., t. III, l. 9, ch. XXIII, nº 29.

135 Le mariage civil et le divorce, p. 30, 1879.

136 Voir Schœffner: Geschichte des franzœsischen Rechts.—C. pr. Varnkænig et Stein: Franzœsische Staats- und Rechtsgeschichte.

137 Le concile de Trente avait affirmé la compétence des tribunaux ecclésiastiques en disant dans son canon 12 (cass. XXIV): «Si quelqu'un prétend que les causes matrimoniales ne sont pas du ressort ecclésiastique, qu'il soit anathème.»

138 Contrat de mariage, nº 506.

139 Cont. de mar. nº 508.

140 Nov. 117, c. 9, § 5.

141 Ferrière, sur l'art. 324 de la Coutume de Paris, tit. X.

142 Ch. XIII, ext., de rest. spol.

143 Vº Sép. d'habitation.

144 Bourjon. De la communauté, cinq. partie, ch. III, sect. 2.

145 Tome III, 34e plaidoyer.

146 Contr. de mar., nº 513.

147 Pothier, Cont. de mar., nº 517.

148 Ferrière, Vº Séparation.

149 De la communauté, cinq. part., ch. III, sect. 2.

150 Duranton, t. II, nº 629.

151 Parlement de Paris. (Marchal, éditeur.)

152 V. Pothier, Contrat de mariage, nº 507.

153 M. Glasson, Le mariage civil et le divorce, p. 42, 1879.

154 Rapport de Léonard Robin à la séance du 9 sept. 1792.

155 V. Diderot. Supplément au voyage de Bougainville, Henri Taine. Origines de la France contemporaine. M. Glasson, op. cit.—Rivière, capitaine de vaisseau, La Nouvelle-Calédonie (1880).

156 Séance du 15 janvier 1880. Rapport sur la proposition de M. Naquet.

157 Art. 8 à 14 de la loi, § 2.

158 Art. 15 à 20 de la loi, § 2.

159 Art. 4, § 3.

160 Art. 6, § 3.

161 Art. 9, § 3.

162 Rapport nº 2177, p. 3.—Annexe à la séance du 15 janv. 1880.

163 Séance du 2 thermidor an III.

164 Le mariage civil et le divorce, 1879, p. 51.

165 Séance du 2 thermidor an III.

166 30 ventôse an XI.

167 Le projet de loi relatif au divorce avait été présenté au conseil d'État par M. Portalis, le 14 vendémiaire an X (4 octobre 1801). Il fut ensuite communiqué officieusement au Tribunat le 26 fructidor de la même année (13 sept. 1802). Le Tribunat, demanda quelques modifications, entre autres, la suppression d'une des causes de divorce proposées, l'attentat d'un conjoint envers l'autre. Il voulait aussi que le divorce ne fût permis qu'aux époux sans enfants. Le projet du Tribunat revint au Conseil présenté par M. Emmery le 20 brumaire an XI (11 nov. 1802). M. Treilhard fit le 18 ventôse an XI son Exposé des motifs au Corps législatif qui fit faire la communication officielle au Tribunat. Sur un rapport de M. Savoye-Rollin le projet fut adopté au Tribunat par 46 voix contre 19. Enfin le 30 ventôse an XI, M. Treilhard et M. Gillet défendirent la loi devant le Corps législatif qui l'adopta par 188 voix contre 31. La promulgation eut lieu le 10 germinal an XI (31 mars 1803).

168 V. Rapport de M. Léon Renault, p. 8.

169 Esprit des lois, liv. XXIII, ch. XXI.

170 Rapport de M. Léon Renault, p. 14 et 57.

171 D'Haussonville, L'enfance à Paris et les établissements pénitentiaires en France. (C. Lévy, éditeur).—Comte de Paris, De la situation des ouvriers en Angleterre.—De Rainneville, La femme dans l'antiquité.—Feydeau, Du luxe, des femmes, des mœurs.—Mario Proth, Les vagabonds.—Rauland, Le livre des époux.

172 Rapport de M. Léon Renault, p. 20.

173 M. Glasson, op. cit., p. 53.

174 V. Locré, tome V, p. 420 et s.

175 Rapport, p. 20.

176 V. Journal Officiel des 23, 24, 25 et 26 juin 1876.

177 Séance du 20 mai 1878.

178 D'après M. Jules Robyns, en Belgique, sur 30 habitants on compte une naissance, en France une sur 38. La mortalité est la même dans les deux pays. En Belgique, il y a un divorce par 43,097 habitants, en France, une séparation de corps par 15,510 habitants.—Conférence de madame Marie Dumas (27 février 1881) sur le Tribunal des Divorces, par Miguel Cervantès.—Code du divorce, par Maurice Méjane, avoué au tribunal de cassation (1793).

179 Consulter le beau travail de M. le docteur Latty (Hippolyte-Marie-Jean-Michel), De la douleur (Paris 1881).

180 Il serait injuste de ne pas mentionner ici (dans une étude, toute consacrée au crime, à la débauche, au divorce), l'asile d'Auteuil, préservatif offert aux pauvres, aux orphelins, aux abandonnés de Paris. Cette œuvre, dirigée par l'abbé Roussel (un apôtre à qui ses enfants répètent les paroles de saint Matthieu: j'avais faim et vous m'avez donné à manger, j'étais sans asile, vous m'avez recueilli, vêtu, réchauffé, vous m'avez enfin empêché de devenir un voleur!) a reçu en dix ans, dans le local de la rue Lafontaine, 40, trois mille enfants, coûtant par jour 1 fr. 50, et en contient aujourd'hui 300. Ces déshérités apprennent là un état et deviennent d'honnêtes ouvriers. Dans sa séance du 8 mars 1881, le Sénat, préoccupé enfin du sort des enfants abandonnés, décimés par les infanticides, les avortements, a pris en considération les propositions de M. Caze (fondation d'un orphelinat national), et Lacretelle (rétablissement des tours dans les hospices).

