Vie de Henri Brulard, tome 2
[2] Cette notice porte l'adresse suivante:
Monsieur
Monsieur le chevalier Louis Crozet,
ingénieur des Ponts et Chaussées,
à Grenoble (Isère),
or if dead to (ou, s'il est mort), à M. de Mareste,
hôtel de Bruxelles, n° 41, rue Richelieu,
Paris.
(Life of Dominique.)
Dimanche, 30 avril1837. Paris, hôtel Favart.
Il pleut à verse.
Je me souviens que Jules Janin me disait: «Ah! quel bel article nous ferions sur vous si vous étiez mort!»
Afin d'échapper aux phrasiers, j'ai la fantaisie de faire moi-même cet article.
Ne lisez ceci qu'après la mort de Beyle (Henri), né à Grenoble le 23 janvier 1783, mort à ... le ...
Ses parents avaient de l'aisance et appartenaient à la haute bourgeoisie. Son père, avocat au Parlement de Dauphiné, prenait le titre de noble dans les actes[1], son grand-père était un médecin, homme d'esprit, ami ou du moins adorateur de Voltaire. M. Gagnon—c'était son nom—était le plus galant homme du monde, fort considéré à Grenoble, et à la tête de tous les projets d'amélioration. Le jeune Beyle vit couler le premier sang versé dans la Révolution française; lors de la fameuse journée des Tuiles (17[88]), le peuple se révoltait contre le Gouvernement, et du haut des toits lançait des tuiles sur les soldats. Les parents du jeune B[eyle] étaient dévots et devinrent des aristocrates ardents, et lui patriote exagéré. Sa mère, femme d'esprit qui lisait le Dante, mourut fort jeune; M. Gagnon, inconsolable de la perte de cette fille chérie, se chargea de l'éducation de son seul fils. La famille avait des sentiments d'honneur et de fierté exagérés, elle communiqua cette façon de sentir au jeune homme. Parler d'argent, nommer même ce métal passait pour une bassesse chez M. Gagnon, qui pouvait avoir huit à neuf mille livres de rente, ce qui constituait un homme riche, à Grenoble, en 1789.
Le jeune Beyle prit cette ville dans une horreur qui dura jusqu'à sa mort, c'est là qu'il a appris à connaître les hommes et leurs bassesses. Il désirait passionnément aller à Paris et y vivre en faisant des livres et des comédies. Son père lui déclara qu'il ne voulait pas la perte de ses mœurs et qu'il ne verrait Paris qu'à trente ans.
De 1796 à 1799, le jeune Beyle ne s'occupa que de mathématiques, il espérait entrer à l'Ecole polytechnique et voir Paris. En 1799, il remporta le premier prix de mathématiques à l'Ecole centrale (M. Dupuy, professeur), les huit élèves qui remportèrent le second prix furent admis à l'Ecole polytechnique deux mois après. Le parti aristocrate attendait les Russes à Grenoble, ils s'écriaient:
O Rus, quando ego te adspiciam!
L'examinateur Louis Monge ne vint pas cette année, tout allait à la diable à Paris.
Tous ces jeunes gens partirent pour Paris afin de subir leur examen à l'école même. Beyle arriva à Paris le 10 novembre 1799, le lendemain du 18 brumaire; Napoléon venait de s'emparer du pouvoir. Beyle était recommandé à M. Daru, ancien secrétaire général de l'Intendance de Languedoc, homme grave et très ferme. Beyle lui déclara avec une force de caractère singulière pour son âge qu'il ne voulait pas entrer à l'Ecole polytechnique.
On fit l'expédition de Marengo; Beyle y fut, et M. Daru (depuis ministre de l'Empereur) le fit nommer sous-lieutenant au 6e régiment de dragons en mai 1800. Il servit quelque temps comme simple dragon. Il devint amoureux de madame A. (Angela Pietragrua).
Il passait son temps à Milan. Ce fut le plus beau temps de sa vie, il adorait la musique, la gloire littéraire et estimait fort l'art de donner un bon coup de sabre. Il fut blessé au pied d'un coup de pointe dans un duel. Il fut aide-de-camp du lieutenant-général Michaud, il se distingua: il a un beau certificat de ce général (entre les mains de M. Colomb, ami intime dudit). Il était le plus heureux et probablement le plus fou des hommes, lorsque, à la paix, le ministre de la Guerre ordonna que tous les aides-de-camp sous-lieutenants rentreraient à leurs corps. Beyle rejoignit le 6e régiment à Savigliano, en Piémont. Il fut malade d'ennui, puis, blessé, obtint un congé, vint à Grenoble, fut amoureux et, sans rien dire au ministre, suivit à Paris Mlle V., qu'il aimait. Le ministère se fâcha, Beyle donna sa démission, ce qui le brouilla avec M. Daru. Son père voulut le prendre par la famine.
B[eyle], plus fou que jamais, se mit à étudier pour devenir un grand homme. Il voyait tous les quinze jours Madame A.; le reste du temps, il vivait seul. Sa vie se passa ainsi de 1803 à 1806, ne faisant confidence à personne de ses projets et détestant la tyrannie de l'Empereur qui volait la liberté à la France. M. Mante, ancien élève de l'Ecole polytechnique, ami de Beyle, l'engagea dans une sorte de conspiration en faveur de Moreau (1804). Beyle travaillait douze heures par jour, il lisait Montaigne, Shakespeare, Montesquieu, et écrivait le jugement qu'il en portait. Je ne sais pourquoi il détestait et méprisait les littérateurs célèbres, en 1804, qu'il entrevoyait chez M. Daru. Beyle fut présenté à M. l'abbé Delille. Beyle méprisait Voltaire, qu'il trouvait puéril, madame de Staël, qui lui semblait emphatique, Bossuet, qui lui semblait de la blague sérieuse. Il adorait les Fables de La Fontaine, Corneille et Montesquieu.
En 1804, Beyle devint amoureux de Mlle Mélanie Guilbert (Mme de Barckoff) et la suivit à Marseille, après s'être brouillé avec Mme ..., qu'il a tant aimée depuis. Ce fut une vraie passion; Mlle [Mélanie Guilbert] ayant quitté le théâtre de Marseille, Beyle revint à Paris; son père commençait à se ruiner et lui envoyait fort peu d'argent. Martial Daru, sous-inspecteur aux Revues, engagea Beyle à le suivre à l'armée, Beyle fut extrêmement contrarié de quitter ses études.
Le 14 ou 15 octobre 1806, Beyle vit la bataille d'Iéna, le 26 il vit Napoléon entrer à Berlin. Beyle alla à Brunswick en qualité d'élève commissaire des Guerres. Là, en 1808, il commença au petit palais de Richemont (à dix minutes de Brunswick), qu'il habitait en sa qualité d'intendant, une histoire de la guerre de la succession en Espagne. En 1809, il fit la campagne de Vienne, toujours comme élève commissaire des Guerres, il y eut une maladie complète et y devint fort amoureux d'une femme aimable et bonne, ou plutôt excellente, avec laquelle il avait eu des relations autrefois.
B[eyle] fut nommé auditeur au Conseil d'Etat et inspecteur du mobilier de la Couronne, par la faveur du comte Daru.
Il fit la campagne de Russie et se distingua par son sang-froid, il apprit à son retour que cette retraite avait été quelque chose de terrible. Cinq cent cinquante mille hommes passèrent le Niémen, cinquante mille, peut-être vingt-cinq mille le repassèrent.
B[eyle] fit la campagne de Lutzen et fut intendant à Sagan, en Silésie, sur la Bober. L'excès de la fatigue lui donna une fièvre qui faillit finir le drame, et que Galle guérit très bien à Paris. En 1813, B[eyle] fut envoyé dans la 7e division militaire avec un sénateur imbécile. Napoléon expliqua longuement à B[eyle] ce qu'il fallait faire.
Le jour où les Bourbons rentrèrent à Paris, B[eyle] eut l'esprit de comprendre qu'il n'y avait plus en France que de l'humiliation pour qui avait été à Moscou. Mme Beugnot lui offrit la place de directeur de l'approvisionnement de Paris, il refusa par dégoût des B[ourbons], alla s'établir à Milan; l'horreur qu'il avait pour le B[ourbon] l'emporta sur l'amour. Il crut entrevoir de la hauteur à son égard dans Mme A. Il serait ridicule de raconter toutes les péripéties, comme disent les Italiens, qu'il dut à cette passion. Il fit imprimer la Vie de Haydn, Rome, Naples et Florence, en 1817, enfin, l'Histoire de la Peinture. En 1817 il revint à Paris qui lui fit horreur, il alla voir Londres et revint à Milan. En 1821, il perdit son père[2], qui avait négligé ses affaires (à Claix) pour faire celles des Bourbons (en qualité d'adjoint au maire de Grenoble) et s'était entièrement ruiné. En 1815, M. Beyle avait fait dire à son fils (par M. Félix Faure) qu'il lui laisserait dix mille francs de rente, il lui laissa trois mille francs de capital. Par bonheur, Beyle avait 1.600 francs de rente provenant de la dot de sa mère (Mlle Henriette Gagnon, morte à Grenoble vers 1790 et qu'il a toujours adorée et respectée). A Milan, B[eyle] avait écrit au crayon l'Amour.
B[eyle], malheureux de toutes façons, revint à Paris en juillet 1821, il songeait sérieusement à en finir, lorsqu'il crut voir que Mme la C. avait du goût pour lui. Il ne voulait pas s'embarquer sur cette mer orageuse, il se jeta a corps perdu dans la querelle des romantiques, fit imprimer Racine et Shakespeare, la Vie de Rossini, les Promenades dans Rome, etc. Il fit deux voyages en Italie, alla un peu en Espagne jusqu'à Barcelone. Le c[limat] d'Espagne ne permettait pas de passer plus loin.
Pendant qu'il était en Angleterre (en septembre 1826), il fut abandonné de cette dernière maîtresse, C.; elle aimait pendant six mois, elle l'avait aimé pendant deux ans. Il fut fort malheureux et retourna en Italie.
En 1829, il aima G., et passa la nuit chez elle, pour la garder, le 29 juillet. Il vit la Révolution de 1830 de dessous les colonnes du Théâtre-Français. Les Suisses étaient au-dessous du chapelier Moizart. En septembre 1830, il fut nommé consul à Trieste, M. de Metternich était en colère à cause de Rome, Naples et Florence, il refusa l'exéquatur. B[eyle] fut nommé consul à Cività-Vecchia. Il passait la moitié de l'année à Rome. Il y perdait son temps, littérairement parlant; il y fit le Chasseur vert et rassembla des nouvelles telles que Vittorio Accoramboni, Beatrix Cenci, et huit ou dix volumes in-folio. En mai 1836, il revint à Paris par un congé de M. Thiers, qui imite les boutades de Napoléon ... Beyle arrangea la Vie de Nap[oléon] du 9 novembre 1836 à juin 1837 ...
(Je n'ai pas relu les six pages qui précèdent, écrites de 4 à 6 le dimanche 30 avril, pluie abominable, à l'hôtel Favart, place des Italiens, à Paris.)
B[eyle] a fait son épitaphe en 1821:
Qui giace
Arrigo Beyle, Milanese
Visse, Scrisse, Amò
Se n'andiede di Anni...
Nel 18...
Fin de cette notice, non relue afin de ne pas mentir[3].
[1] Voir notamment dans l'annexe qui suit l'acte de naissance de Henri Beyle, où Joseph-Chérubin et Jean-Baptiste Beyle sont qualifiés nobles.
[2] Chérubin-Joseph Beyle mourut à Grenoble le 20 juin 1819.
[3] Cette notice porte, au dos, les deux titres suivants: «Notice biographique sur Henri Beyle,»et: «Notice sur Henri Beyle, à lire après sa mort, non avant.»—Casimir Stryienski a ajoute dans ses notes des réflexions de Beyle lui-même, et les dates de 1832. Ce sont tout simplement des extraits de la Vie de Henri Brulard, écrite à la fin de 1835 et au commencement de 1836.
IV
L'ÉTAT CIVIL DE STENDHAL ET DE SES PARENTS
A plusieurs reprises, Stendhal manifeste l'intention, dans sa Vie de Henri Brulard, de prendre les extraits d'état civil de ses plus proches parents. Nous satisfaisons au pieux désir de notre auteur en reproduisant ici les actes de naissance, de mariage et de décès de ses grands-parents, de ses parents et de ses sœurs.
La famille paternelle d'Henri Beyle a été l'objet d'une excellente brochure de M. Edmond Maignien, l'érudit conservateur de la Bibliothèque municipale de Grenoble; sous ce titre: La Famille de Beyle-Stendhal, il a donné en 1889 une généalogie des Beyle; mais il n'a publié qu'un seul acte d'état civil, celui de la naissance de Stendhal. Nous y avons ajouté ceux du grand-père d'Henri Beyle, Pierre; de son père, Chérubin-Joseph; de ses sœurs, Pauline-Eléonore et Marie-Caroline-Zénaïde. Nous n'avons pas cru devoir étendre nos recherches à la nombreuse postérité de Pierre Beyle. Chrérubin-Joseph Beyle eut, en effet, deux frères et dix sœurs, dont voici la liste dans l'ordre chronologique[1]: Marie-Dominique, née le 7 août 1735, mariée le 18 septembre 1769 à Benoît Charvet, morte le 6 juillet 1809;—Pierre-Joseph, né le 13 décembre 1736;—Marie-Eléonore, née le 26 décembre 1737, religieuse de Sainte-Claire, à Grenoble, morte le 20 novembre 1808;—Marie-Victoire, religieuse ursuline à Vif;—Marie-Rose, née le 22 avril 1739, mariée le 20 janvier 1767 à Jean Martin, entrepreneur, architecte de la Ville de Grenoble;—Marie-Euphrosine, née le 14 mai 1740, mariée à Pierre Clément, procureur au Parlement du Dauphiné;—Antoine-Laurent, né le 9 août 1741;—Marie-Françoise-Eulalie, née vers 1743, religieuse de Sainte-Cécile, à Grenoble, morte le 23 janvier 1812;—Marie-Catherine, née le 1er mai 1744, morte le 1er mai 1817;—Marie-Rosalie, née le 8 septembre 1748, religieuse de Sainte-Cécile, à Grenoble;—Sophie, née le 22 octobre 1749;—Sophie-Eléonore, née le 6 janvier 1752, mariée à M. Rey, notaire à Grenoble.
Quant aux Gagnon, ils n'ont été l'objet que de recherches fragmentaires, exposées soit dans une note de la brochure de M. Maignien, soit dans les annexes de l'ouvrage de M. Arthur Chuquet, Stendhal-Beyle, soit dans l'une des nombreuses études consacrées à Stendhal. Aucun acte d'état civil n'a été publié. Nous avons réuni les actes d'état civil des membres de la famille Gagnon, depuis le grand-père et la grand'tante d'Henri Beyle jusqu'aux dix enfants de Romain Gagnon—ceux de la génération de Stendhal. Mais—puisqu'aussi bien il faut se borner—nous ne donnons que les actes de naissance des cousins-germains de Beyle, nous contentant de publier seulement l'acte de décès d'Oronce Gagnon, le seul dont il soit fait mention dans la Vie de Henri Brulard.
[1] Cette liste est extraite de la généalogie de M. Maignien.
FAMILLE BEYLE
Le grand-père: Pierre Beyle.
Né à Grenoble, le 18 février 1699;—marié à Jeanne Dupéron le 14 septembre 1734;—décédé à Claix, le 14 novembre 1764.
1699, 19 février. Grenoble.
Baptême de Pierre Beyle.
Le dix-neuvième février 1699, j'ai baptisé Pierre, né hier, fils de me Joseph Beyle, procureur au Parlement de cette province, et de demoiselle Eléonor Coffe, mariés. Le parrain a été sr Pierre Beyle, oncle de l'enfant, la marraine dlle Honorade Juliani, femme de me François Coffe, aussi procureur au Parlement. Fait en présence des soussignés avec les parties.
Beyle; Beyle; Julliani; J. Beyle; J. Obanel; Coffe. C. Jacquinot, prêtre, pour M. le curé.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Hugues. Archives municipales de Grenoble, GG 98, fol. 69 v°.)
1734, 14 septembre. Grenoble
Mariage de Pierre Beyle et de Jeanne Dupéron.
Le quatorze septembre mil sept cent trente-quatre, après une proclamation faite dans cette paroisse sans avoir découvert aucuns empêchements canoniques ou civils, vu la dispense des deux autres proclamations accordées par monsieur Chalvet de Maubec, vicaire général de ce diocèse, datée du onze de ce mois, insinuée le même jour et an, du consentement du père de l'époux et en présence du père de l'épouse, j'ai donné la bénédiction nuptiale à me Pierre Beyle, procureur au parlement, aides et finances de Dauphiné, fils de me Joseph Beyle, ancien procureur audit Parlement, et de dlle Eléonor Coffe, mariés, d'une part, et à dlle Jeanne Dupéron, fille de sr Pierre Dupéron, bourgeois de Grenoble, et de dlle Dominique Bérard, mariés, d'autre, en présence de Mr me Jean-Baptiste Beyle, conseiller du roi, juge royal et épiscopal de cette ville, de Mr me Joseph Beyle-Despérouses, avocat en la Cour, de noble Antoine Drier, conseiller du roi, secrétaire en sa Chambre des comptes, de me Yve Bonnefoy, procureur au bailliage, et des autres parents, en présence des soussignés avec les parties.
Jeanne Dupéron; Beyle; Dupéron; Beyle; D. Bérard-Dupéron; Beyle; Beyle-Despérouses; Bonnefoy; Drier. Durand, prêtre, curé de Saint-Hugues.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Hugues. Arch. mun. de Grenoble, GG 105, fol. 153.)
1764, 16 novembre. Claix.
Enterrement de Pierre Beyle.
Le seizième novembre 1764, j'ai enterré dans l'église Mr Pierre Beyle, procureur au parlement de Dauphiné, âgé d'environ soixante-cinq années, mort le quatorzième du même mois, en présence de Claude Bert et Louis Dussert, qui n'ont signé pour ne savoir, de ce enquis et requis.
(Extrait des registres paroissiaux de la commune de Claix.)
Le père: Chérubin-Joseph Beyle.
Né à Grenoble, le 29 mars 1747;—marié à Caroline-Adélaïde-Henriette Gagnon le 20 février 1781;—décédé à Grenoble, le 20 juin 1819.
1747, 30 mars. Grenoble.
Baptême de Chérubin-Joseph Beyle.
