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Vie de Henri Brulard, tome 1

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[1] Le chapitre XXVI est le chapitre XXII du manuscrit (fol. 372 à 386).—Écrit a Rome, les 3, 4 et 6 janvier 1836.—En face du feuillet commençant le chapitre, on lit: «Treize pages en une heure et demie. Froid du diable. 3 janvier 1836.»

[2] ... à la porte des Jacobins ...—La porte des Jacobins était située place Grenette, à remplacement de l'actuelle rue de la République.

[3] ... à la voûte du Jardin ...—Le Jardin-de-Ville.

[4] ... à l'angle de la maison ...—Stendhal orthographie: «Engle.» Et il ajoute: «Engle, orthographe de la passion, peinture des sons, et rien autre.»

—Au verso du fol. 372 est un plan de la place Grenette et de ses environs, avec les emplacements où étaient collées les affiches théâtrales.]

[5] ... mieux que de plus beaux.—-On lit en haut du fol. 373: «4 janvier 1836. A trois heures, idée de goutte à la main droite, dessus, douleur dans un muscle de l'épaule droite.» Aussi Stendhal n'a-t-il écrit ce jour-là qu'une page et un tiers environ.

[6] ... le nom de Kably.—Les deux tiers du fol. 373 ont été laissés en blanc.

[7] ... j'étais leur ressource ...—Un blanc d'un tiers de ligne.

[8] ... recettes pour faire du vinaigre.—Le fol. 379, qui se termine ici, est aux trois-quarts blanc. On lit en tête du fol. 380, qui suit: «6 janvier 1836. Les Rois. Le froid est revenu et me donne sur les nerfs. Envie de dormir.»

[9] Il logeait rue Neuve ...—Aujourd'hui rue du Lycée. Un plan du carrefour des rues Neuve, Saint-Jacques et de Bonne est dessiné au verso du fol. 380. On y voit l'appartement de M. Chabert, figuré au troisième étage de l'immeuble portant actuellement le n° 15 de la rue du Lycée. A l'angle de la rue de Bonne et de la place Grenette, «ici fut dix ans plus tard la maison bâtie sur mes plans et qui a ruiné mon père».

[10] ... ceux qui y parvenaient ...—Variante: «Montaient.»

[11] ... s'il les comprenait le moins du monde.—La première moitié du fol. 383 a été laissée en blanc.

[12] ... sur un cahier de papier et à un tableau de toile cirée.—Suit un plan de la salle d'études.

[13] ... un jour noue levâmes un champ à côté du chemin des Boiteuses.—Suit un plan explicatif.—Le chemin des Boiteuses allait depuis la porte de Bonne jusqu'au cours de Saint-André. Il est remplacé aujourd'hui par les rues Lakanal et de Turenne. Stendhal y figure, non loin de la porte de Bonne, en «T, maison de ce fou de Camille Teisseire, jacobin qui, en 1811, veut brûler Rousseau et Voltaire»; plus loin, en «A, hôtel de la Bonne Femme; elle est représentée sans tête, cela me frappait beaucoup». Cet établissement, dit de la Femme sans Tête, a subsiste longtemps rue Lakanal; il a disparu il y a une huitaine d'années, en 1905.

[14] ... parlé de la Profession de foi du vicaire savoyard ...—Ms.: «Confession.»


CHAPITRE XXVII[1]

J'avais, et j'ai encore, les goûts les plus aristocrates; je ferais tout pour le bonheur du peuple, mais j'aimerais mieux, je crois, passer quinze jours de chaque mois en prison que de vivre avec les habitants des boutiques.

Vers ce temps-là, je me liai, je ne sais comment, avec François Bigillion[2] (qui depuis s'est tué, je crois, par ennui de sa femme).

C'était un homme simple, naturel, de bonne foi, qui ne cherchait jamais à faire entendre par une réponse ambitieuse qu'il connaissait le monde, les femmes, etc. C'était là notre grande ambition et notre principale fatuité au collège. Chacun de ces marmots voulait persuader à l'autre qu'il avait eu des femmes et connaissait le monde; rien de pareil chez le bon Bigillion. Nous faisions de longues promenades ensemble, surtout vers la tour de Rabot et la Bastille. La vue magnifique dont on jouit de là, surtout vers Eybens, derrière lequel apparaissent les plus hautes Alpes, élevait notre âme. Rabot et la Bastille sont le premier une vieille tour, la seconde une maisonnette, situées à deux hauteurs bien différentes[3], sur la montagne qui enferme l'enceinte de la ville, fort ridicule en 1795, mais que l'on rend bonne en 1836[4].

Dans ces promenades nous nous faisions part, avec toute franchise, de ce qui nous semblait de cette foret terrible, sombre et délicieuse, dans laquelle nous étions sur le point d'entrer. On voit qu'il s'agit de la société et du monde.

Bigillion avait de grands avantages sur moi:

1° Il avait vécu libre depuis son enfance, fils d'un père qui ne l'aimait point trop, et savait s'amuser autrement qu'en faisant de son fils sa poupée.

2° Ce père, bourgeois de campagne fort aisé, habitait Saint-Ismier, village situé à une porte de Grenoble, vers l'Est, dans une position fort agréable dans la vallée de l'Isère. Ce bon campagnard, amateur du vin, de la bonne chère et des Fauchons paysannes, avait loué un petit appartement à Grenoble pour ses deux fils qui y faisaient leur éducation. L'aîné se nommait Bigillion, suivant l'usage de notre province, le cadet Rémy, humoriste, homme singulier, vrai Dauphinois, mais généreux, un peu jaloux, même alors, de l'amitié que Bigillion et moi avions l'un pour l'autre.

Fondée sur la plus parfaite bonne foi, cette amitié fut intime au bout de quinze jours. Il avait pour oncle un moine savant et, ce me semble, très peu moine, le bon Père Morlon, bénédictin peut-être, qui, dans mon enfance, avait bien voulu, par amitié pour mon grand-père, me confesser une ou deux fois. J'avais été bien surpris de son ton de douceur et de politesse, bien différent de l'âpre pédantisme des cuistres morfondus, auxquels mon père me livrait le plus souvent, tels que M. l'abbé Rambault.

Ce bon Père Morlon a eu une grande influence sur mon esprit; il avait Shakespeare traduit par Letourneur, et son neveu Bigillion emprunta pour moi, successivement, tous les volumes de cet ouvrage considérable[5] pour un enfant, dix-huit ou vingt volumes.

Je crus renaître en le lisant. D'abord, il avait l'immense avantage de n'avoir pas été loué et prêché par mes parents, comme Racine. Il suffisait qu'ils louassent une chose de plaisir pour me la faire prendre en horreur.

Pour que rien ne manquât au pouvoir de Shakespeare sur mon cœur, je crois même que mon père m'en dit du mal.

Je me méfiais de ma famille sur toutes choses[6]; mais en fait de beaux-arts ses louanges suffisaient pour me donner un dégoût mortel pour les plus belles choses. Mon cœur, bien plus avancé que l'esprit [7], sentait vivement qu'elle les louait comme les kings louent aujourd'hui la religion[8], c'est-à-dire avec une seconde foi. Je sentais bien confusément, mais bien vivement et avec un feu que je n'ai plus, que tout beau moral, c'est-à-dire d'intérêt dans l'artiste, tue tout ouvrage d'art. J'ai lu continuellement Shakespeare de 1796 à 1799. Racine, sans cesse loué par mes parents, me faisait l'effet d'un plat hypocrite. Mon grand-père m'avait conté l'anecdote de sa mort pour n'avoir plus été regardé par Louis XIV. D'ailleurs, les vers m'ennuyaient comme allongeant la phrase et lui faisant perdre de sa netteté. J'abhorrais coursier au lieu de cheval. J'appelais cela de l'hypocrisie.

Comment, vivant solitaire dans le sein d'une famille parlant fort bien, aurais-je pu sentir le langage plus ou moins noble? Où aurais-je pris le langage non élégant?

Corneille me déplaisait moins. Les auteurs qui me plaisaient alors à la folie furent Cervantès, Don Quichotte, et l'Arioste (tous les trois traduits), dans des traductions. Immédiatement après venait Rousseau, qui avait le double défaut (drawback) de louer les prêtres et d'être loué par mon père. Je lisais avec délices les Contes de La Fontaine et Félicia. Mais ce n'étaient pas des plaisirs littéraires. Ce sont de ces livres qu'on ne lit que d'une main, comme disait Mme * * *[9].

Quand, en 1824, au moment de tomber amoureux de Clémentine, je m'efforçais de ne pas laisser absorber mon âme par la contemplation de ses grâces (je me souviens d'un grand combat, un soir, au concert de M. du Bignon, où j'étais à côté du célèbre général Foy; Clémentine, ultra, n'allait pas dans cette maison), quand, dis-je, j'écrivis Racine et Shakespeare, on m'accusa de jouer la comédie et de renier mes premières sensations d'enfance, on voit combien était vrai, ce que je me gardai de dire (comme incroyable), que mon premier amour avait été pour Shakespeare, et entre autres pour Hamlet et Roméo et Juliette.


Les Bigillion habitaient rue Chenoise (je ne suis pas sûr du nom [10]), cette rue qui débouchait entre la voûte de Notre-Dame et une petite rivière sur laquelle était bâti le couvent des Augustins. Là était un fameux bouquiniste que je visitais souvent. Au-delà était l'oratoire où mon père avait été en prison[11] quelques jours avec M. Colomb[12], père de Romain Colomb, le plus ancien de mes amis (en 1836)[13].

Dans cet appartement, situé au troisième étage, vivait avec les Bigillion leur sœur, Mlle Victorine Bigillion, fort simple, fort jolie, mais nullement d'une beauté grecque; au contraire, c'était une figure profondément allobroge[14]. Il me semble qu'on appelle cela aujourd'hui la race Galle. (Voir le Dr Edwards et M. Antoine de Jussieu; c'est du moins ce dernier qui m'a fait croire à cette classification.)


Mademoiselle Victorine avait de l'esprit et réfléchissait beaucoup; elle était la fraîcheur même. Sa figure était parfaitement d'accord avec les fenêtres à croisillons de l'appartement qu'elle occupait avec ses deux frères, sombre quoique au midi et au troisième étage; mais la maison vis-à-vis était énorme. Cet accord parfait me frappait, ou plutôt j'en sentais l'effet, mais je n'y comprenais rien.

Là, souvent j'assistais au souper des deux frères et de la sœur. Une servante de leur pays, simple comme eux, le leur préparait, ils mangeaient du pain bis, ce qui me semblait incompréhensible, à moi qui n'avais jamais mangé que du pain blanc.

Là était tout mon avantage à leur égard; à leurs yeux, j'étais d'une classe supérieure: le petit-fils[15] de M. Gagnon, membre du jury de l'École centrale, était noble et eux, bourgeois tendant au paysan. Ce n'est pas qu'il y eut chez eux regret ni sotte admiration; par exemple, ils aimaient mieux le pain bis que le pain blanc, et il ne dépendait que d'eux de faire bluter leur farine pour avoir du pain blanc[16].

Nous vivions là en toute innocence, autour de cette table de noyer couverte d'une nappe de toile écrue, Bigillion, le frère aîné, 14 ou 15 ans, Rémy 12, Mlle Victorine 13, moi 13, la servante 17.

Nous formions une société bien jeune[17], comme on voit, et aucun grand parent pour nous gêner. Quand M. Bigillion, le père, venait à la ville pour un jour ou deux, nous n'osions pas désirer son absence, mais il nous gênait.

Peut-être bien avions-nous tous un an de plus, mais c'est tout au plus, mes deux dernières années 1799 et 1798 furent entièrement absorbées par les mathématiques et Paris au bout; c'était donc 1797 ou plutôt 1796, or en 1796 j'avais treize ans[18].

Nous vivions alors comme de jeunes lapins jouant dans un bois tout en broutant le serpolet. Mlle Victorine était la ménagère; elle avait des grappes de raisin séché dans une feuille de vigne serrée par un fil, qu'elle me donnait et que j'aimais presque autant que sa charmante figure. Quelquefois, je lui demandais une seconde grappe, et souvent elle me refusait, disant: «Nous n'en avons plus que huit, et il faut finir la semaine.»

