Histoire des Plus Célèbres Amateurs Étrangers: Espagnols, Anglais, Flamands, Hollandais et Allemands et de leurs relations avec les artistes
Bonheur et liberté dont Winckelmann jouissait à Rome.—Ses villégiatures à Castel-Gandolfo et Porto-d'Anzio.—Son admiration passionnée de la nature.—Le roi de Prusse essaye de l'attirer à Berlin. Son désir de revoir l'Allemagne.—Il se met en route pour ce pays.—Sa tristesse en s'éloignant de Rome.—Il abrège son voyage et revient de Vienne à Trieste.—Il est assassiné dans cette ville par un repris de justice.—Ses dispositions testamentaires.—Monument qui lui est érigé à Rome.—Appréciation de son influence.
1767—1768
Il fallait à Winckelmann une prodigieuse activité d'esprit pour suffire à tant de travaux. La vie qu'il menait à Rome, il est vrai, lui laissait une entière liberté pour l'étude, car sa place de président des antiquités ne lui prenait pas «six heures de son temps par année,» par la raison qu'il se reposait sur ses deux assesseurs[572]. Son travail de Scrittore Greco, au Vatican, ne l'occupait pas davantage.—«Le cardinal Albani, disait-il à Franken, m'en dispensera, et, après tout, ce n'est pas le travail qu'on exige. Nous sommes ici dans un pays d'humanité, où chacun fait ce que bon lui semble, pourvu qu'on n'aille pas crier dans les rues que le Pape est l'antechrist[573].» Il pouvait donc se livrer en toute sécurité à ses études et à ses recherches favorites, sans trop se préoccuper de ses fonctions publiques. Au surplus, pour jouir d'une plus grande liberté, il refusa un canonicat fort lucratif à la Rotonde (Santa Maria della Rotonda, autrefois le Panthéon d'Agrippa); et bientôt après, vers la fin de 1766, il renonça volontairement à son emploi de Scrittore au Vatican.
Il prenait toujours le plus grand intérêt aux découvertes de statues, médailles et autres objets antiques, que le sol de Rome et de sa campagne renferme en si grande abondance, qu'il suffit presque de le remuer pour les remettre au jour. Il examinait toutes ces trouvailles, en discutait, avec les hommes les plus compétents, la signification et la valeur, et en faisait son profit pour la seconde édition de son Histoire de l'Art, ou pour son ouvrage des Monumenti inediti. Il considérait comme découverte nouvelle d'antiquités, non-seulement les ouvrages qu'on trouve en faisant des fouilles, mais encore les éclaircissements nouveaux, donnés sur des figures ou autres monuments restés jusqu'alors sans explications[574].
Winckelmann suivait le cardinal Albani dans toutes ses villégiature. Ce prélat, qui n'était pas prêtre, aimait à se délasser de ses études archéologiques, en recevant, soit à sa villa près de Rome, soit à Porto-d'Anzio ou Castel-Gandolfo, suivant les saisons, la société la plus élégante.—«Il y a quinze jours que je suis à l'une des plus belles maisons de campagne de mon maître, écrit Winckelmann de Castel-Gandolfo[575], c'est un lieu que la toute-puissance et le prototype de la connaissance de la beauté sublime n'auraient pas pu rendre plus merveilleux; il y a une grande compagnie de cardinaux, de prélats, de dames qui sont même très-belles. Le soir, on joue et on danse; les plus âgés sont spectateurs, et moi, je vais me coucher, pour me lever au soleil... Le cardinal voudrait pouvoir me faire goûter les joies du paradis, et Son Éminence veut bien se passer de ma compagnie pour me laisser à moi-même.»—À Porto-d'Anzio, Winckelmann jouissait d'une égale liberté, dans un site encore plus admirable.—«C'est là le lieu de mes délices; c'est là, mon ami, dit-il à Franken[576], que je voudrais vous voir, pour nous promener ensemble, sans souci et sans inquiétude, le long de la tranquille mer, sur une côte élevée et couverte de myrtes, ou bien, pour la regarder sans crainte lorsqu'elle est en fureur, placés sous une arcade de l'ancien temple de la Fortune, ou sur le balcon de ma chambre même. Un mois passé dans un pareil séjour, avec la jouissance de la belle nature et de l'art, qui nourrit le cœur et l'esprit, surpasse tout ce que l'éclat des cours et leur bruyant tumulte peuvent nous offrir.»—Ces réflexions révèlent les sentiments intimes de notre amateur, dont la vie, à Rome, était partagée entre l'étude de l'art et l'admiration de cette nature incomparable qu'on ne rencontre que dans ce pays. Elles montrent aussi quel prix il attachait à son indépendance et à la libre disposition de son temps selon ses goûts et ses idées.
Cependant, il paraît avoir hésité longtemps avant de prendre le parti de rester définitivement à Rome. Sa réputation, répandue en Allemagne, lui attirait, de temps en temps, des propositions faites pour le tenter. Plusieurs États allemands auraient voulu posséder Winckelmann et le mettre à la tête de leurs musées et de leurs bibliothèques. Le roi de Prusse, Frédéric II, aussi jaloux de conquérir les hommes illustres que les provinces voisines de ses États, fit les plus grands efforts pour l'attirer à Berlin. En novembre 1765, il lui offrit par un envoyé spécial, le colonel Quintus Icilius[577], la place de bibliothécaire et de directeur de son cabinet de médailles et d'antiquités, vacante par la mort de M. Gautier de la Croze, avec une pension extraordinaire. Winckelmann avait d'abord accepté cette proposition, et fait connaître sa détermination à Berlin et à Rome: mais une difficulté qu'il n'explique pas s'étant présentée, on lui témoigna, au Vatican, beaucoup plus d'égards qu'il n'avait osé espérer. Le Pape lui fit même faire sous main, pour le retenir, des offres avantageuses, et le cardinal Stoppani, qui avait beaucoup d'amitié pour lui, y ajouta une pension particulière de ses propres fonds, de manière qu'il résolut définitivement de rester à Rome. «Il se trouvait trop vieux et craignait de se sentir trop étranger à Berlin; d'ailleurs, il était plus content à Rome, en faisant lui-même son lit, que d'être décoré du titre de conseiller privé, et d'avoir deux laquais pour le suivre[578].»
Bien qu'il eût refusé d'aller vivre à Berlin, Winckelmann n'avait pas renoncé au plaisir de revoir la Saxe, Dresde et Nöthenitz en particulier. Au mois de février 1768, il croyait pouvoir annoncer à Franken l'époque où il comptait aller le «surprendre un beau matin.» Il avait même informé de son départ le prince d'Anhalt-Dessau, qu'il devait également visiter. Mais il fut obligé de retirer sa parole, ayant été forcé de rester à Rome pour le passage du grand-duc et de la grande-duchesse de Toscane, qui retournaient dans leurs États, après avoir conduit à Naples la future reine des Deux-Siciles. Il commençait donc à craindre de ne jamais revoir sa patrie; d'autant plus qu'il lui serait difficile de quitter, pour une année qu'exigeait ce voyage, son maître et éternel ami, le cardinal Albani, au grand âge qu'il avait. En outre, on prévoyait la mort du pape Benoît XIV, et comme tous les vœux paraissaient se réunir en faveur du cardinal Stoppani, bienfaiteur de notre savant, il ne pouvait pas s'éloigner de Rome sans porter préjudice à ses intérêts[579].
Cependant, vers la fin de mars 1768, Winckelmann changea encore de résolution: mettant de côté tous les obstacles qui s'opposaient à son voyage, il écrivit à Franken pour lui annoncer sa prochaine arrivée à Nöthenitz; il comptait partir au commencement d'avril, suivant la permission qu'il en avait obtenue de son maître et du Pape. Il se proposait de presser sa marche jusqu'à sa première étape, qui serait chez le prince d'Anhalt-Dessau: il avait l'intention de ne passer qu'en courant par Dresde, pour se rendre à Dessau, où il devait attendre son ami Stosch, afin de gagner Brunswick, où il était attendu par le prince héréditaire; il se proposait ensuite de pousser jusqu'à Berlin. Son âme n'avait jamais été plus satisfaite qu'en annonçant à son ami sa prochaine arrivée[580].
Winckelmann quitta Rome, qu'il ne devait plus revoir, le 10 avril 1768, accompagné du sculpteur Cavaceppi, qui entreprenait ce voyage, tant par amitié pour lui, qu'afin de rétablir sa santé. Il prit la route du Tyrol, qui l'avait amené à Rome douze années auparavant. Mais, en s'éloignant de cette patrie d'adoption, ses idées devenaient sombres, et il cédait comme à un accès de noire mélancolie. Il paraissait hésiter à continuer son voyage, et parlait de revenir.—«Torniamo a Roma.» Retournons à Rome, répétait-il à son compagnon de route, qui nous a conservé un journal de ce voyage, depuis leur départ de Rome, jusqu'au moment où ils se séparèrent à Vienne[581].
La réception enthousiaste qui lui fut faite à Munich, ainsi que dans la capitale de l'Autriche, les honneurs dont il fut entouré, ne purent triompher de sa tristesse. Ses pensées se reportaient constamment vers Rome, où il avait joui pendant si longtemps d'une félicité parfaite: agité par un secret pressentiment, il craignait de ne plus revoir cette ville. Cavaceppi raconte, que le prince de Kaunitz ayant, adressé à Winckelmann les paroles les plus affectueuses, pour le dissuader de retourner en Italie, ces instances ne servirent qu'à le confirmer dans sa résolution.—«Nous ne voulûmes plus lui en parler davantage, dit-il, ayant remarqué qu'il avait les yeux d'un mort.» Il fut donc décidé qu'il renoncerait à Dresde, Berlin et Hanovre, et, qu'après un court séjour à Vienne, il serait libre de repartir pour l'Italie. Rassuré par cette détermination, qui comblait ses vœux les plus ardents, il mit à profit le temps qu'il dut passer à Vienne, pour examiner la bibliothèque et la galerie impériale, celle du prince de Lichtenstein, et d'autres collections particulières. Il revit avec soin le manuscrit de la seconde édition de son Histoire de l'art, qu'il préparait depuis longtemps, et s'occupa de la traduction française, qui devait paraître en même temps que le texte.
Enfin, comblé d'honneurs et de présents, il se hâta de se remettre en route pour sa patrie de prédilection. Il avait eu d'abord l'intention de se diriger sur Venise par la Carniole, mais il changea son itinéraire, et résolut de rentrer en Italie par Trieste. Il y arriva dans les premiers jours de juin 1768.
À peu de distance de cette ville, voyageant à petites journées, selon l'usage de ce temps, il avait rencontré un Italien, qui n'eut pas de peine à découvrir son faible: affectant lui-même un grand amour pour les antiquités, il arracha bientôt au trop confiant voyageur l'énumération des riches et nombreux cadeaux qu'il avait reçus, ainsi que des monnaies et médailles en or et en argent, qu'il remportait en Italie. Ce misérable, nommé Francesco Archangeli, était un repris de justice, condamné à mort précédemment pour ses méfaits, mais dont la peine avait été commuée en celle du bannissement perpétuel. En arrivant à Trieste, il était déjà dans la confiance de Winckelmann, qui lui montra, sans aucun soupçon, ses médailles et autres objets précieux.
