← Retour

"La Guzla" de Prosper Mérimée

16px
100%

Les poésies primitives marquées de la grandeur et de la naïveté des moeurs héroïques, des épopées, des odes, des pièces de théâtre… un passé plein de grandes choses et de grands noms, Lazare, Huniade, Étienne Batory (sic), Sobieski, Pierre Ier, tout cela formerait la matière d'un enseignement tel qu'il convient d'en doter le Collège de France[937].

Le 22 décembre 1840, le poète ouvrit son cours avec un certain éclat. La salle était beaucoup trop petite pour contenir les auditeurs. Comme aux cours de Michelet et de Quinet, les notabilités littéraires se donnaient à l'envi rendez-vous à celui de Mickiewicz; J.-J. Ampère, professeur des littératures du Nord, à peine descendu de sa chaire, venait à son tour, bénévole auditeur, s'asseoir parmi ses élèves, et «prodiguer à son successeur les témoignages d'une sincère et non-équivoque admiration[938]»; Montalembert, M. de Salvandy, Michelet, Sainte-Beuve, George Sand, tels étaient les personnages qui venaient «s'emparer, au nom de la civilisation, de ce nouvel hémisphère de la pensée que le savant polonais était chargé de lui découvrir[939]». Dans un de ces élégants portraits qu'a tracés Louis de Loménie, on retrouve une page excellente relative à ce sujet:

La diction de M. Mickiewicz, bien que difficile et hésitante, n'en a pas moins un charme extrême: d'abord elle est très nette, très claire, très pure, quoique originale dans son étrangeté. Le mot arrive lentement, mais il arrive. Il y a surtout quelque chose de singulièrement attrayant à entendre ces vieux chants polonais, russes, bohémiens ou serbes, qui vous arrivent reproduits dans toute leur rudesse et leur simplicité homérique, à travers une parole étrange, cadencée, abrupte et pittoresque. La personne même du professeur est en harmonie avec son sujet: s'il y a du contemporain dans ce regard profond et dans cette physionomie triste et rêveuse, il y a aussi du vieux Slave dans ces traits anguleux, dans cette bouche proéminente et sillonnée aux deux coins, dans cette voix aux brusques intonations, dans cette figure constamment impassible au milieu de l'hilarité provoquée par telle ou telle naïveté d'un héros bohémien ou russe du Xe siècle… Comme il faut toujours un peu de critique, je dirai que le professeur me semble se perdre un peu dans les innombrables détails de son sujet… Dans ce champ si vaste des littératures slaves, il me paraît glaner çà et là, à l'aventure; l'auditeur aurait besoin, pour se retrouver, d'un fil d'Ariane; un peu plus de méthode ne nuirait pas, à mon avis, et l'on se prend parfois à regretter ces vues larges, ce coup d'oeil synthétique des premières leçons[940].

Ces conférences provoquèrent un profond intérêt dans tous les pays. On en fit des traductions en allemand, polonais, russe, italien, et la British and Foreign Review leur consacra un long article (octobre 1844).

Malheureusement, ce succès ne dura pas longtemps. Tout d'abord, les compatriotes de Mickiewicz, qui formaient la plus grande partie de l'auditoire, ne tardèrent pas à reprocher au poète «d'être panslaviste, de transformer l'histoire en un poème, de trop parer les légendes historiques des couleurs de son imagination, d'y mêler trop de religion et de présenter l'histoire telle qu'elle devrait être et non telle qu'elle est en réalité[941]». Ensuite, vers 1843, Mickiewicz tomba sous l'influence néfaste d'un pseudo-prophète mystique nommé Towianski, personnage bizarre qui prétendait régénérer le christianisme et la société contemporaine à laquelle il promettait la venue d'un nouveau Messie. Mickiewicz, qui eut de grands chagrins domestiques à cette époque,—sa femme, gravement malade, avait dû entrer dans une maison de santé,—fut en proie à de véritables hallucinations, et ses amis voyaient avec peine quel triste rôle lui faisait jouer le Maître illuminé[942]. La chaire des littératures slaves au Collège de France fut érigée en tribune messianiste où le professeur-poète développait, dans un style apocalyptique, des théories socialistes et humanitaires et faisait une critique acerbe des gouvernements monarchiques tout en prêchant un culte singulier de Napoléon Ier. «L'auditoire du Collège de France, dit l'historien de cette chaire, devint le théâtre de scènes étranges: des hommes sanglotaient, des femmes s'évanouissaient[943].» On distribuait des lithographies représentant Napoléon dans le costume d'un rabbin israélite, pleurant sur la carte de l'Europe. «Un jour, le professeur déclare qu'il ne prépare plus ses leçons et qu'il compte uniquement sur le secours de l'Esprit qui les lui dicte[944].»

Le gouvernement de Louis-Philippe s'émut, et, devant la protestation du clergé catholique, le prophète Towianski fut expulsé de France. Mickiewicz, sous la pression de Villemain, ministre de l'Instruction publique, demanda et obtint un congé qui dura plusieurs années[945]. Un jeune Français déjà connu par ses travaux, Cyprien Robert, le remplaça (1844).

* * * * *

Or, le vendredi 19 mars 1841, au moment où Mérimée préparait la deuxième édition de son livre, Mickiewicz dans son cours parla de la Guzla. C'était au début même de son enseignement. Il s'efforçait alors d'observer vis-à-vis de tous les Slaves la neutralité scientifique qu'il avait promise à M. Cousin[946]; aussi se proposa-t-il de jeter dans son introduction un coup d'oeil synthétique sur le monde slave, exposé très clair et assez exact. De fait, les premières leçons de Mickiewicz, surtout celles qui traitent de la poésie serbe, sont ce qu'il y a de mieux dans les cinq gros volumes de son cours[947]. Mickiewicz, il est vrai, ne connaissait pas le serbe et ses conférences furent préparées sans études approfondies. Vingt jours avant l'ouverture du cours, il écrivait au baron d'Eckstein la lettre que voici:

Ce mercredi, 2 décembre 1840.

Monsieur le baron,

Avez-vous eu la bonté et la patience de chercher parmi vos livres la traduction allemande des chants populaires serbes? J'espère que vous me pardonnerez de vous importuner ainsi; j'ai grand besoin de cette traduction et je ne sais où la trouver. Je passerai chez vous samedi avant midi, si vous pouvez et voulez me recevoir.

ADAM MICKIEWICZ[948].

M. d'Eckstein, probablement, ne trouva pas dans sa bibliothèque l'ouvrage demandé car, le 25 décembre de la même année, Mickiewicz adresse une semblable prière à son ami Bohdan Zaleski, poète polonais très distingué et traducteur de plusieurs chansons serbes[949]; suivant M. Wladislaus Nehring, ce fut lui qui fournit à Mickiewicz tous les matériaux nécessaires à ses leçons sur la poésie populaire serbe[950].

Quoi qu'il en soit, le nouveau professeur crut devoir prévenir ses auditeurs que la vraie poésie serbo-croate, dont il parlait, diffère complètement de cette prétendue traduction de l'illyrien parue sous le nom de la Guzla. «Ceux qui ne connaissent pas la langue slave (sic), disait-il, et qui voudraient lire en entier les poèmes que j'ai cités par fragments, peuvent en prendre connaissance dans la traduction anglaise de M. Bowring, mais surtout dans celle faite en allemand par Mlle Thérèse Jakob, sous le nom de M. Talvj, traduction incomplète, il est vrai, mais très fidèle. En France, l'auteur connu du Théâtre de Clara Gazul publia, de 1825 à 1827 (sic) en gardant l'anonyme, une collection de poésies slaves. Cette collection causa une certaine sensation dans les pays du Nord. L'auteur prétendait connaître parfaitement la langue illyrienne. Il disait avoir parcouru le pays, et surtout avoir consulté un célèbre rapsode slave, Maglanovich, dont il donnait le portrait et la biographie. Dans ce recueil, excepté la ballade sur la Noble femme de Hassan-Aga, toutes les pièces paraissaient inédites. Les poètes slaves, ne pouvant pas se procurer les originaux, commençaient à traduire, ou plutôt à retraduire en slave cette traduction française. Cependant on voyait dans l'ouvrage français certains caractères étrangers à la poésie slave, entre autres des histoires très longues de revenants et de vampires, qui ne sont pas du domaine de la poésie, mais plutôt des contes populaires. Cette remarque excita nos soupçons. Le célèbre poète russe Pouchkine fit alors écrire à l'auteur français pour lui demander des renseignements sur sa découverte.»

Le reste du récit est une paraphrase de la lettre de Mérimée à Sobolevsky, ce qui prouve que Mickiewicz était fort au courant de toute cette histoire. «L'auteur français avoua naïvement la fraude, continuait-il. Il dit qu'il avait l'intention d'entreprendre un voyage dans les pays slaves; mais que d'abord il avait voulu essayer, par un récit fantastique, de se procurer les fonds nécessaires, sauf plus tard, après avoir vu le pays, à rectifier les erreurs dans lesquelles il n'aurait pu manquer de tomber. Un autre motif l'avait aussi guidé dans sa publication: il avait voulu se moquer de l'engouement momentané que l'on montrait alors pour la couleur locale. En effet, lors de cette publication frauduleuse, la guerre entre les romantiques et les classiques était dans toute sa force. Le monde à la mode s'occupait de la poésie populaire; les publications de M. Fauriel excitaient un enthousiasme général. Une tourbe d'imitateurs se jeta dans ce genre et en abusa tellement que, plus tard, on n'a pas voulu même croire à l'existence de la poésie slave. Peut-être est-ce la cause du mauvais succès des traductions véritables qu'on a publiées plus tard, entre autres de celle de Mme Voïart, qui est très fidèle, quoiqu'elle fût faite d'après la traduction allemande de Thérèse Jakob[951].»

Mais ces réflexions venaient un peu tard et n'excusaient pas la méprise de Mickiewicz à propos du Morlaque à Venise. Aussi, pour conclure, pourrions-nous dire que, si la traduction polonaise de cette ballade n'a rien ajouté à la gloire de l'illustre poète, elle nous montre cependant, d'une façon très significative, jusqu'à quel point les Slaves s'ignorent entre eux. Nous pourrions ajouter également que cet état de choses, hélas! ne s'est pas amélioré beaucoup depuis l'époque de Mickiewicz. À l'exception de quelques érudits isolés, les peuples slaves se méconnaissent toujours[952].

CONCLUSION

I

Arrivé au terme de notre étude, reprenons et résumons en quelques pages, pour les mettre une dernière fois en lumière, les principaux aspects sous lesquels nous avons voulu envisager Mérimée et son recueil de ballades illyriques.

* * * * *

Et d'abord, il nous faut insister sur cette humeur inconstante, sur ce goût de vagabondage qui lui fait fuir le triste spectacle d'une vie qui lui paraît banale. Il est avide de sensations nouvelles; le pays où il se trouve attaché est trop petit pour lui; ainsi que ces Anglo-Saxons nomades qui plantent leurs tentes dans les sables des tropiques ou sur les plateaux de l'Himalaya, ainsi que son ami Jacquemont qui meurt sous le soleil brûlant de l'Inde, Mérimée voudrait pouvoir s'élancer à travers le monde à la recherche de terres inexplorées. Il est ennuyé de tout ce qui l'entoure; il en veut à la civilisation de jeter sur tout ce qu'elle enveloppe un voile uniforme; de la voir en tout substituer l'artificiel au naturel. Ce qu'il demande aux pays étrangers ce sont de fortes impressions; le spectacle de beautés brutales, d'instincts non encore bridés. C'est pourquoi il évite les chemins «suivis par les touristes» et préfère les pays à demi civilisés; il se plonge avec délice dans une Espagne de gitanos, de toréros et de cigarières, il fréquente des contrebandiers basques, assassins authentiques, voleurs de grands chemins, bandits corses; bohémiens de toute sorte, vieilles cartomanciennes, filles en cheveux: voilà le monde pittoresque où il se plaît. Es de nostras, disait-on dans les roulottes, de ce gentleman distingué au visage glabre; et ce compliment sincère ne lui faisait pas moins plaisir, dit son biographe, que les mots les plus flatteurs qu'il pût entendre dans les deux illustres compagnies auxquelles il appartint.

C'est ainsi qu'après avoir imaginé, dans le Théâtre de Clara Gazul, toute une Espagne de fantaisie,—ou même avant,—son goût personnel et ses lectures le portent vers un pays bien moins connu et bien plus pittoresque que ne l'était l'Espagne qui déjà était entrée dans le domaine littéraire. Les romans de Charles Nodier lui avaient signalé l'Illyrie.

* * * * *

D'autre part, l'amour du primitif avait poussé Mérimée du côté de la poésie populaire. À l'école de Fauriel, le jeune écrivain avait appris à «découvrir comme le cri de la nature souvent sauvage et bizarre, mais quelquefois sublime», à goûter le charme exquis de ces productions naïves. Car il y avait au fond de cet être d'apparence égoïste et sec, un véritable poète, un peu timide et jaloux parce que conscient de son impuissance en comparaison des «grands hommes du jour», mais un poète quand même, capable d'être ému et d'émouvoir. S'il avait peur du lyrisme exubérant, s'il avait en horreur l'emphatique et l'artificiel, cet ennemi de la sensiblerie était, après tout, d'une sensibilité et d'un enthousiasme aussi grands que discrets.

Ainsi n'eut-il pas un moment d'hésitation avant d'entrer dans le «mouvement» et de se déclarer, avec la plus entière bonne foi, solidaire de ceux qu'il raillera quelques années plus tard.

Mais une certaine réserve tempère en lui les élans du lyrisme. Il a ceci de distinct de la seconde génération romantique, qu'il ne veut pas faire aussi impudemment étalage de son coeur. De plus, l'imagination créatrice lui fait défaut; s'il a le don d'interpréter d'une façon saisissante certains traits qu'il trouve rapportés par d'autres d'une manière banale, il est presque incapable de rien concevoir par lui-même; il lui faut une matière où se prendre, quelque chose qui le frappe et qu'il puisse à loisir repenser à nouveau. Cette pauvreté d'invention, qui le contraint à demander sans cesse à autrui ce qui lui est nécessaire, développera en lui d'autres qualités qui tueront le poète au profit de l'observateur et de l'artiste. À l'inspiration il substituera le travail et la perfection de la forme, la rigoureuse exactitude d'un homme qui n'invente rien, mais qui se borne à saisir sur le vif les manifestations de la passion. Tout cela est déjà sensible dans la Guzla.

Si son alliance avec le romantisme est sincère, elle n'est pas complète; il n'en adopte que ce qui est conforme à son tempérament; il en approuve le cosmopolitisme qui permet une plus grande liberté dans le choix des sujets; la manière plus vive et plus expressive aussi de les traiter, mais avec ce souci déjà évident de brider la fantaisie débordante pour la remplacer par la notation exacte et tout aussi pittoresque du détail authentique. En même temps qu'adepte, il est initiateur: après avoir manifesté en l'honneur du drame romantique et écrit le Théâtre de Clara Gazul, il voulut contribuer pour sa part à la rénovation de la poésie en lui signalant les riches sources si glorieusement exploitées en Angleterre et en Allemagne. En réalité, ce que Clara Gazul était aux Cromwell et aux Ernani, la Guzla, dans la pensée intime de l'auteur, devait l'être aux Ballades et aux Orientales.

* * * * *

Son tribut au romantisme, il le paie d'une façon très particulière: Stendhal est là, son maître en mystification, qui lui apprend comment on peut livrer au public une oeuvre de conviction et, en somme, de passion littéraire, sans avoir à encourir le ridicule; aussi est-ce la comédienne espagnole Clara Gazul qui signe la profession de foi dramatique de Mérimée, le chanteur illyrien Hyacinthe Maglanovich qui sera responsable de son premier et unique essai de poète.

II

Voyons maintenant comment il a composé la Guzla.

Et d'abord, comme nous le disions tout à l'heure, peu d'imagination créatrice dans ce livre; simplement de la mise en oeuvre très habile, il faut le reconnaître, et très sobre. Mérimée aime l'anecdote à la façon de Stendhal; il invente peu, mais il cherche beaucoup et n'adopte que ce qui lui paraît «peindre les moeurs et les caractères à une époque donnée». Nous savons maintenant que sa Colomba a réellement existé: un Allemand, M. Kuttner, a retrouvé en Corse, il y a quelques années, la famille de cette Colomba Bartoli qui, en 1858, implorait «le très digne sénateur» et le suppliait «de vouloir bien exaucer les prières d'une vieille femme qu'il avait daigné écouter autrefois[953]»; le sujet de Lokis est celui d'une ballade lithuanienne; Carmen est une histoire véridique qui fut racontée à Mérimée par la comtesse de Montijo[954]; la Vénus d'Ille est une légende du moyen âge, comme Matéo Falcone aurait été suggéré par un fait arrivé en Corse et publié par un journal de la Restauration[955]. La Guzla ne fait pas exception à la règle. Comme la Chronique du règne de Charles IX, elle est un «extrait des lectures» de son auteur. Les compositions de Mérimée sont, en définitive, comme autant d'illustrations qu'on met en marge de ses lectures. Hâtons-nous de dire que les illustrations de Mérimée font toujours oublier le modèle. C'est là son secret d'artiste: ne raconter jamais que des histoires qui l'ont frappé, mais les mettre en oeuvre avec quelle vigueur et quelle précision! Les sources de la Guzla sont nombreuses: les relations de voyage de Fortis, de Voutier, de Chaumette-Desfossés, Smarra de Nodier, le Dante, un drame chinois, les Chants grecs de Fauriel, les histoires merveilleuses de dom Augustin Calmet, Jean-Baptiste Porta et Balthazar Bekker, les idylles de Théocrite et jusqu'à la Bible. On est quelque peu étonné de découvrir que tant de livres ont servi à produire un aussi petit recueil. C'est qu'aussi bien Mérimée n'emprunte à chacun que ce qui lui est nécessaire; à celui-ci une anecdote: idée ou point de départ de son poème; à celui-là un renseignement, un détail pittoresque, une expression significative ou suggestive. Mais quand il lit, ce qu'il remarque tout particulièrement, c'est le trait général, permanent, ce à quoi tout homme pourrait se reconnaître; il élimine de parti pris l'accessoire, et en cela il suit fidèlement la tradition littéraire de son pays. Romantique farouche, il procède à la façon des grands classiques français, en modifiant à son usage les éléments que lui fournissent des modèles rapprochés. Ce qui est fugitif, passager, ce qui ne tient qu'à un peuple, à un pays, à une époque, tout cela ne vaut pas la peine d'être noté; inutile de s'en souvenir; quand il en sera temps on n'aura qu'à recourir à quelques livres bien documentés qui donneront, et au delà, de quoi répandre sur l'oeuvre autant de «couleur» qu'il sera nécessaire. Et c'est pourquoi la «couleur» dans la Guzla est toute à la surface; il suffit de gratter un peu pour s'apercevoir qu'il n'y a rien là qui distingue véritablement les primitifs illyriens des primitifs albanais ou slovaques, comme l'a judicieusement conjecturé M. Filon[956]. En réalité, ce que Mérimée a peint c'est l'homme—tel qu'il se l'est représenté—avant que la société l'ait policé; peinture, un peu à la manière du XVIIIe siècle.

* * * * *

Cette fameuse «couleur locale» de la Guzla n'est pas de très bonne qualité et Goethe le remarquait de suite, car il connaissait, lui, les véritables poésies serbes. Ce que nous trouvons dans le recueil de Mérimée, c'est la peinture de la société à un certain degré de civilisation; non telle qu'elle fut, mais telle qu'il nous semble qu'elle dut être. OEuvre de poète plus que d'historien, la Guzla est un jeu d'esprit, une reconstitution poétique d'un monde fantaisiste, reconstitution pleine de vie parce qu'elle est fondée presque tout entière sur des débris authentiques de littératures et croyances primitives. C'est par cette qualité que la Guzla dépasse l'exotisme vague et indécis des XVIIe et XVIIIe siècles et annonce l'exotisme réaliste et psychologique des Carmen, des Salammbô et des Aphrodite.

