← Retour

Caen démoli: Recueil de notices sur des monuments détruits ou défigurés, et sur l'ancien port de Caen

16px
100%

NOTES

1 « Cʼest peut-être là, dit lʼabbé De La Rue, le petit château dont parle la Chronique de Normandie. Le duc Guillaume ou ses ancêtres purent bien fortifier ce pont qui était la clef de la ville et de tout le Bessin. Dans les plus anciennes chartes, il est appelé pons Cadomi, on lʼappela ensuite pons de Darnestallo, enfin pons Sti Petri. » Origines de Caen de Huet, annotées par lʼabbé De La Rue, mss, in-8° de la Biblioth. de Caen, n° 50, tome I, p. 39.

2 Essais sur Caen, tome I, p. 127.

3 Livre I, § 262.

4 In quo ponte, dit le continuateur anonyme, est nunc ædificatum castrum valde pulchrum.

5 Les armoiries de la ville de Caen, dans le tome XX des Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie.

6 A la date du 29 avril 1581, on trouve dans les Archives municipales un marché avec Pierre Crespin, couvreur, pour la réparation de la couverture de lʼHôtel de Ville. Il paraîtrait, dʼaprès ce marché, que les tourelles étaient couvertes en ardoise fine et le corps de logis en tuile.

7 Essais sur Caen, tome I, p. 247.

8 Relations des différentes festes données par les Corps et Communautés de la ville de Caen, à lʼoccasion de la naissance de Monseigr. le Dauphin; in-12 de 12 pages, s. l. n, d.

9 Mss. in-fol. de la Biblioth. de Caen, n° 143, feuillet 51.

10 Mss. in-fol. de la Biblioth. de Caen, n° 143, feuillet 51.

11 Mss. in-4° de la Biblioth. de Caen, n° 117, p. 96.

12 Quelque cent ans après, une note de lʼintendant Méliand sur lʼétat des finances de la ville constatait que lʼhorloger, en 1679, touchait un traitement de 80 livres, tandis que lʼavocat de la ville au Parlement ne touchait que 30 livres, et le greffier, sans indemnité pour ses frais de bureau, seulement 500 livres. – Archives municipales, délibération du 1er mai 1679.

13 Archives municipales, délibération du 4 janvier 1592.

14 Archives municipales, délibération du 10 mai 1597.

15 Notice sur les clepsydres et les premières horloges. Caen, 1872; in-18 de 29 p.

16 Mss. in-fol. de la Biblioth. de Caen, n° 143, feuillet 51.

17 Archives municipales, 17 avril 1563.

18 Journal dʼun bourgeois de Caen, p. 76.

19 Bulletin monumental, tome XVIII, p. 92.

20 Archives municipales, avril et 8 sept. 1563.

21 Journal dʼun bourgeois de Caen, 3 nov. 1697,

22 LʼHôtel de Ville avait deux canons, comme nous lʼapprend une délibération du 24 févr. 1607, à propos du mariage de M. de Bellefonds, gouverneur pour le Roi en la ville et château de Caen. « Sera, est-il dit dans cette délibération, en signe de joie et liesse, tiré quatre coups de canon de la grosse tour de Chatimoine et les deux de lʼHôtel commun de la ville, lors de lʼentrée de la mariée, lundi au soir. »

23 Archives municipales, 22 sept. 1564.

24 Archives municipales, 28 mai 1641.

25 « État que les commissaires, ci-devant établis par le Roi au gouvernement et administration de lʼHôtel commun de la ville de Caen, baillent et laissent à MM. les Maire, Gouverneurs et Échevins dʼicelle, des charges et affaires les plus importantes, qui se sont passées depuis leur établissement, qui fut le 24 février 1640 jusquʼà ce jour, et qui restent à faire par lesd. sieurs Maire et Echevins. »

26 Archives municipales, 26 février 1563.

27 Archives municipales, 28 juin 1602.

28 Archives municipales, 25 janvier 1626.

29 « A été appelé Leslogettes, cuisinier, avec lequel a été fait marché de fournir le dîner du mercredi des cendres prochain, en la maison de M. Brunet, de toutes choses qui se pourront trouver, pour traiter honorablement les assistans, au nombre de 40 personnes, ayant assisté à lʼélection, qui se fera, led. jour, des Echevins de lad. ville, dʼun receveur et administrateurs de la Maison Dieu et Léproserie en lui payant 50s par tête et 60s pour le vin de ses serviteurs, et parce quʼil fournira aussi à dîner aux serviteurs qui auront servi aud. dîner, et doit fournir linge, vaisselle, bois, pain, vin, cidre et toutes choses généralement. » Archives municipales, 3 mars 1611.

30 Archives municipales, 23 juin 1652.

31 « Noble homme, Mr Jean Beaullart, sr de Maizet, fils et héritier de feu noble homme, Pierre Beaullart, a fait rapporter en cette maison plusieurs registres, pièces et écritures avec deux clefs et un cachet, quʼil a dit être les pièces, papiers, clefs et cachet, dont led, sr de Maizet, son père, se servait comme greffier de lʼHôtel commun de lad. ville. » Archives municipales, 26 octobre 1611.

32 Archives municipales, 15 janvier 1538.

33 Archives municipales, 16 janvier 1539.

34 Archives municipales, 13 novembre 1661.

35 Archives municipales, mars 1583.

36 Philippidos libri duodecim, lib. VIII.

37 Rapport sur les fouilles du nouveau canal de lʼOrne, à Caen, relativement à lʼhistoire et à la géologie, par M. Gervais de Laprise, 28 floréal an IX. Voir, parmi les manuscrits de la Bibliothèque de Caen, le n° 169 in-folio.

