Histoire du Consulat et de l'Empire, (Vol. 01 / 20): faisant suite à l'Histoire de la Révolution Française
TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES
DANS LE TOME PREMIER.
LIVRE PREMIER.
CONSTITUTION DE L'AN VIII.
Entrée en fonctions des Consuls provisoires.—Partage d'attributions entre M. Sieyès et le général Bonaparte.—Le général s'empare de l'administration des affaires, et laisse à M. Sieyès le soin de rédiger la nouvelle Constitution.—État de la France en brumaire an VIII.—Désordre de l'administration et des finances.—Profonde misère des armées.—Troubles en Vendée.—Agitation du parti révolutionnaire dans quelques villes du midi.—Premiers efforts des Consuls provisoires pour remettre l'ordre dans les diverses parties du gouvernement.—Nomination de MM. Cambacérès au ministère de la justice, Laplace, au ministère de l'intérieur, Fouché, au ministère de la police, de Talleyrand, au ministère des affaires étrangères, Berthier, au ministère de la guerre, Forfait, au ministère de la marine, Gaudin, au ministère des finances.—Premières mesures financières.—Suppression de l'emprunt forcé progressif.—Création de l'agence des contributions directes, et confection immédiate des rôles arriérés depuis plusieurs années.—Création des obligations des receveurs généraux.—La confiance commence à se rétablir, les banquiers de Paris prêtent au gouvernement les premiers fonds dont il a besoin.—Envoi d'un secours aux armées.—Actes politiques des Consuls provisoires.—Révocation de la loi des otages, élargissement des prêtres détenus, et des naufragés de Calais.—Pourparlers avec les chefs du parti royaliste—Suspension d'armes en Vendée, conclue avec MM. de Bourmont, d'Autichamp et de Châtillon.—Commencement de relations avec les cabinets étrangers.—État de l'Europe.—L'Angleterre et l'Autriche résolues à continuer la guerre.—Paul Ier, irrité contre ses alliés, est disposé à se retirer de la coalition, et à se rattacher au système de neutralité, adopté par la Prusse.—Importance de la Prusse en ce moment.—Le général Bonaparte envoie à Berlin son aide-de-camp Duroc.—Bruits de paix.—Sensible amélioration dans l'état matériel et moral de la France, par suite des premiers actes des Consuls provisoires.—On commence à s'occuper de la Constitution.—Projet de M. Sieyès conçu et médité depuis long-temps.—Les listes de notabilité, le Sénat conservateur, le Corps Législatif, le Tribunat, le grand électeur.—Désaccord entre M. Sieyès et le général Bonaparte, relativement à l'organisation du pouvoir exécutif.—Danger d'une rupture entre ces deux personnages.—Des intermédiaires les rapprochent.—Le grand électeur est remplacé par trois consuls.—Adoption de la Constitution de l'an VIII, et sa mise en vigueur fixée au 4 nivôse an VII. 1 à 111
LIVRE DEUXIÈME.
ADMINISTRATION INTÉRIEURE.
Constitution définitive du gouvernement consulaire.—Composition du Sénat, du Corps Législatif, du Tribunat et du Conseil d'État.—Déclaration du Premier Consul aux puissances de l'Europe.—Offres publiques de paix à l'Angleterre et à l'Autriche.—Proclamation adressée à la Vendée.—Ouverture de la première session.—Opposition naissante dans le Tribunat.—Discours des tribuns Duveyrier et Benjamin Constant.—Une majorité considérable accueille les projets des Consuls.—Nombreuses lois d'organisation.—Institution des préfectures et des sous-préfectures.—Création des tribunaux de première instance et d'appel.—Clôture de la liste des émigrés.—Rétablissement du droit de tester.—Loi sur les recettes et les dépenses.—Banque de France.—Suite des négociations avec l'Europe.—Refus par l'Angleterre d'écouter les propositions de paix.—Vive discussion à ce sujet dans le Parlement britannique.—L'Autriche fait un refus plus doux, mais aussi positif que celui de l'Angleterre.—Nécessité de recommencer les hostilités.—Ne pouvant ramener les puissances belligérantes, le Premier Consul tâche de s'attacher la Prusse, et s'explique franchement avec elle.—Il s'applique à terminer la guerre de la Vendée avant d'ouvrir la campagne de 1800.—Situation des partis en Vendée.—Conduite de l'abbé Bernier.—Paix, de Montfaucon.—MM. d'Autichamp, de Châtillon, de Bourmont, Georges Cadoudal se rendent à Paris et voient le Premier Consul.—M. de Frotté est fusillé.—Soumission définitive de la Vendée.—Les troupes sont acheminées vers la frontière.—Fin paisible de la session de l'an VIII.—Règlement de police relatif à la presse.—Cérémonie funèbre à l'occasion de la mort de Washington.—Le Premier Consul va s'établir au palais des Tuileries. 112 à 226
LIVRE TROISIÈME.
