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Le littoral de la France, vol. 1: Côtes Normandes de Dunkerque au Mont Saint-Michel

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[74] Elle est une imitation du tableau de Raphaël.

[75] Manuscrit sur vélin conservé à la Bibliothèque nationale. M. Corroyer nous a fait connaître le frontispice si remarquable dont il est question ici.

Mais, c'est peut-être beaucoup demander.... Contentons-nous de parcourir les chapelles, d'admirer leurs nervures et leurs pendentifs; de suivre la courbe, en forme de fer à cheval, des collatéraux, puis de nous rendre à la crypte.

La configuration du sol et les énormes fondations, nécessitées par les bâtiments extérieurs, ont permis de ménager cette église souterraine qui, sauf le nombre des chapelles, reproduit les dispositions du chœur.

Le bois.

On n'y pénètre pas sans respect, les beaux piliers ronds gardant un reflet de grandeur, de noblesse bien en harmonie avec le reste de l'édifice.

Les murs nord et sud de la crypte contiennent les citernes qui alimentaient l'abbaye.

Si, de l'église souterraine, on veut se rendre au logis abbatial, il faut franchir un pont fortifié, encore pourvu de ses mâchicoulis.

De même, on pourrait aussi passer, après une longue ascension, des ténèbres de cette église aux rayonnements du clocher le plus élevé: des degrés ayant été ménagés dans l'épaisseur de l'un des contreforts méridionaux, degrés qui, après avoir conduit dans l'église supérieure, se continuent au-dessus des chapelles et aboutissent à l'escalier de dentelle....

Salle des chevaliers.

Nous retrouverons bientôt ce fragile escalier, car nous le suivrons pour aller embrasser du regard le panorama du Mont et de ses abords.


L'abbaye dut beaucoup à Robert de Torigni qui, dans son gouvernement de trente-deux années (1154 à 1186), s'occupa sans relâche d'entretenir les constructions, d'y en ajouter de nouvelles et d'augmenter la valeur de la bibliothèque, dernière sollicitude souvent imitée, l'abbaye devant, plus tard, mériter le surnom glorieux de Cité des Livres.

Lorsque Philippe Auguste voulut relever le monastère des ruines causées par Guy de Thouars, il trouva dans l'abbé Jourdain un zélé et ardent collaborateur. C'est de 1203 à 1228[76] que s'élevèrent les constructions du nord, si justement appelées la Merveille.

[76] M. Corroyer établit très nettement cette date jusqu'à lui controversée.

Elles se composent de plusieurs étages: au rez-de-chaussée, ou étage inférieur, se trouvent l'aumônerie, ou salle des aumônes, et le cellier, immense salle de 70 mètres de longueur sur 12 de largeur, qui portent toutes deux le nom de Montgommery ou Montgommeries; ce nom rappelle la tentative malheureuse du fameux partisan huguenot qui, en 1591, espérait enlever la place par surprise.

Le récit donné par dom Jean Huynes de cette tentative est des plus dramatiques, et rappelle la hardie expédition de Bois-Rosé à Fécamp. Mais Montgommery n'obtint pas le même succès.

Réfectoire des religieux.

Le soldat faisant partie de la garnison du Mont, qu'il croyait avoir gagné, avertit le gouverneur militaire. Une contre-embûche fut dressée. Quatre-vingt-dix-huit soldats furent successivement hissés jusque dans la salle, où ils trouvèrent la mort.


Au-dessus des Montgommery se trouve le Réfectoire. Moins célèbre que la Salle des Chevaliers, sa voisine, il n'est pas moins beau. Ses piliers ronds, se dressant sur une base octogonale, séparent la construction en une double nef, aux voûtes ogivales, de proportions très heureuses, éclairée par neuf grandes fenêtres. L'effet d'ensemble est imposant. Le réfectoire date de 1215.

La Salle des Chevaliers, terminée vers 1220, ne compte pas moins de quatre nefs formées par deux rangs de huit belles colonnes à chapiteaux richement sculptés. L'ogive des voûtes est ornée de clefs délicates.

Deux vastes cheminées élèvent leurs manteaux jusqu'au plafond, où l'architecte a su fort heureusement dissimuler les larges conduits de fumée.