Le même jour et an [30 mars 1747], le Père Chérubin-Joseph Beyle, prieur et religieux de Saint-François de la Madeleine a baptisé en notre présence et de notre consentement Chérubin-Joseph, né hier, fils de me Pierre Beyle, procureur au parlement, et de demoiselle Jeanne Dupéron, mariés. Le parrain, sr Joseph Beyle, son fils; la marraine, demoiselle Catherine Beyle, épouse de Mr me Antoine Allard-Duplantier, avocat au Parlement, en présence de Mr me Joseph Beyle, avocat audit parlement, et de me Yves Bonnefoy, procureur au bailliage.
Beyle; Beyle-Duplantier; Bonnefoy; Beyle-Despérouses; Duchon; Françoise Bonnefoy; Beyle-Bonnefoy; J. Beyle, cordelier; Dupéron-Drier. Durand, curé de Saint-Hugues.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Hugues. Arch. mun. de Grenoble, GG 107, fol. 102.)
1781, 20 février. Grenoble.
Mariage de Chérubin-Joseph Beyle et de Caroline-Adélaïde-Henriette Gagnon.
Le vingtième février mil sept cent quatre-vingt-un, après une proclamation faite dans cette paroisse et dans celle de Saint-Hugues, les parties ayant obtenu dispense des deux autres publications de Monseigneur l'évêque et prince de Grenoble sous la signature de Mr Pison, vicaire général, sans avoir découvert aucun empêchement canonique ou civil, ainsi qu'il conste par la remise du sr Hélie, curé de Saint-Hugues, j'ai imparti la bénédiction nuptiale à Mr me Chérubin-Joseph Beyle, avocat au parlement, fils légitime de feu me Pierre Beyle, procureur au parlement, et de dame Jeanne Dupéron, ici présente et consentante, habitant de la paroisse de Saint-Hugues, d'une part, et à demoiselle Caroline-Adélaïde-Henriette Gagnon, fille légitime de Mr me Henri Gagnon, docteur en médecine, ici présent et consentant, et de défunte dame Thérèse-Félise Rey, habitante de cette paroisse, d'autre part, en présence de noble Pierre Beyle, ancien capitaine des grenadiers au régiment de Soissonnais, de noble Charles Drier, avocat du roi au bailliage de Graisivaudan, de noble Alexis Pison, avocat consistorial en ce parlement, et de me Claude-Isaac Mallein-Larivoire, procureur audit bailliage, tous témoins requis et signés avec les parties.
Beyle; Henriette Gagnon; Gagnon; Dupéron-Beyle; Beyle; Drier; Pison fils; Mallein-Larivoire; Rev. Sadin, curé.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Louis. Arch. mun. de Grenoble, GG 187, fol. 257 v°.)
1819, 21 juin. Grenoble.
Acte de décès de Chérubin-Joseph Beyle.
Le vingt-un juin mil huit cent dix-neuf, pardevant nous, maire susdit, acte de décès de M. Chérubin-Joseph Beyle, chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur, ancien avocat, veuf de de Marie-Henriette-Adélaïde Gagnon, décédé hier, à onze heures du soir, dans son domicile, rue Neuve, âgé d'environ soixante et douze ans, natif de Grenoble, fils de feu M. Pierre Beyle et de défunte de Jeanne Dupéron, mariés. Après nous être assuré dudit décès et le présent acte étant dressé, nous en avons fait lecture aux déclarants ci-après: M. Joseph-Marie Apprin, négociant, et M. Antoine-Jules Mallein, avocat, majeurs et domiciliés à Grenoble, qui ont signé avec nous.
J. Mallein; Apprin. Royer-Deloche.
(Extrait des registres d'état-civil de la Ville de Grenoble.)
Les enfants: 1. Marie-Henri Beyle (Stendhal).
Né à Grenoble, le 23 janvier 1783;—décédé à Paris, le 23 mars 1842.
1783, 24 janvier. Grenoble.
Baptême de Marie-Henri Beyle.
Le 24 janvier mil sept cent quatre-vingt-trois, j'ai baptisé Marie-Henri, né hier, fils légitime de noble Chérubin-Joseph Beyle, avocat au Parlement, et de dame Caroline-Adélaïde-Henriette Gagnon. A été parrain: Monsieur Henri Gagnon, médecin en cette ville, aïeul paternel de l'enfant; marraine: dame Marie Rabit, veuve de noble Jean-Baptiste Beyle, vivant juge royal de cette ville, lesquels ont signé avec le père et les témoins.
Beyle; Gagnon; Raby-Beyle; Beyle; Gautier; Drier; Mallein Louis; Romain Mallein. Peyrin, premier vicaire de Saint-Hugues.
(Extrait des registres de la paroisse de Saint-Hugues. Arch. mun. de Grenoble, GG 112, fol. 380 v°.)
1842, 23 mars. Paris.
Décès de Marie-Henri Beyle.
PRÉFECTURE DU DÉPARTEMENT DE LA SEINE
VILLE DE PARIS
(Extrait du registre des actes de décès de l'année 1842, 1er arrondissement.)
Du vingt-trois mars mil huit cent quarante-deux, à dix heures du matin.
Acte de décès de sieur Henri-Marie Beyle, consul de France à Civita-Veccia[2], âgé de cinquante-neuf ans, chevalier de la Légion d'honneur, célibataire, né à Grenoble (Isère) et décédé à Paris, en son domicile, rue Neuve des Petits Champs, n° 78, cejourd'hui, à deux heures du matin.
Constaté par nous, maire, officier de l'état civil du premier arrondissement de Paris, sur la déclaration des sieurs Joseph-Romain Colomb, propriétaire, âgé de cinquante-sept ans, demeurant rue Notre-Dame de Grâce, n° 3, Durand Cayrol, concierge, âgé de vingt-quatre ans, demeurant rue Neuve des Petits Champs, n° 78, lesquels ont signé avec nous après lecture faite.
(Signé:) R. Colomb, Cayrol et Marbeau.
[2] Sic.
Pour copie conforme:
Paris, le 29 mars 1842.
Le Maire:
(Signé:) Marbeau.
Expédié et collationné.
Signé: Poletnich.
Admis par la Commission (loi du 12 février 1872). Le membre de
la Commission (signé:) E. Lorget.
Vu pour collation.
L'Archiviste de la Seine,
M...
Copie d'un extrait authentique déposé chez un notaire (Etude
autorisée Poletnich, aujourd'hui Kastler).
2. Pauline-Eléonore Beyle.
Née à Grenoble, le 21 mars 1786;—mariée à François-Daniel Périer le 25 mai 1808;—décédée à Grenoble, le 7 juin 1857.
1786, 22 mars. Grenoble.
Baptême de Pauline-Eléonore Beyle.
Le même jour [22 mars 1786] j'ai baptisé Pauline-Eléonore Beyle, née hier, fille légitime de noble Chérubin-Joseph Beyle, avocat au parlement, et de dame Caroline-Adélaïde-Henriette Gagnon. A été parrain: noble Félix-Romain Gagnon, aussi avocat audit parlement; marraine: dame Marie-Dominique Beyle, veuve Charvet, oncle et tante de l'enfant, lesquels ont signé avec le père et les témoins.
Beyle; Gagnon; Drier; Gagnon; Beyle-Charvet; Romagnier. Peyrin, premier vicaire de Saint-Hugues.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Hugues. Arch. mun. de Grenoble, GG 113, fol. 179.)
1808, 25 mai. Grenoble.
Mariage de Pauline-Eléonore Beyle et de François-Daniel Périer.
Le vingt-cinq mai mil huit cent huit, pardevant le maire susdit, sont comparus en la Mairie pour contracter mariage M. François-Daniel Périer, propriétaire, né à Grenoble le vingt-trois février mil sept cent soixante-et-seize, y domicilié, place Grenette, fils majeur de feu M. François Périer, ancien négociant, habitant en cette ville, et de vivante de Marie-Louise Lagier, mariés, d'une part; et dlle Pauline-Eléonore Beyle, née à Grenoble le vingt-un mars mil sept cent quatre-vingt-six, y domiciliée, même place, fille majeure de M. Chérubin-Joseph Beyle, ancien jurisconsulte, habitant en cette ville, et de défunte de Caroline-Adélaïde-Henriette Gagnon, mariés, d'autre part. L'époux futur nous a remis l'extrait de son acte de naissance, celui de décès de M. son père, et agit du consentement de Madame sa mère, ici présente. L'épouse future nous a de même remis l'extrait de son acte de naissance et procède aussi du consentement de M. son père, également ici présent. Lecture faite desdites pièces, ainsi que du présent acte, du chapitre six, titre cinq, du Code Napoléon, et des publications de leur promesse de mariage, des quinze et vingt-deux du courant, publiées et affichées, conformément à la loi, sans qu'il y ait eu opposition ni empêchement, lesdits époux futurs ont déclaré à haute voix se prendre en mariage. D'après cette déclaration, nous, Maire susdit, avons prononcé, au nom de la loi, que lesdits M. François-Daniel Périer et dlle Pauline-Eléonore Beyle sont unis en mariage, en présence de MM. Félix-Romain Gagnon, maire de la commune des Echelles, oncle de l'épouse, Louis-Henri Tivolier, résidant à Voiron, Jean-Joachim-Alexandre Botut, inspecteur de la Loterie impériale, beau-frère de l'époux, et François-Alexis Pison-Dugaland, propriétaire, ces deux derniers domiciliés à Grenoble, tous majeurs. Les époux, la mère de l'époux, le père de l'épouse et les témoins ont signé avec nous.
F. Périer; Pauline Beyle; Lagier, veuve Périer; Beyle; Gagnon; Gagnon; L8 H1 Tivollier; Pison-Dugaland; Beyle-Charvet; Botut; Botut, née Périer; Pascal Mallein; Poulet-Gagnon; Antoinette Périer; Périer, veuve Charvet; Tivollier; Allard-Duplantier; Mallein; Alphonse Périer; Hébert; Barthélemy; Savoye. Renauldon.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
1857, 8 juin. Grenoble.
Acte de décès de Pauline-Eléonore Beyle.
Le huit juin mil huit cent cinquante-sept, à deux heures du soir, pardevant nous, Louis-Pierre-Antoine Reynaud, adjoint au maire de Grenoble, remplissant les fonctions d'officier de l'état-civil, sont comparus MM. Alexandre Mallein, ancien directeur des Contributions directes, âgé de soixante-seize ans, et Alexis Chambon, ébéniste, âgé de quarante-quatre ans, domiciliés à Grenoble, lesquels nous ont déclaré que dame Pauline-Eléonore Beyle, rentière, âgée de soixante-onze ans, veuve de monsieur François-Daniel Périer, native de Grenoble, y domiciliée, rue Neuve-des-Pénitents, 18, fille de feu Chérubin-Joseph Beyle et de défunte dame Caroline-Adélaïde-Henriette Gagnon, mariés, est décédée hier, à onze heures du matin, dans son domicile. Nous étant assuré du décès, nous avons rédigé le présent acte, que les déclarants ont signé avec nous après lecture faite.
Mallein; Chambon. Reynaud.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
3. Marie-Zénaïde-Caroline Beyle.
Née à Grenoble, le 10 octobre 1788;—mariée à Alexandre-Charles Mallein, le 30 mai 1815;—décédée à Grenoble, le 28 septembre 1866.
1788, 10 octobre. Grenoble.
Baptême de Marie-Zénaïde-Caroline Beyle.
Le même jour [10 octobre 1788] j'ai baptisé Marie-Zénaïde-Caroline, née cejourd'hui, fille légitime de noble Chérubin-Joseph Beyle, avocat au Parlement, et de dame Marie-Henriette-Adélaïde Gagnon. A été parrain; sr Marie-Henri Beyle, frère de l'enfant; marraine: dlle Elisabeth Gagnon, grand'tante aussi de l'enfant, lesquels ont signé avec le père et les témoins requis.
Beyle; Henri Beyle; Elisabeth Gagnon; Gagnon; Félix Gagnon. Peyrin, premier vicaire de Saint-Hugues.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Hugues. Arch. mun. de Grenoble, GG 113, fol. 369 v°.)
1815, 30 mai. Grenoble.
Mariage de Marie-Zénaïde-Caroline Beyle et de Alexandre-Charles Mallein.
Le trente mai mil huit cent quinze, pardevant nous maire susdit, sont comparus en la mairie pour contracter mariage M. Alexandre-Charles Mallein, contrôleur des Contributions, né à Grenoble le dix-neuf novembre mil sept cent quatre-vingt, y domicilié, fils majeur de M. Jean-Baptiste-Abraham Mallein, conseiller en la Cour impériale de Grenoble, chevalier de la Légion d'honneur, et de de Marie-Louise-Julie Pascal, mariés, d'une part; et dlle Marie-Zénaïde-Caroline Beyle, née à Grenoble le dix octobre mil sept cent quatre-vingt-huit, y domiciliée, place Grenette, fille majeure de M. Chérubin-Joseph Beyle, propriétaire, habitant en cette ville, et de défunte Marie-Henriette-Adélaïde Gagnon, mariés, d'autre part. L'époux futur nous a remis l'extrait de son acte de naissance et agit du consentement de ses père et mère, ici présents. L'épouse future nous a de même remis l'extrait de son acte de naissance et procède du consentement de son père, également ici présent. Lecture faite desdites pièces, ainsi que du présent acte, du chapitre six titre cinq du Code civil et de la publication de leur promesse de mariage, du vingt-un du courant, publiée et affichée, conformément à la loi, sans qu'il y ait eu opposition ni empêchement, dispense de la seconde ayant été accordée par M le procureur impérial près le Tribunal civil de l'arrondissement de Grenoble, lesdits époux futurs ont déclaré à haute voix se prendre en mariage. D'après cette déclaration, nous, maire susdit, avons prononcé au nom de la loi que lesdits M. Alexandre-Charles Mallein et dlle Marie-Zénaïde-Caroline Beyle sont unis en mariage, en présence de MM. Romain Mallein, procureur impérial près le Tribunal civil, oncle de l'époux, Alphonse Périer, banquier, cousin de l'époux, Jules Mallein, avocat à la Cour impériale, cousin de l'époux, et Melchior Mallein, capitaine de la garde nationale mobile du département de l'Isère, frère de l'époux, tous majeurs et domiciliés à Grenoble. Les époux, les père et mère de l'époux, le père de l'épouse et les témoins ont signé avec nous.
Mallein; Zénaïde Beyle; Mallein, conseiller; Mallein, née Pascal; Beyle; Romain Mallein; Alphonse Périer; Mor Mallein; J. Mallein; Mallein; Pauline Périer-Lagrange. Giroud.
(Extrait des registres d'état-civil de la Ville de Grenoble.)
1866, 28 septembre. Grenoble.
Décès de Marie-Zénaïde-Caroline Beyle.
Le vingt-huit septembre mil huit cent soixante-six, à une heure du soir, pardevant nous, Joseph Juvin, adjoint au maire de Grenoble, délégué pour remplir les fonctions d'officier de l'état-civil, sont comparus MM. Casimir Bigillion, conseiller à la Cour impériale, chevalier de la Légion d'honneur, âgé de soixante ans, et Jules-Casimir Mallein, avocat, âgé de trente ans, domiciliés à Grenoble, lesquels nous ont déclaré que dame Marie-Zénaïde-Caroline Beyle, rentière, âgée d'environ soixante-dix-huit ans, veuve de M. Alexandre-Charles Mallein, native de Grenoble, y domiciliée, rue Saint-Vincent-de-Paul, 6, fille de feu Chérubin-Joseph et de défunte dame Marie-Henriette-Adélaïde Gagnon, mariés, est décédée ce matin, à onze heures, dans son domicile. Nous étant assuré de ce décès, nous avons rédigé le présent acte, que les déclarants, le premier gendre et le second cousin par alliance de la défunte, ont signé avec nous après lecture faite.
Bigillion, C.; J. Mallein. J. Juvin.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
FAMILLE GAGNON
La grand'tante: Elisabeth Gagnon.
Née à Grenoble, le 30 octobre 1721;—décédée à Grenoble, le 6 avril 1808.
1721, 30 octobre. Grenoble.
Baptême d'Elisabeth Gagnon.
Le trente octobre mil sept cent vingt-et-un, a été baptisée Elisabeth, fille du sieur Antoine Gagnon, chirurgien juré, et de demoiselle Elisabeth Senterre, sa femme, ses père et mère, née du même jour. Le parrain: sieur Joseph Senterre, marchand; la marraine: Marie-Thérèse Senterre, femme du sieur Pouquier (sic), marchand, qui ont signé avec les soussignés.
Gagnon; Senterre; Senterre-Bourquy; G. Gagnon; Elisabeth Molard. Pegault, vicaire.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Louis. Arch. mun. de Grenoble, GG 180, fol. 289.)
1808, 7 avril. Grenoble.
Acte de décès d'Elisabeth Gagnon.
Le sept avril mil huit cent huit, pardevant le maire susdit, acte de décès de demoiselle Elisabeth Gagnon, célibataire, décédée hier, à deux heures du soir, dans son domicile, Grande-rue, âgée d'environ quatre-vingt-sept ans. native de Grenoble, fille de feu M. Antoine Gagnon et de défunte dame Elisabeth Senterre, mariés. Après nous être assuré dudit décès et dressé le présent acte, nous en avons fait lecture aux déclarants ci-après: MM. Félix Gagnon, maire de la commune des Echelles, neveu de la défunte, et Chérubin-Joseph Beyle, avocat, domiciliés à Grenoble, majeurs, qui ont signé avec nous.
Gagnon; Beyle. Renauldon.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
Le grand-père: Henri Gagnon.
Né à Grenoble, le 6 octobre 1728;—marié à Thérèse-Félise Rey, le 9 décembre 1756;—décédé à Grenoble, le 20 septembre 1813.
1728, 6 octobre. Grenoble.
Baptême de Henri Gagnon.
Le sixième octobre mil sept cent vingt-huit, a été baptisé Henri, né le même jour, fils naturel et légitime de sr Antoine Gagnon, chirurgien-major de l'arsenal de Grenoble, et demoiselle Elisabeth Senterre. Le parrain a été me Henri Lemaistre, procureur au parlement de cette province, la marraine demoiselle Elisabeth Chaboud, épouse de sr Antoine Robert, marchand de cette ville, en présence des soussignés.
Gagnon; Lemaistre; Tarpant; Chaboud-Robert; J. Gagnon; Robert. Depetichet, vicaire.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Louis. Arch. mun. de Grenoble, GG 181, fol. 228.)