ULM ET GÊNES.
Préparatifs de guerre.—Forces de la coalition en 1800.—Armée du baron de Mélas en Ligurie, du maréchal de Kray en Souabe.—Plan de campagne des Autrichiens.—Importance de la Suisse dans cette guerre.—Plan du général Bonaparte.—Il forme la résolution de se servir de la Suisse pour déboucher dans le flanc de M. de Kray, et sur les derrières de M. de Mélas.—Rôle qu'il destine à Moreau, et qu'il se destine à lui-même.—Création de l'armée de réserve.—Instructions à Masséna.—Commencement des hostilités.—Le baron de Mélas attaque l'armée de Ligurie sur l'Apennin, et la sépare en deux moitiés, dont l'une est rejetée sur le Var, l'autre sur Gênes.—Masséna, renfermé dans Gênes, s'y prépare à une résistance opiniâtre.—Description de Gênes.—Combats héroïques de Masséna.—Instances du Premier Consul auprès de Moreau, pour l'engager à commencer les opérations en Allemagne, afin de pouvoir secourir Masséna plus tôt.—Passage du Rhin sur quatre points.—Moreau réussit à réunir trois corps d'armée sur quatre, et tombe à Engen et Stokach sur les Autrichiens.—Batailles d'Engen et de Mœsskirch.—Retraite des Autrichiens sur le Danube.—Affaire de Saint-Cyr à Biberach.—M. de Kray s'établit dans le camp retranché d'Ulm.—Moreau manœuvre pour l'en déloger.—Plusieurs faux, mouvements de Moreau, qui ne sont heureusement suivis d'aucun résultat fâcheux.—Moreau enferme définitivement M. de Kray dans Ulm, et prend une forte position en avant d'Augsbourg, afin d'attendre le résultat des événements d'Italie.—Résumé des opérations de Moreau.—Caractère de ce général. 227 à 349
LIVRE QUATRIÈME.
MARENGO.
Le Premier Consul attend avec impatience les nouvelles d'Allemagne.—Ces nouvelles arrivées et annonçant des succès, il se décide à partir pour l'Italie.—Détresse de la garnison de Gênes portée au comble.—Constance de Masséna.—Le Premier Consul se hâte de venir à son secours, en exécutant le projet de passer les grandes Alpes.—Départ du Premier Consul, sa feinte apparition à Dijon, son arrivée à Martigny, dans le Valais.—Choix du Saint-Bernard pour franchir la grande chaîne.—Moyens imaginés pour transporter l'artillerie, les munitions, les vivres et tout le matériel.—Commencement du passage.—Difficultés inouïes surmontées par le dévouement des troupes.—Obstacle imprévu du fort de Bard.—Surprise et douleur de l'armée à la vue de ce fort, jugé d'abord imprenable.—L'infanterie et la cavalerie font un détour, et évitent l'obstacle.—L'artillerie, traînée à bras, passe sous le feu du fort.—Prise d'Ivrée, et déploiement de l'armée dans les plaines du Piémont avant que les Autrichiens se soient doutés de son existence et de sa marche.—Passage simultané du Saint-Gothard par le détachement formé des troupes d'Allemagne.—Plan du général Bonaparte une fois descendu en Lombardie.—Il se décide à se rendre à Milan pour rallier les troupes venues d'Allemagne, et envelopper ensuite M. de Mélas.—Longues illusions de M. de Mélas détruites tout à coup.—Douleur de ce vieux général.—Ses ordres incertains d'abord, puis positifs, d'évacuer les bords du Var et les environs de Gênes.—Dernières extrémités de Masséna.