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La Franc-Maçonnerie en France

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IV

Vénérables et surveillants, experts et tuileurs, maîtres et compagnons, Frères de tout grade s’échelonnant sur les trente-trois degrés symboliques, ils sont en tout, dans l’armée du Grand Orient, 17.000 environ[102]. Joignez-y, peut-être, 7.000 maçons des autres rites. Cette armée comptait, en 1898, 364 cantonnements, dont 286 étaient directement rattachés au Grand Orient, et dont 78 relevaient immédiatement de la maçonnerie « écossaise[103] » ; on les désigne sous le nom de loges ou d’ateliers ; ce sont les points d’occupation du territoire, les points d’attache de l’action. Inclinons-nous vers la petite ville, devancière du progrès national, boulevard de la civilisation moderne, où travaille une loge. Voici quelques sectaires : leur place y est marquée, depuis qu’en 1891, pour faire voter le vœu Pochon par le convent, un orateur s’écria : « Nous, francs-maçons, sommes-nous des libertaires ? Non, nous sommes des sectaires, mais des sectaires qui veulent avant tout le salut de la République[104]. » Voici des électeurs qui aiment à se qualifier d’avancés, à passer pour « rouges », comme l’on dit : le parchemin maçonnique garantit le bon teint de leurs opinions ; naturellement ils le briguent et ils l’obtiennent.

[102] C. R. G. O., 19-24 sept. 1898, p. 107.

[103] B. G. O., mars-juillet 1894, p. 11.

[104] B. G. O., août-sept. 1891, p. 433. C’est en 1890 que les loges de Moulins et Millau lancent l’idée du vœu Pochon. (B. G. O., déc. 1890, p. 727 et 728.)

Et voici enfin d’honnêtes gens, bien paisibles, qui veulent être ou paraître quelque chose : l’isolement et l’émiettement leur pèsent ; au café, maison de verre, nul abandon n’est possible ; ils rêvent d’un cercle restreint d’amis, auquel présiderait un bureau… dont ils seraient membres. Vienne le besoin d’une faveur, un embarras avec le fisc, un de ces incidents où l’on souhaite qu’un gratte-papier donne un coup de pouce ou qu’un gros fonctionnaire ferme les yeux : ils retombent lourdement sur eux-mêmes ; ils ne sont rien que des citoyens, c’est-à-dire à peu près rien ; et leur rêve devient une obsession. Il y a là, tout proche, une loge dont les membres se serrent les coudes et pressent le coude des puissants : souvent c’est du député qu’ils usent ou bien du conseiller général ; à Angers, à Poitiers, c’est d’un conseiller à la Cour d’appel ; dans la Seine-Inférieure, c’est d’un procureur de la République[105] ; dans le Tarn, dans le Gard, c’est d’un chef de division à la préfecture ; dans un département proche de Paris, c’est du commissaire central : tous personnages de marque, délégués au Grand Convent, et tous obligés de porter aide à des Frères qui font appel. Voilà le moyen de n’être plus seul en présence de la bureaucratie. Le curé tonne, en chaire, contre la loge, mais il ne sait pas ce qu’il dit, puisque Pierre Larousse, un savant, et Charles Floquet, un ministre, ont affirmé l’un et l’autre que Pie IX était maçon. D’ailleurs tous les Frères s’accordent à dire que le curé est intolérant et qu’il faut lutter pour la tolérance et la République. On n’était rien, pas même un privilégié, et soudain on peut devenir non seulement un privilégié, mais un lutteur, et non seulement un lutteur, mais un vainqueur. Le voisin, l’autre jour, après boire, racontait qu’il était passé « maître », et qu’on lui avait dit, au terme de la cérémonie : « Salut à vous, mon vénérable maître ! Faites refleurir en votre personne les vertus d’Hiram, répandez l’honneur sur les enfants de la Veuve par vos actes, et grandissez l’humanité par votre amour et vos lumières[106] ! » Hiram, la Veuve, qu’est-ce à dire ? Le voisin le sait et il se rengorge, comme si c’était difficile de se faire initier. Et pourquoi non, décidément ? On n’avait ni crédit ni prestige, et voilà qu’en se faisant initier on se tirerait d’affaire, on se grandirait et on grandirait l’humanité. Mais un monsieur de Paris vient d’arriver à l’Hôtel central : c’est une notabilité du Grand Orient, qui vient visiter la loge. Le voisin va causer avec cet étranger ; bien mieux, il chuchote. On dit qu’en France il n’y a pas plus de trente-trois personnages comme celui-là, et parmi eux quatre députés, deux anciens députés, six conseillers généraux ou municipaux, un préfet, un chef de division de préfecture, deux maires de chefs-lieux, un conseiller à la Cour d’appel, un inspecteur d’Académie ; et l’une de ces grandeurs condescend à venir voir la petite loge. Rien d’étonnant qu’on obtienne des faveurs ! Agacé de ne rien pouvoir et jaloux d’influence, agacé de ne fréquenter que ses pairs et jaloux de hautes relations, agacé de ne rien savoir et jaloux de connaître la « Veuve », sa prochaine mère, agacé d’être un homme comme un autre et jaloux de grandir les fils d’Adam, le profane postule, et la loge compte un maçon de plus. On ne lui demande, lors même qu’il aspirerait à détrôner le Vénérable, aucun engagement au sujet de l’éducation confessionnelle de ses enfants ou du caractère civil de ses obsèques : les convents de 1894, 1895, 1896, refusèrent de stipuler en l’espèce aucune exigence[107] ; seuls les membres du Conseil de l’ordre et les employés que le Grand Orient fait vivre doivent, en vertu d’un règlement oral, signer à cet égard certaines promesses[108]. Le commun des profanes souscrit, depuis 1895, une obligation imprimée par laquelle ils s’engagent à « tenir toute leur vie une conduite conforme aux doctrines maçonniques[109] » ; et c’est tout. Ils ne connaissent qu’ultérieurement le mot révélateur de M. Courdaveaux, ancien professeur à la Faculté de Lille : « La distinction entre le catholicisme et le cléricalisme est officielle, subtile, pour les besoins de la tribune ; mais, ici, en loge, le catholicisme et le cléricalisme ne font qu’un[110]. »