Notre antiquaire voulait s'embarquer à Trieste pour Ancône, et, en attendant le vaisseau sur lequel il devait traverser l'Adriatique, il occupait ses loisirs, dans l'hôtellerie où il était descendu, à relire son vieil Homère, le seul livre qu'il eût emporté avec lui. Dans ses moments de méditation et de repos, il s'amusait à jouer avec un enfant de son hôte, qui annonçait beaucoup d'intelligence. Le 8 juin, tandis qu'il était occupé à écrire à une petite table, Archangeli entra dans sa chambre. Après lui avoir exprimé ses regrets d'être obligé de le quitter pour se rendre à Venise, où l'appelaient des affaires importantes, il le pria de lui montrer une dernière fois ses médailles, afin qu'il pût en conserver un souvenir plus présent. Winckelmann, sans aucune méfiance, y consentit de bonne grâce; et comme il se tenait baissé pour ouvrir le coffre dans lequel elles étaient renfermées, le scélérat le pousse et le fait tomber, selon les uns, en lui pressant la tête entre le couvercle et le fond du coffre, selon d'autres, en essayant de l'étrangler avec un lacet. La victime crie et résiste: alors, pour étouffer ses cris, l'assassin lui plonge, à cinq reprises différentes, un stylet dans le ventre. Il l'aurait certainement achevé, si l'enfant, dont nous avons parlé, n'était venu frapper à la porte de la chambre.
Ce bruit fait fuir Archangeli, sans même lui laisser le temps de voler les médailles[582]. On s'empresse d'accourir au secours du pauvre blessé; mais il était frappé à mort, et il ne tarda pas à expirer, après sept heures d'affreuses souffrances, sans avoir perdu sa présence d'esprit, après avoir pardonné à son meurtrier, dicté ses dernières volontés, et reçu les sacrements de l'Église. Par son testament, il institua le cardinal Albani son légataire universel, et laissa 350 sequins à son graveur Mogali, et 100 autres à l'abbé Pirani.
Ainsi mourut, à cinquante ans et quelques mois, dans toute la force de son talent, un des hommes qui ont le plus contribué à remettre en honneur l'étude de l'antique, si décriée dans la première moitié du dernier siècle.
À Rome, le cardinal Albani, inconsolable de la perte de son ami, voulut lui faire élever un tombeau digne de sa mémoire, mais l'exécution de ce projet fut empêchée par le grand âge du prélat, qui mourut en 1779, à près de quatre-vingt-huit ans. Ce fut un autre ami de l'historien de l'art, le conseiller Reiffenstein, qui se chargea du soin pieux de lui ériger, à ses frais, dans le Panthéon, un monument composé d'un médaillon en marbre, d'après son portrait par Raphaël Mengs, et d'une inscription latine. Dans les premières années de ce siècle, ce médaillon a été transféré, ainsi que presque tous ceux qui étaient à la Rotonde, dans le musée des hommes illustres, au Capitole.
Telle fut la vie et la mort du savant amateur, qui a le mieux connu et le mieux apprécié la langue et l'art des Grecs. Rien que son Histoire des arts du dessin chez les anciens ne soit pas exempte d'erreurs, ainsi qu'il le reconnaît lui-même avec modestie[583]; bien que la partie consacrée aux Égyptiens, aux Phéniciens, aux Perses, aux Étrusques et aux autres peuples de la Péninsule italique, soit devenue fort incomplète, depuis les nouvelles découvertes faites dans ces contrées, et les beaux travaux de Lanzi et des autres savants modernes, l'histoire de l'art grec n'a rien perdu de son importance et de sa valeur. C'est toujours à cette histoire qu'il faudra recourir, lorsqu'on voudra connaître à fond l'essence de l'art et l'idée du beau chez les anciens; les attributs et les formes de leurs divinités; le costume des dieux, des héros, des athlètes et des personnages célèbres; les moyens mécaniques employés par la statuaire antique; les progrès et le déclin de cet art chez les Grecs, depuis son origine jusqu'à la domination romaine en Grèce; chez les Romains, depuis la république jusqu'à son entière décadence sous les derniers empereurs.
L'influence de Winckelmann sur l'esthétique de l'art a été immense; bien avant notre David, il dirigea souvent Raphaël Mengs dans la voie que le peintre des Horaces, du Combat de Romulus et Tatius, et du Léonidas, a suivie après lui encore de plus près. En Allemagne, son exemple a ramené des écrivains de premier ordre au goût et à l'étude de l'art classique. C'est ainsi, par exemple, que le Laocoon de Lessing[584] a été composé, suivant les idées émises quelques années avant par Winckelmann, dans son premier ouvrage de l'Imitation des artistes grecs. C'est également dans les œuvres de Winckelmann, que le savant Heyne puisa l'idée de ses dissertations sur la mythologie, qui ont eu tant de retentissement dans le monde des érudits. L'illustre Gœthe lui-même n'a pas échappé à l'influence de notre antiquaire, et son ouvrage, Winckelmann et son siècle, publié en 1805, prouve l'impression profonde produite, sur les intelligences les plus élevées, par les idées du grand amateur saxon. Enfin, l'art allemand, tel que l'entendaient et le pratiquaient les peintres et les sculpteurs de ce pays, dans la dernière moitié du siècle précédent, jusqu'au commencement du nôtre, a dû à Winckelmann ses plus puissantes inspirations[585].
Aujourd'hui, son influence a beaucoup diminué dans sa patrie; la nouvelle école allemande affecte de mépriser l'art des Grecs, pour mettre à sa place un art purement germanique. L'avenir dira si l'originalité de ces tentatives aura réussi à faire oublier les divinités et les héros de Phidias, de Praxitèle et de Lysippe. Quant à nous, sans critiquer ces œuvres nouvelles, dont quelques-unes sont marquées au coin d'un véritable talent, aux forêts d'Odin, aux vieilles forteresses féodales, aux rois et aux guerriers des Niebelungen, nous préférons le Parnasse, le Taygète, les Ruines d'Athènes, l'Apollon du Belvédère, le Laocoon, la Niobé, la Vénus de Milo, l'Amazone blessée, le Lutteur, le Gladiateur mourant, et nous appliquerons à l'art des Grecs, ce qu'un de nos poëtes a si bien dit du vieil Homère, dans ces vers que Winckelmann n'aurait pas désavoués:
«Trois mille ans ont passé sur le tombeau d'Homère,
Et depuis trois mille ans, Homère respecté,
Est jeune encor de gloire et d'immortalité.»
FIN.
ACHEVÉ D'IMPRIMER
SUR LES PRESSES OFFSET DE L'IMPRIMERIE REDA S. A.
À CHÊNE-BOURG (GENÈVE), SUISSE
AOÛT 1973
Rémipression de l'édition de Paris, 1860
NOTES:
[1] Mariette, dans une lettre à Bottari, insérée au tome VI des Lettere pittoriche, éd. di Ticozzi, p. 9, affirme que Mendoza ne s'appelait pas Diego. Néanmoins, dans les titres de ses poésies, publiées à Madrid en 1610, l'éditeur ne le désigne que sous ce seul prénom. Mais D. Gregorio Mayans, dans la vie de ce personnage, placée en tête de l'édition donnée à Valence en 1776, de la Guerra de Granada, le nomme D. Diego Hurtado de Mendoza, et c'est ainsi qu'il est désigné dans le catalogue de la calcographie du musée de Madrid.
[2] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs italiens, p. 211 et suivantes.
[3] Le Meraviglie dell'arte, vita di Tiziano, édit. de 1648, in-4, p. 153 et suiv.
[4] Ridolfi, ut suprà, p. 165-166.
[5] Ridolfi, ut suprà, p. 168, la rapporte en espagnol: nous la traduisons ici pour la première fois en français.
[6] Vita di Tiziano, p. 171.
[7] Ridolfi, Vita di Tiziano, p. 171-173.
[8] Le catalogue de cette collection indique quarante-trois tableaux de Titien.
[9] Vivimus morituri, morimur victuri.
[10] Pag. 240 et suiv.
[11] Ridolfi, ibid. p. 154, 158.
[12] Catalogue du musée du Louvre, écoles d'Italie, p. 228. Troisième édit., 1852.
[13] Catalogo de los cuadros del real Museo. Madrid, 1850, p. 191, num. 821.
[14] Lettre à Bottari, dans le tome VI des Lettere pittoriche, édit. di Ticozzi. Milan, 1822, in-18, p. 13-14.
[15] Ridolfi, Vita di Tiziano, p. 188.
[16] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs français, Mariette, p. 57.
[17] Imprimée dans ses Poésies, publiées à Venise en 1552, in-8, et en 1572, in-4.
[18] Vida de don Diego Hurtado de Mendoza, par don Gregorio Mayans, en tête de l'édition qu'il a donnée à Valence en 1776, in-4, de la Guerra de Granada; réimprimée dans la même ville par don Benito Montfort, 1830, in-12, de la p. 1re à 16, passim.
[19] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs français. Mariette, p. 57 et suiv.
[20] Dans son ouvrage intitulé: Venezia città nobilissima e singolare descritta in XIIII libri, in Venezia appresso Giacomo Sansovino. 1581.
[21] Per vedere i sudori mirabili del Sansovino; lettere dell'Aretino. T. II, p. 120.
[22] D'en haut,—fonctionnaires d'un ordre supérieur, choisis dans la plus haute noblesse.—Voy. la Ville et la république de Venise, par le sieur de Saint-Didier. Amsterdam, Daniel Elzevier, 1680, petit in-18, p. 134, 135, 136 et suiv.—Voy. aussi l'Histoire de Venise, par M. Daru, t. VII, p. 292, édit. in-18. Didot. 1826.
[23] «Che giova nelle fata dar di cozzo?»—Inferno, c. IX, v. 97.
[24] Lettere di P. Bembo, t. V, p. 488, dans l'édition des Classiques italiens, de Milan, in-8, 1820; t. IX des Œuvres complètes de Bembo.
[25] Vita di Jacopo Sansovino, scultore ed achitetto chiarissimo, scritta da Tommaso Temanza in Venezia, 1751. In-4, de la page 19 à la page 33.—Ridolfi, dans la Vie d'Andréa Schiavone, dit que Titien fit assigner à ce peintre les trois premières lunettes de la voûte (tondi) du côté du campanile ou clocher de Saint-Marc; et il donne une description détaillée de ces peintures.
[26] Ridolfi, Vita di Tiziano, p. 152.
[27] Don Gregorio Mayans, ut supra, p. 14.
[28] Loc. cit., p. 152-153.
[29] Storia della letteratura italiana, t. VII, p. 1514, édit. des Classiques, de Milan, 1824, in-8.
[30] Bottari, Lettere pittoriche, t. V, p. 140-146, ad notam.
[31] Vida de don D. H. de Mendoza, p. 38, 39.
[32] Vida de don D. H. de Mendoza, p. 46.
[33] Cartas de santa Teresa de Jesus, T. 1er, carta 11.
[34] Vida de don D. H. de Mendoza, ut suprà, de la p. 38 à la p. 51.
[35] Bibliothèque impériale de Paris, Y, n. 6256.
[36] Vida de don D. H. de Mendoza, p. 51.
[37] Cette pièce commence ainsi (p. 114):
Estoy en una prision
En un fuego y confusion
Sin pensallo.
Que aunque me sobra razon
Para dezir mi passion
Sufro y callo.
[38] Quintas a una despedida, p. 141:
Yo parto, y muero en partirme,
Yo lo procure, yo lo pago.
No me dexcys en el trago,
Señora, del despedirme,
Por el servicio que os hago.
[39] Il est rapporté en tête du volume publié à Madrid en 1610, et se trouve au verso du feuillet qui contient l'approbation de l'ouvrage et le permis d'imprimer donné par l'inquisition.
[40] Dans le catalogue des meilleures estampes du musée de Madrid, on trouve cité le portrait de don D. H. de Mendoza, parmi ceux des cent quatorze personnages illustres de la nation espagnole.—P. 7. Cuaderno, 6º.
[41] Du 31 mars 1621 au 17 septembre 1665.
[42] Œuvres de Voiture, édit. de M. Ubicini, 2 vol. in-12, chez Charpentier. 1855, t. II, p. 271 et suivantes.
[43] À Cologne, chez Pierre Van Egmondt, à la Sphère, 1673; petit in-16.—Bibliothèque impériale, nº 1963.