181 Rapport de M. Léon Renault, p. 35.

182 M. Naquet. Discours du 27 mai 1879.

183 Discours de M. Odillon Barrot le 7 novembre 1831.

184 Discours de M. Odillon Barrot le 7 nov. 1831.

185 Discours au Tribunat, 19. Locré, t. V, p. 364.

186 Le mariage est de droit naturel, dit M. Alex. Dumas, l'amour vient de Dieu, mais le mariage vient de l'homme. Le divorce, p. 260.

187 Alex. Dumas, op. cit., p. 20.

188 Vie de sainte Fabiola.

189 Voir l'énumération d'après le Droit canonique.

190 Voir les procès du curé Gaufredi et de mademoiselle la Palud, à Marseille, du curé Grandier et des Ursulines de Loudun, du Père Gérard, âgé de 50 ans et de la belle Catherine Ladière, âgée de 18 ans, accusés d'inceste spirituel, devant le Parlement d'Aix (1728). Dans cette affaire, des conseillers avisés opinèrent qu'en soufflant dans la jolie bouche de sa jeune pénitente, le Jésuite lui avait injecté un démon d'impureté!

191 Hist. du concile de Trente, p. 729. Fra Paolo Sarpi. V. aussi Pallavicini.

192 Donnée à Rome le 10 février 1880.

193 Séance du conseil d'État du 14 vendémiaire an X. Locré, t. II, p. 465.

194 Locré, t. V, p. 453. Rap. de M. de Trinquelague, nº 8.

195 Disc. prélim. du Code civil, nº 51.—Locré, t. Ier, p. 168.

196 Principes de Code civ., t. III, nº 171, p. 209.

197 M. Bérenger, séance du conseil d'État du 16 vendémiaire an X.

198 L'art d'aimer, ce n'est rien; c'est l'art d'être aimé qui est tout. Dans les ménages troublés, des réconciliations brutales succèdent aux colères emportées; ces mélanges de brutalités et d'ardeur sont les douches Écossaises du mariage.

On se figure toujours que jamais un homme n'aura le cœur de vous briser le cœur! (Fanny Kemble, tragédienne anglaise). Voir: Les familles et la société en France, Les livres de raisons en Provence, par M. de Ribez. Un livre de raisons, à Laon (1774-1826) par M. le président A. Combier (Delattre, imprimeur à Amiens, 1880).

199 Pièces justificatives XIX.

200 En Europe, les pays les plus peuplés sont: la Belgique, 186 habitants par kilomètre carré; la Hollande, 128; la Grande-Bretagne, 110; l'Italie, 95; l'Allemagne, 79; la France, 70; la Suisse, 67; l'Autriche, 57; l'Espagne, 33; la Turquie d'Europe 25. La population de la France (37 millions) s'accroît à peine par an, tandis que (malgré l'émigration) l'Angleterre (35 millions) s'accroît d'un million en trois ans, et l'Allemagne, en deux ans.

201 Bishop. Law of marriage and divorce, t. Ier, ch. II, 47.

202 Les causes de démoralisation des esprits, des cœurs et des corps sont multiples; elles viennent de la folie du luxe, qui engendre des besoins immodérés d'argent, et de l'excès de la débauche curieuse, qui recherche toutes les turpitudes. Le vice n'a plus de frontière, il s'est démocratisé comme la constitution, il s'est universalisé, comme le suffrage. Le théâtre et le roman nous représentent encore cette fiction de la fille du peuple, achetée par l'or du riche, mais la réalité prouve que, sur 100 filles perdues, il y en a 80, préparées à la prostitution dans la chaude promiscuité de l'atelier, par leurs compagnes et les ouvriers, attelés au même métier. Malgré les séductions concertées, l'entreteneur n'arrive jamais bon second; il passe toujours après le coiffeur, qui ne compte pas. Ne devrait-on pas faciliter le travail aux femmes, en le rétribuant mieux? Le luxe est partout répandu, comme un nécessaire instrument fait pour exciter la débauche (lire le procès de la rue Duphot, Petit achète des vêtements et des bottines à Isabelle, éconduite pour ce motif bien plus qu'à cause de sa jeunesse marchandée). Les femmes ne portent plus de robes, mais des costumes, des péplums (prix net d'une toilette: 1500 francs).

203 Essais, liv. II, ch. XV.

204 Esprit des lois, liv. XVI, ch. XV.

205 Esprit des lois, liv. XXVI, ch. III.

206 Léon Renault, rapport, p. 26.

207 Dans notre société, troublée et corrompue, éclatent des désastres, des suicides, qui jettent une lueur sinistre en passant, comme des éclairs dans une nuit sombre. Il n'y a plus un Parc aux Cerfs, mais on donne des fêtes vénitiennes, dans la rue Duphot, et l'on souscrit des billets, pour en solder les frais; on construit des grottes hospitalières où l'innocence et le vice iront rêver, au murmure de jets d'eau, qui ne se tairont ni jour ni nuit, comme dit Bossuet, on se fait sauter la cervelle dans un cabaret des halles au moment de payer l'addition, le chantage, récemment inscrit dans le Code pénal, n'est pas réprimé encore, il terrifie les femmes, sexe faible, aussi bien que les hommes, se croyant en leur vanité le sexe fort. Sous un toit suspect les vénales et adultères amours, prennent leurs ébats, S. G. D. G. Le public commence à soupçonner notre société de n'être pas supérieure à l'ancienne. Il se trouve vis-à-vis d'elle, dans la situation de ce mari de Gavarni faisant une scène à sa légitime:

—Inutile de feindre, madame, je sais tout.

