Vercingétorix
Notes de bas de page
[4] Voyez la note III à la fin du volume, et les deux cartes de Gergovie, p. 203 et hors texte.
[6] Voyez la note VI à la fin du volume, p. 385 et suiv., et, hors texte et p. 265, les deux plans d’Alésia.
[11] J’entends ne parler ici que des monnaies portant le nom de Vercingétorix. — Peghoux, Essai sur les monnaies des Arverni, Clermont, 1837, p. 44 et suiv., pl. II. De Saulcy, Numismatique des chefs gaulois mentionnés dans les Commentaires de César, dans l’Annuaire de la Société française de numismatique, IIe année, 1867, p. 28 et suiv.
[12] Revue de la numismatique française, 1837, p. 162 (Bouillet et de La Saussaye). La monnaie portait... INGETORIXS.
[13] Cf. plus loin, p. 355, n. 1[23]. On n’a pu en savoir le nombre, parce que «le cultivateur qui les a déterrées s’est renfermé dans un silence mystérieux»; Mathieu, Des colonies et des voies romaines en Auvergne, 1857, p. 69 et 445. Celles-là portaient le nom VERCINGETORIXS en toutes lettres (Peghoux, nos 35 et 38).
[14] Peghoux, no 35.
[15] Au camp D, au bord de l’Oze (Histoire de Jules César, t. II, p. 560).
[16] Muret et Chabouillet, nos 3772–80. Quatre proviennent de la collection de Saulcy, une de la collection de Lagoy, quatre de l’ancien fonds. Quatre sont indiquées comme venant de Pionsat; une cinquième doit avoir la même origine (de Saulcy, no 58; Muret et de La Tour, no 3777; cf. Peghoux, no 38, pl. II, 22; Mathieu, p. 69, pl. III, 1).
[17] Musée de Lyon (type ordinaire, ...RIXS). — Musée de Reims (signalée par M. Changarnier et non retrouvée). — Musée de Péronne (collection Danicourt). Non vidi. — Musée de Guéret? Signalée par Peghoux, no 34, et de Saulcy, no 57, probablement à tort. M. Pineau, conservateur du Musée, l’a, à ma prière, longuement et vainement cherchée.
[18] Le Musée de Saint-Germain conserve celle que nous citons p. 353, note 6[15] (Reinach, Catalogue, 3e éd., p. 180).
[19] Collection de M. Changarnier-Moissenet à Beaune (deux pièces, celle dont nous parlons p. 355, n. 1[23], et une autre au type ordinaire et à la légende ....TORIXS). — Collection Blancard à Marseille (type ordinaire, VE......).
[20] De Saulcy disait de même: «Je ne crois pas que leur nombre atteigne le chiffre vingt.»
[21] Peghoux, Muret, etc.
[22] P. 30: «Il est à peu près certain que l’effigie, qui se reproduit toujours avec les mêmes traits fort caractéristiques, et assez éloignés de ceux de la tête idéalisée d’Apollon, nous offre le véritable portrait de Vercingétorix. Nous pouvons donc affirmer que César a eu raison de le peindre comme un jeune homme; qu’il ne portait pas de moustaches, qu’il avait les cheveux courts et bouclés, et la mâchoire inférieure un peu lourde.» Voyez la gravure du no 3774 (dans la planche de la p. 352).
[23] Cabinet des Médailles (de Saulcy, no 65 et planche; Muret et atlas de La Tour, no 3775: mais la description de Muret est inexacte, et la gravure de l’atlas reproduit, avec quelques inexactitudes, la pièce de M. Changarnier; cf. plus loin). La monnaie est indiquée comme venant de Pionsat. Elle offre encore cette particularité, que le nom est orthographié, non pas VERCINGETORIXS, comme ailleurs, mais... TORIXIS. Nous reproduisons ce no 3775 dans la planche en tête de ce volume. — Un second exemplaire de ce type, provenant du trésor de Plamont, près Pionsat, fait partie de la collection de M. Changarnier-Moissenet, qui m’en a obligeamment communiqué le moulage. La légende est complète: VERCINGE TORIXIS. Nous le reproduisons dans la planche en tête de ce volume. Cf. Changarnier-Moissenet dans le Musée archéologique de Caix de Saint-Amour, t. II, 1877, p. 14; le même, Examen de quelques monnaies des Arvernes, Beaune, 1884, pl. II, 1; de La Tour, Atlas, no 3775.
[24] «Calotte à côtes» et «collier de perles», dit de Saulcy. Il s’agit, vraisemblablement, d’un casque à côtes (cf. Dictionnaire Saglio, au mot Galea, fig. 3397).
[26] 15 janvier 1901.