[44] Par exemple, après avoir dit du comte-duc: «Andò alla corte e vi andò addottrinato, non vi andò ignorante, il ajoute: La corte non è una scuola di grammatica; ella non da i primi alimenti e non insegna e primi elementi; il di lui cibo non è latte; di rado produce, raffina, etc. Telle est la manière du marquis, pleine de recherche, et au fond très-vide.—Le passage ci-dessus est extrait, p. 14, de son ouvrage intitulé: Il ritratto del privato politico cristiano, estratto dall'originale d'alcune attioni del co-duca di san Lucar; dédié à Philippe IV, Bologne, 1635, presso Giacomo Monti, etc., in-8º de 135 pag., plus l'Introduction.—Le marquis Malvezzi a composé un autre livre à la louange de Philippe IV et de son ministre, sous ce titre: Introduttione al raconta de' principali successi accaduti sotto il commando del potentissimo Re Philippo quarto.—Roma, 1651, in-8º de 107 pages, plus le bref d'Innocent X, la dédicace au roi d'Espagne et l'avertissement. Les deux ouvrages sont à la Bibliothèque impériale, contenus dans le même volume, avec la Caduta del conte Olivarès, l'anno 1643, du père Camillo Guidi, in Ivrea, 1644,—0,388.—L'Histoire d'Olivarès a encore été écrite en italien par D. J.-J. d'Ischia, Udine, 1653, in-24, et par le comte Ferrante Pallavicini, opere scelte.
[45] Gil Blas, t. III, liv. XI, chap. II, p. 238-9; édit. in-8º des Classiques latins, de Lefebvre.
[46] Ibid., chap. V, p. 249-250.
[47] La caduta del conte d'Olivarès, p. 33-4. Bibliothèque impériale, 0,388, à la fin du volume.
[48] Il ritratto del privato politico, etc., ut suprà, p. 41.
[49] Conoscendo che questa ambasciaria era un fermarsi, non la volle accettare.—Ut suprà, p. 15.
[50] Il était né le 8 avril 1605.
[51] Ut suprà, p. 16.
[52] T. II, p. 272, édit. de M. Ubicini.
[53] L'histoire du ministère du comte-duc, etc., p. 6-7.
[54] Las vidas de los pintores y estatuarios eminentes Españoles, que con sus heroycas obras han illustrado la nacion, etc. Londres, 1742, un vol. in-8, p. 37, nº 57.—Ce livre n'est qu'un abrégé du grand ouvrage de Palomino.
[55] Catalogo, 1850, nº 27, p. 18.
[56] La Tragedia mas lastimosa, el conde de Sex;—Dar la vida por su dama, etc. Voyez à ce sujet: Ochoa, Tesoro del teatro español, 5 vol. in-8. Paris, 1838, t. V, p. 98.
[57] Jean de Butron, Discursos apologeticos en que se defiende la ingenuidad del arte de la pintura. In-4, Madrid, 1626.
[58] Velasquez and his Works, London, 1855, in-12, avec le portrait eau-forte de Velasquez; excellente biographie, à laquelle je ferai plus d'un emprunt; elle est extraite d'un ouvrage plus considérable du même auteur: Annals of the artists of Spain, London, 1848.
[59] Palomino, p. 18-19, nº 30.
[60] Notizie de' professori di disegno, decennale III, dal 1600 al 1640. In-4, p. 313, Vº. Vincenzio Carducci, t. V.
[61] Dialogo 7.
[62] Baldinucci, ut suprà, p. 315.
[63] Palomino, p. 36, nº 55, Vº. Patricio Caxes. Le catalogue du real Museo n'indique qu'un seul tableau de cet artiste, sous le nº 162, la Vierge avec l'enfant Jésus.
[64] Pag. 53, nº 73, Eugenio Caxes.
[65] Catalogo, nº 151.
[66] Pag. 74, nº 102.
[67] Arte de la pintura, su antiguedad y grandezas, etc.; par Francisco Pacheco, Vezino de Sevilla, año 1649; petit in-4º, p. 101 et suivantes.—Bibliothèque impériale, V. 1737.
[68] Palomino, p. 77, nº 106 (abrégé de son grand ouvrage; Londres, 1742, in-8º) veut que Velasquez ait été d'abord élève de Francisco Herrera le vieux. Mais nous trouvons dans le même auteur, p. 66, nº 91, que «Francisco Herrera, nommé le Vieux, peintre, architecte et sculpteur en bronze, fut natif et habitant de Séville, et élève de Francisco Pacheco;» et, p. 68, qu'il mourut à la cour en 1656: il était donc à peu près de même âge que Velasquez, et par conséquent, il n'aurait pu lui servir de maître. Aussi, le catalogue du real museo de Madrid (édit. de 1850) indique Velasquez seulement comme élève de Pacheco.—Ce dernier, de son côté, dans son Arte de la Pintura, réclame pour lui seul la gloire d'avoir formé un tel disciple. Voici le passage où il revendique cet honneur (p. 171, § 2): «Diego de Silva Velasquez, mon gendre, occupe la troisième place (parmi les artistes qui ont le plus honoré la peinture); c'est à lui, qu'après cinq années d'éducation et d'enseignement, j'ai donné ma fille, déterminé par sa vertu, sa douceur, ses excellentes qualités, et par les espérances que me faisaient concevoir son bon naturel et son grand génie: L'honneur d'avoir été son maître étant plus grand que celui d'être son beau-père, il m'a paru juste de refréner l'audace de celui qui voudrait s'attribuer cette gloire, m'enlevant ainsi la couronne de mes dernières années.»
[69] Pag. 566, Arte de la Pintura.
[70] Ut suprà, p. 60, nº 84.
[71] Arte de la Pintura, pag. 66, 611.
[72] Palomino, p. 60, nº 84.
[73] Arte de la Pintura, p. 101.
[74] P. 116.
[75] Palomino, p. 75, nº 102.—Une taxe semblable a existé plus longtemps sur la vente des livres, et le traité de Pacheco sur la peinture fut taxé à quatro maravedis, cada pliego. Voy. à la seconde feuille après le titre.
[76] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs italiens, p. 101.
[77] Arte de la Pintura, p. 165.
[78] Palomino, p. 27, nº 43.
[79] Arte de la Pintura, p. 471.
[80] Arte de la pintura, p. 471.
[81] Ibid., pages 593 et suivantes.
[82] Ibid., p. 605.
[83] C'est ainsi que Charles Le Brun a représenté Jésus-Christ, dans son tableau, gravé par G. Andran et Edelinck, où il le montre adoré par les anges, parmi lesquels on a voulu reconnaître, dans celui qui est à genoux au pied de la croix, le portrait de madame de la Vallière.
[84] Ibid., p. 100.
[85] Arte de la Pintura, p. 492, 567.
[86] Ibid., p. 163.
[87] Cataloge, nos 237, 238, 333, 388.
[88] Ces vers sont tirés du premier sonnet de Michel-Ange à la marquise de Pescaire, Vittoria Colonna: Voy. Le rime di Michel-Agnolo Buonarroti, testo di lingua italiana, in-8º, 1817, p. 1.
[89] Palomino, p. 77, nº 106.
[90] Sumiller de cortina de su Magestad, Pacheco; Arte de la pintura, p. 102.—C'était une sorte de chambellan, chargé de tirer le rideau, ou d'ouvrir et fermer les portières lorsque le roi d'Espagne entrait dans ses appartements ou en sortait.
[91] Ce portrait est au Real museo, catalogo, nº 527.
[92] Bouterwek, Hist. de la littérature espagnole, t. II, p. 91 et suivantes.
[93] P. 102.
[94] Arte de la pintura, p. 102.
[95] Arte de la pintura, p. 102.
[96] Anecdotes du ministère du comte duc d'Olivarès, tirées et traduites de l'italien de Mercurio Siri, par M. de Valdory; Paris, 1722, in-12, p. 191:—Bibliothèque impériale, 0,700.
[97] Ut suprà, p. 112, 113.
[98] La contractation était une junte siégeant à Séville, et qui était chargée d'enregistrer les cargaisons qui partaient de cette ville pour l'Amérique, ou venaient y aborder, et de faire payer les droits d'entrée et de sortie.
[99] Ibid., p. 113.
[100] Voy. Palomino, p. 24, nº 38, et p. 41, nº 59.
[101] Arte de la pintura, p. 96-97.
[102] P. 95.
[103] Voyage d'Espagne, t. III, p. 6-7.
[104] Voy. le chapitre XII.
[105] Origen y dignidad de la Caça, etc. Madrid, 1634, petit in-4º, avec le frontispice-portrait de l'auteur. Chapitres VIII, IX, XXVI, XXVII, XXXII, etc.
[106] Catalogo, nº 68.
[107] Mme d'Aulnoy, Voyage d'Espagne, t. I, p. 87.
[108] Littérature espagnole, t. II, p. 60.
[109] Voy. la notice sur cet amateur, chapitre XV et suiv.
[110] Velasquez and his Works, by William Stirling, p. 80-81.
[111] P. 102.
[112] P. 54, ut supra.
[113] Voy. le chapitre IX, liv. III, Arte de la pintura, p. 427 et suivantes.
[114] Catalogo, 299.
[115] P. 102.
[116] Ibid.
[117] Lettre de Raphaël Mengs à D. Antonio Ponz, dans le Recueil de Bottari, 2e édition de Ticozzi, in-12, t. VI, p. 305.
[118] P. 106-109, Arte de la pintura.
[119] P. 110, ibid.
[120] Catalogo, nº 177.
[121] P. 103.
[122] T. III, p. 486.
[123] Pacheco, Arte de la pintura, p. 103.
[124] Histoire de France sous Louis XIII, par M. A. Bazin, t. II, p. 30-34.
[125] Voy. sur les négociations de Rubens, l'introduction mise par M. Émile Gachet en tête des lettres inédites de cet artiste qu'il a publiées. Bruxelles, 1840, in-8º, p. XXXV et suivantes.
[126] Lettre de Rubens à Peiresc, de Madrid, 2 décembre 1628; dans les lettres inédites de Rubens publiées par M. Gachet, p. 220, nº LXIX.
[127] Selon J.-F. Michel, Histoire de la vie de P. P. Rubens, Bruxelles, 1 vol. in-8º, 1771, p. 29, le duc de Mantoue, Vincent de Gonzague, voulant envoyer à Philippe III une superbe voiture avec un attelage de sept chevaux napolitains, aurait fait choix de Rubens pour accompagner et offrir ce cadeau. Palomino (p. 50, nº 70) dit que Rubens vint à Madrid pendant le séjour du prince de Galles en 1623: c'est une erreur. Rubens vécut à la cour de Mantoue jusqu'à la fin de 1608, époque où la mort de sa mère le rappela à Anvers, et il ne retourna plus en Espagne qu'en 1628.
[128] Gachet, Lettres inédites de Rubens, p. 221, 224, 227, nº LXX.
[129] É. Gachet, Lettres inédites de Rubens, p. 220, nº LXIX.
[130] Bruxelles, 1840, 1 vol. in-8º, p. 342, 343, nos 1135, 1136, 1137, 1138, 1139 et 1140.
[131] M. A. van Hasselt, p. 340, nº 1127, qui dit que ce portrait est aujourd'hui dans la collection du duc de Hamilton, en Angleterre. Il a été gravé par P. Pontius, et en petit, par Galle jeune.
[132] Voy. le Catalogue du musée du Louvre, édition de 1852, écoles allemande, flamande et hollandaise, p. 229, nº 431, et la note p. 225 qui accompagne le nº 426. Ces dix compositions de Rubens ont été gravées par N. Lauwers, Schelte de Bolswert et Adrien Lommelin; voy. l'Abecedario de Mariette, Vº Rubens, p. 110.
[133] P. 50, nº 70, Pedro Pablo Rubens.
[134] Catalogo, nº 1704.
[135] Arte de la pintura, p. 100.
[136] P. 50, nº 70.
[137] Decennale II, della parte III, dal 1590 al 1600, p. 281-283.