—Vous savez tout?... Eh bien, c'est du propre!

208 Séance du 26 déc. 1815.—Locré, t. V, p. 435.

209 M. Jules Simon, De la liberté, t. Ier, p. 360.

210 Que deviendront-elles, ces femmes encore jeunes, souvent belles, dont le cœur éveillé à l'amour, est, toujours par la faute du mari, resté inassouvi? Elles seront des déclassées, prêtes à toutes les consolations, c'est-à-dire à toutes les chutes, dans une société implacable et qui pourtant devrait avoir pitié de ces victimes, de ces malades, dont le martyre est venu du cœur et des nerfs. Voir: Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie par P. Richer, avec une préface de Charcot (Delahaye, éditeur. 1881). Causes criminelles et mondaines, par A. Bataille (Dentu, éditeur, 1881). Rétif de la Bretonne. Les gynographes ou idées de deux honnêtes femmes sur un projet de règlement, proposé à toute l'Europe, pour remettre les femmes a leur place et opérer le bonheur des deux sexes (La Haye, 1777). Mandsley. Pathologie de l'esprit (Germer-Baillière, éditeur). V. Traité de médecine légale, par Taylor, Professeur à Guy's Hopital, traduit par Contagne, D. M. P. à Lyon. N'oublions pas non plus les ouvrages, les rapports, les savantes cliniques des professeurs Lasègue, Proust, Paul Lorain, Chambert, Woillez, Charcot, Duguet, Brouardel, Péan, Mottet, Blanche, Falret, Legrand du Saulle Saint-Germain, Labbé, Duplay, dignes continuateurs des grands praticiens français.

211 Lettres persanes, 116.

212 Essais moraux et philosophiques, 18.

213 Analyse raisonnée du Code civil, t. Ier, p. 218.

214 Dumas, La princesse de Bagdad (acte III). Une jeune et charmante femme, rivée à un mari brutal, joueur et noctambule, me disait un jour: Si je n'avais pas une fille, j'aurais depuis longtemps demandé le repos au poison et le sommeil éternel à une tombe, délaissée comme l'a été toujours mon âme.

215 M. Léon Renault, Rapport, p. 21.

216 M. Ernest Legouvé, membre de l'Académie française, fils de Jean-Baptiste Legouvé, auteur du Mérite des femmes, est petit-fils de Legouvé, avocat au Parlement qui présentait au roi (14 octobre 1775) une requête dans l'intérêt des enfants protestants, nés sans état (Pénalités anciennes, Plon éditeur).

217 «Dès qu'on a des enfants, dit M. Jules Simon, on doit vivre pour eux et non pour soi.» La liberté, t. Ier, p. 361.

218 Essais moraux et politiques, 18e essai.

219 Pièces justificatives XI, XIII, XVI. En 1387, les femmes du comté d'Eu ne payent aucun droit, pour le vin, qu'elles buvaient pendant leur coucher. Trésor judiciaire de la France—Plon éditeur.

220 L'abbé Vidieu.

221 M. Taine, Notes sur l'Angleterre.

222 M. Georges Berry, Moralité du divorce, p. 80.

223 Séance du 20 floréal an III (28 mai 1795).

224 Séance du 2 thermidor an III (21 juillet 1795).

225 Moniteur réimprimé en 1852.—T. XXVIII, p. 490.

226 V. M. Glasson, op. cit., 2e édition.

227 Locré, Proleg. Hist. des codes, t. Ier, p. 92.

228 M. J. Simon, Liberté civile, ch. Ier.

229 L'Europe politique et sociale. (Maurice Block.)

230 V. Rapport de M. Léon Renault, p. 45, et Em. Combier. (Thèse.)

231 V. Yvernès. Justice civile et commerciale en Europe, 1876.

232 V. Exposé statistique de Suède, 1878.

233 Dans le canton de Zurich, on compte, en 1875, 5,43 divorces sur 100 mariages; en 1876, 8,91; en 1877, 6,92; en 1878, 7,62. Dans le canton de Schaffouse, en 1875, 6,68; en 1876, 14,02; en 1877, 12,94; en 1878, 6,67. Dans l'Appenzell, en 1875, 7,65; en 1876, 5,19; en 1877, 13,05; en 1878, 15,45. Dans le canton de Vaud, en 1875, 2,78; en 1876, 4,75; en 1878, 4,45. Dans le canton de Neufchâtel, en 1875, 1,74; en 1876, 3,11; en 1877, 4,50.

234 Yvernès, op. cit.

235 Séparations de corps demandées à Paris à l'assistance judiciaire 6,673: 3,062 admises, 2,019 rejetées.

Séparations de biens, 2,137 demandées: 1,324 admises, 625 rejetées.

Devant cette juridiction, 11,252 demandes sont admises et 8,567 rejetées après sérieux examen.

236 Voir: La loi sur le travail des enfants dans les manufactures, commentée par Jules Périn, avocat; et la brochure du même auteur sur les Saltimbanques. Cosse et Marchal, éditeurs, place Dauphine, 27.

237 Sur 80 membres, le Conseil municipal de Paris, compte en 1880, 13 médecins, 3 avocats; faut-il féliciter leurs clients ou la ville? on hésite.

