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La Franc-Maçonnerie en France

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« Ce qu’il y a de déplorable dans l’enseignement en France, c’est l’Université française tout entière », disait M. Blatin au convent maçonnique de 1898.

« Parfaitement », répondait une voix : c’était celle de l’un des « Frères » de M. Blatin, professeur dans un lycée d’Algérie.

On devine quelle fut notre surprise, lorsque tomba sous nos yeux, il y a quelques mois, le compte rendu sténographique de cet échange de propos.

Que la maçonnerie fût malveillante au clergé, on le savait de longue date ; qu’elle tînt l’armée dans une certaine disgrâce, le cours des événements nous l’apprenait. Mais qu’à son tour l’Université fût traitée de suspecte et que l’adhésion des « Frères » universitaires présents au convent ratifiât et encourageât ces suspicions, c’était là un fait nouveau : il nous éclairait, d’une lueur encore vacillante, sur l’attitude que la grande association maçonnique observe à l’égard de toutes les forces vives du pays.

Notre curiosité ne résista point à la provocation de M. Blatin.

M. Prache, député de la Seine, avec une généreuse obligeance dont nous tenons à le remercier, voulut bien nous ouvrir, sans réserves, sa riche collection de documents authentiques du Grand Orient.

Froidement, historiquement, nous appuyant sur les textes et nous arrêtant aux textes, nous avons abordé l’étude de la maçonnerie. La Revue des Deux Mondes du 1er mai en publiait les résultats ; on les retrouvera dans cette brochure.

Et, si l’on y constate des lacunes, qu’on veuille bien en partager la responsabilité entre l’auteur, qui a tenu à ne rien avancer sans preuves, et la maçonnerie, qui ne tient point à être connue.

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