[138] P. 169.
[139] P. 131-133.
[140] Voy. le texte de cette lettre en espagnol, dans l'introduction aux lettres inédites de Rubens, par M. Gachet, p. XLIV.
[141] P. 100, Arte de la pintura.
[142] Ut suprà, p. 285.
[143] Pacheco, p. 103.
[144] Id. ibid., p. 103.
[145] Vº Velasquez, p. 78, nº 406.
[146] Arte de la pintura, p. 103 à 105 inclusivement.
[147] Il est au Real Museo, catologo, nº 135.
[148] Ce dernier tableau est au Real Museo, catalogo, nº 195.
[149] Ut suprà, p. 78.
[150] P. 105.
[151] Ibid.
[152] Real Museo, catologo, nº 155.
[153] Ou Fabrique de tapis, ibid., p. 355.
[154] P. 76, nº 105.
[155] Le vite de' pittori, scultori, architetti ed intagliatori dal pontificato di Gregorio XIII, del 1572, fino ai tempi di papa Urbano VIII, nel 1642; Roma, in-4º, 1733, p. 251 et suiv.
[156] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs italiens, p. 250 et suiv.
[157] Baldinucci, vita di Vicencio Carducci, p. 315, Dec. III, della parte III, dal 1600 al 1610.
[158] Ximenès, descripcion del Escorial, p. 344, 353: il est cité par M. W. Stirling, Velasquez and his Works, p. 55-56.
[159] Baldinucci, Dec. IV, della parte I, dal 1630, al 1640; Vº Cosimo Lotti, p. 306 et suiv.
[160] Traduit par Baldinucci, ibid., p. 309.
[161] Baldinucci, ibid., p. 308.
[162] Ibid., p. 310.
[163] Vie de Baccio del Bianco, ut suprà, p. 311 à 331, et spécialement p. 323.
[164] Baldinucci, ut suprà, p. 329 à 331.
[165] P. 79, nº 106, vie de Velasquez.
[166] Vite de' pittori, scultori, ed architetti, etc., in-4º. Roma, 1772, p. 269 à 274, et spécialement 272, 273.
[167] Passeri, id., p. 271.
[168] Passeri, ut suprà, p. 273-274.
[169] Voyez sa vie dans Baldinucci, Dec. III, della parte III, p. 354 à 372.
[170] M. William Stirling, Velasquez and his Works, p. 125-126, se conformant à la tradition espagnole, mais sans citer aucune autorité, raconte que les modèles envoyés au Tacca furent peints par Velasquez, et moulés en outre par le sculpteur Muntañèz, de Séville; d'où il résulte que le Tacca n'aurait eu d'autre mérite que celui de l'exécution et de la fonte. Assurément, les deux artistes espagnols étaient fort capables de préparer tous les éléments de la statue de leur roi: mais j'ai préféré suivre la version de Baldinucci, dont l'affirmation ne peut laisser le moindre doute, et qui parle comme témoin oculaire. En effet, après avoir rapporté l'envoi fait au Tacca des deux modèles peints par Rubens, il ajoute:—«Tanto chiese e tanto prontamente ottenne, e cosi venne a guadagnare le due bellissime pitture di mano di quel grand'uomo (Rubens), che rimasero nella sua eredità, e nel tempo che io queste cose scrivo, si conservano in casa i serrati.»—Baldinucci, vie de Pietro Tacca, Dec. III, part. III, p. 363-364.—Je crois toutefois devoir faire remarquer, que Baldinucci ne semble avoir connu ni l'existence ni les œuvres de Velasquez, car on ne trouve aucune mention de cet artiste, dans ses nombreuses Notizie de' professori del disegno. Il ne serait donc pas impossible qu'il eût attribué à Rubens des modèles peints par Velasquez.
[171] Baldinucci, ut suprà, p. 364.
[172] Ibid., p. 365.
[173] Ibid., p. 366.
[174] William Stirling, ut suprà, p. 127, à la note.
[175] Palomino, Ribera, nº 88, p. 64.
[176] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs italiens, p. 408 et suiv.
[177] Passeri, Vite de' pittori, scultori ed architetti, etc,—Domenico Zampieri, p. 33-39.
[178] Ibid., p. 152, vie de Lanfrance.
[179] P. 66, nº 91.
[180] M. William Stirling, Velasquez and his Works, p. 52.
[181] On peut en juger au Louvre, en présence du tableau de cet artiste nouvellement acheté de la succession de M. le maréchal Soult, et représentant Saint Bonaventure dictant ses commentaires.
[182] Il est maintenant au Real museo, catalogo, nº 531.
[183] Nº 171, p. 136.
[184] Le comte-duc ayant été disgracié en 1643, Herrera devait être très-jeune lorsqu'il travailla pour ce ministre.
[185] Nº 108.
[186] P. 68-69, nº 93, notice sur F. Collantès. Cet artiste est représenté au musée du Louvre, nº 544, par un paysage, le Buisson ardent, d'un grand caractère, mais dans lequel Moïse ressemble à un berger d'une des sierras espagnoles.
[187] Palomino, p. 119 et suivantes, nº 152.
[188] T. III, p. 580, cité par M. William Stirling, Velasquez his Works, p. 52-53.
[189] Para Mantenersi, dit Palomino, p. 139, nº 173.
[190] Ces tableaux sont à Séville.
[191] M. Viardot, les musées d'Espagne, p. 145. Paris, 1843, 1 vol. in-12.
[192] Voy. le chapitre précédent.
[193] P. 52, nº 72.
[194] Vasari, Vie de Jacopo Sansovino, p. 264-5, t. IX.—Traduction de M. Leclanché. Paris, 1842, in-8º.
[195] Guidi, la Caduta del comte-duca d'Olivarè, anno 1643; Ivrea, 1644, in-8º, à la fin du volume, Bibliothèque impériale, 0,388;—p. 5.
[196] Ibid., p. 49 à 55.
[197] Il avait perdu sa fille unique, mariée au duc de Médina de Las Torres, et il n'existait aucun rejeton de ce mariage.
[198] Enrique de deux noms, de deux femmes, fils de deux pères et de deux mères, et diable, en outre.
[199] C'est dans ce voyage qu'il fit le célèbre portrait d'Innocent X, qu'on admire à Rome au palais Doria-Pamphili.
[200] Ut suprà.
[201] Selon M. W. Stirling, Velasquez and his Works.
[202] J'ai vu à l'exposition de Manchester, en juillet 1857, un très-grand nombre de portraits exécutés par des artistes étrangers venus en Angleterre, tels que van Somer, Marc-Garrard, Franc-Hall, sir Peter-Lely, Kneller, de Lubeck, et beaucoup d'autres. Parmi les portraits dus à des artistes anglais, je n'ai remarqué que celui de Cromwell, par Robert Walker, et ceux de Charles Cottrell et de Balthasar Gerbier, sur la même toile, par William Dobson.—Voy. le compte rendu de cette exposition, que j'ai publié dans le Journal des Débats, nos des 5, 9, 11 et 20 juillet 1857.
[203] Hogarth a précédé les deux autres. Ses premiers tableaux datent d'environ 1720.
[204] Cornelius Jansen, Charles Mytens, van Somer, Joachim Sandrart, Polenburg, Gérard Honthorst, etc.
[205] Dans son ouvrage qui a pour titre: Anecdotes of the arts in England, or comparative remark, on architecture, sculpture, and painting, chiefly illustrated by specimens, at Oxford, etc. Il a été traduit par Millin, 2 vol in-8º, 1807, Paris.
[206] Rebellion and civil Wars in England, 1702. 3 vol. in-fº.—N'ayant pas sous les yeux le texte anglais, je me sers de la traduction française, publiée à la Haye en 1704; 6 vol. in-12, t. Ier, p. 73 et suiv.
[207] Oxford, 1773, e typographeo Clarendaniano.—1 vol. in-folio, gravures, cabinet des estampes, nº 3242.
[208] The third ed., London, 1782, 4 vol. in-8º, t. II, p. 124.
[209] Nous devons faire observer que Peacham, dont Horace Walpole invoque l'autorité, fut le précepteur des enfants du comte d'Arundel, et qu'il l'accompagna dans les Pays-Bas. Il est l'auteur du Compleat Gentleman, d'une nouvelle intitulée, la Valeur d'un sou, The Worth of a penny, et de divers autres ouvrages cités dans l'avertissement de la 2e édition de cette nouvelle.—Il a gravé, d'après Holbein, le portrait de sir Thomas Cromwell, plus tard comte d'Essex.
[210] London, John Murray, 1854, 3 vol. in-8º, t. Ier, p. 11. Le docteur Waagen a publié en 1857 un volume de supplément, sous le titre de: Galleries and cabinets of art in England, également chez John Murray.
[211] Il faut lire Evelyn. Voy. Dallaway, les Arts en Angleterre, t. II, p. 258, et la Biographie universelle de Michaud, Vº Evelyn. Ce savant, dans son ouvrage intitulé sculptura, parle du comte d'Arundel, comme d'une personne qu'il avait connue.
[212] William Hookham Carpenter, Mémoires et documents inédits sur Rubens et Van Dyck, traduits de l'anglais par Louis Hymans. Anvers, 1845, grand in-8º, 1 vol, p. 9-10.
[213] The history and antiquities of the castle and town of Arundel, including the biography of its Earls from the conquest to the present time; by the Rev. M. A. Tierney, F. S. A. chaplain to his grace the duke of Norfolk. London, G. and W. Nicol, Pall-Mall, 1834.—2 vol. grand in-8º, fig. Bibliothèque impériale, nº 433, 0.6.2.—Ces deux volumes n'ont qu'une seule pagination; le 2e vol. commence à la page 351. La biographie de Thomas Howard, second comte d'Arundel, se trouve dans ce volume, de la page 414 à la page 496.
[214] Tierney, p. 418-419.
[215] Anecdotes of painting. t. II, p. 127.
[216] Tierney, t. II, p. 434-435
[217] Tierney, t. II, p. 488 à 495.
[218] Bruxelles, 1840, 1 vol. in-8º, avec le portrait de Rubens, p. 321.
[219] Nº 322 du catalogue de M. van Hasselt, suivant lequel ce tableau se trouverait aujourd'hui dans la collection du comte de Pembroke à Wilton-House.—Ibid., p. 260.
[220] Ut suprà, p. 11.
[221] Vita di Antonio Van Dyck, dans ses Vite de' Pittori, Roma, 1672. 1 vol. in-4º, p. 260-261.
[222] Treasures of art in Great-Britain, t. III, p. 30, 31.
[223] Ibid., t. II, p. 455.
[224] Ibid., t. III, p. 30.
[225] Dallaway, t. 1er. p. 264, ad notam 2, traduction de Millin.
[226] Nuremberg, in-folio, 1683.
[227] Voy. les Études sur l'Allemagne de M. Michiels, t. II, p. 387;—et la Biographie universelle de Michaud, Vº Sandrart, t. XL, p. 321.
[228] Voy. l'Abecedario de Mariette, Vº Jones Inigo, t. III, p. 8 et suiv.;—la Biographie universelle, à l'article consacré à cet architecte, et la notice intéressante donnée par Allan Cunyngham, dans ses Lives of the most eminent Bristish painters, sculptors and architects; London, 1831, in-18, t. IV, p. 70 et suiv.
[229] Loc. cit., p. 256, ad notam.
[230] Ut suprà, 436-7.
[231] Ibid., p. 257.
[232] Traduit par M. Hymans, p. 243-246.
[233] Vita di Tiziano, in-4º, Venezia, 1648, p. 178.
[234] Ibid., p. 177.
[235] Waagen, Loc. cit., t. Ier, p. 12.
[236] Abecedario, t. III, Vº Léonard de Vinci, p. 142, ad notam 2.
[237] Ibid., p. 297, ad notam 1.
[238] Ibid., p. 142.