[27] M. Babelon (Monnaies de la République romaine, 1885–1886) a cru retrouver le portrait de Vercingétorix captif dans les monnaies suivantes: 1o un denier de la gens Hostilia (46 av. J.-C., année du triomphe de César, t. I, p. 552), représentant au droit une tête (type de Pavor ou Pallor) barbue et aux cheveux hérissés, qui serait celle de Vercingétorix, au revers un char gaulois (c’est cette figuration d’un char qui me ferait douter que la tête soit celle du chef gaulois); 2o un denier de César (II, p. 11), représentant au revers un trophée de boucliers et de trompettes gauloises, au pied duquel sont assis une femme en pleurs (la Gaule?) et un captif, barbu, les mains liées (Vercingétorix?); 3o un autre denier de César (II, p. 12), présentant au revers une scène semblable; 4o un denier de César (II, p. 17), au revers duquel on voit, au pied d’un trophée analogue, un captif agenouillé; 5o un denier semblable au précédent (II, p. 17), où le captif est très remarquable par sa grandeur, sa longue barbe, ses cheveux hérissés, sa tête assez semblable à celle du denier de la gens Hostilia (notre no 1); M. Babelon n’hésite pas à écrire: «C’est le portrait de Vercingétorix». Nous le reproduisons ici, p. 355, d’après l’exemplaire du Cabinet des Médailles. — Si, sur ces pièces, ce captif barbu est bien le chef gaulois, il faut avouer qu’il ne ressemble guère au personnage des statères d’or décrits plus haut. À moins que, pour tout concilier, on n’oppose là Vercingétorix vaincu et prisonnier, et ici, Vercingétorix roi et triomphant.
[30] VII, 15, 5; 17, 1.
[31] Cf. Mater, Congrès archéologique de Bourges de 1898, 1900, p. 170. Il paraît probable qu’il n’y avait dans l’antiquité qu’une seule voie de ce côté des marais, et que les deux routes du Nord, celle de Sancerre et celle d’Orléans, ne se séparaient qu’après le passage de l’Yèvre au pied de la butte de l’Archelet.
[33] Cf. Vallois, Mémoires de la Société des Antiquaires du Centre, 1893, p. 60.
[34] VII, 21, 2; 26, 2; 28, 5. Les portes (en admettant que César ne dise pas portæ pour porta, VII, 28, 3) par lesquelles s’enfuient les assiégés sont celles qui conduisaient aux routes de Sancerre et d’Orléans (ultimas oppidi partes, VII, 28, 2). Cf. n. 1[31].
[35] VII, 26, 2. César, prévenu à temps, put envoyer des cavaliers garder les portes du Nord (cf. la note précédente). Il est possible que ces cavaliers se soient bornés à longer les remparts en deçà de l’Yévrette et de l’Auron, et qu’ils n’aient pas traversé les marais pour couper la route à l’Archelet. Cf. p. 182 et 183.
[36] VII, 17, 1. Paludibus est la leçon des mss. α; palude, celle des mss. β, comme c’est celle de tous les mss. pour le passage VII, 15, 5: il y a bien deux lignes de marécages, mais qui se réunissent près de l’Abattoir.
[37] VII, 15, 5. Cf. le mot du vieil historien du Berry, Chaumeau, 1566, p. 224, disant de Bourges: «Elle n’est que d’un costé accessible, qui est du costé regardant Dun... Encores est ce costé très fort tant pour l’assiette du lieu (qui est descouvert de toutes partz), profondité des fossez, rempartz de terre.» Cf. ici p. 170.
[38] L’Histoire de Jules César, t. II, p. 255, ne donne que 100 mètres de largeur à «l’arête de terrain formant avenue» au temps de César.
[39] C’est également l’opinion de Saint-Hypolite dans un très judicieux travail sur les Diverses enceintes de Bourges (Mémoires de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 1841, p. 103 et suiv.). D’après ses mesures, l’enceinte romaine avait 2 100 mètres, la ville, 33 hectares. Il faut reconnaître, toutefois, que la superficie d’Avaricum eût été, dans ce cas, bien inférieure à celle de Gergovie, Alésia, Uxellodunum, Bibracte. L’Histoire de Jules César élargit son enceinte sur les longs côtés, à l’Est et à l’Ouest.
[40] VII, 23.
[41] Il y avait, en effet, de ce côté des remparts gaulois, deux portes, dont l’éloignement devait être égal, à peu près, à la largeur, soit 330 pieds, de la terrasse élevée par César: Duabus portis ab utroque latere turrium eruptio fiebat; VII, 24, 3. — Sur cette portion des remparts romains, on ne connaît qu’une seule porte, la porte de Lyon, correspondant à l’entrée de la rue Moyenne, et s’ouvrant dans la muraille tout à fait près de l’angle de droite, ce qui devait être aussi le cas de la porte gauloise qu’elle a remplacée; voyez la vue des remparts romains de Bourges sur le front de l’Esplanade, dans la Notice sur les murs d’enceinte de la ville de Bourges, par de Barral, Bourges, 1852, pl. I.
[43] VII, 24, 1 et 2.
[44] Y compris la largeur des rues.
[45] Cf. le texte de Chaumeau, ici, p. 360, n. 2[37]. Voir aussi la vue de 1567, donnée par Raynal, Histoire du Berry, t. III.
[46] Devant l’Esplanade, le pied du mur gallo-romain est au moins à 3 m. 80 au-dessous du sol actuel.