38 Recherches et antiquitez de la ville de Caen, édit. de 1588, p. 96.

39 Notice sur le Port de Caen, dans les Ports maritimes de la France, t. II, p. 409.

40 Les pièces inédites que nous citons, ou dont nous donnons des extraits, ont été copiées aux archives municipales ou aux archives du département du Calvados. La plupart de ces documents nous ont été obligeamment communiqués par M. Houdan, qui a réuni une nombreuse et précieuse collection de notes sur les travaux du port de Caen.

41 Voici, sur le Poigneux, un renseignement inédit extrait des archives municipales. « Lʼadministration ayant entendu la lecture dʼune lettre à elle adressée par le sous-ingénieur provisoire de vaisseaux du 4e arrondissement forestier, en date du 18 de ce mois, dans laquelle il demande quʼil soit nommé un expert pour procéder à lʼestimation du chantier nommé le Poigneux, nomme le cn Lair, architecte de la commune, aux fins de régler conjointement avec celui qui sera nommé par le cn Vesque, fermier dudit terrein au droit des pauvres de lʼhospice de lʼhumanité, lʼindemnité qui peut lui être due pour dépôt fait des bois de la marine, ce qui a empêché sa jouissance » (Séance du 23 pluviôse an VI).

42 Notice sur le Port de Caen dans le IIe tome des Ports maritimes de la France.

43 Plusieurs fragments de ce portail sont conservés au Musée des Antiquaires.

44 Ms. in-4°, n° 120.

45 Ms. conservé à la Bibliothèque de Caen, in-fol., n° 104.

46 L'ancienne Université de Caen, broch., p. 15.

47 La première inhumation enregistrée par l'histoire eut lieu à Saint-Étienne, le 23 novembre 1712. On y enterra, dans le sanctuaire, le corps du sieur Charles Turpin, prêtre, professeur de philosophie au collège Du Bois et recteur de l'Université de Caen. (Journal d'un bourgeois de Caen.)

48 A propos du récit de l'inhumation de Charles Turpin, recteur de l'Université de Caen, les éditeurs du Journal d'un bourgeois de Caen se font l'écho de cette lointaine rumeur: « Ce passage du journal, écrivent-ils, est d'autant plus curieux qu'il est de tradition à Caen que les funérailles d'un recteur, en fonctions au moment de son décès, devaient être semblables à celles d'un roi, et que, lorsque ce haut dignitaire venait à tomber malade, le corps universitaire se réunissait à la hâte pour élire son successeur, afin d'éviter les énormes frais qu'eût entrainé son décès s'il n'avait pas été remplacé. On dit même qu'un recteur, étant à la chasse, se tua exprès pour être enterré comme un roi. »

49 Mémoires sur l'Université de Caen, ms. in-fol. de la Bibliothèque de Caen, n° 123, tome I.

50 Essais historiques sur la ville de Caen, par l'abbé De La Rue, tome II, p. 150.

51 Ms. in-4° de la Bibliothèque de Caen, n° 117, feuillet 98.

52 Lʼancienne porte de lʼabbaye a été gravée dans le Cours dʼantiquités monumentales de M. de Caumont; on en connaît aussi quelques dessins inédits. Mais la tour carrée, ou donjon, nʼa été reproduite nulle part et ne figure, croyons-nous, que dans le dessin de M. Le Nourichel et dans un fusain, très-inexact, exécuté en 1812 par R. Le Baron-Delisle. Ce fusain et la mine de plomb de M. Le Nouricbel sont conservés à la Bibliothèque de Caen.

53 Essais historiques sur la ville de Caen, par lʼabbé De La Rue, tome Ier, p. 290.

54 A côté des droits quʼelle exerçait, lʼAbbaye-aux-Dames avait aussi quelques charges à supporter. Nous en citerons une à cause de sa singularité. « Tous les ans, dit M. de Jolimont, la communauté donnait, le jour de la Trinité, un grand dîner à tous les habitants dʼune commune voisine (Vaux-sur-Seulles), et même à leurs domestiques, sʼils avaient un an et un jour de domicile. Ils tenaient cet usage, qui était devenu un droit acquis, de la générosité du seigneur primitif, droit auquel la mutation de propriété de la commune en faveur des religieuses nʼavait pu porter atteinte. Le repas était servi sur des nappes étendues sur lʼherbe, et durait quatre heures. Chaque convive avait un pain de 22 onces et un morceau de lard bouilli dʼun pied carré, une ribelette de lard rôtie, une écuellée de lait et du cidre ou de la cervoise à volonté. La gaieté qui animait ces repas, et qui dut souvent dégénérer en excès, la singularité et les abus dʼune telle réunion dans un couvent de filles, et la crainte dʼune surprise en temps de guerre, firent changer en 1657, non sans beaucoup de difficulté, cette redevance en une rente de 30 livres au trésor de la paroisse de Vaux, et en un service solennel le lendemain de la fête de la Trinité, pour les défunts de la paroisse, auquel assistaient six des habitants députés chaque année, et qui seuls dînaient à lʼabbaye. »

55 Essais sur Caen, par lʼabbé De La Rue, t. II, p. 19,

56 Nouvelle édition de 1833, page 6 de la 2e partie.

57 Huet, Origines de Caen.

58 Cette lettre a été publiée dans les « Documents inédits sur lʼHistoire de France »: Lettres missives de Henri IV, tome III, p. 3.

59 Anciens registres de lʼHôtel-de-Ville.

60 Essais historiques sur la ville de Caen, t. I, p. 177.

61 Minute de lettre à M. de Gesves, en réponse aux lettres du roi.

Chargement de la publicité...