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La doctrine de l'Islam

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NOTES:

[1] Histoire générale et système comparé des langues sémitiques. 3e éd., 1863, p. 5.

[2] Djélâl ed-Dîn Roumi, fondateur de l'ordre des Mevlévis ou Derviches tourneurs, l'un des plus grands poètes de l'Orient, auteur du Methnévi, mort à Koniah en 672 de l'hégire (1273).

[3] Langues sémitiques, p. 6.

[4] V. à la fin du Voyage en Orient.

[5] Moïse.

[6] Moïse, début.

[7] V. notre Avicenne, Théodicée du Coran et théorie de l'être nécessaire dans l'école des philosophes.

[8] C'est-à-dire l'appel.

[9] Le sanctuaire de La Mecque.

[10] V. les versets 138-145.

[11] V. ci-après, chapitre IV.

[12] V. d'Ohsson, II, 259.

[13] V. Ezéchiel, chapitre XXXVII.

[14] Cette dernière comparaison se rapporte à d'anciens peuples que Dieu détruisit pour leur impiété.

[15] V. notre Avicenne, psychologie.

[16] V. notre Gazali, lutte des théologiens contre l'école des philosophes.

[17] Achari vécut de 260 à 324 de l'hégire, enseigna à Bagdad.

[18] Sorte de rationalistes musulmans.

[19] V. Goldziher, Muhammedanische Studien.

[20] V. nos Fragments d'eschatologie musulmane.

[21] V. nos Fragments d'eschatologie musulmane. Congrès scientifique international des Catholiques, Bruxelles, 1894.

[22] Férîd-ed-Dîn Attâr, grand poète persan, grand mystique et moraliste distingué, auteur du Mantiq ut-taïr, mourut centenaire en 628 de l'hégire (1230).

[23] V. par exemple une miniature du Mirâdj-Nâmeh (traduction de Pavet de Courteille), reproduite dans le Magasin pittoresque, 1876, p. 364; une autre dans le même Magasin, 1884, p. 4.

[24] La Perle précieuse de Ghazâlî, édition et traduction de Lucien Gautier, 1878, p. 56.

[25] Sur les «Livres», v. ci-après au chapitre du fatalisme.

[26] Milton, livre II, traduction de l'abbé Delille.

[27] V. Les Orientales.

[28] V. Les Orientales, Le Derviche. V. Hugo était renseigné sur les traditions musulmanes par un orientaliste du nom de Fouinet.

[29] Cte H. de Castries, L'Islam, impressions et études, 1896, chapitre sur le fatalisme.

[30] V. plus loin, chapitre IV, légende sur la naissance de la Vierge.

[31] Voyage en Orient, éd. de 1862, II, p. 160.

[32] «Démonstratif»; on traduit quelquefois «évident»; mais ce n'est pas tout-à-fait exact. L'inscription dans le livre, dit Zamakhchari, est comme un écartement du rideau qui cache le mystère de la volonté divine. Tout ce qui sort du mystère est inscrit sur la tablette. (Kacchâf, II, p. 1150.)

[33] Réminiscence des psaumes CXIII, 5, et CXXXIV, 17.

[34] Mahomet applique aux impies ce que la Bible dit des idoles.

[35] V. notre Gazali, p. 103.

[36] V. notre Mahométisme, histoire des fils d'Ali.

[37] Début des Travaux et des Jours, traduction Leconte de Lisle.

[38] Orphée, LVI, parfum des Moires, traduction Leconte de Lisle.

[39] Hommes illustres, César.

[40] The Caliphate; its rise, decline and fall, p. 163.

[41] Les nœuds jouaient un rôle dans la magie des anciens peuples; c'était soit les nœuds, ou bourgeons, des baguettes, soit ceux des cordes.

[42] Aug. Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1856, II, p. 41.

[43] Histoire de Turquie, II, p. 148; éd. de 1862.