[105] Sur la participation des magistrats à la solidarité maçonnique, voir dans la Réforme sociale, 16 janv. 1899, les judicieuses et fines remarques de M. H. Joly.

[106] Minot, Rituels, p. 64.

[107] B. G. O., août-sept. 1894, p. 183-187 et 263-270 ; août-sept. 1895, p. 289 et suiv. ; — C. R. G. O., 21-26 sept. 1896, p. 20-33 et 169-173.

[108] B. G. O., août-sept. 1894, p. 310-311.

[109] B. G. O., août-sept. 1895, p. 219. — En revanche, le Congrès des Loges de l’Ouest, tenu à Angoulême en 1897, prétend réclamer de tous les maçons l’engagement d’élever leurs enfants en dehors de tout culte. (Compte rendu, p. 22.)

[110] Chaîne d’union, 1880, p. 199.

Esprit de secte, impérieux besoin d’affecter des idées « avancées », innocent désir d’acquérir des amitiés, des protections et du lustre : c’est pour l’une de ces raisons, et parfois pour deux d’entre elles, et parfois pour les trois, qu’on allait heurter à la porte des loges, jusqu’à ces dernières années. Le rapport de M. Massé au convent de 1898 donne lieu de croire que, dans peu de temps, une nouvelle clientèle affluera. La magistrature, la jeunesse des écoles, à plus forte raison l’armée, inspirent peu de confiance au député de la Nièvre ; c’est sur la « masse du prolétariat » qu’il compte pour défendre la République, de concert avec la maçonnerie[111], et pourquoi cette action parallèle ne deviendrait-elle pas une fusion ? L’idée n’est pas neuve ; mais la maçonnerie n’y accède qu’avec lenteur. Il n’est pas de loge, si modeste soit-elle, qui ne réclame 100 francs, payables immédiatement, de celui qui veut devenir maître en maçonnerie ; et les tarifs, en général, sont beaucoup plus élevés. En fait, donc, la classe ouvrière est à peu près proscrite. C’est pourquoi M. Amiable, dès 1893, demandait que, pour les ouvriers, les taxes fussent réduites de moitié, comme c’est le cas pour les fils de maçons et pour les instituteurs[112]. Le convent se montra froid ; et la maçonnerie, deux ans durant, eut auprès des socialistes parisiens l’ingrate réputation d’un club bourgeois. Elle répara ce désagrément en élisant, en 1895, M. Lucipia, et en ouvrant ses loges parisiennes, toutes grandes, aux conférences socialistes de MM. Fournière, Sembat, Viviani, Groussier, Chauvière, tous maçons. Secondée par ces nouveaux auxiliaires, la maçonnerie, présentement, guette la classe ouvrière. « Il ne faut pas compter outre mesure sur la jeunesse bourgeoise[113] », déclare M. Duvand ; et, du poids de son expérience, il encourage M. Massé, qui espère que les patronages laïques et les groupes Union et Compagnonnage, prenant les jeunes gens le dimanche et les jours de fête, pourront « développer en eux l’esprit maçonnique et assurer le recrutement des initiés dans un monde autre que celui où ils se sont recrutés jusqu’à ce jour[114] ». Déjà M. Maréchaux, en 1897, marquait la nécessité d’attirer à la maçonnerie les « compagnonnages » et les « groupes de libre pensée[115] ». Esprit