Cette admirable salle doit son nom à la cérémonie d'installation de l'Ordre royal de Saint-Michel. On a conjecturé qu'elle était, auparavant, la salle des assemblées générales ou celle du chapitre de l'abbaye. M. Viollet-le-Duc croyait qu'elle avait servi, au treizième siècle, de dortoir à la garnison du Mont.


Le troisième étage date de 1225. Il formait le Dortoir des religieux. Une rangée de petites fenêtres, style mauresque, l'éclairent; deux autres fenêtres, ouvrant sur la baie, celles-ci larges, hautes, y font pénétrer l'air et la lumière.

Le Cloître.

Si intéressante que soit cette salle, on a hâte de passer dans le Cloître ou Aire de Plomb, «l'un des plus curieux et des plus complets parmi ceux que nous possédons en France[77]».

[77] Viollet-le-Duc.

Terminé en 1228, par Raoul de Villedieu, le cloître est entouré de galeries en arcades ogivales doubles, soutenues par de ravissantes colonnettes, qu'accompagnent de délicates sculptures remplissant l'intervalle des ogives, et une frise pour laquelle le mot admirable est trop faible.

Originairement, le cloître était peint, et ce devait être, pour les religieux, le plus enviable lieu de repos....

Chef-d'œuvre, il termine la série de chefs-d'œuvre si justement nommée la Merveille.


Mais comment, dans une description forcément trop sommaire, espérer faire passer une ombre de la beauté dont est empreinte l'abbaye?

Ce qu'il faut, c'est voir: puis, quand on a vu, quand on a réussi, ensuite, à fixer dans sa pensée ce démesuré souvenir, il faut recommencer le pèlerinage....

Galerie d'Aquilon.

Alors, seulement, une impérissable image apparaît toute radieuse de grandeur, de triomphante poésie que l'on ne saurait jamais oublier.


Nous nous contenterons donc de dire, qu'après la Merveille, on trouve la terrasse de Beauregard ou Mirande, bien nommée, elle aussi: la perspective sur laquelle on plane étant splendide. On y est, néanmoins, importuné, en songeant que, de là, un malheureux prisonnier se jeta trois fois sur les rochers avant de trouver la mort. L'appellation de Saut-Gaultier vient de cette circonstance.

Montons, montons toujours... pensons qu'il faut franchir plus de cinq cents marches pour arriver à la lanterne du clocher actuel! Passons par l'Escalier de dentelle, chemin aérien, dont la descente, comme l'ascension, peut donner le vertige aux plus aguerris.

Nous voici accoudé sur la balustrade supérieure entourant le chœur; l'horizon a grandi. Il grandit encore à chaque nouvelle marche gravie.... Bientôt, devant la baie entière, se dégagera une sensation de beauté, de génie, de splendeur qu'il serait impossible de dépasser.


Reprenons le même chemin; il nous reste à parcourir les étages souterrains creusés dans le roc vif. Leurs noms disent assez ce que devaient être de telles prisons.

Le Grand Exil, le Petit Exil, le cachot du Diable, des caveaux où jamais un rayon de jour n'a paru....

On en sort au plus vite, en poussant des soupirs de soulagement, en respirant avec bonheur l'air frais envoyé par la mer.

De même, on ne peut pas partir sans voir la Tour Perrine, le Châtelet, la Tour Claudine, la Tour Boucle, le Corps de garde, la Tour du Guet, la Tour Gabriel, supportant les ruines d'un moulin à vent.... Ou, pour parler plus exactement, rien ne laisse indifférent, et, après avoir vu, on désirerait voir encore.


Nous sommes, de nouveau, dans la petite ville du Mont. C'est son importance militaire, au moyen âge, qui lui a valu une qualification dont, aujourd'hui, on sourit volontiers.

Sa population se compose tout entière d'hôteliers et de marins. On doit s'adresser à ces derniers si l'on veut clore le voyage par la contemplation d'un tableau magique: le tour du rocher fait au moment de la haute marée. Il n'a de comparable que le flux équinoxial pendant lequel la mer, d'abord retirée à quatorze kilomètres de distance, monte avec une furie, un déchaînement de vagues implacables.