238 Dernièrement, on a appris qu'un lieutenant (fils du baron colonel Ponsard), a été, à la tête de sa compagnie, abattu par deux coups de fusil, tirés par un soldat, qu'il venait de réprimander et de punir.

L'assassin, condamné à la peine de mort par l'unanimité du Conseil de guerre de Grenoble, fut gracié (1880). Il est vrai que la victime laisse une mère veuve et une sœur, dont il était l'orgueil et l'espoir; nous le savons personnellement, ayant connu cette honorable famille.

M. de Montalembert (de l'Académie française) condamné, sous l'Empire, pour délit de presse, à Paris, se pourvut devant la Cour (chambre correctionnelle), pour y refuser dédaigneusement, par la voix de Berryer, la grâce, que lui avait accordée Napoléon III, avant l'expiration du délai d'appel, accordé au prévenu.

239 En janvier 1860, il m'a été donné de faire visite, chez lui, au poète Nîmois, l'auteur inspiré de l'Ange et l'enfant. Dans notre conversation, il m'a surtout parlé de Paris et de son illustre protecteur et compatriote Guizot, le grand ministre et l'illustre historien.

240 Dreyfous, éditeur, rue du Faubourg-Montmartre, 13.

241 Voir aussi Madame Bovary, l'œuvre vivante de notre ami Gustave Flaubert, si prématurément enlevé aux lettres. (Charpentier, éditeur.)

242 La police des mœurs a beaucoup fait parler d'elle, depuis quelque temps (1881). Tandis que les uns ont réclamé la suppression de la brigade spécialement chargée de ce service, qui serait désormais confié aux sergents de ville, d'autres se sont contentés de demander des modifications, ou plutôt des améliorations de l'état de choses actuel.

Nous croyons savoir qu'il sera bientôt donné satisfaction, dans la mesure du possible, à ce dernier désir. Loin de tolérer la liberté de la prostitution, le préfet de police songerait, au contraire, à prendre des mesures plus sévères à l'égard de certains individus rôdeurs de barrières, dont les moyens d'existence sont inavouables.

De même que le recéleur fait le voleur, de même le souteneur fait la prostituée, a dit récemment au conseil municipal M. Andrieux. Le fait est certain. C'est donc surtout contre cette catégorie de gens sans aveu que la Préfecture de police va sévir. Leur nombre a augmenté dans de telles proportions durant cet dernières années, qu'il est indispensable d'adopter une réglementation nouvelle pour mettre fin à une situation qui ne fait qu'empirer. Les honnêtes gens ne pourront que remercier le préfet de police de prendre les dispositions nécessaires, pour nettoyer ces écuries d'Augias.

243 Les mesures arbitraires, administratives, seront enfin supprimées, à commencer par cette visite corporelle infligée, redoutée comme un reste de torture. Il y aura des peines prononcées pour contravention de simple police, et des jugements constatant les délits commis publiquement et réprimés par l'article 330 du Code pénal leurs coauteurs ou complices. Seront impunies les filles qui consentiront à être parquées dans les maisons de tolérances dont l'intérêt, bien entendu, est de se soumettre à toutes les conditions sanitaires imposées par l'administration, qui les surveille sans cesse.

CONSEIL MUNICIPAL DE PARIS
Séance du 28 décembre 1880.

Reprise de la discussion relative à la suppression de la brigade des mœurs et du dispensaire de salubrité.

Plusieurs conseillers déposent la proposition suivante: «Cette brigade sera supprimée, à partir du 1er janvier 1882; M. le préfet de police est invité à étudier et à proposer d'ici à cette époque une organisation conforme aux indications contenues dans le rapport de la commission du budget.»

Deux amendements sont proposés: l'un auquel se rallie M. le préfet de police, invite celui-ci à étudier une réglementation nouvelle de la police des mœurs et, au besoin, à provoquer le vote d'une loi nouvelle sur la matière; mais le conseil adopte, article par article, un autre amendement en quatre articles, par lequel l'administration municipale est invitée: à présenter un projet d'installation de services médicaux gratuits contre les maladies syphilitiques,—à étudier le moyen de remplacer les agents des mœurs par des gardiens de la paix pour le service d'ordre public,—à renvoyer à la justice régulière les délits ou contraventions soumis aujourd'hui à l'arbitraire administratif,—à supprimer la brigade des mœurs. Le vote sur l'ensemble donne 33 voix pour l'adoption et 12 contre.

244 Des récidives en matière criminelle, par M. l'avocat général Petiton, discours de rentrée à la Cour de cassation (3 novembre 1880).—Des réformes judiciaires et de l'instruction ouverte, discours de rentrée prononcé par M. Dauphin, sénateur, procureur général près la Cour d'appel de Paris (3 novembre 1880).

245 Voir les beaux discours prononcés au sénat, par MM. Jules Simon, d'Audiffret-Pasquier, Buffet, Oscar de Vallée (1880).

246 La commission de la presse s'évertue, depuis un an, sans rien produire, à faire autrement, sinon mieux que le décret du 17 février 1852.

247 Après certains renseignements envoyés par la police anglaise, le parquet de Bruxelles a fait une descente dans une maison de tolérance qui lui avait été désignée. L'enquête, qui a duré neuf heures, a révélé qu'une jeune Anglaise était entrée dans cette maison à l'âge de quinze ans, encore pure. Le «tenancier» a été arrêté et condamné en 1880, à payer 1000 francs de dommages-intérêts à mademoiselle Tanner, cette jeune Anglaise qu'il avait séquestrée, chez lui, refusant de la laisser emmener par un riche Américain, s'intéressant à elle, qui, malgré son nom, n'avait pas jeûné.