[44] Les Prairies d'or, éd. et trad. par Barbier de Meynard, et Pavet de Courteille, VII, 96.

[45] V. Les Prairies d'or, VI, p. 386, et suiv. L'histoire des Barmécides a fourni naguère le sujet d'une tragédie à Népomucène Lemercier.

[46] Gazali, La rénovation des sciences religieuses (Ihyâ), édition arabe, t. I, p. 150.

[47] Le mann vaut deux ratl; le ratl (métathèse du grec litra) vaut 2.566 grammes.

[48] Ce qui précède est rédigé d'après le traité de Gazali, Ihyâ, livre de l'aumône; on peut comparer les tableaux donnés par d'Ohsson, Tableau, Code religieux, II, p. 403 et suiv.

[49] Cte Domet de Vorges, L'impôt et les théologiens, une brochure, Paris, Bloud, 1899.

[50] Itinéraire, éd. de 1838, p. 207.

[51] Au nord de la Chaîne du Caucase, Revue de Géographie, 1899.

[52] Histoire de Charles XII, fin du livre IV.

[53] Tableau général de l'empire ottoman, Code religieux, II, 462.

[54] L'exposé qui suit est fait d'après le Coran lui-même, et d'après le grand commentaire de Zamakhchari intitulé Kacchâf, éd. Lees, Calcutta, 1859.

[55] Plumes de roseau.

[56] Jésus est surtout vénéré dans l'islam par les membres de la confrérie des Kadriyah, fondée par Abd-el-Kader Djîlâni, XIIe siècle.

[57] Au début du livre du pèlerinage, dans le traité de la Rénovation (Ihyâ).

[58] La Pharsale, livre troisième.

[59] Sur les sacrifices humains chez les anciens Arabes de Pétra et de Hira, V. l'article de Noeldeke, Arabs (ancient) dans Encyclopaedia of religion and ethics, Edinburgh, 1908.

[60] Cette légende apparaît dans l'historien arabe Wâkidi; V. Wellhausen, Reste arabischen Heidentums, 2e éd., 1897.

[61] Les Prairies d'or, IV, 126.

[62] Voyages d'Ibn Batoutah, éd. et trad. par Defrémery et Sanguinetti, collection de la Société Asiatique, t. I, p. 303 et suiv.

[63] The travels of Ibn Jubayr, texte arabe, éd. par William Wright et de Goeje, dans Gibb Memorial, 1907.

[64] Un ouvrage très documenté sur le pèlerinage est dû à M. le Baron d'Avril: L'Arabie contemporaine avec la description du pèlerinage de La Mecque, Paris, 1868.—V. aussi Gervais-Courtellemont, Mon voyage à La Mecque, 1896.

Le voyage de Burckhardt est de 1814; celui de Burton, de 1853; le français Léon Roche fut envoyé en mission à La Mecque en 1837.

[65] Sur les routes du pèlerinage, v. d'Avril, loc. laud., et Victor Bérard, Le Sultan, l'Islam et les Puissances, Paris, 1907.

[66] Ancienne forme du nom de La Mecque.

[67] Les géographes ou cosmographes arabes donnent quelquefois des plans du sanctuaire de La Mecque; V. par exemple Cazwini, éd. Wustenfeld, II, p. 76.

[68] V. Doutté, Merrâkech, I, p. 55.—Le même auteur, Magie et religion dans l'Afrique du Nord, 1909, ch. IX.

[69] V. notre Mahométisme, p. 205.

[70] V. Bérard, op. laud. Vers La Mecque et l'Egypte.

[71] R. Dareste, Histoire de France, t. I, p. 366.

[72] V. La Croisade noire, par le Mis de Bonardi du Ménil.

[73] V. notre Avicenne.

[74] Esprit des Lois, livre XIII, ch. XVII.

[75] La Chanson d'Antioche, éd. Paulin Paris, 1848; chant V, XLII.

