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Variétés Historiques et Littéraires (10/10): Recueil de pièces volantes rares et curieuses en prose et en vers

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Rappelle un peu dans ta memoire
De Talestris la memorable histoire,
Qui, pour se delivrer de ce mortel ennui
Qu'on a toujours de trop attendre,
Arriva le matin dans le camp d'Alexandre
Et coucha le soir avec lui.
Mais depuis est venu le règne des fleurettes[305],
Veritable chicane en matière d'amour:
L'on ne fait qu'en dix ans ce qu'on fit en un jour.
Encore, dans ces amourettes
Où l'on se brûle à petit feu,
Si l'on trouve jamais ou coquette ou cruelle,
Ce n'est qu'un pitoyable jeu,
Et tout se passe en bagatelle[306].

«Mais, pour te conter par ordre mes aventures, il faut que je te die que, long-temps après la mort d'Alexandre je tombai entre les mains d'un avare qui, ne se contentant pas de m'enfermer avec plusieurs de mes compagnons, il nous enterra, ce miserable, dans les fondemens d'une vieille tour, et mourut enfin sans s'être servi de son argent ni sans l'avoir enseigné. Nous demeurâmes là plusieurs siècles, jusqu'à ce qu'on nous deterra par hazard, en creusant pour avoir les pierres des murailles sous les quelles nous étions. Nous fûmes ainsi de nouveau remis au jour, mais nous n'y fûmes pas plutôt que nous trouvâmes une grande difference dans le monde.

Depuis ce long enterrement,
Le monde avoit changé de forme et de figure:
L'on y parloit differemment;
Tout etoit d'une autre nature.
Nous n'étions même plus à l'usage de tous,
Puisqu'enfin, en sortant de dessous la muraille,
Jusques à la moindre de nous,
Parvint à la grandeur d'antique et de medaille.

«Aussi fûmes-nous recherchez avec soin des curieux, qui nous firent valoir un prix excessif et qui nous montroient comme le plus rare ornement de leurs cabinets. Je pense que je serois encore entre leurs mains, si mon dernier maître, qui se mêloit de chymie, me jugeant d'un or très-pur, ne m'eût voulu multiplier. Je ne sçache point de tourment qu'il ne me fît endurer. Il essaya toutes choses inutilement; il me fit passer plusieurs fois par le feu;

Mais il ne fit que s'y morfondre.
Il eut beau me fondre et refondre,
Le bon homme fut confondu,
Car je ne fus rien que fondu.

«Je ne demeurai pourtant pas longtemps en cet état: je fus donné à un orfévre, qui m'employa à mettre en œuvre plusieurs diamans de prix, et fit une boëte de portrait magnifique. A peine étoit-elle achevée, qu'un jeune Romain l'achetta pour mettre le portrait de sa maîtresse. Au reste, comme l'on ne conte jamais d'histoire pareille à celle-ci sans qu'il soit à propos de se souvenir de quelques vers, il faut que je t'en dise, qui ont été traduits en françois, et que j'entendis reciter à notre cavalier un jour qu'il regardoit le portrait de sa maîtresse et qu'il parloit à soi-même, suivant la louable coutume des amans:

Malgré la rigueur de l'absence,
L'Amour, qui sçait charnier la plus forte douleur,
Vient au secours de ma constance
Et tient ce doux propos dans le fond de mon cœur:
Vis en repos, Tircis; ta divine princesse
Partage en ce moment ta profonde tristesse,
Et, par mille transports secondant tes desirs,
Elle te rend avec tendresse
Et douleur pour douleur et soupirs pour soupirs.
Alors, dans l'excès de ma joye,
Je sens dans mon esprit tant de charmes secrets,
Qu'en quelque rang que je la voye,
J'abandonne mon cœur aux plus hardis souhaits.
Amour, qui prens le soin d'une flamme si belle,
Afin de la rendre immortelle,
A nos cœurs amoureux donne une même loi:
Que je ne vive que pour elle,
Qu'elle ne vive que pour moi!

«Tu jugeras, par ces vers, que c'étoit un simple cavalier qui aimoit une personne fort au-dessus de lui; et je ne l'en dirai pas davantage, car, en matière de digressions comme de folies, les plus courtes sont les meilleures. Aussi, sans m'arrêter à cette histoire, je t'apprendrai que je passai entre les mains d'un autre maître, qui m'employa d'une manière bien differente, quoiqu'au même usage: il me fit servir à cinq ou six portraits en moins de rien, et j'eus le divertissement de voir que tantôt la blonde chassoit la brune, selon que la blonde ou la brune regnoit dans son cœur. J'avois pourtant bien du dépit de ce qu'il en quittoit quelquefois une belle pour une laide, car il ne lui importoit pourvû qu'il changeât. Il ne laissoit pas, après cela, d'avoir des momens bien amoureux; et il me souvient qu'un jour qu'il attendoit sa dernière maîtresse, il dit plusieurs fois d'un air assez languissant, passionnée et chagrin:

Qu'une impatience amoureuse
Est un supplice rigoureux!
Qu'une heure qu'on attend, et qui doit être heureuse,
Cause de momens malheureux!

Quoi! Climène n'est point venue?
Cette ingrate ne m'aime pas;
Qui pourroit l'avoir retenue,
Si l'Amour couduisoit ses pas?

«Enfin, ce galant homme se lassa de celle-ci comme des autres, et, quelque temps après l'avoir quittée, comme il étoit changeant en tout, il fit faire de sa boëte de portrait deux tables de diamans[307]. Nous fûmes ensuite au service d'une dame, qui nous donna bien du plaisir avec ses façons: elle avoit deux galans, dont l'un étoit fort riche et fort sot, mais faisant grande dépense; l'autre étoit bien fait, plein d'esprit et de cœur, mais marchant à fort petit train.

Aussi, pour adoucir cette fière inhumaine,
Ecrire juste et parler bien
Ne lui purent servir de rien.
Il perdit ses pas et sa peine;
Car, par un silence eloquent,
L'autre, sans dire mot, lui comptoit de l'argent.

«Cependant, le règne de cette belle finit en moins de rien. L'un se lassa de souffrir et l'autre de payer, et je fus separé des diamans avec les quels j'avois été depuis longtemps pour être employé à mille usages differens. Je fus tantôt en bague, tantôt en montre, tantôt en chaîne; mais, sur toutes choses, je devins un des plus jolis cachets du monde. Je portai la figure d'un petit Amour qui, au lieu d'avoir son bandeau sur les yeux, l'avoit sur la bouche, et qui, marchant comme à la dérobée, et fort doucement, tenoit une de ses mains devant son flambeau pour en cacher la clarté; ces cinq paroles étoient écrites autour:

Ni le bruit ni l'éclat[308].

«Je pourrois bien te conter ici mille choses si je voulois, mais ma qualité de cachet m'en empêche, et je te puis même assurer que jamais personne n'a rien sçû des mystères dont j'ai été depositaire.

Mon empreinte, toujours heureuse,
Ne ferma jamais de poulet,
Ni ne servit à de lettre amoureuse
Qui vit eventer son secret.

«Il fallut pourtant changer de condition avec le temps. Je fus encore fondu plusieurs fois, et j'ai servi à plusieurs statues; j'ai été employé tantôt à celle d'un héros, d'un demi-dieu, d'une déesse, d'un homme, et tantôt à celle d'un animal. Mais, à la vérité, bien que j'aye été dans tant de conditions differentes, je n'ai jamais pû devenir or potable, quelque soin qu'on y ait apporté: je suis revenu en monnoye plusieurs fois, et il n'y a point d'usage où je n'aye été mis: tantôt j'ai été employé pour payer, tantôt pour prêter, tantôt pour donner, rarement pour honorer la vertu, mais plus rarement encore pour la récompense d'un poëte. Les choses magnifiques qu'ils disent de tous ceux qui leur peuvent faire du bien leur sont presque toujours inutiles.

Leur merite est toujours connu;
Mais les grands seigneurs sont étranges,
Et qui subsiste de louanges
Vit avec peu de revenu.

«Mais, pour ne m'arrêter pas davantage, il faut que je t'apprenne que j'ai presque couru toute la terre, que j'ai été sequin en Turquie, mouton à la grand-laine[309], noble à la rose[310] et jacobus en Angleterre, double ducat en Espagne; et que je te pourrois compter mille sortes de choses; mais j'aime bien mieux qu'on m'accuse d'avoir oublié beaucoup que d'avoir trop dit. Il me suffira donc de t'apprendre qu'après toutes ces aventures, comme je semblois être destiné au service des dames, je fus remis en œuvre et fus employé en une paire de pendans d'oreilles. Je ne fus pas plutôt en cet état, que je benissois ma bonne fortune, m'imaginant que je ne pouvois manquer d'être du secret de la personne que j'allois servir, et je crus que tous ces petits mots, qu'on disoit si bas, étoient des choses si agréables, que j'aurois un plaisir extrême à les entendre. Je fus pourtant bien attrapé quand je connus que ce n'étoit le plus ordinairement que des secrets que tout le monde sçavoit, que de fausses confidences et que des sottises dites avec precaution. Je m'avisai même qu'il y avoit certains galans qui parloient à ma maîtresse de cette sorte pour faire les importans, ou pour faire croire à ceux qui les voyoient qu'ils n'étoient point mal avec une dame aussi bien faite. Cependant, comme celle-ci étoit fort coquette, et qu'elle écoutoit à droite et à gauche, chacun de nous n'avoit que la moitié de son secret; ce n'est pas que la pluspart du temps ce ne fût la même chose, car ce qui entroit par une oreille sortoit par l'autre: surtout pour les reprimandes d'une vieille dame qui lui faisoit souvent des leçons. Enfin, je n'aurois jamais achevé si je voulois dire tout ce qu'on entend à l'oreille d'une coquette, et tout ce que j'appris au service de celle-là! Elle l'étoit si fort qu'après avoir trompé tout le monde, tout le monde la quitta.

Vous qui pensez avec adresse
Fourber et coqueter sans cesse,
Même chose vous aviendra,
Autant vous en pend à l'oreille;
Et quiconque coquetera
Craigne une avanture pareille.

«Enfin, après m'être beaucoup ennuyé avec la belle dont je viens de parler, je faillis à perir absolument, car une demoiselle suivante nous vola et me separa des emeraudes avec les quelles j'étois depuis un temps si fâcheux; si bien que je fus brisé en mille pièces et mis au billon avec quelque passement d'argent[311]. Je ne fus pas plutôt en cet etat qu'il ne tint presque à rien que je ne fusse donné à ces hommes impitoyables et cruels qui, à force de coups de marteaux, mettent l'or en feuille ou en couleur. J'étois anéanti, si cette dernière aventure me fût arrivée, et je te laisse à penser le grand plaisir que j'aurois eu, ou quel avantage ce doit être de servir à la dorure d'un plancher, d'être appliqué au derrière d'un carrosse[312], ou de finir malheureusement sa vie en papier doré! Ma bonne fortune me garantit de tous ces malheurs, et je suis parvenu à la dignité et en l'etat où tu me vois, dans lequel je souhaite de demeurer à jamais. Car, ni l'image de tant de princes que j'ai portée, ni la figure du grand Alexandre que j'ai conservée durant tant de siècles, ne m'embellissoit point tant que celle du jeune heros que je porte aujourd'hui, qui, avec toutes les vertus qui manquoient à l'autre, et avec encore plus de courage que lui, s'il ne venoit de donner la paix, auroit trouvé la conquête de tout le monde aisée[313].

Aux lauriers immortels qui couronnent sa tête
Jules vient de mêler les myrthes de l'Amour,
Un calme bien heureux succède à la tempête:
La Discorde est rentrée en son triste sejour.
Nous ne verrons former nos heureuses années
Que de beaux et paisibles jours.
De nos cruelles destinées
Jules vient d'arrêter le pitoyable cours.

«Cependant il est temps que je finisse, de peur de t'ennuyer, et que je te laisse en repos pour ce soir. S'il te prend fantaisie d'en sçavoir davantage, tu n'as qu'à t'informer à d'autres pièces à qui il sera arrivé des choses d'une nature différente.»

Notre dialogue finit ainsi, et le louis n'eut pas plutôt cessé de parler, que je pris la resolution d'avoir, quelques jours après, une pareille conference avec les autres: à quoi je n'aurois pas manqué, si toute cette bonne compagnie ne se fût bientôt separée, et si je n'eûsse vû, avec un deplaisir tout à fait sensible, qu'il m'était impossible de faire de longues conversations, et retenir long-temps mon argent avec moi.


Reponse de Mademoiselle de Scudery.

Vous sçavez bien, Monsieur, que je suis accoutumée d'entendre parler des lapins, des fauvettes et des abricots[314]; mais après tout je n'ai pas laissé d'être surprise de la conversation que vous avez eue avec votre louis d'or, et je le trouve si bien instruit des choses du monde que j'en suis étonnée.

Quand il seroit du temps des premiers jacobus,
Des nobles à la rose et des vieux carolus,
Il ne sçauroit pas plus de choses.
Ovide a moins que lui fait de metamorphoses.
Il fait aux plus galans d'agréables leçons;
Il raille, il fait des vers de toutes les façons.
Mais ce qu'il fait de plus etrange,
C'est qu'entre mes mains il se range;
Car ses frères ne m'aiment pas.
Ils n'ont aussi pour moi que de foibles appas,
Et par le mepris je m'en vange.
Mais pour ce Louis d'or que je reçois de vous,
De qui la gloire est immortelle,
Qui ne craint plus ni touche ni coupelle,
Il fait seul un trésor dont mon cœur est jaloux.

Voilà, Monsieur, tout ce qu'une malade vous peut repondre; mais je vous assure que ce n'est pas tout ce qu'elle pense, et que, si Sapho se portoit bien, elle vous loueroit de meilleure grâce et vous remercieroit avec plus d'esprit. Que sçay-je même si, passant des louanges de votre Louis d'or à un sujet plus relevé, elle ne se sentiroit point inspirée de vous parler:

D'un Louis dont la vie, en merveilles feconde,
Est l'ouvrage du ciel et le bonheur du monde,
Dont le bras triomphant et les charmes vainqueurs
Domptent les nations et captivent les cœurs;
D'un Jule dont les soins redonnent à la France
Les jeux et les plaisirs, la paix et l'abondance,
Qui va faire couler dans nos heureux climats
Ces larges fleuves d'or, la force des Etats,
Et gemir de regret le Pactole et le Tage
Que la Fable a flattez d'un pareil avantage;
D'un Jule dont les soins ont nos desirs bornez;
Dont les sages conseils, justement couronnez,
Font voir à l'univers que la plus belle gloire
Est de cesser de vaincre au fort de la victoire.

Mais je m'apperçois que ce sujet là est trop relevé pour moi, et qu'il vaut beaucoup mieux ne rien dire que de n'en pas dire assez. Il n'en est pas de même de vous, Monsieur; au contraire, je vous exhorte à faire quelque ouvrage plus grand à la gloire de ceux que vous avez loués en huit vers seulement, car il ne faut pas faire des portraits en petit d'un grand héros, comme on en fait d'une maîtresse, puisqu'on ne doit avoir les uns que pour les cacher, et que les autres doivent être vus de tout le monde.

FIN.

Le Cotret de Mars, avec le fagot, la fascine et le gros bois, pour feu de joye à la France.

M.DC.XVI.

Petit in-8[315].


Mars inutile, en temps de tresve,
Pour ayder à fournir la Grêve,
S'amuse à tailler des cotrets:
Il y met cinq rameaux en nombre,
Tirez des halliers[316] de qui l'ombre
Gaste ainsi nos jeunes forests.

Tous les cinq sont divers d'escorce,
De tronc, de matière et de force;
Mais tous cinq, comme chacun sçait,
Sont propres pour un feu de joye
Dans le Royaume, afin qu'on voye
L'effect du pseaume trente-sept[317].

Le plus gros tizon, qui tout pare,
C'est l'homme à la fortune rare,
Roy de Metz, sieur de Cadillac[318].
Il est sec et de bois de tremble,
Depuis qu'il voit armer ensemble
Tant d'enquesteurs sur Ravaillac[319].

Il joint la Verge de Florence[320];
Mais leur bonheur a difference
D'un poinct que j'admire souvent:
C'est que l'un, tournant le derrière,
A gaigné la charge guerrière,
Et l'autre en poussant le devant.

Celuy qui sans O rien ne scelle,
Soubs qui la Justice chancelle[321],
En est le troisiesme baston,
Qui, couvert de cire bruslable,
Fors l'ecorce, a le cœur semblable
Aux arbres qui portent Cotton[322].

Son frère[323] à patte ravissante
Estoit de race florissante;
Mais comme son sort est mouvant,
Luy à qui l'Infante d'Autriche
Commit son affiquet plus riche
Est demeuré de bois puant.

S'ensuit pour la cinquiesme pièce
Un surgeon de plus vile espèce,
Mais tant raboté, tant Dolé[324],
Qu'il ne le faut pas mettre en cendre;
Mais pour noyer il le faut prendre,
Ne meritant d'estre bruslé.

Bullion[325] sert de hart pliante[326],
Fauce, tortuë et bien liante,
A ce très-mistique fagot:
C'est la plus dangereuse branche:
Car avant que le feu la tranche
N'approcheroit pas un magot[327].

Soubs cela, comme une fascine,
Mettez-moy la seiche Conchine[328],
Pour faire un feu clair à la fois,
Et dessus, si la France unie
Se veut sauver de tyrannie,
Le roy d'Espagne pour gros bois[329].

Fin.

Menipée de Francion, ou response au Manifeste anglois[330].

Omne malum ab Aquilone.

Il ne vint jamais d'Angleterre
Bon vent, bonne gent, bonne guerre,
Bonne guerre ny bonne gent;
Beaucoup plus de plomb que d'argent.
Pour n'estre attaint du vent de bise
Qui souffle du bord de Tamise,
Et de l'infidelle Albion,
Lisez ce qu'escrit Francion.

A Paris, chez Jean Bessin, rue de Reims.

M.DC.XXVII.


Il se porte sous la cape, et se distribuë au coing des ruës, à l'escart des commissaires. Ce n'est pas un vieux boucquin, boucquin (inquam)[331] comme ces vieux calepins, c'est un livret; il est de peu de feuillets, doré sur la tranche, couvert de peau de beste rousse, qui sent un peu mal, ou bien le colporteur qui le cachoit sous ses aisselles. Un maistre ès arts le marchandoit, qui, ne pouvant souffrir l'odeur, en recherchant la cause, il s'écria: Hircum sub alis[332]. Τετραγμαχαλος. Survint un courtisan qui dissipa la mauvaise odeur avec son colletin parfumé[333].