248 Maxime Du Camp, Paris et ses organes.

249 Un collège, il est vrai qu'il est en Champagne, a vu refuser tous ses candidats à l'examen (1880)!

250 On devrait bien décréter la science (laïque ou même cléricale) obligatoire pour tous.

251 Les attroupements étaient punis, sous l'ancienne monarchie, comme acte de rébellion en réunion.—Nos agitations politiques amenèrent vite les décrets des 26-27 juillet 1791, complétant la loi du 21 octobre 1789, auxquels il faut ajouter les articles 96, 265 du Code pénal, les lois du 8 octobre 1830, 10 avril 1831, qui prescrivent l'emploi de la force, après sommations précédées d'un roulement de tambour ou de son de trompe. Il n'y a plus maintenant de tambours!

252 Louis XIV, dont le règne fut si glorieux et si long, donnait aux officiers et archers de la compagnie du guet leur solde et gratification, sur les États du comptant, où se trouvent aussi 60,000 francs pour les pauvres et malades des faubourgs de Paris. (Archives nationales, section historique, K. 12,072.)

253 En 1869, on ne comptait guère plus de 4,800 agents. Aujourd'hui, les cadres comprennent 7,800 commissaires de police, officiers de paix, inspecteurs, brigadiers, sous-brigadiers, gardiens de la paix, etc., etc. Ce personnel ne coûte pas moins de 15,400,000 francs, dont moitié est supportée par l'Etat, moitié par la Ville de Paris. De pareils chiffres paraissent déjà fort respectables. Eh bien, cependant, nous sommes à la veille de les voir s'accroître encore.

Nous apprenons, en effet, que M. Andrieux, loin de supprimer telle ou telle brigade affectée à un service spécial, songe au contraire à en augmenter le nombre. Aujourd'hui, les gardiens de la paix sont au nombre de 6,800; il s'agirait d'y joindre 200 nouvelles recrues, de manière à arriver au chiffre rond de 7,000. Il est question de proposer au conseil municipal l'établissement de patrouilles de nuit. Pour cette organisation nouvelle, on choisirait les gardiens de la paix, qui ont fait leur service dans la cavalerie.

Ce projet est en ce moment élaboré à la Préfecture de police et nous croyons savoir qu'il est approuvé d'avance par le ministre de l'intérieur.

254 Une enfant de huit ans, arrêtée en ces circonstances, interrogée sur les provocations, dont sa jeunesse eut dû la préserver, répondait en souriant: Je ne travaille qu'avec mes mains!

255 Les duels ont lieu surtout lorsque la poursuite paraît devoir être lente ou incertaine, suivie aux assises d'un acquittement ou en police correctionnelle d'une condamnation, pour coups et blessures, alors que l'intention homicide est revendiquée par l'inculpé. (22 juin 1837. Arrêt rendu sur le réquisitoire du procureur général Dupin.)

256 Ces vengeances féminines, devant le jury, trouvent indulgence ou impunité. (Assises de la Seine, affaire de la femme Paulard, 13 décembre 1880). A Laon, Virginie Dumaire a été condamnée à 10 années de réclusion, pour avoir tué son amant qui allait se marier.

257 De pareils accidents, dont les témoins cherchent à dissimuler les circonstances, au début, sont bien fréquents à Paris.

258 Une pénalité devrait atteindre les parents qui refusent de reprendre leurs enfants arrêtés.

259 Rapport du directeur de l'Assistance publique, 1880.—Signalons l'institution organisée par M. Voisin, ancien préfet de police, conseiller à la Cour de cassation, pour faciliter si utilement l'admission dans les armées de terre et de mer des enfants abandonnés, dignes de tout intérêt, les colonies dépendant du ministère de l'intérieur, la colonie fondée à Orgeville, par M. G. Bonjean.

260 De nos jours, on a tenté d'offrir aux régicides des armes d'honneur, pour perpétuer, dans leur famille et la mémoire des hommes, le souvenir des crimes accomplis ou tentés.

261 Les Américains dépassent, pour l'esprit pratique et utilitaire, les Anglais.

262 Lettres de madame de Maintenon.Mémoires complets 24 vol (Bibliot. nation.).—État de la France où l'on voit tous les princes, ducs et pairs, ensemble les noms des officiers de la maison du roy, avecque leurs gages, privilèges, suivant l'état porté à la cour des Aydes (dédié au roy), 3 vol in-12. Paris, Trabouillet, 1697. Cet ouvrage donne les détails sur le cérémonial pour le lever, le coucher, l'habillement du roy, l'emploi de sa journée.

263 En 1684, le roi, qui se levait entre huit et neuf heures du matin, allait chez madame de Maintenon, de sept heures du soir jusqu'à dix heures, qui était l'heure de son souper; après quoi, il passait chez madame de Montespan jusqu'à minuit, et le petit coucher était ordinairement fini à minuit et demi, au plus tard, à une heure.

264 La veuve de Scarron déterminait le roi à entreprendre des travaux ruineux, pour les finances et les hommes, à Maintenon, où 20,000 soldats empruntés aux régiments de Picardie, Champagne, Royal des Vaisseaux, Languedoc, Navarre, Feuquières, Crussol, La Fare, Fusiliers du Roi, Alsace, Vaubecourt, Lyonnais, Dauphin, la Reine, Anjou, Vermandois, Dragons, remuaient des terres, sous le commandement du Marquis d'Uxelles, surveillant 8,000 maçons. La favorite écrivait à madame St. Géran (28 juillet 1687): Les hommes sont bien fous de se donner tant de soins, pour embellir une demeure, où ils n'ont que deux jours à loger. (Voir aux Archives les États du Comptant, signés par Louis XIV.)