Chaque semaine, une ou deux fois, les provisions venaient de Saint-Ismier. C'est l'usage à Grenoble. La passion de chaque bourgeois est son domaine, et il préfère une salade qui vient de son domaine à Montbonnot, Saint-Ismier, Corenc, Voreppe, Saint-Vincent ou Claix, Echirolles, Eybens, Domène, etc., et qui lui revient[19] à quatre sous, à la même salade achetée deux sous à la place aux Herbes. Ce bourgeois avait 10.000 francs placés au 5% chez les Périer (père et cousin de Casimir, ministre en 1832), il les place en un domaine qui lui rend le 2 ou le 2 1/2, et il est ravi. Je pense qu'il est payé en vanité et par le plaisir de dire d'un air important: Il faut que j'aille à Montbonnot, ou: Je viens de Montbonnot.

Je n'avais pas d'amour pour Victorine, mon cœur était encore tout meurtri du départ de Mlle Kably et mon amitié pour Bigillion était si intime qu'il me semble que, d'une façon abrégée, de peur du rire, j'avais osé lui confier ma folie.

Il ne s'en était point effarouché, c'était l'être le meilleur et le plus simple, qualités précieuses qui allaient[20] réunies avec le bon sens le plus fin, bon sens caractéristique de cette famille et qui était fortifié chez lui par la conversation de Rémy, son frère et son ami intime, peu sensible, mais d'un bon sens bien autrement inexorable. Rémy passait souvent des après-midi entières sans desserrer les dents.

Dans ce troisième étage passèrent les moments les plus heureux de ma vie. Peu après, les Bigillion quittèrent cette maison pour aller habiter à la Montée du Pont-de-Bois; ou plutôt c'est tout le contraire, du Pont-de-Bois ils vinrent dans la rue Chenoise, ce me semble, certainement celle à laquelle aboutit la rue du Pont-Saint-Jaime. Je suis sûr de ces trois fenêtres à croisillons, en B[21], et de leur position à l'égard de la rue du Pont-Saint-Jaime. Plus que jamais je fais des découvertes en écrivant ceci (à Rome, en janvier 1836). J'ai oublié aux trois-quarts ces choses, auxquelles je n'ai pas pensé six fois par an depuis vingt ans.

J'étais fort timide envers Victorine, dont j'admirais la gorge naissante, mais je lui faisais confidence de tout, par exemple les persécutions de Séraphie, dont j'échappais à peine, et je me souviens qu'elle refusait de me croire, ce qui me faisait une peine mortelle. Elle me faisait entendre que j'avais un mauvais caractère.


[1] Le chapitre XXVII est le chapitre XXIII du manuscrit (fol. 387 à 398).—Écrit à Rome, les 6 et 10 janvier 1836.

[2] Vers ce temps-là, je me liai ... avec François Bigillion ...—C'est par l'intermédiaire de Romain Colomb, qui s'était lié avec les deux frères, pour les avoir rencontrés dans la maison Faure, lors de leur arrivée à Grenoble. (Note au crayon de R. Colomb.)

[3] Rabot et la Bastille sont ... situes à des hauteurs bien différentes ...—Le fort Rabot est à l'altitude de 270 mètres environ, et la plateforme de la Bastille à 470 mètres.

[4] ... mais que l'on rend bonne en 1836.—On lit en tête du fol. 389: «10 janvier 1836. Le métier m'a occupé depuis huit jours. Froid du diable, 6 degrés le lundi.»

[5] ... cet ouvrage considérable ...—Variante: «Grand.»

[6] ... sur toutes choses ...—Variante: «Sur tous les objets.»

[7] ... bien plus avancé que l'esprit ...—Variante: «Ma tête.»

[8] ... louent aujourd'hui la religion ...—Ms.: «Gionreli.»

[9] ... comme disait Mme ***.—Duclos.

[10] Les Bigillion habitaient rue Chenoise (je ne suis pas sûr du nom) ...—Il s'agit, en effet, de la rue Chenoise.

[11] ... l'oratoire où mon père avait été en prison ...—Erreur; son père a pu se cacher, mais n'a jamais été en prison, surtout à l'Oratoire, où il n'y avait que des femmes et trois enfants: les deux Monval et moi. Le guichetier, dur et renfrogné, s'appelait Pilon. (Note au crayon de R. Colomb.)

[12] ... avec M. Colomb ...—M. Colomb père a fait toute sa prison à la Conciergerie, place Saint-André; j'ai couché quelquefois avec lui, dans cette prison. (Note au crayon de R. Colomb.)

[13] ... Romain Colomb, le plus ancien de mes amis.—Stendhal écrit ensuite: «Voici cette rue, dont le nom est à peu près effacé, mais non l'aspect.» Et il dessine au-dessous un plan de la partie de la ville où se trouvait la rue Chenoise.—-La maison où logeaient les Bigillion se trouvait entre la Montée du Pont de Bois (aujourd'hui rue de Lionne) et la rue du Pont-Saint-Jaime.

[14] ... c'était une figure profondément allobroge.—Elle était plutôt laide que jolie, mais piquante et bonne fille; Victorine jouait avec nous, sans se douter que nous appartenions à des sexes différents. (Note au crayon de R. Colomb.)

[15] ... le petit-fils de M. Gagnon ...—Ms.: «Le fils.»

[16] ... faire bluter leur farine pour avoir du pain blanc.—En face, au verso du fol. 393, est un plan des environs de la maison où logeaient les Bigillion, ainsi qu'un croquis représentant le Pont-de-Bois, situé au bout de la Montée du Pont-de-Bois. Stendhal note à ce sujet: «J'ai laissé à Grenoble une vue du pont de Bois, achetée par moi à la veuve de M. Le Roy. Elle est à l'huile et sbiadita, doucereuse, à la Dorat, à la Florian, mais enfin c'est ressemblant quant aux lignes; les couleurs seules sont adoucies et florianisées».

[17] Nous formions une société bien jeune ...—Variante: «C'était un ménage bien jeune.»

[18] ... en 1796 j'avais treize ans.—Ms.: «10 + 3.»

[19] ... qui lui revient à quatre sous ...—Variante: «Qui lui coûte.»

[20] ... qualités précieuses qui allaient ...—Un blanc d'une demi-ligne.

[21] Je suis sûr de ces trois fenêtres à croisillons, en B ...—Cette référence se rapporte au plan cité plus haut.


CHAPITRE XXVIII[1]

Le sévère Rémy aurait vu de fort mauvais œil que je fisse la cour à sa sœur, Bigillion me le fit entendre et ce fut le seul point sur lequel il n'y eut pas franchise parfaite entre nous. Souvent, vers la tombée de la nuit, après la promenade, comme je faisais mine de monter chez Victorine, je recevais un adieu hâtif qui me contrariait fort. J'avais besoin d'amitié et de parler avec franchise, le cœur ulcéré par tant de méchancetés, dont, à tort ou à raison, je croyais fermement avoir été l'objet.

J'avouerai pourtant que cette conversation toute simple, je préférais de beaucoup l'avoir avec Victorine qu'avec ses frères. Je vois aujourd'hui mon sentiment d'alors, il me semblait incroyable de voir de si près cet animal terrible, une femme, et encore avec des cheveux superbes, un bras divinement fait quoique un peu maigre, et enfin une gorge charmante, souvent un peu découverte à cause de l'extrême chaleur. Il est vrai qu'assis contre la table de noyer, à deux pieds de Mlle Bigillion, l'angle de la table entre nous, je ne parlais aux frères que pour être bien sage. Mais pour cela je n'avais aucune envie d'être amoureux, j'étais scolato (brûlé, échaudé), comme on dit en italien, je venais d'éprouver que l'amour était une chose sérieuse et terrible. Je ne me disais pas, mais je sentais fort bien qu'au total mon amour pour Mlle Kably m'avait probablement causé plus de peines que de plaisirs.

Pendant ce sentiment pour Victorine, tellement innocent en paroles et même en idées, j'oubliais de haïr et surtout de croire qu'on me haïssait.

Il me semble qu'après un certain temps la jalousie fraternelle de Rémy se calma; ou bien il alla passer quelques mois à Saint-Ismier. Il vit peut-être que réellement je n'aimais pas, ou eut quelque affaire à lui; nous étions tous des politiques de treize ou quatorze ans. Mais dès cet âge on est très fin en Dauphiné, nous n'avons ni l'insouciance ni le... [2] du gamin de Paris, et de bonne heure les passions s'emparent de nous. Passions pour des bagatelles, mais enfin le fait est que nous désirons passionnément.

Enfin, j'allais bien cinq fois la semaine, à partir de la tombée de la nuit ou sing[3] (cloche de neuf heures, sonnée à Saint-André), passer la soirée chez Mlle Bigillion.

Sans parler nullement de l'amitié qui régnait entre nous, j'eus l'imprudence de nommer cette famille, un jour, en soupant avec mes parents. Je fus sévèrement puni de ma légèreté. Je vis mépriser, avec la pantomime la plus expressive, la famille et le père de Victorine.

«N'y a-t-il pas une fille? Ce sera quelque demoiselle de campagne.»

Je ne me rappelle que faiblement les termes d'affreux mépris et la mine de froid dédain qui les accompagnait. Je n'ai mémoire que pour l'impression brûlante que fit sur moi ce mépris.

Ce devait être absolument l'air de mépris froid et moqueur que M. le baron des Adrets employait sans doute en parlant de ma mère ou de ma tante.

Ma famille, malgré l'état de médecin et d'avocat, se croyait être sur le bord de la noblesse, les prétentions de mon père n'allaient même à rien moins que celles de gentilhomme déchu. Tout le mépris qu'on exprima, ce soir-là, pendant tout le souper, était fondé sur l'état de bourgeois de campagne de M. Bigillion, père de mes amis, et sur ce que son frère cadet, homme très fin, était directeur de la prison départementale, place Saint-André, une sorte de geôlier bourgeois.

Cette famille avait reçu saint Bruno à la Grande-Chartreuse en....[4]. Rien n'était mieux prouvé, cela était autrement respectable que la famille B[ey]le, juge du village de Sassenage sous les seigneurs du moyen-âge. Mais le bon Bigillion père, homme de plaisir, fort aisé dans son village, ne dînait point chez M. de Marcieu ou chez Mme de Sassenage et saluait le premier mon grand-père du plus loin qu'il l'apercevait, et, de plus, parlait de M. Gagnon avec la plus haute considération.

Cette sortie de hauteur amusait une famille qui, par habitude, mourait d'ennui, et dans tout le souper j'avais perdu l'appétit en entendant traiter ainsi mes amis. On me demanda ce que j'avais. Je répondis que j'avais goûté fort tard. Le mensonge est la seule ressource de la faiblesse. Je mourais de colère contre moi-même: quoi! j'avais été assez sot pour parler à mes parents de ce qui m'intéressait?

Ce mépris me jeta dans un trouble profond; j'en vois le pourquoi en ce moment, c'était Victorine. Ce n'était donc pas avec cet animal terrible, si redouté, mais si exclusivement adoré, une femme comme il faut et jolie, que j'avais le bonheur de faire, chaque soir, la conversation presque intime?

Au bout de quatre ou cinq jours de peine cruelle, Victorine l'emporta, je la déclarai plus aimable et plus du monde que ma famille triste, ratatinée (ce fut mon mot), sauvage, ne donnant jamais à souper, n'allant jamais dans un salon où il y eût dix personnes, tandis que Mlle Bigillion assistait souvent chez M. Faure, à Saint-Ismier, et chez les parents de sa mère, à Chapareillan, à des dîners de vingt-cinq personnes. Elle était même plus noble, à cause de la réception de saint Bruno, en 1080[5].

Bien des années après, j'ai vu le mécanisme de ce qui se passa alors dans mon cœur et, faute d'un meilleur mot, je l'ai appelé cristallisation (mot qui a si fort choqué ce grand littérateur, ministre de l'Intérieur en 1833, M. le comte d'Argout, scène plaisante racontée par Clara Gazul[6]).

Cette absolution du mépris dura bien cinq ou six jours, pendant lesquels je ne songeais à autre chose. Cette insulte si glorieusement mince mit un fait nouveau entre Mlle Kably et mon état actuel. Sans que mon innocence s'en doutât, c'était un grand point: entre le chagrin et nous il faut mettre des faits nouveaux, fût-ce de se casser le bras.

Je venais d'acheter un Bezout d'une bonne édition, et de le faire relier avec soin (peut-être existe-t-il encore à Grenoble, chez M. Alexandre Mallein, directeur des Contributions); j'y traçai une couronne de feuillage, et au milieu un V majuscule[7]. Tous les jours je regardais ce monument.