Pastillos Ruffinus olet, Gorgonius hircum[334].

Ayant achepté ceste droguerie du Pont-Neuf, ce menu fatras, en la première page il y avoit en taille doulce un oyseau de proye, d'un plumage roux, quasi comme ce grand oyseau que l'on porte à la vollerie pour amasser les jays et agasses[335], que l'on appelle duc ou ducquet[336]; il estoit un peu plus petit. Il y avoit un escusson timbré de liseaux comme ceux que les valets de feste estallent pour le bal le jour de la feste de village, des bouffantes jartieres[337], et aux entrelas il y avoit en grosses lettres cette devise: Honny soit qui mal y pense. D'un autre costé estoit une grande déesse portant sur le front ces mots: Χαρος αμαλθιας; elle estoit guirlandée de fleurs blanches trois à trois, qu'un petit bouc voulloit brouter, mais Mercure de son caducée luy donnoit sur les cornes, et luy disoit ce quolibet: Ce n'est pas pasture de capricorne, c'est le moly des Dieux et la Nephante: je dis le moly, et non le mol lis. J'admiray ces figures énigmatiques, et, ayant ouvert le cahier et entamé le discours, je recogneu que c'estoit le ramage d'un oiseau passager que l'on avoit sifflé à la perche, et appris un françois corrompu, tel que le vieil normand que l'on parloit du temps de Guillaume le Conquerant, un langage d'outre mer, qui ne venoit ny du Levant, ny du Midy, mais du Septentrion, de bise ou Soubise[338]. Cet oyseau s'estoit essoré l'aisle sur une roche, et à ses vervelles[339] il y avoit, en grosses lettres: Roche Aisle; il estoit de la grandeur d'un tiercelet[340], se se disoit souverain de l'aigle, le pelican des chrestiens, la colombe qui porta le rameau d'olive hors de l'arche de Noé, et se donnoit mille autres fanfares et banderolles de vanité; hagard neantmoins et mal leurré pour gibier sur terre; fort bon pecheur, neantmoins il ne valoit rien que sur la marine, car sur terre il estoit tanquam piscis in arido; il faisoit force bruit du battement de ses aisles, comme un cormorant gorgé de poisson quand il sort de l'eau. Ce livre ne portoit le nom de son père, et toutes fois il s'appeloit Manifeste; l'on l'impute à un advocat qui de despit quitta le barreau et se mulcta luy mesme, et comme Icare de sa cheute signala la mer de son naufrage, s'etant mulcté luy mesme[341], il en a pris son nom. Il fut plus heureux en robbe courte qu'en robbe longue, il se fist ambassadeur volontaire et sans charge, traffiqua de toille de Hollande et de plusieurs negoces, grand zelateur de la cause, si sçavant aux controverses qu'il faisoit la nicque à Tilenus[342], jusques à disputer la palme du ministère, messager des grands de son party, furet de cour, passe-partout. Ce livre apologetique estoit brouillé d'un jargon funeste, injurieux, insolent, digne du poinçon de la loy Remnie[343], un discours de renegat, d'un denaturé François, d'un parjure à sa nation, qui fait leçon publique en anglois, afin, par le barbarisme d'une langue baltique, de profaner la pureté de la nostre. Ce manifeste thrasonique, libelle de presomption, comme disoit le maistre ès arts, projicit ampullas, etc. Il commence par l'enflure d'une emphase boucquinesque: Quelle part les roys de la grande Bretagne ont tousjours pris des affaires des Eglises reformées de ce royaume de France? Quelle part, ô manifeste! Ce n'est pas la part de Marie Magdelaine ny de Marthe, c'est la part d'Esaü, et de ce mauvais voisin, ce laboureur, qui superseminavit zizania, etc. C'est la part des soldats qui jouèrent la robbe sans couture, qui l'ont deschirée; la part qu'usurpa Henry VIII, la primogeniture de S. Pierre, que lui et ses successeurs ont usurpée, et l'ont faict tomber en quenouille. Mais qui vous a donné l'authorité, homme de delà les mers, de faire le tuteur de ceux qui ne sont ny vos enfants, ny vos pupilles, ny vos sujets? Pourquoy venez-vous en la maison du père desbaucher ses enfants et les soustraire de leur obeïssance? Vous respondés que c'est le soing des Eglises reformées. Scilicet hic superis labor est, ea cura quietos sollicitat. Vostre Anglicane est du tout differente de celles de France, elles n'en recognoissent ny le langage ny les ceremonies; celle de vostre père Jacques estoit contraire à celle des puritains et calviniens, qu'il detestoit, se plaignant de l'avoir voulu estouffer dès le berceau. Vostre Eglise angloise est contraire en habits, mœurs et police; elle retient une forme exterieure du clergé: ses evesques sont mitrés et crossés, les doyens et chanoines portent bonnets, robbes et aumusses, chantent en vulgaire, solemnisent les festes des apostres et celle de leur sainct George à cheval, avec les banderolles de leur ordre; et nos ministres de France sont docteurs en robbe courte, portent le castor, sont emmantelés de panne de soye, peignés et godronnés sur la rotonde, equippés à la mode et qui sortant de la chaise peuvent entrer au bal au mesme habit qu'ils ont presché. Et puis dites maintenant que le soing des Eglises de France vous a fait descendre en Aulnis[344]? Vous avés, dites-vous, recherché l'alliance de France[345]. Il est vray, c'estoit le plus glorieux advantage que monarque de l'Europe peust esperer, c'est le surhaussement de vostre Estat, et le solstice de Vostre Majesté. Je louë cette alliance, je blasme et deteste l'infraction de ceux qui, ayant promis un temperament politique aux affaires de la religion, et une souffrance telle quelle aux catholiques, dès le lendemain de arrivée de la reyne leur ont deffendu l'entrée de la chapelle à coups de hallebarde, ont chassé son evesque et ses prestres, contre les articles du mariage. Qui a commencé la querelle[346]? «L'on avoit promis de rompre le fort», ce dit l'Anglois[347], le François respond: «Vous aviés promis de faire ouvrir la Rochelle et la faire obeyr.» Le roy conservoit ses sujects en la seurté des edicts; ils estoient non seulement gardés, mais amplifiés. Et ainsi, Manifeste, pour vous rendre vos mots, vostre maistre n'estoit eludé c'est vous qui avés illudé le nostre, et nous faites des illusions; c'est pourquoy il m'est permis d'alluder sur vostre nom. Vous luy deviez conseiller le voyage du Palatinat, le restablissement de on beau-frère en son Estat, usurpé depuis tant d'années[348]; c'estoit là son Maraton et la glorieuse lice de ses entreprises, et non pas fomenter des rebelles à leur prince: il falloit remettre le Palatin. Je vous en dirois davantage en autre langue, mais vous n'estes pas Latin, moins bon François; je passe pour Romain, et vous Anglois, comme vous le professés et escrivés en vostre Manifeste, que vostre roy a patienté au delà de la patience. Il n'a point esté moyenneur[349] de paix; elle estoit auparavant vostre alliance, et si elle a esté esbranlée depuis, la cause en est plus manifeste que le nom de vostre satyre. L'on avoit promis la demolition de Fort-Louys, l'on avoit promis à Louys une plaine et absoluë obeïssance de ses sujets[350], et une entrée en ses villes sans train limité. Qui a deu commencer à accomplir, ou le maistre ou le vallet, ou le prince ou le sujet? Le Fort-Louys est une hostellerie pour loger ceux qui arrivent tard, les portes fermées, et si l'on ne veut souffrir que le gouverneur de la province loge en ville, au moins que le bourgeois de la Rochelle luy permette de demeurer dans les faux-bourgs, ou en la banlieue, et le Manifeste est si incongru au langage françois qu'il ne veut souffrir les diminutifs Roche, Rochelle, Rochellete. Chacun peut bastir sur son fond ce qui luy plaist, et aux villes les plus republiquaines à la portée d'un mousquet. Le fort n'est qu'un monceau de gazons, l'on batist tous les jours de nouvelles villes: Nancy, Charleville, Boisbelle[351], Orange; souffrés que les roys facent ce que fait un chacun. Le fort est une petite colonie où le brave Arnault avoit commencé une belle police, que le vaillant et courageux Thoras[352] avoit amplifiée; les bourgeois y entrent librement et seurement, les villageois y viennent au marché; que si l'artisan quitte sa boutique et fait le mutin, pour luy apprendre le droit civil on luy fait à la volée quelque petite leçon de droict canon, qui faict plus de bruict que de mal: comme quand il fait trop chauld, le temps se rafraischit par un ou deux esclats de tonnerre, mais cela n'est que brutum fulmen. Le fort incommode la ville; dittes: la ville incommode le fort; le puissant foulle le foible. La Rochelle fut jadis un second d'Anvers, la retraitte de bons et riches marchands, bons François, bons sujets; maintenant elle est remplie d'estrangers, de coureurs, de picoreurs, la grotte de Cacus, la tasnière des renegats, le bureau des rançonneurs; depuis deux ans l'on n'en a peu approcher à plus de vingt lieues à l'entour. Les messagers et ordinaires de Bourdeaux, Perigueux, Limoges, et tout le Poictou, ont esté contraincts de marcher en trouppe avec escorte; les juges magistrats et conseillers des cours souveraines ont esté pris, destroussez et mis à rançon, et cependant le Manifeste les figure non comme loups, mais comme brebis, comme simples colombes, et non comme sacres et vautour: Introrsum turpes speciosa pelle decori. Mais qui a commencé la querelle, qui le premier a rompu, qui a saisi et arresté les marchands et les vaisseaux, qui a picouré, qui a fourragé, depredé, piratisé et pilatisé? L'on demandoit à un Lacedemonien comment il avoit esté blessé: Prodente me scuto. Nostre bouclier, c'estoit la paix, on l'a percé à l'improviste; l'on a plutost frappé que denoncé, contre le droict des gens, contre les loix sacrées des alliances. Il n'y a nation si barbare qui auparavant que d'armer ne denonce: l'on envoyoit des herauts que les Romains appelloient fœciales: Habemus, disoit l'orateur, hominem in fœcialium manibus educatum, in publicis fœderum religionibus sanctum et diligentem; ils renvoyoient les arres et gages de l'alliance, les roys renvoyent les ordres, et ne font la guerre à pied levé comme les nomades, les Tartares, qui enlevent d'emblée et destroussent sans recognoistre. Il ne faut plus dire que l'on est surpris de Gallico, il faut dire de Anglico.

Il ne falloit point qu'un Achitofel commist deux grands roys, et prendre le faux pretexte de l'oppression des Eglises reformées. C'est une fueille blafarde que l'on met sous une hapelourde pour la faire passer pour diamant[353]. Ce que vous appeliez Eglise, c'est un ramas de mutins, de libertins, qui tendent à l'anarchie, qui pour un maistre en veulent plusieurs. Au reste c'est un blasphème insolent, que l'on a mis l'honneur du roy très-chrestien à couvert. Blasphème que le papier ne peut souffrir, dont il rougit de honte, que l'honneur du plus grand monarque de la chrestienté soit mis à couvert sous l'authorité d'un inférieur. Quand on parle des roys, des images de Dieu, il faut user de paroles de soye, il ne les faut approcher qu'avec des parfums et de l'encens. Nul n'ignore la grandeur du roy de la Grande-Bretagne; en mon particulier j'ay de l'obligation à l'auguste memoire de son ayeul, et à celle du roy Jacques, qui me defendit de la supercherie que me voulut faire un sien ambassadeur puritain. Vous parlez des roys, ô Manifeste, comme nostre maistre ès arts expliquant l'oraison Pro rege Dejotaro. Vos comparaisons ne sont pas comme celles que fait Plutarque des empereurs grecs et romains; vous estes un mauvais géomètre d'egaller un angle de terre à un grand cercle auquel il n'y a commencement ny bout. Ne parlons point de nos maistres, nous ne serons jamais leurs arbitres: le maistre aux arts disoit que non tutum est scribere in eos qui possunt proscribere, et moy, à qui il a appris le latin, je le traduisois: Il ne faut point honnir contre celuy qui peut bannir. Au reste, vous faites un partage des elements: vous vous attribuez le trident, les ondes ne sont que pour vous, vous estes les Jasons, les Tiphis et les Argonautes; Neptune, Eole et les Tritons sont vos vassaux. Je ne veux desrober la gloire de vostre nation; vous estes bons pilotes, et nous surmontez en l'œconomie de la marine et au soin de bien freter, mais non en l'adresse ny en la dexterité: nos Normans, Maillouins, Bretons et Olonnois ont fait des routes plus loing que vous, et Jean Ribault, Dieppois[354], a montré le chemin à vostre Drach, qui n'a fait que retracer ces pas, Vostre equipage est bien lesté et calfeutré, mais il n'est pas temps de sonner le triomphe, l'Automne sera le correcteur de son insolence par le doux poison de ses raisins et de son moust; l'Hyver, avec ses bourrasques, en sera l'executeur. Tandis que le secours de la terre se prepare, l'on attend celuy du ciel avec cette allégresse et le péan d'acclamation:

O Roy cheri de Dieu, pour lequel fait la guerre
L'air d'orages esmeu, et Æole desserre
Ses tourbillons armés; pour lequel icy bas,
Au bruit de ses clairons, les vents font leurs combats.

Vous ferez comme les mousches, qui voltigent pendant la tiedeur de l'automne, succotent la douceur des fruicts, et aux premiers frimas tombent de faim et de froid. La vendange de l'isle de Ré, avec ce grand curateur des successions vacquantes, avec ses Mores sous le pampre et sa compagne la dissenterie, et le moust, donneront leurs premières escarmouches; vous ne vous abstiendrez jamais de la grappe ny de son jus, car vous estes de l'humeur de l'un de vos princes qui, condamné par son frère impiteux, choisit le doux supplice en une pipe de malvoisie[355]; et desjà se commence l'eschet,

cito præterit æestas.
Appetit Autumnus, Libitinæ quæstus acerbæ.

Pour vous faire dire vray, que ce que vous avez amené n'est qu'une poignée de gens, au moins le sera-elle dans trois mois, si tant vous durez, une poignée sine pugna d'un couteau secret, et d'une allumelle[356] cachée dans le sein de la Providence; car, quant à ces troupes sur pied, à ces levées que vous marquez en la charte de vostre manifeste pour l'Allemagne, le maistre ès arts, qui est un peu boucquin et satirique, dum vellicat aurem, me disoit: Hic fingit pietas acies, simulataque castra. Mais j'approuve autant cet armement, comme je condamne vostre invasion en Aunis: là vous appelle Frederic et vostre sœur Elizabeth, et ses bambins avec leurs maillots et berceaux; là vous appellent les reliques de Bohême, les riches despouilles de l'Electorat.

Dulces exuviæ, dum fata Deusque sinebant;
Eia, age, rumpe moras, etc.

Mais oyez la chamade en rime du bonhomme Artus Désiré[357]:

Bouté selle, boutés bas;
Au choc, au choc et aux combats!
A l'assaut, à l'assaut, gensdarmes!
Prenés vos lances et vos armes,
Vos halcrets et vos bombardes,
Et vous tenés dessus vos gardes.
Quittés le rivage marin
Et la Tamise, allez au Rein.
D'estoc, de pistollet, de dague,
Allez vanger le tort de Prague,
Rendez luy le Palatinat
Et l'aneau de l'electorat,
Et retrouvez en la Bohême,
Pour Frederic, un diadème.

Je vous le dis et predis, auxiliaires des Eglises, volontaires des oppressés, milords protecteurs des bourgeois, et neantmoins cette rousse pelée, et, comme disoit ce maistre ès arts excoriateur, Rupe pellée, ne meritoit que vous vinsiez en ce curieux arroy, in navibus atque phasellis. Les Espagnols, aussi glorieux que vous, viennent in curribus et equis, et, pour rimer, in mulabus et asellis, et, certes, encores certes, pour jurer à la reforme, ceste bourgeoise reformée ne meritoit un secours en si bel arroy, car, comme rechantoit le maistre aux arts avec sa Penelope:

Vix Priamus tanti totaque Troja fuit.

C'est assez pour un petit Manifeste. Vacations sont données, je m'en vais manger des raisins doux dans ma coste, salutairement, innocemment, et les defendray mieux que ceux de l'isle de Ré; et si quelqu'un passe dessus ma baye, je luy feray souffrir la peine que fit le bon père Denis à cet animal petulque et ennemy de ses presents.

Celui qui a fait cet ouvrage
Fut Francion de haut courage,
Qui pour Romain se fait nommer,
Qui n'ayme le vent d'outre mer,
De galerne ny de Soubize,
Ny ce faux pretexte d'Eglise.

FIN.

Epistre de Madame la Daulphine escripvant à Madame Marguerite[358].