III

Donc, considérée comme telle, la Guzla est mieux qu'une simple mystification; il y a au fond des sujets dont elle traite quelque chose d'éternellement vrai; les conditions de la vie pourront changer; l'homme trouvera toujours de l'intérêt à ce portrait qu'a fait Mérimée de ses ancêtres.

Mérimée n'a pas peu contribué à jeter le discrédit sur son oeuvre. Dans sa préface de 1840, il a eu le grand tort d'affecter à son égard trop de mépris; il a laissé entendre qu'il avait composé son recueil en dérision des règles du romantisme qui recommandaient de chercher la «couleur locale», et la «couleur locale», selon Mérimée, c'est chose facile. Ne croyons pas sur parole l'écrivain connu de 1840 lorsqu'il raille le jeune littérateur de 1827: dans une de ses lettres à Mme de La Rochejacquelein ne parle-t-il pas de ses «sottises d'autrefois» et ne reconnaît-il pas qu'il fut un temps où il était romantique sincère[957]? S'il a cessé de goûter ces premiers essais, c'est qu'avec les années le métier de l'écrivain s'est perfectionné, et parce qu'aussi en lui, et pour plusieurs raisons, la veine lyrique s'est tarie tout à fait.

Dans un âge plus avancé, il est devenu plus difficile, il ne se laisse plus aussi volontiers aller aux caprices de la fantaisie: il se documente; il se préoccupe davantage de la vérité. Des inclinations qui semblaient tout d'abord vouloir l'entraîner aux oeuvres de pure imagination, ont changé d'orientation et le portent vers un réalisme d'archéologue. Mais parce qu'il a pu le mieux, doit-on condamner ce qu'il a fait de bien? Malgré le jugement qu'il en a lui-même porté, nous dirons bien plutôt de la Guzla ce que Sainte-Beuve a cru devoir dire du Théâtre de Clara Gazul: «Lorsque Mérimée publia sa Clara Gazul, il ne connaissait l'Espagne que par les livres, et il ne la visita que plusieurs années après. Il lui est arrivé de dire, je crois, que s'il l'avait connue dès lors, il n'aurait pas fait son premier ouvrage. Eh bien! tout le monde et lui-même y auraient perdu[958].»

Ajoutons que ce dédain que Mérimée professa pour ces «sottises d'autrefois» ne va pas sans un peu d'aigreur; nombreux étaient ceux qui s'étaient couverts de gloire sur le chemin qu'il avait déserté.

* * * * *

Aussi nous croyons que cette étude détruira quelques légendes que, maître en mystifications, Mérimée a si ingénieusement créées au sujet de son livre. Aujourd'hui, l'histoire de la Guzla intéresse plus que les poèmes qu'elle contient; on la connaît surtout par les anecdotes qui s'y rapportent; quand on parle du Mérimée des premières années, c'est pour raconter l'histoire du docteur allemand «qui avait découvert le mètre de l'original serbe sous sa prose», ou pour dire que le «savant anglais» M. Bowring s'y était laissé prendre, ou pour plaisanter enfin sur ce naïf Pouchkine qui traduisit en russe quelques historiettes de la Guzla. Or, nous l'avons vu, le respectable docteur allemand était tout simplement un riche marchand de toiles; le savant anglais ignorait le serbe, et Pouchkine était sans compétence pour juger en pareille matière.

Ce ne fut que plus tard, en 1840, lorsqu'il avait depuis longtemps rompu avec le romantisme, lorsqu'il songeait à l'Académie[959], que Mérimée donna son recueil comme un modèle de supercherie littéraire. À l'origine, nous croyons l'avoir suffisamment montré, il n'y avait pas mis beaucoup plus de mystification que Montesquieu n'en avait mis aux Lettres persanes et qu'il ne s'en trouve dans les Voyages de Gulliver.

Assurément la Guzla ne compte pas au nombre des chefs-d'oeuvre de Mérimée; loin de là, elle est peut-être l'un de ses plus faibles ouvrages. Et pourtant on y devine l'auteur de Carmen et Colomba: peu d'invention, mais un art merveilleux à choisir le détail et à le mettre en valeur; un style sec et sobre, une brutalité voulue, un récit court et rapide qui ne dit que ce qu'il faut dire: à tout cela on reconnaît la marque de Mérimée.

Stendhal disait: «Quant à la gloire, un ouvrage est un billet à la loterie. Écrivons donc beaucoup.» Si la Guzla est un billet de loterie qui n'a jamais gagné, elle est néanmoins un billet qui vaut bien quelque chose encore aujourd'hui; en effet, quelques-unes de ses ballades ne le cèdent pas aux ballades littéraires les plus réputées. Avec raison, M. Filon remarque qu'il ne leur manque que la versification pour être vrais chefs-d'oeuvre du genre.

À un point de vue plus général, nous pourrions dire que la Guzla, considérée comme document de «Mil huit cent trente, époque fulgurante», se rattache surtout à ce courant caractéristique de la nouvelle école, où fraternisent la littérature et la peinture, où l'on est amoureux du ciel levantin, des visages basanés, de la bijouterie orientale. De fait, le résultat le plus positif qu'ait légué l'exotisme romantique aux lettres françaises,—nous ne parlons que des lettres,—est l'enrichissement et le perfectionnement de cet art descriptif qui fut la grande innovation de Bernardin de Saint-Pierre: introduction de couleurs, d'images et de types ignorés jusqu'alors, reconstitution enthousiaste, sinon très exacte, de paysages lointains, évocation de races étrangères: l'Espagne, l'Italie, la Grèce, l'Orient,… l'Illyrie enfin. À vrai dire, ces peintures sont trop vives, trop éclatantes: elles visent à l'effet immédiat et sont parfois entièrement et volontairement fantaisistes. Néanmoins, par cette intention même de sortir d'un cadre étroit et exclusif, elles inaugurent,—quel que soit le ton des railleries faciles d'une postérité ingrate,—elles inaugurent, disons-nous, l'art descriptif et le cosmopolitisme littéraire de notre époque, plus calme et plus consciencieux, depuis H. Taine jusqu'à Jean Lorrain.

Celui qui a écrit le Théâtre de Clara Gazul et la Guzla, qui a introduit dans la littérature française les Carmen et les Colomba; celui qui a traduit les Russes, admiré les Anglais, a très largement collaboré à la formation de ce goût nouveau et ceci en dépit de toute la sécheresse de son style et de toute l'horreur que, plus tard, plus scrupuleux et mieux documenté, il eut—ou affecta d'avoir—pour ses premiers essais dans le genre.

À notre sens, c'est précisément dans les ouvrages de Mérimée qu'il faut étudier l'évolution de l'exotisme romantique, exotisme fantaisiste, et sa transformation graduelle en l'exotisme réaliste contemporain. La première manière de Mérimée, celle de la Guzla, présente, on a pu s'en apercevoir, assez de traits communs avec sa seconde manière, celle de Carmen, pour qu'on puisse avancer que celle-ci eût été impossible sans celle-là.

APPENDICE

Note sur un poème inédit de sir Walter Scott[960].

(Voir pp. 36, 171 et 372.)

On a parlé plusieurs fois, vaguement toujours, d'une version anglaise qui aurait été faite par sir Walter Scott de la Triste ballade.

Le premier qui appela l'attention sur cette traduction fut le savant M. Alois Brandl, professeur à l'Université de Berlin, dans sa remarquable étude «Die Aufnahme von Goethes Jugendwerken in England»; il y dit qu'en 1799 Scott fit imprimer, sous le titre d'Apology for Tales of Wonder, sa version du «Klaggesang» et quelques autres traductions de l'allemand, entre autres le Roi des Aulnes et l'Enfant infidèle. Cet ouvrage aurait été tiré à douze exemplaires et distribué aux amis du poète[961].

M. Brandl écrivait cela en 1882; l'année suivante, Franz Miklosich lut devant l'Académie Impériale de Vienne son travail sur le «Klaggesang» de Goethe, et répéta ce que M. Brandl avait dit sur la traduction de Scott, citant, comme son devancier, la Vie de sir Walter Scott par John Gibson Lockhart[962]. Miklosich ajouta que les douze exemplaires de cette édition ont tous disparu (verschollen).

Après eux, MM. Preisinger, Curcin, Skerlitch[963], Popovitch[964], d'autres encore, parlèrent à nouveau de cette traduction que les OEuvres complètes du grand écrivain ne contiennent pas et que les bibliographes de sir Walter ignorent.

Il faut rectifier d'abord la légère erreur que commet M. Brandl en citant le titre de ce rarissime opuscule. La brochure était intitulée Apology for Tales of Terror comme le dit expressément Lockhart[965].

Consultons directement le biographe de sir Walter sur ce sujet. Voici ce qu'il dit:

Après avoir passé une semaine à Liddesdale, en compagnie de M. Shortreed, Walter Scott resta quelques jours à Rosebank; il s'apprêtait à partir pour Édimbourg, lorsque James Ballantyne vint le voir un matin en le priant de lui donner pour son journal [The Kelso Mail[966]] quelques feuillets sur une question juridique du temps. Scott y consentit et, avec son article, il apporta aussi à l'imprimerie quelques-unes de ses poésies les plus récentes, destinées à paraître dans la collection de Lewis: Tales of Wonder. Comme le dit le journal manuscrit de Ballantyne, il s'y trouvait en particulier le «fragment morlaque d'après Goethe». Ballantyne fut enchanté et exprima son regret de ce que l'ouvrage de Lewis se faisait si longtemps attendre… En partant, Scott s'étonna de ce que son vieil ami n'essayait pas d'entreprendre quelque travail de librairie «pour garder en mouvement ses caractères pendant le reste de la semaine[967]». Ballantyne répondit qu'il n'avait jamais pensé à cela et qu'il n'avait pas la moindre connaissance avec les libraires d'Édimbourg; s'il en eût été autrement, ses caractères étaient bons et il pensait qu'il pouvait exécuter un ouvrage à des conditions plus avantageuses que les imprimeurs de la ville[968]. Scott, «avec son sourire de bonne humeur», dit alors: «Il sera mieux pour vous d'essayer ce que vous pouvez faire. Vous avez loué mes petites ballades; mettons que vous en tiriez à peu près une douzaine d'exemplaires; nous prendrons autant de poèmes qu'il sera nécessaire pour former une brochure qui pourra donner à mes amis d'Édimbourg une idée de votre habileté.» Ballantyne consentit et, en conséquence, «William and Helen[969]», «The Fire-King[970]», «The Chase[971]» et quelques autres de ces morceaux furent tirés, je crois, à douze exemplaires exactement, sous le titre général d'Apology for Tales of Terror, 1799. Ce titre faisait allusion au long retard de la collection de Lewis[972].

Comme on le voit, Lockhart nous dit ici deux choses: 1° Walter Scott a lu, en 1799, à son futur éditeur James Ballantyne, le «fragment morlaque d'après Goethe», qui était destiné aux Tales of Wonder, de Lewis; 2° James Ballantyne a imprimé, cette année même, une brochure intitulée Apology for Tales of Terror, où se trouvent les ballades suivantes: William and Helen, The Fire-King, The Chase, et encore quelques autres pièces destinées aux Tales of Wonder.

Lockhart ne nomme pas le «fragment morlaque d'après Goethe» parmi les morceaux qui furent insérés dans cette Apology, comme le veulent M. Brandl et Miklosich.

De même, il est inexact de dire, comme le prétend Miklosich, que cet opuscule ait disparu. Il en existe un exemplaire à la bibliothèque de Walter Scott à Abbotsford. Hon. Mrs. M. M. Maxwell-Scott, à qui nous nous sommes adressé à ce sujet, nous a envoyé la description suivante de cet unique exemplaire.

Il est imprimé in-4°, 79 pages, et porte au verso cette note: «This was the first book printed by Ballantyne of Kelso only twelve copies were thrown off and none for sale.» Le titre exact est:

AN
APOLOGY
FOR
TALES OF TERROR

—————————————————————— —A thing of shreds and patches.

HAMLET.

——————————————————————

KELSO:
PRINTED AT THE MAIL OFFICE.

1799.

L'ouvrage contient: 1° The Erl-King, from the German of Goethe [traduit par M. G. Lewis]; 2° The Water-King, a Danish ballad [traduite par M. G. Lewis]; 3° Lord William [par Robert Southey]; 4° Poor Mary The Maid of the Inn, [par Robert Southey]; 5° The Chase [Der wilde Jäger de Bürger, traduit par Scott]; 6° William and Helen [la Lénore de Bürger, imitée par Scott]; 7° Alonzo the Brave, and the Fair Imagine [par M. G. Lewis]; 8° Arthur and Matilda; 9° The Erl-King's Daughter, a Danish ballad [traduite par M. G. Lewis].—Donc, la ballade «morlaque» ne se trouve pas dans cette Apology.

De même elle fait défaut dans les Tales of Wonder auxquels elle fut destinée. On ne sait rien sur la raison de cette omission, mais nous croyons que Lewis jugea la Triste ballade insuffisamment frénétique pour figurer parmi ses effrayants poèmes.

Pourtant, le journal manuscrit de Ballantyne (sur lequel est fondé le passage de Lockhart que nous venons de citer) dit une chose exacte: la traduction de la Triste ballade par Scott existe, toujours en manuscrit, semble-t-il.

En 1871, on pouvait la voir à l'Exposition d'Édimbourg, à l'occasion du centenaire de la naissance du célèbre écrivain. En effet, le catalogue des objets prêtés[973] porte sous le n° 368:

     ORIGINAL MANUSCRIPT.—«The Lamentation of the Faithful Wife of Asan
     Aga, from the Morlachian language.» In twenty-seven stanzas[974]
     beginning:

          What yonder glimmers so white on the mountain,
          Glimmers so white where yon sycamores grow?
          It is wild swans around Vaga's fair fountain?
          Or it is a wreath of the wintry snow?

     This spirited translation from the German ballad by Goethe has
     probably never been printed. The handwriting is about 1798, and the
     translation was well known to some of Sir Walter's early
     friends.—Lent by Messrs. A. & Ch. Black.

Nous nous sommes adressé à MM. A. & Ch. Black, éditeurs à Londres, et leur avons demandé ce qu'ils avaient prêté lors de l'Exposition de 1871. Ils nous ont répondu que l'indication du catalogue est sans doute fautive, et qu'ils ne possèdent pas le manuscrit en question.

Nous ignorons où il se trouve actuellement. Conservé jusqu'à 1871, il n'a vraisemblablement pas été perdu après cette date; peut-être un jour sera-t-il publié.

Pourtant, les quatre premiers vers que nous connaissons suffisent à démontrer qu'en 1798, le futur inventeur de la «couleur locale» était encore loin de songer aux principes qui le rendront plus tard célèbre. À en juger d'après le début, le style de cette Lamentation manque de «couleur»; il est semi-classique, semi-ossianique («wreath», «wild swans», «Vaga's fair fountain»); il est évident que la pièce n'apporterait pas beaucoup à la gloire de Scott. Mais, si on comprend facilement que son auteur l'ait gardée en manuscrit, on se demande pourquoi le possesseur actuel de l'autographe croit devoir le tenir caché. Il faut ajouter que ce n'est pas la famille du poète qui en interdit la publication.

Walter Scott ne fut pas le seul grand poète anglais qui connut l'existence de ce poème «morlaque». Byron, qui voyagea tant en Orient[975], paraît aussi n'avoir pas ignoré la Triste ballade; c'est à elle qu'il pensa quand il fit allusion aux «chansons bosniaques» dans la Fiancée d'Abydos[976].

BIBLIOGRAPHIE

I

ÉDITIONS DE «LA GUZLA»

1. LA GUZLA, OU CHOIX DE POÉSIES ILLYRIQUES RECUEILLIES DANS LA DALMATIE, LA BOSNIE, LA CROATIE ET L'HERZEGOWINE. À Paris, chez F.-G. Levrault, rue de la Harpe, n° 81; et rue des Juifs, n° 33, à Strasbourg, 1827; pp. XII (faux-titre, titre, table des matières et préface); et pp. 257, in-12. Portrait lithographié d'Hyacinthe Maglanovich, hors texte. Publié à 4 francs. [Le prix fut porté à 5 francs au mois de décembre 1827.]

Bibliographie de la France du 4 août 1827.—Journal des Débats du 21 décembre.

2. OEUVRES DE PROSPER MÉRIMÉE. CHRONIQUE DU RÈGNE DE CHARLES IX, SUIVIE DE LA DOUBLE MÉPRISE ET DE LA GUZLA, par Prosper Mérimée. Nouvelles éditions revues et corrigées. Paris, Charpentier, libraire-éditeur, 29, rue de Seine, 1842. Imprimé par Béthune et Plon; pp. IV (faux-titre, titre); et pp. 484, in-18. Publié à 3 fr. 50.

La Guzla, augmentée de quatre pièces et d'une nouvelle préface, se trouve aux pp. 345-484. Cette édition est mentionnée dans la Bibliographie de la France du 13 août 1842.

3. OEUVRES DE PROSPER MÉRIMÉE. CHRONIQUE DU RÈGNE DE CHARLES IX, SUIVIE
DE LA DOUBLE MÉPRISE ET DE LA GUZLA, par Prosper Mérimée, l'un des
Quarante de l'Académie française. Nouvelles éditions corrigées. Paris,
Charpentier, libraire éditeur, 17, rue de Lille, 1847. Impr. de Dupré, à
Poitiers; pp. IV (faux-titre, titre); et pp. 504, in-18. 3 fr. 50.

La Guzla se trouve aux pp. 365-504.—Bibliographie de la France du 1er juillet 1848 (sic).

4. Même titre. Nouvelles éditions revues et corrigées. Paris, Charpentier, libraire-éditeur, 19, rue de Lille, 1853. Imprimerie de Gustave Gratiot, 30, rue Mazarine, pp. IV (faux-titre, titre); et pp. 443, in-18. 3 fr. 50.

La Guzla se trouve aux pp. 313-443.—Bibliographie de la France du 12 février 1853.

5. Même titre. Paris, Charpentier, 39, rue de l'Université. 1856. Imprimerie de Gratiot.

Réimpression stéréotypique de l'édition précédente. Notée dans la Bibliographie de la France du 28 juin 1856.

6. Même titre. Paris, Charpentier, 1858. Imprimerie Bourdier et Cie.

Réimpression stéréotypique, notée dans la Bibliographie de la France du 7 août 1858.

7. Même titre. Paris, Charpentier, 1860. Imprimerie Bourdier et Cie.

Réimpression stéréotypique, notée dans la Bibliographie de la France du 21 juillet 1860.

8. Même titre. Paris, Charpentier, libraire-éditeur, 28, quai de l'École, 1865. Imprimerie de P.-A. Bourdier et Cie, 6, rue des Poitevins.

Réimpression stéréotypique, notée dans la Bibliographie de la France du 28 janvier 1865.

9. Même titre. Nouvelle édition revue et corrigée. Paris, Charpentier, libraire-éditeur, 28, quai du Louvre, 1869. Imprimerie P.-A. Bourdier, Capiomont fils et Cie, 6, rue des Poitevins.

Réimpression stéréotypique, notée dans la Bibliographie de la France du 19 juin 1869.

10. Même titre. Paris, Charpentier et Cie, libraires éditeurs, 28, quai du Louvre, 1873. Imprimerie Viéville et Capiomont, 6, rue des Poitevins.