[47] La terrasse romaine avait 80 pieds de hauteur (VII, 24, 1). Enlevez 30 ou 40 pieds correspondant à la hauteur des murs gaulois: restent 40 à 50 pieds qu’il faut chercher au-dessous du niveau actuel. C’est encore, il est vrai, beaucoup; et je me demande si le sol naturel et primitif de l’Esplanade et de ses abords est réellement à une profondeur de 13 à 17 mètres. Il est tout au moins probable que la terrasse n’avait point partout cette profondeur, c’est-à-dire la hauteur totale de 80 pieds: César ne doit indiquer que la hauteur maxima, prise du fond du ravin. — D’après M. Stoffel (Guerre civile, t. II, 1887, p. 360) et M. Fröhlich (Das Kriegswesen Cæsars, 1891, p. 247), le sol de l’agger devait être de plain-pied, non pas avec le sommet des remparts ennemis, mais avec leur base: le but de cette construction étant, suivant eux, de faciliter, non pas l’assaut par des hommes, mais la brèche par des machines. Je n’ai pu m’associer à cette théorie en ce qui concerne le siège d’Avaricum: 1o si la hauteur de l’agger n’avait pas dépassé le pied des remparts, elle n’eût jamais pu atteindre 80 pieds; 2o César parle d’une escalade rapide et non pas d’une brèche: Murum celeriter compleverunt (VII, 27, 3).
[50] Le mur romain et le mur gaulois tournaient vers le Nord à 10 mètres de la rue Moyenne (vers les jardins de l’Archevêché). Peut-être est-ce à dessein que César a placé sa terrasse en face d’un secteur d’angle, de manière à menacer et commander à la fois deux lignes du rempart ennemi.
[53] VII, 27, 1. Le fait est raconté avec plus de détails par Dion Cassius, XL, 34, 4: Καὶ πύργον τινὰ παραχρῆμα... ἑλόντες, ἔπειτα καὶ τὰ λοιπὰ οὐ χαλεπῶς ἐχειρώσαντο. Cf. p. 182.
[54] Voyez p. 196 et suiv., et les deux cartes de Gergovie, p. 203 et hors texte. — Je remercie MM. Audollent et Ehrhard, professeurs à l’Université de Clermont, de l’obligeant appui qu’ils m’ont prêté dans ces recherches sur Gergovie.
[55] Cäsar’s Gallischer Krieg in dem Iahre 52 v. Chr., Karlsruhe, 1859, pl. II et p. 35. Von Gœler ou ses éditeurs (2e éd., Tubingue, 1880, p. 266) ont eu raison de se plaindre du silence gardé, à son endroit, par les auteurs de l’Histoire de Jules César.
[56] Les fouilles des camps sont de 1862 (Histoire de Jules César, t. II, 1866, p. 270; cf. en dernier lieu, Stoffel chez Rice Holmes, Cæsar’s Conquest of Gaul, 1899, p. XXX). — Pour l’histoire de ces fouilles et les attributions contradictoires qu’elles provoquèrent chez quelques-uns, voyez en particulier les plans de Trincard (mai 1863) et le mémoire de Mathieu (Mémoires de l’Académie de Clermont-Ferrand, t. VI, 1864): ce dernier affirma que les tranchées découvertes justifiaient sa théorie du grand camp à Gondole, du petit à Orcet (cf. p. 14, etc.).
[57] Pasumot, Mémoires géographiques, Paris, 1765, p. 183 et suiv. Le travail de Pasumot a été réimprimé avec additions par Grivaud, Dissertations... de Pasumot, Paris, t. I, 1810, p. 96 et s.
[58] Il est vrai sur la rive opposée à Gergovie. Avant Pasumot, d’Anville (Notice de l’ancienne Gaule, 1760, p. 351) et de Caylus (Recueil d’antiquités, t. V, 1762, p. 284) avaient placé le grand camp dans la vallée de l’Auzon et l’attaque par les pentes méridionales: mais ils se trompèrent pour le petit camp. Les plans de Caylus (pl. CI-CIII), reproduits en partie par Pasumot (1re édit.), sont presque aussi utiles aujourd’hui à consulter sur place que ceux des modernes, même que la carte de l’État-Major; la carte de Dailley (1766, 2e éd. de Pasumot) est trompeuse pour certaines parties essentielles (le champ de bataille). Le travail manuscrit de Le Masson (1748, Bibl. de Clermont, no 785) est une réfutation de Lancelot et ne renferme rien sur la topographie du siège.
[59] Il y eut en France, de 1748 à 1765, un très beau mouvement de recherches autour de Gergovie, comparable, comme résultats, à celui de 1850–1863. — La presque totalité des savants qui reprirent la question au XIXe siècle acceptèrent La Roche-Blanche pour le petit camp; ils s’égarèrent pour l’autre, qu’ils placèrent le plus souvent au Crest, contre toute vraisemblance: bévue que n’avaient point commise leurs prédécesseurs du XVIIIe siècle (Mérimée. Notes d’un voyage en Auvergne, 1838, p. 321–3; Vial, Mémoire sur Gergovie, 1851, extrait des Annales, Clermont, p. 23; Fischer, Annales de l’Auvergne, t. XXVIII, 1855, p. 402; le même, Gergovia, Leipzig, 1855, p. 24, etc.). — Olleris, en 1861, et avant les fouilles, replaça le grand camp aux bords de l’Auzon, au Puy de Chignat (Examen des diverses opinions émises sur le siège de Gergovie, 1861, Clermont, p. 14; la carte qui accompagne ce travail présente d’utiles détails). — Seul, Bouillet s’entêta pendant quarante ans à chercher l’attaque contre Gergovie sur le versant Nord (Guide du voyageur à Clermont, 1836; Statistique monumentale du Puy-de-Dôme, 1846, p. 42; Mémoires de l’Académie de Clermont, 1875, p. 49, etc.): opinion qui paraît avoir été reprise en Angleterre, et que réfute à ce propos M. Rice Holmes (p. 739).