Vous vous pourrez esmerveiller, Madame,
Dont si soubdain, sans avoir appris d'asme[359],
Je me suis mis à composer en vers,
Vu que dormi n'ay sous les arbres verds
De Parnassus, ni bu en la fontaine
Où puiser fault science si haultaine.
Peut estre aulcuns n'en seront esbahis
Et vous diront que je suis du pays
Où de tout temps les neuf Muses habitent[360].
Elles, pour vray, à rymer ne m'invitent.
Le grand desir d'envelopper et mettre
Mes durs regrects en moins fascheuse lectre,
Et que je sçay que de nature aymez
Le son plaisant des vers qui sont rymez:
C'est ce qui m'a, et si ne sçay comment,
Faict devenir poeste en un moment.
Ce que l'amour qu'a vous j'ay indicible
M'a fait trouver bien aysé l'impossible.
Helas! tous ceux qui à rymer se peinent
Les arguments de plaisir entreprennent;
Mais, pour monstrer ce que faire, je sçay,
Me fault escrire en ce mien coup d'essay
L'ennui que j'ay d'estre loing demourée
De vous, Madame et sœur tres honourée,
Sans que esbatz ne me semblent qu'ennuis
Et que les jours ne me semblent que nuits[361].
Aulcunes foys avecques habit noir
Je me proumesne en ce noble manoir,
Le quel plus grand qu'il ne souloit me semble,
N'y voyant plus la compagnie ensemble.
Aulcunes foys au jardin m'en alant,
Tout à part moy à luy je vais parlant,
Car vous diriez, tant il croit qu'il agrée,
Qu'il est marri qu'en luy ne me recrée.
«Jardin royal, ce dy-je, ta verdure,
Tes fruits, tes fleurs, tout ce qu'art et nature
T'a pu donner, n'a ores la puissance
De me donner un peu d'esjouissance.
Si tu veux donc qu'aultre chère te fasse,
Rends moy la fleur quy les tiennes efface,
Rends moy la noble et franche Marguerite;
Rends moy aussy de noblesse l'eslite,
Mon cher espous, qu'elle et moy soulions voir
Sur grands chevaulx, et faire son debvoir
A les picquer sur tes allées grandes[362].
Lors me verras ainsy que me demandes.
En ce temps là, pour plaisir les picquoit,
Et sans danger aux armes s'apliquoit.
Mais maintenant pour le bien de la France
Et pour honneur prend armes à oultrance.
Que Dieu luy doint, aprez tout debastu,
Fortune esgale à sa grande vertu.»
Sur ce m'en vay à ma chambre ou ma salle;
Lieux desolez, on ny chante ny balle.
Là, devisant, à mes gens je m'adresse,
Aussy faschez quasy que leur maistresse.
Tandis, parfoys, devers vous se transporte
Hoste ou lacquays qui nouvelles apporte,
Mes lettres prends avec extresme joye;
Mais tout à coup j'ay si grand peur que j'oye,
En les lisant, quelque mal advenu,
Qu'entre ayse et poine est mon cueur destenu.
Quand j'ay tout leu, et que rien je n'y treuve
De mal venu, m'est advis que j'espreuve
L'ayse de ceulx qui ont faict leur voyage
De sur la mer sans avoir eu orage.
O plus heureux que Mercure celuy
Qui dez demain, ou plus tost aujourd'huy,
Me vouldrait dire, en riant de vray zesle:
«Madame vient;» ou: «Allez devers elle;»
Et plus heureux celuy qui viendroit dire:
«Henry vainqueur en France se retire.»
Soubs cest espoir en grants devotions,
Journellement faisons processions.
Processions, regrects, deuil et soucy
Sont les esbats que nous prenons icy,
En attendant la fortune prospère
Des fils aimez[363] et de l'honouré père.

TABLES DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LES 272 PIÈCES FORMANT LES 10 VOLUMES

TABLE MÉTHODIQUE.

Pièces sur l'Église et le clergé.

  • Histoire miraculeuse de trois soldats punis divinement pour les forfaits, violences, irreverences et indignités par eux commis avec blasphemes execrables contre l'image de M. saint Antoine, à Souley, près Chastillon-sur-Seine, le 21e jour de juin dernier passé (1576). IV, 307.
  • Le Vray Discours des grandes processions qui se font depuis les frontières de l'Allemagne jusques à la France (1584). VII, 347.
  • Sermon du Cordelier aux soldats, ensemble la responce des soldats au Cordelier (1612). II, 333.
  • Recit veritable de l'attentat fait sur le precieux corps de N.-S. Jesus-Christ entre les mains du prestre disant la messe, le 24 mai 1649, en l'eglise de Sannois. III, 11.
  • Passe-port pour l'autre monde, delivré par les jesuites, moyennant 200,000 florins (29 mars 1650). IX, 337.
  • Catechisme à l'usage de la cour ecclesiastique de France, contre le jansenisme (1665). V, 84.
  • Lettre du sieur d'Aligre au chancelier Seguier, sur une proposition scandaleuse touchant le pouvoir des papes sur les rois (29 oct. 1660). IX, 339.
  • Stances sur le retranchement des fêtes en 1666. VI, 245.
  • Sur les revenus des pasteurs. VII, 53.
  • Le Cochon mitré, dialogue. VI, 209.
  • Lettre de Calvin, apportée des enfers par l'esprit du sieur Groyer, aux pasteurs du petit troupeau. VII, 217.
  • Ordre à tenir pour la visite des pauvres honteux. V, 127.
  • Satyre contre l'indecence des questeuses (1710). V, 331.

Lois et Ordonnances.

  • Edit du roy pour contenir les serviteurs et servantes en leurs devoirs (1565). VII, 205.
  • Ordonnance pour le faict de la police et reglement du camp (1568). I, 259.
  • Arrest de la cour de parlement qui fait deffenses à tous patissiers et boulangers de fabriquer ni vendre, à l'occasion de la feste des Rois, aucuns gasteaux (1740). V, 239.
  • Lettre du roi pour que les arbres du Mai soient pris dans le bois de Vincennes (1777). IX, 359.
  • Edit du roy portant suppression des charges de capitaines des levrettes de la chambre du roy (1787). VI, 181.

Histoire de France.

  • L'Entrée de la Reyne et de Messieurs les Enfans de France à Bourdeaulx (1529). VIII, 247.
  • L'Ordre du combat de deux gentilshommes faict en la ville de Moulins, accordé par le roy nostre sire (1537). III, 93.
  • L'Interrogatoire et deposition de Jean de Poltrot sur la mort de M. de Guyse (1563). VIII, 5.
  • Catalogue des princes, seigneurs, etc., qui accompaignent le roy de Pologne (1574). IX, 81.
  • Conspiration faite en Picardie (1576). VII, 315.
  • Discours sur les causes de l'extresme cherté qui est aujourd'hui en France (1586). VII, 137.
  • Discours de la deffaicte qu'a faict M. le duc de Joyeuse et le sieur de Laverdin contre les ennemis du roy à La Mothe Sainct-Eloy (1587). VII, 211.
  • Le Vray Discours sur la desconfiture des reistres (nov. 1587). IX, 111.
  • L'Estrange et veritable accident arrivé en la ville de Tours, où la reyne couroit grand danger de sa vie sans le marquis de Rouillac et de M. de Vignolles, le vendredy vingt-neufviesme janvier 1616. VI, 303.
  • Manifeste de Pierre du Jardin, capitaine de la garde, prisonnier en la conciergerie du Palais, 1619 (pièce relative à Ravaillac). VII, 83.
  • Sommaire Traicté du revenu et despenses des finances de France, ensemble les pensions de nosseigneurs et dames de la Cour, escrit par Nicolas Remond, secretaire d'Estat (1622). VI, 85.
  • La Nouvelle Defaicte des croquans en Quercy, par M. le mareschal de Themines (1624). VII, 323.
  • Histoire veritable du prix des vivres de La Rochelle pendant le siège. VI, 23.
  • Louis XIII au pas de Suse, par Saint-Simon. IX, 327.
  • La Journée des Dupes, par Saint-Simon. IX, 309.
  • Lettres de Vineuil sur la conspiration de Cinq-Mars. VIII, 119.
  • Passage du cardinal de Richelieu à Viviers. VII, 239.
  • Rapport d'un affidé de l'Angleterre à Paris, en 1655. X, 35.
  • Particularités de la conspiration et la mort du chevalier de Rohan, de la marquise de Villars, de Van den Ende, etc. II, 301.
  • Fragments de Mémoires sur la vie de Mme de Maintenon, par le P. Laguille. VIII, 53.
  • Sur les Dragonnages en Dauphiné. VIII, 217.
  • Réception des ambassadeurs du roi de Siam, en 1686. Extrait des Mémoires du baron de Breteuil. X, 99.

Variétés satyriques et autres, pouvant se rapporter à l'histoire de France.

  • Brief dialogue, exemplaire et recreatif, entre le vray soldat et le marchand françois, faisant mention du temps qui court (1576). VI, 329.
  • Les Choses horribles contenues en une lettre envoyée à Henry de Valois par un enfant de Paris, le vingt-huitième de janvier 1589. VI, 201.
  • Discours de la fuyte des impositeurs italiens (1589). VII, 261.
  • Lettre d'un gentil-homme françois à dame Jacquette Clement, princesse boiteuse de la Ligue, (1590). X, 55.
  • Les Vertus et proprietés des Mignons. VII, 331.
  • L'Umbre du mignon de Fortune, avec l'Enfer des ambitions mondaines, sur les dernières conspirations, où est traicté de la cheute de l'Hôte (1604). X, 77.
  • La Rencontre merveilleuse de Piedaigrette avec maistre Guillaume revenant des Champs-Elysées, avec la genealogique des Coquilberts (1606). III, 165.
  • Conference d'Antitus, Panurge et Gueridon (1614). VIII, 279.
  • Harangue de Turlupin le souffreteux (1615). VI, 51.
  • Legat testamentaire du Prince des Sots à M. C. d'Acreigne, Tullois, pour avoir descrit la defaite de deux mille hommes de pied, avec la prise de vingt cinq enseignes, par monseigneur le duc de Guise (1615). III, 353.
  • Extrait de l'inventaire qui s'est trouvé dans les coffres de M. le chevalier de Guise, par Mlle d'Entraigue, et mis en lumière par M. de Bassompierre (1615). V, 147.
  • Les Advis de Charlot à Colin sur le temps present (1616). VIII, 237.
  • Plaisant Galimatias d'un Gascon et d'un Provençal, nommés Jacques Chagrin et Rufin Allegret (1610). II, 275.
  • Le Cotret de Mars (1616). X, 259.
  • Songe (1616). IV, 23.
  • Les Contre-vérités de la cour, avec le dragon à trois têtes (1620). IV, 335.
  • Les Jeux de la cour (1620). IV, 17.
  • Discours sur la mort du chapelier (tué au siége de Montauban, 1621). V, 31.
  • La Grande Division arrivée ces derniers jours entre les femmes et les filles de Montpellier (1622). VII, 247.
  • Le Coq-à-l'asne, ou le pot aux roses, adressé aux financiers (1623). IV, 349.
  • Le Grand Procès de la querelle des femmes du faux-bourg Saint-Germain avec les filles du faux-bourg Montmartre, sur l'arrivée du regiment des Gardes, avec l'arrest des commères du faux-bourg Saint-Marceau, intervenu en ladicte cause (1623). IV, 323.
  • Le Caquet des poissonnières sur le departement du roy et de la cour (1623). II, 131.
  • Discours de Me Guillaume et de Jacques Bonhomme sur la defaicte de trente-cinq poules et le cocq (1624). IX, 137.
  • Le Pasquil touchant les affaires de ce temps (1624). VIII, 347.
  • Le Salve Regina des prisonniers (1626). VIII, 193.
  • Le Purgatoire des prisonniers (1626). VIII, 201.
  • L'Emprisonnement D. C. D. (1626). VIII, 211.
  • Le Musicien renversé (1626). VIII, 93.
  • Menipée de Francion, ou Response au manifeste angloys (1627). X, 267.
  • Le Pot aux roses decouvert du plaisant voyage fait par quelques curieux au bois de Vincennes à dessein de voir Jean de Werth (1638). VII, 199.
  • Logement pour la cour de Louis XIII. X, 225.
  • La Milliade, satyre contre le cardinal de Richelieu. IX, 5.
  • Sur l'enlèvement des reliques de saint Fiacre, apportées en la ville de Meaux pour la guerison du derrière du C. de R. VII, 232.
  • La Passion de M. Fouquet. V, 86.

Mazarinades.

  • Catechisme des courtisans de la cour de Mazarin (1649). V, 75.
  • Les Triolets du temps (1649). V, 5.
  • Les Contens et Mescontens sur le sujet du temps (1649). V, 335.
  • La Famine par le sieur de La Valise (1649). VIII, 337.
  • L'Onophage, ou le mangeur d'asne, histoire veritable d'un procureur qui a mangé son asne (1649). III, 67.
  • Le Hasard de la blanque renversé et la consolation des marchands forains (1649). II, 325.
  • Le Pont-Neuf frondé (1652). III, 337.
  • Les Louanges de la paille (1652). VIII, 325.
  • Satyre sur la barbe de M. le président Molé. VI, 315.

Paris.

  • Memoire touchant la seigneurie du Pré-aux-Clercs, appartenant à l'Université de Paris, pour servir d'instruction à ceux qui doivent entrer dans les charges de l'Université. IV, 87.
  • Histoire veritable de la mutinerie, tumulte et sedition faite par les prestres Sainct-Medard contre les fidèles, le samedy XXVIIe jour de decembre 1561. VI, 185.
  • Deluge du faubourg Saint-Marcel (9 avril 1579). IX, 63.
  • Vers d'Erasme à sainte Genevieve, traduits en vers françois par E. Le Liepvre (1611). X, 187.
  • La Lettre consolatoire escripte par le general de la compagnie des crocheteurs de France à ses confrères, sur son retablissement au-dessus de la Samaritaine du Pont-Neuf, narratifve des causes de son absence et voyages pendant icelle (1612). IV, 235.
  • Accident merveilleux et espouvantable de desastre arrivé le 7 mars 1618, d'un feu inremediable, lequel a bruslé et consommé tout le palais de Paris. II, 159.
  • Le Feu royal faict par le sieur Jumeau, arquebusier ordinaire de Sa Majesté (1618). VI, 13.
  • Le May de Paris (1620). VII, 193.
  • Discours de l'inondation arrivée au fauxbourg Saint-Marcel-lez-Paris par la rivière de Bievre (1625). II, 221.
  • La Promenade du Cours (1630). IX, 125.
  • La Promenade du Cours, à Paris, en 1653. X, 25.
  • Quinzième feuille du Bureau d'addresse. IX, 51.
  • Nouveaux compliments de la place Maubert, des Halles, du cimetière Saint-Jean, etc. (1644). IX, 225.
  • Les Ceremonies faites dans la nouvelle chapelle du chasteau de Bissestre le 25 aoust 1634. VII, 271.
  • La Requeste presentée à Nos Seigneurs du Parlement... pour la diminution d'une demie année des loyers des maisons, chambres et boutiques (19 juin 1652). VII, 61.
  • Recit naïf et veritable du cruel assassinat et horrible massacre commis le 26 août 1652 par la compagnie des fripiers de la Tonnellerie, en la personne de Jean Bourgeois. I, 179.

Histoire des villes de province.

  • Dialogue fort plaisant et recreatif de deux marchands: l'un est de Paris, et l'autre de Pontoise. I, 79.
  • Les estranges et desplorables accidents arrivés en différents endroits sur la rivière de Loire et lieux circonvoisins par l'effroyable desbordement des eaux et l'épouvantable tempeste des vents, les 19 et 20 janvier 1633. Ensemble les miracles qui sont arrivés à des personnes de qualité et autres qui ont esté sauvées de ces perilleux dangers. VI, 5.
  • Reglement pour pourvoir aux vivres de la ville d'Orléans (1652). VIII, 323.
  • La Doctrine de la nouvelle devotion cabalistique, composée des veritables maximes que la nouvelle secte (formée depuis peu dans Lyon par un barbier estranger, natif du comté de Bourgogne, d'où il tasche de l'estendre aux environs, au grand dommage de la vraie et ancienne pieté) observe constamment dans la pratique et methode qu'elle tient à conduire les ames, par l'Oraison mentale, apparemment à la perfection, mais en effet à la folie; ou du moins à la simplicité, et à tirer à soy leurs biens, dans la bourse qu'il pretend estre commune à tous. Le tout mis en forme de simple poesie, sans fiction, ou prejudice aucun de la verité, pour la substance des choses, afin qu'il soit appris plus aisement et agreablement de ceux qui ont encore quelque soin de ne perdre ny leurs ames ni leurs biens. X, 197.

Histoire d'Angleterre.

  • Discours de la mort de très-haute et très illustre princesse madame Marie Stuart, royne d'Escosse. V, 279.
  • Traduction d'une lettre envoyée à la reine d'Angleterre par son ambassade, surprise près le Moüy par la garnison du Havre de Grace, 15 juin 1591. IV, 353.
  • Les Larmes et complaintes de la reyne d'Angleterre sur la mort de son espoux, à l'imitation des quatrains du sieur de Pibrac, par David Ferrand. X, 161.
  • Deposition sur la supposition de part de Marie, reine d'Angleterre, femme de Jacques II. IX, 341.

Espagne.

  • Recit veritable du grand combat arrivé sur mer aux Indes-Occidentales, entre la flotte espagnole et les navires hollandois conduits par Lhermite, devant la ville de Lima, en l'année 1624. I, 141.
  • Discours au vray des troubles naguères advenus au royaume d'Arragon, avec l'occasion d'iceux, et de leur pacification et assoupissement. I, 169.
  • Histoire admirable et declin pitoyable advenu en la personne d'un favory de la cour d'Espagne. I, 95.
  • Le Patissier de Madrigal en Espagne, estimé estre Dom Carles, fils du roi Philippe. II, 27.
  • Duel signalé d'un Portugais et d'un Espagnol. IX, 47.

Pays-Bas.

  • Les Cruels et horribles tourments de Balthazar Gérard, Bourguignon, vray martyr, soufferts en l'execution de sa glorieuse et memorable mort, pour avoir tué Guillaume de Nassau, prince d'Orange. II, 61.

Italie.

  • Discours veritable de l'armée du tres-vertueux et illustre Charles, duc de Savoie et prince de Piedmont, contre la ville de Genève, ensemble la prise des chasteaux que tenoyent les habitants de la ditte ville, par J. K. S., sieur de la Chapelle. I, 149.
  • La Plaisante Nouvelle apportée sur tout ce qui se passe en la guerre de Piedmont, avec la harangue du capitaine Picotin faicte au duc de Savoye sur le mescontentement des soldats françois. VI, 279.
  • Arrest du conseil des Dix contre Georges Corner. VIII, 303.
  • Nouvelle de la venue de la royne d'Algier à Rome (1687). IX, 259.

Hongrie.

  • Le Triomphe admirable observé en l'alliance de Bethleem Gabor, prince de Transylvanie, avec la princesse Catherine de Brandebourg. I, 323.

Turquie.

  • Discours veritable des visions advenues, au premier et second jour d'aoust 1589, à la personne de l'empereur des Turcs, sultan Amurat, en la ville de Constantinople, avec les protestations qu'il a fait pour la manutention du christianisme. III, 203.
  • La grande cruauté et tirannie exercée par Mustapha, nouvellement empereur de Turquie, à l'endroit des ambassadeurs chrestiens, tant de France, d'Espagne et d'Angleterre. Ensemble tout ce qui s'est passé au tourment par luy exercé à l'endroit de son nepveu, lui ayant fait crever les yeux. IV, 273.

Histoire littéraire, Bibliographie, etc.

  • Ensuit une Remontrance touchant la garde de la librairie du roy, par Jean Gosselin, garde d'icelle librairie. I, 1.
  • Role des presentations faictes aux grands jours de l'eloquence françoise (1634). I, 127.
  • Memoire sur l'état de l'Academie françoise, remis à Louis XIV vers l'an 1696. II, 5.
  • Nouveau reglement general pour les Nouvellistes. VIII, 261.

Variétés littéraires en prose.