Réimpression stéréotypique, notée dans la Bibliographie de la France du 1er mars 1873.

11. Même titre. Même éditeur. Même imprimeur, 1874.

Réimpression stéréotypique, notée dans la Bibliographie de la ronce du 12 décembre 1874, comme ayant paru le 20 novembre.

12. Même titre. Paris, G. Charpentier, éditeur, 13, rue de Grenelle-Saint-Germain, 1877. Imprimerie Capiomont et Renault, 6, rue des Poitevins.

Réimpression stéréotypique, notée dans la Bibliographie de la France du 2 juin 1877.

13. Même titre. Paris, G. Charpentier, éditeur, 13, rue de Grenelle-Saint-Germain, s. d. Imprimerie E. Capiomont et V. Renault, 6. rue des Poitevins.

Cette édition, qui devait être la dernière chez Charpentier, est sans doute postérieure à 1877 et antérieure à 1881. Elle n'est pas notée dans la Bibliographie de la France, mais elle se trouve à la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris.

14. OEUVRES COMPLÈTES DE PROSPER MÉRIMÉE. LA DOUBLE MÉPRISE. LA GUZLA. Paris, Calmann-Lévy, éditeur, 3, rue Auber, 1885. Bourloton, Imprimeries réunies, B. pp. IV (faux titre, titre); pp. 320, in-18. 3 fr. 50.

Bibliographie de la France du 9 mai 1885, comme ayant paru le 21 avril. Dans cette édition, la Guzla se trouve aux pp. 129-320.

II

TRADUCTIONS DE «LA GUZLA»

1° Allemagne:

GERHARD (Wilhelm).—Wila. Serbische Volkslieder und Heldenmärchen.
Zweyte Abtheilung. Leipzig, Verlag van Joh. Ambr. Barth, 1828 [W.
Gerhard's Gedichte. Vierter Band.], pp. X et 317 in-8°.

Aux pages 91-188 se trouvent traduites vingt-sept pièces de la Guzla.
Ne manque que la Triste ballade de la noble épouse d'Asan-Aga.

LIPPERT (Dr. Robert).—Alexander Puschkin's Dichtungen. Aus dem
Russischen übersetzt. Leipzig, 1840. 2 vol. in-8°.

Aux pages 311-312 du tome premier: Serbisches Lied, poème qui n'est autre chose que le Cheval de Thomas II de Mérimée, traduit sur la traduction russe de Pouchkine:

     Sprich, was wieherst du so traurig,
     Stampfest mit dem Huf so schaurig—
     Sprich, mein Ross, was dich gekränkt,
     Dass dein schlanker Hais gesenkt?—etc.

2° Angleterre:

ANONYME.—Quatre pièces insérées dans l'article sur la Guzla, dans la Monthly Review, novembre 1827.

Ces pièces sont: Death Song, The Brave Heyducs, Hadagny (première partie) et Barcarolle.

KEIGHTLEY (Thomas).—Deux ballades insérées dans l'article sur la
Guzla
, dans la Foreign Quarterly Review, juin 1828.

Ces deux pièces sont: The Hawthorn of Velico et The Brave Heyduks.

LE MÊME.—The Fairy Mythology. Londres, 1828. 2 vol. in-12

Aux pages 323-324: Lord Mercury [de Mérimée].

ANONYME.—Deux ballades traduites dans l'article intitulé Servian Ballads, dans le Chambers's Journal, Édimbourg, septembre 1855, pp. 190-192.

The Fatal Shot (Hadagny) et The Bounden Brothers (les Pobratimi), traduites en vers, d'après la traduction allemande de Gerhard.

3° Russie:

POUCHKINE (Alexandre Serguiévitch).—Onze ballades traduites dans la Bibliotéka dlia Tchténiya, Saint-Pétersbourg, 1835, t. VIII et t. IX.

Au tome VIII, première partie, p. 158: le Cheval de Thomas II (le Chant serbe). Au tome IX, première partie, pp. 5-26: dix autres pièces de la Guzla. Elles sont réimprimées au t. IV des Poésies de Pouchkine (Stikhotvoréniya, pp. 115-177), avec une préface inédite. Il existe une quantité de réimpressions postérieures.

4° Pologne:

CHODZKO (Alexandre).—Poésies (en polonais), Saint-Pétersbourg, 1829.

Nous ne connaissons cet ouvrage que de nom. Suivant M. Leger, on y trouve trois pièces de la Guzla, traduites en vers.

MICKIEWICZ (Adam).—Pisme, na nowo przejrzane, Paryz, w drukarni
Bourgogne et Martinet, przy ulicy Jacob, 30. 1844.

Aux pages 127-129 du tome IV: Morlach w Wenecyi (le Morlaque à
Venise), traduit en vers. Cette traduction polonaise de la ballade de
Mérimée est RETRADUITE en français dans l'édition française des Poésies
complètes de Mickiewicz (Paris, 1844, 1857, etc.).

III

CRITIQUES DU TEMPS

1° En France:

LA RÉUNION du 7 août 1827.

MONITEUR UNIVERSEL du 13.

JOURNAL DE PARIS du 27.

REVUE ENCYCLOPÉDIQUE, août 1827, pp. 463-464.—Même notice dans le Journal général de la littérature de France, août 1827, p. 243.

GAZETTE DE FRANCE du 19 septembre.

LE GLOBE du 29.

JOURNAL DES SAVANS, septembre 1827, p. 569.

JOUHNAL DES DÉBATS du 21 décembre 1827 (communiqué). Même annonce dans le Constitutionnel du 22, et dans le Courrier français du 24.

BULLETIN DES SCIENCES HISTORIQUES, ANTIQUITÉS, PHILOLOGIE, rédigé par
MM. Champollion, Paris, 1828, t. X, pp. 146-148.

Un article de M. Depping, sur la traduction de Gerhard.

JOURNAL DES SAVANS, février 1829, pp. 125-126.

2° À l'Étranger:

MONTHLY REVIEW, novembre 1827, pp. 375-384.

UEBER KUNST UND ALTERTUM, t. VI, livr. 2, 1828, pp. 326-29.

Critique de Goethe.

SERBSKÉ LÊTOPISSI, 1828, t. XII. p. 154: t. XIII, pp. 136-139.

Notices sans intérêt.

FOREIGN QUARTERLY REVIEW. article de Thomas Keightley, juin 1828, pp. 662-671.

ALLGEMEINE LITERATUR-ZEITUNG (Ergänzung-Blätter), mars 1829, n° 36, p. 287.

Sur la traduction de Gerhard.

INTELLIGENZBLATT DER ALLGEMEINEN LITERATUR-ZEITUNG, juillet 1829, n° 61, pp. 494-495.

Cf. Literaturblatt des Morgenblattes, n° 31 [1829?].—Aussi les Serbské Lêtopissi, 1830, t. XX. pp. 132-134.

IV

ÉCRITS SUR «LA GUZLA»

ANNENKOFF (P. V.).—Matérialui dlia biografii Alexandra Serguiévitcha
Pouchkina. Saint-Pétersbourg, 1855, pp. 373-380.

[«Matériaux pour servir à la biographie de Pouchkine.» Constitue le tome
Ier des OEuvres complètes de Pouchkine, publiées par P. V. Annenkoff.]

CHLIAPKINE (I. A.).—Iz néizdanuikh boumague A. S. Pouchkina.
Saint-Pétersbourg, 1903.

[«Quelques papiers inédits de A. S. Pouchkine.» Pp. 32-35: sur la
Guzla
.]

CURCIN (Dr. Milan).—Das serbische Volkslied in der deutschen Literatur.
Leipzig, 1905.

Pp. 176-184: sur la Guzla.

GEIGER (Ludwig).—Goethe und Mérimée. Goethe-Jahrbuch pour l'année 1894. Francfort-sur-Mein, in-8°, vol. XV, pp. 290-291.

HOCK (Stefan).—Die Vampyrsage und ihre Verwertungin der deutschen
Literatur. Berlin, 1900.

Passim.

KOULAKOVSKY (Platon).—Slavianskié motivui v tvortchestvié Pouchkina. Rouski filologuitcheski Viestnik, Varsovie, 1899, n° 3 et 4, pp. 1-22.

[«Les motifs slaves dans l'oeuvre de Pouchkine.» Discours prononcé le 26 mai 1899 à l'Université Impériale de Varsovie.]

LAVROV (P. A.).—Pouchkine i Slaviané. Odessa, 1900.

[«Pouchkine et les Slaves.» Nous ne connaissons ceTte brochure que de nom. Une traduction bulgare en est parue dans la Belgarski Pregled de Sofia, en 1900.]

LÉGER (Louis).—Une supercherie littéraire de Mérimée. La Nouvelle
Revue
du 15 juin 1908, pp. 445-455.

Avant de publier cet article M. Leger avait entretenu de ce sujet l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dans la séance du 13 mars 1908. Voir Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Comptes rendus des séances de l'année 1908. Paris, 1908, p. 127. Cf. le Petit Temps du 17 juin 1908, n° 2 562: «Une mystification de Mérimée.»

MATIC (Tomo).—Prosper Mérimée's Mystifikation kroatischer Volkslieder. Archiv für slavische Philologie, t. XXVIII. pp. 321-350; t. XXIX, pp. 49-96. Berlin, 1906-07.

LE MÉME.—Odgovor na tchlanak G. prof. Skerlitcha: «Dvé nové stoudiyé o Mériméovoï mistifikatziyi srpskih narodnih pessama.» Brankovo Kolo des 2 (15) et 9 (22) octobre 1908.

[«Réponse à l'article de M. le professeur Skerlitch, intitulé Deux nouvelles études sur les contrefaçons de la poésie populaire serbe par Mérimée.»]

MATVÉEFF (P.).—Prosper Mérimée i iégo otnochéniya k rouskoï litératourié. Novoe Vrémia, Pétersbourg, n° 6702, 25 octobre (6 novembre) 1894.

[«Prosper Mérimée et ses rapports avec la littérature russe.»]

MICKIEWICZ (Adam).—Les Slaves. Cours professé au Collège de France (1840-1844). Paris, 1849.

Le 19 mars 1841 (t. I, pp. 332-334).—Cf. une notice d'Émile Tchakra dans la Slovenka de Novi Sad, 1860, t. XIII, pp. 647-648.

SKERLITCH (Jean).—Prosper Mérimée i niégova mistifikatziya srpskih narodnih pessama. Srpski kgnijevni Glasnik du 1er décembre 1901, pp. 355-366.

[«Prosper Mérimée et ses contrefaçons de la poésie populaire serbe.»]

LE MÉME.—Frantzouski romantitchari i sprska narodna poéziya: Charles Nodier. Srpski kgnijevni Glasnik des 16 mai et 1er juin 1904, pp. 747-756 et 837-851.

[«Les romantiques français et la poésie populaire serbe: Charles
Nodier.»]

LE MÉME.—Yoch yednom o «Gouslama» Prospera Mériméa. Srpski kgnijevni
Glasnik
du 1er juillet 1904, pp. 981-987.

[«Encore une fois sur la Guzla de Prosper Mérimée.»]

LE MÊME.—Dvé nové stoudiyé o Mériméovoï mistifikatziyi srpskih narodnih pessama. Srpski kgnijevni Glasnik du 1er septembre 1908, pp. 375-380.

[«Deux nouvelles études sur les contrefaçons de la poésie populaire serbe par Mérimée.» Notice sur les travaux de MM. Matic et Leger[977].]

SREPEL (Dr. Mitivoj).—Puskin i hrvatska knjizevnost. Ljetopis
Jugoslavenske Akademije
, t. XIII (1898). Agram, 1899, pp. 118-140.

[«Pouchkine et la littérature croate.» Discours prononcé le 7 juin 1899 devant l'Académie sud-slave.]

THIERRY (Gilbert-Augustin).—Les Grandes Mystifications littéraires. IV. Le Théâtre de Clara Gazul et La Guzla. Dans le Supplément littéraire du Figaro, 27 novembre 1909.

TOURNEUX (Maurice).—Prosper Mérimée, comédienne espagnole et chanteur illyrien. L'Age du romantisme, 5e livraison. Paris, Monnier, 1887, pp. 12, in-4°.

WÜSCHER (Gottlieb).—Der Einfluss der englischen Balladenpoesie auf die französische Litteratur von 1765 bis 1840. Zürich, 1891.

Pp. 66-68: sur la Guzla.

YOVANOVITCH (Voyslav M.).—«Gouslé» Prospera Mériméa ou ingleskoï kgnijevnosti. Srpski kgnijevni Glasnik du 16 décembre 1906, pp. 925-929.

La Guzla de Prosper Mérimée dans la littérature anglaise.»]

V

ÉCRITS SUR MÉRIMÉE[978]

ASSELINEAU (Charles).—Bibliographie romantique. Catalogue anecdotique et pittoresque des éditions originales des oeuvres de Victor Hugo—Alfred de Vigny—Prosper Mérimée… 2e édition. Paris, 1872.

Pp. 21 et 22.

LE MÊME.—Appendice à la seconde édition de la Bibliographie romantique.
Paris, 1874.

Pp. 289-291.

BARBIER (Auguste).—Souvenirs personnels et silhouettes contemporaines.
Paris, 1883.

Pp. 293-297: Mérimée.

BIRÉ (Edmond).—Portraits littéraires. Lyon, 1888.

Pp. 1-76: Prosper Mérimée.

BRANDES (George).—Prosper Mérimée. Deutsche Rundschau, mars-avril 1880, pp. 355-371 et 65-80.

Réimprimé au tome 5e de l'ouvrage bien connu que M. Brandes a publié
depuis: Die Litteratur des neunzehnten Jahrhunderts in ihren
Hauptströmungen: die romantische Schule in Frankreich
, Leipzig, 1883.
(Traduction française par M. A. Tapin, Berlin, 1902.)

BRUNETIÈRE (Ferdinand).—Manuel de l'histoire de la littérature française. Paris, 1898.

Pp. 438-440: Prosper Mérimée.

CHAMBON (Félix).—Introduction des Lettres inédites de Prosper
Mérimée
. Moulins, 1900.

LE MÊME.—Notes sur Prosper Mérimée. Paris, 1902.

LE MÊME.—Introduction des Lettres de Prosper Mérimée aux Lagrené.
Paris, 1904.

LE MÊME.—Prosper Mérimée. Dans Pro Memoria P. M., publié par le
Comité du centenaire de Mérimée. Paris, 1907.

CHUQUET (Arthur).—Stendhal-Beyle. Paris, 1902.

Passim.

CLÉMENT DE RIS (Louis).—Portraits à la plume. Paris, 1853.

Pp. 99-119: Prosper Mérimée.

CORDIER (Henri).—Stendhal et ses amis. Notes d'un curieux. Évreux, 1890.

DEROME (Léopold).—Causeries d'un ami des livres. Les éditions originales des Romantiques. Paris, 1887, 2 vol.

Tome I: pp. 74 et 75.—Tome II: pp. 301-322.

DU CAMP (Maxime).—Souvenirs littéraires. Paris. 1882-1883, 2 vol. in-8°.

Passim.

FAGUET (Émile).—Études littéraires sur le dix-neuvième siècle. Paris, 1887.

Pp. 325-346: Prosper Mérimée.

FILON (Augustin).—Mérimée et ses amis. Avec une bibliographie des
OEuvres complètes de Mérimée, par le Vicomte de Spoelberch de Lovenjoul.
Paris, 1894.

Publié d'abord dans la Revue des Deux Mondes, 1893. Nouvelle édition,
Paris, 1909. (Bibliographie revue par M. Félix Chambon.)

LE MÊME.—Mérimée. Collection des Grands écrivains français. Paris, 1898.

Le texte est différent de celui du précédent ouvrage.

FOUCHER (Paul).—Les coulisses du passé, Paris, 1873.

Chapitre VII: Mouvement littéraire de 1830.

GALLEY (J.-B.)—Claude Fauriel, membre de l'Institut, 1772-1844.
Saint-Étienne, 1909.

Passim.

GRAPPE (Georges).—Dans le Jardin de Sainte-Beuve. Essais. Paris, 1909.

Pp. 259-277: Prosper Mérimée.

GRENIER (Édouard).—Souvenirs littéraires. Paris, 1894.

Pp. 127-153: Mérimée et Sainte-Beuve.

GROUSSAC (Paul).—Une énigme littéraire: le «Don Quichotte» d'Avellaneda… La «Carmen» de Mérimée. Paris, 1903.

HAUSSONVILLE (Comte Othenin d').—Études biographiques et littéraires:
Prosper Mérimée—Hugh Elliot. Paris, 1885.

Paru d'abord dans la Revue des Veux Mondes du 15 août 1879.

JOUBERT (Léo).—Prosper Mérimée. Revue de France, 31 juillet 1873, pp. 36-61.

LACROIX (Octave).—Quelques maîtres étrangers et français. Etudes littéraires. Paris, 1891.

Pp. 369-394: Prosper Mérimée.

LARROUMET (Gustave).—Petits portraits et notes d'art. Deuxième série.
Paris, 1900.

Pp. 127-134: Un Évadé du romantisme [Mérimée].

LEFEBVRE (Alphonse).—La célèbre Inconnue de Prosper Mérimée.
Préface-introduction par Félix Chambon. Paris, 1908.

LION (Henri).—Introduction des Pages choisies de Prosper Mérimée.
Paris, 1897.

LÖNNBOHM (Kasimir).—Prosper Mérimée elämäkerta ja teokset kirjallishistonalliselta kannalta. Helsingissä, 1895, pp. VII-258, in-8°.

LOMÉNIE (Louis de).—Discours prononcés dans la séance publique tenue par l'Académie française pour la réception de M. de Loménie, 8 janvier 1874.

Discours sur Mérimée que M. de Loménie a remplacé à l'Académie française. Aussi la réponse de Jules Sandeau.

MERLET (Gustave).—Portraits d'hier et d'aujourd'hui. Paris, 1863.

Pp. 198-276: La Vérité dans l'Art. M. Mérimée.

MIRECOURT (Eugène de).—Les Contemporains: n° 79. Mérimée. Paris,
Gustave Havard, éditeur, 1857.

Nouvelle édition, 1869.

PINVERT (Lucien).—Sur Mérimée. Notes bibliographiques et critiques.
Paris, 1908.

PLANCHE (Gustave).—Prosper Mérimée. Revue des Deux Mondes, t. II, 1832, pp. 576-591.

Réimprimé dans les Portraits littéraires du même auteur.

LE MÊME.—Écrivains modernes de la France. Prosper Mérimée. Revue des
Deux Mondes
du 15 septembre 1854, pp. 1207-1232.

SAINTE-BEUVE.—M. Prosper Mérimée. Le Globe du 24 janvier 1831.

LE MÊME.—M. Prosper Mérimée. Essai sur la Guerre sociale. Colomba. Revue des Deux Mondes, t. IV. 1841, pp. 77-90.

Inséré dans les Portraits contemporains, tome III.

SAITSCHICK (Robert).—Französische Skeptiker: Voltaire—Mérimée—Renan.
Zur Psychologie der neueren Individualismus. Berlin, 1906.

Pp. 157-215 et 298-301: Mérimée.

STAPFER (Paul).—Études sur la littérature française moderne et contemporaine. Paris, 1881.

Pp. 315-336: Prosper Mérimée.

STRVIENSKI (Casimir).—Soirées du Stendhal Club. Première série. Paris, 1905.

TAINE (Hippolyte).—Introduction des Lettres à une Inconnue. Paris, 1873.

Parue d'abord dans le Journal des Débats des 4 et 6 décembre 1873.

TAMISIER (M.).—Prosper Mérimée. L'écrivain et l'homme. Marseille, 1875.

THIÈME (Hugo P.).—Guide bibliographique de la littérature française de 1800 à 1906. Paris, 1907, pp. 276-278.