[60] En plaçant le grand camp à Gondole, le petit au Crest, et à Montrognon la colline fortifiée par Vercingétorix.
[61] Symeoni, Dialogo pio, 1560, Lyon, p. 151; Description de la Limagne, 1561, Lyon, p. 87 (c’est la traduction du précédent ouvrage, par Chappuys).
[62] César, VII, 36, 1: Perspecto urbis situ quæ, posita in altissimo monte, omnes aditus difficiles habebat.
[63] Comparez l’opinion la plus ancienne: «Duquel costé [Sud] l’accès de la ville estoit plus facile, et nompas si droit, ne si royde, que devers Cornon et Clairmont» (Symeoni, p. 87 = p. 151), à l’une des opinions les plus récentes: «Je ne vois pas [trois] légions gravissant des pentes abruptes, formées d’une terre glaise si épaisse que, pour qu’on puisse en faire l’ascension sans trop de peine, il faut qu’il n’ait pas plu depuis huit jours» (Hauser, Club-alpin français, section d’Auvergne, Congrès de 1896, p. 142).
[64] VII, 45, 10; 50, 1. César ne dit pas si ces Éduens avaient gardé ou quitté leurs chevaux.
[65] Il me semble bien difficile de les faire arriver par les sentiers supérieurs, par exemple celui qui mène de Prat au village par le col des Roches-Rouges (voyez le plan d’Olleris). Ces sentiers sont vraiment trop étroits.
[66] Voir la carte de l’État-Major, et, sur celle de Caylus et Pasumot (1re édition), le «chemin pour monter à Gergovia». La publication des documents du Moyen Age pourrait rendre, à la connaissance de ces chemins, de grands services.
[67] César, VII, 50, 4. De même Vial, p. 32.
[68] Je parle du très ancien village de Merdogne, Gergovie depuis 1862 (l’appellation primitive est tombée en désuétude). Le principal domaine, sinon le seul, qu’ait porté la montagne, celui qui s’est appelé, peut-être dès les plus anciens temps du Moyen Age, Gergovia, Gergoieta(?), ou Gergoviat (orthographe du cadastre de 1816), est également situé au Sud.
[69] A medio fere colle in longitudinem, ut natura montis ferebat [très bien observé, parce que le rebord de cette terrasse naturelle semble fait exprès pour recevoir une muraille], ex grandibus saxis sex pedum murum, qui nostrorum impetum tardaret, præduxerant Galli, atque, inferiore omni spatio vacuo relicto, superiorem partem collis usque ad murum oppidi densissimis castris compleverant; César, VII, 46, 3. — Pareille terrasse se trouve du côté Nord. Je ne puis affirmer qu’il n’y ait pas eu aussi des camps de ce côté, puisque César dit ailleurs: Omnibus ejus jugi collibus occupatis (VII, 36, 2): au surplus, ils ont pu être évacués quand les Romains, leur camp construit, n’ont plus menacé que le Sud. Cf. ici, p. 196 et p. 198.
[71] VII, 45, 4: Hæc procul ex oppido videbantur, ut erat e Gergovia despectus in castra [cf. Dion Cassius, p. 372, n. 1], neque tanto spatio certi quid esset, explorari poterat.
[73] Legionem unam eodem jugo [le col entre le mont de Gergovie et La Roche-Blanche, puis le flanc S.-E. du puy de Jussat] mittit, et paulum progressam inferiore constituit loco silvisque occultat. César, VII, 45, 5. Toute cette région, entre Jussat, Chanonat et le château de Julliat, était autrefois boisée (cf. la carte de Cassini, f. 52).
[74] Une vue assez exacte de ce col a été donnée par W. C. Compton, Cæsar’s seventh Campaign in Gaul, 5e éd., 1901, p. 29.
[76] VII, 48, 1.
[77] César, avec deux ou trois fois plus d’hommes, eût pu continuer le blocus, auquel il a vraiment songé (VII, 36, 1). Il suffit de voir Gergovie pour comprendre pourquoi, n’ayant que six légions, il ne pouvait ni investir ni bâtir un agger, et n’avait à compter que sur un coup de main.
[78] VII, 44, 4. De la même manière, à Alésia (cf. p. 260 et p. 389), Vercingétorix a fortifié par un boulevard le col des Chemins-Croisés, qui correspond, fort exactement, à celui des Goules dans la position de Gergovie.
[79] Ce nom n’est cité que sur le plan de Trincard. Les gens du pays m’ont paru l’ignorer. Mais c’est le vrai nom.
[80] Les bornes plantées là par les soins de M. Stoffel donnent, comme dimensions du camp retrouvé par les fouilles: 626 m. 30, 646 m. 20, 467 m., 634 m. 30, soit 34 hectares 80 ares.
[81] La dépression indiquée au centre de cet espace par la carte de l’État-Major est en réalité insignifiante.
[82] Ce que dit Dion Cassius, XL, 36, 2. Dion dit aussi que César campa «en plaine», ὲν πεδίω: vue du haut de Gergovie, la colline de la Serre ne se différencie presque en rien de la plaine.
[83] Les mamelons qui la coupent sont moins sensibles sur les lieux qu’apparents sur les cartes.