Lors du plein d'une haute marée, l'ensemble est autre. Sans crainte, on peut se confier aux hardis pêcheurs, ils connaissent le moindre repli des grèves.

Enfants, n'ont-ils pas commencé leur rude apprentissage avec les coquetiers et coquetières, pauvres gens tout occupés à ramasser, dans le sable, le succulent petit mollusque bonnement appelé: coque. La coque ou un autre coquillage plus grand, assez abondant aux environs du Mont, a eu l'honneur de figurer sur le blason de l'abbaye, sur le collier de l'Ordre royal de Saint-Michel.

Sa réputation était grande, puisque les pèlerins de tous pays se croyaient obligés d'en orner leurs vêtements, et que la célèbre image de Saint-Jacques de Compostelle en porte sur son camail. Ce fait prouverait la rapidité de diffusion du culte de Saint-Michel-au-péril-de-la-Mer.

Il n'y a donc rien à craindre en se confiant aux pêcheurs montois. Leur premier travail les a familiarisés avec tous les dangers de la baie.


On a écrit, et cela est strictement vrai, que, vu de la mer, l'aspect de l'abbaye change à chaque coup d'aviron.

Les constructions se présentent faisant corps avec le roc, se recourbant autour de lui, le domptant ou empruntant de ses déchirures, de son escarpement, une magnificence nouvelle.


Les sables grisâtres ont disparu, car le Mont est éloigné de deux kilomètres du rivage. Il domine tout.

L'îlot voisin, Tombelaine, ancien château fort, ancien pèlerinage de Notre-Dame-la-Gisante, maintenant désert, semble prêt à s'abîmer dans les flots, écrasé par la puissance de son rival.

On comprend que les traditions affirment l'existence, sur le Mont, d'un temple dédié à Jupiter.

Les Romains ne pouvaient choisir un meilleur emplacement pour l'autel du Maître des dieux.


Que devait être le paysage, lorsque le rocher dominait une immense forêt bornée par la mer?

N'importe ce qu'il a été, le paysage actuel le surpasse. Nous n'en voulons pour preuve qu'une excursion en pleine eau pendant les sereines nuits de juin, où un clair crépuscule remplace le soleil.

L'abbaye, la ville, plongées dans la douce lumière, font penser aux cités fantastiques, palais des enchanteurs de l'Orient.


Et si l'on ne redoute pas le froid d'une longue nuit d'hiver, le choc des flots turbulents, l'impression éprouvée sera plus durable encore.

Le Mont, chargé de ses vieux remparts, de son audacieuse église, ressemblera aux palais sombres, puissants, demeures préférées des enfants d'Odin....

Nous touchons, maintenant, à la terre bretonne. L'immense développement de son littoral mérite bien que nous lui consacrions un travail spécial.

Ce sera le texte de notre second volume, destiné, nous l'espérons, comme celui que nous achevons aujourd'hui, à faire mieux connaître, à faire mieux aimer la grande Patrie Française!...