  • Le Diogène françois, ou les facetieux discours du vray anti-doteur comique blaisois (1617). I, 9.
  • La Vraye Pierre philosophale, ou le moyen de devenir riche à bon cempte. V, 359.
  • Histoire joyeuse et plaisante de M. de Basseville et d'une jeune demoiselle, fille du ministre de Saint-Lo, laquelle fut prise et emportée subtilement de la maison de son père. III, 83.
  • Histoire veritable du combat et duel assigné entre deux demoiselles sur la querelle de leurs amours. II, 357.
  • Histoire du poëte Sibus. VII, 89.
  • Le Louis d'or. X, 235.
  • Lettres de madame de La Fayette à madame de Sablé. X, 117.
  • Zest-Pouf, historiette du temps. VI, 167.

Variétés littéraires en vers.

  • Epistre de madame la Daulphine (Catherine de Médicis) escripvant à madame Marguerite (1543). X, 285.
  • La Bravade d'amour. IX, 71.
  • La Chasse et l'amour, à Lysidor. I, 65.
  • L'Innocence d'amour, à Lysandre. II, 365.
  • L'œuf de Pâques ou pascal, à M. le lieutenant civil, par Jacques de Fonteny. V, 59.
  • Epitaphe du petit chien Lycophagos, par Courtault, son conculinaire et successeur en charge d'office, à toutes les legions de chiens academiques, par Vincent-Denis Perigordien (1613). IV, 255.
  • Le Miroir de contentement, baillé pour estrenne à tous les gens mariés. II, 13.
  • La Muse infortunée contre les froids amis du temps; par Cl. Garnier (1624). II, 247.
  • Les Amours du Compas et de la Règle, et ceux du Soleil et de l'Ombre. VII, 287.
  • Vers pour monseigneur le Dauphin au sujet d'une aventure arrivée entre lui et le petit Brancas. V, 353.
  • Lettre à tous les seigneurs de la cour, pour leur donner avis de la mort du singe Macaty. IX, 107.
  • Requête d'un poëte à M. de Valtan, pour être exempté de capitation. VIII, 231.

Pièces relatives au théâtre et aux farceurs.

  • Recit en vers et en prose de la farce des Precieuses. IV, 285.
  • L'Ouverture des jours gras, ou l'entretien du carnaval (1634). II, 345.
  • Les Estrennes du Gros Guillaume à Terrine, presentées aux dames de Paris et aux amateurs de la vertu. IV, 229.
  • L'Entrée de Gaultier Garguille en l'autre monde, poëme satyrique. IV, 221.
  • La Surprime et fustigation d'Angoulevent. VIII, 81.
  • L'Archi-sot, echo satyrique. VII, 37.
  • Les Estrennes de Herpinot, presentées aux dames de Paris, desdiées aux amateurs de la vertu, par C. D. P, comedien françois. VI, 41.
  • Combat de Cyrano de Bergerac avec le singe de Brioché, au bout du Pont-Neuf. I, 277.

Pièces satiriques en vers.

  • La Nouvelle Manière de faire son profit des lettres, traduitte en françois par J. Quintil du Tronsay, en Poictou. Ensemble: Le Poëte courtisan (1559). X, 131.
  • Le Tableau des ambitieux de la cour, nouvellement tracé par maistre Guillaume à son retour de l'autre monde, par d'Esternod (1622). IV, 33.
  • L'Eventail satyrique, par le nouveau Théophile. VIII, 131.
  • Le Carquois satyrique, par A. Gaigneu, Forezien. VI, 287.
  • La Rubrique et fallace du monde (1622). I, 343.
  • Les Ballieux des ordures du monde. I, 185.
  • Pasquil de la cour pour apprendre à discourir (1624). II, 264.
  • L'Onozandre, ou le Grossier Satyre. V, 291.
  • Description du tableau de Lustucru. IX, 79.

Mœurs et usages.

  • La Chasse au vieil Grognard de l'antiquité (1622). III, p. 27.
  • Le Bourgeois poly, par Fr. Pédoue (1631). IX, 145.
  • L'Œconomie, ou le vray advis pour se faire bien servir, par le sieur Crespin. X, 1.
  • Une Education au XVIe siècle. X, 151.

Modes.

  • Le Gan de Jean Godard, Parisien. V, 173.
  • Histoire miraculeuse et admirable de la comtesse de Hornoc, flamande, estranglée par le diable dans la ville d'Anvers, pour n'avoir trouvé son rabat bien goudronné, le 15 avril 1616. I, 163.
  • Consolation aux dames sur la reformation des passemens et habits. VIII, 140.
  • La grande proprieté des bottes sans cheval en tout temps, nouvellement descouverte, avec leurs appartenances, dans le grand magazin des esprits curieux. VI, 29.
  • Le Courtisan à la mode. IX, 351.
  • Le Satyrique de la court (1624). III, 241.
  • La Revolte des passements. I, 223.
  • La Faiseuse de mouches. VII, 9.

Industrie, commerce, agriculture.

  • Le Plaisir de la noblesse, sur la preuve certaine et profict des estauffes et soyes... (1605), par B. de Laffemas. VII, 303.
  • Ennuis des paysans champestres (1614). VII, 295.
  • Advis de Guillaume de la Portehotteux, ès halles de la ville de Paris (1621). III, 311.
  • Quatrains au roy sur la façon des harquebuses et pistolets, enseignans le moyen de recognoistre la bonté et le vice de toutes sortes d'armes à feu et les conserver en leur lustre et bonté, par François Poumerol, arquebusier (1631). VI, 131.
  • Quinziesme feuille du Bureau d'adresse (1er septembre 1633). IX, 51.
  • Nouveau reglement general sur toutes sortes de marchandises et manufactures qui sont utiles et necessaires dans ce royaume, par la Gomberdière (1634). III, 109.
  • Reglement d'accord sur la preference des savetiers cordonniers. V, 41.
  • Discours de deux marchands fripiers et de deux tailleurs, avec les propos qu'ils ont tenus touchant leur estat. V, 189.
  • La Misère des apprentis imprimeurs appliquée par le detail à chaque fonction de ce penible estat. V, 225.
  • Memoire pour les coeffeuses, bonnetières et enjoliveuses de la ville de Rouen (1773). IX, 215.

Variétés satiriques sur les plaideurs et les gens de loi.

  • L'Adieu du plaideur à son argent. II, 197.
  • Le Pont-breton des procureurs. VI, 253.
  • Plaidoyers plaisans dans une cause burlesque. I, 349.
  • Les Grands Jours tenus à Paris, par M. Muet, lieutenant du petit criminel. I, 193.
  • Catechisme des Normands. VI, 173.

Procès curieux, crimes et supplices.

  • Discours fait au Parlement de Dijon sur la presentation des lettres d'abolition obtenues par Helène Gillet, condamnée à mort pour avoir celé sa grossesse et son fruict. I, 35.
  • Arrest notable donné au profit des femmes contre l'impuissance des maris, avec le plaidoyé et conclusion de messieurs les gens du roy (1626). VI, 307.
  • Histoire des insignes faussetez et suppositions de Francesco Fava, medecin italien. II, 75.
  • Exemplaire punition du violement et assassinat commis par François de la Motte, lieutenant du sieur de Montestruc, en la garnison de Metz en Lorraine, à la fille d'un bourgeois de ladite ville, et executé à Paris le 5 decembre 1607. III, 229.
  • Histoire admirable d'un faux et supposé mari. VIII, 99.
  • Cas merveilleux d'un bastelier de Londres, lequel, sous ombre de passer les passans outre la rivière de Thames, les estrangloit. V, 259.
  • Histoire horrible et effroyable d'un homme plus qu'enragé qui a esgorgé et mangé sept enfants dans la ville de Chaalons, en Champagne. Ensemble l'execution memorable qui s'en est suivie. IV, 217.
  • Histoire admirable arrivée en la personne d'un chirurgien condamné comme homicide de soy-mesme. IX, 363.
  • Factum du procez d'entre messire Jean et dame Renée. IV, 75.
  • Le Faict du procez de Baïf contre Frontenay et Montguibert. VIII, 31.

Fameux voleurs et filoux.

  • La Vie genereuse des Mercelots, Gueux et Boesmiens, par Peschon de Ruby, avec un dictionnaire en langage blesquin. VIII, 147.
  • Règles, statuts et ordonnances de la caballe des filous reformés depuis huict jours dans Paris, ensemble leur police, estat, gouvernement, et le moyen de les cognoistre d'une lieue loing sans lunettes. III, 147.
  • La Rencontre des carrabins de M. le duc d'Espernon aux environs de La Rochelle, ensemble la prise de quatre trouppes de voleurs. VIII, 331.
  • La Prinse et deffaicte du capitaine Guillery. I, 289.
  • Reproches du capitaine Guillery faits aux carrabins, picoreurs et pillards de l'armée de messieurs les Princes. VII, 71.
  • Recit veritable de l'execution faicte du capitaine Carrefour, general des voleurs de France, rompu vif, à Dijon, le 12e jour de decembre 1622. VI, 321.
  • La Prise du capitaine Carfour, un des insignes et signalés voleurs qui soient en France (1622). IX, 267.
  • Discours de la prinse du capitaine Chapeau et du capitaine de la Callande, ensemble l'execution qui en a esté faicte à Montargy. VII, 227.
  • L'Estrange Ruse d'un filou habillé en femme, ayant duppé un jeune homme d'assez bon lieu soubs apparence de mariage. IV, 59.
  • La Moustache des filous arrachée par le sieur du Laurens. II, 151.
  • Les Estranges Tromperies de quelques charlatans nouvellement arrivés à Paris descouvertes aux despens d'un plaideur, par C. F. Duppé. III, 273.
  • Placet des amans au roy contre les voleurs de nuit et les filoux. III, 5.
  • Reponse des filoux (par Mlle de Scudéry). III, 9.

Courtisanes, chambrières.

  • Histoire veritable de la conversion et repentance d'une courtisane venitienne, etc. I, 49.
  • La Descouverte du style impudicque des courtisannes de Normandie. I, 333.
  • Le Tocsin des filles d'amour. II, 265.
  • Histoire veritable et divertissante de la naissance de mie Margot et de ses aventures. II, 121.
  • Les Regrets des filles de joie de Paris sur le subject de leur bannissement. III, 77.
  • Ballet nouvellement dansé à Fontaine-Bleau par les dames d'amour. Ensemble leurs complaintes adressées aux courtisans de Venus à Paris. V, 323.
  • Brevet d'apprentissage d'une fille de modes à Amatonte. VIII, 223.
  • La Conference des servantes de la ville de Paris, soubs sainct Innocent, avec protestations de bien ferrer la mule ce caresme pour aller tirer à la blanque à la foire de Sainct-Germain et de bien faire courir l'anse du panier. I, 313.
  • La Permission aux servantes de coucher avec leurs maistres; ensemble l'arrest de la part de leurs maistresses. II, 237.
  • La Reponse des servantes aux langues calomnieuses qui ont frollé sur l'ance du panier ce caresme; avec l'advertissement des servantes bien mariées et mal pourveues à celles qui sont à marier, et prendre bien garde à eux avant que de leur mettre en mesnage. III, 101.
  • La Maltote des cuisiniers, ou la manière de bien ferrer la mule. V, 243.

Pièces sur les femmes, l'amour et le mariage.

  • Ordonnances generales d'amour. II, 169.
  • Le Bruit qui court de l'espousée. I, 305.
  • Remontrances aux femmes et aux filles de la France. Extrait du prophète Esaye, au chapitre III de ses propheties. IV, 361.
  • Les Misères de la femme mariée, où se peuvent voir les peines et tourmens qu'elle reçoit durant sa vie, mis en forme de stances par Mme Liebault. III, 321.
  • Les Singeries des femmes de ce temps descouvertes; et particulierement d'aucunes bourgeoises de Paris. I, 55.
  • Vraye pronostication de Mme Gonin pour les mal-mariés, plates bourses et morfondus et leur repentir. V, 209.
  • Le Fantastique Repentir des mal-mariez. IV, 311.
  • Le Purgatoire des hommes mariez, avec les tourments qu'ils endurent incessament au subject de la malice et mechanceté des femmes. IV, 81.
  • Brief Discours de la reformation des mariages. IV, 5.
  • Le Pasquil du rencontre des cocus à Fontainebleau. III, 217.
  • Les Priviléges et fidelitez des chastrez, ensemble la responce aux griefs proposez en l'arrest donné contre eux au profit des femmes. III, 333.
  • Remonstrance aux nouveaux mariez et mariées et ceux qui desirent de l'estre, ensemble pour cognoistre les humeurs des femmes. II, 257.
  • Lettres nouvelles contenant le privilége et l'auctorité d'avoir deux femmes. III, 141.
  • Vengeance des femmes contre les hommes. V, 311.
  • La Tromperie faicte à un marchand par son apprenty, lequel coucha avec sa femme, qui avoit peur la nuict, et de ce qui en advint; avec le Testament du martyr amoureux. III, 313.
  • Les Plaisantes Ruses et cabales de trois bourgeoises de Paris. VII, 19.
  • Le Conseil tenu en une assemblée des dames et bourgeoises de Paris. V, 299.
  • Discours nouveau de la grande science des femmes, trouvé dans un des sabosts de maistre Guillaume. VII, 281.

Variétés culinaires, bachiques, etc.

  • Le Trebuchement de l'ivrongne, par G. Colletet. III, 125.
  • La Pièce de cabinet, dediée aux poëtes du temps (par E. Carneau). III, 283.
  • La Musique de la taverne et les Propheties du cabaret, ensemble le Mepris des Muses. VI, 343.
  • La Rejouissance des femmes sur la deffence des tavernes et cabarets. X, 175.
  • Institution de l'ordre des Chevaliers de la Joye etabli à Mezieres. VII, 237.
  • Les Merveilles et les excellences du salmigondis de l'aloyau avec les confitures renversées. I, 363.
  • Priviléges des enfants Sans-Souci qui donne lettre patente à madame la comtesse de Gosier-Sallé... pour aller et venir par tous les vignobles de France. III, 159.
  • Priviléges et reglemens de l'archiconfrerie vulgairement dite des Cervelles encoquées ou des Roatiers. III, 297.
  • Oraison funèbre de Caresme-Prenant, composée par le serviteur du roy des Melons Andardois. III, 361.
  • Lettre d'escorniflerie et declaration de ceux qui n'en doivent jouir. IV, 47.
  • Les Passe-Port des bons beuveurs. IV, 69.
  • L'Anatomie d'un nez à la mode. Dedié aux bons beuveurs. V, 133.
  • Exil de Mardy-Gras. V, 97.
  • Les de Relais, ou le Purgatoire des bouchers, poulayers, paticiers, cuisiniers, joueurs d'instruments, comiques et autres gens de mesme farine. V, 263.

Magie, aventures surnaturelles, prédictions.

  • Les Nouvelles admirables lesquelles ont envoyées les patrons des gallées qui ont esté transportées du vent en plusieurs et divers pays et isles de la mer, et principalement ès parties des Yndes. V, 159.
  • Discours veritable de la vie, mort, et des os du géant Theutobocus (1613). IX, 241.
  • Examen sur l'inconnue et nouvelle caballe des frères de la Rosée-Croix, habituez depuis peu de temps en la ville de Paris. Ensemble l'histoire des mœurs, coustumes, prodiges et particularités d'iceux. I, 115.
  • Effroyables Pactions faites entre le diable et les pretendus invisibles (1623). IX, 275.
  • Histoires espouvantables de deux magiciens qui ont esté estranglez par le diable, dans Paris, la semaine sainte. I, 23.
  • Discours prodigieux et espouvantable de trois Espaignols et une Espaignolle magiciens et sorciers, qui se faisoient porter par les diables de ville en ville; avec leur declaration d'avoir fait mourir plusieurs personnes et bestail par leurs sorcilléges, et aussi d'avoir fait plusieurs degats aux biens de la terre. Ensemble l'arrest prononcé contre eux par la Cour du parlement de Bordeaux, le samedi 10 mars 1610. I, 87.
  • Rencontre et naufrage de trois astrologues judiciaires: Mauregard, J. Petit et P. Larivey, nouvellement arrivez en l'autre monde. II, 211.
  • Discours sur l'apparition et fait pretendus de l'effroyable Tasteur. Dedié à mesdames les poissonnières, harengères, fruitières et autres, qui se lèvent le matin d'auprès de leurs maris, par d'Angoulevent. II, 37.
  • Histoire prodigieuse du fantosme cavalier solliciteur qui s'est battu en duel le 27 janvier 1615, près Paris. III, 17.
  • Discours admirable d'un magicien de la ville de Moulins qui avait un demon dans une phiole, condamné d'estre bruslé tout vif par arrest de la Cour du Parlement. V, 199.
  • Manifeste et predictions des plus veritables affaires qui se doibvent passer en France cette année 1620, par le sieur de la Bourdanière. VII, 5.
  • Les Plaisantes Ephemerides et pronostications très-certaines pour six années. IV, 247.

Mélanges et singularités.

  • Cartel de deux Gascons et leurs rodomontades, avec la dissection de leur humeur espagnole (1615). II, 315.
  • Le Feu de joye de Mme Mathurine sur le retour de Me Guillaume de l'autre monde. VIII, 271.
  • Le Different des chapons et des coqs touchant l'alliance des poulles, avec la conclusion d'yceux. IV, 277.
  • La Destruction du nouveau moulin à barbe. II, 49.
  • Dissertation sur la veritable origine des moulins à barbe. II, 53.
  • Le Canard qui mange cinq de ses frères, et qui est mangé à son tour par un colonel. VII, 359.

FIN DE LA TABLE MÉTHODIQUE.

TABLE ALPHABÉTIQUE.

A

Académie françoise (Mém. sur l') en 1696. II, 1.
—Travail pour son Dictionnaire. Id., 6-7.
—Sa grammaire projetée. Id., 10.
—Les jetons de présence. Id., 11; VII, 217-219.
—Les séances à l'hôtel Séguier. VI, 215-216.

Accidents arrivés sur la rivière de Loire, VI, 5.

Acreigne (M. d'). III, 353.

Adieu du plaideur à son argent. II, 197.

Advis de Guillaume de La Porte. III, 311.

Advis de Charlot à Colin. VIII, 237.

Agnan, coméd. de l'hôtel de Bourgogne. III, 354.

Albret (Le maréchal d'). VI, 213.

Alchimiste. VI, 289.

Alençon (Duc d'). IV, 307.

Alexandre VII (Le pape). X, 43, 51.

Alger (Catherine de Médicis veut faire un de ses fils roi d'). IX, 259-260.
—Causes de la conquête d'Alger. Id., 250.

Algier (Venue de la royne d'). IX, 259.

Aligre (Le sieur d'). IX, 339.