TOURNEUX (Maurice).—Prosper Mérimée, ses portraits, ses dessins, sa bibliothèque. Paris, 1879.

LE MÊME.—La Correspondance générale de Mérimée. Notes pour une édition future. Revue d'histoire littéraire de la France, 1899, pp. 55-71.

VICAIRE (Georges).—Manuel de l'amateur de Livres du XIXe siècle. Tome cinquième. Paris, 1904. Col. 700-762.

INDEX

(La bibliographie non comprise.)

A

Abeille (l').

Abicht (Rudolf).

Abrantès (duc d'), voir Junot (le général).

Absyrte.

Académie celtique.

Académie française.

Académie Impériale russe.

Achille.

Addison (Joseph).

Adrien (M.).

Agamemnon.

ALBANAISES (BALLADES).

Albinoni (les).

Alboize [de Pujol].

Alecsandri (Vasile).

Alembert (Jean d').

Alexandre le Grand.

Ali-Pacha de Janina.

ALLEMANDES (BALLADES).

Allgemeine Literatur-Zeitung.

Allibone (S. Austin).

AMANT EN BOUTEILLE (L').
AMANTE DE DANNISICH (L').

Ampère (A.-M.).

Ampère (J.-J.).

Ancelot (Jacques).

Ancelot (Mme Virginie).

Andréossy (le général).

Androutzos.

ANGLAISES (BALLADES).

Anicet-Bourgeois.

Annales de la littérature et des arts.

Annales des Voyages.

Annales encyclopédiques (les).

Annales romantiques (les).

Anne (reine d'Angleterre).

Annenkoff (P. V.).

Apostolescu (N. I.).

Appendini (F.-M.).

Apulée.

Archives littéraires de l'Europe.

Argens (Boyer d').

Argenson (Paulmy d').

Ariosto (Lodovico).

Aristote.

Armand (auteur dramatique).

Arnaout Pavlé (heyduque).

Arnim (Achim d').

Arsenal (Bibliothèque de l').

Artaud (N.-L.).

Art et Antiquité, voir Ueber Kunst und Altertum.

Asselineau (Charles).

AUBÉPINE DE VELIKO (L').

Aubigné (Agrippa d').

Aure (d').

Avellaneda.

Avril (Adolphe d').

Aycard (Marie).

Aytoun (W. Edmondstoune).

B

Babiéca.

Bædecker (Karl).

Baïo de Piva (heyduque).

Balchitch (les), voir Baux (les).

Baldensperger (F.).

Ballantyne (James).

Ballard (Christophe).

Balzac (H. de).

BAN DE CROATIE (LE).

Bandello (Matteo).

Banduri (dom A.).

Banville (Th. de).

Baour-Lormian.

Barbier (Ant.-Alex.).

Barbier (Aug.).

Barbier (F.).

BARCAROLLE.

Barginet (Alex.).

Barrington (M.).

Barruel (l'abbé de).

Barthélémy (H.).

Bartsch (Karl).

Bastide (Jules).

BATAILLE (LA).

Batory (Etienne).

Baux (les).

Bayle (Pierre).

Beaumanoir (Jean de).

Beaumanoir (Ph. de).

Beer (Robert).

Beers (Henry A.).

Bekker (Balthazar).

Bell (Adam).

BELLE HÉLÈNE (LA).
BELLE SOPHIE (LA).

Belloc (Mme Louise Swanton).

Benincasa (le chevalier).

Bentham (J.).

Béranger (P.-J. de).

Bérard (Cyprien).

Berger (imprimeur).

Berger-Levrault (O.).

Berger-Levrault et Cie.

Berlioz (Hector).

Bernardin de Saint-Pierre.

Bernardini (le chevalier).

Berquin (Arnaud).

Bertrand (le général comte).

Beyle (Henri), voir Stendhal.

BEY SPALATIN (LE).

Bible (la).

Bibliographie de la France (la).

Bibliotéka dlia Tchténiya.

Bibliothèque allemande (la).

Bibliothèque Nationale (la).

Bibliothèque Sainte-Geneviève.

Bibliothèque universelle des romans.

Biedermann (W. von).

Bigeon (J.-M.-H.).

Biré (Edmond).

Black (A. & Ch.).

Blagoyévitch (Pierre).

Blaze de Bury (Henri).

Blessebois (Pierre Corneille).

Boissonade (Jean-François).

Bombet (César), voir Stendhal.

Bonet-Maury (G.).

Bonneville (N. de).

Bopp (Franz).

Boratynsky (E. A.).

Bordeaux (Albert).

Borel (Pétrus).

Boscovich (Roger).

Bosniaque (le gouvernement).

Botta (Charles).

Botta d'Adorno (le colonel).

Bouhours (le père).

Bourquelot (Louis-Félix).

Bouterwek (F.).

Bowring (Edgar).

Bowring (sir John).

«Boyard».

Brandes (George).

Brandl (Alois).

Bratranek (F. Th.).

Braun (Karl).

Braun (Léopold).

BRAVES HEYDUQUES (LES).

Brazier (Nicolas).

Brentano (Clément).

Breton (M.).

Breuillac (M.).

Brifaut (Charles).

Brisset (M.).

British Museum.

Brohan (Mlle Augustine).

Brückner (Alexandre).

Bruère-Dérivaux (Marc).

Bruère-Dérivaux (père).

Bruerovic (Marko), voir Bruère-Dérivaux (Marc).

Brunet (J.-Ch.).

Brunetière (F.).

Buchon (J.-A.).

Buffon.

Bulletin des sciences historiques.

Bürde (Samuel Gottlieb).

Bürger (G. A.).

Burne-Jones (Edward).

Burns (Robert).

Burton (sir Richard).

Bute (lord John Stuart).

Byron.

C

Calderon de la Barca.

Calmann-Lévy (libraire-éditeur).

Calmet (dom Augustin).

Campagnol (le capitaine).

Cañizares (Joseph).

Canning (George).

Capelle (M.).

CARA-ALI, LE VAMPIRE.
CARMEN.

Carmouche (P.-F.-A.).

Cassandrich (P.).

Cassas (L.-F.).

Catherine II.

Catholique (le).

Catulle.

Caussidière (Marc).

Cavino (Jean).

Cécile (A.-M.).

Celakovsky (Ladislav).

Cerisier (René de).

Cesarotti (Melchiore).

Chabrol (M. de).

Chalcondyle (Laonique).

Chambers (David).

Chambers's Cyclopædia of English Literature.

Chambers's Journal.

Chambon (Félix).

CHAMBRE BLEUE (LA).

Champollion.

CHANT DE MORT.

Chapond (l'abbé),—pseudonyme de Mérimée.

Charatz (cheval).

Charles VI.

Charles (Mme).

Charles d'Orléans.

Charpentier (libraire).

Chartier (Alain).

Charves (Claude).

Charves (Mlle Désirée).

Chastopalli (A.-E. de).

Chateaubriand.

Chatterton (Thomas).

Chaumette-Desfossés (Amédée).

Chawner (Edward).

Chénier (M.-J.).

Cheuvreux (Mme H.).

CHEVAL (LE) DE THOMAS II.

Chichkoff (professeur).

Child (F. J.).

Chliapkine (I. A.).

Chmielowski (Piotr).

Chodzko (Alexandre).

Christine de Pisane.

Christich (Mladin).

Christmas (Henry).

CHRONIQUE DU RÈGNE DE CHARLES IX.

Chuquet (Arthur).

Cinti (Mlle).

Claretie (Jules).

Clarke (Mme).

Clarke (Mlle Mary), voir Mohl (Mme Jules).

CLASSICISME de Mérimée.

Clément (F.).

Clément de Ris (L.).

Cobden (Richard).

Coleridge (E. H.).

Coleridge (S. T.).

Collège de France.

Collin de Plancy.

Collins (J. A.).

COLOMBA.

Colonna (M.).

COMBAT (LE) DE ZENITZA-VELIKA.

Conservateur (le).

Conservateur (le) littéraire.

CONSTANTIN YACOUBOVICH.

Constitutionnel (le).

Coppée (François).

Cordier (Henri).

Cormenin (M. de).

Corneille (Pierre).

Correa (M. de).

CORSES (VOCERI).

Cotonet (Charles), voir Stendhal.

Cotonet (Charles, jeune),—pseudonyme de Mérimée.

Coucy (Enguerrand de).

COULEUR LOCALE (LA), dans les Morlaques de la comtesse de Rosenberg; dans Jean Sbogar de Nodier; dans Smarra de Nodier; dans le Bey Spalatin de Nodier; dans la Guzla.

Courrier français (le).

Courtray (Joffe Rosa de).

Cousin (Victor).

Creuzé de Lesser (A.).

Cromwell (Oliver).

CROMWELL, drame inédit de Mérimée.

Cunningham (Allan).

Curcin (Milan).

Cuvier (Georges).

Cuvier (Mlle).

Cuvillier-Fleury (A.)

D

Dacquin (Mlle Jenny).

Dagobert (Chanson du roi).

Dandolo (Vincenzo).

Dante Alighieri.

Darmesteter (A.).

David d'Angers.

Delacroix (Eugène).

Delangle (N.).

Delavigne (Casimir).

Delécluze (E.-J.).

Delérot (Émile).

Delgorgues (le général).

Delille (Jacques).

Denis (Ernest).

Denis (Michel).

Depping (George-Bernard).

Désaugiers.

Desbordes-Valmore (Marceline).

Descartes (René).

Deschamps (Émile).

Deschamps (Eustache).

Deschamps (Gaston).

Deshoulières (Mme).

Deslongchamps, voyez Loiseleur-Deslongchamps.

Devani (John).

Devéria (Eugène).

Dickens (Charles).

Dictionnaire de l'Académie française.

Dictionnaire de la Conversation.

Dictionnaire d'Hatzfeld et Darmesteter.

Diderot (Denis).

Didot (Biographie générale).

Diez (Friedrich).

Dioclétien.

Djordjévitch (Djordjé S.).

Dobrowsky (Joseph).

Dondey (Théophile).

Dora d'Istria, voir Koltzoff-Massalsky.

DOUBLE MÉPRISE (LA).

Doumic (René).

Doutchitch (Jean).

Doyle (sir A. Conan).

Dozon (Auguste).

Dubois (Louis).

Du Camp (Maxime).

Du Cange (Charles du Fresne).

Ducis (J.-F.).

Duclos (Ch.-P.).

Du Halde (J.-B.).

Du Loir (sieur).

Dumas (Alexandre, père).

Dupré (Adrien).

Duputel (Pierre).

Düringsfeld (Ida).

Dussault (François-Joseph).

Du Theil, voir La Porte du Theil.

E

Eckermann (Johann Peter).

Eckstein (Ferdinand d').

Élisabeth (reine d'Angleterre).

Ellice (Edward).

Elsner (Heinrich).

Elworthy (Fred. Th.).

Encyclopédie (l').

Encyclopédie des gens du monde.

ENLÈVEMENT (L') DE LA REDOUTE.

Ernouf (le baron A.).

Eschyle.

ESPAGNOLES (ROMANCES).

Essling (le prince d').

Estève (Edmond).

Estignard (A.).

Etienne-Ouroch Ier, roi de Serbie.

Étienne-Thomas Ier, roi de Bosnie.

Étienne-Thomas II, roi de Bosnie.

Euripide.

Eurydice.

EXOTISME ROMANTIQUE (L').

Eyck (Hubert van).

Eyck (Jean van).

F

Faber (H.).

Fabius (les).

Fabre, ami de Léonor Mérimée.

Fabre d'Olivet (A.).

Fauriel (Claude).

Fédorovich-Albinoni (le chevalier).

Fée (A.).

Fellows (Alfred).

Ferrich (George).

Féval (Paul).

Filon (Augustin).

Fiorentino (P.-A.).

FLAMME DE PERRUSSICH (LA).

Flaubert (Gustave).

Flocon (Ferdinand).

Florian.

Fontanes (Louis de).

Foreign Quarterly Review (The).

Förster (Friedrich Christoph).

Fortis (Albert).

Fortoul (H.).

Fouché (Joseph).

Faucher (Paul).

Fournier (libraire).

FRANCE (LA BALLADE POPULAIRE EN).

France chrétienne (la).

France (Anatole).

Frankfurter Gelehrten Anzeigen.

Frédéric Barberousse.

FRÉNÉTIQUE (LE GENRE).

Fresnel (Fulgence).

Friedel (Adr.-Chr.).

Froissart (Jean).

Fulgence (G.).

Furnivall (Frederick J.).

FUSIL ENCHANTÉ (LE).

G

Gabriel (vaudevilliste).

Galet (adjudant).

Galley (J.-B.).

Garachanine (Iliya).

Gaster (Moses).

Gauthier (le général baron).

Gautier (Léon).

Gautier (Théophile).

Gauvain (Messire).

Gazette de France (la).

Geiger (Karl).

Geiger (Ludwig).

Geneviève de Brabant.

Geoffroy (J.-L).

Georges (Mlle).

Géraud (Edmond).

Gerhard (Wilhelm).

Gervinus (Georg Gottfried).

Gessner (Salomon).

Gibson (William).

Gide fils (libraire).

Gilderoy (outlaw).

Girardin (Émile de).

Gjorgjic (Ignace).

Glaser (médecin).

Glatigny (Albert).

Gleim (Johann Wilhelm Ludwig).

Glenbervie (lord).

Globe (le).

Godefroid de Bouillon.

Goethe (J. W. von).

Goethe-Nationalmuseum à Weimar.

Goetze (P. von).

Gogol (Nicolas).

Golz (Bruno).

Gondola (Jean), voir Gundulic.

Goszczynski (Sévérin).

Gray (Thomas).

Graziano (restaurateur).

GRECQUES (CHANTS POPULAIRES).—Voir aussi Fauriel (Claude).

Grenier (Édouard).

Grimm (Jakob).

Grimm (Wilhelm).

Gröber (Carl).

Groussac (Paul).

Gubernatis (Angelo de).

Guiguer de Prangins (famille).

Guillaume de Tyr.

Guizot (Fr.).

Gundulic (Givo).

Gunnell (Doris).

Gustafsson (le colonel).

Guttinguer (Ulric).

GUZLA (le mot).

H

Hacquet (Balthasar).

HADAGNY.

Hadjitch (Yovan), voir Swétitch (Miloch).

Haeser (C. G.).

Hales (John W.).

Halévy (Léon).

Hanka (Vaclav).

Hanska (Mme de).

Hardy (Alexandre).

Hartmann (C. F.).

Hatzfeld (Ad.).

Haussonville (comte d').

Hawker (R. S.).

Hebbel (Friedrich).

Heine (Heinrich).

Hélène, reine de Serbie.

Helvétius.

Hennet (A.-J.-U.).

Herd (David).

Herder (Johann Gottfried von).

Heredia (José Maria de).

Herloszson (K. G.).

Herold (A. Ferdinand).

Herold (Theodor).

Herrmann (Karl).

Hervey (lord Frederick).

Hettner (Hermann).

Heyduques.

HEYDUQUE MOURANT (L').

HEYDUQUES (LES BRAVES), voyez BRAVES HEYDUQUES (LES).

Heyne (Christian).

Hidalgo (don Dionisio).

Hock (Stefan).

Hoffmann (E. T. W.).

Holland (lord).

Homère.

Hood (Robin).

Hopper (Nora).

Horace.

Huber (Jean).

Hugo (Abel).

Hugo (Victor).

Huguenots (les).

Hulme (W. H.).

Humboldt (A. von).

Humboldt (W. von).

Hunyade (Jean).

Hurd (Richard).

Huysmans (J.-K.).

I

ILLYRIEN (le mot).

IMPROMPTU.
IMPROVISATION D'HYACINTHE MAGLANOVICH.

Inezoff (le général).

Institut de France.

Intelligenzblatt der Allgemeinen Literatur-Zeitung.

Ivo de Sègne (heyduque).

J

Jacquemont (Victor).

JACQUERIE (LA).

Jacques de Voragine.

Jagic (Vatroslav).

Jakob (L. H. von).

Jakob (Thérèse von).

Jaksic (N.).

JEAN SBOGAR.
JEANNOT.

Jelavic (V.).

Jérôme (le roi).

JEUNE FILLE EN ENFER (LA).

Jivkovitch (le voïvoda).

Johnson (Samuel).

Joret (Charles).

Joubert (Léo).

Jouffroy (A.).

Jouffroy (Th.).

Joukovsky (V. A.).

Journal de Paris.

Journal des Débats.

Journal des Savans.

Journal du Commerce.

Journal étranger (le).

Journal général de la littérature de France.

Journal général de la littérature étrangère.

Jullien (Adolphe).

Junot (le général).

Jusserand (J.-J.).

Jussieu (Adrien de).

K

Kacic-Miosic (André).

Kapper (Siegfried).

Karadjitch (Vouk Stéfanovitch).

Kara-Georges.

Karamzine (N. M.).

Kazinczy (François).

Keightley (Thomas).

Klopstock (Fr. G.).

KOBILICH (MILOSCH), voir MILOSCH KOBILICH.

Köhler (Reinhold).

Kollar (Jan).

Koltzoff-Massalsky (la princesse).

Kopitar (Barthélemy).

Korff (le baron).

Kossowski (Albert).

Koulakovsky (Platon).

Krauss (Friedrich).

Kreglianovich-Albinoni (le chevalier).

Krudener (Mme de).

Kuttner (M.).

L

La Beaumelle (M.).

Laboulaye (E. de).

La Chaussée (P.-Cl. de).

Lach-Szyrma (K.).

Lacroix (Octave).

Lacroix (Paul).

Lacurne de Sainte-Palaye.

Ladvocat (libraire).

Lafont (Ch.-Ph.).

La Fontaine (Jean de).

La Guilletière (de).

La Harpe (J.-F. de).

Lalanne (Ludovic).

La Maire (consul de France).

Lamartine (Alphonse de).

Lamennais.

Lamothe-Langon (baron de).

Lang (Andrew).

Langlé (Ferdinand).

Lannoy (baron de).

Lanson (Gustave).

La Place (P.-A. de).

La Porte du Theil.

La Rochefoucauld.

La Rochejacquelein (Mme de).

La Rochelle (M. de).

Larousse (Pierre).

Las Cases (E. de).

Latouche (Henri de).

La Tour d'Auvergne.

Lauriston (marquis de).

Lavallée (Joseph).

Lazar, prince de Serbie.

Le Braz (Anatole).

Le Breton (André).

Leconte de Lisle (Ch.).

Leger (Louis).

Legrand d'Aussy.

Lehr (P.).

Lemercier (Népomucène).

Lenormant (François).

Léonidas.

Leroux (Pierre).

Lerse (Fr. Chr.).

Lesage (AIain-René).

Lessing (G. E.).

Lestrange (Joseph),—pseudonyme de Mérimée.

Le Tourneur (Pierre).

Lettres d'une religieuse portugaise.

Lettres normandes.

Levrault (F.-G.).

Levrier de Champriontz.

Lewis (Matthew Gregory).

Limnander (compositeur).

Lindsay (lady Anne).

Lingay (Joseph).

Lion (Henri).

Lioubomirsky (le prince).

Lippert (Robert).

LITHUANIENNES (BALLADES).

Ljubic (Sime).

Locke (John).

Lockhart (John Gibson).

Loève-Veimars (A.).

Lohre (Heinrich).

Loiseleur-Deslongchamps.

LOKIS.

Loménie (Louis de).

London Magazine (The).

Lope de Vega (Félix).

Lorgna (Antonio).

Lorrain (Jean).

Louis XIV.

Louis XV.

Louis XVI.

Louis-Philippe.

Louka Golovran (heyduque).

Lovrich (Jean).

Lucas (Hippolyte).

Lucerna (Camilla).