V. VATTIER d'AMBROYSE

Au repos dans la hune.
CÔTES NORMANDES

TABLE DES MATIÈRES

Chapitres Pages.
Introduction I
I La mer du Nord.—Ses rivages.—Dunkerque 1
II La pêche de la morue en Islande 29
III Mardyck.—Gravelines 37
IV Les côtes du Pas-de-Calais.—La ville de Calais.—Sangatte —Wissant 43
V Boulogne-sur-mer 63
VI La pêche du hareng.—La pêche côtière 75
VII De Boulogne à l'embouchure de la Somme 85
VIII Les ports de la Somme 93
IX Abbeville 101
X La pointe du Hourdel.—Cayeux.—Ault.—Mers.—La Bresle 109
XI Le Tréport.—Eu.—La pêche côtière 113
XII La côte jusqu'à Dieppe.—Huys.—La cité de Limes 121
XIII Dieppe 127
XIV De Dieppe à Saint-Valery-en-Caux 147
XV Fécamp 157
XVI De Fécamp au Havre par Étretat 169
XVII Les phares de la Hève.—Le pain de sucre.—Notre-Dame-des-Flots.—Les bouées 175
XVIII Sur la jetée.—Les sémaphores 187
XIX Le Havre 203
XX Les bassins.—Un paquebot transatlantique 215
XXI Promenade à travers le Havre 229
XXII La Société des sauveteurs.—La catastrophe du 26 mars 1882.—Durécu 243
XXIII Les étrangers au Havre.—Les régates 253
XXIV Les environs du Havre.—Harfleur.—Orcher 257
XXV Rouen à travers l'histoire 267
XXVI Rouen monumental 279
XXVII Rouen moderne 295
XXVIII Quelques gloires rouennaises 303
XXIX La navigation de la Seine.—Paris port de mer 315
XXX-XXXI Honfleur 319
XXXII De Honfleur à Dives 327
XXXIII De Dives à Ouistreham 343
XXXIV Caen 357
XXXV De Caen à Port-en-Bessin 381
XXXVI Les fosses du Soucy.—Bayeux.—La tapisserie de la reine Mathilde 393
XXXVII De Sainte-Honorine à la baie des Veys 407
XXXVIII Carentan.—Saint-Vaast-de-la-Hougue.—Barfleur 413
XXXIX Cherbourg 423
XL Les Chantiers.—Visite aux navires on construction.—Le Salut 439
XLI Armement et lancement d'un vaisseau 451
XLII Une date cherbourgeoise.—Les environs de la ville.—Notes biographiques 459
XLIII Quelques mots d'hommage à notre marine militaire 461
XLIV La côte de Cherbourg à Coutances 467
XLV Coutances.—Le comte de Tourville.—Les Hauteville 477
XLVI Granville.—Avranches.—Pontorson 489
XLVII Le Mont Saint-Michel 499

TABLE DES GRAVURES

230 gravures dans le texte; 66 planches hors texte.

(Les gravures hors texte sont indiquées en petites capitales)