Allemagne (Processions en). VII, 347.

Allier, rivière. Ses inondations. VI, 7.

Aloyau (Merveilles du salmigondis de l'). I, 363.

Amant (Claude), assassin. I, 179.

Amboise (Prisonniers à) sous Louis XIII. VIII, 193.

Amant (Saint-).

La pièce publiée t. VI, p. 343, sous ce titre: Le Mépris des Muses, est la première version de celle que Saint-Amand appela, plus tard, Raillerie à part, La Débauche. Elle se trouve dans ses Œuvres, édit. Livet, t. I, p. 135, complétement refaite et augmentée de 23 vers.

Amours (Les) du compas et de la règle. VII, 287.

Depuis l'impression de cette pièce, nous avons appris qu'elle est de Desmarets et qu'elle fut publiée dans le Recueil de poésies diverses donné par La Fontaine, 1671, in-8o, t. III, p. 327.

Amurat, sultan des Turcs. III, 203.

Anatomie d'un nez à la mode. V, 133.

Ancre (Le maréchal d'). IV, 23; VIII, 237; X, 259, 265.

Angers. X, 301.

Angerville (Combat d'). IX, 111.

Anglais. Invasion de leurs modes et de leur industrie en France. II, 53-54.

Angleterre (La reine d') femme de Charles Ier. X, 161-173, 273.
—Femme de Jacques II. IX, 341.

Anglure (M. d'). IX, 105.

Angoulevent. II, 37; VII, 37; VIII, 81.

Anne (Dame). III, 338.

Anne d'Autriche. VIII, 121-122.

Antitus. VIII, 279.

Antoine (Saint); outrage fait à sa statue. II, 307.

Antonio (Don), prieur de Crato. II, 28, 33; V, 287; IX, 47, 48.

Antraige (Mlle d'). V, 147.

Antrague (Clermont d'). IX, 99, 100.

Archi-Poëte des pois pilés. VIII, 81.

Archi-sot (L'). VIII, 37.

Ardier, sieur de Vineuil. VIII, 119.

Arquien (M. d'), commandant de Metz. III, 238.

Arrest contre les gâteaux des rois. V, 239.

Arrest du conseil des Dix contre George Corner. VIII, 303.

Arrest contre l'impuissance des maris. VI, 307.

Asmodée. V, 204, 205.

Astrologues (Stances contre les). VI, 291.

Aubigné (Agrippa d'). VIII, 55.

(Constant). VIII, 56.

Auchy (Charlotte des Ursins, Vsse d'). I, 128.

Aumont (La duchesse d'). VI, 237, 240.

Auneau (combat d'). IX, 118.

Auvray (Jean).

La Promenade du Cours, publiée t. IX, p. 125-126, est de ce poëte. Après l'avoir donnée séparément, sans nom d'auteur, il la publia dans ses Œuvres poétiques, 1631, in-8, p. 39-40.

B

Bacot (Philippe), un des peintres verriers qui travaillèrent à Anet. Sa maison au Pré aux Clercs. IV, 137.

Baïf (Antoine), le poëte. VIII, 34, 36, 42.

Baïf (Guill.), fils du poëte. VIII, 31 et suiv.

Baïf (Lazare de). X, 153.

Balbani. I, 211; VII, 310.

Ballet dansé à Fontainebleau par les dames d'amour. V, 321.

Ballieux (Les) des ordures du monde. III, 185.

Balzac. VI, 213.

Banne (J. de). VII, 339.

Barbets voleurs. IX, 271.

Barbin (Cl.). X, 264.

Barradas. VIII, 93.

Basacle (Anes de). III, 71; V, 292.

Barreau, chef des croquans. VII, 327.

Basseville (M. de). III, 83.

Bassompierre (M. de). V, 147; VIII, 223; IX, 269, 324; X, 166.

Bastelier de Londres qui egorgeoit les passans. V, 250.

Bazinière (La), financier. V, 90.

Bautru. VII, 234.

Baulieu (Ruzé de). IX, 95.

Beauvais Nangis (M. de). IX, 99.

Beauvais La Nocle.—Ibid.

Belin, ecuyer de la reine Marguerite. I, 254.

Bellay (Joach. du). X, 131.

Bellerose, acteur. IX, 17.

Belleville (M. de). IX, 98.

Bellièvre (le chancelier de). IX, 97.

Betlem Gabor, prince de Transilvanie. I, 323.

Benjamin (L'écuyer). VI, 118.

Betoulaud (L'abbé). III, 7.

Beys (Ch.). IX, 6.

Nous avons dit que la Milliade lui fut attribuée. Depuis lors plusieurs pièces de ses Œuvres poétiques (1651, in-4o), p. 177, 187, 195, nous ont appris qu'il fut mis à la Bastille pour un libelle. Peut-être est-ce pour celui-là.

Bicestre. VII, 271.

Bièvre, rivière. II, 221; IX, 63.

Bignon (L'abbé). Mémoire sur le dictionnaire de l'Académie. I, 8.

Binet (Étienne). I, 128; II, 134.

Biron (Le duc de). X, 87.

Bluet d'Arbères. VIII, 81.

Bocan (Cordier dit), fameux violon. I, 135; VI, 121.

Bodin (Jean). VII, 138, 143, 145.

Bohémiens et gueux. VIII, 147, 175.

Boisbelle. X, 276.

Boisrobert. IX, 17.

Boisguillot, procureur en 1622. I, 194.

Bonhomme (Jacques). VI, 53; VII, 300; XI, 138.

Bonneuil (M. de). X, 103.

Bontemps (Roger). Id., 54.

Bonzi (Le cardinal). Id., 231.

Bordeaux (Entrée de la reine à). VIII, 247.

Boucher, curé ligueur. X, 74.

Boucherat. V, 87.

Boudin (Marie), sorcière. I, 29.

Bourdanière (Le sieur de la). VII, 9.

Bourgeois (Jean), son assassinat. I, 179.

Bourgeois (Le) poli. IX, 145.

Bourgeoises de Paris, leurs ruses et cabales. VII, 19.

Boux (Guill. Le), évêque d'Acqs. VI, 221, 222.

Brabançon, fameux soudard. VII, 199.

Brancas (Louis de). V. 363.

Brandenbourg (Catherine de). I, 323.

Bravade d'amour (La). IX, 71.

Breauté (Mme de). III, 266.

Elle étoit fille de M. de Sancy; elle se fit carmélite après la mort de son mari, tué en Flandre en 1610. (Mém. de Bruys, II, 255.)

Bressieu (Maurice). III, 50.

Breteuil (Le baron de). Extrait de ses Memoires. X, 99.

Brèves (Savary, sieur de). VII, 86.

Brevet d'apprentissage d'une fille de mode. VIII, 223.

Brézé (Mal de). IX, 31.

Brief discours entre le soldat et le marchand françois. VI, 329.

Brief discours pour la reformation des mariages. IV, 5.

Briare. VII, 345, 346.

Brienne (Cte). XI, 28, 105.

Brioché, farceur. I, 277.

Brique-Razade (M. de). III, 359.

Brisson (Le président). I, 3, note.

Brissac (Le maréchal de). V, 151.

Bruit (Le) qui court de l'épousée. I, 305.

Bruyère (La). VII, 84.

Buc (Mlle du), mère du sultan Mahmoud. IX, 261.

Bude (Louise de). I, 27.

Buckingham. X, 267 et suiv.

Bullion (Claude). IX, 32, 33; X, 263.

C

Calderon (Don Rodrigue). I, 95.

Camille (M. de). IX, 102.

Canada. III, 166.

Candale (Duc de). I, 239; X, 47.

Canard (Le) qui a mangé cinq de ses frères. VII, 359.

Canillac (Le Mis de). IX, 100.

Capitaine des levrettes du cabinet. VI, 181.

Caquet (Le) des poissonières. II, 131.

Caresme, artificier. VI, 15.

Carême prenant; son oraison funèbre. III, 361.

Carlos (Le faux Don). II, 28, 34, 38.

Carneau (Estienne). III, 284.

Carquois (Le) satyrique. IV, 289.

Carrefour (Prinse du capitaine). III, 148; VI, 321; IX, 267.

Carré, procureur sous Louis XIII. I, 194, 200.

Cartel de deux Gascons. II, 315.

Cas merveilleux d'un bastelier de Londres. V, 259.

Castelnau (Le sieur de). IX, 99, 102.

Catalogue des princes et seigneurs qui accompagnent le roi de Pologne. IX, 91.

Catechisme des Normands. VI, 173.

Catechisme des courtisans. V, 75.

Ceremonies (Les) faites à Bicestre. VII, 271.

Cervelles emouquées (Confrairie des). III, 297.

César, magicien. I, 27.

Challange, partisan. I, 215.

Châlons en Champagne. IV, 217.

Champgaillard (Le) à Paris. III, 44.

Chansons, Livres populaires, etc. I, 17, 214, 292; III, 52, 60; V, 32, 33, 34, 223, 264; VI, 42, 282, 330; VII, 6, 21, 92; VIII, 38, 281, 285, 288, 336; IX, 20, 83, 120, 129, 147, 199, 201; X, 145, 147.

Chanvallon (Jacq. de Harlay de). IX, 101.

Chapeau (Le capitaine). VII, 227.

Chapelier (Discours de la mort du). V, 3.

Chapons et coqs, leur différend. III, 277.

Charlatans, leurs tromperies. III, 273.

Charles Ier. I, 39; X, 162, 173.

Charles II. X, 43, 44, 50.

Charles, capitaine de voleurs. VIII, 178.

Charles Emmanuel, duc de Savoie. I, 149.

Chasse (La) au vieil grognard de l'antiquité. III, 27.

Chasse (La) d'amour. I, 65.

Chastrez (Priviléges des). III, 333.

Château-Renaud. VII, 227, 228.

Châteauvieux (Joachim de). IX, 100.

Châtel (P. du). X, 154.

Chaulnes (d'Ailly, comte de). Id., 104.

Chavigny (Bouthillier de). IX, 29, 30.

Chérier (L'abbé). VI, 170, 171.

Chirurgien homicide de soi-même. IX, 363.

Choisy (L'abbé de). X, 106.

Choses horribles contenues en une lettre envoyée à Henry de Valois. VI, 201.

Christine (La reine). VIII, 273, 274, 275.

Cinq-Mars. VII, 340; VIII, 119 et suiv.

Clarence (le duc). X, 281.

Clément (Jacques). X, 56, 60, 72.

Cochon mitré (Le). VI, 209.

Nous allons compléter par quelques mots ce que nous avons dit sur l'auteur prétendu de ce pamphlet. L'auteur de la Bastille dévoilée, avons-nous dit (VI, 210), prétend qu'il s'appeloit La Bretonnière, tandis que Le Duchat lui donne le nom de Chavigny; or, il se nommait tout à la fois Chavigny et La Bretonnière: l'un était son nom et l'autre son surnom. Quant à sa captivité de vingt ans au Mont Saint-Michel, elle est certaine. Sa mort est d'une date encore douteuse, mais antérieure à 1698, ce qui détruit l'attribution qu'on lui a faite du Cochon mitre. Quand parut en effet ce libelle? En 1688. Un homme mort en 1698, après vingt ans de captivité, et qui par conséquent étoit déjà prisonnier depuis dix ans quand on le publia, ne peut donc pas l'avoir fait. Quoi qu'il en soit, comme La Bretonnière, auteur ou non de notre pamphlet, est intéressant, voici à l'appui de ce que je viens de dire une très-curieuse note de l'intendant Foucault, sous la date de 1698: «Le roi ayant fait mettre au Mont Saint-Michel le nommé Chavigny, dit La Bretonnière, qui faisoit le Lardon de Hollande, je l'ai fait tirer d'une cage de bois, où on l'avoit enfermé. Il est mort dans cette abbaye, où il a été vingt ans.» (Mém. du marq. de Sourches, 1836, in-8, t. I, p. 10).—L'auteur de la Bastille dévoilée dit que La Bretonnière fut livré par un juif. Nous avons trouvé la confirmation de ce détail et le nom du traître. Dans Pluton Maltotier, p. 95, à propos d'un passage concernant un auteur mort au Mont Saint-Michel, on lit cette note: «Le gazetier de Hollande trahi par Alvarès, le joaillier, qui le livra au ministre.»

Coconas. IX, 99.

Cocq à l'âne (Le). IV, 349.

Cocus; leur rencontre à Fontainebleau. III, 317.

Cœur (Jacques). Son calcul sur le nombre des clochers en France. VI, 90, 91.

Cœuvres (La marquise de). VI, 234, 227.

Coligny. VIII, 5, 7, 10, 12.

Colletet (Guill.). III, 125.

Combat de Cyrano de Bergerac avec le singe de Brioché. I, 277.

Compas (Les Amours du). VII, 287.

Complainte des courtisannes d'amour. V, 326.

Condé (Henri II de Bourbon, prince de). IX, 20; X, 228.

Condé (Le Grand). X, 17, 40, 52, 53.

Conference des servantes de Paris. I, 313.

Conferences d'Antitus, Panurge et Gueridon. VIII, 299.

Confitures (les) renversées. I, 363.

Confiteor de M. Fouquet. V, 92.

Conrart, académie qui se tient chez lui. I, 127.

Conseil entre les dames et bourgeoises de Paris. V, 299.

Consolation sur la reforme des passemens. VIII, 140.

Conspiration faite en Picardie. VII, 315.

Contents (Les) et les Mecontents de ce temps. V, 325.

Contre-Verités (Les) de la cour. IV, 335.

Cop (Guill.), médecin. X, 193.

Coquet (Jacques). IX, 34.

Coquilberts (généalogie des). III, 165.

Coras (Jean de). VIII, 99.

Cordonniers. I, 193; III, 196, 251; V, 41; VI, 30; VIII, 291.

Cormier, opérateur du Pont-Neuf. VII, 103.

Cornay (Château de). VII, 16.

Corner (Georges). VIII, 303.

Cornuel (Le président). IX, 33; X, 231.

Cotton (le P.). X, 262.

Courtisan (Le) à la mode. IX, 351.

Courtisanes. I, 49, 208, 333; III, 44, 77, 78, 79, 81; IV, 48, 240, 325, 326; V, 321, 323, 327, 340; VIII, 123, 227, 339, 312; X, 32.

Courtisannes d'amour; leur complainte. V, 326.

Courtisannes de Normandie.. I, 333.

Coutumes, mœurs et usages. I, 12, 21; III, 57, 58, 129, 309, 325; VI, 34, 63, 181; VII, 55, 148, 151, 196; VIII, 85, 88; IX, 359, 361; X, 7, 30, 146.

Cramail (Le comte de). I, 135.

Crespin (Le sieur). X, 1, 23.

Cressonière (J. de la). IX, 364.

Crest, ville du Dauphiné. VIII, 217.

Crillon. IX, 100.

Croates, Cravates. I, 236.

Crocheteurs, leur général. IV, 235.

Croisilles (L'abbé de). I, 135.

Cromwell (Olivier). X, 43, 53.

Croquans (Défaite des). VII, 323.

Cruauté (La grande) de Mustapha. IV, 273.

Cruche (Maître). VII, 166.

Cuisine, vins, cabarets, économie domestique. I, 16, 363, 367; II, 335, 336; III, 43, 55, 133, 160, 162, 194, 283, 296, 301, 302, 312, 318, 361; IV, 37, 47, 50, 51, 52, 53, 55, 70, 71, 195, 231, 260, 315; V, 11, 36, 49, 50, 70, 112, 139, 150, 193, 239; VI, 25, 162, 358, 272; VII, 25, 47, 140, 141, 160, 161, 237; VIII, 169, 234; IX, 352; X, 2, 6, 9, 13, 19, 22, 23, 175, 185, 179, 182, 200.

Cyrano de Bergerac. I, 277.

D

Dames d'amour, leur ballet à Fontainebleau. V, 321.

Dampierre (Cl. de). IX, 101.

Danès (P.). X, 154.

Dandin. VIII, 72.

Cet individu qui aida Mme de Maintenon dans les soins qu'elle prit du premier né des amours de Louis XIV et de Mme de Montespan étoit sans doute, ainsi que nous le fait remarquer notre ami G. Desnoiresterres, de la famille de l'abbé Dandin qui fut plus tard aumônier du duc du Maine. (Journal de Dangeau. t. I. p. 171.)

Dames et jeux. I, 14, 135; II, 16, 17, 175, 185, 186, 197, 297, 298, 348; III, 54, 57, 266, 267, 281, 282; IV, 249; V, 266, 272, 324; VI, 66, 106, 107, 121, 129, 138; VIII, 233, 282; IX, 235; X, 31.

Daurat (Jean). X, 152, 158.

Defaite des croquans en Quercy. VII, 323.

Defunctis. II, 162, 163.

Deluge ès faubourg Saint Marcel. IX, 63.

Demout (Le voyageur). III, 165; VII, 119.

Denis (Vincent), Périgordin. IV, 255.

Denyeres (Le sieur). III, 93.

Deposition de la supposition de part de Marie, reine d'Angleterre. IX, 341.

Descouverture du style impudique des courtisannes de Normandie. II, 233.

Description du tableau de Lustucru. IV, 79.

Desiré (Artus). VI, 39; X, 283.

Desportes (Philippe). II, 250; VIII, 43; IX, 95.

Diable; son pacte avec les invisibles. IX, 275.

Dialogue d'un amant et d'un ivrogne. III, 135.

Dictons et Proverbes. I, 313, 314, 337; II, 23, 265, 266, 284, 336; III, 23, 34, 64, 198, 281; IV, 8, 9, 10, 143, 229, 252, 332; V, 46, 72, 79, 271; VI, 32, 53, 55, 179, 300; VII, 79, 108, 200; VIII, 102, 233, 283; IX, 174, 175, 233; X, 13, 181, 184, 244.

Differend des chapons et des coqs. IV, 117.

Diogène (Le) françois. I, 9.

Discours de deux marchands fripiers et de deuxmaîtres tailleurs. V. 189.

de la defaite du duc de Joyeuse. VII, 211.

de l'armée du duc de Savoie devant la ville de Genève. I, 149.

de la mort du chapelier. V, 31.

de la desconfiture des reitres. IX, 111.

de la mort de Marie Stuart. V, 279.

de la grande science des femmes. VII, 281.

de deux marchands, un de Paris et l'autre de Pontoise. I, 75.

de trois Espagnols magiciens. I, 87.

de M. Guillaume sur la defaite de trente-cinq poules et un coq. IX, 137.

des grandes processions en Allemagne. VII, 347.

des troubles d'Aragon. I, 169.

des visions d'Amurat. III, 203.

du géant Theutobocus. IX, 241.

d'un magicien de la ville de Moulins. V, 199.

sur la fuite des impositeurs italiens. VII, 261.

sur l'inondation arrivée au faubourg Saint-Marcel. II, 221.

sur la prise des capitaines Chapeau et la Calande. VII, 227.

sur les causes de l'extrême cherté. VII, 137.

sur les lettres d'abolition d'Helène Gillet. I, 25.