hardi, parole franche, M. Foveau de Courmelle, au dernier convent, toucha de nouveau le nœud de la difficulté : « Il s’agit, dit-il, d’appeler les prolétaires. Le quatrième État doit pénétrer au milieu de nous. Vous devez diminuer le prix d’entrée pour les ouvriers[116]. » Cette invite fut laissée sans réponse ; mais la question reviendra, plus pressante : idées et clientèles se créent réciproquement, et l’évolution socialiste de la maçonnerie doit exercer quelque influence sur son recrutement.

[111] C. R. G. O., 19-24 sept. 1898, p. 281-282.

[112] B. G. O., août-sept. 1893, p. 329-332. M. Amiable voyait dans cette proposition « une mesure de salut public pour la maçonnerie ».

[113] C. R. G. O., 19-24 sept. 1898, p. 291.

[114] C. R. G. O., 19-24 sept. 1898, p. 278.

[115] C. R. G. O., 20-24 sept. 1897, p. 171.

[116] C. R. G. O., 19-24 sept. 1898, p. 285.

« Tous nous sommes amoureux de galons, déclarait encore M. Foveau de Courmelle ; nous voulons tous être quelque chose, et alors nous multiplions les loges, et nous arrivons à avoir, à nos tenues, un nombre infime de membres[117]. » M. Blatin se fâcha, déclara que ce n’était pas la question, mais le renseignement subsiste ; et sans doute il suffit, pour le corroborer, de constater qu’en cas de referendum sur la modification d’un article de la constitution, les abstentions ou les réponses ambiguës des loges sont parfois assez nombreuses, et de recueillir, aussi, une observation de M. Poulle, commandeur du Grand Collège des Rites, constatant, en 1894, que, dans les loges qu’il visitait, les collections du Bulletin du Grand Orient n’étaient pas coupées[118]. Il serait donc imprudent, sinon naïf, d’admettre, entre les loges et le Grand Orient, je ne sais quelle coopération assidue ; et le Grand Orient ne s’en plaint peut-être pas ; l’émiettement des loges, la demi-ignorance où certaines s’attardent, ne sont-elles pas des conditions excellentes pour assurer l’hégémonie d’un pouvoir central ? Toute loge, si médiocre soit-elle, garde avec le Grand Orient deux liens indissolubles : d’une part, elle doit annuellement payer un impôt, qui s’élève, en 1899, à 4 fr. 50 par tête de maçon[119] ; d’autre part elle doit, chaque année, sauf excuse légitime, envoyer au Grand Convent de septembre, assemblée générale de la fédération maçonnique, un délégué. Joignez-y que le Vénérable peut, à son gré, adresser au Conseil de l’Ordre des communications appelées « planches », dont la plupart sont mentionnées, en termes clairs ou volontairement équivoques, dans les comptes rendus du Grand Orient. Les délégués des loges jouent ainsi le rôle de pouvoir législatif ; le Conseil de l’Ordre, renouvelable par tiers et dont les membres sont élus pour trois ans par ces mêmes délégués, est le pouvoir exécutif. Il semblerait donc, de prime abord, que toute autorité appartient aux loges, puisque, directement ou indirectement, ces deux pouvoirs sont leur émanation.