[76] Lamartine, Nouveau voyage en Orient, p. 266.

[77] Histoire de Pierre le Grand, éd. de 1865, p. 401.

[78] Sur la Tolérance musulmane, V. un intéressant article qu'Ahmed Riza, alors directeur du Mechvéret, a publié dans la Revue Occidentale du 1er nov. 1876.—Dans le même sens ont écrit divers Musulmans tels que: Kiamil Bey, Vérité sur l'islamisme et l'empire ottoman, un mémoire présenté au Congrès international des Orientalistes de 1894; les tunisiens Benattar, el-Hadi Sebaï, Abd el-Aziz et Téalbi, L'esprit libéral du Coran. Dans les parlements des religions, et dans les sociétés théosophiques, on présente aussi l'islamisme comme une religion tolérante.

[79] Kasimirski prétend même qu'ils considèrent l'exemple du prophète comme «obligatoire», le Koran, trad., 1891, p. 343. On ne voit pas bien comment l'idée d'obligation peut naître en pareille matière.

[80] Histoire de la Turquie, t. I, p. 136.

[81] Die Fraue und der Sozialismus, p. 121.

[82] Zamakhchari, commentaire de C. IV, 3.

[83] Zamakhchari, Kacchâf, commentaire du verset cité.

[84] Esprit des lois, livre XVI, chap. X.

[85] Esprit des lois, livre XVI, chap. IX.

[86] V. notre article sur le voile des femmes dans l'islam, Annales Coloniales, 20 déc. 1906.

[87] Fernand Nicolay, Histoire des croyances, superstitions, mœurs, usages et coutumes, t. III, l. IX, coutumes et cérémonies du mariage;—Notor, La femme dans l'antiquité grecque.

[88] Jornandez, Histoire des Goths, récit de la mort d'Attila.

[89] D'Ohsson, II, p. 316.

[90] Mélanges de la faculté orientale de Beyrouth, t. I, p. 40; études du P. Lammens sur le règne de Moawiah.

[91] Goldziher, Muhammedanische Studien, II, 301; Doutté, Marabouts, p. 88; Dozy, Histoire des Maures d'Espagne.

[92] Macoudi, Le Livre de l'Avertissement, trad., p. 482-483.

[93] M. Gervais-Courtellemont a photographié en couleurs, avec les plaques Lumière, un certain nombre de monuments orientaux. L'un des plus beaux clichés est celui qui reproduit le revêtement intérieur, en briques émaillées, du tombeau de Roxelane; l'harmonie des couleurs est délicieuse.

[94] Kœcem est représentée dans la tragédie de Racine, par Roxane, femme d'Amurat; Bagdad y est appelé Babylone. Cf. Martino, L'Orient dans la littérature française au XVIIe et au XVIIIe siècle, 1906.

[95] Pierre Loti, Les Désenchantées.

[96] Ismaïl HAMET, Les Musulmans français du nord de l'Afrique, p. 253.

[97] V. surtout chap. IV, versets 2-11.

[98] V. notre Gazali, p. 134.

[99] V. par exemple le Madjâni el-edeb, recueil de morceaux choisis de littérature arabe en 6 volumes, Beyrouth, 1899.

[100] Emily Ruete, Mémoires d'une princesse arabe, trad. de l'allemand, Paris, 1905; début.

[101] Sur les superstitions relatives aux cheveux, v. Frazer, Le Rameau d'or, trad Stiébel, t. I. Les Tabous, p. 296.

[102] Aux noces du khalife Mamoun avec Bourân, fille du vizir, «on jeta au peuple des pièces d'or et d'argent, des vessies de musc et des œufs d'ambre gris.» Les Prairies d'or de Maçoudi, t. VII, p. 65.

[103] Sur l'éducation des jeunes nobles du moyen âge, v. La Chevalerie, par Léon Gautier.

[104] D'Ohsson, Tableau, II, 288.

[105] Traduction Galland, édition de 1860, p. 408.