[84] VII, 36, 1 et 4; 53, 2. Dion Cassius, XL, 36, 3.
[85] VII, 53, 1. Entre Donnezat et le Petit-Orcet.
[86] Voyez la définition de cette expression par César, II, 8, 2.
[87] Regardez La Roche-Blanche du mamelon du grand camp, et vous verrez que César a dû tout de suite songer à l’occuper comme poste d’approche vers Gergovie.
[88] VII, 36, 5. — M. Stock, dans son édition de César (Oxford, 1898, p. 315), nie que ces expressions puissent convenir à La Roche-Blanche, qui n’est, dit-il, precipitous que sur le côté Sud, et qui présente sur le côté Nord an easy slope, «une pente aisée». Mais César ne dit pas que l’escarpement fût partout aussi raide que sur le versant Sud (où le flanc de la colline est droit comme une muraille): circumcisus implique plutôt l’isolement que la taille à pic. Au reste, si La Roche-Blanche avait été partout aussi inaccessible que par le Sud, César n’aurait eu aucun intérêt à s’en emparer. Enfin, sur tous les points, j’ai constaté des pentes assez rapides pour justifier l’egregie munitus. Et il faut ajouter que les orages et les travaux de culture ont pu à la fois combler les vallons latéraux et étager les pentes. — C’est à La Roche-Blanche que j’applique (imitant Fischer, p. 405) le texte de Polyen (Stratagèmes, VIII, 10; cf. p. 202): les bois seraient derrière, vers Julliat et Jussat (cf. p. 370, n. 2[73]), c’est par là qu’aurait eu lieu l’escalade secrète; César aurait attaqué par Donnezat. Mais je ne me dissimule pas les incertitudes de cette explication de Polyen. — Sur les fouilles du petit camp, cf. Stoffel apud Rice Holmes, p. XXX.
[89] VII, 44, 1. Dans ce chapitre, collis désigne tantôt le flanc méridional de Gergovie (1), tantôt La Roche-Blanche (4), tantôt le massif de Risolles et du col des Goules (4), c’est-à-dire des choses, géographiquement, très différentes. Mais César, qui parle en soldat, ne voit que l’état relatif, la «hauteur» et «la plaine», collis et planicies. Cf. p. 386. — Il était impossible, de La Roche-Blanche, de voir les Gaulois travailler sur les hauteurs boisées de Risolles et du col des Goules; de là per exploratores cognoverat (VII, 44, 3 et 2). — Nous ne pouvons entrer ici dans la discussion des hypothèses infinies qui ont été émises sur ce texte et les suivants. Disons seulement que nous ne saurions entre autres accepter celle qui fait de ce collis nudatus le Puy de Jussat (Olleris, p. 18): le Puy de Jussat, à cause de sa position excentrique et du ravin qui le sépare de Gergovie, a dû être tenu à l’écart de toutes les opérations réelles.
[90] VII, 36, 7.
[91] VII, 45, 7 et 10. César compte (46, 1) 1 200 pas, en droite ligne, de Gergovie «à la plaine»: c’est la distance, sur la carte, entre le rebord méridional du plateau et le village de Donnezat.
[92] Cela me parait résulter, outre les nécessités du terrain, de ce que dit César (VII, 46, 2): Quidquid huc circuitus ad molliendum clivum accesserat [c’est le chemin tracé qu’il désigne par là], id spatium itineris augebat. De même Olleris, p. 25.
[94] VII, 47, 1 et 2. On ne peut pas appeler satis magna vallis les dépressions qui séparent les trois contre-forts méridionaux de Gergovie, contre-forts qui d’ailleurs ont contribué à briser ou dénaturer la sonnerie. Le trompette devait être en arrière, sur le flanc N. de La Roche-Blanche (comme l’a pensé Olleris, p. 27). — Presque tous les écrivains placent à ce moment la Xe légion bien au delà de cette vallée, sur le flanc de la montagne gergovienne, et pas loin du village; cf. en dernier lieu Rice Holmes, p. 744.
[95] VII, 49, 1.
[96] De plus (ce que César ne dit pas), dans cette position, 1o elle couvrait le petit camp, 2o elle pouvait donner la main aux troupes de l’attaque feinte, perdues vers Jussat.
[97] VII, 49, 3: Ipse paulum ex eo loco cum legione progressus, ubi [peut s’entendre de ex loco aussi bien que d’exspectabat] constiterat, eventum pugnae exspectabat. Von Gœler (1re éd., p. 49, n. 5) et d’après lui Napoléon III (t. II, p. 279, n.) ont corrigé le texte et écrit regressus.
[98] C’est à peu près l’endroit où Napoléon place la 3e position de cette même Xe. La côte était plus rude autrefois; les cultures l’ont adoucie; le chemin a été fortement creusé pour atténuer la rampe. — Fischer, qui a bien compris le mouvement de la Xe légion (p. 413), la place sur le contre-fort qui sépare le village du vallon de La Roche-Blanche, à l’Ouest de celui où nous la plaçons nous-même.
[99] VII, 51, 1.
[100] Encore qu’il y ait là bien des montées et des descentes. Mais tout est relatif dans les expressions de César. Il ne dit pas æquo loco, mais paulo æquiore, ce qui est une double atténuation. Cette surface plane apparaît nettement sur la carte d’Olleris.