—L'impuissance absolue de nourrir les soldats et le peuple de Gênes l'ont réduit à se rendre.—Belle capitulation.—Gênes prise, les Autrichiens se concentrent en Piémont.—Importance de la route d'Alexandrie à Plaisance.—Empressement des deux armées à occuper Plaisance.—Les Français y arrivent les premiers.—Position de la Stradella, choisie par le Premier Consul pour envelopper M. de Mélas.—Attente de quelques jours dans cette position.—Croyant que les Autrichiens lui ont échappé, le Premier Consul va les chercher, et les rencontre à l'improviste dans la plaine de Marengo.—Bataille de Marengo, perdue et regagnée.—Heureuse inspiration de Desaix et sa mort.—Regrets du Premier Consul.—Désespoir des Autrichiens, et convention d'Alexandrie, par laquelle ils livrent l'Italie et toutes ses places à l'armée française.—Quelques jours employés à Milan, par le Premier Consul, à régler les affaires d'Italie.—Conclave à Venise, et promotion de Pie VII à la papauté.—Retour du Premier Consul à Paris.—Enthousiasme excité par sa présence.—Suite des opérations sur le Danube.—Passage de ce fleuve au-dessous d'Ulm.—Victoire d'Hochstëtt.—Moreau conquiert toute la Bavière jusqu'à l'Inn.—Armistice en Allemagne comme en Italie.—Commencement des négociations de paix.—Arrivée à Paris de M. de Saint-Julien, envoyé par l'empereur d'Allemagne.—Fête du 14 juillet aux Invalides. 350 à 489
FIN DE LA TABLE DU PREMIER VOLUME.
Note 1: Nous ne donnons ici que des quantités approximatives, parce que le nombre des tribunaux a varié sans cesse depuis cette époque, par suite des changements de territoire que la France a subis. Il n'y a plus aujourd'hui, par exemple, que 27 cours royales, ou tribunaux d'appel.[Retour au texte principal]
Note 2: Voici les nombres exacts: en 1793, 1,801,918 suffrages favorables et 11,610 contraires; en 1795, 1,057,390 suffrages favorables et 49,955 contraires; en 1800, sur 3,012,569 votants, 3,011,007 favorables et 1,562 contraires.[Retour au texte principal]
Note 3: J'ai eu l'honneur, dans ma jeunesse, de recueillir ce récit de la bouche même du général Dessoles.[Retour au texte principal]
Note 4: Voir à cet égard les Mémoires du maréchal Saint-Cyr, campagne de 1800.[Retour au texte principal]
Note 5: Le maréchal Saint-Cyr dans ses Mémoires paraît dans l'erreur à cet égard. Le Premier Consul avait adopté le plan en entier. Cette circonstance est constatée par une lettre du général Dessoles, contenue au Mémorial de la Guerre, et par la correspondance manuscrite.[Retour au texte principal]
Note 6: Voir les Mémoires de Saint-Cyr, p. 215 et suiv., t. VI, campagne de 1800.[Retour au texte principal]
Note 7: Saint-Cyr, p. 201, volume indiqué.[Retour au texte principal]
Note 8: C'est d'après la correspondance même de Moreau que j'établis ces nombres. Tous les calculs de cette correspondance sont exagérés au profit de Moreau. Il estime pour lui-même les bataillons à 650 hommes, et à 700 pour le détachement envoyé en Italie. Le calcul ne saurait être vrai, car, envoyant les corps tels qu'ils étaient, si les bataillons se trouvaient réduits à 650 dans son armée, ils ne pouvaient pas être à 700 dans le corps qu'on en détachait.[Retour au texte principal]