Lucien.

Lyngbye (Hans Christian).

Lytton (sir Robert Bulwer), voir Meredith (Owen).

M

Macaulay (Thomas B.).

Macpherson (James), voir OSSIANIQUES (POÈMES).

Madelin (Louis).

MADEMOISELLE DE MARSAN.

Maeterlinck (Maurice).

Magasin pittoresque (le).

Magasin encyclopédique (le).

MAGLANOVICH (HYACINTHE).—Son portrait.

Magnin (Charles).

Mahomet II.

Maine-Sumner (Henry).

«Maisonette», voir Lingay (Joseph).

Maistre Pierre Pathelin.

Maistre (Xavier de).

Malbrouk (la romance de).

Malçzewski (Antoine).

Malte-Brun (Conrad).

Manuel de Seti.

Manzoni (Alexandre).

Maquet (Auguste).

Marc-Aurèle.

Marcilli.

Mareste (M. de).

Marie de Médicis.

Marko Kraliévitch.

Markovic (Franjo).

Marmier (Xavier).

Marmont (le maréchal).

Marot (Clément).

Marsan (Jules).

Marschner (Heinrich).

Marshall (Mrs. Julian).

Martin (Aimé).

Martini (compositeur).

Martino (Pierre).

Massé (Amédée).

Matavouil (Simo).

MATÉO FALCONE.

Matic (Tomo).

Matkovic (Petar).

Mato le Croate (heyduque).

Maturin (Ch. R.).

Matvéeff (P.).

Maury (Alfred).

Mauvais oeil (le).

MAUVAIS OEIL (ballade du).

MAUVAIS OEIL (SUR LE).
MAXIME ET ZOÉ.

Maxwell Scott (Hon. Mrs.).

Médée.

Mélesville (Duveyrier).

Melgounoff (M.).

Mélodies romantiques.

Mennessier-Nodier (Mme).

Mercure de France.

Mercure du XIXe siècle.

Meredith (Owen).

Mérimée (Anna).

Mérimée (Léonor).

«M. Mervincet».

Mézières (A.).

Mezzofanti (le cardinal).

Michaud (Biographie universelle).

Michaut (G.).

Michelet (Jules).

Mickiewicz (Adam).

Mickiewicz (Ladislas).

Mihat le berger (heyduque).

Miklosich (Franz).

Miliya l'aveugle (guzlar).

Miller (William).

Millevoye (Ch.-H.).

Millien (Achille).

Millin (A.-L.).

MILOSCH KOBILICH.

Miloutinovitch (Simo).

Millon (John).

Minerve littéraire.

Mirecourt (Eugène de).

Miroslav (l'Évangéliaire de).

Mistral (Frédéric).

Moell (Otto).

Mohl (Jules).

Mohl (Mme Jules).

Molière.

Moncrif (Fr.-Aug. de).

Moniteur universel.

Montaiglon (Anatole de).

Montaigne (Michel de).

Montalembert (M. de).

Montégut (Émile).

MONTÉNÉGRINS (LES), ballade.

Monténégrins (les), drame lyrique.

Montesquieu.

Montferrand (A. de).

Monthly Review (The).

Montijo (la comtesse de).

Moore (Thomas).

Morgenblatt (Das).

Morillot (Paul).

MORLAQUE (le mot).

MORLAQUES (LES), roman.

Morlaques (les), ballet.

Morlaques (les), opéra.

MORLAQUE À VENISE (LE).

Morley (Henry).

Morosini (Jacques).

Morozoff (P. O.).

Morris (William).

MORT DE THOMAS II (LA). Voir aussi Étienne-Thomas II.

Morton (Jacques).

«Morvizza» (le P.).

MOSAÏQUE.

Motherwell (William).

Muller (Charles).

Müller (Friedrich von).

Müller (Johann von).

Müller (Wilhelm).

Murko (Matthias).

Musäus (J. Ch. A.).

Muse française (la).

Musset (Alfred de).

Musset (Paul de).

MYSTIFICATEURS LITTÉRAIRES (LES).

N

Nagy (J.).

Napoléon Ier.

Napoléon III.

Nehring (Wlad.).

Némagnas (les).

Nénadovitch (Yakov).

Nerval (Gérard de).

New Monthly Magasine (The).

Niebuhr (B. G.).

Nisard (A.).

Noailles (Mme de).

Nodier (Charles).

Nodier (Mme Charles), voir Charves (Mlle Désirée).

Noire-Isle (Charles de).

Novak le vieillard (heyduque).

Novakovitch (Stoyan).

O

Odin (le comte Maxime),—pseudonyme de Charles Nodier.

Odyniec (A. G.).

O'Meara (K.).

O'Neddy (Philothée), voir Dondey (Théophile).

Orphée.

Orphelin de la Chine (l').

OSSIANIQUES (POÈMES).

Ostoyitch (Étienne-Thomas).

Ostrowski (Chr.).

Othon, roi de Grèce.

Otrante (duc d'), voir Fouché (J.).

Otway (Thomas).

Ouroch Ier, roi de Serbie.

Ovide.

Oxenford (John).

Ozanam (A.-F.).

P

Pahan (Gabrielle de).

Palerne (Jean).

Panckoucke (Mme Ernestine).

Panizzi (sir Anthony).

Pappizza (guzlar).

Pâris.

Parny (Évariste).

Pathelin (Maistre Pierre).

Paul Ier (de Russie).

Paupe (Adolphe).

Perceval.

Percy (Thomas).

Périchole (la).

Périer (Casimir).

Perrault (Charles).

Perry (Thomas S.).

Pertusier (Charles).

Pervan (de Coccorich).

Petit de Julleville (Louis).

Pétranovitch (Bogolioub).

Pétrovitch (Nicolas S.).

Peyssonel (Charles de).

Philippe (guzlar), voir Vichnitch (Philippe).

Philips (Ambrose).

Piccini (Alexandre).

Pichot (Amédée).

Pierre Ier (de Russie).

Pierre Ier (prince-évêque de Monténégro).

Pindare.

Pingaud (Léonce).

Pinvert (Lucien).

Pirch (Otto von).

Pisani (Paul).

Pitois (M.).

Pitois-Levrault (M.), voir Pitois (M.)

Pitton de Tournefort.

Planche (Gustave).

Plaute.

Pline l'Ancien.

Pniower (Otto).

POBRATIMI (LES).

Pogodine (Mikhaïl Pétrovitch).

Polévoï (Nikolaï Alexéïévitch).

Polidori (William).

Ponthieu (libraire).

Pope (Alexandre).

Popovitch (Pavlé).

Porchat (Jacques).

Porta (Jean-Baptiste).

Pouchkine (Alexandre Serguiévitch).

Pouqueville (Hugues).

Pré-aux-Clercs (le).

Preisinger (H.).

Prévost (Hippolyte).

Pypine (Alexandre Nikolaévitch).

Pyrrhus.

Q

Quarterly Review (The).

Quérard (J.-M.).

QUERELLE DE LEPA ET DE TCHERNYEGOR (LA).

Quinet (Edgar).

Quirini (Angelo).

Quotidienne (la).

R

Rabelais (François).

Racine (Jean).

Radcliffe (Mrs. Anne).

Rade de Sokol (heyduque).

Radonitch (Vouk).

Raguse (duc de), voir Marmont.

Rambler (The).

Ramoux (compositeur).

Ramsay (Allan).

Ranft (M.).

Ranke (Léopold).

Raynaud (Gaston).

Raynouard (François).

Rebaux (Paul).

Récamier (Mme).

Reclus (Élisée).

Redlich (Karl).

Rehfues (J. F.).

Reinhard (le comte).

Rémusat (Charles de).

Renan (Ernest).

Renduel (libraire).

Renommée (la).

Renouard (A.-A.).

Repisitch (M.).

Restif de la Bretonne (N.).

Rétif de la Bretonne (Victor-Vignon).

Réunion (la).

Revue d'Europe.

Revue de Paris.

Revue des Deux Mondes.

Revue du Nord.

Revue encyclopédique (la).

Reymond (William).

Ricault (Paul).

Richard Coeur de Lion.

Richelieu (duc de).

Richepin (Jean).

Rincovedro (L.).

Ristitch (Jean).

Riznitch (les).

Robert (Cyprien).

Robinson (Mrs. Edward), voir Jakob (Thérèse von).

Rod (Édouard).

Roland (la Chanson de).

Romanovitch (professeur serbe).

ROMANTISME DE MÉRIMÉE.

Rose (Roman de la).

Rosemond (M. de).

Rosenberg-Orsini (le comte de).

Rosenberg-Orsini (la comtesse de).

Rossel (Virgile).

Rossetti (Dante Gabriel).

Rossetti (Mrs. W. M.).

Rossi (compositeur).

Rouget de Lisle.

ROUMAINES (BALLADES).

Rousseau (Jean Jacques).

Roux de Rochelle.

Royer-Collard (H.).

Rozier historial (le).

Rumy (le Dr.).

RUSSE (POÉSIE POPULAIRE).

S

Sacy (Sylvestre de).

Saint-Aulaire.

Sainte-Beuve.

Saint-Ferréol (de).

Saint-Lambert.

Saint-Marcel (Léon de).

Saint-Marc Girardin.

Saintsbury (George).

Salomon (Michel).

Salvandy (N.-A. de).

Sand (George).

Sardou (Victorien).

Santelot (libraire).

Sayous (P.-A.).

Sbogar (Jean).

SCANDINAVES (BALLADES).

Schaffarik (Paul-Joseph).

Schefer (Charles).

Scheffler (Wilhelm).

Schiller (Friedrich von).

Schlegel (Wilhelm von).

Schlözer (A. L. von).

Schnabel (B.).

Schnitzler (J.-H.).

Schot (Gaspar).

Schuhardt.

Schuré (Édouard).

Sclamer (Pietro).

Scott (sir Walter).

Scribe (Eugène).

Séché (Léon).

Segall (J. B.).

SEIGNEUR MERCURE (LE).

Selitsch (G.), voir Zélitch (C.)

Senancour.

SERBO-CROATE (POÉSIE POPULAIRE).

Seuffert (B.).

Shaftesbury.

Shakespeare (William).

Sharpe (Sutton).

Shelley (Mrs.).

Shortreed (Mr.).

Sidney (sir Philip).

Silbermann (G.).

Siniavine (amiral russe).

Sipovsky (V.).

Sismondi (Simonde de).

Skander-Beg.

Skatoverga (George).

Skerlitch (Jean).

Slovak (S. R.).

SMARRA.

Smith (John).

Sobieski (Jean).

Sobolevsky (S. A.).

Soleinne (M. de).

Sophocle.

Sorgo (Antoine de).

Sotchivitza (brigand).

Souriau (Maurice).

Southey (Robert).

Spalatin (le comte).

Spasowicz (W. D.).

Spectateur français (le).

Spectator (The).

Spoelberch de Lovenjoul (le vicomte de).

Srepel (Milivoj).

Stace.

Staël (Mme de).

Stapfer (Albert).

Stapfer (Paul).

Stapfer (Philippe-Albert).

Steig (R.).

Stendhal (Henri Beyle).

Stoïkovitch (Sréta Y.).

Stow (John).

Stoyanovitch (Lioubomir).

Strange (John).

Stryienski (Casimir).

Stuart (John), voir Bute (lord).

Suphan (Bernhard).

Surville (Clotilde de).

Svrljuga (Iv. Krst.).

Swétitch (Miloch).

Swift (Jonathan).

Symonds (John).

Syn otetchestra.

T

Taine (Hippolyte).

Talvj, voir Jakob (Thérèse von).

TAMANGO.

Tamisier (M.).

Tasso (Torquato).

Tastu (Mme Amable).

Taylor (le baron).

Tchoïkovitch (Tchoubro), voir Miloutinovitch (Simo).

Techener (libraire).

Télégraphe officiel des provinces illyriennes.

Tercy (M. de).

Texte (Joseph).

THÉÂTRE DE CLARA GAZUL.

Théocrite[979].

Théophile de Viau.

Thibaut IV, comte de Champagne.

Thieme (Hugo P.).

Thierry (Augustin).

Thierry (Gilbert-Augustin).

Thiers (Adolphe).

Tieck (Ludwig).

Tipaldo (Biografia).

Tolstoï (Léon).

Tomachévitch (Etienne-Thomas II).

Tomachévitch (Radivoï).

Tourguéneff (Ivan).

Tourneux (Maurice).

Towianski (André).

Tracy (Destutt de).

Trawinski (F.).

Trenchard (John).

Tristan et Iseult.

Tristan l'Hermite.

TRISTE BALLADE DE LA NOBLE ÉPOUSE D'ASAN-AGA.

Tropsch (Stjepan).

Tzernoyévitch (Maxime).

U

Ueber Kunst und Altertum.

Uhland (Ludwig).

V

Valnay (M.).

VAMPIRE (LE).

Vampirisme.

VAMPIRISME (SUR LE).

Vanderbourg (Ch.).

Vater (J. S.).

Vedova (G.).

Vénévitinoff.

VÉNUS D'ILLE (LA).

Verkovitch (Stefan).

Vesselofsky (Alex.).

Vetter (Th.).

Vialla de Sommière (L.-C.).

Viazemsky (le prince).

Vicaire (Georges).

Vichnitch (Ivan).

Vichnitch (Philippe).

Vigny (Alfred de).

Vila (la).

Villehardouin (Geoffroi de).

Villemain (François).

Villemarqué (Hersart de La).

Villers (Charles).

Villiers (lord Clarendon).

Villoison (d'Ansse de).

Villon (François).

Vilmar (August).

Viollet-le-Duc.

Virgile.

Virieu (M. de).

VISION DE CHARLES XI (LA).
VISION DE THOMAS II (LA).

Vitet (Louis).

VOCERI.

Vodnik (Valentin).

Vogl (J. N.).

Voïart (Mme Élisa).

Voïnovitch (Louis de).

Voltaire.

Voss (Johann Heinrich).

Vostokoff (A. K.).

Vouïadine le vieillard (heyduque).

Voukossav (heyduque).

Voutchitch (Thomas).

Voutier (le colonel).

Vreto (Marino).

W

Wagener (H. F.).

Walpole (Horace).

Warburton (William).

Warton (Thomas).

Watts-Dunton (Th.).

Weber (Karl).

Weber (Veit).

Wecker-Gotter (le baron).

Weiss (Charles).

Wenzig (J.).

Werthes (F. A. Cl.).

Wesely (Eugène).

Westminster Review (The).

Wey (Francis).

Wheatley (H. B.).

Wiener Diarium.

Wierus.

Witkowski (Georg).

Wolf (Friedrich August).

Wolkonska (la princesse Zénaïda).

Wordsworth (William).

Woycicki (folkloriste polonais).

Wurzbach (Dr. Constant von).

Wüscher (Gottlieb).

Wynne (Justine), voir Rosenberg-Orsini (la comtesse de).

Wynne (Richard).

X

Xanthos.

Y

Yakovlieff.

Yanko de Cattaro (heyduque).

Yankovitch (Stoïan).

Yart (Antoine).

Yeats (William Butler).

Young (Edward).

Yovanovitch (Voyslav M.).

Yovanovitch (Zmaï-Yovan).

Z

Zaleski (Bohdan).

Zarbarini.

Zélitch (Ghérassim).

Zelter (Karl Friedrich).

Zimmer (Heinrich).

Zschokke (Heinrich).

NOTES

[1: A. Filon, Mérimée et ses amis, Paris, 1894, pp. 37-38.]

[2: Il est vrai que Eugène de Mirecourt, l'auteur des Contemporains, avait essayé de faire quelques recherches et qu'il avait consulté le Voyage de Fortis, source principale de la Guzla. Mais, avant d'avoir trouvé ce qu'il cherchait et ce qu'il aurait pu trouver avec quelque diligence, il ferma le «gigantesque volume», déclarant «franchement» qu'il ne voyait pas de quel secours a pu être à Mérimée «ce livre indigeste, qui ne parle que de métallurgie, de botanique et de géologie». (Les Contemporains, n° 79, Mérimée, Paris, 1857, p. 37.)]

[3: Voir à la fin du présent volume une liste de travaux relatifs à la Guzla.]

[4: Notamment: le royaume de Serbie, la Bosnie-Herzégovine, le royaume de Croatie, une partie de l'Istrie et une autre de la Hongrie du Sud, la Dalmatie, la principauté de Monténégro, la Vieille-Serbie (Macédoine du Nord et le sandjak de Novi-Bazar), enfin une partie de la Macédoine.]

[5: Même de nos jours, le gouvernement bosniaque ne reconnaît pas l'existence d'une langue serbo-croate officielle et lui donne le nom de langue provinciale (sic), die Landessprache.]

[6: Ce nom, qui désigne aujourd'hui exclusivement les habitants de l'Esclavonie (pays faisant partie de la Croatie), désignait autrefois les Slaves en général; il commença à disparaître dès la fin du XVIIIe siècle, surtout sous l'influence des écrivains russes. Pour remplacer le nom d'Esclavons par un terme plus précis, un Ragusain, le comte de Sorgo, proposait, en 1807, à l'Académie Celtique de Paris le nom de Slovinski-narod (peuple slovinique). Mémoires de l'Académie Celtique, t. II, pp. 21-62.]

[7: Voir ci-dessous, ch. II, § 5.]

[8: Petit de Julleville, Histoire de la langue et de la littérature française, t. II, pp. 308-311.]

[9: Ernest Leroux, éditeur.]

[10: Édition fac similé, par L. Stoyanovitch, Belgrade et Vienne, 1897.]

[11: M. Murko, Geschichte der älteren südslawischen Litteraturen, Leipzig, 1908, pp. 181-184.—A. Brückner, Ein weissrussischer Codex miscelianeus, Archiv für slavische Philologie, t. IX, 1886.]

[12: Dr Friedrich Krauss, dans la Zeitschrift für vergleichende Litteraturgeschichte, Neue Folge, III Band, Berlin, 1890, p. 351.]

[13: F. Lenormant, Deux dynasties françaises chez les Slaves méridionaux, Paris, 1861.]

[14: Pavlé Popovitch, Manekine in der südslavischen Litteratur dans la Zeitschrift für romanische Philologie, 1908, pp. 312-322 et 754.]

[15: Paul Morillot, Le Roman de 1660 à 1700 dans l'Histoire de la langue et de la littérature française publiée sous la direction de Petit de Julleville, t. V, p. 574.]

[16: Maurice Souriau, Bernardin de Saint-Pierre, Paris, 1905.]

[17: À ce sujet, consulter la Bibliographie française sur les Serbes et les Croates, par M. Nicolas S. Pétrovitch (Belgrade, 1900), et les travaux du Dr Petar Matkovic, dans les Rad de l'Académie Sud-Slave d'Agram, et ceux de M. Stoyan Novakovitch, dans les Godichnitsa Nikolé Tchoupitcha et ailleurs.]

[18: Pierre Martino, L'Orient dans la littérature française aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1906.]

[19: À Paris, chez N.-M. Tilliard, 1765, pp. XLIV et 364, in-4°. Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]

[20: «Ces Ragusois sont gens de grand traffic, et principalement sur ceste mer Méditerranée, ayans plus de six-vingts gros navires, avares, superbes et hautins, qui se persuadent n'y avoir gens plus nobles qu'eux: et pour paroistre tels, portent ordinairement l'oyseau sur le poing en se promenans par la ville, avec leur long habit, suyvans au reste l'église romaine et recognoissans le Pape. Leur commun idiome est l'Esclavon, le plus fâcheux de toutes les autres langues: pour lequel ils ont un alphabet et characteres à part, duquel aussi se servent les Serviens, Bossenois, Bulgariens, etc.» (Jean Palerne Foresien, Pérégrinations, Lyon, 1606, p. 517.)—«Nous vismes après Raguse, qui est la ville capitale d'une république, écrivait vers 1610 un Parisien; bien qu'elle ne soit guère plus grande que la place Royalle, mais que la beauté des édifices et la quantité des fontaines rendent si jolie que je pourrois vous assurer qu'il y en a peu dans l'Europe de mieux bastie, si depuis peu de temps les tremblemens de terre n'en avoient tellement ébranlé les fondemens qu'il a fallu traverser les rues avec des estayes pour en appuyer les maisons.» (Voyage du sieur Du Loir, Paris, 1654.)—Ces deux ouvrages manquent dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]

[21: Starine de l'Académie Sud-Slave, t. XIV, Agram, 1883, pp. 58-82.]