Mariage de Henri Gagnon et de Thérèse-Félise Rey.
Ce neuvième décembre mil sept cent cinquante-six, après une proclamation faite dans cette paroisse sans avoir découvert aucun empêchement canonique ni civil, les parties ayant obtenu dispense des deux autres proclamations et du temps prohibé de Monseigneur l'évêque et prince de Grenoble en date du septième du courant, dûment insinuée et contrôlée, aussi du septième du courant, signée Romain Couppier, j'ai imparti la bénédiction nuptiale à sr Henri Gagnon, docteur en médecine et agrégé au collège de Grenoble, fils à feu sr Antoine Gagnon, vivant me chirurgien juré en cette ville, et à défunte demoiselle Elisabeth Senterre, mariés, d'une part; et à demoiselle Thérèse-Félise Rey, fille à feu sr Ennemond Rey, bourgeois à Montbonnot, et à demoiselle Françoise Pupin, mariés, présente et consentante, autorisée de Me Claude Borel, procureur en la Cour, son curateur, présent et consentant, d'autre, en présence de srs Alexandre et Charles Pupin, oncles de l'épouse, de me Henri Lemaistre, procureur au parlement de Grenoble, de Mr me Joseph-Antoine Lemaistre, avocat consistorial au même parlement, de me Jean Mallein, procureur au bailliage, beau-père de l'épouse, témoins requis et signés avec les parties.
Gagnon; Rey; Pupin-Mallein; Mallein; Pupin; Lemaistre; Borel; Lemaistre fils; Mallein fils. Beylié, curé.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Louis. Arch. mun. de Grenoble, GG 184, fol. 422.)
1813, 21 septembre. Grenoble.
Acte de décès de Henri Gagnon.
Le vingt-un septembre mil huit cent treize, pardevant nous, maire susdit, acte de décès de M. Henri Gagnon, docteur en médecine, doyen du collège de médecine de Grenoble, veuf de de Thérèse-Félise Rey, décédé hier, à quatre heures du soir, dans son domicile, Grande-rue, âgé d'environ quatre-vingt-cinq ans, natif de Grenoble, fils de feu Mr Antoine Gagnon et de défunte de Elisabeth Senterre, mariés. Après nous être assuré dudit décès et le présent acte étant dressé, nous en avons fait lecture aux déclarants ci-après: sr Alexis-François-Vincent Fagot, secrétaire en chef de cette mairie, et sr Jean-Antoine Bron, commis, majeurs et domiciliés à Grenoble, qui ont signé avec nous.
Fagot; Bron. Renauldon.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
La mère: Henriette-Adélaïde-Charlotte Gagnon.
Née à Grenoble, le 2 octobre 1757;—mariée à Joseph-Chérubin Beyle, le 20 février 1781;—décédée à Grenoble, le 23 novembre 1790.
1757, 2 octobre. Grenoble.
Baptême de Henriette-Adélaïde-Charlotte Gagnon.
Ce deuxième octobre mil sept cent cinquante-sept, j'ai baptisé Henriette-Adélaïde-Charlotte, née cejourd'hui, fille légitime à Mr me Henri Gagnon, docteur en médecine, agrégé au collège de Grenoble, et à dame Thérèse-Félise Rey, mariés. Le parrain a été sr Charles Pupin, bourgeois; la marraine a été demoiselle Elisabeth Gagnon, tante de l'enfant, en présence des soussignés avec les parties.
Gagnon; Pupin; Elisabeth Gagnon; Gastinel; Belluard; Pupin; Disdier; Lemaistre; Belluard; Bartellon le cadet. Beylié, curé.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Louis. Arch. mun. de Grenoble, GG 185, fol. 46.)
1790, 24 novembre. Grenoble.
Enterrement de Henriette Gagnon.
Le vingt-quatrième novembre 1790, j'ai donné la sépulture à Caroline-Adélaïde-Charlotte Gagnon, épouse de Mr Chérubin-Joseph Beyle, avocat, laquelle décédée hier, âgée d'environ trente-deux ans. Témoins: Claude Charavel et Claude Pariou, domestiques de l'église et illettrés.
Peyrin, premier vicaire de Saint-Hugues.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Hugues. Arch. mun. de Grenoble, GG 114, fol. 153 v°.)
L'oncle: Félix-Romain Gagnon.
Né à Grenoble, le 17 décembre 1758;—marié à Camille-Cécile Poncet, le 4 janvier 1790;—décédé à Grenoble, le 29 janvier 1830.
1758, 17 décembre. Grenoble.
Baptême de Félix-Romain Gagnon.
Ce dix-septième décembre mil sept cent cinquante-huit, j'ai baptisé Félix-Romain, né cejourd'hui, fils légitime à sr Henri Gagnon, docteur en médecine, agrégé au collège de médecine de Grenoble, et à dame Thérèse-Félise Rey, mariés. Le parrain a été sr Romain Senterre, négociant à Lyon; la marraine a été demoiselle Françoise Pupin, épouse de me Jean Mallein, procureur au bailliage de Graisivaudan, en présence des soussignés.
Gagnon; Senterre; Pupin-Mallein; Giroud-Lemaistre; Elisabeth Gagnon; Duboys; Lemaistre; Mallein. Beylié, curé.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Louis. Arch. mun. de Grenoble, GG 185, fol. 115.)
1790, 4 janvier. Les Echelles (Savoie).
Mariage de Félix-Romain Gagnon et de Cécile-Camille Poncet.
Le quatre janvier mil sept cent quatre-vingt-dix, ensuite d'une proclamation faite en dues formes, dans cette église et dans l'église paroissiale de Saint-Louis de la ville de Grenoble, comme il en conste par le certificat de révérend Sadin, curé, en date du deux du courant, dûment légalisé ledit jour à l'évêché de Grenoble, signé Courtois-Minut, plus bas par monseigneur: Gigard, vu les dispenses de deux bans, du temps prohibé, de l'heure et de l'interstice accordées par monseigneur l'évêque de Grenoble, signé Brochier, vicaire général, de mandato Gigard, en date du trente-un décembre dernier, dûment contrôlé dudit jour par monseigneur Michel Conseil, premier évêque de Chambéry, en date du second du courant, signées par Sa Grandeur, n'ayant découvert aucun empêchement et du consentement des parents, ont reçu la bénédiction nuptiale des mains de monsieur Bonne, vicaire général du diocèse de Saint-Flour, en ma présence et de mon consentement, noble Félix-Romain Gagnon, avocat au parlement de Dauphiné, fils légitime de noble Henri Gagnon, docteur en médecine, agrégé au collège de Grenoble, et de défunte dame Thérèse-Félise Rey, mariés, natif et habitant de la ville de Grenoble, d'une part, et demoiselle Cécile-Camille Poncet, fille légitime de noble Claude Poncet, avocat au parlement de Paris, et de dame Foy Bonne, mariés, native et habitante de cette paroisse, d'autre part. Ont été présents noble Henri Gagnon, père de l'époux, dame Bonne, mère de l'épouse, noble Jean-Baptiste Mallein, avocat consistorial au parlement de Dauphiné, noble Chérubin-Joseph Beyle, avocat consistorial audit parlement de Grenoble, y résidants, sieurs André et Antoine Bonne, oncles de l'épouse, habitants de celte paroisse, et autres témoins soussignés.
Laurens. curé.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles, 1790, n° 1.)
1830, 30 janvier. Grenoble.
Acte de décès de Félix-Romain Gagnon.
Le trente janvier mil huit cent trente, à dix heures du matin, pardevant nous, adjoint susdit, acte de décès de M. Félix-Romain Gagnon, propriétaire, marié à de Camille-Cécile Poncet, décédé hier, à cinq heures du soir, dans son domicile, place Grenette, âgé d'environ soixante-onze ans, natif de Grenoble, fils de feu M. Henri Gagnon, docteur en médecine, et de défunte de Félise Rey. Après nous être assuré dudit décès, et le présent acte étant rédigé, nous en avons fait lecture aux déclarants ci-après: MM. Joseph-Adolphe Blanchet, avocat, âgé de trente ans, et Félix-Albert Blanchet, négociant, âgé de vingt-un ans, domiciliés à Grenoble, qui ont signé avec nous.
Ad. Blanchet; Albert Blanchet. A. Moulezin.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
La tante: Marie-Françoise-Séraphie Gagnon.
Née à Grenoble, le 21 septembre 1760;—décédée à Grenoble le 9 janvier 1797.
1760, 22 septembre. Grenoble.
Baptême de Marie-Françoise-Séraphie Gagnon.
Le vingt-deuxième septembre mil sept cent soixante, j'ai baptisé Marie-Françoise-Séraphie, née le jour précédent, fille légitime de sieur Henri Gagnon, docteur en médecine, et de dame Thérèse-Félise Rey, mariés. Le parrain a été sieur Antoine Bartellon, bourgeois, et la marraine demoiselle Marie Didier, bourgeoise a Saint-Laurent de cette ville, présents les soussignés avec le parrain et la marraine, le père absent.
Bartellon le cadet; Disdier; Lemaistre; Gagnon; Bartellon; Rubichon, Morand.
(Extrait des registres de la paroisse Saint-Louis. Arch. mun. de Grenoble, GG 185, fol. 240.)
1797, 10 janvier. Grenoble.
Acte de décès de Marie-Françoise-Séraphie Gagnon.
Le même jour [21 nivôse an IV], pardevant nous, officier public susdit, sont comparus en la maison commune Jean Colomb et Louis Romagnier, tous deux majeurs et anciens négociants, domiciliés à Grenoble, Grande-rue, lesquels nous ont déclaré que Marie-Françoise-Séraphie Gagnon, fille du citoyen Gagnon, médecin, est décédée hier, à dix heures du soir, dans le domicile de son père, Grande-rue, âgée d'environ trente-six ans, de laquelle déclaration et décès, après nous en être assuré, nous avons dressé le présent acte, que les déclarants ont signé avec nous.
Colomb; Romagnier. Cheminade, officier public.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
Les cousins et cousines: 1. Henriette Gagnon.
Née aux Echelles (Savoie), le 6 juillet 1790.
1790, 6 juillet. Les Echelles.
Baptême de Henriette Gagnon.
Le six juillet mil sept cent quatre-vingt et dix, à deux heures du matin, est née et aussitôt a été baptisée delle Henriette Gagnon, fille de Félix-Romain Gagnon, avocat au parlement de Grenoble, et de demoiselle Cécile-Camille Poncet, mariés, de cette paroisse. Le parrain a été sr Henri Gagnon, grand-père de l'enfant, médecin et secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences et de Belles-lettres de Grenoble et représenté par Joseph Pellet, clerc de ladite paroisse. La marraine a été delle Thérèse Maistre.
Laroche, vicaire.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles, 1790, n° 50.)
2. Marie-Félise Gagnon.
Née aux Echelles (Savoie), le 13 juin 1791.
1791, 16 juin.
Baptême de Marie-Félise Gagnon. Les Echelles.
Le seize juin mil sept cent quatre-vingt-onze, à dix heures et demie du soir, ont été suppléées les cérémonies de baptême à delle Marie-Félise Gagnon, fille de noble Félix-Romain Gagnon, avocat au parlement de Grenoble, et de dame Cécile-Camille Poncet, mariés, de cette paroisse, par messire Bonne, vicaire général du diocèse de Saint-Flour, oncle de l'enfant, née le treize de ce mois, à trois heures et demie, et que je soussigné, curé, ai baptisée à quatre heures dudit jour treize. Le parrain a été noble Henri Gagnon, docteur en médecine, agrégé au collège de Grenoble, aïeul de l'entant, et dame Foy Bonne, son aïeule, a été la marraine.
Laurens, curé.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles, 1791, n° 32.)
3. André-Félix-Henri-Gaëtan Gagnon.
Né aux Echelles (Savoie), le 19 janvier 1793.
1793, 11 février. Les Echelles.
Baptême de André-Félix-Henri-Gaëtan Gagnon.
Le onze février mil sept cent quatre-vingt-treize, à midi, j'ai suppléé les cérémonies après le baptême à André-Félix-Henri-Gaëtan, fils de sieur Félix-Romain Gagnon, docteur ès-droits, et de dame Cécile-Camille Poncet, mariés, de ce bourg, lequel enfant est né le dix-neuf janvier dernier, à huit heures du matin, et a été baptisé le même jour, entre une heure et midi. Le parrain a été sr André Bonne, oncle de l'enfant, et delle Elisabeth Gagnon, sa tante, a été la marraine.
Laurens, curé.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles, 1793, n° 15.)
4. Amélie-Lucie-Françoise Gagnon.
Née aux Echelles (Savoie), le 24 novembre 1794.
1794, 24 novembre—1796, 30 septembre. Les Echelles.
Naissance et baptême de Amélie-Lucie-Françoise Gagnon.
Le vingt-quatre novembre mil sept cent quatre-vingt-quatorze, entre sept et huit heures du matin, est née Amélie-Lucie-Françoise Gagnon, fille de M. Félix-Romain Gagnon, docteur ès-droits, et de dame Cécile-Camille Poncet, mariés.
(Cette note est suivie d'un renvoi au 30 septembre 1796, où se trouve Pacte suivant:)
Le trente septembre mil sept cent quatre-vingt et seize, après la célébration de la messe, dans notre chapelle domestique, érigée dans le bourg des Echelles pour l'exercice du culte catholique à défaut d'église paroissiale, je soussigné ai suppléé les cérémonies du baptême à Amélie-Lucie Gagnon, fille de M. maître Félix-Romain Gagnon et de dame Camille-Cécile Poncet, mariés, dudit bourg des Echelles, laquelle enfant est née le vingt-quatre novembre mil sept cent quatre-vingt-quatorze, entre sept et huit heures du matin, ondoyée validement le surlendemain, à sept heures du soir, par sr François Chavasse-Bélissard, dont la capacité et les bonnes mœurs sont connues et attestées. Le parrain a été sr Joseph Blanchet, représenté par sr Antoine Bonne, et delle Marie Poncet, représentée par dame Marie-Lucie Giroud, a été la marraine.
Laurens, curé.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles.)
5. Joseph-Oronce Gagnon.
Né aux Echelles (Savoie), le 24 novembre 1790;—décédé à Grenoble, le 24 avril 1883.
1796, 24 novembre. Les Echelles.
Baptême de Joseph-Oronce Gagnon.
Le vingt-quatre novembre mil sept cent quatre-vingt et seize, à une heure du matin, est né et le même jour, a six heures du soir, dans une chapelle domestique érigée dans le bourg des Echelles, en Savoie, pour l'exercice du culte catholique à défaut de l'église paroissiale, je soussigné ai administré le baptême avec les cérémonies qui le précèdent jusqu'au Saint-Chresme, exclusivement, à Joseph-Oronce Gagnon, fils de M. maître Félix-Romain Gagnon, docteur ès-droits, et de dame Cécile-Camille Poncet, mariés, dudit bourg des Echelles, en Savoie, et le trois janvier suivant, à six heures et demie du soir, j'ai suppléé les cérémonies subséquentes au baptême dudit enfant, entre les mains de sr Joseph Bonne et de delle Virginie-Félicité Giroud.
Laurens, curé.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles).
1883, 24 avril. Grenoble.
Acte de décès de Joseph-Oronce Gagnon.
Le vingt-quatre avril mil huit cent quatre-vingt-trois, à onze heures du matin, pardevant nous, Auguste Germain, adjoint au maire de Grenoble, délégué pour remplir les fonctions d'officier de l'état-civil, sont comparus MM. Ernest Bourjat, âgé de quarante-sept ans, et Jules Aman, âgé de quarante-cinq ans, rentiers, domiciliés à Grenoble, lesquels nous ont déclaré que M. Joseph-Oronce Gagnon, général de division en retraite, grand-officier de la Légion d'honneur, âgé de quatre-vingt-six ans, marié à de Joséphine-Marie-Jeanne-Rosalie Jacquinot, natif des Echelles (Savoie), domicilié à Grenoble, rue Vaucanson, 4, fils de feu Félix-Romain Gagnon et de défunte Cécile-Camille Poncet, mariés, est décédé ce matin, à neuf heures, dans son domicile. Nous étant assuré de ce décès, nous avons rédigé le présent acte, que les déclarants ont signé avec nous, après lecture faite.
E. Bourjat; J. Aman. Germain.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
6. Chérubin-Jules Gagnon.
Né aux Echelles (Savoie), le 29 avril 1799.
1800, 9 juillet. Les Echelles.
Baptême de Chérubin-Jules Gagnon.
Le vingt-neuf avril mil sept cent quatre-vingt-dix-neuf est né, à quatre heures du soir, Chérubin-Jules Gagnon, fils de M. maître Félix-Romain Gagnon, docteur ès-droits, et de dame Camille Poncet, mariés, du bourg des Echelles, en Savoie, lequel enfant, ondoyé le trois mars suivant, avec toutes les cérémonies qui précèdent le baptême, a reçu les cérémonies subséquentes par moi soussigné le neuf juillet, dans une chapelle domestique érigée audit bourg des Echelles, en Savoie, pour l'exercice du culte catholique, à défaut d'église paroissiale, entre les mains de M. maître Chérubin-Joseph Beyle, aussi docteur ès-droits, et de dame Foy Bonne, veuve Poncet, aïeule de l'enfant.
Laurens, curé.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles.)
7. Henriette Gagnon.
Née à Grenoble, le 11 octobre 1800.
1800, 11 octobre. Grenoble.
Acte de naissance de Henriette Gagnon.
Du dix-neuvième jour du mois de vendémiaire, l'an neuf de la République française.
Acte de naissance de Henriette Gagnon, née le dix-neuf vendémiaire, à une heure du matin, fille de Félix-Romain Gagnon, propriétaire, habitant aux Echelles, département du Mont-Blanc, et de Cécile-Camille Poncet, mariés. Le sexe de l'enfant a été reconnu être féminin.
Premier témoin: Joseph Félix, commis en cette mairie.
Second témoin: Antoine Termier, aussi commis en cette mairie, tous deux majeurs.
Sur la réquisition à nous faite par M. Henri Gagnon, aïeul paternel de l'enfant; et ont signé.
Constaté, suivant la loi, par moi soussigné, maire de la Ville de Grenoble, faisant les fonctions d'officier public de l'état-civil.
Gagnon; Termier; J. Félix. Renauldon, maire.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
1800, 10 septembre (sic) Les Echelles.
Baptême de Henriette Gagnon.