Après la mort de Séraphie j'aurais pu, par besoin d'aimer, me réconcilier avec ma famille; ce trait de hauteur mit Victorine[8] entre eux et moi; j'aurais pardonné l'imputation d'un crime à la famille Bigillion, mais le mépris! Et mon grand-père était celui qui l'avait exprimé avec le plus de grâce, et par conséquent d'effet!


Je me gardai bien de parler à mes parents d'autres amis que je fis à cette époque: MM. Galle, La Bayette...[9]

Galle était fils d'une veuve qui l'aimait uniquement et le respectait, par probité, comme le maître de la fortune; le père devait être quelque vieil officier. Ce spectacle, si singulier pour moi, m'attachait et m'attendrissait. Ah! si ma pauvre mère eût vécu, me disais-je. Si, du moins, j'avais eu des parents dans le genre de madame Galle, comme je les eusse aimés! Mme Galle me respectait beaucoup, comme le petit-fils de M. Gagnon, le bienfaiteur des pauvres, auxquels il donnait des soins gratuits, et même deux livres de bœuf pour faire du bouillon. Mon père était inconnu.

Galle était pâle, maigre, crinche, marqué de petite vérole, d'ailleurs d'un caractère très froid, très modéré, très prudent. Il sentait qu'il était maître absolu de la petite fortune et qu'il ne fallait pas la perdre. Il était simple, honnête, et nullement hâbleur ni menteur. Il me semble qu'il quitta Grenoble et l'École centrale avant moi pour aller à Toulon et entrer dans la marine.


C'était aussi à la marine que se destinait l'aimable La Bavette, neveu ou parent de l'amiral (c'est-à-dire contre-amiral ou vice-amiral) Morard de Galles.

Il était aussi aimable et aussi noble que Galle était estimable. Je me souviens encore des charmantes après-midi que nous passions, devisant ensemble à la fenêtre de sa petite chambre. Elle était au troisième étage d'une maison donnant sur la nouvelle place du Département[10]. Là, je partageais son goûter: des pommes et du pain bis. J'étais affamé de toute conversation sincère et sans hypocrisie. A ces deux mérites, communs à tous mes amis, La Bavette joignait une grande noblesse de sentiments et de manières[11] et une tendresse d'âme non susceptible de passion profonde, comme Bigillion, mais plus élégante dans l'expression.

Il me semble qu'il me donna de bons conseils dans le temps de mon amour pour Mlle Kably, dont j'osai lui parler, tant il était sincère et bon. Nous mettions ensemble toute notre petite expérience des femmes, ou plutôt toute notre petite science puisée dans les romans lus par nous. Nous devions être drôles à entendre.

Bientôt après le départ de ma tante Séraphie, j'avais lu et adoré les Mémoires secrets de Duclos[12], que lisait mon grand-père.


Ce fut, ce me semble, à la salle de mathématiques que je fis la connaissance de Galle et de La Bayette; ce fut certainement là que je pris de l'amitié pour Louis de Barral (maintenant le plus ancien et le meilleur de mes amis; c'est l'être au monde qui m'aime le plus, il n'est aussi, ce me semble, aucun sacrifice que je ne fisse pour lui).

Il était alors fort petit, fort maigre, fort crinche, il passait pour porter à l'excès une mauvaise habitude que nous avions tous, et le fait est qu'il en avait la mine. Mais la sienne était singulièrement relevée par un superbe uniforme de lieutenant du génie, on appelait cela être adjoint du génie; c'eût été un bon moyen d'attacher à la Révolution les familles riches, ou du moins de mitiger leur haine.

Anglès aussi, depuis comte Anglès et préfet de police, enrichi par les Bourbons, était adjoint du génie, ainsi qu'un être subalterne par essence, orné de cheveux rouges et qui s'appelait Giroud, différent du Giroud à l'habit rouge avec lequel je me battais assez souvent. Je plaisantais ferme le Giroud garni d'une épaulette d'or et qui était beaucoup plus grand que moi, c'est-à-dire qui était un homme de dix-huit ans tandis que j'étais encore un bambin de treize ou quatorze. Cette différence de deux ou trois ans est immense au collège, c'est à peu près celle du noble au roturier en Piémont.


Ce qui fit ma conquête net dans Barral, la première fois que nous parlâmes ensemble (il avait alors, ce me semble, pour surveillant Pierre-Vincent Chalvet, professeur d'histoire et fort malade de la sœur aînée de la petite vérole), ce qui donc fit ma conquête dans Barral, ce fut: 1° la beauté de son habit, dont le bleu me parut enchanteur;—2° sa façon de dire ces vers de Voltaire, dont je me souviens encore:

Vous êtes, lui dit-il, l'existence et l'essence,
Simple...[13]

Sa mère, fort grande dame, c'était une Grolée[14], disait mon grand-père avec respect, fut la dernière de son ordre à en porter le costume; je la vois encore près de la statue d'Hercule, au Jardin [15], avec une robe à ramages, c'est-à-dire de satin blanc ornée de fleurs, ladite robe retroussée dans les poches comme ma grand-mère (Jeanne Dupéron, veuve Beyle[16]), avec un énorme chignon poudré et peut-être un petit chien sur le bras. Les petits polissons la suivaient à distance avec admiration, et quant à moi j'étais mené, ou porté, par le fidèle Lambert: je pouvais avoir trois ou quatre ans lors de cette vision. Cette grande dame avait les mœurs de la Chine, M. le marquis de Barrai, sou mari et Président, ou même Premier Président au Parlement, ne voulut point émigrer, ce pourquoi il était honni de ma famille comme s'il eût reçu vingt soufflets.

Le sage M. Destutt de Tracy eût la même idée à Paris et fut obligé de prendre des plans, comme M. de Barral, qui, avant la Révolution, s'appelait M. de Montferrat, c'est-à-dire M. le marquis de Montferrat (prononcez: Monferâ, a très long); M. de Tracy fut réduit à vivre avec les appointements de la place de commis de l'Instruction publique, je crois; M. de Barral avait conservé 20 ou 25.000 francs de rente, dont en 1793 il donnait la moitié ou les deux-tiers non à la patrie, mais à la peur de la guillotine. Peut-être avait-il été retenu en France par son amour pour Mme Brémont, que depuis il épousa. J'ai rencontré M. Brémont fils à l'armée, où il était chef de bataillon, je crois, puis sous-inspecteur des Revues, et toujours homme de plaisir.

Je ne dis pas que son beau-père, M. le Premier Président de Barral (car Napoléon le fit Premier Président en créant les Cours impériales[17]) fût un génie, mais à mes yeux il était tellement le contraire de mon père et avait tant d'horreur de la pédanterie et de froisser l'amour-propre de son fils qu'en sortant de la maison pour aller à la promenade dans les délaissés du Drac,

si le père disait: Bonjour,
le fils répondait Toujours,
le père Oie,
fils Lamproie,

et la promenade se passait ainsi à dire des rimes, et à tâcher de s'embarrasser.

Ce père apprenait à son fils les Satires de Voltaire (la seule chose parfaite, selon moi, qu'ait faite ce grand réformateur).

Ce fut alors que j'entrevis le vrai bon ton, et il fit sur-le-champ ma conquête.

Je comparais sans cesse ce père faisant des rimes et plein d'attentions délicates pour l'amour-propre de ses enfants avec le noir pédantisme du mien. J'avais le respect le plus profond pour la science de M. Gagnon, je l'aimais sincèrement, je n'allais pas jusqu'à me dire:

«Ne pourrait-on pas réunir[18] la science sans bornes de mon grand-père et l'amabilité si gaie et si gentille de M. de Barral?»

Mais mon cœur, pour ainsi dire, pressentait cette idée, qui devait par la suite devenir fondamentale pour moi.

J'avais déjà vu le bon ton, mais à demi défiguré, masqué par la dévotion dans les soirées pieuses où Mme de Vaulserre réunissait, au rez-de-chaussée de l'hôtel des Adrets, M. du Bouchage (pair de France, ruiné), M. de Saint-Vallier (le grand Saint-Vallier), Scipion, son frère. M. de Pina (ex-maire de Grenoble, jésuite[19] profond, 80.000 francs de rente et dix-sept enfants), MM. de Sinard, de Saint-Ferréol, moi, Mlle Bonne de Saint-Vallier (dont les beaux bras blancs et charmants, à la Vénitienne, me touchaient si fort).

Le curé Chélan, M. Barthélemy d'Orbane étaient aussi des modèles. Le Père Ducros avait le ton du génie. (Le mot génie était alors, pour moi, comme le mot Dieu pour les bigots.)


[1] Le chapitre XXVIII est le chapitre XXIII du manuscrit. Stendhal a mis par erreur le chiffre XXIII, au lieu de XXIV, et cette erreur se perpétue jusqu'à la fin de l'ouvrage.—Comprend les fol. 399 à 416.—Écrit à Rome, les 10, 11 et 12 janvier 1836.

[2] ... ni l'insouciance ni le ... du gamin de Paris ...—Le mot est en blanc dans le manuscrit.

[3] ... à partir de la tombée de la nuit ou sing ...—Ms.: «Saint.»

[4] Cette famille avait reçu saint Bruno à la Grande-Chartreuse en ...—La date est en blanc.

[5] ... à cause de la réception de Saint-Bruno, en 1080.—Date: Saint Bruno, mort en 1101 en Calabre. (Note de Stendhal.)—Cette date est exacte, mais c'est en 1084 seulement que saint Bruno vint à Grenoble et fonda la Grande-Chartreuse, dont l'église fut consacrée en 1085.

[6] ... scène plaisante racontée par Clara Gazul.—Le Théâtre de Clara Gazul, de Mérimée, a paru en 1825.—Mérimée est appelé, la plupart du temps, Clara par Stendhal.

[7] ... j'y traçai une couronne de feuillage, et au milieu un V majuscule.—Suit un croquis de cette lettre ornée.—En face, au verso du fol. 403, Stendhal écrit: «Mettre ceci ici, coupé trop net, le placer en son temps, à 1806 ou 10. A l'un de mes voyages (retours) à Grenoble, vers 1806, une personne bien informée me dit que Mlle Victorine était amoureuse. J'enviai fort la personne. Je supposais que c'était Félix Faure. Plus tard, une autre personne me dit: «Mlle Victorine, me parlant de la personne qu'elle a aimé si longtemps, m'a dit: Il n'est peut-être pas beau, mais jamais on ne lui reproche sa laideur ... C'est l'homme qui a eu le plus d'esprit et d'amabilité parmi les jeunes gens de mon temps. En un mot, ajouta cette personne, c'est vous.»—10 janvier 1836.—Lu de Brosses.»

[8] ... ce trait de hauteur mit Victorine ...—Ms.: «Virginie.»—Ce mot est surmonté d'une croix.

[9] MM. Galle, La Bayette ...—Une ligne est restée en blanc après ces deux noms.

[10] ... la nouvelle place du Département.—Près du Jardin-de-Ville. Aujourd'hui place de Gordes. Cette place a été créée en 1791.—Au verso du fol. 406 est un plan de la place et de ses alentours.

[11] ... La Bayette joignait une grande noblesse de sentiments et de manières ...—Nous faisions dans sa chambre des pique-niques, à cinq ou six sous par tête, pour manger ensemble du Mont-d'Or, avec des griches, le tout arrosé d'un petit vin blanc qui nous semblait délicieux. La Bayette avait un charmant caractère: il était aimant et avait beaucoup d'expansion. (Note au crayon de R. Colomb.)

[12] ... les Mémoires secrets de Duclos ...—Les Mémoires secrets sur les règnes de Louis XIV et de Louis XV furent publiés en 1791, dix-neuf ans après la mort de Duclos.

[13] Vous êtes, lui dit-il, l'existence et l'essence, Simple ...—On lit en tête du fol. 411: «12 janvier 1836. Omar. Sirocco après trente ou quarante jours de froid infâme ...»

[14] Sa mère, fort grande dame, c'était une Grolée ...—La famille de Grolée était l'une des familles les plus anciennes et les plus estimées du Dauphiné.

[15] ... près de la statue d'Hercule, au Jardin ...—Au Jardin-de-Ville. Au milieu du jardin se trouve une statue du connétable de Lesdiguières sous les traits d'Hercule, attribuée à Jacob Richier. Cette statue, primitivement érigée dans l'île de l'étang du château de Lesdiguières, à Vizille, a été acquise par la Ville de Grenoble en 1740.