265 Ne disons pas de mal de cette profession et souvenons-nous qu'un chirurgien dentiste (en 1763) rue Mauconseil, au premier étage, nommé Talma, originaire du Brabant, mais de souche Espagnole, eut, le 15 octobre, pour fils, François-Joseph, qui fut le plus illustre tragédien, non seulement de France, mais du monde entier. En face, était un bureau de loterie, tenu par le Castillan Mira, dit Brunet, où naquit Jean Joseph (1766), mort en 1851, qui fonda les Variétés (1805), où il obtint les succès comiques, qu'il avait déjà ébauchés sur le théâtre de la Cité (ancien Prado) avec Odry, Legrand, Lepeintre et Potier.

266 Des faits de cette nature sont fréquents, souvent cachés par le silence intéressé des victimes ou des familles. Espérons qu'ils sont limités à la libre Amérique, en souhaitant que l'éther et le chloroforme, toujours si délicats, si difficiles à manier, ne soient appliqués que par des docteurs-médecins et non par des Mns-dentistes, ce qui veut dire seulement: Mécaniciens-Dentistes! (Voir les débats de l'affaire femme Préterre contre son mari.—Cour de Paris, chambre civile, Mes Allou et Housse.)

267 Loi du 27 décembre 1880.

268 Les suicides dans l'arrondissement de Laon (1853).

269 Surtout dans la jeunesse ou dans la vieillesse:

Car lorsqu'on est très vieux, on devient très enfant.

(Victor Hugo).

270 Ce précurseur de Prévot, de Billoir, de Menesclou, renvoyé devant le deuxième conseil de guerre, à Paris, fut condamné à une année seulement d'emprisonnement, pour violation de sépultures. (Gazette des Tribunaux, 11 juillet 1849.)

271 Voir la remarquable lettre de M. le premier président Gilardin, adressée à Ambroise Tardieu, sur la responsabilité des aliénés et leurs testaments. (Les aliénés. (Proposition Gambetta et Magnin.) Delahaye, éditeur.)

272 Claretie. Les amours d'un interne.

273 Tardieu (Amb.).—Médecine légale. Lacassagne.—Le tatouage dans l'armée.

274 Les femmes d'après les statistiques criminelles.

On vient de publier, dans les vingt mairies de Paris, le tableau des condamnations prononcées par la Cour d'assises de la Seine, dans les mois de mai et juin 1880.

Ce tableau relate 28 sentences prononcées contre un pareil nombre d'individus, dont 25 du sexe masculin et 3 du sexe féminin.

La femme disparaît de plus en plus des annales de la criminalité. Les seules qui y paraissent encore sont condamnées pour le crime d'infanticide.

Aucune condamnation à mort ne figure sur le tableau de ces deux mois.

275 Voir le discours de M. l'avocat général Petiton (3 novembre 1729).

276 Sarcey.

277 Le projet de divorce, préparé par des discussions, est à l'ordre du jour, en attendant que les chambres le discutent. De là complet relâchement du lien conjugal, dans toutes les classes.

278 Une prison pour les cochers, pris en maraude et en contravention, renfermés et réduits à jouer au bouchon, rappelle la détention infligée jadis aux gardes nationaux récalcitrants!

279 Le Bailliage du Palais. (Willem, éditeur à Paris.)

280 Description de la ville de Paris, par Germain Brun (1728).

281 Les métiers de Paris. (Leroux, éditeur à Paris.)

LIVRES A CONSULTER

Legrand du Saulle.—Médecine légale.

Curiosités des anciennes Justices. (Plon, éditeur, Paris.)

Pénalités anciennes, supplices, prisons et grâces. (Plon.)

Le Châtelet. (Didier, éditeur.)

Des attentats à la pudeur, par le professeur Ambroise Tardieu.

Les métiers de Paris. (Leroux, éditeur, Paris.)

Le Parlement de Paris. (Marchal et Billard, place Dauphine.)

Les aliénés.—Proposition Gambetta et Magnin. (Delahaye, éditeur.)

Les registres criminels du Châtelet, par Duplès-Agier.

Registre de Saint-Martin des Champs, par M. Tanon, directeur des affaires criminelles.

Étude sur les séparations de corps, par M. Dussac, D. M. P.

Briand et Chaudé.—Médecine légale.

Histoire de la Médecine légale. (Charpentier, éditeur.)

Devergie.—Médecine légale.

Lacassagne.—Médecine judiciaire.

Filleau.—Des maladies vénériennes.

Parent-Duchâtelet.—De la prostitution.

Lecour.—De la prostitution à Paris et à Londres.

Casper.—De la Médecine légale. (Berlin.)

Taylor.—De la Médecine légale. (Londres.)

La prostitution, par le docteur Mireur.

Des déformations vulvaires, par le docteur Martineau, médecin de l'Ourcine.

Des organes génitaux externes, chez les prostituées, par le docteur Charpy.

Delamare.—Collection des manuscrits. (Biblioth. Nation.)

Éloge de Louis, secrétaire perpétuel de l'Académie Royale de Chirurgie, par M. le docteur Louis A. Segond.

Regneri de Graaf.—De mulierum organis generationi inservientibus. (Lugd. Batav. ex officinâ Hockianâ. 1772.)