[239] M. Charles Blanc, dans son livre de Paris à Venise, p. 57, dit que cette offre fut faite du temps de Jacques Ier à Galéas-Arconati, qui possédait alors le Livre des Machines de Léonard de Vinci, mais qui aima mieux en enrichir la bibliothèque de Milan.
[240] Sculptura, p. 103.—Walpole, t. II, p. 129.
[241] Voy. le volume consacré à Mariette dans l'Histoire des plus célèbres amateurs français, p. 226, 232.
[242] Waagen, ibid., p. 15.
[243] Id., ibid., p. 8.
[244] Bellori, Vita di P.-P. Rubens, dans le Vite de' Pittori, etc. Roma, 1672, in-4º, p. 245.
[245] Qui représenteraient aujourd'hui plus d'un million.
[246] J.-F. Michel, Histoire de la vie de P.-P. Rubens, Bruxelles 1771, 1 vol. in-8º avec le portrait de Rubens, p. 144-145.
[247] En 1730, in-folio, London.
[248] Lettres inédites de P.-P. Rubens, publiées par Émile Gachet. Bruxelles, 1840, 1 vol, in-8º, p. 235.
[249] Loc. cit., t. Ier, p. 12.
[250] Voy. sur ce personnage les Anecdotes of Painting, t. II, p. 94 et suiv.
[251] P. 119 et suiv.
[252] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs italiens, p. 168, 178 et suiv.
[253] Art treasures, etc., t. II, p. 465.—Catalogue des peintures de Charles Ier, d'après Vertue.
[254] Ibid., t. Ier, p. 7-8, ad notam, p. 7.
[255] Lettres inédites de P.-P. Rubens, publiées par Émile Gachet, p. 230-231.
[256] Anecdotes of Painting, t. II, p. 71.
[257] Tel est le nom latin qu'il s'est donné et sous lequel il a publié ses ouvrages: Son nom français était Dujon, et en anglais il se faisait appeler Yough. Voy. la préface du docteur Chandler aux Marmora oxoniensia.
[258] Vita Francisci Junii, F. F., après la préface de la 2e édition que Grævius a donnée en 1694 du traité De pictura veterum.
[259] Le texte de Grævius porte: Anno nonagesimo primo; mais l'épitaphe de Junius, à Oxford, attribuée à Isaac Vossius, son neveu, indique, en chiffres romains, qu'il était né en MDLXXXIX.
[260] Francisci Filius.
[261] Menevensis, je ne suis pas certain que ce mot latin veuille dire Methuen; il ne se trouve pas dans le Dictionnaire des noms latins de la géographie ancienne et moderne. Paris, 1777, in-12.
[262] Neque putavi diutius mihi fastidiendas aut negligendas artes illas, quæ non regio modo majestas vestra, sed tot ac tales florentissimi regni proceres usque adeo studiose colunt atque suscipiunt.
[263] Voici le titre de la deuxième édition: Francisci Junii de pictura veterum libri tres, tot in locis emendati et tam multis accessionibus aucti, ut plane novi possent videri.—Accedit catalogus, adhuc ineditus, architectorum, mechanicorum, sed præcipue pictorum, statuariorum, cælatorum, tornatorum, aliorumque artificum, et operum quæ fecerunt, secundum seriem litterarum digestus.—Roterodami, Typis Regneri Leero, 1694, grand in-4º avec frontispice de A. Van der Werff, gravé par Molder, et le portrait de Junius, du même, gravé par Gunst. La première édition avait paru en 1636.
[264] De pictura veterum, lib. prim., § 1, p. 2e, édition de 1694.
[265] Id., ibid., p. 296.
[266] Grotius est né à Delft le 10 avril 1585, et Junius à Heidelberg en 1589.
[267] Voy. l'article de Grotius, Hugues, dans la Biographie universelle de Michaud, t. XVIII, p. 541 et suiv.
[268] Voy. le texte latin de cette lettre, traduite ici pour la première fois en français, dans le traité De pictura veterum, immédiatement après la dédicace de Junius à Charles Ier.
[269] Voy. cette épigramme en grec, et sa traduction en vers latins par Grotius lui-même, dans le catalogue des artistes anciens de Junius, p. 194, Via Satureius, sculptor, édition de 1694 du traité De pictura veterum.
[270] Qui ne parut qu'après la mort de Junius dans la 2e édition de son ouvrage donnée par Grævius, 1694.
[271] En flamand, traduite par Louis Hymans, dans sa traduction des mémoires publiés en anglais sur Antoine Van Dyck et Rubens par Carpenter.—Anvers, 1845, p. 57-58, in-8º.
[272] Voy. les notes de M. Hymans, ut suprà, p. 58.
[273] Cette lettre est rapportée dans le recueil de Bottari, t. IV, nº X, de l'édition de Ticozzi, Milano, 1822, p. 19. On a traduit en italien les passages qui sont en flamand dans l'original: mais on a laissé en latin la partie de la lettre écrite dans cette langue.
[274] Oxonii, e typographeo Clarendoniano, impensis academiæ, MDCCLXIII, 4 vol. in-fº.—Cabinet des estampes, bibliothèque impériale, nº 3242-62.
[275] Marmora Arundeliana, publicavit J. Seldenus, Londini, J. Billius, 1629, in-4º.
[276] Voy. la Vie de Peiresc, par Gassendi, édition de Lyon, 1658, p. 5.
[277] Lettres inédites de Rubens, publiées par Émile Gachet, p. 235.
[278] Dallaway, p. 260-1.
[279] Voici le texte de ce journal qui est devenu rare, même en Angleterre, et dont je dois la communication à l'obligeance de M. Alphonse Wyat-Thibaudeau: A true relation of all the memorable places and passages observed in the travels of the rigth honourable Thomas Lord Howard, Earle of Arundell and Surrey, primer Earle, and Earle Marshall of England, ambassadour extraordinary to his Sacred Majesty Ferdinand the Second, Emperour of Germania, anno Domini 1636, by William Crowne, gentleman.—London, printed for Henry Seile, and are to be sold in Fleet-Street, at the sign of the Tygress-Head, btlween the bridge and the conduit, 1637.—Petit in-8º de 70 pages, sans la dédicace à Thomas Howard, fils et héritier de Henry lord Maltravers.
[280] Who went to war.—Était-ce la statue antique d'une amazone?
[281] Ibid., p. 50, 53,
[282] P. 32.
[283] William Browne le rapporte en latin et en anglais, p. 33 à 37.
[284] Il fut décapité à Londres, le 30 janvier 1649.
[285] Ces livres sont maintenant réunis à ceux du Bristish museum. Voy. M. Tierney, t. II, p. 472.
[286] Voy. au cabinet des estampes, Bibliothèque impériale, nos 208-323, l'Œuvre de Wenceslas Hollar, in-folio, 3 vol., au commencement du 1er vol.
[287] Id., ibid.
[288] En allemand: Wenzel Hollar beschresbendes verzeichniss sein Rupforsticke.—Berlin, 1853, cabinet des estampes, nº 10109.
[289] Abecedario, Vº Léonard de Vinci, t. III. p. 169.
[290] Voy. l'œuvre de Hollar, t. II, au cabinet des estampes: ce portrait s'y trouve en deux états.
[291] Voy. Anecdotes of painting, the third ed. t. II, p. 125, ad notam.
[292] London, 1656, in-fº.
[293] Mariette, abecedario, Vº Hollar, t. II, p. 373.
[294] Tierney, t. II, p. 474.
[295] His health was sensibly declining, t. II, p. 478.
[296] Tierney, ibid., p. 481.
[297] Préface du docteur Chandler, Marmora oxoniensia.
[298] Dallaway, t. Ier, p. 262.
[299] T. II, p. 526.
[300] Décapité le 29 décembre 1680, comme complice de la conspiration des poudres, et qu'il ne faut pas confondre, bien que les deux condamnations soient également iniques, avec Thomas Wentworth, comte de Strafford, ministre de Charles Ier, qui subit le même sort le 21 mai 1641.
[301] T. Ier, p. 267, ad notam.
[302] Joachimi de Sandrart a Stockav, etc., Academia nobilissimæ artis pictoriæ, etc., etc., etc. Noribergæ, 1683, in-fº, figures.—Bibliothèque impériale, V, 555 B., p. 282.
[303] Sandrart, dans son ouvrage, donne les biographies de cinquante-quatre peintres et de vingt graveurs anversois, parmi lesquels Quentin Matsys, Otho Vœnius, Rubens, Van Dyck, Gaspard de Crayer, E. Quellinus, Jordaens, Vorsterman, H. Bolswert, P. Pontius, Ægid. Sadeler, Pierre de Jode le jeune, etc.
[304] Voy. le catalogue du musée d'Anvers, 2e édit. 1857, préface, p. XII, à la note.
[305] La traduction de ce passage du voyage d'Albert Durer dans les Pays-Bas est prise de celle publiée dans le t. Ier du Cabinet de l'amateur et de l'antiquaire. Paris, 1842, in-8º, p. 415 et suiv.
[306] Né à Anvers en 1450, mort en 1527.
[307] Dans la notice sur B. Pirckheimer, ci-après.
[308] Voy. dans la Biographie universelle de Michaud, t, XVIII, p. 34, et tome XXIV, p. 551, les articles consacrés à ces deux savants explorateurs de l'antiquité.
[309] Dans le journal de son voyage aux Pays-Bas, cité plus haut.
[310] Ut suprà, p. 492.
[311] Cependant, d'après la Notice sur Rubens, insérée dans le Catalogue du musée d'Anvers, 2e édit, 1857, p. 190 et suiv., il paraîtrait résulter «de documents découverts par M. R.-C. Backhuizen van den Brinck, dans les archives de la maison d'Orange, et publiés par lui en 1853, que Rubens a plus que probablement vu le jour à Siegen, dans le comté de Nassau.»—Que Rubens soit né à Cologne ou ailleurs, il n'en doit pas moins être considéré comme le plus illustre citoyen d'Anvers.
[312] M. Émile Gachet, Lettres inédites de P.-P. Rubens, Bruxelles, 1840, in-8º, introduction XI et la note.
[313] J.-F. Michel, Histoire de la vie de P.-P. Rubens. in-8º, Bruxelles, 1771, pag. 6 et suiv.
[314] P. 191.
[315] P. 192.
[316] Vies des peintres flamands, t. I. p. 323.
[317] Histoire de P.-P. Rubens, par M. André Van Hasselt, in-8º. Bruxelles, 1840, p. 15, à la note 2.
[318] Voy. Bellori, Vita di P.-P. Rubens; Baldinucci, id., part. v, p. 281 et suiv.; et le Baglione, id., p. 246.—Boschini, Carta del navegar pittoresco, p. 59 et 60, fait faire à Rubens un séjour de six ans et demi à Rome et de trois ans à Venise; mais il se trompe, puisque Rubens ne passa que huit ans et demi en Italie, de la fin de mai 1600 jusqu'au milieu de novembre 1608.
[319] Ce premier voyage de Rubens à la cour de Madrid, que l'on a voulu révoquer en doute, est prouvé par une pièce de vers composée par Philippe Rubens, qui a pour titre ad P.-P. Rubenium navigantem, et dans le préambule de laquelle Philippe explique qu'il composa ces vers trois ans avant la publication de ses Electorum libri II, imprimés à Anvers en 1607, c'est-à-dire en 1604, alors que son frère in Italiam ex Hispania trajiceret. Ils se trouvent à la suite des Electorum, p. 121 à 124.—Bibliothèque impériale, Z, 422, in-4º.
[320] Voy. la notice sur le comte-duc d'Olivarès qui précède, p. 113.
[321] Van Hasselt, Histoire de Rubens, p. 21.
[322] Van Hasselt, p. 22-23.—Bellori, Baldinucci et le Baglione, donnent une indication détaillée des peintures que Rubens exécuta tant à Rome qu'à Gênes.
[323] Il était né à Cologne en 1574.