[22: Glasnik du Musée «provincial» bosniaque, t. XVI, Sarayévo, 1904.]

[23: Cf. Louis Leger, Molière à Raguse, dans la Revue d'histoire littéraire, juillet-septembre 1908.]

[24: Bibl. nat. Mss. fonds fr., dossier Raguse.]

[25: Louis de Voïnovich, Louis XIV et Raguse, dans la Revue d'histoire diplomatique, 1907, pp. 57-95.]

[26: Les Éclipses, poème en six chants, dédié à Sa Majesté par M. l'abbé Boscovich; traduit en français par M. l'abbé de Barruel, Paris, 1779; réimprimé en 1784.]

[27: Il en existe deux copies à Paris, l'une à la Bibliothèque nationale, l'autre aux Archives nationales. Il y en a aussi à Raguse et à Venise, paraît-il.]

[28: Léon Gautier, Les Épopées françaises, t. II, Paris, 1892, p. 679.—M. Gottlieb Wüscher, dans son étude Der Einfluss der englischen Balladenpoesie auf die französische Litteratur (Zurich, 1891, p. 23), attribue faussement cette collection à J.-B. de la Curne de Sainte-Palaye.]

[29: Bibliothèque universelle des romans, mai 1777, p. 6.]

[30: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]

[31: Toute la correspondance à ce sujet entre l'Institut, le ministre des Relations extérieures et le consul général de France à Raguse, a été publiée par M. Svrljuga dans les Starine, t. XIV, pp. 70-79.]

[32: Parmi les derniers poètes serbo-croates de l'école ragusaine il faut mentionner un Français, Marc Bruère-Dérivaux (Marko Bruerovic), né vers 1770, mort en 1823. Son père représentait la France auprès de la République de Raguse, aussi apprit-il si bien la langue indigène qu'il devint capable d'écrire des traductions, des satires et des comédies. Bruère-Dérivaux passa toute sa vie parmi les Slaves méridionaux, fut consul de France à Scutari en Albanie et mourut pendant un voyage dans l'île de Chypre. Sur son oeuvre poétique, il existe une étude critique de M. J. Nagy, Marko Bruère als ragusanischer Dichter, dans l'Archiv für slavische Philologie, t. XXVIII, pp. 52-76, Berlin, 1906.]

[33: Né à Vicence en 1740, mort à Bologne le 21 octobre 1803. Cf. l'article de G. Vedova dans la Biografia degli Italiani illustri del secolo XVIII de Tipaldo, t. II, p. 237 et suiv.—A. Pypine, Poésie populaire serbe (en russe), dans le Viestnik Evropy, décembre 1876, p. 718 et suiv.—Archiv für slavische Philologie, t. XXX, pp. 586-590.]

[34: Les biographes de Fortis désignent simplement comme «un certain Anglais, nommé Symonds», ce scholar accompli, successeur du poète Thomas Gray à la grande Université anglaise. Nous croyons que c'est ici, pour la première fois, que l'on identifie la personnalité de ce distingué compagnon de Fortis. Sur John Symonds lire Dictionary of National Biography, t. LV, p. 271, et Allibone's Dictionary of British and American Authors, art. «Symonds (John)».]

[35: Osservazioni, pp. 160-161.]

[36: Milan Curcin, Das serbische Volkslied in der deutschen Literatur, Leipzig, 1905, p. 24.]

[37: Dans son Voyage en Dalmatie, il écrit une fois: «L'endroit où il nous attendait… est le lieu le plus propre pour y méditer les Nuits de Young» (t. II, p. 93).]

[38: Viaggio in Dalmazia, t. I, p. 89. Cesarotti était même un ami de sa famille. Il eut beaucoup de succès avec ses réflexions sur les poèmes ossianiques, dans la Gazette littéraire du 1er septembre 1765.]

[39: Le plus important chapitre du Voyage en Dalmatie, celui des «Moeurs des Morlaques», était dédié à lord Bute. Ce seigneur écossais était un grand admirateur de son compatriote Macpherson, qu'il fit venir à Londres en 1762, au moment de son arrivée au pouvoir. Macpherson lui dédia la première édition de Fingal et cette politesse fut très libéralement rendue: lord Bute paya les frais de la publication de Temora (Dictionary of National Biography, t. XXXV, p. 263). Un tel homme ne pouvait que très chaudement conseiller à Fortis de recueillir des ballades populaires.]

[40: Archiv für slavische Philologie, t. XXX, pp. 586-596.]

[41: Quoi qu'en disent quelques écrivains, sous ce nom, Fortis entendait le peuple serbo-croate en général, et non pas exclusivement la tribu dalmate désignée aujourd'hui par ce nom. Il déclare expressément que «le pays habité par les Morlaques s'étend plus loin vers la Grèce, l'Allemagne et la Hongrie»: c'est-à-dire qu'il comprend la Bosnie, la Serbie et la Macédoine (Viaggio, t. I, p. 44).

Morlaque vient d'une forme primitive morovlach: moro représente le grec [Grec: mauros] (noir, misérable); vlach (valaque) est le mot par lequel les Slaves musulmans et catholiques désignent volontiers leurs congénères de religion orthodoxe.]

[42: Volkslieder, Erster Teil, Leipzig, 1778, pp. 130-138: «Ein Gesang von Milos Cobilich und Vuko Brankowich. Morlakisch.»]

[43: Viaggio in Dalmazia dell'Abate Alberto Fortis. In Venezia, Presso Alvise Milocco, all'Apolline, 1774, 2 vol. in-4°, pp. 180 et 204; nombreuses planches.]

[44: Viaggio, t. I, p. 88.]

[45: Viaggio, t. I, pp. 98-105.]

[46: Charles Nodier se moque agréablement de son lecteur quand il prétend avoir «recueilli de la bouche des Dalmates» la version qu'il en a donnée dans Smarra (1821).]

[47: F.-C.-H.-L. Pouqueville, Voyage dans la Grèce, 2e édition, Paris, 1826, t. III, p. 135.]

[48: Cf. ci-dessus, p. 25.]

[49: M.J. Nagy, dans son article sur Marc Bruère, tout en ignorant l'ouvrage de Pouqueville, discute, par anticipation, la possibilité de ce qu'on y avance. Sa conclusion est négative. (Archiv für slavische Philologie, 1906, pp. 52-76.)]

[50: Osservazioni sopra diversi pezzi del Viaggio in Dalmazia del Signor Abate Alberto Fortis, coll'aggiunta della cita di Sochivizca. In Venezia, 1776, pp. 264, in-4º.]

[51: Sermone parenetico di Pietro Sclamer Chersino al Signor Giovanni Lovrich, Modena, 1777.—L'Abate Fortis al Signor Giovanni Lovrich, Brescia, 1777.—Lettera apologetica di Giovanni Lovrich al celebre Signor Antonio Lorgna, Padoua, 1777. (Lorgna avait attaqué Lovrich dans les Efemeridi letterarie di Roma du 31 août 1776.)]

[52: É. Reclus, Géographie universelle, t. III, p. 235.]

[53: Die Sitten der Morlacken. Aus dem Italienischen übersetzt [par F.-A.-C. Werthes]. Mit Kupfern. Bern, bey der typographischen Gesellschaft, 1775, pp. 99, in-8°.—Extrait de l'ouvrage suivant:]

[54: Abbate Alberto Fortis, Reise in Dalmatien. Aus dem Italienischen. Mit Kupfern. Bern, bey der typographischen Gesellschaft, 1776, 2 vol. in-8°, pp. 266 et 284.]

[55: Mercure de France, février 1777, pp. 109-116.]

[56: Lettre de M. l'abbé Fortis à Mylord comte de Bute sur les moeurs et usages des Morlaques, appelés Monténégrins. Avec figures. À Berne, chez la Société typographique, 1778, pp. 85, in-8º.—Lettre à Son Excellence Jacques Morosini sur le pays de Zara. Avec figures. À Berne, chez la Société typographique, 1778, pp. 43, in-8º.—Ces deux brochures sont tirées à part de l'ouvrage suivant:]

[57: Voyage en Dalmatie par M. l'abbé Fortis. Traduit de l'italien. Avec figures. Berne, chez la Société typographique, 1778, 2 vol., pp. 246 et 276, in-8º.—M. Milan Curcin (op. cit., p. 48) prétend que cette traduction française n'est pas faite sur l'original italien mais sur la traduction allemande de 1776. Nous n'avons pu comparer les trois éditions complètes,—au British Museum manque la traduction française et à la Bibliothèque Nationale manque l'original—mais nous avons comparé le chapitre sur les Moeurs des Morlaques et, jugeant d'après ce chapitre, il nous semble que M. Curcin se trompe. On trouve tant de mêmes mots d'origine latine dans le texte italien et la traduction française que des coïncidences si nombreuses seraient inexplicables si la traduction française avait été faite sur la traduction allemande. (Cf. surtout le commencement du § 9: De' Costumi). Mais ce n'est pas tout. Le traducteur français NE REPRODUIT PAS nombre de fautes d'impression et de transcription des noms slaves, fautes que l'on trouve dans l'édition allemande, mais non dans l'original. Aussi son texte se rapproche-t-il (son texte serbo-croate de la Xalostna piesanza) plutôt du texte de Fortis que de celui du traducteur allemand. La preuve apportée par M. Curcin que les planches sont identiques dans les deux traductions n'est pas suffisante, étant donné que les deux ouvrages sont sortis des mêmes presses.]

[58: Frankfurter Gelehrten Anzeigen, des 1er et 5 mars 1776, p. 149. (Cité par M. Karl Geiger, dans l'Archiv für Literaturgeschichte, t. XIII, Leipzig, 1885, p. 339.)]

[59: Die Sitten der Morlacken, pp. 91, 93, 95, 97, 99. Le Klaggesang ne porte pas la signature de Werthes, mais on sait bien que la traduction était sienne. Cf. Dr. Theodor Herold, Friedrich August Clemens Werthes und die deutschen Zriny-Dramen, Münster i. W., 1898, p. 35 et suiv. (Cité par M. Curcin, op. cit., p. 45.)

Goethe avait fait la connaissance de Werthes une année avant la publication de cette traduction (1774). Cf. Allgemeine deutsche Biographie, t. XLII, p. 132, et Goethe-Jahrbuch, t. VII, p. 206 et suiv. Pour notre part, nous croyons que ce fut à cette occasion qu'il prit aussi connaissance de la traduction de Werthes.]

[60: Karl Bartsch, Goethe und das serbische Versmass, article publié dans la revue berlinoise Die Gegenwart, t. XXIV, 1883, n°41, p. 229 et suiv.]

[61: Volkslieder, Erster Teil, Leipzig, 1778, pp. 309-314. La traduction fut publiée anonymement; le nom de Goethe ne figure que dans les Goethes Schriften, t. VIII, 1789, pp. 177-182.—Sur cette traduction existe toute une littérature dont, ailleurs, nous donnerons la nomenclature.]

[62: Volkslieder, Zweiter Teil, Leipzig, 1778, pp. 168-171. Nombreuses réimpressions, dont la meilleure est celle de Karl Redlich: Herders Poetische Werke, Erster Band, Berlin, 1885 (dans les Herders Sämmtliche Werke, herausgegeben von B. Suphan, XXV Band).]

[6: Tome XXX, pp. 593-596.]

[64: Voir à l'appendice.]

[65: Il en parle dans son article Serbische Lieder, publié pour la première fois dans Ueber Kunst und Altertum, t. V, livr. 2 (1824), p. 53. Pourtant, Goethe fait erreur lorsqu'il affirme avoir traduit le Klaggesang d'après la comtesse de Rosenberg; les Morlaques, en effet, ne contiennent pas cette pièce. Ils sont, du reste, postérieurs de treize ans à la traduction de Goethe, qui est de 1775 ou 1776. (Voir Franz Miklosich, Ueber Goethe's «Klaggesang von der edlen Frauen des Asan Aga», Vienne, 1883, pp. 50-52.)]

[66: Giornale encyclopedico di Vicenza, 1789 ou 1790. L'article fut traduit en français et publié dans l'Esprit des journaux, juillet 1790, pp. 225-249.]

[67: Par Samuel Gottlieb Bürde, Breslau, 1790. Cf. une notice de Karl Geiger dans l'Archiv für Literaturgeschichte, Leipzig, 1885, t. XIII, p. 348 et suiv.]

[68: Charles Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, Paris, 1829, pp. 187-194.—Cf. aussi la note de Nodier, jointe à son exemplaire des Morlaques et publiée par le baron A. Ernouf dans le Bulletin du Bibliophile, juin-juillet 1858, p. 1010: «Je connais, dit-il, peu de livres plus neufs, plus piquants et plus curieux; c'est un tableau très vrai des moeurs les plus originales de l'Europe, et j'ose dire qu'il n'existe dans aucune langue un ouvrage aussi complet sur cette matière.»]

[69: Notice sur la vie et l'oeuvre de Justine Wynne, par le baron Ernouf, dans le Bulletin du Bibliophile, 1858, p. 997 et suiv. (En citant cet article, nous l'abrégeons.) Outre cette curieuse Notice, nous avons consulté: l'Introduction des Essays moral and sentimental (Londres, 1785); l'article cité de Charles Nodier; Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, von Dr. C. v. Wurzbach (art. «Rosenberg-Orsini»); l'ouvrage cité de Franz Miklosich.—Un érudit français, d'Ansse de Villoison, qui séjourna à Venise en 1782, parle souvent de la comtesse de Rosenberg, dans les très intéressantes lettres qu'il écrivit cette même année 1782 de la cour de Weimar à John Strange, ministre anglais à Venise. D'Ansse de Villoison était un des premiers Français qui aient connu Goethe personnellement, et M. Ch. Joret lui a récemment consacré trois articles dans la Revue d'histoire littéraire de la France (1895-1896) et dans la Revue germanique (1909). Les lettres dont nous parlons non seulement sont restées inédites, mais encore personne n'a songé à les étudier. Elles se trouvent au British Museum, Eg. MSS. 2002, ff. 112-120, 127, 130, 138, 145, 155, 167, 181.

Peut-être fût-ce cet ami de la comtesse de Rosenberg qui parla pour la première fois d'elle devant Goethe.]

[70: Wurtzbach, Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, t. XXVIII, p. 17 et suiv.]

[71: Deux tomes en 1 vol. gr. in-8°, ensemble de 358 pages. Titre gravé, avec les initiales J.W.C.D. U.& R. et une dédicace à Catherine II, avec les noms de la comtesse en toutes lettres. Il semble qu'il y ait des exemplaires où ces noms figurent sur le titre aussi, et qu'il y en ait dans lesquels manque la dédicace. L'exemplaire que nous avons eu entre les mains, celui du British Museum, ne porte que les initiales. J.-Ch. Brunet cite aussi une édition de Modène, Société typographique, in-4° [1788?] (Manuel du libraire, t. V, col. 1486.)]

[72: Préface aux Morlaques.]

[73: À propos de la «couleur locale» des Morlaques, l'abbé Cesarotti écrivait: «On a même souvent reproché aux poètes de France que leurs héros, soit Turcs, Chinois ou Américains, ne sont dans le fond que des Français déguisés. Ici, au contraire, tout ce que l'on voit et que l'on entend est morlaque, tout est convenable, tout est dans les coutumes et dans la vérité.» (L'Esprit des Journaux, juillet 1790, p. 247.)]

[74: Cf. Joseph Texte, Jean-Jacques Rousseau et le cosmopolitisme littéraire, Paris, 1895, pp. 384-440.]

[75: J.-J. Jusserand, Histoire littéraire du peuple anglais, t. I, p. 7.]

[76: Nous ne croyons pas qu'il faille attacher beaucoup d'importance à ce jugement: c'est Nodier bibliomane et non pas Nodier critique qui parle («un joli exemplaire, larges marges», etc.). Le rare in-8° qu'est ce roman, est très apprécié par les amateurs de livres.—Pourtant, l'auteur de Jean Sbogar fut blâmé plusieurs fois pour cet éloge de la «couleur locale».]

[77: Elle reconnaît cette dette dans sa préface.]

[78: À ce sujet, voir ci-dessous, §§ 7, 8 et 9.]

[79: Bulletin du Bibliophile, 1858, pp. 1005 et 1011.]

[80: Charles Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, pp. 189 et 192.]

[81: Ch. Nodier, op. cit., p. 188.—Cet exemplaire a appartenu, depuis, au prince d'Essling et, ensuite, au baron Ernouf, mort en 1887. Nous ne connaissons pas son possesseur actuel. Un autre exemplaire, marqué 70 francs, se trouvait au mois de juillet 1847 sur le catalogue de la librairie J. Techener à Paris (Bulletin du Bibliophile, 1847, p. 326). Un troisième, appartenant à Aimé Martin, a passé en vente en 1848. Les Morlaques se trouvent au British Museum à Londres, ainsi qu'à la Bibliothèque Impériale de Vienne; à Saint-Pétersbourg on en a deux exemplaires, dont l'un fut offert par l'auteur à Catherine II. (Cf. la lettre du baron Korff au directeur du Bulletin du Bibliophile, sept. 1858, pp. 1226-1228.) La Bibliothèque Nationale ne possède pas cet ouvrage.]

[82: Bulletin du Bibliophile, 1862, pp. 1261-1262. Cf. aussi la notice du baron Ernouf dans le même journal, 1881, pp. 463-468.]

[83: M. Curcin, op. cit., p. 181.]

[84: Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, pp. 190-191.—Miklosich (op. cit., p. 51) et M. Curcin (op. cit., p. 49), ignorant que cet article de la Biographie universelle était de Nodier lui-même, le citent pour démontrer qu'il y avait des gens qui «ont jugé les Morlaques d'une façon plus juste que ne le fit Nodier dans ses Mélanges»!]

[85: Sylvester Douglas, baron Glenbervie (1743-1823). Cf. Dictionary of National Biography, t. XV, p. 348.]

[86: Un «ballet historique», la Vente des esclaves, fut dansé à Berlin pendant le carnaval de 1802 à une fête donnée par l'ambassadeur de Portugal, M. de Correa, fête mémorable à laquelle assistaient le roi et la reine de Prusse. La pièce ne fut jamais imprimée, mais on voit d'après l'extrait qu'en a publié le baron Ernouf (Bulletin du Bibliophile, 1868, pp. 385-390) qu'un Morlaque y jouait un rôle important.—Le Magazine encyclopédique enregistrait, au mois d'août 1806, un nouveau ballet des Morlaques qui venait d'être donné au Théâtre de la Ville de Vienne et qui n'avait point réussi.—Un opéra intitulé les Morlaques, en deux actes, musique du baron de Lannoy, texte italien de Rossi, fut représenté en 1817 à Graz. L'illustre savant autrichien Miklosich, qui ne connaissait l'ouvrage de Mérimée que de nom, et pas du tout celui de Nodier, se trompa singulièrement en prétendant que cet opéra fut le dernier écho du Viaggio in Dalmazia. (Cf. Ueber Goethe's Klaggesang, pp. 38 et 49.)]