[16] ... Jeanne Dupéron, veuve Beyle ...—Jeanne Dupéron, fille de Pierre, banquier à Grenoble, et de Dominique Bérard, épousa le 14 septembre 1734 Pierre Beyle, procureur au Parlement. (Voir Ed. Maignien, La famille de Beyle-Stendhal, notes généalogiques. Grenoble, 1889.)

[17] ... les Cours impériales ...—Ms.: «Royales.»—M. de Barral fut Premier Président depuis 1804 jusqu'en décembre 1815.

[18] Ne pourrait-on pas réunir ...—Variante: «Avoir.»

[19] ... ex-maire de Grenoble, jésuite ...—Ms.: «Tejé.»—Jean-François-Calixte, marquis de Pina, remplaça comme adjoint au maire de Grenoble, en 1816, Joseph-Chérubin Beyle. Il fut nommé maire la même année, resta en fonctions jusqu'au 13 octobre 1818. Puis il fut encore maire de Grenoble entre le 26 août 1824 et la révolution de 1830.


CHAPITRE XXIX[1]

Je ne voyais pas M. de Barral aussi en beau alors, il était la bête noire de mes parents pour avoir émigré.

La nécessité me rendant hypocrite (défaut dont je me suis trop corrigé et dont l'absence m'a tant nui, à Rome[2], par exemple), je citais à ma famille les noms de MM. de La Bayette et de Barrai, mes nouveaux amis.

«La Bayette! bonne famille, dit mon grand-père; son père était capitaine de vaisseau, son oncle, M. de ...[3], Président au Parlement. Pour Montferrat, c'est un plat.»

Il faut avouer qu'un matin, à deux heures du matin, des municipaux, et M. de Barral avec eux, étaient venus pour arrêter M. d'Anthon[4], ancien conseiller au Parlement, qui habitait le premier étage, et dont l'occupation constante était de se promener dans sa grande salle en se rongeant les ongles. Le pauvre diable perdait la vue et de plus était notoirement suspect, comme mon père. Il était dévot jusqu'au fanatisme, mais à cela près point méchant. On trouvait indigne dans M. de Barral d'être venu arrêter un des conseillers jadis ses camarades quand il était Président au Parlement[5].


Il faut convenir[6] que c'était un plaisant animal qu'un bourgeois de France vers 1794, quand j'ai pu commencer à le comprendre, se plaignant amèrement de la hauteur des nobles et entre eux n'estimant un homme absolument qu'à cause de sa naissance. La vertu, la bonté, la générosité n'y faisaient rien; même, plus un homme était distingué, plus fortement ils lui reprochaient le manque de naissance, et quelle naissance!

Vers 1803, quand mon oncle Romain Gagnon vint à Paris et logea chez moi, rue de Nemours, je ne le présentai pas chez Mme de Neuilly; il y avait une raison pour cela: cette dame n'existait pas. Choquée de cette absence de présentation, ma bonne tante Elisabeth dit:

«Il faut qu'il y ait quelque chose d'extraordinaire, autrement Henri aurait mené son oncle chez cette dame; on est bien aise de montrer qu'on n'est pas né sous un chou.»

C'est moi, s'il vous plaît, qui ne suis pas né sous un chou.

Et quand notre cousin Clet, horriblement laid, figure d'apothicaire et, de plus, apothicaire effectif, pharmacien militaire, fut sur le point de se marier en Italie, ma tante Elisabeth répondait au reproche de tournure abominable:

«Il faut convenir que c'est un vrai Margageat, disait quelqu'un.

—A la bonne heure, mais il y a la naissance! Cousin du premier médecin de Grenoble, n'est-ce rien?»

Le caractère de cette excellente[7] fille était un exemple bien frappant de la maxime: Noblesse oblige. Je ne connais rien de généreux, de noble, de difficile qui fût au-dessus d'elle et de son désintéressement[8]. C'est à elle en partie que je dois de bien parler; s'il m'échappait un mot bas, elle disait: «Ah! Henri!» Et sa figure exprimait un froid dédain dont le souvenir me hantait (me poursuivait longtemps).

J'ai connu des familles où l'on parlait aussi bien, mais pas une où l'on parlât mieux que dans la mienne. Ce n'est point à dire qu'on n'y fît pas communément les huit ou dix fautes dauphinoises.

Mais, si je me servais d'un mot peu précis ou prétentieux, à l'instant[9] une plaisanterie m'arrivait, et avec d'autant plus de bonheur, de la part de mon grand-père, que c'étaient à peu près les seules que la piété morose de ma tante Séraphie permît au pauvre homme. Il fallait, pour éviter le regard railleur de cet homme d'esprit, employer la tournure la plus simple et le mot propre, et toutefois il ne fallait pas s'aviser de se servir d'un mot bas.

J'ai vu les enfants, dans les familles riches de Paris, employer toujours la tournure la plus ambitieuse pour arriver au style noble, et les parents applaudir à cet essai d'emphase. Les jeunes Parisiens diraient volontiers coursier au lieu de cheval; de là, leur admiration pour MM. de Salvandy, Chateaubriand, etc.

Il y avait d'ailleurs, en ce temps-là, une profondeur et une vérité de sentiment dans le jeune Dauphinois de quatorze ans que je n'ai jamais aperçues chez le jeune Parisien. En revanche, nous disions: J'étais au Cour-se, où M. Passe-kin (Pasquin) m'a lu une pièce de ver-se, sur le voyage d'Anver-se à Calai-ce.

Ce n'est qu'en arrivant à Paris, en 1799, que je me suis douté qu'il y avait une autre prononciation. Dans la suite, j'ai pris des leçons du célèbre La Rive et de Dugazon pour chasser les derniers restes du parler traînard de mon pays. Il ne me reste plus que deux ou trois mots (côte, kote, au lieu de kaute, petite élévation; le bon abbé Gattel a donc eu toute raison de noter la prononciation dans son bon dictionnaire, chose blâmée dernièrement par un nigaud d'homme de lettres de Paris), et l'accent ferme et passionné du Midi qui, décelant la force du sentiment, la vigueur avec laquelle on aime ou on hait, est, sur-le-champ, singulier et partant voisin du ridicule, à Paris.

C'est donc en disant chose au lieu de chause, cote au lieu de caute, Calai-ce au lieu de Kalai (Calais), que je faisais la conversation avec mes amis Bigillion, La Bavette, Galle, Barral.

Ce dernier venait, ce me semble, de La Tronche chaque matin passer la journée chez Pierre-Vincent Chalvet, professeur d'histoire, logé au collège sous la voûte[10]; vers B, il y avait une assez jolie allée de tilleuls, allée fort étroite, mais les tilleuls étaient vieux et touffus, quoique taillés, la vue était délicieuse; là je me promenais avec Barral, qui venait du point C, très voisin; M. Chalvet, occupé de ses catins, de sa v... et des livres qu'il fabriquait, et de plus le plus insouciant des hommes, le laissait volontiers s'échapper.

Je crois que c'est en nous promenant au point P[11] que nous rencontrâmes Michoud, figure de bœuf, mais homme excellent (qui n'a eu que le tort de mourir ministériel pourri, et conseiller à la Cour royale, vers 1827). Je croirais assez que cet excellent homme croyait que la probité n'est d'obligation qu'entre particuliers et qu'il est toujours permis de trahir ses devoirs de citoyen pour arracher quelque argent au Gouvernement. Je fais une énorme différence entre lui et son camarade Félix Faure; celui-ci est né avec l'âme basse, aussi est-il pair de France et Premier Président de la Cour royale de Grenoble.

Mais quels qu'aient été les motifs du pauvre Michoud pour vendre la patrie aux désirs du Procureur général, vers 1795, c'était le meilleur, le plus naturel, le plus fin, mais le plus simple de cœur des camarades.

Je crois qu'il avait appris à lire avec Barral chez Mlle Chavand, ils parlaient souvent de leurs aventures dans cette petite classe. (Déjà les rivalités, les amitiés, les haines du monde!) Comme je les enviais! Je crois même que je mentis une fois ou deux en laissant entendre à d'autres de mes compagnons que moi aussi j'avais appris à lire chez Mlle Chavand.

Michoud m'a aimé jusqu'à sa mort, et il n'aimait pas un ingrat; j'avais la plus haute estime pour son bon sens et sa bonté. Une autre fois, nous nous donnâmes des coups de poing, et comme il était deux fois plus gros que moi, il me rossa.

Je me reprochai mon incartade, non pas à cause des coups reçus, mais comme ayant méconnu son extrême bonté. J'étais malin et je disais des bons mots qui m'ont valu force coups de poing, et ce même caractère m'a valu, en Italie et en Allemagne, à l'armée, quelque chose de mieux et, à Paris, des critiques acharnées dans la petite littérature.

Quand un mot me vient, je vois sa gentillesse et non sa méchanceté. Je suis toujours surpris de sa portée comme méchanceté, par exemple: C'est Ampère ou A. de Jussieu qui m'ont fait voir la portée du mot à ce faquin de vicomte de La Passe (Cività-Vecchia, septembre 1831 ou 1832): «Oserais-je vous demander votre nom?» que le La Passe ne pardonnera jamais.

Maintenant, par prudence, je ne dis plus ces mots, et, l'un de ces jours, Don Philippe Caetani me rendait cette justice que j'étais l'un des hommes les moins méchants qu'il eût jamais vus, quoique ma réputation fût homme d'infiniment d'esprit, mais bien méchant et encore plus immoral (immoral, parce que j'ai écrit sur les femmes dans l'Amour et parce que, malgré moi, je me moque des hypocrites, corps respectable à Paris, qui le croirait? plus encore qu'à Rome[12]).

Dernièrement, Mme Toldi, de Valle, dit, comme je sortais de chez elle, au prince Caetani:

«Mais c'est M. de S[tendhal], cet homme de tant d'esprit, si immoral.»

Une actrice qui a un bambin[13] du prince Léopold de Syracuse de Naples! Le bon Don Filippo me justifia fort sérieusement du reproche d'immoralité.

Même en racontant qu'un cabriolet jaune vient de passer dans la rue, j'ai le malheur d'offenser mortellement les hypocrites, et même les niais.

Mais au fond, cher lecteur, je ne sais pas ce que je suis: bon, méchant, spirituel, sot. Ce que je sais parfaitement, ce sont les choses qui me font peine ou plaisir, que je désire ou que je hais.

Un salon de provinciaux enrichis, et qui étalent du luxe, est ma bête noire, par exemple. Ensuite, vient un salon de marquis et de grands-cordons de la Légion d'honneur, qui étalent de la morale.

Un salon de huit ou dix personnes dont toutes les femmes ont eu des amants, où la conversation est gaie, anecdotique, et où l'on prend du punch léger à minuit et demi, est l'endroit du monde où je me trouve le mieux; là, dans mon centre, j'aime infiniment mieux entendre parler un autre que de parler moi-même. Volontiers je tombe dans le silence du bonheur et, si je parle, ce n'est que pour payer mon billet d'entrée, mot employé dans ce sens, que j'ai introduit dans la société de Paris; il est comme fioriture (importé par moi) et que je rencontre sans cesse; je rencontre plus rarement, il faut en convenir, cristallisation[14] (voir l'Amour). Mais je n'y tiens pas le moins du monde: si l'on trouve un meilleur mot, plus apparenté, dans la langue, pour la même idée, je serai le premier à y applaudir et à m'en servir.


[1] Le chapitre XXIX est le chapitre XXIV du manuscrit (fol. 416 à 431).—Écrit à Rome, les 12 et 13 janvier 1836.

[2] ... dont l'absence m'a tant nui, à Rome ...—Ms.: «Omar.»

[3] ... son oncle, M. de ...—Le nom a été laissé en blanc.

[4] ... M. d'Anthon ...—Jean-Jacques-Gabriel de Vidaud d'Anthon de La Tour, né le 28 mars 1745, avait été nommé conseiller au Parlement par lettres patentes du 2 juillet 1766.

[5] ... quand il était Président au Parlement.—Le reste du feuillet est blanc, ainsi que tout le fol. 419.

[6] Il faut convenir ...—On lit en tête du fol. 419 bis: «12 janvier 36. Omar.—13 janvier, sans feu après ce froid si long de 3 à 7 degrés.»

[7] ... cette excellente fille...—Variante: «Noble.»