[324] Voy. à la suite des Electorum de Philippe Rubens, p. 96, Bibliothèque impériale, Z; 422, in-4º.
[325] Id., ibid., p. 97 et suivantes.
[326] Voy. ces lettres, ibid., p. 245, 254 et 255.
[327] Voy. dans les Electorum ces planches, p. 21, 30, 67, 73, 74.
[328] Philippe Rubens fut rappelé de Rome en 1609 par le sénat d'Anvers, qui l'avait investi de la place de secrétaire d'État. Il mourut dans cette ville à l'âge de trente-huit ans, le 28 août 1611, laissant de vifs regrets, et fut inhumé dans l'église de Saint-Michel, où sa veuve lui fit élever un monument que Corn. Galle a gravé, et qui probablement a été dessiné par Rubens. Il se trouve dans l'œuvre de ce peintre, au Cabinet des estampes, in-fº, t. I.
[329] Grand in-folio, nº 387-302, t. II.
[330] Elle est rapportée par Michel dans son Histoire de Rubens, p. 41.
[331] Voyez cette pièce de vers à la suite des Electorum de Philippe Rubens, p. 118 à 120.
[332] Histoire de P.-P. Rubens, p. 46.
[333] Id., p. 111 et suiv.—Il a été suivi par M. Émile Gachet, Introduction aux Lettres inédites de Rubens, p. XV et suiv.
[334] 2e édit. 1857, p. 202-203.
[335] À tort, selon Michel, Histoire de Rubens, p. 6 à 12.
[336] P. 201.
[337] Ce tableau a été gravé par B.-A. Solswert; on peut en voir une épreuve dans l'œuvre de Rubens au Cabinet des estampes.
[338] Catalogue du musée d'Anvers, nos 275 à 279. P. 200 à 205.
[339] Abecedario, Vº P.-P. Rubens, p. 73.
[340] Nº 244 du Catalogue, cité par M. Van Hasselt, dans son Catalogue de l'œuvre de Rubens, p. 344, nº 1153.
[341] Placé autrefois dans l'église des Récollets, et maintenant au musée d'Anvers, sous le nº 273.
[342] Voy. Michel, Histoire de Rubens, p. 80, 83, 96, 103, 119 et 188.
[343] Ce monument a été gravé par Lommelin, et se trouve dans le t. Ier, in-fol. de l'Œuvre de Rubens, au Cabinet des estampes. C'est de l'inscription rapportée au bas de cette gravure que nous avons extrait les détails qui précèdent sur Jean Gevaërts.
[344] L'exemplaire de la Bibliothèque impériale, Z, 423, est celui que Gevaërts avait offert à son ami Pierre Dupuy, et sur la feuille en regard du titre on lit la dédicace latine écrite de sa main.
[345] Par exemple sur la statue de Henri IV, inaugurée à Paris, sur le Pont-Neuf, en 1614.—Voy. dans la Biographie universelle de Michaud, vº Gevartius, Gaspar, l'indication des ouvrages de ce philologue et la date de leur publication.
[346] Dans les Lettres inédites de P.-P. Rubens, publiées par M. Émile Gachet. Bruxelles, 1840, in-8º, après l'Introduction, p. 1re, nº 1.
[347] Id., ibid., p. 2, nº II.
[348] Id., ibid., lettre à Gevaërts, du 3 octobre 1620, p. 3, nº III.
[349] L'abbé de Marolles, dans son Livre des peintres et graveurs, réimprimé par M. Janet, édit. elzévir., 1855, parle de l'abbé de Saint-Ambroise comme de son sincère ami, p. 19, XIVe quatrain.
[350] Catalogue du Musée du Louvre, école flamande, édit. 1852, p. 231.
[351] Id., ibid., p. 230, nº 434.
[352] Émile Gachet, Lettres inédites de Rubens, p. 5, nº V.
[353] Voy., entre autres, sa lettre à Peiresc du 10 mai 1628, en italien, sur la peinture antique des noces aldobrandines, découverte en 1606 sur le mont Esquilin.
[354] Le flamand, l'allemand, l'anglais, le français, l'espagnol et l'italien, qu'il préférait aux autres, et dont il faisait un fréquent usage.
[355] Michel, Histoire de Rubens, p. 252.
[356] Émile Gachet, Lettres inédites de Rubens, p. 221, nº LXI.
[357] Suivant Michel, Histoire de Rubens, p. 154, en juin ou juillet de la même année, selon M. Gachet, p. XXXVII et la note. L'opinion de M. Gachet me paraît d'accord avec l'épitaphe d'Isabelle Brant, composée par Rubens lui-même, et rapportée par Michel, p. 154.
[358] Voy. la notice qui précède sur cet amateur.
[359] Mémoires et documents sur Ant. Van Dyck et P.-P. Rubens, traduits par L. Hymans. Anvers, 1845, gr. in-8º, p. 206 et suiv.
[360] Émile Gachet, p. 230, nº LXXII.
[361] Au-dessous du tombeau de Jean Gevaërts, et gravée, avec ce monument, dans l'Œuvre de Rubens du Cabinet des estampes.
[362] Émile Gachet, p. 241.
[363] Ce passage et les phrases précédentes sont en latin dans la lettre de Rubens, écrite pour le surplus en flamand.
[364] Fils de Philippe IV.
[365] Émile Gachet, p. 245.
[366] Id., ibid., à la note.
[367] Voy. l'œuvre du maître au Cabinet des estampes, t. II.
[368] Voy. cette pièce de vers à la suite des Electorum, p. 116 à 118.
[369] Le roi d'Espagne, Philippe IV, lui accorda la même distinction.
[370] Lettre à Peiresc, d'août 1630; Émile Gachet, p. 251, nº LXXVII.
[371] Ibid., p. 259, nº LXXVI.
[372] Di Antonio Bosio, grand in-fol. Roma, 1632.—Se trouve au Cabinet des estampes de Paris.
[373] Roma, 1640, 2 vol. in-fol.—Voy. au Cabinet des estampes.
[374] Mariette, Abecedario, vº P.-P. Rubens, p. 112, prétend que cette fête coûta plus de deux cent mille écus à la ville d'Anvers, qu'elle fut obligée d'emprunter, et dont elle faisait encore la rente de son temps (1760).
[375] Voici le titre de cet ouvrage: Pompa introitus Honori Ser. Princ. Ferdinandi Aust., Hisp. infantis, a s. p. q. antwerp. decreta et adornata... Arcus, pegmata, iconesque a Pet. Paulo Rubenio equite inventas et delineatas, inscriptionibus et elogiis ornabat Gasperius Gevartius, i. c. (jurisconsultus);... Antwerpiæ, apud Theod. a Tulden, qui iconum tabulas ex archetypis Rubenianis delineavit et sculpsit, 1642, in-fº.—Cet ouvrage se trouve dans l'œuvre de Rubens qui est au Cabinet des estampes, t. III, avant les gravures de la galerie de Médicis.
[376] P. 208 et suivantes.
[377] Histoire de Rubens, p. 234.
[378] Voy. le titre-frontispice des gravures de Théodore de Tulden.
[379] Michel, Histoire de Rubens, p. 247.
[380] Rapportées par M. Émile Gachet, p. 276 et suivantes.
[381] Acad. pict. nob., etc., p. 285, 1re colonne au bas de la page.
[382] Dans sa Vie de P.-P. Rubens, publiée par le baron de Reiffenberg, p. 10.—«Applicabat se operi assidente semper lectore, qui librum, Plutarchum vel Senecam prælegeret, ita ut lectioni et picturæ suæ simul intentus esset.»
[383] Donné par M. Van Hasselt, après son Histoire de Rubens, de la p. 227 à la fin du volume.
[384] Abecedario, vº P.-P. Rubens, p. 74, 69, 68.
[385] Ce portrait, d'après le Catalogue de l'œuvre de Rubens, par M. A. Van Hasselt, se trouvait en 1830 dans la collection du baron Roose à Bruxelles.—On peut voir la belle gravure de P. Pontius dans le tome 1er, in-folio, de l'Œuvre de Rubens, au Cabinet des estampes.
[386] Histoire de Rubens, p. 269.
[387] Elle est rapportée en entier par Michel, p. 270.
[388] Voy., dans les lettres publiées par M. E. Gachet, celle de Rubens à Peiresc, d'Anvers, le 16 août 1635, p. 258-9, nº LXXVI.
[389] En Hollandais Wttenboogaert.
[390] Academia nob. art. pictoriæ, vº Rembrandt.
[391] T. 1er, p. 254 et suiv.
[392] Entre autres, par Descamps, la Vie des peintres flamands et hollandais, T. 1er, p. 299 et suiv., édit. de Marseille, 1840, in-8º.
[393] Ses œuvres latines ont été publiées en 1644 par les Elzevirs, à Leyde, in-8º; et à la Haye en 1655, in-12.—Bibliothèque impériale, Y, 3239.
[394] Édit. de la Haye, 1655, in-12, p. 76-77.
[395] Id., ibid., p. 159.
[396] Id., ibid., p. 344.
[397] Id., ibid., p. 352.
[398] Signorum veterum icones, in-4º.—Cabinet des estampes, nº 790-158.
[399] M. Six, descendant du bourgmestre. Communication faite aux quatre classes de l'institut royal néerlandais, en 1843; rapport, p. 142.—Ces lettres ont été reproduites par M. le docteur P. Scheltema, archiviste d'Amsterdam et de la Hollande septentrionale, dans son discours: Rembrandt, sa vie et son génie, traduit par A. M. Willems, revu et annoté par W. Burger, et extrait de la Revue universelle des arts. Bruxelles, F. Claassen, 1859, p. 67 et suiv.
[400] Les quarante-quatre florins sont, suivant Rembrandt lui-même, le remboursement de ce qu'il avait dépensé pour les cadres et la caisse d'emballage.—Scheltema, p. 67.
[401] Ibid.
[402] Ces deux portraits sont au Cabinet des estampes, dans l'œuvre de Rembrandt.
[403] M. Scheltema, p. 71.—Voy. aussi l'Abecedario de Mariette, vº Rembrandt, t. IV, p. 358-9.
[404] Architecture, peinture et sculpture de la maison de ville d'Amsterdam.—Grand in-fº, planche XXIV. Amsterdam, Mortier, 1719, avec texte en français; les gravures sont de Hubert Quellinus.—Cabinet des estampes, nº 847-158.—Il existe au même cabinet un autre ouvrage en hollandais sur le même sujet; nº 2828-32.
[405] Medee Treuspel, Twede Druk, te Amsterdam, 1679. Mais il doit y avoir une édition antérieure. M. Charles Blanc dans son Œuvre de Rembrandt reproduit par la photographie, 6e livraison, a le premier fait connaître la tragédie de Médée, dont il donne l'analyse d'après la traduction due au savoir et à l'obligeance de M. Koloff, employé au Cabinet des estampes.
[406] Ut suprà, p. 64.
[407] Voy. Abecedario, vº Rembrandt, t. IV, p. 357.
[408] Nos 408, 409 du catalogue des écoles allemande, flamande et hollandaise, édition de 1852.
[409] P. 20. Il ne dit pas ce que représentent ces esquisses.
[410] Cité par M. Ch. Blanc, dans son Histoire des peintres de toutes les écoles, Vie de Rembrandt, 3e, 4e et 5e livraisons, p. 18.—Librairie Renouard, in-4º.
[411] M. Ch. Blanc, ibid.
[412] La vie des peintres flamands, allemands et hollandais, notice sur Rembrandt, t. 1er, p. 302, édition de Marseille.
[413] M. Scheltema, ut suprà, p. 75.
[414] Écoles flamande, hollandaise et allemande, édition de 1852, p. 214, nº 407. Voy. aussi le nº 411 et la note qui l'accompagne, p. 216.
[415] De l'imprimerie du gouvernement, à La Haye, 1826, in-8º, p. 31, nº 100.