Le neuf septembre mil huit cent est née, à onze heures du soir, Henriette Gagnon, fille de M. maître Félix-Romain Gagnon, et de delle Cécile-Camille Poncet, mariés, du bourg des Echelles, en Savoie, et le lendemain de sa naissance ladite enfant, née à Grenoble, a été baptisée, dans une des paroisses de ladite ville, par révérend Gaillard, ci-devant vicaire de Saint-Laurent-du-Pont, missionnaire de Grenoble. M. maître Henri Gagnon, docteur en médecine, aïeul de l'enfant, a été son parrain, et delle Pauline Beyle a été la marraine.
Laurens, curé.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles.)
8. Charles-Félix Gagnon.
Né aux Echelles (Savoie), le 26 octobre 1801.
1801, 29 octobre. Les Echelles.
Baptême de Charles-Félix Gagnon.
Le vingt-six octobre mil huit cent un est né, à sept heures et demie du matin, Charles-Félix Gagnon, fils de M. maître Félix-Romain Gagnon, docteur ès-droits, et de dame Cécile-Camille Poncet, mariés, du bourg des Echelles, en Savoie, et le vingt-neuf dudit, audit bourg des Echelles, ledit enfant a été baptisé par révérend Charles-Marie Bonne, son oncle et parrain, vicaire général du diocèse de Saint-Flour, dans une chapelle domestique érigée pour l'exercice du culte catholique, à défaut d'église paroissiale. Le nouveau-né, baptisé à six heures du soir, a eu pour marraine delle Félise Gagnon, sa sœur.
Laurens, archiprêtre-curé, chef de mission des Echelles.
(Extrait des registres paroissiaux des Echelles.)
9. Henri-Chérubin Gagnon.
Né à Grenoble, le 22 mars 1803.
1803, 24 mars. Grenoble.
Acte de naissance de Henri-Chérubin Gagnon.
Du troisième jour du mois de germinal l'an onze de la République française.
Acte de naissance de Henri-Chérubin Gagnon, né le premier du courant, à onze heures du soir, fils de Félix-Romain Gagnon, propriétaire, domicilié place Grenette, et de dame Cécile-Camille Poncet, mariés. Le sexe de l'enfant a été reconnu être masculin.
Premier témoin: Henri Gagnon, médecin, aïeul paternel de l'enfant.
Second témoin: Chérubin-Joseph Beyle, homme de loi, domicilié rue des Vieux-Jésuites.
Sur la réquisition à nous faite par le père de l'enfant; et ont signé le père et les témoins susdits.
Constaté, suivant la loi, par moi, Charles Renauldon, maire de la Ville de Grenoble, faisant les fonctions d'officier public de l'état-civil.
Gagnon; Gagnon; Beyle. Renauldon, maire.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
10. Henri-Alfred Gagnon.
Né à Grenoble, le 26 janvier 1812.
1812, 27 janvier. Grenoble.
Acte de naissance de Henri-Alfred Gagnon.
Le vingt-sept janvier mil huit cent douze, pardevant nous, adjoint susdit, acte de naissance de Henri-Alfred Gagnon, né hier, à sept heures du matin, fils de M. Félix-Romain Gagnon, maire de la commune des Echelles, et de de Cécile-Camille Poncet, mariés. Le sexe de l'enfant, qui nous a été présenté, a été reconnu masculin. Lecture du présent acte ayant été faite en présence du père, de M. Joseph-Chérubin Beyle, avocat, et de M. Hugues-Antoine Pison-Duverney, contrôleur principal des Droits réunis, majeurs et domiciliés à Grenoble, ils ont signé avec nous.
Gagnon; Pison-Duverney; Beyle. La Valette.
(Extrait des registres de l'état-civil de la Ville de Grenoble.)
APPENDICES
I. LA VILLE NATALE DE STENDHAL
Grenoble vers 1793
Le Grenoble que connut Stendhal dans son enfance ressemble autant au Grenoble actuel que l'Auteuil parisien ressemble à la Croix-des-Sablons du XVIIIe siècle, décrite par Anatole France. Depuis la Révolution, de successifs empiétements sur les communes de Seyssins, Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux et un double agrandissement de l'enceinte fortifiée a plus que quintuplé l'agglomération urbaine.
Voulant donner aux lecteurs de la Vie de Henri Brulard le moyen de goûter ce livre dans toute sa saveur, j'entreprendrai une courte excursion à travers le Grenoble de 1793, dans ces rues tortueuses où le petit Henri Beyle, pour échapper à l'œil inquisiteur et à la tyrannie de sa tante Séraphie, se cachait dans les dédales de la Halle-aux-Blés, ou filait le long de la baraque aux châtaignes de la place Grenette pour aller retrouver, dans le bois du Jardin-de-Ville, quelques «polissons»de son âge.
Triste et noire cité, Grenoble s'étendait le long d'un coude de l'Isère, formé par le dernier contre-fort des montagnes de la Chartreuse. Cité essentiellement militaire, elle avait été bâtie en cet endroit par les vieux Allobroges pour commander la route de Lyon; et les Romains, trouvant cette situation merveilleuse, y avaient établi une forte colonie. Les Dauphins du moyen âge, puis Lesdiguières et ses successeurs, l'agrandirent progressivement; mais le Grenoble de Louis XVI n'est pas très sensiblement différent du Grenoble de Henri IV.
La plus vieille partie de la ville, que de bons auteurs considèrent comme le berceau de la cité, s'étend sur la rive droite de l'Isère; une étroite bande de terrain, comprise entre la rivière et le rocher, laisse tout juste la place à deux rues en enfilade, longues et étriquées (la rue Saint-Laurent et la rue Perrière); ces rues, de la porte Saint-Laurent à la porte de France, font communiquer la haute et la basse vallée de l'Isère, la Savoie et la France.
Deux ponts, l'un de bois, l'autre de pierre, unissent le vieux Cularo allobroge à la Ville proprement dite; et c'est entre les deux ponts, près des berges de l'Isère, alors entièrement couvertes de maisons, suivant la mode du temps, que bat le cœur de la cité. Le palais de justice, ancien Parlement, l'Hôtel-de-Ville-Préfecture, la place Grenette, c'est là que vivent le Grenoble judiciaire et procédurier, le Grenoble administratif, le Grenoble commerçant. C'est là aussi, à l'angle de la place Grenette et de la Grande-rue, que s'écoula l'enfance morose et opprimée de Stendhal.
Autour de ce centre: place Grenette, Grande-rue, place Saint-André, courent les plus importantes voies de la ville, étroites et tortueuses. Les agrandissements successifs de l'enceinte, depuis les Romains jusqu'aux successeurs de Lesdiguières, ont forcé les principales rues à suivre la direction des remparts; toutes ces artères s'arrondissent en demi-cercle, de l'Isère à l'Isère: un premier arc est constitué par la rue Saint-André, la rue des Clercs et la rue Pérollerie, jusqu'à la place Notre-Dame et la Citadelle; un deuxième suit la rue Montorge, la rue des Vieux-Jésuites et la rue des Prêtres; un troisième, plus grand, moins nettement dessiné, sinue à travers les rues Saint-François et Créqui, la rue Neuve du Collège, la rue Neuve des Pénitents, la rue Neuve des Capucins et la rue Très-Cloîtres; enfin, la rue des Mûriers constitue, pour l'époque, le dernier stade de l'évolution: elle n'est, à vrai dire, que le chemin de ronde des remparts.
Ces rues sont bordées de maisons hautes et noires, et presque toujours tristes, avec des allées étroites où court un petit ruisseau dans lequel les habitants se soulagent en passant. De temps à autre, la file monotone est coupée par de beaux hôtels, demeures de l'aristocratie et des magistrats opulents: l'hôtel des Adrets, rue Neuve du Collège; l'hôtel de Franquières, rue de France, près du pont de pierre; l'hôtel de Bressieux, rue du Verbe-Incarné; l'hôtel de Montai, rue du Pont-Saint-Jaime. De nombreux monastères étendent leurs cloîtres et leurs jardins: les Augustins, près du Jardin-de-Ville; les Frères prêcheurs, dont l'église servit de Halle-aux-Blés; les Cordeliers, qu'un oncle de Henri Beyle dirigea; les Jésuites, rue Neuve, dont le collège devint l'Ecole centrale, la Bibliothèque publique et le Musée; les Oratoriens, voisins de la cathédrale. Les couvents de femmes abondent aussi: religieuses de la Propagation, au bout de la rue Saint-Jacques, chez lesquelles le jeune Beyle allait servir la messe, Clarisses, Ursulines, Visitandines, d'autres encore. Enfin, quatre églises se partagent les fidèles: la plus ancienne, Saint-Laurent, dont la chapelle basse date du VIe siècle, dessert la rive droite; sur la rive gauche, Notre-Dame et Saint-Hugues, deux églises jumelles, accolées l'une à l'autre et communiquant par une vaste baie, sont l'une la cathédrale, l'autre une paroisse; Saint-André, non loin du palais de justice, est la vieille collégiale des Dauphins et abrite les cendres de Bayard, en attendant de servir de salle de réunion à la société jacobine de Grenoble; Saint-Louis enfin, la dernière en date, la plus laide aussi, produit informe du XVIIe siècle à son déclin, sert de paroisse à la pieuse famille maternelle de notre Stendhal.
Et, tout autour, s'étend le domaine militaire; les remparts protègent la cité, mais l'étouffent aussi dans leurs bastions de terre et de briques, à la manière de Vauban. A l'ouest, l'arsenal, des magasins à poudre et les casernes de Bonne ont cependant permis aux Hospices de s'installer; au midi, s'élève l'hôtel du Commandement, qu'habite le gouverneur de la province; non loin de là, on a laissé dans un bastion s'ouvrir provisoirement le cimetière de la paroisse Saint-Hugues, où fut inhumée la mère de Stendhal; à l'est, s'élèvent de nouveaux magasins à poudre, et la citadelle forme, à elle seule, une ville forte en miniature; enfin, au nord de Grenoble, sur la rive droite, le fort de Rabot domine la plaine et la vallée du Drac.
Cinq portes étroites font communiquer la ville avec le monde extérieur: à droite de l'Isère, les portes Saint-Laurent et de France; de l'autre côté de la rivière, la porte de la Graille, située à l'est de Grenoble, au bord de l'eau, conduit au cours de Saint-André, large et longue avenue qu'un parlement munificent fit planter au XVIIe siècle, sous la direction de son président, Nicolas Prunier de Saint-André; au midi, les portes de Bonne et Très-Cloîtres ouvrent les chemins qui vont au Pont-de-Claix, à Echirolles, à Gières, à Eybens et à Vizille, vers le Trièves, l'Oisans et la vallée du Graisivaudan.
Les environs immédiats de Grenoble, du reste, sont peu engageants. La splendeur du cadre formé par les montagnes de la Chartreuse, du Vercors, du Taillefer et de Belledonne, et la magnificence de la vallée du Graisivaudan, toute voisine, rendent plus triste encore la banalité de la plaine grenobloise. Située au confluent de la capricieuse et puissante Isère et du terrible Drac, elle a été longtemps couverte par les eaux. Le sol est demeuré humide et caillouteux, de nombreux ruisseaux courent vers le nord, et cette eau que l'on sent partout à fleur de terre, que l'on voit sourdre de tous côtés, dit le long combat qu'a mené à travers les siècles la vaillante ville contre ses ennemis de toujours: l'Isère et le Drac, le Serpent et le Dragon qui, prédisait un ancien dicton, devaient «mettre Grenoble en savon».
Stendhal connut surtout la partie sud-ouest de cette plaine grenobloise. Il accompagna son père et sa tante Séraphie dans les promenades sentimentales qu'ils firent à travers le faubourg pauvre et malodorant des Granges, quartier des peigneurs de chanvre, qui se pressait autour de l'église Saint-Joseph, plus pauvre encore. Surtout, il suivit le chemin de Claix, lorsqu'il allait avec son père séjourner à la maison familiale du hameau de Furonières. On sortait par la porte de Bonne, on tournait tout de suite à droite pour prendre le chemin horriblement fangeux des Boiteuses, où s'élevait la solitaire auberge de la Femme-sans-tête; puis, passé le cours de Saint-André, le chemin de Seyssins conduisait au bac; on traversait le torrent du Drac et sur la rive gauche, par Seyssins et les hameaux de Doyatières, Cossey et Malivert, on atteignait enfin le «domaine»des Beyle, où le vieux Pierre était mort. Ou bien encore, sortant toujours par la porte de Bonne, on continuait tout droit, le long du chemin Meney, pour atteindre le cours de Saint-André et le vieux pont de Claix, bâti par le connétable de Lesdiguières, l'une des «merveilles»du Dauphiné.
Tel est ce Grenoble que Stendhal détesta, non pour l'avoir trop connu, mais pour l'avoir presque ignoré, car il y vécut un peu en prisonnier. Il avoue en un endroit de sa Vie de Henri Brulard n'avoir su qu'objecter à un jeune officier qui faisait l'éloge de sa ville natale, et il dit plus loin qu'à son arrivée à Paris, une terrible nostalgie faillit le renvoyer à ses chères montagnes. Le mépris de Stendhal pour Grenoble est seulement une rancune d'enfant, que l'âge mûr n'a pu complètement effacer. Grenoble en a longtemps voulu à son détracteur occasionnel; aujourd'hui, le temps a tout renouvelé: Grenoble est devenue la plus belle cité des Alpes françaises, et elle a rendu en admiration à Stendhal ce que son fils ingrat lui avait donné de dédains.
LÉGENDE
1. Rues, places et passages.
1. Place Grenette.
2. Jardin-de-Ville.
3. Grande-rue.
4. Rue des Vieux-Jésuites (aujourd'hui, rue Jean-Jacques-Rousseau).
5. Jardin Lamouroux, derrière la maison natale de Stendhal (aujourd'hui, cour du n° 4 de la rue Lafayette).
6. Place Saint-André.
7. Rue du Palais.
8. Passage du Palais.
9. Rue du Quai (aujourd'hui, rue Hector-Berlioz).
10. Rue Montorge.
11. Rue du Département (ensuite, rue Saint-André; aujourd'hui, rue Diodore-Rahoult).
12. Place Neuve du Département (ensuite, place aux Œufs; aujourd'hui, place de Gordes).
13. Rue des Clercs.
14. Rue Pérollerie (aujourd'hui, rue Alphand).
15. Rue Dauphin (aujourd'hui, rue Lafayette).
16. Rue Neuve du Collège (aujourd'hui, rue du Lycée).
17. Place de la Halle (aujourd'hui supprimée, située sur l'emplacement des actuelles rues de la République et Philis-de-La-Charce).
18. Rue Saint-Jacques.
19. Rue de Bonne.
20. Rue Saint-Louis (aujourd'hui, avec un alignement modifié, rue Félix-Poulat).
21. Place Claveyson.
22. Place aux Herbes.
23. Rue Marchande (aujourd'hui, rue Renauldon).
24. Montée du pont de bois (aujourd'hui, rue de Lionne).
25. Pont de bois (aujourd'hui, pont suspendu).
26. Rue du Bœuf (aujourd'hui, rue Abel-Servien).
27. Rue Chenoise.
28. Rue du Pont-Saint-Jaime.
29. Rue Brocherie.
30. Place Notre-Dame.
31. Place des Tilleuls.
32. Rue Bayard.
33. Rue des Mûriers (aujourd'hui, rue Abbé-de-la-Salle).
34. Cimetière de Saint-Hugues, rue des Mûriers.
35. Rue du Commandement (aujourd'hui, rue Général-Marchand).
36. Promenade des Remparts (aujourd'hui, à peu près, rue Condillac).
37. Rue Saint-Laurent.
38. Rue Perrière (aujourd'hui, quai Perrière).
39. Pont de pierre (aujourd'hui, pont de l'Hôpital).
40. Montée de Chalemont.
41. Route de Lyon.
42. Le Mail (aujourd'hui, l'Esplanade de la Porte-de-France).
43. Cours de Saint-André.
44. Chemin des Boiteuses (aujourd'hui, après rectifications, rue et place Lakanal et rue Turenne).
45. Chemin Meney.
46. Chemin de Sassenage (aujourd'hui, approximativement, cours Berriat).
47. Point de départ de la route d'Eybens (aujourd'hui situé vers l'angle des rues de Strasbourg et Beccaria).
48. Route de La Tronche.
2. Bâtiments publics et portes de la ville.
A. Eglise Saint-André.
Æ. Eglise Saint-Louis.
B. Cathédrale Notre-Dame.
B'. Eglise Saint-Hugues.
C. Eglise Saint-Joseph (hors des portes).
D. Eglise Saint-Laurent.
E. Préfecture et Hôtel-de-Ville (aujourd'hui, Hôtel-de-Ville).
F. Palais de justice et prison.
G. Théâtre.
H. Collège des Jésuites, puis Ecole centrale (ensuite collège, puis lycée de garçons, aujourd'hui lycée de filles).
J. Bibliothèque (aujourd'hui, administration du lycée de filles).
K. Musée (ancienne chapelle des Jésuites, aujourd'hui grand amphithéâtre de l'Université).
L. Citadelle (aujourd'hui caserne, conseil de guerre et prison militaire).
M. Couvent des Jacobins (n'existe plus).
N. Halle aux blés (ancienne église des Jacobins, n'existe plus).
O. Corps de garde, place Grenette.
P. Couvent des Augustins (depuis, Manutention militaire, aujourd'hui démolie).
Q. Porte de France.
R. Porte de Bonne (démolie vers 1832, située à l'extrémité de la rue de Bonne, place Victor-Hugo).
S. Porte Très-Cloîtres (démolie vers 1832, située à l'intersection des actuelles rues Très-Cloîtres et Joseph-Chanrion).
T. Porte de la Graille, ou porte Créqui (démolie en 1889, située sur le quai Créqui actuel).
V. Sainte-Marie-d'en-haut (couvent de la Visitation, aujourd'hui inoccupé et appartenant à la Ville de Grenoble).
X. Tour de Rabot.
Y. Direction du fort de la Bastille.
3. Maisons, boutiques, lieux divers.
a. Maison Beyle, rue des Vieux-Jésuites (aujourd'hui, rue Jean-Jacques-Rousseau, n° 14).
a'. Nouvelle maison Beyle, à l'angle de la rue de Bonne et de la place Grenette (aujourd'hui, place Grenette, n° 24).
b. Maison Gagnon, place Grenette, n° 2, et Grande-rue, n° 20.
c. Maison Périer-Lagrange, place Grenette, n° 4.
d. Maison de madame Vignon, place Saint-André, n° 5 ou 7.
f. Maison de Le Roy, professeur de peinture, place Grenette (ancien n° 11, démoli lors de l'ouverture de la rue de la République, en 1907).
g. Maison Teisseire, entre l'ancienne rue de la Halle et la rue des Vieux-Jésuites.
h. Maison de Chabert, professeur de mathématiques, rue Neuve du Collège (aujourd'hui du Lycée, n° 15).
i. Hôtel des Adrets, rue Neuve du Collège (aujourd'hui du Lycée, n° 9).
l. Hôtel du Commandement, rue du Commandement (aujourd'hui Général-Marchand, n° 1).
m, m'. Maisons successivement habitées par les Bigillion, rue Brocherie et montée du Pont-de-bois (aujourd'hui rue de Lionne).
n. Maison Didier, près de l'église Saint-Laurent.
o. Maison de Gros, géomètre et professeur de mathématiques, rue Saint-Laurent.
p. Hôtel de Franquières, entre l'actuelle rue Moidieu et le quai Créqui, près du Pont de pierre.
q, q'. Boutiques successivement occupées par Falcon, libraire, la première passage du Palais (aujourd'hui supprimé), la seconde rue du Quai (aujourd'hui Hector-Berlioz, n° 4).
r, r'. Café Genou, situé Grande-rue, n° 14, d'après Stendhal, ou, d'après Romain Colomb, place Saint-André, n° 7.
s. Boutique de Bourbon, près de la Halle-aux-blés, probablement démolie lors de l'élargissement, en 1907, de la rue Philis-de-la-Charce.
t. Auberge de la Bonne-Femme, ou de la Femme-sans-tête, chemin des Boiteuses (aujourd'hui, rue Lakanal).
v, v'. Pompes, sur la place Grenette et à l'entrée de la rue Neuve du Collège (aujourd'hui du Lycée).
x. Baraque des châtaignes, place Grenette.