[101] VII, 51, 3. Ab radicibus collis, 4.
[102] Occupée aujourd’hui par des champs de blés et de vignes. La carte de l’État-Major, trop foncée et trop hachée sur ce point, ne rend pas l’aspect du terrain.
[103] Même limitation du champ de bataille chez Vial, p. 33, et chez Fischer, p. 411 et suiv., Gergovia, p. 30. Von Gœler et Napoléon III reculent la XIIIe légion jusqu’au Puy de Marmant, beaucoup trop loin à l’Est. M. Rice Holmes a très justement indiqué les motifs (p. 746) qui font rapprocher du petit camp les légions en retraite.
[104] On a maintes fois reproché à César de ne pas avoir parlé du lac de Sarlièves, desséché sous Louis XIII. On a même voulu conclure de ce silence que le lac n’existait pas à l’époque gauloise. Mais aucun argument géographique ou géologique ne permet de nier l’existence de ce lac au temps de César. Et si le proconsul ne le mentionne pas, c’est qu’il était dans ses habitudes de ne point parler des détails de terrain qui n’avaient pas joué un rôle dans les opérations militaires proprement dites. Même remarque à propos de la montagne de Mussy-la-Fosse près d’Alésia; cf. ici, p. 387.
[106] Mémoire sur le lieu de la bataille livrée avant le siège d’Alésia, dans l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Mémoires présentés par divers savants, première série, t. VI, 1864, p. 203 et suiv.
[107] Voici les objections qu’on peut faire au choix de ce champ de bataille:
1o César se rendant in Sequanos (VII, 66, 2), la rencontre semble avoir eu lieu plus au Levant, par exemple entre Fauverney et Genlis.
2o La hauteur de Saint-Apollinaire n’est-elle pas trop faible pour avoir été appelée par César summum jugum (VII, 67, 5)?
3o L’objection suivante est beaucoup plus sérieuse. D’après César, Vercingétorix reste avec son infanterie pro castris (VII, 66, 6; 68, 1), ad flumen (67, 5), par conséquent sur les bords de l’Ouche ou sur les hauteurs de la rive droite (cf. p. 249 et 253). De ces points, ni lui ni ses soldats ne purent rien voir de la bataille, sauf l’arrivée des Germains sur la hauteur et la poursuite des Gaulois: or Vercingétorix (cf. p. 250) avait annoncé qu’il ferait avancer ses fantassins au-devant de son camp pour que leur vue effrayât l’ennemi, terrori hostibus futurum, et encourageât ses propres cavaliers (66, 6). De l’endroit où il les laissa, ils ne pouvaient servir ni à l’une ni à l’autre chose. Et, d’autre part, la place d’un général en chef n’est point hors de la vue de la mêlée.
[108] Il semble bien, en effet, que César ait été surpris; VII, 67, 1 et 2: (Galli) se ostendunt... Qua re nuntiata. Cf. p. 253.
[109] La route suivie par César est sans doute marquée par la ligne Pichanges, Flacey, Saint-Julien, Orgeux, Varois. Son camp (à 10 milles des camps gaulois de la rive droite de l’Ouche, VII, 66, 3) doit être cherché entre la 3e et la 4e de ces localités. C’est à tort, je crois, que Gouget (p. 230) le place à Arc-sur-Tille.
[110] Les trois camps de Vercingétorix (VII, 66, 3 et 5; 68, 1) peuvent être cherchés, sur la rive droite, sur les hauteurs entre le fort de Beauregard et le faubourg de l’Ouche.
[111] En admettant, ce que je ne puis m’empêcher de supposer, que Vercingétorix ait cherché à se rendre compte lui-même de la bataille.
[113] VII, 67, 5.
[115] VII, 67, 7.
[116] In proximum collem deductis; VII, 68, 2. Je me sépare sur ce point de Gouget qui voit dans cette colline (p. 235) «les terrains en pente douce par où l’on descend vers Dijon». César n’aurait pas campé au milieu même du champ de bataille.
[118] VII, 68, 2.
[120] Cf. p. 258 et suiv., et les deux cartes, p. 265 et hors texte.
[121] VII, 69, § 1–4.
[122] D’Anville avait fait cette remarque dès 1741 (Éclaircissemens, p. 480).
[123] VII, 69, 1.
[124] Ibidem.
[126] VII, 69, 2; VII, 72, 3.
[127] Remarque déjà faite par von Gœler, Gallischer Krieg, 2e éd., 1880, p. 320. Cf. ici, p. 373, n. 1[89].
[128] C’est en regardant in campum que Vercingétorix aperçut la cavalerie gauloise de secours, s’approchant des lignes extérieures de César, VII, 79, 3; cf. p. 283; peut-être aussi VII, 84.
[129] Notamment vers le Mont Réa ou la montagne de Ménétreux, où Vercingétorix put voir Vercassivellaun attaquer le camp romain (VII, 84, 1; cf. p. 292).
[130] VII, 69, § 1–4.
[133] Ces castra sont mentionnés VII, 79, 2; 80, 2 (cf. 4); 81, 1; 83, 7 et 8; 88, 4 et 5. Cf. p. 285. — Von Gœler (1re éd., p. 76; 2e, p. 316) place le camp gaulois sur la montagne de Pouillenay, parce que, dit-il, celle de Mussy-la-Fosse forme deux collines, et que César (VII, 79, 1) ne parle que d’une seule. Mais en réalité ces deux collines ne sont que deux branches d’un même massif, comme on peut s’en convaincre par la carte et sur les lieux.