[87: Corinne ou l'Italie, livre XV, ch. IX.—Cette idée sur la poésie d'Ossian était déjà exprimée par Mme de Staël au chapitre consacré à la littérature du Nord, dans son livre De la littérature (pp. 210-224 de l'éd. originale). On remarquera ici la même fameuse division des «deux littératures tout à fait distinctes, celle qui vient du Midi et celle qui descend du Nord».]

[88: Srpski kgnijevni Glasnik du 16 mai 1904, p. 748.]

[89: Goethe-Jahrbuch, 1884, p. 118.]

[90: De l'Allemagne, éd. Garnier, p. 175.]

[91: Idem, partie 2e, ch. XXX.]

[92: Le Globe, samedi 21 septembre 1827, p. 410.]

[93: Paul Pisani, La Dalmatie de 1797 à 1815, épisode des conquêtes napoléoniennes. Paris, 1893.—Simo Matavouil, Le Littoral adriatique et les plans de Napoléon (en serbe) dans la Délo de Belgrade, décembre 1894.—William Miller, Napoléon in the Near East, dans la Westminster Review, novembre 1900.—Louis Madelin, Fouché (1759-1820), Paris, 1901, t. II.]

[94: Décret du 15 avril 1811.]

[95: Louis Madelin, Fouché, t. II, p. 246.]

[96: Ibid.]

[97: Le 26 juillet 1812, le Moniteur annonçait que «la langue française étant devenue la langue du gouvernement et celle de l'armée, il vient d'être pris des mesures pour que les habitants des villes illyriennes soient à même d'étudier cette langue. On a donc établi des chaires de français dans tous les collèges de l'Illyrie». Pourtant, l'intendant d'Istrie se plaignait au gouvernement général de ce que «l'instruction ne fût pas adaptée ni aux localités, ni aux moeurs des habitants». (Madelin, op. cit.)]

[98: Télégraphe illyrien, 27 août 1812 et 28 janvier 1813.]

[99: Madelin, op. cit., loc. cit.]

[100: L. Leger, Le Monde slave, Paris, 1873, pp. 15-17.]

[101: Jean Skerlitch, Les Romantiques français et la poésie populaire serbe: Charles Nodier (en serbe), dans le Srpski kgnijevni Glasnik des 16 mai et 1er juin 1904.]

[102: N.S. Pétrovitch, Bibliographie française sur les Serbes et les Croates, Belgrade, 1900, pp. 25-26.]

[103: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]

[104: Louis Leger, Une mystification littéraire de Mérimée, dans la Nouvelle Revue du 16 juin 1908, p. 447.]

[105: Par exemple: Recherches sur l'Illyrie ancienne et moderne, dans le Moniteur universel du 20 mars 1810.]

[106: Moniteur universel, 1806, p. 463.]

[107: Mémoires de l'Académie Celtique, Paris, 1808, t. II, pp. 21-62. Cf. aussi pp. 143-145 (lettre de Marc Bruère) et 403-434.]

[108: Le comte de Sorgo, qui prit plus tard le titre de duc, passa le reste de sa vie à Paris, où il mourut le 17 février 1841, après avoir publié quelques opuscules sur la littérature ragusaine. Nous parlerons plus loin de sa traduction d'une ballade serbo-croate qu'il donna à Mérimée et qui figure aujourd'hui dans la Guzla.]

[109: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]

[110: Voir ci-dessous, ch. IV, § 5.]

[111: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]

[112: On peut lire sur cet ouvrage une critique de Ch. Nodier, dans le Journal des Débats du 1er février 1815, et dans ses Mélanges, t. II, pp. 1-10.]

[113: Annales encyclopédiques, mars 1818.]

[114: Manquent dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]

[115: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.]

[116: Manque dans la bibliographie de M. Pétrovitch.—Il existe dans les archives de la famille Guiguer de Prangins, à Lausanne, un manuscrit intitulé: Souvenirs de mon séjour en Illyrie et de mes voyages avec le général comte Bertrand, gouverneur des provinces illyriennes, en 1812, 1813 et 1814, par Amédée Massé, secrétaire intime du général. (Le Correspondant du 10 février 1910, p. 543.)]

[117: Préface de la Guzla.]

[118: Madame Mennessier-Nodier, Ch. Nodier, épisodes et souvenirs de sa vie, Paris, 1867, p. 141.—Correspondance inédite de Ch. Nodier, publiée par A. Estignard, Paris, 1876, p. 135.]

[119: Correspondance inédite (lettres à Charles Weiss).]

[120: Il avait épousé Mlle Désirée Charves, fille du juge Claude Charves, le 30 avril 1808.]

[121: On le voit bien dans la Correspondance inédite. Pourtant, M. Pisani, op. cit., p. VIII, prétend que Nodier «passa à Laybach l'année 1812 et le commencement de 1813». Nous reviendrons sur ce point.]

[122: Correspondance inédite, p. 141.]

[123: Ibid.]

[124: L'on connaît quel rôle fantaisiste il attribue à la société secrète des philadelphes dont il disait avoir été l'un des membres des plus actifs.]

[125: Souvenirs et portraits: Fouché, p. 313.

[126: Ibid.]

[127: Portraits littéraires, t. I, p. 472.]

[128: Quérard, La France littéraire, t. VI, p. 429.]

[129: G. Vicaire, Manuel de l'amateur de livres, t. VI, col. 91.]

[130: Marmont, Mémoires, liv. XIV, p. 435.]

[131: Prospectus du Télégraphe officiel.]

[132: Charles Nodier, Souvenirs de la Révolution et de l'Empire, Paris, 1850, t. II, p. 332.]

[133: Télégraphe officiel, janvier 1813, p. 32 (Cité par M. Tomo Matié, Archiv für slavische Philologie, 1906, p. 324.)]

[134: «Vers 1811… Nodier fut chargé de la direction… d'un journal intitulé le Télégraphe, qu'il publia d'abord en trois langues: français, allemand et italien, puis en quatre, en y ajoutant le slave vindique.» Sainte-Beuve, Portraits littéraires, t. I, p. 472.]

[135: P. Pisani, dans le Bulletin critique du 15 novembre 1887.]

[136: Archiv für slavische Philologie, t. XXVIII, p. 324, et t. XXIX, pp. 70 et 79-80.]

[137: Il semble que Nodier n'apporta pas d'Illyrie la collection du journal dont il était rédacteur, car elle ne figure pas sur le catalogue de sa bibliothèque, rédigé après sa mort en 1844. En 1821, ayant voulu insérer dans Smarra une pièce du poète ragusain Ignace Gjorgjic, pièce dont il avait déjà fait une traduction dans le Télégraphe, Nodier se trouva obligé d'en faire une autre, sans doute parce que le numéro où parut la première lui manquait.]

[138: Lettres à Weiss.]

[139: Nodier, Souvenirs et portraits: Fouché, p. 313.]

[140: P. Pisani, La Dalmatie de 1797 à 1815, Paris, 1893, p. 345.]

[141: Journal de l'Empire des 4 et 21 février 1814 (manque le quatrième article). Ces feuilletons, qui sont d'après M. Leger «spécimens d'ignorance naïve et de creuse phraséologie», sont réimprimés encore plusieurs fois, à savoir: dans les Mélanges de littérature et de critique par M. Charles Nodier, mis en ordre et publiés par Alexandre Barginet de Grenoble, Paris, 1820, t. II, pp. 353-371; dans les Annales romantiques pour l'année 1827-1828, pp. 112-118 (en partie); sous la signature de M. «Ch. Nodier de l'Académie Françoise» dans le Dictionnaire de la conversation, art. «Illyrie» (Paris, 1836); dans le même Dictionnaire, t. XI de la deuxième édition (Paris, 1856). Cette dernière fois l'article fut abrégé.]

[142: Cité par M. Matic, Archiv für slavische Philologie, t. XXVIII, p. 324.]

[143: Nouvelle Revue du 15 juin 1908, p. 447.]

[144: À Laybach, de la fin de décembre 1812 au 26 août 1813; à Trieste, un mois. Au mois de novembre 1813, Nodier se trouvait déjà à Paris et écrivait des articles aux Débats.]

[145: É. Montégut, Nos morts contemporains, t. I, p. 131.]

[146: Ch. Nodier, Souvenirs et portraits, p. 314.]

[147: «L'évacuation de la province arriva trop vile, dit-il, pour l'exécution de ce plan.» Journal des Débats du 1er février 1815.]

[148: Francesco-Maria Appendini, Notizie istorico-critiche sulle antichità, storia e letteratura de' Ragusei, Raguse, 1802-03, 2 vol. in-4°.]

[149: Voir ci-dessus, p. 73, et ci-dessous, pp. 105-106.]

[150: Nous citons d'après les Mélanges de littérature et de critique de Nodier.]

[151: Il y fut introduit par ordre du duc de Rovigo, avec appointements de 3.600 francs. (Léonce Pingaud, Fouché et Charles Nodier, dans les Mémoires de l'Académie de Besançon, 1901, p. 184.)]

[152: Sainte-Beuve, Portraits littéraires, t. I, p. 473.]

[153: Préface à l'édition de 1832.]

[154: Jean Sbogar, Paris, Gide fils, 1818, 2 vol. in-12, pp. VI-234 et ff. 2, pp. 229-VI. Publié à 5 francs.]

[155: Quelques jours plus tard, le Journal du Commerce(6 juillet 1818) indiquait M. Ch. Nodier comme l'auteur probable de Jean Sbogar, en ajoutant: «L'éditeur de ce roman nous annonce dans sa préface que cet auteur part pour la Russie; puisse cette contrée tempérer un peu la fougue de son imagination! et puisse-t-il, si son amour pour l'état sauvage lui fait chercher les peuples dans l'état le plus près de la nature, ne pas trouver chez les Cosaques une réfutation ad hominem de ses systèmes exagérés!» Nodier répondit au rédacteur, le 10 juillet, par la lettre suivante qui ne fut insérée par celui-ci que sept jours plus tard:

«Monsieur,

«J'apprends par un numéro de votre journal qui vient de tomber dans mes mains, qu'on m'a attribué un roman intitulé Jean Sbogar. Les personnes qui me connaissent savent que je ne fais pas de romans; et comme je n'en lis pas plus que je n'en fais, je n'ai pas lu Jean Sbogar. Le jugement que vous exprimez sur ce livre pouvant donner cependant une idée fort étrange de mon caractère, qui, grâces au ciel, n'avait pas encore été compromis, et qui est à peu près tout ce qui me reste, j'espère que vous voudrez bien accorder à mon désaveu une mention de deux lignes.

«Quant au voeu que vous avez la complaisance de former pour que les Cosaques ne répondent pas par un argument ad hominem à mes systèmes sur les peuples nouvellement civilisés, j'en sais apprécier la délicatesse, et je vous en remercie au nom de ma famille.

«Charles Nodier.»]

[156: Il nous paraît que c'est là une légende habilement arrangée pour écouler l'édition. On invoque ordinairement le témoignage de N. Delangle, ami de Nodier et éditeur de ses Poésies diverses (Paris, 1829). Mais Delangle, ce prétendu témoin ou vérificateur, ne cite que le numéro de la Renommée dont nous venons de parler plus haut, et le Mémorial de Sainte-Hélène. (Préface des Poésies diverses, p. 10.) Nous avons cherché, au Mémorial, le passage en question, mais nous n'avons pas réussi à le trouver. Du reste, le comte de Las Cases avait quitté Sainte-Hélène DIX-HUIT MOIS AVANT que Jean Sbogar eût paru, et, par conséquent, ne pouvait rien savoir d'une pareille lecture.]

[157: Renouard, Catalogue de la bibliothèque d'un amateur, Paris, 1819, t. III, p. 123.]

[158: Edmond Estève, Byron et le romantisme français, Paris, 1907, p. 31.—Jean Sbogar n'est pas une imitation directe des Brigands. La pièce de Schiller était traduite, en 1785, dans le Nouveau Théâtre allemand de Friedel et Bonneville. La Martelière en tira un gros mélodrame, Robert, chef de brigands, en 1792. En 1799, traduisant le théâtre de Schiller, il renonça à y faire entrer les Brigands comme trop universellement connus. Il les remplaça par une tragédie de Zschocke, Abelino ou le grand bandit, «pièce qui a un mérite tout à fait original, et qui, par sa contexture et la singularité du sujet, semble appartenir au même écrivain». (Théâtre de Schiller, traduit de l'allemand, Paris, 1799, préface, t.1, p. VII.) C'était cette imitation qui avait inspiré Jean Sbogar.]

[159: Préface de l'édition de 1832.]

[160: Ch. Nodier, _Souvenirs de la Révolution et de l'Empire, _Paris, 1850, t. II, p. 328.]

[161: É. Montégut, _Nos Morts contemporains, _Paris, 1883, t. I, p. 141.]

[162: M. Salomon, _Charles Nodier et le groupe romantique, _Paris, 1908, p. 267.]

[163: Sainte-Beuve, _Portraits littéraires, _Paris, 1862, t. I, p. 472.]

[164: Gérard de Nerval, Voyage en Orient. Paris, 1851, t. I, p. 58.]

[165: Une citation fantaisiste du poète ragusain Gondola (Gundulic) figure en tête du chapitre II de Jean Sbogar. Dans ce chapitre se trouve également le très intéressant portrait d'un vieux chanteur illyrien, dont nous reparlerons ailleurs. Dans le cinquième, Nodier définit le pismé dalmate: «sorte de romance qui n'est pas sans charme quand l'oreille y est accoutumée, mais qui l'étonne par son caractère extraordinaire et sauvage quand on l'entend pour la première fois, et dont les modulations sont d'un goût si bizarre que les seuls habitants du pays en possèdent le secret». Dans le septième chapitre, Jean Sbogar chante à Antonia «la fameuse romance de l'Anémone, si connue à Zara», qui est «la production la plus nouvelle de la poésie morlaque». Cette romance, nous n'avons pas besoin de le dire, n'est pas plus authentique que les ballades de Mérimée.]

[166: Jean Sbogar a inspiré, en 1838, un roman de George Sand, l'Uscoque, prétendue histoire véritable du héros des deux poèmes de lord Byron, le Corsaire et Lara.]

[167: Journal de l'Empire des 4 et 21 février 1814.]

[168: Balthasar Hacquet, L'Illyrie et la Dalmatie, trad. de l'allemand par M. Breton, Paris, 1814, 2 vol. in-12.]

[169: Voy. ci-dessus, la note 141.]

[170: Minerve littéraire, t. I, p. 354.]

[171: Annales de la littérature et des arts, t. IV, pp. 262-264.]

[172: Encyclopédie des gens du monde, t. XVIII, p. 159.]

[173: Biographie universelle, t. XXX, p. 641.]

[174: À Paris, chez Ponthieu, pp. 212, in-12; prix: 3 francs.]

[175: Préface à la première édition. Cette étymologie est très arbitraire; le mot «esclavon» n'est pas smarra mais mora (incube). Pourtant, ce n'était pas Nodier qui avait inventé le mot. M. Tomo Matic a bien trouvé un chapitre intitulé Incubo o Smarra dans la réfutation de Lovrich, Osservazioni sopra diversi pezzi del Viaggio in Dalmazia del Signor Abate Alb. Fortis (p. 201).]

[176: Smarra, pp. 11-13.]

[177: Préface à l'édition Renduel.]

[178: «En Illyrie, Nodier avait trouvé une population dont les sommeils étaient troublés habituellement par le cauchemar et dont les veilles étaient assombries par la plus monstrueuse et la plus noire superstition qui existe: la croyance au vampirisme.»—Émile Montégut, Nos Morts contemporains, Paris, 1883, t. I, p. 150.]

[179: André Le Breton, Balzac, l'homme et l'oeuvre, Paris, 1905, pp. 57 et 70. Cf. aussi Byron et le romantisme français, par Edmond Estève, Paris, 1907, p. 491 et suiv.]

[180: Sur Anne Radcliffe et son influence, voy. History of Romanticism in the XVIIIth Century by Henry A. Beers, pp. 249-264.]

[181: Cf. H. A. Beers, op. cit., pp. 404-410 et passim.—F. Baldensperger, Le «Moine» de Lewis dans la littérature française (Journal of comparative Literature, juillet-septembre 1903).]

[182: Sur Maturin, voy. les Portraits littéraires de Gustave Planche.—Victor Hugo cite Bertram en tête de son ode la Chauve-Souris.]

[183: André Le Breton, op. cit., loc. cit.]

[184: Nous consacrerons au vampirisme un chapitre spécial dans la deuxième partie de notre étude.—Remarquons le même goût de l'épouvantable chez les peintres romantiques. À cet égard, nous trouvons la Danse macabre de Deveria (Musée de Grenoble), très caractéristique.]

[185: M. Breuillac, Hoffmann en France dans la Revue d'histoire littéraire de la France, 1906-1907.]

[186: Jules Marsan, Notes sur la bataille romantique (Revue d'histoire littéraire, 1906, p. 596).]

[187: Victor Vignon Rétif de la Bretonne, dans sa parodie Og, Paris, Hubert, 1824, in-12.]

[188: Odes et Ballades, Paris, Hetzel, p. 300.]

[189: Cf. ci-dessous, ch. VI, § 3.]

[190: Notons encore une oeuvre inspirée par la nouvelle de Nodier: Smarra ou le démon des mauvais rêves, divertissement arrangé par MM. Valnay et Adrien pour les représentations de John Devani (au Théâtre de Drury Lane à Londres) qui remplit les rôles de Yakoff et de Smarra. La scène est en Finlande. Paris, typ. de Mme veuve Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46, s. d. [1853].—Bibliographie de la France du 12 mars 1853.

En 1840, Smarra fut traduit en espagnol. Voici le titre de cette traduction: Smarra, ó los demonios de la noche. Sueño romántico, traducido del esclavon al francés por Carlos Nodier, y del francés al español por A. M. Barcelona, 1840, imp. de T. Tauló, ed. Madrid, lib. de Cuesta. En 16°. Con Iáms. (Don Dionisio Hidalgo, Bibliografia española, Madrid, 1870, t. IV. p. 502.)]

[191: Jean Skerlitch, Srpski kgnijevni Glasnik du 1er juin 1904, pp. 847-48.]

[192: Cf. Louis Madelin, Fouché, Paris, 1901, t. II, p. 248.]

[193: L'Aubépine de Veliko.]

[194: Pétrovitch, Bibliographie française sur les Serbes et les Croates, Belgrade, 1900, p. 32.]

[195: Cf. ci-dessous, ch. IV, § 2 et ch. XI, § 1.]

[196: Cf. ci-dessus, ch. I, § 7.]

[197: On peut lire l'original serbo-croate de ce poème dans les Piesni razlike d'Ignace Gjorgjic, ed. Lj. Gaj, Agram, 1855, p. 16, sous le titre de Zgoda ljuvena. M. Malic a reproduit in extenso les deux versions de Nodier, dans l'Archiv für slavische Philologie, t. XXIX, pp. 79-84.]

[198: Voy. ci-dessus, p. 92.]

[199: Minerve littéraire, ch. I, § 9.]

[200: Smarra, pp. 184-185.]

[201: L'Abeille (suite de la Minerve littéraire), 1821, t. IV, p. 361.]

[202: Gazette de France du 28 septembre 1821.]

[203: Annales de la littérature et des arts, t. IV, Paris, 1821, p. 391.]

[204: Sur cette réimpression lire Le Romantisme et l'éditeur Renduel, par Adolphe Jullien, Paris, 1897, pp. 180-184.]