[416] Sous ce titre: Paradigmata graphica variorum artificum. Cabinet des estampes, à la suite des Signorum veterum icones, dans le même volume.
[417] Scheltema, p. 54 et suiv., nos 18 et suiv.
[418] Ut suprà, p. 18-24.
[419] Ibid., p. 63.
[420] On trouve également écrit Pirckeimer: j'ai adopté la première orthographe, qui est celle d'Érasme.
[421] Cette phrase sert d'épigraphe à l'ouvrage publié en 1826 à Nuremberg sous ce titre: Charitas Pirckheimer ihre Schwestern und Dichten.
[422] Les détails qui suivent sont extraits de la vie de B. Pirckheimer (de vita Pirckheimeri commentarius), par Conrad Rittershusius, en tête des œuvres de Pirckheimer, cum Alberti Dureri, civis norimbergensis, vulgo Apellis germanici dicti, figuris æneis, adjectis opusculis Pirckheimeri auspicio concinnatis, etc.—Franco furti, excudebat Joh. Bringerus, impensis Jacobi Fuscheri, MDCX.—Petit in-folio; Bibliothèque impériale, II, 751.
[423] P. 40.
[424] Ad Ticinum, dit le texte. M. Weiss, dans l'article Pirckheimer de la Biographie universelle de Michaud, traduit Pisc: mais l'indication des professeurs montre que c'est Pavie.
[425] Sous ce titre: Historia belli Suitensis, sive Helvetici duobus libris descripta, p. 60 et suiv. de ses œuvres.
[426] Bellum Helveticum, lib. II.
[427] Voyez, entre autres, le passage rapporté page 10 de sa vie, où il déplore le sort des populations ruinées et manquant de tout, par suite de la guerre.
[428] De vita Pirckhemeri commentarius, p. 13.
[429] Desideri Erasmi epistolæ, dans le t. III, p. 708, nº DCXVIII, de ses œuvres complètes, édition de Leclerc, à Leyde, 1703, in-folio; Bibliothèque impériale, Z, 1978.
[430] Ibid., p. 885, nº DCCLVII.
[431] Pirckheimer était né le 5 décembre 1470, Albert Durer, le 20 mai 1471.
[432] Voici le texte du passage de Rittershusius, de vita Pirckheimeri commentarius, p. 16, où il rapporte les relations de Bilibalde avec Durer:—«Pulcherrimam quoque et liberalibus artibus proximam pingendi artem magno in pretio habuit. Ex quo factum est, ut cum Apelle Germanico, omniumque pictorum velut parente ac magistro supremo, Alberto, inquam, Durero, intimam coluerit amicitiam, et penè quotidianam vitæ consuetudinem habuerit: quem etiam omnibus modis adjuvit ac promovit, quò melius atque commodius artem suam excolere et ad tantum fastigium perducere posset.»
[433] Il ne parut qu'après sa mort. Il a été ensuite publié de nouveau avec ses autres œuvres, ut suprà, p. 223.
[434] De vita Pirckheimeri commentarius, p. 16.
[435] Elles ont été traduites et publiées dans le Cabinet de l'amateur et de l'antiquaire, t. 1er, p. 306 et suiv., 1842.
[436] Voy. p. 314-320.
[437] Voy. cette gravure dans l'œuvre d'Albert Durer, bois, Cabinet des estampes, in-folio, nº 154.
[438] Parte III, p. 303, édition originale.
[439] Dans son Dictionnaire, vº Durer, Albert, p. 1042, note D, édition in-folio.
[440] La lettre d'envoi de Pic de la Mirandole porte la date du 8 septembre 1515. Voyez les œuvres de Pirckheimer, p. 212.
[441] Ibid., p. 212, 213.
[442] Le texte dit: Legalis illius pedagogi timore.
[443] Epistolæ Erasmi dans ses œuvres complètes, édition de Leclerc, Leyde, 1703, in-fº, t. III, p. 721, nº DCXXXI.
[444] Il a été traduit en français et publié dans le Cabinet de l'amateur et de l'antiquaire, t. Ier, p. 415 et suiv., 1842. Voy. p. 265 et suiv., ci-dessus.
[445] Le texte dit dans plusieurs passages: Fusilis Erasmus.
[446] Il est gravé en tête de la vie d'Érasme par Charles Patin, avant l'Encomium Moriæ, édition de 1676, à Bâle, in-8º. Ce cachet se voyait alors à la bibliothèque de cette ville; l'épigraphe dont il est entouré dans le champ est: Cedo nulli, et au-dessous de la tête, sur le socle, est écrit: Terminus.
[447] Erasmi epistolæ, ibid., p. 743, nº DCXLVI.
[448] Ibid., p. 773, nº DCLIX.
[449] Ibid., p. 782, nº DCLXIX.
[450] Ibid., p. 847, nº DCCXXVII.
[451] Ibid., p. 848, nº DCCXXIX.
[452] Ibid., p. 885, nº DCCLVII.
[453] Ibid., p. 944, nº DCCCXXVII.
[454] Cabinet des estampes, œuvre de Durer, nº 154 du catalogue, volume des cuivres, in-folio.
[455] Voy. la notice sur le comte d'Arundel, p. 166.
[456] Vita Johannis Holbenii, par Charles Patin, dans son édition, publiée à Bâle en 1676, de l'Encomium Moriæ.
[457] Ibid., p. 384, nº CCCLXXIV.
[458] On peut lire dans ses œuvres, p. 197 à 199, les deux discours latins qu'en sa qualité de lieutenant général de la république de Nuremberg il adressa à Charles-Quint, contre les ennemis de cette république.
[459] Voyez son apologie ou Laus Podagræ, dans ses œuvres, p. 204. Il composa aussi, vers le même temps, une dissertation singulière: De Maria Magdalena, quod falso a quibusdam habeatur pro illa peccatrice, seu περυηπερυη; p. 220 et suiv.
[460] Œuvres de Pirckheimer, p. 172-3.
[461] Voy. Disquisitio de libro poetico Theuerdank, par Henri Théophile Titius, Altdorfii, 1714, pet. in-12, large, de 50 pages avec le portrait de Pfinczig. C'est une thèse soutenue en latin sur le Theuerdank. Voy. aussi ce que nous avons dit de cet ouvrage dans le volume de Mariette, p. 198.
[462] Voy. au cabinet des estampes. Le Char triomphal se trouve au milieu du volume in-fº, provenant de l'abbé de Marolles, œuvres sur bois d'Albert Durer, nº 154 du catalogue; on le voit aussi dans les œuvres de Pirckheimer.
[463] Epist. ut suprà, p. 1027, nº DCCCCV.
[464] Ibid., p. 248, nº CCXXVI.
[465] P. 339 et suivantes. Cette correspondance écrite partie en latin partie en allemand, a été de nouveau publiée dans cette dernière langue, à Nuremberg, en 1826, en un petit volume in-12.
[466] Bilib. Pirckheimeri opéra, p. 399, à l'appendice.
[467] Epist. ut suprà, p. 1075, nº DCCCCLVII.
[468] Pirckheimeri opera, p. 44.
[469] Œuvres de Pirckheimer, p. 26. Voici le texte latin de l'élégie:
Qui mihi tam multis fueras junctissimus annis,
Alberte, atque meæ maxima pars animæ:
Quo cum sermones poteram conferre suaves,
Tutus et in fidum spargere verba sinum:
Cur subito infelix mærentem linquis amicum,
Et celeri properas non redeunte pede?
Non caput optatum licuit, non tangere dextram,
Ultima nec tristi dicere verba vale.
Sed vix tradideras languentia membra grabato,
Quum mors accelerans te subito eripuit.
Eheu, spes vanas! heu mens ignare malorum!
Quam lapsu celeri cuncta repente cadunt!
Omnia pro merito dederat fortuna secunda,
Ingenium, formam, cum probitate fidem.
Omnia sed rursus celeri mors abstulit ausa:
Tollere sed laudes improba non potuit.
Virtus namque manet Dureri, atque inclyta fama,
Splendebunt donec sidera clara polo.
I decus, i nostræ non ultima gloria gentis,
Ductore et Christu cælica regna pete.
Illic non vano gaudebis semper honore,
Pro meritis felix, præmia digna ferens:
Dum nos hic fragiles erramus mortis in umbra,
Et cymba instabili labimur in pelago.
Tamdem quum annuerit clementis gratia Christi
Nos quoque idem te post ingrediemur iter.
Interea mœsti lachrymas fundamus amico,
Nil quibus afflictis dulcius esse potest;
Accedantque preces, summum placare tonantem
Quæ possint, quidquam si pia vota valent.
Et ne quid tumulo desit, spargamus odores,
Narcissum, violas, lilia, serta, rosas.
Felix interea somno requiesce beato,
Dormit enim in Christo vir bonus, haud moritur.
[470] Dans le bas, au milieu, est le chiffre I. B., que l'on croit être celui du graveur, et la date de l'année 1529. Voy. Bartsch, t. VIII, p. 308-309, nº 30.
[471] P. 19. De vita Pirckheimeri commentarius.
[472] Voy. la notice sur le comte d'Arundel, p. 243-244. On trouve l'emblème de Pirckheimer dans ses œuvres, avant sa vie par Rittershusius; hauteur 16 centimètres sur 12 de largeur environ.
[473] Cabinet des estampes. Bibl. imp. nº 154 du catalogue, vol. des bois, grand in-folio.
[474] Pirckheimeri opera, p. 44
[475] Ibid., p. 43.
[476] Lettres familières de M. Winckelmann avec les ouvrages de M. le chevalier Mengs; Yverdon, 1784, 3 vol. petit in-18, t. Ier, lettre du 8 décembre 1762, p. 160.
[477] Ou 1718, selon quelques biographes. Voy. sa vie par Hubert, celle des éditeurs viennois de son histoire de l'art, et la traduction italienne de C. Fea; la notice de Jansen; son éloge, par Heine; l'art. de la Biographie universelle de Michaud, vº Winckelmann, et beaucoup d'autres.—Mais la véritable histoire de notre amateur est écrite par lui-même dans ses lettres à ses amis, et c'est dans sa correspondance que nous l'avons surtout étudiée.
[478] Voy. la notice sur Winckelmann, traduite de l'allemand en italien, par Carlo Fea; Storia delle arti del disegno, etc., Roma, Pagliarini, 1783, 3 vol. in-4º, t. Ier, XL.
[479] Cette dernière règle, enseignée par Lhomond et les anciens latinistes, a été effacée des grammaires modernes: Grammatici certant.
[480] Article de Winckelmann, dans la Biographie universelle de Michaud, t. LI, p. 8.
[481] C'est Winckelmann lui-même qui indique le temps passé à Seehausen, dans une lettre au comte de Bunau, du 23 juillet 1748. Voy. ses lettres, édition d'Yverdon, t. Ier, p. 44.
[482] Préface des éditeurs viennois de l'Histoire de l'art, traduite en italien par Fea, t. Ier, XLIV.
[483] Voici une des phrases de cette lettre: «Je ne trouve ressource qu'à avoir recours à la grâce d'un des plus grands hommes du siècle, dont l'humanité, qu'il fait éclater de tous les traits de ses écrits immortels, nous inspire une si haute idée qu'on ne se peut dispenser d'en espérer bien.» Lettres, ut suprà, t. Ier, p. 33 à 36.
[484] «Trigesimum annum nunc primum complevi. Mundus corporis, quantum fieri potuit, genio sæculi accommodatus est... Lipsiæ, quo iter facere quotannis consuevi, consarcinare curavi vestimenta modeste tincta, ut non pudeat elegantium hominum ora subire.» Lettres, t. Ier, p. 43.
[485] Lettres, t. Ier, p. 45-46.
[486] Specimen catalogi bibliothecæ Bunarianæ, Leipzig, in-4º, 1748. Le catalogue a été publié dans la même ville, de 1750 à 1756, 3 tomes en 7 vol., in-4º, mais il n'a pas été terminé.