[8] Je ne connais rien de généreux, de noble, de difficile, qui fût au-dessus d'elle et de son désintéressement.—Variante: «Aucun sacrifice n'eût été au-dessus de sa générosité et de son désintéressement.»

[9] ... un mot peu précis ou prétentieux, à l'instant ...—Variante: «Un mot peu précis ou prétendant à l'effet, sur-le-champ.»

[10] ... au collège sous la voûte ...—Aujourd'hui passage du Lycée, allant de la rue du Lycée à la place Jean-Achard, celle-ci occupée à la fin du XVIIIe siècle par les remparts de la ville. Stendhal donne un croquis des lieux. B est l'allée de tilleuls, sur les remparts. (Voir notre plan de Grenoble en 1793.)

[11] Je crois que c'est en nous promenant au point P ...—En face, au verso du fol. 425, est un plan des lieux. A l'extrémité de la rue des Mûriers, qui longeait le rempart et le derrière de l'École centrale est, en «P, commencement de la promenade de vieux tilleuls écourtés (maimed) par la taille;» entre la rue des Mûriers et la promenade, en «L, jardin en contrebas de M. de Plainville, commandant ou adjudant de la place, père de Plainville, l'ami de Barral». (Voir notre plan de Grenoble en 1793.)

[12] ... plus encore qu'à Borne.—Ms.: «Omar.»

[13] Une actrice qui a un bambin ...—Variante: «Bâtard.»

[14] ... il faut en convenir, cristallisation ...—Sorte de folie qui fait voir toutes les perfections et tout tourner à perfection dans l'objet qui fait effet sur la matrice. Il est pauvre, ah! que je l'en aime mieux! Il est riche, ah! que je l'en aime mieux! (Note de Stendhal.)


NOTES FEUILLETS DE GARDE

Le premier volume du manuscrit (côté R 299) de la Vie de Henri Brulard commence par un testament:

«Je lègue et donne le présent volume à M. le chevalier Abraham Constantin (de Genève), peintre sur porcelaine. Si M. Constantin ne l'a pas fait imprimer dans les mille jours qui suivront celui de mon décès, je lègue et donne ce volume, successivement, à MM. Alphonse Levavasseur, libraire, n° 16, place Vendôme, Philarète Chasles, homme de lettres, Henry Fournier, libraire, rue de Seine, Paulin, libraire, Delaunay, libraire; et si aucun de ces Messieurs ne trouve son intérêt à faire imprimer dans les cinq ans qui suivront mon décès, je laisse ce volume au plus âgé des libraires habitant dans Londres et dont le nom commence par un C.

Cività-Vecchia, le 24 décembre 1835.»

On lit encore, sur un feuillet intercalé en face du fol. 8, le fragment suivant: «... de n'imprimer, si cela en vaut la peine, que quinze mois après mon décès. Rome, le 29 novembre 1835. H. Beyle

—Sur un autre feuillet, on lit:

«PETITS FAITS A PLACER

1. Mauvaise odeur de gens qui assistaient aux vêpres, à la Charité (M. Beyle, supérieur).

2. L'abbé Rey me fait entrer dans le chœur, à Saint-André. D'ordinaire, je me tenais tout près de la grande grille du chœur. Sermons.

Tout cela, avant la clôture des églises; mais à quelle époque furent-elles fermées à Grenoble?

3. Enterrement, ou plutôt obsèques, à Notre-Dame, de l'évêque intrus, appelé l'abbé Pouchot avec dédain par ma famille.»

Stendhal a pris soin de répéter le titre de son auto-biographie en tête de chacun des volumes de son manuscrit. Il y ajoute diverses indications destinées à dérouter les investigations possibles de la police, dont il avait une crainte maladive. Voici les diverses mentions placées sur les feuillets de garde des trois volumes:

TOME Ier

Vie de Henri Brulard.

A Messieurs de la Police. Ceci est un roman imité du Vicaire de Wakefield. Le héros, Henri Brulard, écrit sa vie, à cinquante-deux ans, après la mort de sa femme, la célèbre Charlotte Corday.

TOME II

Vie de Henri Brulard, écrite par lui-même. Roman imité du Vicaire de Wakefield, surtout pour la pureté des sentiments.

A Messieurs de la Police. Rien de politique. Le héros de ce roman finit par se faire prêtre, comme Jocelyn.

TOME III

Vie de Henri Brulard, écrite par lui-même. Roman à détails, imité du Vicaire de Wakefield.

A Messieurs de la Police. Rien de politique dans ce roman. Le plan est un exalté dans tous les genres qui, dégoûté et éclairé peu à peu, finit par se consacrer au culte des hôtels (sic).


TABLE DES GRAVURES DU TOME PREMIER

Portrait de Stendhal
Reproduction du f° 69 du manuscrit
Portrait d'Henri Gagnon
La maison natale de Stendhal
Reproduction du f° 260 bis du manuscrit


TABLE DU TOME PREMIER

NOTE DE L'ÉDITEUR

INTRODUCTION.—Le manuscrit de la Vie de Henri Brulard, par Henry Debraye
CHAPITRE Ier
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V.—Petits souvenirs de ma première enfance
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
CHAPITRE X.—Le maître Durant
CHAPITRE XI.—Amar et JHerlinot
CHAPITRE XII.—Billet Cardon
CHAPITRE XIII.—Premier voyage aux Échelles
CHAPITRE XIV.—Mort du pauvre Lambert
CHAPITRE XV
CHAPITRE XVI
CHAPITRE XVII
CHAPITRE XVIII.—La première communion
CHAPITRE XIX
CHAPITRE XX
CHAPITRE XXI


TABLE ALPHABÉTIQUE

La table alphabétique que nous donnons ici est très succincte et indique simplement les noms de personnes, sans aucun détail biographique. Une table alphabétique plus détaillée formera le dernier volume des Œuvres complètes de Stendhal.

A

Adrets (le baron des), I, 28, 55, 111, 195, 297; II, 45.
Adrets (Mme des), femme du précédent, I, 55.
Alembert (d'), I, 48, 215; II, 60, 61.
Alexandre, I, 113.
Alexandrine. Voyez: Petit (la comtesse Alexandrine).
Alfieri, I, 12; II, 65.
Allard (Guy), généalogiste grenoblois, I, 216.
Allard du Plantier, cousin de Stendhal, I, 216.
Allier, libraire à Grenoble, I, 199.
Amalia, I, 17, 21.
Amar, représentant du peuple, I, 133, 134, 137, 141.
Ampère, I, 313.
Ancelot (Mme), II, 152.
Angela. Voyez: Pietragrua (Angela).
Anglès (le comte), camarade de Stendhal, plus
tard préfet de police, I, 255, 256, 302; II, 64.
Anglès (Mme), femme du précédent, I, 256.
Anthon (d'), conseiller au parlement de Grenoble, I, 308.
Arago, II, 152.
Argens (le marquis d'), I, 194.
Argout (le comte d'), I, 19, 245, 299; II, 147.
Aribert, camarade de Stendhal, II, 35.
Arioste (l'), I, 109, 153, 163, 188, 209, 229, 288;
II, 19, 122, 133, 134, 135, 158, 177.
Aristote, II, 136.
Arlincourt (d'), II, 4.
Artaud, traducteur de Dante, I, 90.
Aubernon, II, 161.
Aubernon (Mme), femme du précédent, II, 161.
Augué des Portes (Mme et Mlles), sœur et nièces de
Mme Cardon, II
Azur (Mme). Voyez: Rubempré (Alberthe de).


B

Babet, maîtresse de Stendhal, I, 270; II, 31.
Bacon, I, 259; II, 95.
Bailly (Mlles), marchandes de modes à Grenoble, I, 111.
Bailly (Mme de), I, 111; II, 150.
Balzac (Guez de), I, 7.
Barberen (Mlle), associée et maîtresse de Rebuffet, II, 79.
Barberini, I, 17.
Barbier, fermier des Beyle à Claix, II, 41, 44.
Barilli, acteur de l'Odéon de Paris, I, 24.
Barilli (Mme), actrice de l'Odéon de Paris, femme
du précédent, I, 23; II, 104.
Barnave, I, 69.
Barral-Montferrat (le marquis de), président au parlement
de Grenoble, puis Premier Président de la cour d'appel de
Grenoble, I, 303, 304, 305, 307, 308.
Barral (le comte Paul de), fils du précédent, I, 227; II, 4.
Barral (le vicomte Louis de), fils et frère des précédents,
ami de Stendhal, I, 22, 23, 302, 303, 307, 311, 312; II, 11, 45.
Bartelon, II, 126.
Barthélemy (Mme), cordonnière à Grenoble, I, 111, 112, 275.
Barthélemy d'Orbane, avocat consistorial au parlement
de Grenoble, I, 59, 60, 65, 305.
Barthélemy (le chanoine), frère du précédent, I, 65.
Barthomeuf, commis au ministère de la Guerre,
II, 142, 143, 158, 159, 164.
Bassano (le duc de), II, 8.
Basset (Jean-Louis), baron de Richebourg, camarade
de Stendhal, II, 10, 11.
Basville, intendant du Languedoc, II, 78.
Baure (M. de), gendre de Noël Daru, I, 11; II, 142, 143.
Baure (Mme de), femme du précédent. Voyez: Daru (Sophie).
Bayle (Pierre), II, 17.
Beau, I, 22.
Beauharnais (Hortense de), II, 160.
Beaumont (Elie de), I, 188.
Beauvilliers (le duc de), II, 151.
Beethoven, II, 15.
Bellier, I, 84.
Bellile (Pépin de). Voyez: Pépin de Bellile.
Belloc (Mme), I, 118.
Belot (le président), traducteur de Hume, I, 137.
Benoît, camarade de Stendhal à l'École centrale, I, 281; II, 17.
Benvenuto Cellini, I, 8, 10.
Benzoni (Mme), I, 40.
Béranger, II, 125, 152, 161.
Bérenger (Raymond de), camarade de Stendhal, I, 25, 26.
Bereyter (Angelina), actrice, maîtresse de Stendhal, I, 17, 21, 24.
Bernadotte, roi de Suède, I, 63.
Bernard, II, 33.
Bernonde (Mme), I, 128.
Berry (la duchesse de), II, 33, 151.
Berthier, prince de Neuchâtel, II, 154.
Bertrand (Mme la comtesse), II, 161.
Berwick, graveur, II, 123.
Besançon. Voyez: Mareste (le baron de).
Beugnot (le comte), I, 92.
Beugnot (la comtesse), femme du précédent, II, 123.
Beyle (Pierre), grand-père de Stendhal, I, 80.
Beyle (le capitaine), grand-oncle de Stendhal, II, 177.
Beyle (Joseph-Chérubin), père de Stendhal, I, 16, 77,
78-81, 93, 103, 134, 135, 147, 163, 168, 178, 187,
198-202, 209, 223, 234, 262; II, 16, 41, 56, 73, 85,
108, 176.
Beyle (Pauline), sœur de Stendhal, depuis Mme Périer-Lagrange,
I, 45, 77, 99, 139, 141, 178, 198, 222; II, 50.
Beyle (Zénaïde-Caroline), sœur de Stendhal, depuis Mallein,
I, 77, 99, 139, 141, 222.
Bezout, auteur d'un manuel de mathématiques, I, 249,
250, 277, 282, 299; II, 55, 66.
Bigillion, I, 297, 298.
Bigillion (François), fils du précédent, ami de Stendhal,
I, 23, 285-287, 291, 295; II, 34, 45, 71, 72, 92, 147.
Bigillion (Rémy), frère du précédent, I, 286, 291, 292,
295, 296, 301, 311; II, 92.
Bigillion (Victorine), fille et sœur des précédents,
I, 159, 289-293, 295-299; II, 34, 45, 53, 74, 91, 92, 93.
Bignon (du). Voyez: Du Bignon.
Biot, I, 249.
Blacons (Mlle de), I, 74.
Blanc, I, 198.
Blanchet (Mlle), puis Mme Romagnier.
Voyez: Romagnier (Mme), cousine de Stendhal.
Blancmesnil (de), II, 105.
Boccace, I, 61.
Bois, I, 214.
Boissat (Jules-César), II, 7.
Bonaparte. Voyez: Napoléon.
Bond (Jean), traducteur d'Horace, I, 35, 122.
Bonnard (de), I, 220.
Bonne (MM.), oncles de Mme Romain Gagnon, I, 159-160, 161.
Bonne (Mlle), depuis Mme Poncet, mère de Mme Romain Gagnon, I, 161.
Bonoldi, chanteur italien, II, 103.
Borel (Mme), belle-mère de Mounier, I, 69.
Borel (Mlle), fille de la précédente,
depuis Mme Létourneau, II, 34.
Borghèse (prince F.), I, 1.
Bossuet, II, 121, 152.
Bouchage (du). Voyez: Du Bouchage.
Boufflers (le maréchal de), II, 137.
Bourdaloue, I, 103, 137.
Bourgogne (la duchesse de), II, 81.
Bourmont (le maréchal de), II, 191.
Bournon (le maréchal), I, 244.
Bouvier, I, 65.
Brémont (Mme), depuis Mme de Barral-Montferrat, I, 304.
Brémont, fils de la précédente, I, 304.
Brenier (de), I, 48.
Brenier (Mme de), femme du précédent. Voyez: Vaulserre (Mlle de).
Brichaud, I, 3.
Brizon (Mme de), I, 192.
Broglie (le duc de), I, 62, 120.
Brossard (le général de), II, 81.
Brossard (Mme de), femme du précédent. Voyez: Le Brun (Mlle Pulchérie).
Brosses (le président de), I, 138, 167; II, 21, 135.
Bruce, I, 101, 282.
Brun (Joseph), paysan de Claix, II, 41.
Bruno (saint), fondateur de la Grande-Chartreuse, I, 297, 299.
Buffon, I, 209; II, 45.
Burelviller (le capitaine), II, 169, 171, 172, 173, 174,
176, 182, 183, 184, 193, 198.