[134] Pedestres copias paulum ab eo loco [la plaine des Laumes] abditas [placées à l’écart] in locis superioribus constituunt; VII, 79, 2; cf. p. 286. Reliquæ copiæ pro castris sese ostendere cœperunt; VII, 83, 8. cf. p. 286.
[136] On a une assez bonne vue de ce côté d’Alésia et des Chemins-Croisés chez Napoléon III, atlas de l’Histoire de Jules César, planche 26, no 3.
[137] D’Anville, dans un mémoire dont les modernes n’ont fait que confirmer les conclusions (Éclaircissemens, 1741, p. 457), avait déjà très bien vu que «c’étoit le côté faible de la ville». — Ce point correspondait exactement, comme importance, au col des Goules sur la montagne de Gergovie: et on a vu que Vercingétorix fit aussi fortifier ce col, il est vrai seulement à la fin du siège (cf. ici, p. 210 et 370).
[139] C’est le Mont Druaux de la carte de d’Anville.
[140] VII, 74, 1. Castra opportunis locis erant posita; VII, 69, 7. Castris, quæ summum undique jugum tenebant; VII, 80, 2. Ex superioribus castris; VII, 82, 2. Cf. p. 263 et 273.
[142] Sur ce point cependant, à dire vrai, il me reste encore quelque doute. Je ne crois pas qu’il eût été absolument impossible de comprendre le Mont Réa dans l’enceinte romaine, en la faisant aller, par-dessus le col, de Grésigny à Ménétreux. — Il est certain toutefois que, dans ce cas, les lignes de César eussent présenté, au Nord-Ouest, une sorte de bouffissure: ce qui est très visible dans l’ancienne carte de von Gœler (éd. de 1859, pl. III), qui avait tout d’abord inséré le mont de Ménétreux dans l’enceinte de César.
[143] Equestre prœlium in ea planicie, quam intermissam collibustria millia passuum in longitudinem patere supra demonstravimus; VII, 70, 1; cf. 69, 3. Voir p. 266.
[146] VII, 79, 4; 82, 3; 84, 1. Desperatis campestribus locis; VII, 86, 4; cf. p. 287, 290, 292, 294. C’est également de ces lignes que s’approche, le dernier jour, la cavalerie du dehors; cf. p. 291 et 293; VII, 83, 8: Equitatus ad campestres munitiones accedere.
[147] VII, 80, 2. Ce qui est complété plus loin par: Ex omnibus partibus, et ii qui munitionibus continebantur [les Gaulois d’Alésia], et hi qui ad auxilium convenerant; VII, 80, 4. Cf. également VII, 79, 3: Erat ex oppido Alesia despectus in campum.
[148] Veriti ne ab latere aperlo ex superioribus castris eruptione circumvenirentur; VII, 82, 2. Cf. p. 290.
[151] Ad superiores munitiones... Iniquum loci ad declivitatem fustigium magnum habet momentum; VII, 85, 4. Cf. p. 293.
[152] De locis superioribus hæc declivia et devexa cernebantur; VII, 88, 1. Cf. p. 297. Nous avons maintenu la leçon des mss. hostes.
[155] Loca prærupta exscensu [ex adscensu mss.] tentant; VII, 86, 4. Cf. p. 294. Le duc d’Aumale, dans un des plus intelligents mémoires qui aient été écrits sur le siège d’Alésia (Revue des Deux Mondes, 1858, 1er mai, p. 139) place cette escalade au Mont Pévenel et au plateau de Savoigny (Mont de Bussy). Il faut écarter le Mont Pévenel, trop éloigné du Mont Réa, d’où Vercassivellaun aperçut César quittant Vercingétorix pour venir à lui (cf. ici, n. 4[152]). Le plateau de Savoigny (auquel pensait aussi d’Anville) n’est pas impossible. Voyez en dernier lieu, sur cette question, Rice Holmes Cæsar’s Conquest of Gaul, 1899, p. 796.
[156] D’après la carte de l’Histoire de Jules César. C’est le moulin Savy du cadastre; le moulin est d’ailleurs connu sous les deux noms.
[162] Il est impossible de dire où eut lieu l’entrevue entre Vercingétorix et César (cf. p. 308). On sait seulement qu’elle se passa in munitione pro castris (VII, 89, 4), «dans les lignes romaines», et sans doute devant le camp principal. On a conjecturé que ce camp était celui du plateau N.-O. de Flavigny (près de la ferme Lombard), vu que ce point était le plus commode pour dominer à la fois Alésia et la plaine des Laumes, et que César, au cours de la dernière bataille, ne quitta presque jamais les abords de ce plateau. Si cette hypothèse est fondée, on pourra placer la scène de la reddition à cet endroit, sur le rebord faisant face à Alise-Sainte-Reine (opinion de von Gœler, 2e éd., p. 325).