[487] Dans une note qui accompagne la lettre à lui adressée par Winckelmann, le 28 janvier 1764, t. Ier, p. 150-155-157.
[488] Lettre au comte de Bunau, du 22 janvier 1754, t. Ier, p. 46.
[489] Lettres de Winckelmann, t. Ier, p. 59, ad notam.
[490] M. de Hagedorn, dans ses Réflexions sur la peinture, traduction de Hubert, fait le plus grand éloge d'un tableau d'Œser, représentant Saül et la Pythonisse d'Endor, évoquant l'ombre de Samuel.—Œser exécuta plus tard à Leipzig plusieurs morceaux de sculpture, entre autres la statue de l'électeur, sur l'esplanade de la porte de Saint-Pierre, et le petit monument élevé à la mémoire du poëte Gellert.—Sur Raphaël Donner et ses œuvres, voyez les Éclaircissements historiques attribués à M. de Hagedorn, à la suite de la Lettre d'un amateur de peinture; Dresde, 1755, in-18, p. 330 et suivantes.
[491] En allemand; il a été traduit en français par Hubert, Leipzig, 1765, 2 vol. in-8º.
[492] Appréciation de Moses Mendelssohn, citée dans l'avertissement de Hubert, en tête de sa traduction, VI.
[493] T. Ier, p. 81 et suiv.; 439 à 478.
[494] Elle fut achetée plus tard par l'électeur de Saxe, pour être réunie à celle de Dresde.
[495] Par M. Jules Hübner; traduit de l'allemand par M. Louis Grangier; Dresde, imprimerie de Blochmann et fils, in-18; introduction, p. 8. Ce catalogue, dressé avec beaucoup d'ordre et de méthode, est précédé d'une introduction historique, qui renferme des détails pleins d'intérêt sur l'origine et l'accroissement de cette admirable collection.
[496] En français, 2 vol. in-fº, fig. Dresde, 1755-1757.
[497] Également on français, Leipzig et Vienne, 1770, in-8º.
[498] Introduction au Catalogue du musée de Dresde, p. 51.
[499] M. de Heinecken mourut le 5 décembre 1792.
[500] Voy., dans l'introduction du catalogue de la galerie de Dresde, des détails pleins d'intérêt sur ces acquisitions et sur beaucoup d'autres; de la p. 8 à la p. 49.
[501] Ibid., p. 31-32.
[502] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs français, t. II, Mariette.
[503] Introduction, p. 9.
[504] Il a été ouvert le 25 septembre 1855. On commença de bâtir en 1847, d'après les plans de M. G. Semper, alors professeur et directeur de l'école d'architecture de Dresde, et l'on continua ces travaux, depuis 1849, sous la direction des architectes Haüel et Krüger, puissamment secondés par M. de Benchelt.—Catalogue de Dresde, introduction, p. 67-70.
[505] Ibid., p. 61.
[506] Ibid., p. 63, ad notam.
[507] Louis de Silvestre, né à Paris le 23 juin 1675, fut appelé en Saxe en 1716 par Auguste II, en qualité de son premier peintre; il fut nommé en 1726 directeur de l'Académie de peinture de Dresde; et décoré, en 1741, par Auguste III, de lettres de noblesse. Il rentra en France en 1748, fut élu le 7 juin de la même année recteur de l'Académie royale de peinture de Paris, où il est mort le 12 avril 1760.—Voy. Abecedario de Mariette, vº Silvestre, p. 217-219.
[508] Voy. le Recueil d'estampes gravées d'après les tableaux de la galerie et du cabinet du comte de Brühl, 1re partie, Dresde, 1754, 1 vol. in-fº; il existe au Cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale.—Ce recueil est composé de cinquante estampes, presque toutes gravées par des Français et surtout par Moitte.—Le portrait du comte, d'après Louis de Silvestre, figure en tête de ce recueil; il a été gravé en 1750, par Balechou; il est fort remarquable par le rendu de la physionomie, la délicatesse du burin et le fini des accessoires.
[509] Lettres de Winckelmann, t. Ier, p. 58.
[510] Lettre au comte de Bunau, ibid., t. Ier, p. 59.
[511] Lettre à Franken, de Rome, le 7 décembre 1755; ut suprà t. Ier, p. 85 à 91.
[512] Ses œuvres ont été publiées à Milan parmi les classiques italiens, en 4 vol. in-8º, 1802.
[513] Ibid., p. 88.
[514] Ibid., id.
[515] Ibid., p. 96, 115, 121, 132, 133, 152, 254.
[516] À l'époque où Winckelmann écrivait cette lettre (7 décembre 1755), le Vatican n'avait pas encore reçu les agrandissements connus sous le nom de Museo Pio-Clémentino, qui font tant d'honneur à Clément XIV et à Pie VI, et qui renferment une collection d'antiquités aussi remarquable que celle du Capitole.
[517] Voy. dans les Œuvres de Voltaire, édition Lequien, 1823, in-8º, t. LVIII, nº 857, p. 357.
[518] Auquel Voltaire avait écrit plusieurs fois en italien, notamment en lui envoyant son poëme de la Bataille de Fontenoy.—Ibid., p. 330, 353, 364.
[519] Lettre à Franken, du 29 janvier 1756, ibid., p. 91-96.
[520] Lettre au comte de Bunau, du 29 janvier 1756.—Ibid., p. 60-62.
[521] Ibid., p. 94-95.
[522] Ibid., p. 97.
[523] Voy. la description de cette statue dans l'Histoire de l'art, t. 1er, p. 294, édition italienne de C. Fea.
[524] Ibid., p. 99.
[525] Ibid., p. 100-101.
[526] Ibid., id.
[527] Raccolta d'antiche statue, busti, bassi-rilievi, ed altre sculture restaurate da Bartolomeo Cavaceppi, scultore romano; in Roma, vol. I, 1768; vol. II, 1769; in-fº, con figure.
[528] Lettres, p. 104.
[529] Ibid., p. 107.
[530] Ibid., p. 108.
[531] Ibid., p. 110.
[532] Ibid., p. 114.
[533] Véritable auteur, selon Winckelmann, Monumenti inediti, t. II, p. 50, de l'ouvrage intitulé: Maschere sceniche e figure comiche de' antichi Romani, publié sous le pseudonyme de Franc. de' Ficoroni, Roma, 1736, in-4º; et Latinè, ibid., 1750, in-4º.
[534] Ibid., p. 116 à 127.
[535] Ibid., p. 126.
[536] Ibid., p. 129, 131, 132.
[537] Il fut chargé par le gouvernement anglais de surveiller les derniers Stuarts à Rome, et fut obligé de quitter cette ville.
[538] Le catalogue ou description des pierres gravées composant le cabinet du baron de Stosch ne fut publié en français, à Florence, qu'en 1760.
[539] Ibid., p. 127 à 130.
[540] Ibid., p. 133, 131.
[541] De vita Alexandri Albani, cardinalis; Romæ, in typographeo Paleariano, 1790, petit in-8º de 52 pages, avec dédicace au cardinal Giov. Franc. Albani, évêque d'Ostie et de Velletri, par Dionysius Strocchius (Strocchi).—Je dois la communication de cette notice biographique, devenue rare, à l'obligeance de M. Le Go, secrétaire de l'Académie de France à Rome, qui possède une très-précieuse bibliothèque sur les arts.
[542] Il mourut en 1779.
[543] En 1850-51, j'ai été admis à faire des recherches à la bibliothèque Albani, qui, bien que déchue, existait encore en grande partie au palais de ce nom, alle quattro Fontane. (Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs italiens, p. 336, à la note.) Elle a été vendue et dispersée en 1858, après prélèvement fait des manuscrits et des ouvrages les plus précieux, qui ont été réunis à la bibliothèque du Vatican.
[544] Voy. entre autres: indicazione antiquaria per la villa suburbana dell'ex. casa Albani; Roma, 1803, in-8º de 200 pages.—Et dans la Roma nell'anno MDCCCXXXVIII, par Ant. Nibby, la description de cette villa, p. 882 et suiv., t. II, parte moderna.
[545] P. 115-123.
[546] Ibid., id.
[547] Ibid., p. 135.
[548] Lettres, t. Ier, p. 141.
[549] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs français, t. III.
[550] Lettres, t. Ier, p. 166.
[551] Ces différentes publications ont été réunies, traduites en français et imprimées à Paris, chez Barrois l'aîné, 1784, in-8º.
[552] Lettre à Franken du 5 décembre 1767, p. 181.
[553] Ces deux dernières productions ont été traduites en français et publiées par Barrois l'aîné, à la suite des Réflexions sur l'imitation des artistes grecs, sous le titre de: Recueil de différentes pièces sur les arts, par M. Winckelmann; Paris, 1786, in-8º.
[554] Elle est imprimée à la suite de ses lettres, t. II, p. 250; édition d'Yverdon.
[555] Lettres, t. Ier, p. 170-171.
[556] Id., ibid., p. 142.
[557] Ibid., p. 143-144.
[558] Ibid., p. 134.
[559] Ibid., p. 104-105.
[560] Ibid., p. 111.
[561] Ibid., p. 212.
[562] Ibid., p. 139-140.
[563] Ibid. p, 145.
[564] Fea, prefazione Liij.
[565] Ibid., p. 149.
[566] Ibid., p. 188.
[567] Il était frère puîné de François Casanova, peintre, dont plusieurs tableaux de batailles sont exposés au Louvre. (Voy. le catalogue de ce musée, école française, p. 55 à 58, édition de 1855.) Il avait également pour frère Casanova de Steingalt, qui a laissé de si curieux mémoires sur sa vie.
[568] Voy. l'Histoire des plus célèbres amateurs français, Mariette, t. II.
[569] Prefazione degli editori Viennesi alla storia delle arti del disegno, trad. par Fea; Liij, note A, t. 1er.
[570] Lettres, p. 158.
[571] Cet ouvrage fut publié à Rome, en italien, grand in-fº.
[572] Lettres, t. 1er, p. 147.
[573] Ibid., p. 154.
[574] Ibid., p. 222-223.
[575] Ibid., p. 140-141.
[576] Ibid., p. 185.
[577] C'était un nom de guerre; il s'appelait Charles-Théophile Guischardt, et était fils d'un réfugié français. Entré au service du grand Frédéric, qui l'éleva au grade de colonel, il composa de savants ouvrages sur la tactique des anciens. Mais il fut fortement soupçonné d'avoir pillé le château du comte de Brühl, à Dresde, lors de la prise de cette ville par les troupes prussiennes, en 1763.
[578] Lettres, t. Ier, p. 167-189.
[579] Ibid., p. 184-185.
[580] Ibid., p. 190.
[581] Cavaceppi a publié ce journal au commencement de son ouvrage, Raccolta d'antiche statue, etc. Roma, 1769, in-fº.
[582] Il ne tarda pas à être arrêté, fut condamné à mort et exécuté un mois après à Trieste.
[583] In fine, t. II, édition italienne de Fea, p, 427.
[584] Laocoon, ou pensées sur les limites de la peinture et de la poésie, par M. G. E. Lessing; Berlin, 1766, in-8º.—Lessing envoya ce livre à Winckelmann, et voici le jugement que celui-ci en porte:
«J'ai reçu l'ouvrage de M. Lessing; il est bien écrit et avec pénétration; mais il aurait eu besoin de beaucoup d'instructions sur ses doutes et ses découvertes. Qu'il vienne à Rome, et nous causerons ensemble sur le lieu même.» Lettre à Franken, du 10 septembre 1766, t. 1er, p. 175-176.
[585] Voyez sur ce point l'ouvrage de M. Fortoul, De l'art en Allemagne, t. 1er, p. 238 et suiv.
[586] C'est par erreur qu'on a imprimé Velasquez dans le cours du volume: ce nom, en espagnol, s'écrit Velazquez. [Note du transcripteur: tous sont corrigés.]