π. Arbre de la Liberté.
π'. Arbre de la Fraternité.
R'. Lieu présumé du duel de Henri Beyle et de son camarade Odru, sur les remparts, entre les portes de Bonne et Très-Cloîtres, non loin de l'hôtel du Commandement.
II. LA MAISON NATALE DE STENDHAL
Par M. Samuel Chabert,
professeur à l'Université de Grenoble.
M. Paul Arbelet, éditeur du Journal d'Italie, affirmait récemment que la maison natale de Stendhal à Grenoble était le n° 14 actuel de la rue J.-J.-Rousseau (2e étage), et revendiquait pour lui-même la propriété de cette découverte, sans toutefois publier encore une indication de sources ou d'arguments positifs[1]. Une illustration représentant l'immeuble désigné était insérée dans le texte, soulignant ainsi la contradiction de sa croyance avec celle de divers Grenoblois, recueillie par M. Pierre Brun dans son Henry Beyle-Stendhal[2], et favorable au n° 12 (1er étage) de la même rue J.-J.-Rousseau.
Les amis de l'écrivain, et aussi le grand public, ne peuvent que remercier M. P. Arbelet de sa communication; le plus mince atome de vérité acquise a son prix. Pour ma part, je me féliciterais plutôt de le voir garder par devers lui ses raisons, puisque ce silence précisément m'a conduit à faire de mon côté différentes recherches, toujours intéressantes quand il s'agit d'un pareil auteur; et, bien que ma conclusion soit absolument identique à la sienne et que son assertion ait contribué à m'y conduire, peut-être ne sera-t-il pas indifférent d'exposer ici, très sommairement, les procédés que j'ai suivis.
Deux voies principales d'investigation semblent dès l'abord s'ouvrir au chercheur, abstraction faite des «jours»»offerts çà et là dans l'œuvre entière de Stendhal:
1° Détails et plans fournis par le manuscrit de la Vie de Henri Brulard (Bibl. munie, de Grenoble, R 299, 3 vol.).
Ces détails sont nombreux, répétés, d'apparence très précise, et nous y reviendrons. Constatons tout d'abord qu'il y manque le seul renseignement décisif, à savoir le numéro de la maison natale. A cette époque, où les immeubles de Grenoble étaient numérotés par quartiers, non par rues, chaque maison était habituellement désignée par le nom de son propriétaire joint à celui de la rue; or, l'extrême notoriété du père de Stendhal rendait particulièrement superflu tout surcroît de précision. D'autre part, si précieux que soient les documents de la Vie de Henri Brulard, ils sont souvent fort sujets à caution, on le sait, qu'il s'agisse de sentiments, d'idées, d'histoire ou même de géographie; l'auteur lui-même, trop catégorique dans l'exposé de ses impressions d'enfance, multiplie les réserves par ailleurs: il touche à la cinquantaine, et tant d'aventures se sont succédé dans son existence depuis la dixième année! Aussi n'avons-nous pas cru que le témoignage propre de Stendhal dût nous être un point de départ: il sera pour nous un contrôle, entre autres, de la certitude une fois conquise, après avoir servi de présomption pour la certitude à conquérir, rien de moins, rien davantage.
2° Puisque Chérubin Beyle, père de Stendhal, était par héritage le propriétaire de la maison[3] et, par conséquent, de l'appartement où naquit son fils le 23 janvier 1783, et que la partie de la rue J.-J.-Rousseau à laquelle se limitent les recherches n'a subi depuis lors aucune modification importante dans ses immeubles,—on peut vérifier, dans les actes publics, les titres des propriétaires actuels de ces immeubles durant 125 ans environ: moyen terre à terre, on ne peut moins littéraire, mais on ne peut plus sûr, d'aboutir de piano à un indiscutable résultat. C'est, à notre avis, le premier à suivre. On nous excusera donc en raison du but poursuivi d'avoir agi, pour le profit d'Henri Beyle, comme aurait fait son père «homme de loi», et d'avoir employé une méthode qui l'aurait indigné peut-être, mais qu'après tout il ne tenait qu'à lui de nous épargner en précisant davantage. Du reste, nous nous abstiendrons, dans le court exposé qui va suivre, de tout renvoi ou citation n'intéressant pas directement la solution du problème.
1re pièce. L'extrait de naissance, depuis longtemps publié, nous apprend simplement que la maison natale du futur Stendhal faisait partie de la paroisse de Saint-Hugues, autrement dit appartenait au côté nord de la rue, numéros pairs actuels.
2e pièce. Le registre de capitation de la ville de Grenoble pour 1789, obligeamment communiqué par M. Prudhomme, archiviste départemental, place la maison du sieur Beyle dans la rue des Vieux-Jésuites (depuis rue J.-J.-Rousseau), entre la maison du sieur Verdier, pourvue de 2 boutiques et de 2 locations, et la maison du sieur Romand, beaucoup plus importante, avec 7 locations en plus de ses 2 boutiques. La maison Beyle, mitoyenne et moyenne entre les deux, a 2 boutiques, plus 3 locataires habitants d'étages, savoir:
n° 1305, le sieur Boyer, avocat, taxé à 24 livres;
n° 1306, le sieur Beyle, avocat, taxé à 18 livres;
n° 1307, la veuve Rigoudo, passementière, taxée à 1 livre.
S'il est trop tôt pour conclure que les maisons Verdier, Beyle et Romand sont les nos 12, 14 et 16 actuels de la rue J.-J.-Rousseau, nous retiendrons tout au moins la présomption en faveur du second étage, non du premier, comme occupé par Chérubin Beyle et par le jeune Henri lui-même, âgé alors de 6 ans.
3e pièce. Acte de vente du 2e étage[4] de sa maison par Chérubin Beyle à l'avoué Jos.-François Bonnard, le 7 ventôse an XII (27 févr. 1804), aux minutes de Me Nallet, notaire à Grenoble, successeur éloigné de Me André Blanc, notaire à Grenoble de 1782 à 1824, qui rédigea l'acte en question. Nous avons eu entre les mains l'expédition authentique, possédée actuellement par M. Edmond Maignien, qui a bien voulu nous la communiquer.
Le vendeur, qui va désormais habiter jusqu'à sa mort sa nouvelle maison de la place Grenette (n° 24 actuel), ne spécifie pas qu'il ait habité ou habite encore ce 2e étage; toutefois, la chose peut se présumer du fait que nulle mention de locataire occupant ne figure dans l'acte,—dont voici les éléments essentiels-:
Chérubin-J. Bayle (sic), homme de loi, vend à Jos.-Fr. Bonnard, avoué près le tribunal d'appel de Grenoble, le second étage entier, cave, galetas et dépendances, de la maison possédée par le vendeur rue des Vieux-Jésuites, n° 60: 3 pièces sur la rue, 3 pièces sur la cour, 2 pièces dans le bâtiment au nord et une galerie servant de communication du grand au petit bâtiment. La cave a son entrée en face de l'escalier et est éclairée par une petite fenêtre grillée ouverte au nord sur la cour ... Le galetas, au 4e étage, est situé au-dessus des pièces qui forment, aux étages inférieurs, le salon d'assemblée ..., il confine au couchant une chambre à cheminée vendue à Pierre Mayet.
Prix: 3.000 francs.
Latrines intérieures au second étage.
Enregistré à Grenoble le 12 ventôse an XII (3 mars 1804).
Transcrit au bureau des hypothèques, à Grenoble, le 3 germinal an XII (24 mars 1804), vol. 19, n° 489.
Notons que le n° 60 indiqué au début est un numéro de quartier. En 1827, ce sera un numéro de rue, le n° 8, parce que le point de départ est alors la Grand'Rue; la rue J.-J.-Rousseau comptait désormais ses nos pairs de 2 à 22, le n° 2 faisant l'angle de la Grand'Rue. Bientôt, l'un de ces nos pairs, le 14, fut démoli pour la percée de la rue Lafayette, ce qui réduisit à dix immeubles ce côté de la rue; voilà comment, lorsque plus tard l'origine des numéros fut reportée place Sainte-Claire, l'ex-maison Beyle, toujours la 4e en venant de la Grand'Rue, fut numérotée 14 et non pas 16, le n° pair le plus élevé étant désormais 20 et non plus 22.
4e pièce (communiquée également par M. Edm. Maignien). C'est un exploit d'huissier, daté du 24 novembre 1827, enregistré le 26 novembre. Le propriétaire, Bonnard (Julien), avocat, fils et héritier de Jos.-Fr. Bonnard, ainsi que l'atteste à l'état-civil de Grenoble son acte de décès en date du 26 avril 1876, a maille à partir avec un de ses voisins du même immeuble. Julien Bonnard, depuis conseiller à la Cour de Grenoble, du 15 mai 1850 à sa retraite prise le 17 janvier 1865, a son portrait par Hébert au Musée de Grenoble (n° 323 du nouveau catalogue). Notons que le peintre Hébert était fils de Me J.-C.-A. Hébert, notaire à Grenoble de 1813 à 1832 (minutes chez Me Besserve), dont Chérubin Beyle était le client.
5e pièce. Le 18 nov. 1852, par devant Me Guigonnet, notaire à Grenoble (minutes chez Me Raymond), le conseiller Bonnard vendait son immeuble au Dr J.-B.-Albin Crépu.
6e pièce. Par testament du 8 juillet 1857, le Dr Crépu (mort à Grenoble, le 17 février 1859) le lègue à une dame Zoé Ravix, ex-marchande de nouveautés au Fontanil.
7e pièce. Le 12 avril 1871, par devant Me Guigonnet, déjà nommé, Mme Ravix le vend au Dr Pierre-Adolphe-Adrien Doyon, dont le Musée de Grenoble possède aussi le portrait, œuvre du peintre Bonnat (n° 184 du nouveau catalogue).
8e pièce. Le Dr Doyon étant décédé à Uriage, le 21 sept. 1907, le partage de ses biens, fait à Lyon le 11 janvier 1908 en l'étude de Me Rodet, notaire, a attribué son immeuble de la rue J.-J.-Rousseau à sa fille, Mme Henriette-Sophie Dagallier, actuellement domiciliée à Paris et qui en demeure propriétaire[5].
La généalogie de l'appartement étant ainsi reconstituée sans discussion ni lacune, et la propriété de Mme Dagallier rue J.-J.-Rousseau (ci-devant des Vieux-Jésuites) étant bien au n° 14, le doute sur l'identification de la maison natale de Stendhal est définitivement dissipé. Pour ce qui est de l'étage, nos présomptions, déjà très fortes, seront changées en certitude en faveur du second, puisque c'est justement celui que possède Mme Dagallier, par les éclaircissements que fournissent les plans dont nous parlerons tout à l'heure.
Il est aisé maintenant de revenir à la Vie de Henri Brulard et de constater que la concordance entre les deux sources est absolue. Les nombreux plans relatifs à la question qui nous intéresse, et malheureusement inédits pour la plupart, peuvent se grouper sous deux rubriques:
a) Situation de immeuble: «rue des Vieux-Jésuites, 5e ou 6e maison à gauche en venant de la Grand'Rue, vis-à-vis la maison de Mme Teyssère (sic)», écrit Stendhal, p. 59 du ms., 40 du tome Ier de la présente édition. En fait, c'est le 4e numéro, mais le n° 16 actuel en vaut bien deux, si tant est que Stendhal, en 1832, eût la mémoire exacte des chiffres. Cette imprécision est sans conséquence, à la condition, encore une fois, de n'accepter les données de la Vie de Henri Brulard que sous bénéfice d'inventaire.—Nous avons relevé sur ce point 5 plans: p. 59 du ms.; autre plan plus détaillé et plus significatif collé sur la même p. 59; p. 232 (fac-similé, p. 166 de la nouvelle éd. Stryienski, 1912); puis, dans le 2e vol., p. 6 (numérotation en bas de page), et face à la p. 273 bis.
b) Disposition de l'appartement, étage. Le ms. présente 3 plans de la partie de l'appartement située entre cour et rue, savoir p. 70 (t. I du ms. et p. 48 du tome Ier de la présente édition), face à la p. 275 (t. II), et face à la p. 292 (t. II). Ces plans concordent pour la disposition des pièces, et notamment en ce qui touche le nombre des six fenêtres de façade, ainsi disposées quand on vient de la Grand'Rue:
a. fenêtre étroite} cabinet de Chérubin Beyle.
b. fenêtre normale}
c. fenêtre normale: salon.
d. fenêtre étroite} ch. a coucher de Mme Beyle.
e. fenêtre normale}
f. fenêtre étroite et basse: cabinet de toilette, pris sur la demi-profondeur de la chambre à coucher, et qui, dans l'acte de vente de l'an XII, n'est pas compté pour une pièce.
Le reste de la profondeur de la chambre à coucher, derrière le cabinet de toilette, forme alcôve pour le lit; c'est là, comme le dit M. Arbelet, suivant toute vraisemblance, que dut naître Stendhal en 1783, là aussi que mourut probablement Mme Beyle en 1790.—Ce qui est capital ici, c'est le nombre des fenêtres qui, au 1er et au 3e étage, est de 4, et qui, au 2e étage, est porté à 6 par l'addition de la fenêtre étroite d et de l'ouverture f, destinée celle-ci à éclairer le cabinet de toilette: l'étage est donc le second, à l'exclusion de tout autre.
La partie de l'appartement située entre la cour et le jardin Lamouroux (cour du n° 4 actuel de la rue Lafayette), avec le petit escalier L qui peut le rendre indépendant et le jour de souffrance qui l'éclaire en permettant d'apercevoir un tilleul du jardin, est figurée p. 107 du ms., correspondant à la p. 93 (t. Ier) de la présente édition.
Enfin, p. 157 du ms., correspondant à la p. 126 (t. Ier) de l'éd. imprimée, Stendhal a dessiné le plan spécial du cabinet de son père, contigu à l'immeuble n° 16 et éclairé par nos deux fenêtres inégales a et b.
L'examen de ces 10 plans divers, à titre de contre-épreuve, permet de clore ici la discussion.
On comprendra, si l'on pénètre aujourd'hui dans l'étroite allée, dans la cour obscure et rétrécie par la construction du fond,—et dès l'entrée dans la rue tortueuse, privée de toute perspective un peu large et souvent de lumière,—que successivement tous les propriétaires aient éprouvé le besoin d'en sortir, si riche et confortable qu'en pût être l'aménagement intérieur; que Chérubin Beyle, dans sa hâte de déménager, n'ait pas attendu l'achèvement de sa maison neuve pour se défaire de ce qui lui restait de l'ancienne; que le futur Stendhal enfin réserve au logis de son grand-père, si admirablement placé entre la vie intense de la place Grenette et la reposante verdure du Jardin de Ville, ses prédilections d'enfant, naturellement avide de gaieté, de grand jour et de liberté.
Conclurons-nous donc en disant que, si nous connaissons désormais la maison natale de Stendhal, nous n'avons saisi qu'une vaine ombre, et que ses Feuillantines, son Milly, ses Enfances en un mot doivent être placées ailleurs? Dirons-nous une fois de plus que l'éducation est indépendante des hasards de la naissance, et que le lieu fortuit de celle-ci ne mérite pas qu'on le prenne à ce point au sérieux? que les plaques commémoratives, pour être à certains égards d'une scientifique précision, se trompent d'adresse le plus souvent? Non certes: nous savons assez que rien ne vient du néant, que notre être est conditionné, plus qu'on ne l'a cru et à notre insu même, par ses origines, par la race, par le milieu, par les impressions demi-conscientes, inconscientes même, des toutes premières années, pour ne pas condamner cette religion traditionnelle du souvenir.
Stendhal naquit donc et vécut quelque dix ans dans la demeure où depuis si longtemps se succédaient ses ascendants paternels, au 2e étage du n° 14 actuel de la rue J.-J.-Rousseau; c'est dans le petit logement ayant vue sur la cour qu'il fut installé et logé avec ses précepteurs successifs, c'est dans cet horizon si restreint que se forma, que s'altéra, si l'on veut, et s'aigrit prématurément son caractère. Que plus tard il ait fait du chemin, que son odyssée l'ait peu à peu détourné de la maison paternelle et du pays natal jusqu'à paraître supprimer parfois tout contact, on ne le sait que trop à Grenoble et on l'exagère trop volontiers. Il n'est pas revenu, soit; mais peut-être s'est-il moins éloigné qu'il ne le pensait lui-même et, quoi qu'il en soit et de quelque façon qu'on le juge, c'est bien de là qu'il est parti.
[1] Les Annales du 5 février 1911.
[2] P. 9 (Grenoble, Gratier, 1900).
[3] E. Maignien, La Famille de Beyle-Stendhal, Grenoble, 1889, Drevet. Voir, pp. 12-13, l'extrait de naissance de Marie-Henry Beyle, publié in extenso, et reproduit à nouveau ci-dessus, p. 337.