[163] Dans tout l’exposé qui précède, comme dans tout le récit, je n’ai pas voulu tenir compte des fouilles faites autour d’Alésia, sans prétendre d’ailleurs en nier le très grand intérêt et l’importance; j’estime que l’on peut se passer de leurs résultats pour expliquer et comprendre le texte de César, le duc d’Aumale et bien d’autres l’ont prouvé. — Ceux qui voudront retrouver sur les lieux l’emplacement des fossés et des camps signalés par les auxiliaires de Napoléon III (surtout M. le colonel Stoffel; cf. Rice Holmes, p. XXVIII) suivront les plans qu’il a fait dresser (atlas, pl. 25 et 28; nous donnons, p. 265, une reproduction du plan principal); ils s’aideront aussi, sur place, des bornes qu’on a plantées le long des routes avoisinant Alésia, et dont les inscriptions, contrevallation, circonvallation, fossé de vingt pieds, etc., indiquent le tracé précis que les auteurs de l’Histoire de Jules César ont, d’après les fouilles, assigné à ces différents ouvrages.
[165] Dion Cassius, XL, 41, 3: (Καῖσαρ) ἐς τὰ ἐπινίκια μετὰ τοῦτο πέμψας ἀπέκτεινε. XLIII, 19, 4: Ἄλλοι δὲ καὶ Οὐερκιγγετόριξ ὲθανατώθησαν.
[166] Tite-Live, VIII, 20, 7 (?); epit., XI, 2; XXVI, 13, 15. Valère-Maxime, II, 7, 15, in fine.
[167] Cf. Mommsen, Staatsrecht, 2e éd., t. I, p. 129; Strafrecht, p. 914, n. 2; p. 917, n. 4; p. 930; Marquardt, Staatsverwaltung, t. II, p. 585.
[168] Voyez aussi Cicéron, Verrines, V, 30, 77: Cum de foro in Capitolium currum flectere incipiunt, illos duci in carcerem jubent. Idemque dies et victoribus imperii et victis vitæ finem facit.
[169] Vita Marii, XII.
[170] Eutrope, IV, (11), 27; Orose, V, 15, 19; Tite-Live, epit., LXVII.
[171] Guerre des Juifs, VII, 5, 6.
[172] Trébellius Pollion écrit, au sujet de la strangulation (Tyr. triginta, XXII, 8): Strangulatus in carcere captivorum veterum more perhibetur.
[173] De même pour Jugurtha, Plutarque, Marius, XII.
[174] Exagéré; cf. Mommsen, Strafrecht, p. 930.
[175] Bien que j’aie voulu, à ces quelques notes près, exclure de ce livre son appareil critique et bibliographique, me réservant de le publier ailleurs, il est cependant de mon devoir de rappeler que la vie de Vercingétorix a donné lieu, à la fin du XIXe siècle, à trois travaux spéciaux: le livre de Fr. Monnier, Vercingétorix et l’indépendance gauloise, religion et institutions celtiques (2e édit., 1875, Paris, Didier), œuvre d’imagination et de verve, trop influencée par certaines rêveries des «celtomanes» de son temps; les articles de M. Albert Réville, Vercingétorix et la Gaule au temps de la conquête romaine (Revue des Deux Mondes des 15 août et 1er sept. 1877), suggérés par le volume de Monnier, mais pleins de remarques originales et d’hypothèses vraisemblables; le livre de notre ami regretté Corréard, Vercingétorix ou la chute de l’indépendance gauloise (3e édit., 1889): livre destiné sans doute à la Bibliothèque des Écoles et des Familles (Paris, Hachette), mais qui est l’ouvrage le plus sain et le plus sobre qu’ait provoqué la vie de Vercingétorix, et qui est une œuvre de haute probité historique, c’est-à-dire faite à la fois avec l’étude immédiate des sources et la franchise reconnaissante des emprunts aux devanciers.
[176] La carte que nous reproduisons a été empruntée à l’excellente édition classique de César, par Benoist, Dosson et Lejay (4e tirage, 1899, Paris, Hachette): elle ne donne pas, sur certains points, la place, les noms ou les limites que nous assignons nous-mêmes aux peuples gaulois ou à leurs villes; mais ces points n’intéressent pas les principaux événements racontés dans ce livre.
— Note de transcription détaillée —
Cette version électronique comporte les corrections suivantes:
- Dans l’entête, «1236» corrigé en «1836» («Coulommiers. — Imp. Paul BRODARD. — 1836–1901.»);
- p. 58, ajout d’un point après «insouciante» («plus insouciante. Il se prépara»);
- p. 174, «Labienus» corrigé en «Labiénus» («De Labiénus, il ne venait rien.»);
- p. 272, «apointées» corrigé en «appointées»;
- p. 314, ajout du mot «est», non imprimé, dans «Il sait que le commandement est»;
- p. 321, «de» corrigé en «De» («De faibles armées»);
- p. 344, «la» corrigé en «là» («Ce jour-là»);
- p. 345, «Éporédirix» corrigé en «Éporédorix»;
- p. 355, note 1 (ici note 23), suppression d’une parenthèse fermante orpheline après «La légende est complète: VERCINGE TORIXIS.»;
- p. 374, recomposition de «dénaturer» («briser ou dénaturer la sonnerie.»);
- p. 401, correction du numéro de page de la section I du chapitre IX, qui se trouve en page 104 et non 105.
Quand ils manquaient, les accents ont été ajoutés aux lettres capitales.
En page 384, il n’y avait pas d’appel pour la note 2 (note 118 dans cette transcription). Celui-ci a été ajouté à la fin du paragraphe.