[106] Lamartine, Voyage en Orient, II, 406.

[107] D'Ohsson, Tableau, II, 495.

[108] V. un intéressant chapitre de L. Rousseau, L'effort ottoman, 1907, première partie, Du développement intellectuel et social, et la préface de Réchid Safvet Bey.

[109] Nouveau voyage en Orient, 1863, p. 74 et suiv.

[110] V. le Bulletin des œuvres d'Orient, passim.

[111] Pierre Arminjon, L'enseignement, la doctrine et la vie dans les universités musulmanes d'Egypte, Paris, 1907.

[112] V. L'Algérie, par Paul Gaffarel, 1883, chapitre sur l'instruction publique, p. 626 et suiv.; Ismaïl Hamet, Les Musulmans français de l'Afrique du Nord, p. 182 et suiv.

[113] P. Duhem, Essai sur la notion de Théorie physique de Platon à Galilée, p. 137.

[114] La vie de Sidi Abd el-Kâdir Djîlâni par Dhahabi a été éditée et traduite par Margoliouth, Journal of the royal Asiatic Society, 1907.—V. notre article Abd al-Kâdir al-Jîlânî dans l'Encyclopædia of Religion and Ethics, Edimbourg, 1908.

[115] Rinn, Marabouts et Khouan, Alger, 1884,—Clément Huart, Konia, la ville des derviches tourneurs, 1897.

[116] Bargès, Vie du célèbre marabout Sidi Abou-Médian, 1884.

[117] Clément Huart, Konia, p. 207.

[118] Les voyages d'Ibn Batoutah, éd. et trad. Defrémery et Sanguinetti, IV, 21.

[119] Les traités des Frères de la Pureté ont été édités par Dieterici, Die Abhandlungen der Ichwân es-Safâ, Leipzig, 1883-86; voir p. 594 et suiv.

[120] Le Mantic ut-Taïr a été traduit en français par Garcin de Tassy, Paris, 1863.

[121] Il ne faut jamais oublier que l'histoire est faite au moyen de documents écrits; les transmissions par voie orale lui échappent. Leur rôle cependant a pu être très grand, surtout dans des matières qui naturellement commandent le secret ou tout au moins la discrétion, comme la mystique. Une phrase, une simple parole, une pensée, une image, est transmise un jour par une voie quelconque, et tombe sur des esprits qui justement en éprouvaient le besoin: ils la recueillent et en font leur profit. Quand le terrain est disposé, le hasard ne manque pas d'y transporter le germe.

[122] Voici quelques dates groupées, permettant de se rendre compte de la presque simultanéité de la floraison mystique dans les deux religions:

S. Bernard (1091-1153); S. François d'Assise (1182-1226); S. Dominique (1170-1221); S. Jean de la Croix (1542-1595).

Gazali (1058-1111); Sidi Djîlâni (1078-1166); Férîd ed-Dîn Attâr (1119-1230); Sidi Abou Médian (1125 environ-1197); Djélâl ed-Dîn Roumi (1207-1273).

[123] Ces exemples sont extraits de La Roseraie du Savoir, recueil de quatrains persans, édités et traduits par Hoçeyne-Azad, 2 vol., 1906.

[124] Evangile de S. Jean, XIV, 26; XVI, 17.

[125] V. aussi James Darmesteter, Le Mahdi depuis les origines de l'islam jusqu'à nos jours, 1885.—E. Blochet, Le Messianisme dans l'hétérodoxie musulmane, 1903.

[126] Ibn el-Werdi, La Perle des merveilles; chapitre sur l'apparition du mahdi, et chapitres suivants sur les événements de la fin du monde, édition arabe.

[127] D'Ohsson, Tableau, I, 266-268.

[128] Abd el-Jelil Zaouche: lettre au journal Le Temps, 25 décembre 1906.

[129] Ismaïl Hamet, loc. cit., p. 303.

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