[4] On sait qu'à Grenoble la propriété bâtie est extrêmement divisée, et que très souvent un immeuble appartient, par étages ou portions d'étages, à plusieurs propriétaires distincts.
[5] Ces documents nous ont été fournis en grande partie par M. Gérardin, receveur de l'enregistrement à Sassenage, d'après les archives de la mairie de Grenoble, du greffe du tribunal civil, de l'enregistrement et de l'étude de Me Raymond, notaire à Grenoble.
III. L'APPARTEMENT DE HENRI GAGNON
La Treille de Stendhal
Stendhal ne dit presque rien de la maison de son père et du triste appartement où il naquit et où mourut sa mère; c'est qu'il vécut surtout dans la maison gaie et vivante de son grand-père. Le docteur Henri Gagnon occupa successivement deux appartements dans le même immeuble. De l'un, situé au n° 2 de la place Grenette, au premier étage, Stendhal parle à peine dans sa Vie de Henri Brulard; il fut d'ailleurs abandonné dès 1789 et occupé ensuite par les demoiselles Caudey, marchandes de modes. Mais le second a laissé à notre auteur de nombreux souvenirs, à la fois amers et attendris.
Le deuxième appartement du docteur Gagnon—où il mourut, en 1813—occupait, au second étage, deux chambres correspondant à l'ancien logement du premier, 2, place Grenette. Il comprenait également une partie d'immeuble acquise de Madame de Marnais, et dont l'entrée donnait sur la Grande-rue, n° 20. On accédait à l'appartement par trois escaliers: le premier, place Grenette, a été avantageusement remplacé. Il conduisait directement aux chambres de Séraphie et d'Elisabeth Gagnon. Les deux autres sont restés intacts: l'un insère sa vis minuscule dans l'angle nord d'une cour étroite et mal éclairée, qui n'a guère été modifiée depuis le XVe siècle et garde, entre ses murs noirâtres, l'indicible attrait du passé. Quelques pas encore, et tout de suite à gauche, dans une grande cour oblongue, monte un nouvel escalier, large et droit celui-ci, et que Stendhal, avec raison, qualifie de magnifique pour l'époque.
Montons l'étroit et raide escalier en vis de la première cour. Au deuxième étage, un bref corridor—celui-là même où fut déposé, près de la fenêtre, par le jeune Beyle, le «billet Gardon»—s'ouvre sur la salle à manger, mal éclairée par une fenêtre d'angle, et sur la cuisine. Une troisième porte mène à la chambre de Henri Gagnon. Stendhal en a conservé un souvenir grandiose: une belle commode l'ornait, et une fenêtre en verres de Bohême rendait la pièce agréable et gaie. Des boiseries la garnissent encore aujourd'hui, et leurs moulures sobres, aux ors ternis, rappellent invinciblement l'esprit harmonieux et mesuré du médecin à la mode vers 1780.
Dans un angle, un étroit corridor est pris dans l'épaisseur de la tourelle de l'escalier: nous voici dans un réduit étroit, aux murs biscornus. C'est la petite chambre où Beyle avait son lit de fer, c'est son «trapèze». Fuyons ce lieu, désormais profané: on a fait sauter une cloison, vers l'appartement donnant sur la Grande-rue, et maintenant des lingères travaillent et jacassent à l'endroit même où Stendhal dormait son sommeil d'enfant.
Au second étage de l'escalier de la grande cour, une large porte ouvre sur une vaste antichambre; puis, c'est le «grand salon à l'italienne», aujourd'hui partagé en deux par une cloison. Là s'élevait, sous la Révolution, le modeste autel où un prêtre insermenté disait la messe, servie par le petit Henri Beyle, le dimanche, en présence d'une centaine de fidèles.
Tout près, la chambre de Romain Gagnon, prenant vue sur la grande cour, asile retiré qu'occupa Joseph-Chérubin Beyle aux heures troubles de la Terreur. Tout près encore, ouvrant aussi sur le grand salon, voici le domaine intellectuel du docteur Gagnon: d'abord, son cabinet d'histoire naturelle, où le menuisier Poncet construisit une immense armoire pour les collections minéralogiques; en face, la grande et belle carte du Dauphiné, par Bourcet, que le jeune Beyle sillonna si malencontreusement d'une longue traînée rouge, le jour où fut découvert le subterfuge de la lettre Gardon. A côté, c'est le cabinet d'été du «bon grand-père». Il est maintenant nu et abandonné, comme la pièce voisine; mais notre âme de pieux pèlerins y rétablit sans peine, au fond, la grande bibliothèque où Voltaire voisine avec l'Encyclopédie, tandis qu'à côté, dédaigneusement mis en tas, s'avachissent de mauvais romans, achetés par l'oncle Romain, et qui gardent encore le parfum de leur premier acquéreur: musc ou ambre. En face, sur un pied peu élevé, un petit buste de Voltaire, gros comme le poing; un bon fauteuil s'arrondit devant, où le docteur s'isolait pour réfléchir et travailler, loin des importuns.
Dans la chambre de Romain Gagnon et dans le cabinet d'histoire naturelle s'ouvrent deux portes-fenêtres. Poussons-les: nous voici sur une longue et belle terrasse; d'immenses caisses de pierre la bordent, d'où sortent des plantes variées et de puissants ceps de vigne. Des montants de bois artistement assemblés en arcades laissent entrer l'air et le soleil, et supportent la verdure et les fleurs; la vigne fait au-dessus de nous un plafond délicat, et c'est un lieu charmant. Voici vraiment le seul souvenir de Stendhal demeuré presque intact. Quelques pieds de vigne sont morts, mais les survivants sont ceux que planta Henri Gagnon et que vit grandir Henri Beyle. Et les fidèles du Maître peuvent encore, l'automne venu, cueillir une grappe de raisin à la «Treille de Stendhal».
Le reste de l'appartement a été profondément modifié; le hasard des ventes l'a morcelé, et trois locataires différents l'occupent. Pas un d'eux, certainement, n'évoque le drame de l'enfance de Stendhal, nul ne songe même à se rappeler celui qui forma là son âme inquiète et passionnée.
IV. LES PORTRAITS DE STENDHAL JEUNE
Les portraits de Henri Beyle, exécutés dans sa jeunesse, sont extrêmement rares. Et, en iconographie comme en toutes choses, il faut se garder des attributions faites à la légère et des hypothèses plus ou moins séduisantes, mais mal fondées.
Je connais, pour ma part, trois portraits de Stendhal jeune, mais, de ces trois, un seul me paraît authentique.
Le premier a été reproduit en 1905 par M. Emile Roux, dans une publication éphémère: l'Alpe, revue d'alpinisme populaire, au cours d'une brève étude sur Stendhal et la Montagne. L'original est un petit portrait à l'huile, sur toile, d'une facture très gauche; il appartient à Mme veuve Merceron-Vicat, à Grenoble. Il a été acquis, il y a fort longtemps, par M. Merceron-Vicat, ingénieur des Ponts et Chaussées, à un antiquaire ambulant qui donna le tableau—sans aucune preuve, d'ailleurs—comme un portrait de Henri Beyle, à l'âge de seize ans environ. Rien n'est moins sûr, et la figure peinte est plutôt celle de Champollion-le-Jeune que celle de Stendhal.
Un second portrait, celui-ci fort joli, est une petite aquarelle, signée Passot. Il représente le buste d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, un peu plus peut-être, vu de face; le personnage est vêtu d'une lourde redingote ornée à la boutonnière d'un ruban bleu; un gilet largement ouvert laisse voir une chemise blanche, sans jabot, à deux boutons carrés; le col est entouré d'une cravate blanche à deux tours, terminée en un nœud de petite dimension. Cette aquarelle a été acquise d'un brocanteur, avec divers objets, par M. Bellin, artiste peintre, à Fontaine (Isère). M. Emile Roux, en le reproduisant en tête de sa brochure: Un peu de tout sur Beyle-Stendhal (Grenoble, Falque et Perrin, 1903), annonce un portrait inédit de Henri Beyle. Hypothèse invraisemblable: outre que le costume est nettement celui d'un jeune élégant de 1825 à 1830, l'âge du peintre et celui du modèle présumé excluent toute identification. Henri Beyle est né à Grenoble, le 23 janvier 1783, et Passot en 1797, à Nevers. Le portrait nous montre un jeune homme de vingt ans, vingt-cinq ans au maximum; en admettant l'hypothèse de M. Roux, il aurait été peint vers 1803, au plus tard vers 1808. Passot aurait eu de six à onze ans. Ce simple rapprochement de dates suffit pour ruiner l'hypothèse de l'auteur de Un peu de tout sur Beyle-Stendhal.
Le troisième portrait, que nous publions, est d'une authenticité indiscutable, car nous suivons son histoire depuis l'origine. Il fut la propriété de M. Casimir Bigillion, conseiller à la Cour de Grenoble, qui avait épousé une fille d'Alexandre-Charles Mallein et de Marie-Zénaïde-Caroline, sœur de Henri Beyle. Il fut ensuite donné par M. Bigillion à son cousin, M. Adolphe-Etienne Pellat, ancien vice-président du Conseil de Préfecture de l'Isère. M. Pellat est décédé à Grenoble, le 6 février 1912, laissant le portrait à sa fille, épouse de M. Maurice Chabannes, agent commercial, à Grenoble, de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.
M. Chabannes nous a, très aimablement, autorisés à reproduire le portrait qu'il possède. Ce portrait, au crayon noir rehaussé de fusain, a été fait, selon M. Paul Guillemin (Imagerie de Stendhal entre-baillée. Grenoble, 1895), entre 1800 et 1805, et cette approximation nous semble probable. Il a été reproduit pour la première fois par M. Pierre Brun en tête de son ouvrage: Henry Beyle-Stendhal (Grenoble, Gratier et Cie, 1900). C'est le seul des portraits de Henri Beyle jeune actuellement connus. Le plus ancien des portraits de Stendhal est, après lui, celui de Boilly (collection Lesbros), qui date de 1807.
Notre reproduction, si elle n'a pas le mérite de l'inédit, a du moins celle de l'authenticité. C'est, à nos yeux, un mérite capital, le seul dont nous demandons compte à nos lecteurs, aussi bien pour nos illustrations que pour notre édition tout entière.
TABLE DES GRAVURES DU TOME SECOND
La Treille de Stendhal
Reproduction du f° 454 du manuscrit
Reproduction du f° 496 du manuscrit
Plan de Grenoble en 1793
Plan de l'appartement Gagnon
TABLE DU TOME SECOND
Chapitre XXX
Chapitre XXXI
Chapitre XXXII
Chapitre XXXIII
Chapitre XXXIV
Chapitre XXXV
Chapitre XXXVI.—Paris
Chapitre XXXVII
Chapitre XXXVIII
Chapitre XXXIX
Chapitre XL
Chapitre XLI
Chapitre XLII
Chapitre XLIII
Chapitre XLIV
Chapitre XLV.—Le Saint-Bernard
Chapitre XLVI
Chapitre XLVII.—Milan
Annexes.— I. Premier essai d'autobiographie: Mémoires de Henri B., livre I, chap. II
II. Une page de critique littéraire de Stendhal: Encyclopédie du XIXe siècle
III. Deux notices biographiques d'Henri Beyle, écrites par lui-même:
1. «Notice sur M. Beyle, par lui-même» (vers 1821)
2. «Dimanche, 30 avril 1837. Paris, hôtel Favart»
IV. L'état-civil de Stendhal et de ses parents
1. Famille Beyle
2. Famille Gagnon
I. La ville natale de Stendhal:
1. Grenoble vers 1793, par Henry Débrayé
2. Légende du plan de Grenoble en 1793
II. La maison natale de Stendhal, par M. Samuel Chabert
III. L'appartement de Henri Gagnon; la treille de Stendhal, par Henry Débrayé
IV. Les portraits de Stendhal jeune, par Henry Débrayé
Table alphabétique des noms de personnes
TABLE ALPHABÉTIQUE
La table alphabétique que nous donnons ici est très succincte et indique simplement les noms de personnes, sans aucun détail biographique. Une table alphabétique plus détaillée formera le dernier volume des Œuvres complètes de Stendhal.
A
Adrets (le baron des), I, 28, 55, 111, 195, 297; II, 45.
Adrets (Mme des), femme du précédent, I, 55.
Alembert (d'), I, 48, 215; II, 60, 61.
Alexandre, I, 113.
Alexandrine. Voyez: Petit (la comtesse Alexandrine).
Alfieri, I, 12; II, 65.
Allard (Guy), généalogiste grenoblois, I, 216.
Allard du Plantier, cousin de Stendhal, I, 216.
Allier, libraire à Grenoble, I, 199.
Amalia, I, 17, 21.
Amar, représentant du peuple, I, 133, 134, 137, 141.
Ampère, I, 313.
Ancelot (Mme), II, 152.
Angela. Voyez: Pietragrua (Angela).
Anglès (le comte), camarade de Stendhal, plus
tard préfet de police, I, 255, 256, 302; II, 64.
Anglès (Mme), femme du précédent, I, 256.
Anthon (d'), conseiller au parlement de Grenoble, I, 308.
Arago, II, 152.
Argens (le marquis d'), I, 194.
Argout (le comte d'), I, 19, 245, 299; II, 147.
Aribert, camarade de Stendhal, II, 35.
Arioste (l'), I, 109, 153, 163, 188, 209, 229, 288;
II, 19, 122, 133, 134, 135, 158, 177.
Aristote, II, 136.
Arlincourt (d'), II, 4.
Artaud, traducteur de Dante, I, 90.
Aubernon, II, 161.
Aubernon (Mme), femme du précédent, II, 161.
Augué des Portes (Mme et Mlles), sœur et nièces de
Mme Cardon, II
Azur (Mme). Voyez: Rubempré (Alberthe de).
B
Babet, maîtresse de Stendhal, I, 270; II, 31.
Bacon, I, 259; II, 95.
Bailly (Mlles), marchandes de modes à Grenoble, I, 111.
Bailly (Mme de), I, 111; II, 150.
Balzac (Guez de), I, 7.
Barberen (Mlle), associée et maîtresse de Rebuffet, II, 79.
Barberini, I, 17.
Barbier, fermier des Beyle à Claix, II, 41, 44.
Barilli, acteur de l'Odéon de Paris, I, 24.
Barilli (Mme), actrice de l'Odéon de Paris, femme
du précédent, I, 23; II, 104.
Barnave, I, 69.
Barral-Montferrat (le marquis de), président au parlement
de Grenoble, puis Premier Président de la cour d'appel de
Grenoble, I, 303, 304, 305, 307, 308.
Barral (le comte Paul de), fils du précédent, I, 227; II, 4.
Barral (le vicomte Louis de), fils et frère des précédents,
ami de Stendhal, I, 22, 23, 302, 303, 307, 311, 312; II, 11, 45.
Bartelon, II, 126.
Barthélemy (Mme), cordonnière à Grenoble, I, 111, 112, 275.
Barthélemy d'Orbane, avocat consistorial au parlement
de Grenoble, I, 59, 60, 65, 305.
Barthélemy (le chanoine), frère du précédent, I, 65.
Barthomeuf, commis au ministère de la Guerre,
II, 142, 143, 158, 159, 164.
Bassano (le duc de), II, 8.
Basset (Jean-Louis), baron de Richebourg, camarade
de Stendhal, II, 10, 11.
Basville, intendant du Languedoc, II, 78.
Baure (M. de), gendre de Noël Daru, I, 11; II, 142, 143.
Baure (Mme de), femme du précédent. Voyez: Daru (Sophie).
Bayle (Pierre), II, 17.
Beau, I, 22.
Beauharnais (Hortense de), II, 160.
Beaumont (Elie de), I, 188.
Beauvilliers (le duc de), II, 151.
Beethoven, II, 15.
Bellier, I, 84.
Bellile (Pépin de). Voyez: Pépin de Bellile.
Belloc (Mme), I, 118.
Belot (le président), traducteur de Hume, I, 137.
Benoît, camarade de Stendhal à l'Ecole centrale, I, 281; II, 17.
Benvenuto Cellini, I, 8, 10.
Benzoni (Mme), I, 40.
Béranger, II, 125, 152, 161.
Bérenger (Raymond de), camarade de Stendhal, I, 25, 26.
Bereyter (Angelina), actrice, maîtresse de Stendhal, I, 17, 21, 24.
Bernadotte, roi de Suède, I, 63.
Bernard, II, 33.
Bernonde (Mme), I, 128.
Berry (la duchesse de), II, 33, 151.
Berthier, prince de Neuchâtel, II, 154.
Bertrand (Mme la comtesse), II, 161.
Berwick, graveur, II, 123.
Besançon. Voyez: Mareste (le baron de).
Beugnot (le comte), I, 92.
Beugnot (la comtesse), femme du précédent, II, 123.
Beyle (Pierre), grand-père de Stendhal, I, 80.
Beyle (le capitaine), grand-oncle de Stendhal, II, 177.
Beyle (Joseph-Chérubin), père de Stendhal, I, 16, 77,
78-81, 93, 103, 134, 135, 147, 163, 168, 178, 187,
198-202, 209, 223, 234, 262; II, 16, 41, 56, 73, 85,
108, 176.
Beyle (Pauline), sœur de Stendhal, depuis Mme Périer-Lagrange,
I, 45, 77, 99, 139, 141, 178, 198, 222; II, 50.
Beyle (Zénaïde-Caroline), sœur de Stendhal, depuis Mallein,
I, 77, 99, 139, 141, 222.
Bezout, auteur d'un manuel de mathématiques, I, 249,
250, 277, 282, 299; II, 55, 66.
Bigillion, I, 297, 298.
Bigillion (François), fils du précédent, ami de Stendhal,
I, 23, 285-287, 291, 295; II, 34, 45, 71, 72, 92, 147.
Bigillion (Rémy), frère du précédent, I, 286, 291, 292,
295, 296, 301, 311; II, 92.
Bigillion (Victorine), fille et sœur des précédents,
I, 159, 289-293, 295-299; II, 34, 45, 53, 74, 91, 92, 93.
Bignon (du). Voyez: Du Bignon.
Biot, I, 249.
Blacons (Mlle de), I, 74.
Blanc, I, 198.
Blanchet (Mlle), puis Mme
Romagnier. Voyez: Romagnier (Mme), cousine de Stendhal.
Blancmesnil (de), II, 105.
Boccace, I, 61.
Bois, I, 214.
Boissat (Jules-César), II, 7.
Bonaparte. Voyez: Napoléon.