Division (La grande) entre les femmes et filles de Montpellier. VII, 247.

Doctrine de la nouvelle devotion cabalistique, etc. X, 197.

Dôle (Siége de). IX, 20.

Domenchin. IV, 148.

Dongois (Jean), imprimeur. IX, 64.

Douat, chef des croquans du Quercy. VII. 325, 332.

Dragon (Le) à trois têtes. IV, 335.

Dragonnages en Dauphiné. VIII, 217.

Ducerceau (Baptiste). IV, 122.

Duels, armes, tournois, etc. II, 183, 221, 350; III, 20, 24, 30, 34, 93, 96, 114; IV, 35; V, 441, 194, 215, 216, 301; VI, 13, 121, 131, 135, 137, 280, 324; VII, 181, 251, 299; VIII, 102, 104, 255.

Duel d'un Portugais et d'un Espagnol. IX, 47.

Dujardin, son manifeste. VII, 83.

Dans un manuscrit intitulé Réflexions historiques sur la mort au roy Henri IV, il est dit que P. du Jardin fut mis en liberté sans avoir été jugé, et qu'il obtint, en outre d'une pension de 600 livres, des lettres de provision de contrôleur des bières à Paris.

Dumoulin (Le ministre). III, 49.

Dupes (Journée des). IX, 209.

Duprat (le cardinal). VIII, 250.

Dupuis (Pierre), fou. II, 273; VIII, 291, IX, 236.

Dutillet (la). V, 151.

E

Edict du roy sur les serviteurs et servantes. VII, 205.

Education au XVIe siècle (Comment se faisoit une). X, 151.

Effroyables factions entre le diable et les invisibles. IX, 270.

Emprisonnement (L') de D. C. D. VIII, 211.

Enlevement des reliques de saint Fiacre. VII, 231.

Ennuis des paysans champestres. VII, 295.

Entrée de la royne à Bordeaux. VIII, 247.

Entrée de Gauthier Garguille en l'autre monde. IV, 221.

Epernon (Le duc d'). V, 153; VI, 204; X, 229, 260.

Ephemerides (Les plaisantes). IV, 247.

Epitaphe du petit chien Lycophagos. IV, 255.

Erasme. X, 158, 187, 195.

Errard. II, 230.

Escorniflerie (Lettre d'). IV, 47.

Espagne (Ouvriers françois en). VII, 173.

Espignac (d'). X, 63.

Estelan (Le comte d'). IX, 6.

Estoublon (d').

C'est à lui et à Mme de Brégis qu'arriva l'aventure rappelée t. IX, p. 185. et mise en conte dans le Mousquetaire à genoux. V. une note de Saint-Simon dans le Dangeau complet, t. II, p. 135.

Esternod (d') IV, 33.

Estranges tromperies de quelques charlatans. III, 273.

Estrange ruse d'un filou habillé en femme. IV, 59.

Estrange accident arrivé en la ville de Tours. IV, 303.

Estrenes de gros Guillaume à Perine. IV, 229.

Estrenes de Herpinot. VI, 41.

Etymologies, argot, etc. I, 130, 133, 212, 217, 220, 236, 242, 284, 305, 306, 310, 335, 347; II, 19, 25, 39, 153, 156, 175, 176, 177, 178, 182, 189, 204, 238, 242, 262, 268, 279, 292; III, 8, 9, 62, 84, 88, 104, 136, 145, 146, 168, 173, 187, 191, 193, 195, 196, 219, 221, 222, 223, 236, 276, 303, 329, 330, 361; IV, 27, 42, 49, 251, 265, 319; V, 12, 44, 137, 190, 203, 205, 212, 213, 214, 217, 219, 223, 235, 244, 250, 260, 271, 311, 324, 340; VI, 9, 61, 69, 154, 161, 212, 215, 258, 263, 270, 271, 282, 289, 293, 296, 324, 342, 343; VII, 5, 6, 22, 23, 28, 43, 47, 77, 93, 130, 154, 155, 162, 170, 173, 179, 220, 222, 249, 253, 262, 263, 265, 266, 285, 325, 359, 361; VIII, 83, 86, 87, 90, 132, 149, 150, 156, 159, 165, 181, 191, 233, 234, 241, 293, 294, 299, 300, 306, 310; IX, 75, 92, 107, 122, 154, 162, 177, 179, 187, 190, 192, 193, 205, 206, 230, 234, 352; X, 6, 8, 11, 28, 64, 68, 87, 89, 135, 143, 144, 178, 190, 193, 208, 209, 215, 220, 222, 223, 230, 240.

Evantail (L') satyrique. VIII, 131.

Examen de la cabale de la rosée-croix. I, 115.

Exemplaire punition de François de la Motte. III, 333.

Exil de mardi-gras. V. 97.

Extrait de l'inventaire qui s'est trouvé dans les coffres du chevalier de Guise. V, 147.

F

Factum du procès entre messire Jean et dame Renée. IV, 75.

Faiseuse (La) de mouches. VII, 9.

Fait du procès de Baïf contre Fontenay et Montguibert. VIII, 31.

Famine (La). VIII, 337.

Fantastique repentir des mal-mariez. IV, 311.

Fantôme qui se bat en duel. III, 17.

Faret. III, 130; VI, 344.

Faust. IX, 287.

Fava (Francisco). II, 75.

Ferrand (David). X, 162.

Feretti (Em.), secrétaire de Léon X. X, 162.

Feu de joie de Mme Mathurine. VIII, 71.

Feu (Le) royal. XI, 13.

Feuillade (La). Id., 233.

Fevret (Charles), avocat à Dijon. I, 36, 41.

Fille de mode (Brevet d'une). VIII, 323.

Filou habillé en femme. IV, 59.

Finances, monnaies, etc. II, 138; III, 34, 35, 42, 45, 174, 178, 313; IV, 43; V, 7, 83; VI, 24, 61, 69, 77, 80, 81, 85, 86, 87, 104, 103, 107, 109, 159; VII, 22, 38, 134, 142, 146, 153, 157, 159, 175, 176, 177, 179, 261, 267; VIII, 231, 234, 250; X, 238, 251.

Financiers (Le Pot aux roses aux). IV, 349.

Fludd (Robert). IX, 292.

Fontaine (Ch.). Quintil Censeur et Quintil Horatian. X, 132, 136, 137, 139.

Fontainebleau (Ballet des dames d'amour à). V, 321.

—(Prise de Carfour à). IX, 287.

—(Rencontre des cocus à). III, 217.

Fonteny (Jacques de). V, 59.

Fontrailles. VIII, 124.

For-aux-Dames, à Paris. I, 182.

Forget le fripier. Id., 182, 183.

Forger (Le cuisinier). X, 21.

Fouquet. V, 86, 91.
—Sa passion. V, 86.

Fragment sur Mme de Maintenon. VIII, 83.

François Ier. VIII, 247, 284.

Frédéric V, électeur palatin. X, 274, 283.

Fripiers de Paris. I, 181.

Frontenay. VIII, 31.

Furetière. VI, 212, 216.

Furstemberg (Le card. de). Id., 232.

G

Gadagne (L'abbé de). IX, 101, 102.

Gaigneu (Antoine), poëte forésin. VI, 287.

Galigaï (Eléonora). X, 264-265.

Gan (Le) de Jean Godards. V, 173.

Garnache (M. de la). IX, 101.

Garnier (Claude). II, 254.

Gassion. V, 26, note.

Gaston duc d'Orléans. X, 39, 40, 227.

Gaufridi. IX, 279.

Gauthier Garguille. IV, 221; IV, 229.

Genebrard, évêque d'Aix. VIII, 276.

Georges (Le cuisinier). X, 22.

Geneviève (Sainte). X, 187, 196.

Gerard (Tourments de Baltazar). II, 61.

Gillet (Hélène). I, 25.

Glocester (Le duc de). X, 45.

Gobelin (Balthazar), trésorier de l'épargne. I, 7.

Gobert (Thomas). IV, 188.

Godard (Jean). V, 173.

Goguier, procureur sous Louis XIII. I, 194.

Gonin (Maître). III, 53; V, 209.

Gonzague (Louis de) duc de Nevers. IX, 95.

Gosselin (Jean), garde de la librairie du roi. I, 1, 3.

Jean Gosselin, qui étoit de Vire, mourut âgé de près de cent ans au mois de novembre 1604. «Il fut trouvé mort dans une chaise près de son feu, tout havi et brûlé et déjà vert.» (L'Estoille. édit. Michaud, II, p. 379.)

Gournay (Mlle de). I, 134.

Gosier Salé (comtesse de). III, 159.

Grammont (Le maréchal de). X, 49.

Grands jours tenus par le president Muet. I, 193.

Grognard (La chasse au vieil). III, 27.

Gros-Guillaume; ses étrennes à Perine. IV, 229.

Groger (Le sieur). VII, 217.

Guabaston, chev. du guet. VI, 192.

Guast (Louis de Bérenger, seigneur du). IX, 98.

Guénegaud (Mme du Plessis). X, 120.

Gueridon. VIII, 279.

Guérin, bouffon de la reine Marguerite. I, 220.

Gueux. VIII, 147.

Guichart (A.) VII, 351.

Guillaume (Jean) le bourreau. V, 52.

Guillaume (Maître). III, 365; VI, 129; VII, 281; VIII, 271; IX, 137, 138.

Guillaume de Nassau. II, 61.

Guillery (Le cap.). I, 214, 289; VII, 71; V, 333.

Guise (Le chevalier de). V, 147.

Guise (Le duc de). VIII, 17 et suiv.; IX, 111.

H

Habicot (Le chirurgien). IX, 244, 245.

V. dans le Catalogue des sciences médicales de la Bibliothèque impériale, t. I, p. 425-426, la liste de ses écrits sur le géant Teutobocus.

Harangue de Turlupin le souffreteux. VI, 51.

Harlay (Sieur de), archevêque de Rouen, puis de Paris. VI, 220.

Hazard de la blanque renversé. II, 325.

Henri III. VII, 235, 352; IX, 91, 92; X, 59, 60, 66.

Héricault (Ch. d'). VII, 267.

Herpinot, farceur. VI, 41.

Hersent (Charles), docteur en Sorbonne. I, 28.

Herty (L'), fou de cour. I, 135.

Hervart (Mlle d'). IV, 307.

Heudon (Jean). V, 174

Histoire de la comtesse d'Hornoc, estranglée par le diable. I, 163.

de la mutinerie de Saint-Médard. VI, 185.

de la conversion d'une courtisanne venitienne. I, 49.

de deux magiciens estranglez par le diable. I, 23.

Histoire de trois soldats qui ont outragé l'image de saint Antoine. IV, 307.

du combat entre deux demoiselles. II, 357.

du fantôme qui s'est battu en duel. III, 17.

du poëte Sibus. VII, 89.

d'un chirurgien homicide de soi-mesme. IX, 363.

d'un favori de la cour d'Espagne. I, 95.

d'un homme qui a mangé VII enfans. IV, 217.

d'un supposé mari. VIII, 199.

joyeuse de M. de Basseville. III, 83.

Hornoc (Comtesse d'). I, 163.

Houel (Nicolas). VI, 64; VII, 274.

V. sur lui et sur la Maison de la charité chrétienne, dont il fut le fondateur: Cap, Etudes biographiques pour servir à l'histoire des sciences, 1857, in-18, p. 84-89; et P. Paris, Les Manuscrits françois, etc., t. II, p. 369-376.

Houssaye (Du). X, 231.

Humbelot, procureur en 1622. I, 194.

Humières (M. d'). VIII, 119.

I

Impositeurs italiens. VII, 261.

Imprimeurs (Misère des apprentis). V, 225.

Incendie du palais de Paris. II, 159.

Industrie, Inventions, Commerce, Agriculture. II, 79, 123, 192, 183, 321, 327; III, 110, 111, 112, 115, 116, 118-119, 120-122, 166, 182, 190-196, 314, 315, 316; IV, 109, 113, 114, 136, 231, 327; V, 71, 140, 226, 227, 235, 339, 340, 342; VI, 138, 141; VII, 146, 147, 148, 151, 152, 153, 155, 163, 164, 165, 170, 182, 185, 189, 295-297-307; VIII, 149, 165; IX, 153, 160, 164, 178, 215, 217, 254.

Innocence d'amour. II, 365.

Institution des chevaliers de la joye. VII, 237.

Interrogatoire de Poltrot. VIII, 5.

Inteville (M. d'). IX, 102.

Invisibles (leur pacte avec le diable). IX, 75.

Isarn (D'). X, 236, 242, 245.

Ivry (Bataille d'). X, 69, 70.

J

Jacques II. IX, 341; X, 44.

Jars (Le chevalier de). IX, 13.

Jay (Le président Le). IX, 35, 36.

Jean (Messire). IV, 75.

Jean, son mariage avec Jeanne la Grise. II, 23.

Jeux (Les) de la cour. IV, 17.

Jocrisse. IV, 281.

Joseph (Le père). VII, 232; IX, 22, 23, 24.

Journée des dupes. IX, 309.

Juif chirurgien. VII, 233.

Joye (Chevaliers de la). VII, 237.

Joyeuse (Duc de). VII, 211.

Jumeau, arquebusier du roi. VI, 13, 135.

Jusseaume ou Josseaume, marchand. I, 184.

L

Lacallande (Le capitaine). VII, 227.

Lafayette (Mme de). X, 117-129.

Laffemas (B. de). VII, 303; IX, 52; X, 80.

Laffemas (J. de). IX, 11; X, 77, 96.

A cette page, ligne 3 de la note, lisez 1579, au lieu de 1529; et ligne 6, lisez 1660 au lieu de 1690.

Lafontaine (Cité). IV, 46.

Lagarde (Le cap.). VII, 83.

La Gomberdière (Le Sr de). III, 109.

Laguille (Le P.). VIII, 53.

Lambin (Denis). X, 156.

Lambert, musicien. VII, 91.

Langey (Le marquis de). VI, 307, 309, 312.

Larivey, astrologue. II, 211.

Larchant. IX, 93.

Larmes et complaintes de la reine d'Angleterre sur la mort de son espoux, etc. X, 161.

Lauzun (Le duc de). VIII, 69.

Lavalise. VIII, 337.

Lavardin (Le Sr de). VII, 211, 213.

Legat testamentaire du prince des sotz. III, 353.

Lelièvre (Elie). X, 187, 188.

Lerme (Le duc de). I, 97.

Le Sage. Le Rodrigue de son Gil-Blas. I, 96-113.

Lescot (P.). Un tableau de lui à Fontainebleau. VII, 148.

Lettre de Calvin apportée des Enfers. VII, 227.

contenant le privilége d'avoir deux femmes. III, 141.

d'Escorniflerie. IV, 47.

de M. d'Aligre au chancelier Seguier. IX, 339.

du général des crocheteurs de France. IV, 235.

de Vineuil sur la conspiration de Cinq-Mars. VIII, 119.

d'un gentilhomme françois à dame Jacquette Clément, princesse boîteuse de la Ligue. X, 55.

M. Leber (Bulletin du Bibliophile, I. 1, no 9, p. 16) met, pour la rareté et la curiosité, cette pièce à peu près au niveau de la Prosa cleri Parisiensis, faite dans le même temps et dans le même esprit, et dont un exemplaire, qui se vendrait au centuple maintenant, coûta 400 livres à la Bibliothèque du Roi lors de la vente de l'abbé Sepher, en 1786.

sur la mort du grand Macaty. IX, 107.

Lettres de Mme de Lafayette. X, 117.

patentes sur la plantation d'un mai. IX, 359.

Lezay (La marquise de). X, 1-2.

Lhermite amiral. I, 41.

Liancourt (Ch. Du Plessis). IX, 101.

Libertat. II, 297.

Liébaut (Mme). III, 321.

Ligue (La). Son premier manifeste. VII, 315-322.

Lima. I, 141.

Lincestre (curé ligueur). X, 74.

Lionne (Mme de). VI, 228, 230.

Lionne (L'abbé de). X, 106.

Logement pour la cour de Louis XIII. X, 225.

Loire (Accidents arrivés sur la). VI, 5.

Longueville (La duchesse de), morte en 1629. V, 151.

Lorens (Jacq. du). II, 151.

M. Ed. Tricotel approuve l'attribution que nous avons faite à Du Laurens de La Moustache des filous enlevée (Bulletin du Bibliophile, 1862, p. 1313). Il cite une autre pièce de lui qui n'étoit pas moins inconnue, La Calotte, et il reproduit une satire contre le demy-sçavant, non comprise dans son recueil et dédiée à son ami Colletet.

Loret, auteur de la Muse historique. I, 192.

Loste. X, 77, 89, 97.

Louis XIII à la journée des Dupes. IX, 309-326.

Louis XIV. X, 37, 41, 53, 107-115.

Louis d'or (Le). X, 235.

Louis XIII au pas de Suze. IX, 327.

Louvet. III, 173, 178.

Il étoit trésorier de l'argenterie du Roy en 1610.

Lugoli, lieutenant criminel. I, 199.

Lumagna (Les). II, 199; VII, 268.

Luynes (Le connétable de). IV, 19, 20.

Lustucru (Description du tableau de). IX, 79.

Lyon. X, 197.

M

Macassar (Princes de) baptisés à Versailles en 1688. IX, 261.

Macaty (Singe). IX, 107.

Macette (Dame). III, 77.

Machaud. IX, 11.

Madagascar (Prince de) baptisé à Paris. IX, 261.

Madrigal (Le pâtissier de). II, 27.

Magiciens estranglez par le diable. I, 23.

Magie, superstitions. I, 25, 29, 87, 115; II, 212, 368; III, 38, 212-213, 267; IV, 275, 323; V, 66, 162, 167, 168-169, 201, 204, 267, 269; VI, 202, 289, 291, 294; VII, 253; IX, 275, 281, 285, 286, 292; X, 57.

Mai (Plantation d'un). IX, 359.

Maignelay (La marquise de), grande dévote amie de saint Vincent de Paul.

C'est elle qui doit être désignée sous l'initiale M. au t. I, p. 129.

Maintenon (Mme de). VIII, 53.

Mallot, ministre calviniste. VI, 187.