Pages.
Patria Frontispice.
Introduction I
Salut au drapeau XII
Frontispice de Dunkerque Après l'Introduction
Les Dunes 2
Dunkerque 3
Dunkerque.—Le Port 7
La tour de Leughenaer 9
Le phare et les signaux de marée.—Marée montante.—Marée haute.—Marée descendante 10
Tombeau de Jean Bart et de sa femme dans l'église Saint-Éloi 11
Évasion de Jean Bart 13
Portrait de Jean Bart 15
Combat de Jean Bart 17
Le Musée.—Chantier de construction 20
L'Arsenal 21
Rosendaël 22
Statue de Jean Bart 23
La côte aux environs de Boulogne 26
Beffroi de Bergues 27
Pêcheur de morue 30
Morutier 31
Morue 32
Abri des canots de sauvetage 33
Pêcheuse à Dunkerque 35
Armes de Gravelines.—Gravelines 39
Pavillon bleu et blanc de Dunkerque à Honfleur inclusivement 40
Frontispice de Calais 41
Ancien Calais 45
Jetée à Calais 49
Place de l'Hôtel-de-Ville, à Calais 51
Une femme de Calais 53
Entrée du port de Calais 55
Ambleteuse 57
Pilastre de Rozier 58
Montgolfière de Pilastre de Rozier 59
Ancien Boulogne 61
Notre-Dame-de-Boulogne 65
Entrée du bateau à vapeur venant de Folkestone (Boulogne) 69
Colonne de la grande armée à Boulogne 70
La cathédrale de Boulogne 71
Sauvage 72
Dallery 73
Le hareng 76
La poissonnerie à Boulogne 78
Pêcheuses à Boulogne 79
Le beffroi à Boulogne 80
La crevette 81
Casino a Boulogne 83
Berck 87
A l'hôpital des enfants à Berck 90
Église de Rue 91
Pont à l'embouchure de la Somme 95
Intérieur d'une boutique d'approvisionnements maritimes 99
Armes d'Abbeville 101
L'Amiral Courbet 107
Hareng 110
Chateau d'Eu 111
Tréport 117
Vue générale de l'église et du château d'Eu 120
Puys 122
Anciens costumes des environs de Dieppe 123
Frontispice de Dieppe 125
Vieux Dieppe 129
Nouveau Dieppe 131
Église Saint-Jacques à Dieppe 133
Vaisseau La Couronne 135
Duquesne (d'après un portrait du temps) 137
Statue de Duquesne 139
Dieppe 143
Casino de Dieppe 145
Arques 118
Varangeville 149
Saint-Valery-en-Caux 153
Frontispice de Fécamp 155
Armes de Fécamp 157
L'autel du Précieux Sang à Fécamp 158
Port de Fécamp 159
Bateau de Pêche à Fécamp 163
Notre-Dame-de-Salut 165
Petit bateau de pêche à Fécamp 166
Étretat 167
Yport 169
Falaises d'Étretat 170
Pêcheurs à Yport 173
Phares de la Hève.—Sémaphore 176
Lentille 177
Chambre de quart 179
Le pain de sucre 180
Notre-Dame-des-Flots 181
Bouée noire et rouge.—Bouée flottante 182
Bouée flottante 183
Clochette de bouée 184
Sémaphore au Havre 185
Marche des navires 187
Ballons pour le tirant d'eau 189
Flamme.—Bateau-pilote 190
Signaux à l'entrée des ports.—Signaux météorologiques 191
Première planche, navires 193
Deuxième planche, navires 197
Pont d'un trois-mâts 199
Sur les quais: au Havre 200
Frontispice du Havre 201
Le Havre en 1625 203
Ancien Hôtel de Ville au Havre 204
Vieux Havre 205
Vieux Havre 207
Bombardement du Havre, en 1694 208
Vieux Havre 209
Tour François Ier 211
Le Havre sous Louis XVI 212
Bassin de la Barre, Havre 213
Pont d'un transatlantique 217
Le Transatlantique: La France 221
Salon d'un transatlantique 225
Transatlantique 226
Le transatlantique: Normandie 227
Ancienne porte royale 229
L'Hôtel de Ville du Havre 230
Église Notre-Dame, au Havre 231
Bernardin de Saint-Pierre 233
La mâture 234
Hôtel de la Bourse 235
Casimir Delavigne 237
Pointe du Hoc 239
Nouveau Havre, vu de Saint-Adresse 241
Sauveteur 243
Lecroisey 245
Dessoyers.—Ollivier.—Jacquot.—Cardine.—Fossey.
—Leprosvost.—Ménéléon.—Varescot.—Leblanc. —Moncus
246
Pendant le sinistre 247
Pendant le sinistre 249
Bateau de sauvetage 252
Oriflamme pour les régates.—Soldat anglais—Marins de l'État.—Yachtman 254
Anciens costumes de pêcheurs.—Matelot pêcheur—Ancien costume.—Ancienne coiffe.—Douanier 255
Pavillon du Yacht-Club, du Cercle à la voile et des régates du Havre 256
Chapiteaux et croix de l'abbaye de Graville-Sainte-Honorine 259
Armes d'Harfleur.—Harfleur 260
Statue de Grouchy 261
Pointe du Hoc 264
Mascaret de la Seine 265
Vue générale de Rouen 269
Page de vues variées 273
La Cathédrale 277
Tombeau de Louis de Brézé dans la cathédrale à Rouen 280
Église Saint-Maclou 281
Escalier de la Bibliothèque et grille de la cathédrale de Rouen 283