C

Cabanis, I, 12, 17, 28, 137, 180, 269.
Cachoud, peintre et graveur, I, 250.
Caetani (les princes), amis de Stendhal, I, 9.
Caetani (Michel-Ange), I, 9, 19.
Caetani (don Philippe), frère du précédent, I, 313.
Caetani (don Rugiero), II, 65.
Caffe, I, 221.
Cailhava, II, 94, 95.
Calderon, II, 175.
Caletta, I, 244.
Cambon (Mme), fille aînée de Noël Daru, II, 80, 108,
115, 116, 120, 121, 126.
Cambon (Mlle), fille de la précédente, II, 166.
Campan (Mme), II, 160, 163.
Cardan, mathématicien italien, II, 67.
Cardon (Mme), II, 119, 121, 122, 141, 158, 160, 162, 163.
Cardon (Edmond), fils de la précédente, ami de Stendhal,
II, 32, 119, 122, 141, 147, 158, 159, 164.
Cardon de Montigny, fils du précédent, II, 119.
Carnot, II, 119, 166.
Cartaud (le général), I, 233.
Castellane (Mme Boni de), II, 152.
Caton d'Utique, I, 222.
Cauchain (le comte de), II, 188.
Cauchain (le général de), oncle du précédent, II, 188.
Caudey (Mlles), marchandes de modes à Grenoble, II, 48, 49.
Caudey, leur frère, II, 49.
Cavé, II, 25.
Caylus (Mme de), II, 151.
Cervantes, I, 107, 129, 288; II, 19, 90, 133.
Chaalons, II, 19.
Chabert, professeur de Stendhal, I, 277, 278-280, 281,
282, 283; II, 54, 55, 56, 58, 59, 60, 62, 64, 67.
Chaléon (M. de), I, 54.
Chalvet, professeur à l'École centrale de Grenoble, I, 238, 302, 311.
Champel, I, 72.
Charbonot, charpentier à Claix, I, 130.
Charost (le duc de), II, 151.
Charrière (Sébastien), I, 201; II, 41.
Chateaubriand, I, 6, 7, 242, 269, 310.
Chatel, II, 33.
Chavand (Mlle), maîtresse d'écriture à Grenoble, I, 312.
Chazel, camarade de Stendhal, I, 94, 95.
Chélan (l'abbé), curé de Risset, I, 61, 62, 305.
Cheminade, camarade de Stendhal, II, 65, 68, 88.
Chenavaz (Mme), I, 32, 33, 141.
Chenavaz (Candide), fils de la précédente, I, 33.
Chevreuse (le duc de), II, 151.
Chieze, II, 127.
Choderlos de Laclos. Voyez: Laclos (Choderlos de).
Cimarosa, II, 99, 101, 192, 193.
Clairaut, auteur d'un manuel de mathématiques, I, 249, 282.
Clapier (le docteur), I, 281; II, 17.
Clara, Clara Gazul. Voyez: Mérimée (Prosper).
Clarke (Mlle), I, 117.
Clémentine. Voyez: Menti.
Clermont-Tonnerre (de), gouverneur du Dauphiné, I, 62.
Clerichetti (Antonio), I, 123.
Clet, cousin de Stendhal, I, 309.
Cochet (Mlle), I, 160, 162.
Coissi, I, 204.
Collé, II, 152.
Colomb, cousin de Stendhal, I, 289.
Colomb (Mme) femme du précédent, I, 138, 139, 178,
181, 261, 262.
Colomb (Romain), fils des précédents, ami de Stendhal,
I, 22, 84, 121, 167, 168, 193, 227, 230, 289;
II, 21, 45, 46, 48, 50, 135.
Condillac, I, 239, 249.
Condorcet, II, 114.
Condorcet (Mme), femme du précédent. Voyez: Grouchy (Sophie).
Constantin (Abraham), peintre, I, 27; II, 102.
Corbeau (de), I, 161, 162, 165.
Corday (Charlotte), I, 222.
Corneille, II, 8, 19, 26, 133, 136, 152.
Cornélius Nepos, I, 122.
Corner (André), II, 32.
Corrège, II, 25.
Courchamp, II, 4.
Courier (Paul-Louis), I, 255.
Court ds Gebelin, I, 131.
Couturier, I, 250.
Crobras (l'abbé), I, 173.
Crozet (Louis), ami de Stendhal, II, 5-11, 29, 147, 148.
Cuvier (Georges, baron), I, 136, 258, 259.


D

Damoreau (Mme), II, 105.
Dante, I, 39, 90, 91, 194; II, 86, 167.
Daru (Noël), I, 5, 8, 11, 218; II, 19, 78, 79, 81,
91, 93, 94, 107, 110, 111, 112, 113, 114, 120, 122,
123, 124, 127, 128, 134, 135, 139, 160, 161.
Daru (Mme), femme du précédent, II, 80, 108, 162.
Daru (le comte Pierre), fils des précédents, I, 11, 12, 244;
II, 14, 80, 108, 121, 122, 124, 125, 128, 132,
133, 137, 139, 140, 141, 142, 143, 144, 145, 146,
157, 158, 159, 160, 162, 163, 164, 165, 166, 167, 182.
Daru (Mme la comtesse), femme du précédent, I, 97, 256.
Daru (Martial), frère du comte Pierre Daru, II, 19,
80, 108, 118, 121, 140, 141, 163, 164, 166, 197, 198, 199.
Daru (Mlle Sophie), depuis Mme de Baure, I, 11; II, 80, 108.
Daru (Mlles). Voyez: Cambon (Mme); Le Brun (Mme).
Dausse, I, 254, 257; II, 70, 71.
Debelleyme, préfet de police, II, 7.
Delavigne (Casimir), II, 153.
Delécluze, I, 91; II, 120.
Delille, II, 20, 88, 133.
Del Monte (Mme), I, 59.
Dembowski (Mathilde), appelée Métilde par Stendhal,
I, 4, 15, 17, 18, 20, 173; II, 138.
Denis d'Halicarnasse, I, 220.
Des Adrets (le baron). Voyez: Adrets (le baron des).
Desfontaines (l'abbé), traducteur de Virgile, I, 98.
Destouches, I, 108.
Destutt de Tracy. Voyez: Tracy (Destutt de).
Diane (Mlle), II, 189.
Diday (Maurice), camarade de Stendhal, II, 29, 30, 31, 34, 35.
Diderot, I, 48, 215; II, 60.
Didier (Mme), cousine de Stendhal, I, 56.
Di Fiore, ami de Stendhal, I, 4, 6, 60, 148, 244; II, 33, 89.
Dijon, I, 164.
Diphortz (Mme de), I, 4.
Dittmer, II, 25.
Dolle le Jeune, I, 111.
Domeniconi, acteur italien, II, 70.
Dominiquin (le), I, 1, 250.
Donizetti, I, 265.
Dorat, I, 119, 220.
Doyat, I, 160.
Drevon, I, 111; II, 110.
Drier, cousin de Stendhal, II, 17.
Du Barry (Mme), I, 113; II, 2.
Du Bignon, I, 289.
Dubois-Fontanelle, professeur à l'École centrale
de Grenoble, I, 125, 238; II, 13-17, 19, 23, 24, 25.
Dubos (l'abbé), II, 28.
Du Bouchage, I, 305.
Duchesne, II, 154.
Duchesnois (Mlle), actrice de la Comédie française, II, 10.
Duclos, I, 301; II, 5, 63, 74, 109, 152.
Ducros (le Père), bibliothécaire de la ville de Grenoble,
I, 25, 29, 61, 190, 214-219, 305; II, 17.
Dufay. Voyez: Grand-Dufay.
Dufour (le colonel), II, 185.
Dugazon, actrice, I, 310.
Dulauron (Mme). Voyez: Menand-Dulauron (Mme).
Dumolard (l'abbé), curé de La Tronche, I, 204-205.
Dupéron (Jeanne), grand'mère paternelle de Stendhal, I, 303.
Dupin aîné, II, 152.
Dupuy, professeur à l'École centrale de Grenoble,
I, 238-239, 248-250, 255, 257, 277, 279, 280, 281, 283;
II, 35, 36, 37, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 64, 70, 71, 72, 73.
Durand, précepteur de Stendhal, professeur à l'École centrale
de Grenoble, I, 119, 121-125, 152-154, 163, 238, 241, 243;
II, 5, 67.
Duroc, duc de Frioul, I, 13; II, 34.
Duvergier de Hauranne, II, 25.


E

Edwards (le docteur), I, 259, 290; II, 7.
Esménard, I, 8.
Euler, I, 279; II, 57.
Euripide, I, 119.
Exelmans (le maréchal), I, 244.


F

Fabien, maître d'armes à , II, 148, 153, 164.
Falcon, libraire à Grenoble, I, 192-193.
Fanchon, servante de Romain Gagnon aux Échelles, I, 158.
Faure (Félix), pair de France, ami de Stendhal,
I, 68, 129, 164, 275, 312; II, 7, 68, 91, 92, 93, 146,
147, 148, 154, 164.
Faure (Frédéric), frère du précédent, II, 91, 92.
Faure (Michel), frère des précédents, II, 91, 92.
Faure, père des précédents, I, 299.
Fauriel, I, 91, 117; II, 114.
Fauriel (Mme), femme du précédent. Voyez: Grouchy (Sophie).
Festa (Mme), actrice italienne, I, 24; II, 104.
Feydeau, II, 104.
Fielding, I, 119.
Fieschi, II, 125, 153.
Fiore (di). Voyez: Di Fiore.
Fioravanti, II, 101.
Fitz-James (le duc de), II, 152.
Fleury (l'abbé), I, 120.
Florian, I, 195-196, 264; II, 20.
Foix (le duc de), II, 151.
Fontanelle. Voyez: Dubois-Fontanelle.
Fontenelle, I, 58, 60, 71, 86.
Forisse, I, 120.
Fourcroy, I, 199.
Foy (le général), I, 289; II, 6.
Français de Nantes, II, 14.
Françoise, servante des Beyle, I, 56.
Frioul (duc de). Voyez: Duroc, duc de Frioul.