Malmariez (Fantastique repentir des). IV, 311.

Mancini (Marie). X, 41.

Mancini (Hortense). X, 47.

Mangot (Le chancelier). X, 262, 264.

Manière de bien ferrer la mule. V, 243.

Manifeste de ce qui doit se passer en France en 1620. VII, 5.

Manifeste de P. du Jardin. VII, 63.

Mansfeld (Le duc de). I, 217.

Marais, bouffon de Louis XIII. IV, 337.

Marchand (Le capitaine). IX, 36.

Mardi gras, son exil. V, 97.

Marguerite (La reine). I, 207; II, 16, 254.

Mariages (Réformation des). IV, 3.

Marie Stuart (Mort de). V, 279.

Marie, reine d'Angleterre. IX, 331.

Marillac, garde des sceaux. IX, 9, 326.

Marillac (M. de). IX, 8.

Marion Delorme. VIII, 120, 121.

Maris. Arrest contre leur impuissance. VI, 307.

Martin Guerre. VIII, 99.

Mascaron. VI, 222, 223.

Mathurine, folle du roi. VI, 529; VIII, 271.

Matignon (M. de). Lettre que lui adresse Charles IX.

Maubert (Nouveaux compliments de la place). IX, 229.

Mauclerc, procureur en 1622. I, 194.

Maure (La comtesse de). X, 126.

Mauregard, astrologue. II, 211.

Mauraisin (Noël). VII, 267.

Mayenne (Le duc de), tué en 1622. VII, 250.

Mazarin. IX, 322; X, 42, 49.

Médicis (François de). VII, 333.

Médecine. II, 108, 113; III, 170; IV, 82, 251; V, 134, 195, 305; VI, 120; VII, 33, 233, 259; VIII, 284; X, 212, 213, 214.

Melons Andardois (Roi des). III, 361.

Memoire pour les coiffeuses, bonnetières et enjoliveuses de la ville de Rouen. IX, 215.

sur le prix des vivres à La Rochelle. VI, 23.

touchant la seigneurie du Pré-aux-Clercs. IV, 87.

Menippée de Francion, ou responce au Manifeste anglois. X, 267.

Mercelotz. VIII, 147.

Mercœur (Le duc de). I, 293; III, 212.

Merveilles du Salmigondis de l'Aloyau. I, 363.

Mesmer (Claude de). IV, 75.

Mesmer (H. de). X, 151, 154, 155.

Mesmer (J. J. de). X, 152.

Michel, magicien à Moulins. V, 99.

Mie Margot (Histoire de). II, 121.

Mignet, son livre sur Antonio Perez. I, 169.

Mignons (Vertus et propriétés des). VII, 331.

Miliade (La). IX, 5.

Milmont (Curé de). IV, 323.

Miroir de contentement. II, 13.

Miron (Le médecin). IX, 94.

Misères des apprentis imprimeurs. V, 225.

Misères de la femme mariée. III, 321.

Modes (Détails sur les). I, 12, 21, 62, 132, 163, 217, 223, 224-257, 283, 307, 309, 317, 334, 335, 337, 340, 344, 352; II, 18, 20, 57, 83, 90, 123, 151, 190, 192, 243, 316; III, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 43, 46, 64, 102, 104, 106, 113, 114, 117, 118, 119-122, 156, 190, 242, 243, 245, 246, 247, 248, 249, 250, 252, 253, 255, 257, 267, 268, 269; IV, 136, 291, 299, 362; V, 68, 99, 124, 135, 149, 180, 181, 182, 183, 184, 185, 192, 302, 311, 312, 313, 315, 316, 331, 345, 360; VI, 32, 33, 35, 37; VII, 9, 11, 15, 17, 25, 29, 42, 46, 51, 94, 99, 101; VIII, 166, 167, 168-169, 175, 249, 334, 336; IX, 88, 132, 133, 134, 135, 136, 140, 245, 256, 306; X, 81, 129, 131, 139, 164, 215, 351, 355, 356; X, 27, 29.

Moisset (financier). III, 181-184; IV, 343; VIII, 243.

Molière cité. I, 224, 235, 248, 347, 352; II, 16, 200; III, 38, 106; IV, 9, 10, 285-306.

Montaiglon (A. de). I, 275; VIII, 195.

Montbazon (M. de). IV, 337; V, 291.

Monguibert. VIII, 31.

Monnerot (financier). V, 91.

Montaigu (L'abbé). X, 45.

Montigny (Le comte de). VIII, 122.

Montmaur (P. de). I, 129.

Montmorin (M. de). IX, 103.

Montrésor. III, 129.

Montpellier (Division entre les femmes et les filles de). VII, 247.

Montpensier (Catherine-Marie de Lorraine, duchesse de). X, 55 et suiv.

Montpezat (M. de). VIII, 171.

Monstre (Le) à trois têtes. IV, 344.

Moulin à barbe (Destruction du). II, 49.

Moulins à barbe (Origine des). II, 53.

Moustache (La) des filous enlevée. II, 151.

Muet, lieutenant au petit criminel. I, 193.

Muse (La) infortunée. II, 247.

Musicien (Le) renversé. VIII, 93.

Musique de la taverne. VI, 341.

Mustapha, empereur des Turcs. IV, 273.

N

Navarre (Le roi de), Henri IV. VII, 214, 215.

Nemours (La duchesse de). X, 44.

Neri en Verbos (Sieur de). Ce que signifie son nom. III, 142.

Le Bulletin du Bibliophile belge, 1863, p. 104-105, s'est rencontré avec nous pour l'explication de ce pseudonyme.

Nez à la mode (Anatomie d'un). V, 133.

Nicolas (Le cuisinier). X, 22.

Niel (P. de) ou Niert (de) le musicien. IX, 330-331.

Noblesse (Plaisirs de la). VII, 303.

Normandie (Courtisanes de). I, 333.

Notre-Dame de l'Épine. VII, 350-351.

Nouveaux compliments de la place Maubert. IX, 229.

Nouvelle de la venue de la roine d'Alger à Rome. IX, 259.

Nouvelle manière de faire son profit des lettres, traduitte en françois par J. Quintil, du Tronsay, en Poictou. Ensemble: le Poëte courtisan. X, 131.

Nouvelles admirables des Indes. V, 159.

Nouvellistes (Règlement pour les). VII, 261.

Noyers (De) Sublet. IX, 22, 27.

Nully (Le président de). I, 2; X, 74.

O

O (François d'). IX, 104.

Œconomie, ou le vray advis pour se faire bien servir, par le sieur Crespin. X, 1-22.

Olerius, magicien. I, 29.

Œufs de Pâques (Les). V, 59.

Ombre (L') du mignon de fortune avec l'enfer des ambitieux mondains, etc. X, 77.

Onophage (L'), ou le Mangeur d'âne. III, 67.

Onozandre (L'), ou le Grossier. V, 291.

Ombre (Amours de l') et du compas. VII, 287.

Oraison funèbre de carême prenant. III, 61.

Ordonnances générales d'amour, par le baron de Mistingue. II, 169.

Ordonnance pour le reglement du camp. I, 139.

Ordre à tenir pour la visite des pauvres honteux. V, 127.

Ordre du combat fait en la ville de Moulins. III, 93.

V., sur ce combat, les Mémoires de Martin du Bellay, liv. VIII, fin de l'année 1537.

Orléans, Histoire de la vache à Colas. II, 39.
—Le bonhomme Petau. Id., 279.
—La glose d'Orléans. Id., 294.
—Manufactures de soie. VII, 313. —Siége par M. de Guise. VIII, 16.
—Les Siamois à Orléans. X, 102.

Ordres de chevalerie burlesques. VII, 237-239, 248.

Ornano (D'), colonel des Gardes Corses. IV, 339.

Orvietan (l'). VII, 113.

Ouverture des jours gras. II, 345.

P

Padel, successeur de Tabarin. III, 151.

Paille (Miracles de la). VIII, 323.

Paille (Louanges de la). VIII, 325.

Paloiseau (Hôtel). IV, 184.

Pamperon, procureur en 1622. I, 191.

Panurge. VIII, 279.

Parabère (M. de). I, 299.

Paris. Les fripiers, I, 181.
—La Tonnellerie, id.
—Rue de la Heaumerie, 182.
—Rue Tirechappe, 189.
—Rues des Bourdonnais et de la Limace, id.
—Rue du Plat d'Étain, id.
—Le cabaret de la Table Roland, près l'apport Paris, I, 195; III, 127; VI, 40.
—Les manteaux rouges voleurs, II, 198; V, 194; VI, 326.
—La taverne du Pied de Biche, près le Temple, I, 202.
—La Cour des Miracles, 203.
—Palais de la reine Marguerite, I, 207, 219; IV, 132-175; V, 327.
—Eglise Saint-Bon, I, 209.
—Moulins à vent hydraulique, à l'île Notre-Dame, id., 211.
—Ile Louviers, 219.
—Brodeuses du faubourg Saint-Antoine, 240.
—Bataille de laquais, 283, 285.
—Charnier des Innocents, 313.
—Servantes de Paris, I, 313, 321; II, 237; III, 101; V, 243, 244, 246, 250, 251, 253, 254, 257, 345; VI, 265, 274; VII, 142, 205, 207; IX, 172.
—L'officialité, I, 319; VI, 308; IX, 12.
—Rôtisseries du petit Châtelet, I, 367.
—Boucherie de Saint-Etienne-du-Mont, 369.
—Concerts de Sainte-Cécile aux grands Augustins, II, 14.
—Les orgues des Cordeliers, id.
—Le feu de la Saint-Jean à la Grève, 15.
—Le carrefour de Notre-Dame-de-la-Carole, 16.
—La friperie, 19.
—Les forges du Pont-au-Change, 23.
—Les colosses du Pont-Notre-Dame, 40-41.
—Le petit Châtelet, 43.
—Le chevalier Tape-cul au Palais-Royal, 44.
—Les Gobelins, 55, 223, 227, 231, V, 138.
—Le moulin de Croulebarbe, II, 58.
—Les coiffeurs, 57.—L'église

Saint-Leufroy, 101.
—Le Fort l'Evesque, 109.
—Les apothicaires, 115.
—Le gros Thomas au Pont-Neuf, 125.
—La Grenouillère, 128.
—Poissonnières de la place Maubert, 132.
—Les Feydeau, 138, 139, 140.
—Saint-Germain-le-Vieil, 149.
—Incendie du Palais en 1618, 159, 167; III, 127.
—La table de marbre, II, 161.
—Les statues des rois au Palais, 162.
—La pierre-au-let, 169, 173.
—Les épices du Palais, 159, 179.
—Cabarets de La Boisselière et de la Coiffier, 202; V, 36.
—Inondation de la Bièvre, II, 221; IX, 63-70.
—Le copeau de S.-Victor et ses moulins, II, 226.
—Tanneurs de la Bièvre, 229.
—Bureaux de placement des domestiques, 227.
—Marché aux pourceaux de la Butte S.-Roch, 270.
—Académies (manéges) au faubourg S.-Germain, 271; IV, 188.
—Le pont aux oiseaux, II, 276.
—L'île maquerelle, 283.
—Carrosses en 1619, 282, 284.
—Les voleurs à la poire d'angoisse, 295.
—Le tombeau de Commines aux grands Augustins, 297.
—La Blanque en 1649, 325.
—Filles du faub. S.-Germain et du Marais, I, 207, 219; II, 346, 366; V, 323.
—La foire Saint-Germain, II, 348; IV, 328.
—Les faubourgs enfermés dans la ville en 1634, II, 349.
—Voleurs sous Louis XIV, III, 5, 8.
—Le château des Porcherons, 31.
—Le château de Vauvert, 31; IX, 290.
—Le Luxembourg, III, 5-8, 32.
—Le Huleu et le Champ-Gaillard, 44.
—La maison du patriarche au faubourg Saint-Marcel, 51; VI, 186, 198.
—Assemblées calvinistes à Popincourt, III, 51.
—Etat de Paris sous Charles VI, 62.
—Irlandais à Paris, 62.
—La tour des Dames, 68.
—Les plâtriers de Montmartre, 70.
—Le Puits-Certain, le Puits de Rome, 78.
—L'hôtel de Montmorency, 99.
—Le pont Rouge ou pont Barbier, 102.
—Les tisserands de la Macque, rue de la Tixeranderie, 113.
—Fabrique de tapisseries de La Planche, 116.
—Le cabaret de Cormier, 138; VIII, 296.
—Le pont Alais, III, 142; IV, 226; VII, 39.
—Filous de la Samaritaine, III, 147-148.
—Le carrefour Guillori, 150.
—Filous du faub. S.-Germain et du Marais, 154; IX, 271, 297.
—L'hôtel de Scipion Sardini, III, 174; V, 221; VI, 115.
—Les crocheteurs de la Grève, III, 179.
—Le quai Malaquais, 179; IX, 297.
—Supplice à la croix du Trahoir, III, 231.
—Les Ursulines de la rue Saint-Jacques, 265.
—Les Carmélites de la rue du Bouloi, 266.
—Boucheries, 314, 315.
—Cabarets en 1622, 318-319.
—Le petit Saint-Antoine, 318.
—Le crocheteur de la Samaritaine, IV, 27, 235.
—L'hôtel Concini, rue de Tournon 30, VIII, 233, IX, 315; X, 106, 265.
—Marchands de meubles de la rue Frépillon, IV, 48.
—Asile dans les églises de Paris, 76.
—Ce qu'on appelait la petite Seine, 90, 97.
—Le Pré-aux-Clercs, 93, 95; IX, 297.
—Le carrefour Buci et la rue des Mauvais-Garçons, IV, 95.
—La chapelle Saint-Germain des Orges, au Pré-aux-Clercs, 94, 97, 99, 100.
—La rue du Colombier (rue Jacob), 108, 132.
—La maison de Baptiste du Cerceau, 121-123.
—La rue des Marais, 125.
—La petite Genève, 125-126.
—L'hôpital de la Charité, 138.
—Le cimetière de Saint-Père, 139.
—Maison de des Iveteaux au Pré-aux-Clercs, 141-148.
—Hôtels garnis du faubourg Saint-Germain au dernier siècle, 151; IX, 300.
—La maison Colletet, IV, 161.
—La rue de la Sorbonne ou de l'Université, 182-183.
—L'hôtel Tambonneau, 185.
—Les commencements de la rue du Bac, 193.
—Les filles de Saint-Joseph, 198.
—Collége de Reims, 258.
—L'Hôtel Montbazon, rue Béthizy, 338.
—L'impôt des portes cochères pendant la Fronde, V, 7, 338.
—Duels au Pré-aux-Clercs, 44.
—Le collége de Cambray, 46.
—Maison de Colbert, rue du Mail, 95.
—Etablissement pour les pauvres au XVIIe siècle, 128, 129, 130, 131.
—L'hôtel Sourdis, 136.
—Les libraires du mont Saint-Hilaire, 231.
—Les financiers de la place Vendôme, 232.
—Les écrivains des Saints-Innocents, 248.
—La Vallée, 252.
—La rue des Jeux-Neufs, 266-267.
—La statue de P. du Coignet à Notre-Dame, 269.
—La tour de la Commanderie de Saint-Jean de Latran, 322.
—L'église Saint-Barthélemy, 335.
—Feux d'artifice sous Louis XIII, VI, 14.
—La rue Tiquetonne, 14.
—Incendie au port au foin en 1618, 16.
—La boue de Paris en 1616, 37-38.
—La charité chrétienne, rue de l'Ourcine, 64, VII, 274.
—Les Quinze-Vingts, VI, 66.
—Impôt à Paris en 1622, 97.
—Vol de reliques à la Sainte-Chapelle en 1589, 201.
—Procureurs de la rue des Mauvaises-Paroles, 261.
—Le trésor de la Bastille, 262.
—La voûte de Nicolas Flamel au cimetière des Saints-Innocents, 269-270.
—Procureurs des environs de la place Maubert, 271.
—Cocus de la rue Quincampoix, 274.
—Les Nymphes de Jean Goujon à la fontaine des Innocents, VII, 39.
—Le quartier de la Nouvelle-France, 42.
—Diminution des loyers pendant la Fronde, 61-68, 365.
—Les enfants-bleus, 92.
—Le collége de Lisieux, VII, 93.
—Charlatans du Pont-Neuf, 103-108.
—Le may des imprimeurs, 133.
—Rentes sur la ville en 1586, 159.
—La promenade au cours de la Porte-Saint-Antoine, 201.
—Rentes de l'Hôtel-Dieu (1589), 261.
—Les Invalides à Bicêtre sous Louis XIII, 271-279.
—Magnaneries à l'hôtel de Retz, 308.
—Magnaneries aux Tuileries, 309.
—L'italien Balbani au château de Madrid, 310.
—Plantation de mûriers près de Saint-Thomas du Louvre, 310.
—Maison de Baïf, rue des Fossés-Saint-Victor, VIII, 40.
—Maison d'Estienne Pasquier sur le quai de la Tournelle, 41.
—Les filles-bleues de la chaussée des Minimes, 71.
—Logis de Scarron, rue Neuve-Saint-Louis; 73.
—Maison de la rue de Vaugirard où Mme de Maintenon élève les bâtards du roi, 74.
—Fours du quai de la Ferraille, VIII, 152.
—Cour des Miracles, 160.
—Le Huleu, 223.
—Bassompière et la lingère de la rue de Bourg-l'Abbé, 223.
—J.-J. Rousseau, rue Plâtrière, 233.
—Nouvellistes aux Tuileries, au Luxembourg, au Palais-Royal, au quai des Augustins, aux Célestins; 262-265, 267.
—Antonio Perez à Paris, 265.
—La Pomme de Pin et la Croix-Blanche, cabarets, 296.
—Une inscription du Petit-Pont avant 1718, IX, 11.
—Le Pont-Marchand, son fondateur, 36.
—Bureau d'adresses en 1633, et petites-affiches, 51, 61.
—L'hôtel de Nemours, 55.
—L'enseigne de la Femme sans tête, 83.
—Cours de la Porte Saint-Antoine sous Louis XIII, X, 25, 34, 125, 130.
—Le jardin de l'Arsenal, IX, 126, 127; X, 31.
—Le jardin de Dupont à la Roquette, IX, 127.
—Le Marché du cimetière Saint-Jean, 229.
—Les poissardes de Paris en 1644, 230.
—Les harengères du Petit-Pont, 233-234.
—Le Mont-Parnasse, 290.
—Le diable Vauvert, id.
—Magie au Marais, 292, 294.
—Le Luxembourg sous Louis XIII, 314.
—Le mai de la basoche, 359-361.
—Le boulevard Saint-Antoine sous Louis XIII, X, 28.
—Le pavage du faubourg Saint-Antoine, 28.
—Le couvent de Sainte-Marie à Chaillot, 45, 165.
—Henri IV surprend les faubourgs de Paris, 65.
—Famine à Paris, 70.
—Le jardin ou parc des Tuileries et sa grotte; 91, 93.
—La maison de Rambouillet au faubourg Saint-Antoine, 164.
—D'où vient le nom de la rue Chantereine, 135.
—Le collége de Bourgogne, 152.
—Le collége Montaigu, 157-159.
—L'île Notre-Dame, 189.
—Les diamans du sr d'Arce au Temple, 278-279.