Bond (Jean), traducteur d'Horace, I, 35, 122.
Bonnard (de), I, 220.
Bonne (MM.), oncles de Mme Romain Gagnon, I, 159-160, 161.
Bonne (Mlle), depuis Mme Poncet, mère de Mme Romain Gagnon, I, 161.
Bonoldi, chanteur italien, II, 103.
Borel (Mme), belle-mère de Mounier, I, 69.
Borel (Mlle), fille de la précédente,
depuis Mme Létourneau, II, 34.
Borghèse (prince F.), I, 1.
Bossuet, II, 121, 152.
Bouchage (du). Voyez: Du Bouchage.
Boufflers (le maréchal de), II, 137.
Bourdaloue, I, 103, 137.
Bourgogne (la duchesse de), II, 81.
Bourmont (le maréchal de), II, 191.
Bournon (le maréchal), I, 244.
Bouvier, I, 65.
Brémont (Mme), depuis Mme de Barral-Montferrat, I, 304.
Brémont, fils de la précédente, I, 304.
Brenier (de), I, 48.
Brenier (Mme de), femme du précédent. Voyez: Vaulserre (Mlle de).
Brichaud, I, 3.
Brizon (Mme de), I, 192.
Broglie (le duc de), I, 62, 120.
Brossard (le général de), II, 81.
Brossard (Mme de), femme du précédent. Voyez: Le Brun (Mlle Pulchérie).
Brosses (le président de), I, 138, 167; II, 21, 135.
Bruce, I, 101, 282.
Brun (Joseph), paysan de Claix, II, 41.
Bruno (saint), fondateur de la Grande-Chartreuse, I, 297, 299.
Buffon, I, 209; II, 45.
Burelviller (le capitaine), II, 169, 171, 172, 173, 174,
176, 182, 183, 184, 193, 198.
C
Cabanis, I, 12, 17, 28, 137, 180, 269.
Cachoud, peintre et graveur, I, 250.
Caetani (les princes), amis de Stendhal, I, 9.
Caetani (Michel-Ange), I, 9, 19.
Caetani (don Philippe), frère du précédent, I, 313.
Caetani (don Rugiero), II, 65.
Caffe, I, 221.
Cailhava, II, 94, 95.
Calderon, II, 175.
Caletta, I, 244.
Cambon (Mme), fille aînée de Noël Daru, II, 80, 108,
115, 116, 120, 121, 126.
Cambon (Mlle), fille de la précédente, II, 166.
Campan (Mme), II, 160, 163.
Cardan, mathématicien italien, II, 67.
Cardon (Mme), II, 119, 121, 122, 141, 158, 160, 162, 163.
Cardon (Edmond), fils de la précédente, ami de Stendhal,
II, 32, 119, 122, 141, 147, 158, 159, 164.
Cardon de Montigny, fils du précédent, II, 119.
Carnot, II, 119, 166.
Cartaud (le général), I, 233.
Castellane (Mme Boni de), II, 152.
Caton d'Utique, I, 222.
Cauchain (le comte de), II, 188.
Cauchain (le général de), oncle du précédent, II, 188.
Caudey (Mlles), marchandes de modes à Grenoble, II, 48, 49.
Caudey, leur frère, II, 49.
Cavé, II, 25.
Caylus (Mme de), II, 151.
Cervantes, I, 107, 129, 288; II, 19, 90, 133.
Chaalons, II, 19.
Chabert, professeur de Stendhal, I, 277, 278-280, 281,
282, 283; II, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 62, 64, 67.
Chaléon (M. de), I, 54.
Chalvet, professeur à l'Ecole centrale de Grenoble, I, 238, 302, 311.
Champel, I, 72.
Charbonot, charpentier à Claix, I, 130.
Charost (le duc de), II, 151.
Charrière (Sébastien), I, 201; II, 41.
Chateaubriand, I, 6, 7, 242, 269, 310.
Châtel, II, 33.
Chavand (Mlle), maîtresse d'écriture à Grenoble, I, 312.
Chazel, camarade de Stendhal, I, 94, 95.
Chélan (l'abbé), curé de Risset, I, 61, 62, 305.
Cheminade, camarade de Stendhal, II, 65, 68, 88.
Chenavaz (Mme), I, 32, 33, 141.
Chenavaz (Candide), fils de la précédente, I, 33.
Chevreuse (le duc de), II, 151.
Chieze, II, 127.
Choderlos de Laclos. Voyez: Laclos (Choderlos de).
Cimarosa, II, 99, 101, 192, 193.
Clairaut, auteur d'un manuel de mathématiques, I, 249, 282.
Clapier (le docteur), I, 281; II, 17.
Clara, Clara Gazul. Voyez: Mérimée (Prosper).
Clarke (Mlle), I, 117.
Clémentine. Voyez: Menti.
Clermont-Tonnerre (de), gouverneur du Dauphiné, I, 62.
Clerichetti (Antonio), I, 123.
Clet, cousin de Stendhal, I, 309.
Cochet (Mlle), I, 160, 162.
Coissi, I, 204.
Collé, II, 152.
Colomb, cousin de Stendhal, I, 289.
Colomb (Mme) femme du précédent, I, 138, 139, 178,
181, 261, 262.
Colomb (Romain), fils des précédents, ami de Stendhal,
I, 22, 84, 121, 167, 168, 193, 227, 230, 289;
II, 21, 45, 46, 48, 50, 135.
Condillac, I, 239, 249.
Condorcet, II, 114.
Condorcet (Mme), femme du précédent. Voyez: Grouchy (Sophie).
Constantin (Abraham), peintre, I, 27; II, 102.
Corbeau (de), I, 161, 162, 165.
Corday (Charlotte), I, 222.
Corneille, II, 8, 19, 26, 133, 136, 152.
Cornélius Nepos, I, 122.
Corner (André), II, 32.
Corrège, II, 25.
Courchamp, II, 4.
Courier (Paul-Louis), I, 255.
Court de Gebelin, I, 131.
Couturier, I, 250.
Crobras (l'abbé), I, 173.
Crozet (Louis), ami de Stendhal, II, 5-11, 29, 147, 148.
Cuvier (Georges, baron), I, 136, 258, 259.
D
Damoreau (Mme), II, 105.
Dante, I, 39, 90, 91, 194; II, 86, 167.
Daru (Noël), I, 5, 8, 11, 218; II, 19, 78, 79, 81,
91, 93, 94, 107, 110, 111, 112, 113, 114, 120, 122,
123, 127, 128, 134, 135, 139, 160, 161.
Daru (Mme), femme du précédent, II, 80, 108, 162.
Daru (le comte Pierre), fils des précédents, I, 11, 12,
244; II, 14, 80, 108, 121, 122, 124, 125, 128, 132,
133, 137, 139, 140, 141, 142, 143, 144, 145, 146,
157, 158, 159, 160, 162, 163, 164, 165, 166, 167, 182.
Daru (Mme la comtesse), femme du précédent, I, 97, 256.
Daru (Martial), frère du comte Pierre Daru, II, 19,
80, 108, 118, 121, 140, 141, 163, 164, 166, 197, 198, 199.
Daru (Mlle Sophie), depuis Mme de Baure, I, 11; II, 80, 108.
Daru (Mlles). Voyez: Cambon (Mme); Le Brun (Mme).
Dausse, I, 254, 257; II, 70, 71.
Debelleyme, préfet de police, II, 7.
Delavigne (Casimir), II, 153.
Delécluze, I, 91; II, 120.
Delille, II, 20, 88, 133.
Del Monte (Mme), I, 59.
Dembowski (Mathilde), appelée Métilde par Stendhal,
I, 4, 15, 17, 18, 20, 173; II, 138.
Denis d'Halicarnasse, I, 220.
Des Adrets (le baron). Voyez: Adrets (le baron des).
Desfontaines (l'abbé), traducteur de Virgile, I, 98.
Destouches, I, 108.
Destutt de Tracy. Voyez: Tracy (Destutt de).
Diane (Mlle), II, 189.
Diday (Maurice), camarade de Stendhal, II, 29, 30, 31, 34, 35.
Diderot, I, 48, 215; II, 60.
Didier (Mme), cousine de Stendhal, I, 56.
Di Fiore, ami de Stendhal, I, 4, 6, 60, 148, 244; II, 33, 89.
Dijon, I, 164.
Diphortz (Mme de), I, 4.
Dittmer, II, 25.
Dolle le Jeune, I, 111.
Domeniconi, acteur italien, II, 70.
Dominiquin (le), I, 1, 250.
Donizetti, I, 265.
Dorat, I, 119, 220.
Doyat, I, 160.
Drevon, I, 111; II, 110.
Drier, cousin de Stendhal, II, 17.
Du Barry (Mme), I, 113; II, 2.
Du Bignon, I, 289.
Dubois-Fontanelle, professeur à l'Ecole centrale
de Grenoble, I, 125, 238; II, 13-17, 19, 23, 24, 25.
Dubos (l'abbé), II, 28.
Du Bouchage, I, 305.
Duchesne, II, 154.
Duchesnois (Mlle), actrice de la Comédie française, II, 10.
Duclos, I, 301; II, 5, 63, 74, 109, 152.
Ducros (le Père), bibliothécaire de la ville de Grenoble,
I, 25, 29, 61, 190, 14-219, 305; II, 17.
Dufay. Voyez: Grand-Dufay.
Dufour (le colonel), II, 185.
Dugazon, actrice, I, 310.
Dulauron (Mme). Voyez: Menand-Dulauron (Mme).
Dumolard (l'abbé), curé de La Tronche, I, 204-205.
Dupéron (Jeanne), grand'mère paternelle de Stendhal, I, 303.
Dupin aîné, II, 152.
Dupuy, professeur à l'Ecole centrale de Grenoble,
I, 238-239, 248-250, 255, 257, 277, 279, 280, 281, 283;
II, 35, 36, 37, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 64, 70, 71, 72, 73.
Durand, précepteur de Stendhal, professeur à l'Ecole centrale
de Grenoble, I, 119, 121-125, 152-154, 163, 238, 241, 243;
II, 5, 67.
Duroc, duc de Frioul, 1, 13; II, 34.
Duvergier de Hauranne, II, 25.
E
Edwards (le docteur), I, 259, 290; II, 7.
Esménard, I, 8.
Euler, I, 279; II, 57.
Euripide, I, 119.
Exelmans (le maréchal), I, 244.
F
Fabien, maître d'armes à , II, 148, 153, 164.
Falcon, libraire à Grenoble, I, 192-193.
Fanchon, servante de Romain Gagnon aux Echelles, I, 158.
Faure (Félix), pair de France, ami de Stendhal,
I, 68, 129, 164, 275, 312; II, 7, 68, 91, 92, 93, 146,
147, 148, 154, 164.
Faure (Frédéric), frère du précédent, II, 91, 92.
Faure (Michel), frère des précédents, II, 91, 92.
Faure, père des précédents, I, 299.
Fauriel, I, 91,117; II, 114.
Fauriel (Mme), femme du précédent. Voyez: Grouchy (Sophie).
Festa (Mme), actrice italienne, I, 24; II, 104.
Feydeau, II, 104.
Fielding, I, 119.
Fieschi, II, 125, 153.
Fiore (di). Voyez: Di Fiore.
Fioravanti, II, 101.
Fitz-James (le duc de), II, 152.
Fleury (l'abbé), I, 120.
Florian, I, 195-196, 264; II, 20.
Foix (le duc de), II, 151.
Fontanelle. Voyez: Dubois-Fontanelle.
Fontenelle, I, 58, 60, 71, 86.
Forisse, I, 120.
Fourcroy, I, 199.
Foy (le général), I, 289; II, 6.
Français de Nantes, II, 14.
Françoise, servante des Beyle, I, 56.
Frioul (duc de). Voyez: Duroc, duc de Frioul.
G
Gagnon (Elisabeth), grand'tante de Stendhal, I, 33,
37, 44, 77, 78, 85-87, 89, 108, 112, 138, 140, 147,
148, 150, 151, 169, 178, 180, 181, 186, 187, 192,
213, 218, 223, 227, 233, 234, 261, 262, 308, 309;
II, 30, 41, 50, 64, 65, 73, 100.
Gagnon (le docteur Henri), grand-père de Stendhal,
I, 29, 33, 34-38, 54-62, 72, 74, 77, 86, 100, 134,
140, 144, 148, 168, 177, 187, 191, 198, 213, 217,
237, 241, 248, 254, 262, 298, 305; II, 13, 49, 54,
90, 100, 131, 137, 150.
Gagnon (Henriette), mère de Stendhal, I, 38-40, 57,
120; II, 99.
Gagnon (Séraphie), tante de Stendhal, I, 32, 33, 37,
39, 49, 71, 77, 78, 81, 99, 107, 112, 120, 124, 127,
130, 134, 138, 139, 140, 141, 145, 147, 148, 150,
157, 164, 168, 170, 171, 175, 176, 177, 178, 180,
185, 187, 190, 192, 195, 197, 198, 208, 209, 215,
222, 234, 235, 237, 238, 242, 248, 262, 264, 276,
299, 301, 310; II, 1, 56, 64, 65, 73, 85, 90, 109, 168,
176.
Gagnon (Romain), oncle de Stendhal, I, 35, 48-49, 51-52,
72-73, 77, 87, 135, 155-156, 162, 163, 191,
308; II, 100, 110, 126.
Gagnon (Oronce), fils du précédent, I, 35.
Galle, camarade de Stendhal, I, 300, 301, 311; II, 45.
Galle (Mme), mère du précédent, I, 300.
Gardon (l'abbé), I, 54, 141, 143-147.
Gattel (l'abbé), professeur à l'Ecole centrale de Grenoble,
I, 238, 239, 310.
Gauthier (les frères), camarades de Stendhal, I, 248; II, 18, 29.
Gaveau, I, 183, 265.
Geneviève, servante des Beyle, I, 56.
Genoude, ou de Genoude, II, 86.
Geoffrin (Mme), II, 150.
Gérard (le baron), I, 259.
Gibbon, II, 15.
Gibory, chef d'escadron, I, 269.
Giraud (Mme), tante de Mme Romain Gagnon, I, 161.
Giroud, libraire à Grenoble, I, 38.
Giroud, camarades de Stendhal, I, 277, 302.
Giulia, Giul, I, 17, 22; II, 191.
Goethe, I, 242.
Gorse ou Gosse, II, 116.
Gouvion-Saint-Cyr (le maréchal), I, 244.
Gozlan, II, 152.
Grand-Dufay, camarade de Stendhal, II, 1-3, 25, 28, 164.
Graves (la marquise de). Voyez: Le Brun (Mme).
Grétry, I, 3, 267; II, 97.
Grisheim (Mlle Mina de), I, 3, 4, 17, 21.
Gros, géomètre grenoblois, professeur de Stendhal,
I, 25; II, 65-68, 71.
Gros, peintre, I, 7.
Grouchy (Sophie), depuis Mme de Condorcet, puis Mme Fauriel,
I, 117; II, 114.
Grubillon fils, I, 160.
Guettard, minéralogiste grenoblois, I, 188.
Guilbert (Mélanie), actrice, maîtresse de Stendhal, I, 9, 17, 20, 28, 142.
Guillabert (l'abbé), I, 186.
Guise (le duc de), I, 221.
Guitri (Umbert), I, 54.
Guizot, I, 240.
Gutin, marchand de draps dauphinois, I, 201.
Guyardet, II, 194.
H
Hampden, II, 6.
Harcourt (le duc d'), II, 151.
Haxo (le général), I, 149, 189.
Hélie (l'abbé), curé de Saint-Hugues de Grenoble, I, 213.
Hélie (Ennemond), camarade de Stendhal, II, 27, 28.
Helvétius, II, 8, 9, 86, 89, 159, 190.
Herrard, I, 27.
Hippocrate, I, 113.
Hoffmann, professeur de clarinette à Grenoble, I, 274.
Holleville, professeur de violon à Grenoble, I, 274, 275.
Homère, I, 229.
Horace, I, 113, 119, 122, 187; II, 125.
Houdetot (d'), I, 164.
Hugo (Victor), II, 4.
Hume, I, 137.
Humières (le duc d'), II, 151.
I
Ingres, I, 7.
J
Jacquemont (Victor), I, 18.
Jay, peintre, professeur à l'Ecole centrale de Grenoble,
I, 238, 250, 254, 283; II, 26-29, 35, 46.
Jeki (le Père), I, 12.
Joinville (le baron), II, 143, 194.
Jomard, II, 52.
Joubert, précepteur de Stendhal, I, 38, 82, 163.
Jussieu (Adrien de), I, 26, 182, 259, 313.
Jussieu (Antoine de), I, 290.
K
Kably (Virginie), actrice, I, 4, 17, 95, 263-271, 273-274,
276, 292, 296, 299, 301; II, 53, 74, 194.
Kellermann, I, 231.
Kératry (de), I, 10.
Kersanné, II, 147.
Koreff, II, 5, 152.
L
La Bayette (de), camarad de Stendhal, I, 300, 301, 307, 311; II, 45.
La Bruyère, I, 11; II, 150, 151, 152.
Laclos (Choderlos de), I, 74.
Lacoste (de), I, 55.
Lacroix, géographe, I, 101.
La Feuillade (le duc de), II, 151.
La Fontaine, I, 288; II, 8, 99, 253.
Lagarde, II, 5.
Lagrange, II, 9, 57, 259.
Laharpe, II, 13, 14.
Laisné (le vicomte), II, 8.
Lamartine, I, 19; II, 90.
Lambert, valet de chambre d'Henri Gagnon,
I, 66, 113, 114, 139, 140, 167-173,
177, 303; II, 32.
Lamoignon, I, 64.
Lannes (le maréchal), I, 240.
La Passe (le vicomte de), I, 313.
La Peyrouse (de), II, 43.
Laplace (de), I, 258, 259; II, 9.
La Rive, acteur, I, 310.
La Rochefoucauld (le duc de), II, 151.
La Rocheguyon (le duc de), II, 151.
Lasalle (le général), I, 244.
La Valette (de), II, 42.
La Valette (Mme), II, 165.
La Valette (Mlle de), I, 28.
La Vallière (Mlle de), II, 136.
Le Brun (Mme), fille de Noël Daru, depuis marquise de Graves,
I, 11; II, 80, 81, 108, 111, 117.
Le Brun (Mlle Pulchérie), fille de la précédente, depuis
marquise de Brossard, II, 81, 108.
Lefèvre, perruquier à Grenoble, I, 62, 104.
Legendre, I, 259.
Léger, tailleur à Paris, I, 22.