Porte Jean Coujon 285
Palais de Justice et Tour de la Grosse Horloge, à Rouen 289
Église Saint-Ouen 291
Fontaine Sainte-Marie, à Rouen 294
Quai du Havre, à Rouen 296
Cours la Reine 297
Tombeau des Cardinaux d'Amboyse 301
Intérieur de la Chapelle de Bon-Secours 305
Statue de J.-B. de La Salle, à Rouen 308
Intérieur de l'église de Notre-Dame-de-Bon-Secours, près Rouen 310
La Chaire 311
Embouchure de la Seine entre le Havre-de-Grâce et Honfleur 317
Plan de Honfleur d'après une ancienne carte (1693) 319
Bassin Sainte-Catherine à Honfleur 320
Notre-dame de Grâce 321
Phare de l'Hospice à Honfleur 323
Côte de Grâce.—Autel de Notre-Dame de Grâce 324
Ancien Hôtel de ville à Honfleur 325
Le banc d'Amfard.—Femme des environs de Honfleur 326
Plage de Villerville 327
Église de Villerville 328
Château de Bonneville 329
Casino de Trouville 331
Deauville 332
Église de Villers 333
Casino de Trouville 335
Équilles 339
Plate: Bateau de pêche à Honfleur 340
Dives 341
Anciennes coiffes des femmes de Dives et de Deauville 344
Hostellerie de Guillaume-le-Conquérant, à Dives 345
Cabourg 349
Église d'Ouistreham 352
Vue générale de Caen 355
Caen, vue du port 359
Entrée du château de Caen 361
Caen, Abbaye aux hommes.—Abbaye aux Dames 363
Abbaye Dardaines.—Vieilles maisons rue de la Géole.—Hôtel de la Bourse 367
Saint-Sauveur 369
Partie nord de l'église Saint-Pierre 370
Abside de l'église Saint-Pierre 371
Caen, Tour des gendarmes 375
Heure de la montée, «pêche à l'anguille» 377
Notre-Dame de la Délivrande 379
Ancienne coiffure des femmes de la Délivrande 382
Langrune 383
Saint-Aubin 384
Courseulles 385
Arromanches, vue générale 386
Asnelle-la-Belle-Plage 387
La plage d'Arromanches 388
La demoiselle de Fontenailles 389
Vue générale de Port-en-Bessin 391
Les côtes du pays Bessin 392
Plan des Fosses de Soucy 393
Vieille maison à Bayeux 398
Retable du règne de Louis XIII (cathédrale de Bayeux) 399
Armes de Bayeux 400
Cathédrale de Bayeux 401
Tapisserie de Bayeux, d'après M. de Caumont 405
Vue générale de Grand-Camp 409
Grand-Camp 411
Tourville 415
Vue de la côte de Barfleur d'après une ancienne carte 418
Phare de Gatteville 420
Ancien Cherbourg 421
Plan du vieux Cherbourg 421
L'Arsenal: Musée d'armes 425
Nouveau Cherbourg 427
Ancienne carte de l'extrémité du Cotentin, de Saint-Waast-la-Hougue à Port-Bail 429
Statue de Napoléon Ier 430
Port du commerce à Cherbourg 431
Cherbourg, vue générale de la rade 433
Le Tonnerre (Drague cuirassé) 431
Anciens vaisseaux transformés en pontons 435
Pont d'un cuirassé 437
Ancien vaisseau de ligne le perroquet de fougue sur le mât 441
Ancien vaisseau à trois-ponts en panne 442
Ancien vaisseau de 74 courant vent largue 443
Ancienne frégate au plus près du vent 444
Gardes-côtes cuirassés 447
Frégate cuirassée 448
Nouveaux modèles de navires 449
Ancien uniforme d'infanterie de marine et Armes de Cherbourg 451
Vue générale de la rade de Cherbourg et de la ville 453
Anciens uniformes de douaniers 456
Bains de mer de Cherbourg 457
L'arrivée à terre 460
Le Solférino, navire de l'État 463
Le Suffren, id. 465
Château de Martinvast 467
Château de Tourlaville 468
Château de Nacqueville 469
Nez de Jobourg 470
Iles Chausey 472
Près Osmonville 473
Coutances 475
Cathédrale de Coutances 479
Tancrède 483
Robert Guiscard 485
Granville 487
Plan de Granville en 1603 489
Église de Granville 490
Paysanne des environs de Granville 491
Hôtel de ville d'Avranches 496
Mont Saint-Michel 497
Le Mont Saint-Michel en 1693 501
Le Mont Saint-Michel et la fontaine Saint-Aubert 502
Le Mont Saint-Michel, face côté Nord 503
Remparts du Mont Saint-Michel 505
Armes du Mont Saint-Michel.—Entrée conduisant à l'église 507
Entrée intérieure du Mont Saint-Michel 509
Rue du Mont Saint-Michel 511
Entrée du Mont Saint-Michel 513
Entrée de l'abbaye.—Le Châtelet 514
Le bois 515
Salle des chevaliers 516
Réfectoire des religieux 517
Le Cloître 518
Galerie d'Aquilon 519
Au repos dans la hune 522

Le Mans.—Typ. Ed. Monnoyer, place des Jacobins, 12.—XI-93.

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