Du mouvement des muscles, de Galien, traduit par maître Jehan Canappe. (Lyon, chez Sulpice Sabbon, pour Antoine Constantin. 1541.)

Le livre des présaiges du Divin Hyppocrate, translaté par maître Pierre Vernei. (Lyon, Éstienne Dolet. 1542.)

L'anatomie des os du corps humain, de Galien, traduit par maître Jehan Canappe. (Lyon, Éstienne Dolet. 1541.)

De la raison de curer par évacuation du sang, de Galien. (Lyon, chez Sulpice Sabbon, pour Antoine Constantin.)

La manière de traiter les playes, faites par harquebuse, et autres bâtons à feu, par Ambroise Paré. (Paris, veuve Debris. 1552.)

Administration anatomique, de Galien, traduit par M. Jacques Daleschampes, docteur en médecine. (Lyon, 1571.)

Les morphiomones, par le docteur Levinstein. (Berlin.)

Mémoires sur les Ordonnances de d'Aguesseau, par Monnier. (Orléans, 1858. Imprimerie Colas-Gordin.)

La justice civile et criminelle dans les cahiers de 1789, par M. Preux, avocat général à Douai. (1864.)

Examen des comptes de la justice criminelle, par le docteur Vingtrinier. (Rouen, 1864.)

Le droit criminel avant la Révolution, par Campenon. (Paris, 1864.)

Les Maîtres des Requêtes et les États de Bourgogne, par Jules Pautel. (Durand, éditeur à Paris, 1864.)

Essai sur les institutions judiciaires d'Avignon, et du comté Venaissin, sous les Papes, par M. Victor Faudon, substitut du procureur général à Nîmes. (1867.)

De l'origine des épreuves judiciaires, par M. E. Châtillon, substitut du procureur général à Nancy. (1863.)

Claudius Cantiuncula, jurisconsulte Messin (XVIe siècle), par M. Prost. (Metz, 1868.)

Des jugements par jurés, en matière civile anciennement établis dans quelques tribunaux de la France, par M. Levrier, lieutenant général du bailliage royal de Meulan. (Mai 1790, Paris, chez Belin.)

Vie privée et criminelle d'Antoine François Desrues, détail de ses crimes. (Paris, Caillaux, 1777, in-8º.)

Paris sous Philippe le Bel, par Géraud (Paris, Crapelet, 1837).

Paris pendant la domination anglaise (1420-1439), par Longnon. (Paris, Champion, 1878.)

Antiquités de Paris, par Gilles Corrozet, avec notice de Bonnardot. (Guiraudet et Louvurt, 1848).

La ville de Paris (XVe siècle), par Guillebert de Metz. (Paris, Aubry, 1856.)

Théâtre des Antiquités de Paris, par Du Breul. (Paris, 1639).

Histoire de Paris, par Dulaure. (Paris, 1839.)

La démagogie à Paris, en 1793, par Dauban. (Plon, éditeur.)

Pariseum, par Blanvillain. (Paris, 1802.)

Les désastres de Paris, par la Commune, par Z. Mottu.

Idées anti-Proudhoniennes sur l'amour, les femmes et le mariage, par Juliette Lambert. (Lévy, Paris, 1862.)

Mémoires de Vidocq.

Mémoires de Canler, ancien chef de service de sûreté. ( Paris, in-12.)

Le monde des coquins, par Moreau Christophe, inspecteur général des prisons. (Dentu éditeur, 1863.)

Curiosités judiciaires, par Warée. (1858.)

La femme dans l'antiquité, par de Rainneville. (1865.)

La femme au XVIIIe siècle, par Edmond et Jules de Goncourt. (1862.)

Le droit des femmes, par Al. Assolant. (1868.)

De la prostitution en Europe, par Rabertaux. (1851.)

Le Roman d'une femme, O. Feuillet, de l'Académie française. (1878, M. Lévy.)

Les rues du vieux Paris, par Victor Fournel. (Didot, éditeur.)

Les mœurs de Paris. (Amsterdam, Cortet, 1748.)

Notes sur Paris, par Faure. (Hachette, 1867.)

Histoire des galeries du Palais-Royal, par Lefaure. (Paris, Martenon, 1863.)

Huyssmans. Croquis parisiens.

Histoire des barrières de Paris, par A. Delvau. (Paris, Dentu, 1863.)

Le vrai théâtre de Paris, par Dessessart, avocat au Parlement. (Paris, 1777.)

Histoire de saint Louis, par le sire de Joinville, publié par de Wailly. (Didot éditeur.)

Le Roi des grecs, par Adolphe Belot. (1881).

Les amours d'un interne, par Jules Claretie. (1881.)

Héquet.—De l'indécence aux hommes d'accoucher les femmes et de l'obligation aux mères de nourrir leurs enfants. (Paris, 1744. In-12.)

Instructions chrétiennes sur la manière dont on doit se conduire en carême et sur les désordres du carnaval. (Paris, 1722. In-12.—Lottin.)

Ordonnance de S. M. (21 février 1752) contre les indécences dans les églises de Paris, contre les dames qui y sont en robe abattue sans ceinture.

Sentence de police du 28 juin 1732, expulsant les locataires d'une maison dépendant du monastère des Prémontrés de la Croix-Rouge, rue de Sèvres, où ont lieu des scènes de débauche en un appartement ayant vue sur l'église du couvent.

Décentralisation de la Préfecture de police, par C. Macé.(1870.)

Projet de loi rattachant le budget de la Préfecture de police au budget de l'État. (Avril 1881.)


TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

Préfacei
LE CRIME A PARIS
Chap. I.Les malfaiteurs et l'armée de l'ordre: 
Nombre des arrestations à Paris3
Les vagabonds, mendiants4
Saint-Lazare4
Le guet royal, les bourgeois, les agents5
Chap. II.La police métropolitaine à Londres: 
Personnel des inspecteurs, sergents et constables7
Objets volés7
Accidents, disparitions8
Chap. III.Arrestations d'inculpés: 
Nombre des inculpés arrêtés (sexe, profession)10
Chap. IV.Délits: 
Nationalité des inculpés12
Nature des crimes12
Répression14
Chap. V.Augmentation des récidives: 
Faiblesse de la répression15
Chap. VI.Fonctionnement de la justice criminelle: 
Expertises18
Commissions rogatoires à l'étranger18
Extradition20
Chap. VII.Causes des crimes à Paris: 
Attaques nocturnes21
La loi du 12 juillet 1852 protège Paris et Lyon25
Chap. VIII.Les prisons de Paris: 
Exécution des peines28
Grâces36229
Amnistie30
Régime cellulaire34
LA DÉBAUCHE A PARIS

Chap. I.Antiquité de la débauche.Charlemagne.Ordonnances de saint Louis.Dîme du roi des Ribauds:

 
Ordonnances royales cantonnant les prostituées39
La reine de France à l'offrande40
Ordonnance des échevins de Douai42

Chap. II.Apparition du mal vénérien (1304).Accroissement des maisons de filles.Ordonnances de Charles VII.Arrêts du Parlement (1496):

 
Visites de Hugues Aubriot43
Les maisons de l'Église Saint-Merry44
Un portrait d'Isabeau de Bavière45
La nièce du président de Popincourt47
Londres, Espagne, Italie47
Arrêts contre les forains atteints du mal de Naples47

Chap. III.Les filles à Dijon, à Péronne.Édits de François Ier et Henri II:

 
Le sergent Auxeau48
Les étuves de Péronne48
Squelettes trouvés en Glatigny49
L'hôpital Saint-Nicolas49

Chap. IV.Ordonnances de 1629.Lettre de la reine Anne.Attentats à la pudeur autrefois:

 
La reine Anne et Marguerite Bourlet51
La fille Hue52
Impuissance excusée à soixante ans53
Attentats contre nature54

Chap. V.D'Argenson et madame Baudoin.La fille Bressaux:

 
Arrestation des filles56
Prisons d'État57
Religieux surpris chez des filles58

Chap. VI.Ordonnances du 6 mai 1878.Pratiques coupables:

 
Audace des filles à réprimer65
M. Debelleyme36366
Emploi des narcotiques69
Hypnotisme70

Chap. VII.Message du Directoire.Code pénal.Maisons de débauche à Paris:

 

Faustin Hélie signale l'arbitraire des arrestations La loi du 19 juillet 1791 et l'article 334

73
Age, maladies, origine des prostituées74

Chap. VIII.La Préfecture de Police.Saint-Lazare.Angleterre et France:

 
Les détenues de Saint-Lazare80
Les souteneurs82
Pétitions en Angleterre et à Paris85

Chap. IX.Police des mœurs.Son action.Ses règlements:

 
Règlement du 15 octobre 187888
LE DIVORCE
I.—Le divorce93
II.—Le divorce dans l'antiquité97
III.—Le divorce chez les nations étrangères104
IV.—Le divorce dans les Gaules108
V.—Le divorce d'après le droit canonique117
VI.—Le divorce après la réforme et le Concile de Trente130
VII.—Le divorce sous la monarchie139
VIII.—Le divorce dans le droit intermédiaire151
IX.—Le divorce et l'indissolubilité du mariage192
X.—Statistique du divorce262
Conclusion271
PIÈCES JUSTIFICATIVES
I.—La traite des blanches287
II.—Préservation290
III.—Abaissement du niveau des études291
IV.—Les factionnaires supprimés et les postes du guet292
V.—La Préfecture de police364294
VI.—Les marchandes de fleurs.—Vagabondage296
VII.—Premier trottoir299
VIII.—Les duels300
IX.—Les drames du vitriol301
X.—Les morts subites et mystérieuses302
XI.

—L'enfance coupable.—Les enfants abandonnés à Paris (1880)

303
XII.—Le travail des femmes306
XIII.—Exécution d'un parricide309
XIV.—Grâce accordée à un empoisonneur311
XV.—La réorganisation de la Morgue311
XVI.—L'autopsie de Menesclou313
XVII.—Un régicide glorifié314
XVIII.—Exécution à New-York315
XIX.

—Dépense d'un ménage Parisien (1698), d'après madame de Maintenon

317
XX.—Attaques nocturnes aux États-Unis321
XXI.—Meurtre d'un dentiste323
XXII.—Exécution dans les prisons et cordes de pendus326
XXIII.—Le suicide328
XXIV.—Constat des suicides en Amérique334
XXV.—Le système pénitentiaire336
XXVI.—Un lypémaniaque338
XXVII.—Les Champs-Élysées et le bois de Vincennes340
XXVIII.—Signes d'identité342
XXIX.—Les récidivistes344
XXX.—Les actrices, leurs dépenses et toilettes345
XXXI.—Le mouvement de la population en France (1878)348
XXXII.—Le dépôt de la Préfecture de police349
XXXIII.—Liste des femmes savantes en France (1880)351
XXXIV.

—Fermeture des portes du Palais de Justice.—Désordre des vagabonds et des coiffeurs

353

FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES


Paris.—Imp. E. Capiomont et V. Renault, rue des Poitevins, 6.

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