Pasquier (Etienne). I, 364; II, 169.

Pasquil de la cour pour apprendra à discourir. III, 264.

Pasquil touchant les affaires de ce temps. VIII, 347.

Pasquil du rencontre des cocus à Fontainebleau. III, 217.

Passage du cardinal de Richelieu, à Viviers. VII, 339.

Passard, laquais de l'abbé Chérier, le censeur, qui prit son nom pour pseudonyme. VI, 170-171.

V. sur l'abbé Chérier un article de M. Guessard (Corresp. litt., 5. fév. 1858, p. 73-81); et l'Histoire de la censure théâtrale en France, par M.. V. Hallays-Dabot, 1862, in 18, p. 54.

Passemens (La révolte des). I, 223.

Passeport des bons buveurs. IV, 69.

Passeport pour l'autre monde. IX, 337.

Passion de M. Fouquet. V, 86.

Pâtissier de Madrigal. II, 27.

Pavillon. II, 2.

Pedoue (François), auteur du Bourgeois poli. IX, 146.

Aux détails déjà donnés sur ce facétieux chanoine de Chartres nous ajouterons qu'on a de lui quelques chansons satiriques, entre autres la requête de l'Ane qui vielle à messieurs du chapitre, publiée dans le Magasin pittoresque de 1856, p. 56.

Pichon de Ruby. VIII, 147.

Pegenac, docteur de Sorbonne. I, 3.

Perez (Antonio). I, 169; VIII, 263.

Perine. Ses étrennes. IV, 229.

Permission (Comte de). VIII, 81.

Permission aux servantes de coucher avec leur maître. II, 237.

Perdrigeon, marchand. I, 283.

Perse (Infante de) à Paris en 1666. IX, 261.

Philippe II, roi d'Espagne. I, 171, 173.

Pibrac. IX, 94.

Pièce du cabinet (La). III, 283.

Picardie (Conspiration faite en), VII, 315.

Picotin (Capitaine). VI, 279.

Piedaigrette. III, 165.

Piron. VI, 171; IX, 107.

Placet des amants contre les voleurs. III, 5.

Plaidoyer dans une cause comique. I, 349.

Plaisantes ruses et cabales de trois bourgeoises. VII, 19.

Plaisante nouvelle sur ce qui se passe en Piémont. VI, 279.

Plaisirs de la noblesse. VII, 303.

Planto (Le colonel Otho). IX, 98.

Pois pilez. VIII, 81.

Poitou (Académie de Larrons en). VIII, 153-154.

Polichinel. I, 355.

Pologne (Le roi de). IX, 91.

Poltrot. Son interrogatoire. VIII, 5.

Pontalais (Jean du). III, 142.

Le vrai nom de ce farceur étoit Jehan de l'Espine du Pont-Alletz, et son surnom Songe-creux, comme nous l'avons appris par la mention d'un présent de 223 livres tournois que lui fit François Ier, devant qui il avoit joué des farces. (V. L. Lacour, Œuvres de Des Périers, t. II, 154, note.) Ce surnom me fit penser que les Contredits de Songe-creux, toujours prêtés à Gringore, bien qu'ils ne fussent pas dans sa manière, pourraient bien être de Pontalais; je le dis dans l'Introduction aux Chansons de Gaultier Garguille, p. lxxix, et peu de temps après je fus heureux de voir que M. Ch. d'Héricault avoit approuvé cette conjecture. C'est sous le nom de Pontalais, et non sous celui de Gringore, qu'il a donné des extraits des Contreditz dans le t. I, p. 531-540, du recueil des Poëtes français de M. Crépet. Notre littérature de la fin du XVe siècle et du commencement du XVIe retrouve ainsi un poëte de plus.

Pont-Breton des procureurs. VI, 253.

Pont-de-Gourlay (M. de). IX, 31; X, 231, 232.

Pont-Neuf frondé. III, 337.

Pontoise. I, 75, etc.

Porte (De la), grand prieur de France. VII, 217.

Pot aux roses aux financiers. IV, 349.

Pot aux roses (Le) découvert. VII, 199.

Poulet, lettre galante. I, p. 12, note 21.

Poumerol (François). VI, 131.

Pourchot (Edme). IV, 87.

Précieuses (Récit de la Farce des). IV, 295.

Prestre Jean (Le). V, 162, 163, 164, 165, 167, 171.

Prinse du capitaine Carrefour. IX, 267.

Prisonniers (Salve Regina des). VIII, 193.

Prisonniers. Leur purgatoire. VIII, 201.

Privilége des cervelles émouquées. III, 297.

Privilége des chastrez. III, 333.

Privilége des Enfants Sans-Soucy. III, 159.

Procession en Allemagne. VII, 347.

Procureurs (Pont-Breton des). VI, 253.

Promenade du Cours. IX, 125.

Propriété des bottes sans cheval. V, 229.

Purgatoire des prisonniers. VIII, 201.

Purgatoire des hommes mariez. IV, 81.

Purgatoire des bouchers, charcutiers, etc. V, 263.

Pussort. V, 88-89.

Putains à cul (Les). VIII, 337.

Q

Quatrains sur les harquebuses et pistolets. VI, 131.

Quélus (M. de). IX, 101.

Quercy. VII, 323.

Querelle des femmes du faubourg Saint-Germain avec les filles du faubourg Montmartre. IV, 323.

Questions de la cour. V, 75.

Questeuses (Satyre sur l'indécence des). V, 331.

Quintil du Tronsay. X, 131.

Nous avons su par une note de M. Brunet (Manuel, nouv. édit., t. IV, p. 1023), que la satire de Quintil, La Nouvelle Manière de faire son profit des lettres, etc., étoit une traduction de l'épître d'Adrien Turnèbe, De nova captandæ utilitatis e literis ratione metrice scripta ad Leoquernum: Paris, 1859, in-8o.—M. Brunet ajoute qu'une autre traduction de cette épître fait partie des œuvres de J. Du Bellay; or nous avons prouvé que celle de Quintil et celle de Du Bellay sont la même.

R

Rabelais (cité). I, 63, 267; II. 197, 240, 241, 283, 297; III, 21, 36, 61, 126, 162, 167; V, 274; VI, 39, 257, 282, 283; VII, 254; VIII, 87.

Raconis (Ange de). III, 49.

Ramus. IV, 93, 94, 104-106.

Rangouze (Le Sr de). VII, 131.

Ranty (M. de). IX, 100.

Rapport d'un affidé de Angleterre à Paris en 1655. X, 35-54.

Ratiers (Confrairie des). III, 297.

Ravaillac. II, 165; VII, 84; X, 261.

Razilly (Le voyageur). VI, 118, 355.

(L'île de). X, 268, 273, 276, 277.

Réception des ambassadeurs du roi de Siam en 1686. X, 99.

Récit de la farce des précieuses. IV, 285.

Recit de l'assassinat de Jean Bourgeois par la compagnie des fripiers de la Tonnelerie. I, 179.

Recit de l'attentat commis à Sannoy. III, 2.

Recit de l'execution du capit. Carrefour. VI, 321.

Recit du combat sur mer devant Lima. I, 441.

Reconfort des femmes qui se plaignent de leurs maris. IV, 315.

Règle de la cabale des filous. III, 147.

Règle (Amours de la). VII, 287.

Reglement pour les nouvellistes. VIII, 261.

Reglement pour pourvoir aux vivres de la ville. VIII, 323.

Reglement sur la preference des savetiers-cordonniers. V, 41, 194, note.

Reglement sur toutes sortes de marchandises. III, 109.

Regret des courtisanes d'amour. V, 328.

Regret des filles de joie de Paris. III, 77.

Rejouissance (La) des femmes sur la deffense des tavernes et cabarets. X, 175.

Remond (Nicolas). VI, 85.

Remonstrance aux femmes et aux filles de France. IV, 361.

Remonstrance aux nouveaux mariés. II, 257.

Remonstrance sur la librairie du roy. I, 1.

Renaudot (Th.). I, 138; IX, 52-53.

Rencontre aux environs de La Rochelle. VIII, 331.

Rencontre de Me Guillaume avec Piedaigrette. III, 165; VII, 267.

Rencontre de trois astrologues judiciaires. II, 311.

Reponse des servantes aux langues calomnieuses. III, 101.

Reproche du capitaine Guillery aux carabins. VII, 71.

Requête d'un poëte à M. de Vatan. VIII, 232.

Requête pour la diminution des loyers. VII, 61.

Retz (Le cardinal de). X, 38.

Revenus (Sur les). VIII, 53.

Revolte des Passemens. I, 223.

Ribaut (J. de). X, 280.

Ribère (Le médecin). VI, 120.

Richelet. IX, 20.

Richelieu (Cardinal de). VII, 323, 339; VIII, 320 et suiv.; IX, 5, 21, 309-326; X, 227, 228, 262, 264, 268.

Riflasoret (Cour de). V, 97.

Riolan (Le médecin). IX, 244-245.

Ripaille (Château de). I, 151.

Roche (La). IX, 100.

Rochefort (Le comte de). Le même dont Sandras de Courtils a écrit les mémoires. Ce qu'il a dit de l'aventure de Brioché, en Suisse. I, 281.

Rochefoucauld (Le duc de la). X, 117-129.

Rocheguyon (M. de la). IX, 98.

Rochelle (La). VI, 23, 27; VIII, 331; X, 274.

Rocheposay (M. de la). IX, 97.

Rodrigo (Dom). I, 96, etc.

Roger-Bontemps. VI, 51.

Rohan (Le chevalier de). II, 301-314.

Comme complément de la pièce que nous avons donnée sur la conspiration du chevalier et de Latréaumont, voir les Mémoires inédits de Jean Rou, 1857, in-8o, t. I, p. 67, et Description raisonnes d'une collection choisie d'anciens manuscrits, Techner, 1862, in-8o, p. 259-261.

Rôle de presentation faicte aux grands jours de l'eloquence françoise. I, 27.

Rollin, X, 151, 158.

Romans, en Dauphiné. IX, 242.

Roquelaure (Antoine de). V, 153.

Roquette (L'abbé). VIII, 59.

Rose, évêque de Senlis. I, 3; X, 74.

Rose-Croix. I, 115; IX, 280.

Rosée-Croix. I, 115.

Rostaing (Tristan de). IX, 105.

Rostein (Le). V, 150.

Rouen. IX, 215; X, 176-177.

Rouge-Aureille, prévost. VI, 190.

Rozeau (Jean) le bourreau. V, 190.

Rubrique et fallace du monde. I, 343.

Ruggieri, magicien. I, 25.

Rupert (Le prince). X, 44.

Ruzé, avocat au parlement. X, 158.

S

Sablé (Mme de). X, 117-129.

Saintes (Claude de), évêque d'Evreux. IV, 355.

Saint Fiacre. Enlèvement de ses reliques. VII, 231.

Cette pièce est attribuée dans le Chevrœana, p. 231, au comte d'Estelan, auquel on prête aussi la Milliade.

Saint-Denis (La ville de). X, 56, 66.

Saint-Denis (Le baron de). IX, 104.

Saint-Géran (Le maréchal de). IX, 97.

Saint-Loup (Mme de). X, 125.

Saint-Luc (Fr. d'Epinal). IX, 102.

Saint-Paul (Le comte de). X, 127.

Saint-Sulpice (Le baron de). IX, 105.

Saint-Vidal (Ant. de la Tour de). Id., 105.

Saint-Marcel (Inondation du faubourg). Id., 63.

Saint-Medard (Mutinerie de). VI, 185.

Saint-Maixent (Combat de). VII, 211.

Saint-Simon. VIII, 95, 96; IX, 309 et suiv.

Saint-Thomas (Mme de). VIII, 121; IX, 16.

Salve Regina des prisonniers. VIII, 193.

Sancy, ambassadeur à Constantinople. IV, 275.

Sannoy (Attentat commis à). III, 11.

Sans soucy (Enfants). III, 159.

Santeul. X, 189.

Sardini (Scipion). III, 174; V, 221; VI, 115.

Pour compléter ce que nous avons dit sur son hôtel, aujourd'hui dépendance de l'administration des hospices sous le nom de Maison Scipion, voir deux excellents articles de M. Anatole de Montaiglon dans les Beaux-Arts, t. I, 1860, in-8o.

Sarzay (Le Sr de). III, 93.

Satyre contre les petits maîtres. V, 31.

sur la barbe du president Molé. VI, 315.

sur l'indecence des questeuses. V, 331.

Satyrique (Le) de la cour III, 241.

Savaron (Le président). VI, 74.

Sagonne (La). V, 154.

Sault (Le comte de). VI, 224.

Sauvage (Denis). X, 142.

Savetiers. V, 41.

Scarron. VI, 212, 214; VII, 125; VIII, 65, 67, 69.

Schomberg. IX, 93.

Scribe (Eug.). VIII, 38.

Scudéry (Mlle de). III, 9; X, 235.

Sébastien (Don) le faux. II, 28, 30.

Seguier (Le chancelier). IX, 22, 24, 339; X, 229.

Servien. IX, 28.

Sessac (Fr. de). IX, 97.

Siam (Ambassadeur du roi de). X, 99.

Sibus (Histoire du poëte). VII, 89.

Sillery (Abbé de). I, 190.

Sillery (Le marquis de). V, 151.

Silly (Henry de). Id., 152.

Simon le magicien. III, 187; IX, 276.

Singerie des femmes de ce temps. I, 55; II, 196.

Soissons (Le comte de). X, 228.

Soleil (Amours du). VII, 287.

Sommaire sur les revenus de la France. VI, 85.

Songe. IV, 23.

Sotz (Prince des). III, 253.

Soubise (Le duc de). X, 270, 284.

Stances sur le retranchement des fêtes. VI, 245; VII, 53.

Stances à certain goulu. VI, 296.

Sully. X, 276.

Surêne, son vin. III, 133-134.

Surprise et fustigation d'Angoulevent. VIII, 41.

Suze (Pas de). IX, 327.

T

Tabarin. IV, 225; VIII, 288.

Tableau des ambitieux de la cour. IV, 33.

Tambonneau (Hôtel). IV, 184.

Tape-cul. II, 44.

Tasimghi (Le capitaine). IX, 104.

Tasse (Le). II, 251.

Tasteur (Le). II, 37.

Tavannes (Vicomte de). IX, 104.

Taverne (Musique de la). VI, 341.

Tellier (Charles-Maurice Le), archevêque de Reims. VI, 209, 211, 232-236, 243-244.

Teragon, sorcier. VI, 203.

Terny (Château de).

Tessé (Maréchal de). VIII, 217.

Théophile (Le poëte). IX, 291.

Théophile (Le nouveau). VIII, 131.

Thémines (Maréchal de). VII, 323.

Théâtres. II, 260, 273, 345, 349, 350, 362, 369; III, 53, 141, 156; IV, 221, 225, 281, 285-306; VI, 42-43; VII, 41, 44, 45, 115, 117-122, 167; VIII, 84, 337; IX, 16; X, 26.

Theutobocus (Géant). IV, 241.

Thil (Arnaud du). VIII, 99.

Thoiras. X, 276.

Thou (De), ami de Cinq-Mars. VII, 341; VIII, 105.

Thomas (Le gros), arracheur de dents. II, 225.

Tillières (Le comte Leveneur de). X, 273-274.

Tirato (Le Sr). III, 112.

Tocsin des filles d'amour. II, 265.

Tours (Accident arrivé à). VI, 303.

Toussaint (Jacq.). X, 153.

Traduction d'une lettre envoyée à la reine d'Angleterre. IV, 353.

Trebuchement de l'ivrogne. III, 125.

Tréfou (Pays de). I, 206; IX, 269.

Treille (Chevalier de la). VIII, 337.

Triolets du temps. V, 5.

Triomphe de Betlem Gabor. I, 323.

Tromperie faite à un marchand par son apprenti. III, 343.

Trousse (Mlle de la). I, 223.

Truaumont (La). II, 303.

Turenne. X, 39.

Turnèbe. II, 155.

Turlupin. II, 273; VI, 51.

V

Vache à Colas (La). II, 39.

Pour avoir la confirmation et le complément de ce que nous avons dit sur ce dicton d'origine orléanaise, voir le Journal de L'Estoile, édit. Michaud, t. II, p. 387, et notre lettre insérée dans le Bulletin de la Société du Protestantisme français, janvier 1859, p. 9-11.

Van den Ende. II, 301.

Vanini. IX, 278.

Varenne (La). V, 150.

Vattan (M. de), prévost des marchands. VIII, 231.

Vaudois. X, 197 et suiv.

Veinant (M.). I, 194.

Vengeance des femmes contre les hommes. V, 311.

Venise. VIII, 303.

Vers d'Erasme à sainte Geneviève. X, 187.

Vers pour M. le Dauphin. V, 353.

Versailles sous Louis XIII. IX, 314-315.

Vertus et propriétés des mignons. VII, 331.

Vie genereuse des mercelotz, etc. VIII, 147.

Villars (Marquis de). V, 152.

Villars (Marquise de). II, 301; V, 154.

Villequier. IX, 93.

Vimory (Combat de). IX, 117.

Vincent de Paul (Saint). X, 36.

Vineuil (Ardier de). VIII, 119, 122.

Viviers (Passage de Richelieu à). VII, 339.

Voltaire. VI, 251, 271.

Vraie pierre philosophale. V, 359.

Vraie pronostication de Me Gonin. V, 109.

Vrillière (Phelypeaux de la). IX, 28.

W

Werth (Jean de). VII, 199; IX, 17.

Y

Yveteaux (Des). II, 247; IV, 139, 141.

Yzarn. V. Isarn.

Ce que nous avons dit sur ce personnage mystérieux se trouve confirmé dans les Bigarures calotines, 1730, in-18, 3e rec, p. 5-8.

Z

Zamet (Jean). VII, 232.

Zamet (Sébastien). III, 280.

Zest Pouf, historiette. VI, 167.

FIN DU TOME DIXIÈME ET DERNIER.

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