G

Gagnon (Elisabeth), grand'tante de Stendhal, I, 33,
37, 44, 77, 78, 85-87, 89, 108, 112, 138, 140, 147,
148, 150, 151, 169, 178, 180, 181, 186, 187, 192,
213, 218, 223, 227, 233, 234, 261, 262, 308, 309;
II, 30, 41, 50, 64, 65, 73, 100.
Gagnon (le docteur Henri), grand-père de Stendhal,
I, 29, 33, 34-38, 54-62, 72, 74, 77, 86, 100, 134,
140, 144, 148, 168, 177, 187, 191, 198, 213, 217,
237, 241, 248, 254, 262, 298, 305; II, 13, 49, 54,
90, 100, 131, 137, 150.
Gagnon (Henriette), mère de Stendhal, I, 38-40, 57,
120; II, 99.
Gagnon (Séraphie), tante de Stendhal, I, 32, 33, 37,
39, 49, 71, 77, 78, 81, 99, 107, 112, 120, 124, 127,
130, 134, 138, 139, 140, 141, 145, 147, 148, 150,
157, 164, 168, 170, 171, 175, 176, 177, 178, 180,
185, 187, 190, 192, 195, 197, 198, 208, 209, 215,
222, 234, 235, 237, 238, 242, 248, 262, 264, 276,
299, 301, 310; II, 1, 56, 64, 65, 73, 85, 90, 109, 168,
176.
Gagnon (Romain), oncle de Stendhal, I, 35, 48-49, 51-52,
72-73, 77, 87, 135, 155-156, 162, 163, 191,
308; II, 100, 110, 126.
Gagnon (Oronce), fils du précédent, I, 35.
Galle, camarade de Stendhal, I, 300, 301, 311; II, 45.
Galle (Mme), mère du précédent, I, 300.
Gardon (l'abbé), I, 54, 141, 143-147.
Gattel (l'abbé), professeur à l'École centrale de Grenoble,
I, 238, 239, 310.
Gauthier (les frères), camarades de Stendhal, I, 248; II, 18, 29.
Gaveau, I, 183, 265.
Geneviève, servante des Beyle, I, 56.
Genoude, ou de Genoude, II, 86.
Geoffrin (Mme), II, 150.
Gérard (le baron), I, 259.
Gibbon, II, 15.
Gibory, chef d'escadron, I, 269.
Giraud (Mme), tante de Mme Romain Gagnon, I, 161.
Giroud, libraire à Grenoble, I, 38.
Giroud, camarades de Stendhal, I, 277, 302.
Giulia, Giul, I, 17, 22; II, 191.
Goethe, I, 242.
Gorse ou Gosse, II, 116.
Gouvion-Saint-Cyr (le maréchal), I, 244.
Gozlan, II, 152.
Grand-Dufay, camarade de Stendhal, II, 1-3, 25, 28, 164.
Graves (la marquise de). Voyez: Le Brun (Mme).
Grétry, I, 3, 267 ; II, 97.
Grisheim (Mlle Mina de), I, 3, 4, 17, 21.
Gros, géomètre grenoblois, professeur de Stendhal,
I, 25; II, 65-68, 71.
Gros, peintre, I, 7.
Grouchy (Sophie), depuis Mme de Condorcet, puis Mme Fauriel,
I, 117; II, 114.
Grubillon fils, I, 160.
Guettard, minéralogiste grenoblois, I, 188.
Guilbert (Mélanie), actrice, maîtresse de Stendhal, I, 9, 17, 20, 28, 142.
Guillabert (l'abbé), I, 186.
Guise (le duc de), I, 221.
Guitri (Umbert), I, 54.
Guizot, I, 240.
Gutin, marchand de draps dauphinois, I, 201.
Guyardet, II, 194.


H

Hampden, II, 6.
Harcourt (le duc d'), II, 151.
Haxo (le général), I, 149, 189.
Hélie (l'abbé), curé de Saint-Hugues de Grenoble, I, 213.
Hélie (Ennemond), camarade de Stendhal, II, 27, 28.
Helvétius, II, 8, 9, 86, 89, 159, 190.
Herrard, I, 27.
Hippocrate, I, 113.
Hoffmann, professeur de clarinette à Grenoble, I, 274.
Holleville, professeur de violon à Grenoble, I, 274, 275.
Homère, I, 229.
Horace, I, 113, 119, 122, 187; II, 125.
Houdetot (d'), I, 164.
Hugo (Victor), II, 4.
Hume, I, 137.
Humières (le duc d'), II, 151.


I

Ingres, I, 7.


J

Jacquemont (Victor), I, 18.

Jay, peintre, professeur à l'École centrale de Grenoble,
I, 238, 250, 254, 283; II, 26-29, 35, 46.
Jeki (le Père), I, 12.
Joinville (le baron), II, 143, 194.
JOMARD, II, 52.
Joubert, précepteur de Stendhal, I, 38, 82, 163.
Jussieu (Adrien de), I, 26, 182, 259, 313.
Jussieu (Antoine de), I, 290.


K

Kably (Virginie), actrice, I, 4, 17, 95, 263-271, 273-274,
276, 292, 296, 299, 301; II, 53, 74, 194.
Kellermann, I, 231.
Kératry (de), I, 10.
Kersanné, II, 147.
Koreff, II, 5, 152.


L

La Bayette (de), camarad de Stendhal, I, 300, 301, 307, 311; II, 45.
La Bruyère, I, 11; II, 150, 151, 152.
Laclos (Choderlos de), I, 74.
Lacoste (de), I, 55.
Lacroix, géographe, I, 101.
La Feuillade (le duc de), II, 151.
La Fontaine, I, 288; II, 8, 99, 253.
Lagarde, II, 5.
Lagrange, II, 9, 57, 259.
Laharpe, II, 13,14.
Laisné (le vicomte), II, 8.
Lamartine, I, 19; II, 90.
Lambert, valet de chambre d'Henri Gagnon,
I, 66, 113, 114, 139, 140, 167-173,
177, 303; II, 32.
Lamoignon, I, 64.
Lannes (le maréchal), I, 240.
La Passe (le vicomte de), I,313.
La Peyrouse (de), II, 43.
Laplace (de), I, 258, 259; II, 9.
La Rive, acteur, I, 310.
La Rochefoucauld (le duc de), II, 151.
La Rocheguyon (le duc de), II, 151.
Lasalle (le général), I, 244.
La Valette (de), II, 42.
La Valette (Mme), II, 165.
La Valette (Mlle de), I, 28.
La Vallière (Mlle de), II, 136.
Le Brun (Mme), fille de Noël Daru, depuis marquise de Graves,
I, 11; II, 80, 81, 108, 111, 117.
Le Brun (Mlle Pulchérie), fille de la précédente, depuis
marquise de Brossard, II, 81, 108.
Lefèvre, perruquier à Grenoble, I, 62, 104.
Legendre, I, 259.
Léger, tailleur à Paris, I, 22.
Léopold de Syracuse, prince de Naples, I, 313.
Lerminier, I, 190.
Le Roy, professeur de peinture de Stendhal à Grenoble,
I, 175, 176, 177, 178, 179, 182, 183, 209,
250, 251, 266; II, 45.
Le Roy (Mme), femme du précédent, I, 176, 253.
Lesdiguières (le connétable de), I, 67, 89.
Lesdiguières (le duc de), II, 151.
Létourneau, II, 34.
Létourneau (Mme), femme du précédent. Voyez: Borel (Mlle).
Létourneau (Mlle), depuis Mme Maurice Diday, II, 34, 35.
Letourneur, traducteur de Shakespeare, I, 287; II, 9, 133.
Letronne, I, 190.
Linné, I, 190.
Lorrain (Claude), I, 62.
Louis le Gros, II, 81.
Louis XI, I, 44.
Louis XIV, I, 216, 288; II, 74, 81, 125, 136.
Louis XV, I, 113, 128, 187; II, 74.
Louis XVI, 1, 113, 125, 126, 129; II, 163.
Louis XVIII, II, 64.
Louis-Philippe Ier, I, 165.
Luther (Martin), I, 34.


M

Mably, I, 70.
Machiavel, II, 8.
Mâcon, II, 194.
Maintenon (Mme de), II, 151.
Maistre (Mlle Thérésine de), I, 162.
Maistre (le comte Xavier de), frère de la précédente, I, 162.
Mallein (Abraham), beau-père de Zénaïde Beyle, I, 267.
Mallein (Alexandre), fils du précédent, beau-frère de Stendhal, I, 299.
Manelli, paysan italien, I, 226.
Mante, ami de Stendhal, II, 35, 36, 45, 46, 47, 50, 164.
Marcieu (de), I, 298.
Marcieu (le chevalier de), I, 111.
Marcieu (Mme de), I, 73.
Mareste (le baron Adolphe de), surnommé par Stendhal Besançon,
I, 5, 22, 121, 208; II, 33, 147.
Maria (dona), reine de Portugal, I, 128.
Marie (l'abbé), mathématicien, I, 282; II, 55.
Marie-Antoinette, II, 119, 121, 163.
Marion, servante des Gagnon. Voyez: Thomasset (Marie).
Marmont (le maréchal), duc de Raguse, II, 175.
Marmontel, I, 10, 119; II, 14, 152.
Marnais (Mmes de), I, 37.
Marot (Clément), I, 215.
Marquis, camarade de Stendhal, II, 17.
Martin, II, 52.
Martin (Joséphine), cousine de Stendhal, I, 207.
Martin (Mme), I, 269.
Masséna (le maréchal), II, 134.
Massillon, I, 103, 137.
Mathis (le colonel), I, 121, 244.
Maupeou (de), I, 259.
Maximilien-Joseph, roi de Bavière, II, 14.
Mayousse, paysan de Claix, I, 201.
Mazoyer, commis au ministère de la Guerre, II, 129, 132, 133, 138.
Meffrey (le comte de), I, 256; II, 33.
Menand-Dulauron (Mme), I, 73, 111.
Mengs, II, 181.
Menti, Menta (Clémentine), I, 4, 5, 17, 20, 21, 289.
Mention, professeur de violon à Grenoble, I, 274; II, 97.
Mérimée (Prosper), appelé par Stendhal Clara ou Clara Gazul,
I, 299; II, 152.
Mérimée (Mme), femme du précédent, II, 162.
Merlinot, représentant du peuple, I, 133, 137.
Merteuil (Mme de). Voyez: Montmort (Mme de).
Métilde. Voyez: Dembowski (Mathilde).
Meyerbeer, II, 102.
Michaud (le général), I, 183, 244.
Michel-Ange, I, 9, 79, 250.
Michel, tailleur à Paris, I, 22.
Michoud, camarade de Stendhal, I, 311, 312; II, 45.
Mignet, I, 129; II, 161.
Milai (Bianca), I, 228.
Mirabaud, traducteur de l'Arioste, I, 163.
Milne-Edwards, I, 259.
Ming, II, 52.
Mirepoix (Mme de), II, 150.
Molé, ministre des Affaires étrangères en 1830, I, 16; II, 152.
Molière, I, 11, 108, 109, 192, 227; II, 19, 112, 148, 175, 178.
Moncey (le maréchal), duc de Conegliano, I, 110, 244.
Moncrif, II, 105.
Monge, II, 9.
Monge (Louis), frère du précédent, II, 61, 69.
Montaigne, I, 12.
Montesquieu, I, 7, 20, 70, 167, 212, 220; II, 9, 150.
Montesquiou (le général), I, 157, 160.
Montfort (le duc de), II, 151.
Montmort (Mme Duchamps de), I, 74, 75, 111: II, 110.
Monval (les frères de), camarades de Stendhal,
I, 26, 255, 257, 279; II, 28, 35, 50, 86, 87.
Moore (Thomas), I, 8.
Morard de Galles (l'amiral), I, 301.
Moreau le Jeune, I, 250.
Morey, II, 147.
Morgan (lady), I, 18.
Morlon (le Père), I, 287.
Moulezin, camarade de Stendhal, I, 251; II. 28.
Mounier, marchand de drap à Grenoble, I, 68, 69.
Mounier, fils du précédent, conventionnel, préfet de Rennes, I, 67, 68.
Mounier (Edouard), fils du précédent, I, 67, 68; II, 62.
Mounier (Victorine), sœur du précédent, I, 67; II, 34.
Mozart, 1, 171; II, 100, 101, 102.
Muller, graveur, II, 181,
Munichhausen (le grand chambellan de), II, 154.
Murat, roi de Naples, I, 63.


N

Napoléon Ier, I, 10, 13, 15, 28, 164, 243, 244, 258, 269,
304; II, 61, 69, 74, 125, 139, 144, 145, 153, 161,
166, 190, 191.
Navizet, entrepreneur de chamoiserie à Grenoble, I, 218.
Naytall (le chevalier), II, 1.
Nelson (l'amiral), I, 244.
Ney (le maréchal), II, 160.
Nicolas (l'empereur), I, 115.
Nivernais (le duc de), II, 152.
Nodier (Charles), II, 99, 152.
Numa Pompilius, I, 113.