Léopold de Syracuse, prince de Naples, I, 313.
Lerminier, I, 190.
Le Roy, professeur de peinture de Stendhal à Grenoble,
I, 175, 176, 177, 178, 179, 182, 183, 209,
250, 251, 266; II, 45.
Le Roy (Mme), femme du précédent, I, 176, 253.
Lesdiguières (le connétable de), I, 67, 89.
Lesdiguières (le duc de), II, 151.
Létourneau, II, 34.
Létourneau (Mme), femme du précédent. Voyez: Borel (Mlle).
Létourneau (Mlle), depuis Mme Maurice Diday, II, 34, 35.
Letourneur, traducteur de Shakespeare, I, 287; II, 9, 133.
Letronne, I, 190.
Linné, I, 190.
Lorrain (Claude), I, 62.
Louis le Gros, II, 81.
Louis XI, I, 44.
Louis XIV, I, 216, 288; II, 74, 81, 125, 136.
Louis XV, I, 113, 128, 187; II, 74.
Louis XVI, I, 113, 125, 126, 129; II, 163.
Louis XVIII, II, 64.
Louis-Philippe Ier, I, 165.
Luther (Martin), I, 34.
M
Mably, I, 70.
Machiavel, II, 8.
Macon, II, 194.
Maintenon (Mme de), II, 151.
Maistre (Mlle Thérésine de), I, 162.
Maistre (le comte Xavier de), frère de la précédente, I, 162.
Mallein (Abraham), beau-père de Zénaïde Beyle, I, 267.
Mallein (Alexandre), fils du précédent, beau-frère de Stendhal, I, 299.
Manelli, paysan italien, I, 226.
Mante, ami de Stendhal, II, 35, 36, 45, 46, 47, 50, 164.
Marcieu (de), I, 298.
Marcieu (le chevalier de), I, 111.
Marcieu (Mme de), I, 73.
Mareste (le baron Adolphe de), surnommé par Stendhal Besançon,
I, 5, 22, 121, 208; II, 33, 147.
Maria (dona), reine de Portugal, I, 128.
Marie (l'abbé), mathématicien, I, 282; II, 55.
Marie-Antoinette, II, 119, 121, 163.
Marion, servante des Gagnon. Voyez: Thomasset (Marie).
Marmont (le maréchal), duc de Raguse, II, 175.
Marmontel, I, 10, 119; II, 14, 152.
Marnais (Mmes de), I, 37.
Marot (Clément), I, 215.
Marquis, camarade de Stendhal, II, 17.
Martin, II, 52.
Martin (Joséphine), cousine de Stendhal, I, 207.
Martin (Mme), I, 269.
Masséna (le maréchal), II, 134.
Massillon, I, 103, 137.
Mathis (le colonel), I, 121, 244.
Maupeou (de), I, 259.
Maximilien-Joseph, roi de Bavière, II, 14.
Mayousse, paysan de Claix, I, 201.
Mazoyer, commis au ministère de la Guerre, II, 129, 132, 133, 138.
Meffrey (le comte de), I, 256; II, 33.
Menand-Dulauron (Mme), I, 73, 111.
Mengs, II, 181.
Menti, Menta (Clémentine), I, 4, 5,17, 20, 21, 289.
Mention, professeur de violon à Grenoble, I, 274; II, 97.
Mérimée (Prosper), appelé par Stendhal Clara ou Clara Gazul,
I, 299; II, 152.
Mérimée (Mme), femme du précédent, II, 162.
Merlinot, représentant du peuple, I, 133, 137.
Merteuil (Mme de). Voyez: Montmort (Mme de).
Métilde. Voyez: Dembowski (Mathilde).
Meyerbeer, II, 102.
Michaud (le général), I, 183, 244.
Michel-Ange, I, 9, 79, 250.
Michel, tailleur à Paris, I, 22.
Michoud, camarade de Stendhal, I, 311, 312; II, 45.
Mignet, I, 129; II, 161.
Milai (Bianca), I, 228.
Mirabaud, traducteur de l'Arioste, I, 163.
Milne-Edwards, I, 259.
Ming, II, 52.
Mirepoix (Mme de), II, 150.
Molé, ministre des Affaires étrangères en 1830, I, 16; II, 152.
Molière, I, 11, 108, 109, 192, 227; II, 19, 112, 148, 175, 178.
Moncey (le maréchal), duc de Conegliano, I, 110, 244.
Moncrif, II, 105.
Monge, II, 9.
Monge (Louis), frère du précédent, II, 61, 69.
Montaigne, I, 12.
Montesquieu, I, 7, 20, 70, 167, 212, 220; II, 9, 150.
Montesquiou (le général), I, 157, 160.
Montfort (le duc de), II, 151.
Montmort (Mme Duchamps de), I, 74, 75, 111: II, 110.
Monval (les frères de), camarades de Stendhal,
I, 26, 255, 257, 279; II, 28, 35, 50, 86, 87.
Moore (Thomas), I, 8.
Morard de Galles (l'amiral), I, 301.
Moreau le Jeune, I, 250.
Morey, II, 147.
Morgan (lady), I, 18.
Morlon (le Père), I, 287.
Moulezin, camarade de Stendhal, I, 251; II. 28.
Mounier, marchand de drap à Grenoble, I, 68, 69.
Mounier, fils du précédent, conventionnel, préfet de Rennes, I, 67, 68.
Mounier (Edouard), fils du précédent, I, 67, 68; II, 62.
Mounier (Victorine), sœur du précédent, I, 67; II, 34.
Mozart, 1, 171; II, 100, 101, 102.
Muller, graveur, II, 181,
Munichhausen (le grand chambellan de), II, 154.
Murat, roi de Naples, I, 63.
N
Napoléon Ier, I, 10, 13, 15, 28, 164, 243, 244, 258, 269,
304; II, 61, 69, 74, 125, 139, 144, 145, 153, 161,
166, 190, 191.
Navizet, entrepreneur de chamoiserie à Grenoble, I, 218.
Naytall (le chevalier), II, 1.
Nelson (l'amiral), I, 244.
Ney (le maréchal), II, 160.
Nicolas (l'empereur), I, 115.
Nivernais (le duc de), II, 152.
Nodier (Charles), II, 99, 152.
Numa Pompilius, I, 113.
O
Odru, camarade de Stendhal, I, 248, 276; II, 28-32.
Olivier (le général), II, 140.
Orbane (Barthélemy d'). Voyez: Barthélemy d'Orbane.
Ornisse (? la comtesse), II, 111.
Ossian, II, 25.
Ovide, I, 124, 185; II, 15.
P
Paisiello, II, 97, 101.
Pajou, I, 250.
Panseron, II, 105.
Pariset, I, 271; II, 5.
Parny, II, 14.
Pascal (César), II, 153, 154.
Passe (le vicomte de la). Voyez: La Passe (le vicomte de).
Pasta (Mme), actrice, II, 24, 67.
Pastoret (de), II, 153.
Penet, camarade de Stendhal, II, 18.
Pépin de Bellile, I, 92.
Périer (Claude), dit milord, I, 83, 292; II, 150, 154.
Périer (Amédée), fils du précédent, I, 83.
Périer (Augustin), frère du précédent, I, 83.
Périer (Camille), frère des précédents, I, 83.
Périer (Joseph), frère des précédents, I, 83.
Périer (Casimir), ministre, frère des précédents, I, 68,
83, 292; II, 149, 153, 154, 155.
Périer (Scipion), frère des précédents, I, 83; II, 155.
Périer (Elisabeth-Joséphine), depuis Mme Savoye de
Rollin, sœur des précédents, II, 149.
Périer (Mlle Marine), depuis Mme Teisseire, sœur des
précédents, I, 97.
Périer-Lagrange, voisin des Gagnon, I, 189.
Périer-Lagrange (Mme) femme du précédent, I, 106.
Périer-Lagrange, fils des précédents, beau-frère de Stendhal, I, 24.
Perlet, publiciste à Paris, I, 151.
Perrot d'Ablancourt, I, 194.
Peroult, I, 271.
Petiet (Mme), II, 165.
Petiet (le baron Auguste), fils de la précédente, II, 126.
Petiet (Mme), femme du précédent. Voyez: Rebuffet (Adèle).
Petit (la comtesse Alexandrine), I, 16, 17, 20, 21,
23, 36, 43, 148, 173; II, 138.
Philippe-Auguste, II, 74.
Piat-Desvials (Mme), I, 111.
Picard, II, 145.
Pichegru (le général), I, 151.
Pichot (Amédée), II, 4.
Picot le père, I, 48.
Pietragrua (Angela), maîtresse de Stendhal, I, 17, 22; II, 200.
Pina (de), camarade de Stendhal, maire de Grenoble, I, 255, 257, 305.
Pinto (le commandeur), I, 16.
Pipelet (Constance), depuis princesse de Salm-Dyck, II, 122-123, 157.
Pison-Dugalland (Mme), cousine de Stendhal, I, 31, 141.
Plana, ami de Stendhal, II, 11.
Plana, pharmacien à Grenoble, II, 52.
Pline, I, 190.
Poitou (le baron), II, 135.
Poltrot de Méré, I, 221.
Poncet (Mme), mère de Mme Romain Gagnon. Voyez: Bonne (Mlle).
Poncet (Camille), femme de Romain Gagnon, I, 157, 160, 162.
Poncet (Mlle), sœur de Mme Romain Gagnon, I, 161, 162.
Poncet, menuisier à Grenoble, I, 189.
Pope, I, 117.
Portal (le docteur), II, 93, 118.
Poulet, gargotier à Grenoble, II, 49.
Poussi, I, 264.
Pozzi (Mme), I, 226.
Précy, I, 231.
Prévost (l'abbé), I, 126.
Prié, camarade de Stendhal, II, 48.
Prunelle, médecin, maire de Lyon, I, 24; II, 7.
Ptolémée, I, 100.
Pyrrhus, I, 63.
Q
Quinsonnas (de), I, 73.
Quinsonnas (Mme de), femme du précédent, II, 150.
Quinte-Curce, I, 82.
R
Racine, I, 153, 287, 288; II, 20, 129, 133, 136, 137, 138, 152.
Raillane (l'abbé), précepteur de Stendhal, I, 82-84,
91, 92, 93-101, 108, 120, 123, 203, 205; II, 149.
Raimonet, I, 249.
Raindre, II, 31, 154.
Rambault (l'abbé), I, 287.
Raphaël, I, 2, 253.
Raymond, II, 4.
Ravix (M. de), I, 55.
Rebuffet ou Rebuffel (Jean-Baptiste), neveu de Noël Daru,
I, 24; II, 79, 126, 127, 155, 163.
Rebuffet (Mme), femme du précédent, II, 126, 127, 162, 166.
Rebuffet (Mlle Adèle), fille des précédents, depuis
Mme Auguste Petiet, I, 17; II, 79, 126, 166.
Regnault de Saint-Jean-d'Angély (le comte), I, 59.
Renauldon, maire de Grenoble, gendre de Dubois-Fontanelle, II, 14.
Renauldon (Ch.), fils du précédent, II, 25.
Renault, peintre, directeur d'une académie à Paris, II, 123.
Renneville (de), I, 256.
Renneville (de), fils du précédent, camarade de Stendhal, I, 255, 256, 279.
Renouvier, prévôt d'armes à Paris, II, 153.
Revenas (l'abbé), I, 186.
Rey, I, 215.
Rey (l'abbé), grand-vicaire de Grenoble, I, 46, 47, 60.
Rey (le chanoine), I, 213.
Rey (Mlle), sœur du précédent, I, 213.
Rey, notaire, oncle de Stendhal, II, 37.
Rey (Mme), femme du précédent, II, 37.
Rey (Edouard), fils des précédents, II, 37-38.
Reybaud ou Reyboz, épicier à Grenoble, I, 137.
Reytiers, camarade de Stendhal, I, 94, 95, 98, 101, 205-206.
Richardson, I, 33.
Richebourg (le baron de). Voyez: Basset (Jean-Louis).
Richelieu (le duc de), II, 151.
Rietti (Mlle), II, 189.
Rivaut (le général), II, 154.
Rivière (Mlles), I, 111.
Roberjot, I, 125.
Robert, I, 248.
Robespierre, I, 152.
Rœderer, II, 8, 14.
Roland (Alphonse), I, 96.
Roland (Mme), I, 9; II, 40.
Rollin, I, 212, 222; II, 31.
Romagnier (M.), cousin de Stendhal, I, 232.
Romagnier (Mme), femme du précédent, I, 138, 139, 178, 261, 262.
Romulus, I, 113.
Rosset, appelé aussi Sorel par Stendhal, II, 73, 74, 77, 91.
Rosset (Mme), femme du précédent, II, 163.
Rossini, II, 4, 98, 102, 203.
Rouget de Lisle, II, 100.
Rousseau (Jean-Jacques), I, 12, 79, 97, 158, 159,
283, 288; II, 16, 18, 19, 39, 127, 167, 171, 176,
179, 183, 193.
Roy (Mme), I, 183.
Royaumont, I, 220.
Royer (Louis), II, 30.
Royer gros-bec, II, 33.
Rubempré (Alberthe de), maîtresse de Stendhal, I, 17, 20, 22, 38.
Rubichon, I, 214.
S
Sacy (Silvestre de), I, 137.
Sadin (l'abbé), curé de Saint-Louis de Grenoble, I, 213.
Saint-Ferréol (de), camarade de Stendhal, I, 25,
29, 67, 248, 305; II, 35.
Saint-Germain (Mme), sœur de Barnave, I, 69.
Saint-Marc Girardin, I, 271.
Saint-Priest (de), intendant du Languedoc, II, 78.
Saint-Simon, I, 212; II, 53, 63, 110, 125, 151, 164.
Saint-Vallier (de), I, 305.
Saint-Vallier (le sénateur, comte de), I, 74.
Saint-Vallier (Mlle Bonne de), I, 28, 305.
Sainte-Aulaire, II, 152.
Salluste, I, 243.
Salm-Dyck (prince de), II, 123.
Salm-Dyck (princesse de), femme du précédent.
Voyez: Pipelet (Constance).
Salvandy (de), I, 8, 190, 242, 310.
Sandre (la comtesse), II, 1.
Santeuil, I, 220.
Sassenage (Mme de), I, 73, 298; II, 150.
Savoye de Rollin (le baron), II, 149.
Savoye de Rollin (Mme), femme du précédent.
Voyez: Périer (Elisabeth-Joséphine).
Say (Jean-Baptiste), I, 12; II, 9.
Schiller, I, 242.
Scott (Walter), I, 20; II, 39, 134.
Sébastiani (le général), I, 64, 245.
Senterre, cousin de Stendhal, I, 114, 149-152, 231.
Shakespeare, I, 287, 288, 289; II, 8, 9, 19, 23, 24,
53, 111, 133, 134, 138, 190.
Sharpe (Sutton). Voyez: Sutton Sharpe.
Sieyès (l'abbé), II, 21.
Simon (Mlle), I, 112.
Sinard (de), camarade de
Stendhal, I, 25, 26, 29, 67, 256, 305; II, 35, 36. 87.
Sixte IV, pape, I, 9.
Smith (Adam), II, 9.
Smith, physicien, I, 222.
Smolett, I, 137.
Sophocle, I, 119; II, 25.
Sorel (M. et Mme). Voyez: Rosset.
Soulié, II, 4.
Soult (le maréchal), I, 240.
Suchet (le maréchal), I, 244.
Suétone, I, 220.
Sutton Sharpe, ami de Stendhal, I, 258.
T
Tachinardi, I, 24.
Tacite, I, 276.
Talaru (Mme de), II, 152.
Talleyrand (le prince de), I, 49.
Tasse (le), I, 229; II, 88, 89, 90.
Tavernier (Lysimaque), chancelier du consulat de
France à Cività-Vecchia, I, 59.
Teisseire, I, 40.
Teisseire (Camille), I, 97.
Teisseire (Mme Camille), femme du précédent.
Voyez: Périer (Marine).
Teisseire (Mme), I, 34.
Teisseire (Paul-Emile), camarade de Stendhal,
I, 280-281; II, 17, 18, 58.
Ternaux, II, 21.
Terrasson (l'abbé), I, 190.
Thénard, II, 9.
Thierry (Augustin), I, 117.
Thiers, I, 164; II, 152, 161.
Thomas, I, 164.
Thomasset (Marie), dite Marion, servante des Gagnon,
I, 45, 46, 50, 113, 139, 140, 149, 177, 178, 234; II, 63, 65.
Thucydide, I, 148; II, 33.
Tiarini, II, 35.
Tite-Live, I, 2, 146, 220.
Toldi (Mme), actrice, I, 313.
Torrigiani (le marquis), I, 226.
Tortelebeau, II, 18, 57.
Tournus, I, 72, 111.
Tourte, maître d'écriture de Pauline Beyle, I, 72, 144-145, 146-147, 152.
Tourte (l'abbé), frère du précédent, I, 152.
Tracy (Destutt de), I, 12, 27, 106, 131, 237, 239, 303, 304;
II, 2, 8, 18, 24, 60, 67, 170.
Treillard, camarade de Stendhal, II, 46, 47, 50, 51.
Tressan (de), traducteur de l'Arioste, I, 109, 153, 188; II, 133.
Trousset, professeur à l'Ecole centrale de Grenoble, I, 238.
Turenne (de), I, 11.
Turquin, II, 153.
U
Urbain VIII, pape, I, 17.
V
Vasari, I, 61.
Vaucanson, I, 55.
Vaudreuil (de), II, 152.
Vaulserre (de), I, 256.
Vaulserre (Mme de), femme du précédent, I, 28, 55, 305.
Vaulserre (Mlle de), depuis Mme de Brenier, I, 48.
Vaux (le maréchal de), I, 65-67.
Vial (Jean), jardinier des Beyle à Claix, I, 201.
Vigano, I, 213.
Vignon (Mme), amie de Séraphie Gagnon, I, 138,
177, 197, 198; II, 56.
Vignon (Mlle), fille de la précédente, I, 198.
Villars (le duc de), II, 151.
Villèle (de), I, 33.
Villemain, I, 269; II, 20, 152, 153, 203.
Villonne, professeur de dessin à Grenoble, I, 250, 253.
Virgile, I, 97, 98, 122, 229; II, 132.
Voltaire, I, 34, 97, 105, 113, 187, 190, 213, 215,
227, 304; II, 15, 16, 19, 23, 26, 33, 122, 133, 134,
137, 151, 152.
W
Weymar (Loïs), I, 233; II, 20.