[205: Nous ne parlerons pas de Mademoiselle de Marsan, dont l'action se passe presque exclusivement en Italie, et qui n'est, du reste, qu'une édition abrégée de Jean Sbogar.—On ne considère plus comme une oeuvre de Nodier: Lord Ruthwen ou les Vampires, roman de C.[yprien] B.[érard], publié par l'auteur de «Jean Sbogar» et de «Thérèse Auber», Paris, Ladvocat, 1820, 2 vol. La seconde édition, parue quelques mois plus tard, porte à la couverture le nom de Nodier, mais il désavoua la paternité du livre, à la grande colère de Ladvocat. (E. Estève, Byron et le romantisme français, Paris, 1907, pp. 76-77.)]

[206: M. Henry A. Beers, auteur de History of Romanticism in the XIXth Century, aborde pourtant cette question aux pages 190-191 de son excellent livre.]

[207: F. Brunetière, art. «ballade» dans la Grande Encyclopédie.]

[208: Ibid.]

[209: Cf. Andrew Lang, article «Ballads» dans l'Encyclopædia Britannica.]

[210: Cf. Andrew Lang, loc. cit.]

[211:
     O, fellow, come, the song we had last night.
     Mark it, Cesario, it is old and plain.
     The spinsters and the knitters in the sun
     And the free maids that weave their thread with bones
     Do use to chant it: it is silly sooth,
     And dallies with the innocence of love
     Like the old age.
]

[212: Sir Philip Sidney, Defence of Poesie, Londres, 1580. (Cité par M. Bonet-Maury, G.-A. Bürger et les origines de la ballade littéraire allemande, Paris, 1889, p. 27.)]

[213: Ibid.]

[214: Bonet-Maury, loc. cit.—En 1850, I. Garachanine, ministre de l'intérieur de Serbie, se trouva aussi obligé d'interdire dans certains districts le chant public des piesmas, qui exaltaient encore assez les auditeurs pour en pousser quelques-uns à gagner la montagne et se faire bandits.]

[216: Joseph Texte, Jean-Jacques Rousseau et les origines du cosmopolitisme littéraire, Paris, 1895, p. 386.]

[217: Idem, p. 384.]

[218: Fragments of Ancient Poetry, collected in the Highlands, and translated from the Gaelic or Erse Languages, Édimbourg, 1760. Une souscription publique engagea Macpherson à faire un voyage dans les montagnes écossaises, afin d'y recueillir d'autres poèmes si remarquables dont s'enorgueillissait le patriotisme régional des avocats édimbourgeois et des grands seigneurs calédoniens. Fingal, Ancient Epic Poem in six Books parut en 1762, Temora en 1763. En 1765, tout fut réuni sous le titre général de poésies d'Ossian. Avant les Fragments, Macpherson avait donné un poème épique très médiocre: The Highlander (1758).]

[219: «Nevertheless, there can be no doubt that large parts of both Fingal and Temora were what they claimed to be: translations (frequently very free) from Gaelic originals.»—W.H. Hulme, dans Modern Language Notes, 1899, col. 436-437.]

[220: Cf. B. Schnabel, Ossian in der schönen Litteratur England's bis 1832, dans Englische Studien, t. XXIII, pp. 31-73 et 366-401.]

[221: N° 177 du Rambler (1751).]

[222: Lettre à Hurd, mars 1765.]

[223: G. Bonet-Maury, op. cit., pp. 32-34.]

[224: Bishop Percy's Folio Manuscript, edited by John W. Hales and Frederick J. Furnivall, Londres, 1867-68, 3 vol.]

[225: Hermann Hettner, Geschichte der englischen Literatur von der Wiederherstellung des Königthums bis in die zweite Hälfte des achtzehnten Jahrhunderts, 3e édition, p. 454.]

[226: H. A. Beers, History of Romanticism in the XVIIIth Century, New-York, 1899, p. 299.]

[227: Appendice à la préface de la 2e édition des Lyrical Ballads.]

[228: H. A. Beers, op. cit., p. 300.]

[229: Allan Cunningham, English Literature in the last Fifty Years, dans The Athenæum pour lannée 1833.]

[230: Th. Watts-Dunton, Encyclopædia Britannica, t. XX, p. 859.]

[231: Chose pour nous des plus intéressantes: dans son enthousiasme pour la poésie populaire, Klopstock s'efforça de se procurer d'authentiques ballades «illyriques», bien avant Goethe et Herder, pour ne rien dire des «illyricisants» du XIXe siècle. Le 22 juillet 1768, il écrivit au jésuite viennois Michel Denis, qui traduisait Ossian en hexamètres allemands, pesants et monotones, et qui connaissait bien les «Illyriens»: «Sie haben mir durch Ihre Nachricht, dass noch illyrische Barden durch die Ueberlieferung existiren, eine solche Freude gemacht, dass ich ordentlich gewünscht hätte, dass mir Ihr Ossian weniger gefallen hätte, um Sie bitten zu können, ihn liegen zu lassen und diese Barden zu übersetzen… Aber ich will auch einige Blumen aus Ihrem illyrischen Kranze in meine Sammlung haben.» Et il lui donna alors des instructions pour préparer le texte original et la traduction en regard. Mais cette tentative resta sans effet. (M. Curcin, Das serbische Volkslied, p. 39.)]

[232: Joseph Texte, Jean-Jacques Rousseau et le cosmopolitisme littéraire , p. 388.]

[233: Hermann Hettner, op. cit., p. 455.]

[234: J. Texte, op. cit., loc. cit.]

[235: G. Bonet-Maury, op. cit., pp. 48-54.—H. A. Beers, Romanticism in the XVIIIth Century, pp. 300-301.—H. F. Wagener, Das Eindringen von Percy's Reliques in Deutschland, Heidelberg, 1897.—Heinrich Lohre, Von Percy zum Wunderhorn, Beiträge zur Geschichte der Volksliedforschung in Deutschland, Berlin, 1902.]

[236: Joret, Herder, Paris, 1875, p. 478.]

[237: Publié dans le Deutsches Museum.]

[238: Cet ouvrage est plus connu sous le nom des Voix des peuples dans la poésie (Stimmen der Völker in Liedern), qui exprime, il est vrai, beaucoup mieux la pensée intime de Herder, mais qui nest pas de lui. En effet, ce titre avait été donné aux Volkslieder, en 1807, par leur éditeur J. von Müller.]

[239: A. Vilmar, Geschichte der deutschen National-Litteratur, Marburg, 1886, p. 389.]

[240: On peut signaler sous laction allemande un mouvement folklorique en Bohème, en Suède, en Danemark, en Serbie. Nous ne nous occuperons que de ce dernier, et pour cause.]

[241: Edouard Soharé, Histoire du Lied, Paris, 1868. (Nouvelle édition, publiée en 1903, est précédée dune Étude sur le réveil de la poésie populaire en France.)—Wilhelm Scheffler, Die französische Volksdichtung und Sage, Leipzig, 1884, Introduction.—Gottlieb Wüscher, Der Einfluss der englischen Balladenpoesie auf die französische Litteratur, von Percys «Reliques of Ancient English Poetry» bis zu de La Villemarqués «Barzaz-Breiz», 1765-1840, Zurich, 1891.]

[242: Essais, livre I, ch. LIV.]

[243: Brunettes ou Petits airs tendres, avec les doubles et la basse continue, méslées de chansons à danser, 3 vol. Paris, 1703, 1704, 1711.—Les Rondes, chansons à danser, Paris, 1724.]

[244: Les constantes Amours dAlix et dAlexis et les infortunes inouïes de la très belle, honnête et renommée comtesse de Saulx. (OEuvres de Moncrif, Paris, 1769, tome III.)]

[245: Joseph Texte, op. cit., p. 389.]

[246: Wüscher, op. cit., pp. 33-34.]

[247: Thomas S. Perry, English Literature in the Eighteenth Century, New-York, 1883, p. 417.]

[248: J. Texte, op. cit., p. 400.]

[249: Lettre à M. de Virieu.—Cf. aussi: Cours familier de littérature, tome XXV.]

[250: Correspondance de H. de Balzac (1819-1850), t. I, p. 6.]

[251: André-Marie Ampère et Jean-Jacques Ampère, Correspondance et souvenirs (de 1805 à 1864), recueillis par Mme H. Cheuvreux, Paris, 1875, t. I, p. 160.]

[252: Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. II, p. 62.]

[253: Lettres diverses et autres oeuvres mêlées, tant en prose quen vers. Bruxelles, 1773, 3 vol. in-12, t. I, pp. 118, 162 et 199.]

[254: Reliques, Second Séries, Book the 2nd, n°7. (T. II, p. 19 de lédition J.M. Dent and C°.)—John Stow, A Summary of the Chronicles of England from the first coming of Brute into the Land unto this present Year, Londres, 1565. Souvent réédité et continué jusquà lan 1611.]

[255: Pièces intéressantes et peu connues pour servir à lhistoire et à la littérature, par M.[onsieur] D.[e] L.[a] P.[lace], Bruxelles, 1784-5. Tome III, pp. 236-238.]

[256: Idem, pp. 239-243.]

[257: Pièces intéressantes, tome III, pp. 247-249.]

[258: Elle est traduite en prose française par Loève-Veimars, dans ses Ballades, légendes et chants populaires de lAngleterre et de lEcosse, Paris, 1825.]

[259: Léon Séché, Le Roman de Lamartine, Paris, 1909, pp. 89-103.]

[260: Tome I, pp. 292-300.]

[261: Mars 1807 (t. I, p. 441).]

[262: 1807 (t. III, p. 186).]

[263: Archives littéraires, t. XVII, p. 299.—Percy, Reliques, First Series, Book the 1st, n° 4. (Cité par M. Wüscher, op. cit., p. 38.)]

[264: Victor Hugo, leçons faites à lÉcole Normale Supérieure par les élèves de la 2e année (lettres) 1900-1901, sous la direction de Ferdinand Brunetière, Paris, 1902, t. I, p. 62.]

[265: Cf. ci-dessus, ch. I, § 5.]

[266: Mme de Staël, De lAllemagne, 2e partie, ch. XXX.]

[267: Henri Heine, De lAllemagne, t. I, pp. 316-317.]

[268: Paris, 1813; nouvelles éditions 1819, 1829, 1840.—M. de Sismondi y traduisit un assez grand nombre de romances, non pas sur l'original espagnol mais sur la traduction allemande de Herder, qui était elle-même… une simple traduction du français! (Cf. Reinhold Köhler, Herders Cid und seine französische Quelle, Leipzig, 1867. Cette «source française» était la Bibliothèque des Romans.) «Un poète philosophe allemand, disait M. de Sismondi, Herder, les a recueillies [les romances] il y a peu d'années; et il les a traduites en vers de même mesure, avec cette exactitude scrupuleuse que les Allemands apportent dans leurs traductions.» Dans la seconde édition, l'auteur déclarait qu'il s'était aperçu, depuis, que les vers de Herder s'éloignaient souvent de l'original; mais il n'entrevit pas la raison de ces différences.]

[269: Gustave Lanson, Émile Deschamps et le Romancero, étude sur linvention de la couleur locale dans la poésie romantique. (Revue dhistoire littéraire, 1899, p. 6.)]

[270: Idem, pp. 7-8.]

[271: Journal des Débats du 25 juillet 1814.]

[272: La Muse française, 1823, t. I, pp. 310-321.]

[273: Sainte-Beuve, Lettre-Préface à l_Étude sur linfluence anglo-germanique au XIXe siècle_, par William Reymond, Berlin, 1864.]

[274: Joseph Texte, Revue des Cours et Conférences du 13 février 1896.]

[275: Gustave Lanson, art. cité.]

[276: Ibid.]

[277: T. I, pp. 461 et suiv.—Le premier écrivain français qui avait collectionné les chansons populaires grecques fut La Guillelière, auteur de la Lacédémone nouvelle et ancienne (1676).]

[278: T. IX.—Le baron Eckstein écrivit également, trois ans plus tard, dans sa revue le Catholique, deux longues notices sur la poésie populaire serbe. Nous en parlerons dans le paragraphe suivant, qui sera consacré spécialement à cette poésie.]

[279: Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, pp. 206-208 (éd. 1870).—Angelo de Gubernatis, Il Manzoni ed il Fauriel studiati nel loro carteggio inedito, 2e édition, Rome, 1880.]

[280: Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, p. 230.]

[281: Il était né en 1772 et ne fut nommé professeur quen 1830.—Cf. A.-F. Ozanam, Mélanges, t. II.]

[282: Notamment, on lui doit les Nouvelles recherches sur la langue, lorigine et les antiquités des Bretons, Bayonne, 1792.]

[283: J.-B. Galley, Claude Fauriel, membre de lInstitut, 1772-1844, Saint-Étienne, 1909, pp. 285-286.]

[284: Ibid.]

[285: Cité par Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, p. 236.]

[286: Gaston Deschamps, dans l'Histoire de la langue et de la littérature française de Petit de Julleville, t. VII, pp. 278-79.]

[287: À Grenoble, une représentation donnée par Mlle Georges produisit une recette de 2.225 francs. (Revue des Cours et Conférences, 23 juin 1898, p. 704.)]

[288: Gaston Deschamps, Victor Hugo et le Philhellénisme, dans la Revue des Cours et Conférences du 23 juin 1898.]

[289: Otto Moell, Beiträge zur Geschichte der Entstehung der «Orientales» von Victor Hugo, Mannheim, 1901.]

[290: Le Constitutionnel du 17 février 1846.]

[291: le Globe des 30 octobre, 20 novembre, 18 décembre 1824 et 19 février 1825.]

[292: Cité par Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. IV, pp. 237-8.]

[293: Goethes Briefe, Weimar, 1906, t. XXXVIII, p. 191.]

[294: À ce sujet, voir ci-dessous, ch. III, § 2.]

[295: H.A. Beers, History of Romanticism in the XIXth Century, p. 194.]

[296: Paul Morillot, dans Histoire de la langue et de la littérature française de Petit de Julleville, t. V, p. 588.]

[297: H.A. Beers, op. cit., p. 349.]

[298: Sur cet ouvrage cf. Gazette de France du 31 mai 1824.]

[299: Le Globe, 1825, p. 165.]

[300: Annales de la littérature et des arts, tome XXVI, pp. 376 et suiv. (1826).]

[301: Journal général de la littérature de France , t. I, p.19. (Cité par M. Wüscher, op. cit., p.69.)]

[302: Mercure du XIXe siècle, tome VIII, p. 607 et suiv. (1825).]

[303: Paris, Gosselin, 4 vol. in-8°.]

[304: La France chrétienne des 28 décembre 1827 et 2 janvier 1828.—Le Globe du 17 mai 1828.]

[305: À ce sujet, voir les Épopées françaises de Léon Gautier, t. II, Paris, 1892.]

[306: H.A. Beers, Romanticism in the XIXth Century, New-York, 1902, pp. 190-191.]

[307: Journal des Débats, 25 juillet 1814.]

[308: Cité par M. Léon Séché dans son livre le Cénacle de la Muse française, p. IX.]

[309: Voir ci-dessus, § 4.]

[310: Mala prostonarodnia slaveno-serbska piesnaritsa, izdana Voukom Stéphanovitchem. Vienne, 1814, pp. 120, in-8°. Cette brochure fut bientôt suivie dune seconde (1815). Une nouvelle édition, considérablement augmentée, fut publiée en quatre volumes de 1823 à 1833. Une troisième édition parut de 1841 à 1865 (5 vol. in-8°). Lédition complète a été éditée par lÉtat serbe en neuf grands volumes in-8°, Belgrade, 1891-1902. En outre, il existe une foule déditions abrégées, morceaux choisis, éditions populaires, etc. (depuis dix centimes). Nous parlerons plus loin des traductions étrangères.]

[311: Sur loeuvre de Karadjitch on peut consulter: A.N. Pypine et W.D. Spasowicz, Histoire des littératures slaves, Paris, 1881, pp. 299-307; Lioubomir Sloyanovitch, Vouk S. Karadjitch, Belgrade, 1899 (en serbe). Larticle «Karadjitch» dans la Grande Encyclopédie est bon, mais trop court; celui de la Biographie générale (Didot) ne vaut rien, de même que celui de la Biographie universelle (Michaud). Dans ce dernier répertoire, Karadjitch est inscrit sous le nom incroyablement déformé de «Wurk».

Ajoutons quun jugement définitif sur le «père de la littérature serbe» ne sera possible quaprès la publication complète de sa très volumineuse correspondance, dont les trois premiers volumes sont déjà sortis de l'Imprimerie Nationale serbe.]

[312: Nouvelle Revue du 15 juin 1908, p. 448.]

[313: On estime toujours son ouvrage Versuch einer geschichtlichen Charakteristik der Volkslieder germanischer Nationen, mit einer Uebersicht der Lieder aussereuropaischer Völkerschaften, Leipzig, 1840.—Sur la poésie serbe, lire: Karadjitch, Préface du tome IV des Chants serbes, Vienne, 1833 (en serbe); Talvj [Mlle von Jakob], Historical View of the Slavic Languages and Literature, New-York, 1850; Stoyan Novakovitch, Préface au recueil de Pétranovitch, Belgrade, 1867 (en serbe); Pypine et Spasowicz, Histoire des littératures slaves, trad. par É. Denis, Paris, 1881, pp. 367-396; Auguste Dozon, lÉpopée serbe, Paris, 1888, Introduction.]

[314: Ou plutôt «des gouslé», car ce mot est le plus souvent du pluriel féminin en serbe. Mérimée tient la forme italianisée: guzla, de Fortis et de Nodier.]

[315: Piesma(chant; pl. piesmé) vient du verbe pievati, chanter. Pisma (pl. pismé), dont parlent Fortis, Nodier, le Globe, etc., nest que le même mot dans le dialecte dit «occidental» de la langue serbo-croate.]

[316: Talvj, Historical View, pp. 368-378.—Nous suivons la traduction de M. Denis.]

[317: A. Dozon, L'Épopée serbe, p. LXXII.]

[318: A. Dozon, ibid., pp. LXXI-LXXII.]

[319: Dès le VIe siècle, les écrivains byzantins attestaient lexistence de poètes chanteurs parmi les Slaves païens.]

[320: Personnages mythiques qui ressemblent aux nymphes de lantiquité et que les Russes appellent roussalkas.]

[321: Traduction allemande, avec une préface de Jakob Grimm, Berlin, 1854.]

[322: Adolphe dAvril, La Bataille de Kossovo, rhapsodie serbe tirée des chants populaires et traduite en français, Paris, 1868.—Un professeur serbe, M. Sréta Y. Stoïkovitch, a fait tout récemment un nouvel essai, très réussi, pour fondre en un seul poème les nombreux fragments de cette épopée.]

[323: John Oxenford, Marko Kraliévitch, the Mythical Hero of Servia, dans le Macmillan's Magazine, janvier 1877, pp. 222-229; V. Jagic, dans l_Archiv für slavische Philologie_, t. V; Auguste Dozon, op. cit.; Louis Leger, Le Cycle épique de Marko Kraliévitch, dans le Journal des Savants, novembre-décembre 1905.]

[324: Pypine et Spasowicz, op. cit., pp. 388-389.]

[325: Wiener allgemeine Literatur-Zeitung, 1814, 1815 et 1816. Ces articles sont recueillis dans les Kleinere Schriften de Jakob Grimm, t. IV, Leipzig, 1868.]

[326: Neunzehn serbische Lieder übersetzt von den Brüdern Grimm, dans la Sängerfahrt de Förster, Berlin, 1818, pp. 216-218. Malgré la signature des deux frères, signature mise par léditeur Förster, Guillaume Grimm navait eu aucune part à cette traduction. (R. Steig, Goethe und die Brüder Grimm, p. 165). Cf. aussi St. Tropsch, Wer ist der Uebersetzer der «Neunzehn serbischen Lieder» in Försters «Sängerfahrt»? [réponse: B. Kopitar], dans l_Archiv für slavische Philologie_, XXVIII Band, 4 Heft, Berlin, 1907.]

Chargement de la publicité...