O

Odru, camarade de Stendhal, I, 248, 276; II, 28-32.
Olivier (le général), II, 140.
Orbane (Barthélemy d'). Voyez: Barthélemy d'Orbane.
Ornisse (? la comtesse), II, 111.
Ossian, II, 25.
Ovide, I, 124, 185; II, 15.

P

Paisiello, II, 97, 101.
Pajou, I, 250.
Panseron, II, 105.
Pariset, I, 271; II, 5.
Parny, II, 14.
Pascal (César), II, 153, 154.
Passe (le vicomte de la). Voyez: La Passe (le vicomte de).
Pasta (Mme), actrice, II, 24, 67.
Pastoret (de), II, 153.
Penet, camarade de Stendhal, II, 18.
Pépin de Bellile, I, 92.
Périer (Claude), dit milord, I, 83, 292; II, 150, 154.
Périer (Amédée), fils du précédent, I, 83.
Périer (Augustin), frère du précédent, I, 83.
Périer (Camille), frère des précédents, I, 83.
Périer (Joseph), frère des précédents, I, 83.
Périer (Casimir), ministre, frère des précédents, I, 68,
83, 292; II, 149, 153, 154, 155.
Périer (Scipion), frère des précédents, I, 83; II, 155.
Périer (Elisabeth-Joséphine), depuis Mme Savoye de
Rollin, sœur des précédents, II, 149.
Périer (Mlle Marine), depuis Mme Teisseire, sœur des
précédents, I, 97.
Périer-Lagrange, voisin des Gagnon, I, 189.
Périer-Lagrange (Mme) femme du précédent, I, 106.
Périer-Lagrange, fils des précédents, beau-frère de Stendhal, I, 24.
Perlet, publiciste à Paris, I, 151.
Perrot d'Ablancourt, I, 194.
Peroult, I, 271.
Petiet (Mme), II, 165.
Petiet (le baron Auguste), fils de la précédente, II, 126.
Petiet (Mme), femme du précédent. Voyez: Rebuffet (Adèle).
Petit (la comtesse Alexandrine), I, 16, 17, 20, 21,
23, 36, 43, 148, 173; II, 138.
Philippe-Auguste, II, 74.
Piat-Desvials (Mme), I, 111.
Picard, II, 145.
Pichegru (le général), I, 151.
Pichot (Amédée), II, 4.
Picot le père, I, 48.
Pietragrua (Angela), maîtresse de Stendhal, I, 17, 22; II, 200.
Pina (de), camarade de Stendhal, maire de Grenoble, I, 255, 257, 305.
Pinto (le commandeur), I, 16.
Pipelet (Constance), depuis princesse de Salm-Dyck, II, 122-123, 157.
Pison-Dugalland (Mme), cousine de Stendhal, I, 31, 141.
Plana, ami de Stendhal, II, 11.
Plana, pharmacien à Grenoble, II, 52.
Pline, I, 190.
Poitou (le baron), II, 135.
Poltrot de Méré, I, 221.
Poncet (Mme), mère de Mme Romain Gagnon. Voyez: Bonne (Mlle).
Poncet (Camille), femme de Romain Gagnon, I, 157, 160, 162.
Poncet (Mlle), sœur de Mme Romain Gagnon, I, 161, 162.
Poncet, menuisier à Grenoble, I, 189.
Pope, I, 117.
Portal (le docteur), II, 93, 118.
Poulet, gargotier à Grenoble, II, 49.
Poussi, I, 264.
Pozzi (Mme), I, 226.
Précy, I, 231.
Prévost (l'abbé), I, 126.
Prié, camarade de Stendhal, II, 48.
Prunelle, médecin, maire de Lyon, I, 24; II, 7.
Ptolémée, I, 100.
Pyrrhus, I, 63.


Q

Quinsonnas (de), I, 73.
Quinsonnas (Mme de), femme du précédent, II, 150.
Quinte-Curce, I, 82.

R

Racine, I, 153, 287, 288; II, 20, 129, 133, 136, 137, 138, 152.
Raillane (l'abbé), précepteur de Stendhal, I, 82-84,
91, 92, 93-101, 108, 120, 123, 203, 205; II, 149.
Raimonet, I, 249.
Raindre, II, 31, 154.
Rambault (l'abbé), I, 287.
Raphaël, I, 2, 253.
Raymond, II, 4.
Ravix (M. de), I, 55.
Rebuffet ou Rebuffel (Jean-Baptiste), neveu de Noël Daru,
I, 24; II, 79, 126, 127, 155, 163.
Rebuffet (Mme), femme du précédent, II, 126, 127, 162, 166.
Rebuffet (Mlle Adèle), fille des précédents, depuis
Mme Auguste Petiet, I, 17; II, 79, 126, 166.
Regnault de Saint-Jean-d'Angély (le comte), I, 59.
Renauldon, maire de Grenoble, gendre de Dubois-Fontanelle, II, 14.
Renauldon (Ch.), fils du précédent, II, 25.
Renault, peintre, directeur d'une académie à Paris, II, 123.
Renneville (de), I, 256.
Renneville (de), fils du précédent, camarade de Stendhal, I, 255, 256, 279.
Renouvier, prévôt d'armes à Paris, II, 153.
Revenas (l'abbé), I, 186.
Rey, I, 215.
Rey (l'abbé), grand-vicaire de Grenoble, I, 46, 47, 60.
Rey (le chanoine), I, 213.
Rey (Mlle), sœur du précédent, I, 213.
Rey, notaire, oncle de Stendhal, II, 37.
Rey (Mme), femme du précédent, II, 37.
Rey (Edouard), fils des précédents, II, 37-38.
Reybaud ou Reyboz, épicier à Grenoble, I, 137.
Reytiers, camarade de Stendhal, I, 94, 95, 98, 101, 205-206.
Richardson, I, 33.
Richebourg (le baron de). Voyez: Basset (Jean-Louis).
Richelieu (le duc de), II, 151.
Rietti (Mlle), II, 189.
Rivaut (le général), II, 154.
Rivière (Mlles), I, 111.
Roberjot, I, 125.
Robert, I, 248.
Robespierre, I, 152.
Roederer, II, 8, 14.
Roland (Alphonse), I, 96.
Roland (Mme), I, 9; II, 40.
Rollin, I, 212, 222; II, 31.
Romagnier (M.), cousin de Stendhal, I, 232.
Romagnier (Mme), femme du précédent, I, 138, 139, 178, 261, 262.
Romulus, I, 113.
Rosset, appelé aussi Sorel par Stendhal, II, 73, 74, 77, 91.
Rosset (Mme), femme du précédent, II, 163.
Rossini, II, 4, 98, 102, 203.
Rouget de Lisle, II, 100.
Rousseau (Jean-Jacques), I, 12, 79, 97, 158, 159,
283, 288; II, 16, 18, 19, 39, 127, 167, 171, 176,
179, 183, 193.
Roy (Mme), I, 183.
Royaumont, I, 220.
Royer (Louis), II, 30.
Royer gros-bec, II, 33.
Rubempré (Alberthe de), maîtresse de Stendhal, I, 17, 20, 22, 38.
Rubichon, I, 214.


S

Sacy (Silvestre de), I, 137.
Sadin (l'abbé), curé de Saint-Louis de Grenoble, I, 213.
Saint-Ferréol (de), camarade de Stendhal, I, 25,
29, 67, 248, 305; II, 35.
Saint-Germain (Mme), sœur de Barnave, I, 69.
Saint-Marc Girardin, I, 271.
Saint-Priest (de), intendant du Languedoc, II, 78.
Saint-Simon, I, 212; II, 53, 63, 110, 125, 151, 164.
Saint-Vallier (de), I, 305.
Saint-Vallier (le sénateur, comte de), I, 74.
Saint-Vallier (Mlle Bonne de), I, 28, 305.
Sainte-Aulaire, II, 152.
Salluste, I, 243.
Salm-Dyck (prince de), II, 123.
Salm-Dyck (princesse de), femme du précédent.
Voyez: Pipelet (Constance).
Salvandy (de), I, 8, 190, 242, 310.
Sandre (la comtesse), II, 1.
Santeuil, I, 220.
Sassenage (Mme de), I, 73, 298; II, 150.
Savoye de Rollin (le baron), II, 149.
Savoye de Rollin (Mme), femme du précédent.
Voyez: Périer (Elisabeth-Joséphine).
Say (Jean-Baptiste), I, 12; II, 9.
Schiller, I, 242.
Scott (Walter), I, 20; II, 39, 134.
Sébastiani (le général), I, 64, 245.
Senterre, cousin de Stendhal, I, 114, 149-152, 231.
Shakespeare, I, 287, 288, 289; II, 8, 9, 19, 23, 24,
53, 111, 133, 134, 138, 190.
Sharpe (Sutton). Voyez: Sutton Sharpe.
Sieyès (l'abbé), II, 21.
Simon (Mlle), I, 112.
Sinard (de), camarade de
Stendhal, I, 25, 26, 29, 67, 256, 305; II, 35, 36. 87.
Sixte IV, pape, I, 9.
Smith (Adam), II, 9.
Smith, physicien, I, 222.
Smolett, I, 137.
Sophocle, I, 119; II, 25.
Sorel (M. et Mme). Voyez: Rosset.
Soulié, II, 4.
Soult (le maréchal), I, 240.
Suchet (le maréchal), I, 244.
Suétone, I, 220.
Sutton Sharpe, ami de Stendhal, I, 258.


T

Tachinardi, I, 24.
Tacite, I, 276.
Talaru (Mme de), II, 152.
Talleyrand (le prince de), I, 49.
Tasse (le), I, 229; II, 88, 89, 90.
Tavernier (Lysimaque), chancelier du consulat de
France à Cività-Vecchia, I, 59.
Teisseire, I, 40.
Teisseire (Camille), I, 97.
Teisseire (Mme Camille), femme du précédent.
Voyez: Périer (Marine).
Teisseire (Mme), I, 34.
Teisseire (Paul-Emile), camarade de Stendhal,
I, 280-281; II, 17, 18, 58.
Ternaux, II, 21.
Terrasson (l'abbé), I, 190.
Thénard, II, 9.
Thierry (Augustin), I, 117.
Thiers, I, 164; II, 152,161.
Thomas, I, 164.
Thomasset (Marie), dite Marion, servante des Gagnon,
I, 45, 46, 50, 113, 139, 140, 149, 177, 178, 234; II, 63, 65.
Thucydide, I, 148; II, 33.
Tiarini, II, 35.
Tite-Live, I, 2, 146, 220.
Toldi (Mme), actrice, I, 313.
Torrigiani (le marquis), I, 226.
Tortelebeau, II, 18, 57.
Tournus, I, 72, 111.
Tourte, maître d'écriture de Pauline Beyle, I, 72, 144-145, 146-147, 152.
Tourte (l'abbé), frère du précédent, I, 152.
Tracy (Destutt de), I, 12, 27, 106, 131, 237, 239, 303, 304;
II, 2, 8, 18, 24, 60, 67, 170.
Treillard, camarade de Stendhal, II, 46, 47, 50, 51.
Tressan (de), traducteur de l'Arioste, I, 109, 153, 188; II, 133.
Trousset, professeur à l'École centrale de Grenoble, I, 238.
Turenne (de), I, 11.
Turquin, II, 153.


U

Urbain VIII, pape, I, 17.


V

Vasari, I, 61.
Vaucanson, I, 55.
Vaudreuil (de), II, 152.
Vaulserre (de), I, 256.
Vaulserre (Mme de), femme du précédent, I, 28, 55, 305.
Vaulserre (Mlle de), depuis Mme de Brenier, I, 48.
Vaux (le maréchal de), I, 65-67.
Vial (Jean), jardinier des Beyle à Claix, I, 201.
Vigano, I, 213.
Vignon (Mme), amie de Séraphie Gagnon, I, 138,
177, 197, 198; II, 56.
Vignon (Mlle), fille de la précédente, I, 198.
Villars (le duc de), II, 151.
Villèle (de), I, 33.
Villemain, I, 269; II, 20, 152, 153, 203.
Villonne, professeur de dessin à Grenoble, I, 250, 253.
Virgile, I, 97, 98, 122, 229; II, 132.
Voltaire, I, 34, 97, 105, 113, 187, 190, 213, 215,
227, 304; II, 15, 16, 19, 23, 26, 33, 122, 133, 134,
137, 151, 152.


W

Weymar (Loïs), I, 233; II, 20.

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