[117] C. R. G. O., 19-24 sept. 1898, p. 156.

[118] B. G. O., août-sept. 1894, p. 175.

[119] Rapport du Conseil de l’ordre sur l’exercice 1897 et projet de budget pour 1899, p. 19. — Jusqu’en 1879, grandes et petites loges payaient le même chiffre d’impôts ; c’est depuis 1879 qu’on tient compte du nombre des membres. (Voir B. G. O., octobre 1879, p. 258 et suiv.)

Mais que vaut, en fait, ce parlementarisme maçonnique ? M. le colonel Sever le prend à peine au sérieux ; il demandait, en 1896 et 1897, que le Conseil de l’Ordre eût auprès de lui, toute l’année, des délégués permanents des loges ; et plusieurs orateurs insinuèrent avec lui que ce conseil souverain avait ses coudées trop franches. Les délégués, à chaque mois de septembre, votent un budget de 101.000 à 103.000 francs ; là-dessus, plus de 74.000 francs sont fournis par les loges, qui donnent au Grand Orient, à peu près, le sixième de leurs recettes[120]. Or 7.300 francs seulement, sur les recettes du Grand Orient, sont affectés aux dépenses philanthropiques ; l’orphelinat maçonnique ne vit qu’en réclamant de l’État, du Conseil général de la Seine et de la Ville de Paris 34.000 francs de subvention[121]. D’autre part, si l’on laisse de côté les 14.000 francs consacrés au loyer du Grand Orient, nous rencontrons des dépenses de personnel, de bureaucratie, d’imprimés, d’affranchissements, d’indemnités de voyage, bref d’organisation et de propagande maçonnique, qui s’élèvent à environ 67.000 francs. Or ces dépenses, de près ou de loin, touchent à la politique ; et, tandis que les pouvoirs publics viennent en aide à la charité maçonnique, les ressources personnelles de la maçonnerie lui servent surtout à s’ériger elle-même en pouvoir public.

[120] Voir B. G. O., novembre-décembre 1885, p. 561.

[121] B. G. O., août-sept. 1894, p. 274-278.

Vous êtes membre d’une loge et vous avez, pour votre part, contribué à procurer ces ressources au Grand Orient : il ne vous rend, de l’emploi qu’il en fait, que des comptes fort incomplets ; et volontiers dirions-nous qu’il y a un secret maçonnique que la maçonnerie suprême observe, tout d’abord, à l’endroit de la masse corvéable des maçons. En 1895, le rapport de la commission de propagande, présenté par M. Émile Lemaître, conseiller général du Pas-de-Calais, n’est point publié : la foule des contribuables en est sevrée[122]. En 1896, le compte rendu du convent constate simplement que l’Assemblée s’est constituée en comité secret pour entendre le rapport sur la propagande[123]. En 1898, le rapport de M. Massé est émaillé de points, qui indiquent des suppressions. Les délégués écoutent et sont chargés de rapporter à leurs loges des relations orales ; on juge que c’est suffisant. C’est d’après les indications de la commission de propagande que le Conseil de l’ordre concerte l’emploi des fonds et les termes des circulaires d’action ; et les documents eux-mêmes qu’élabore cette commission sont, une fois sur deux, inconnus de l’armée maçonnique. Ce n’est pas tout : la commission de propagande elle-même s’est plainte, en 1898, de la mauvaise grâce que mettait le Conseil de l’Ordre à la renseigner sur l’emploi du fonds de réserve, et nous lisons dans le compte rendu : « Le Frère Massé : Fonds de réserve qui se monte… — Plusieurs Frères : Pas de chiffre. — Le Frère Massé : Je ne citerai pas de chiffres[124]… » On trouve toujours, dans la maçonnerie, plus silencieux que soi.

[122] B. G. O., août-sept. 1895, p. 279.

[123] C. R. G. O., 21-26 sept. 1896, p. 305.

[124] C. R. G. O., 19-24 sept. 1898, p. 323.

Les colonies, à leur tour, sont une sorte de terre vierge où la maçonnerie travaille fiévreusement ; et voici que M. Lucipia, — un homme sûr, pourtant, — interpelle le Conseil de l’Ordre, au convent de 1897, sur les moyens d’action « par lesquels il combat l’influence cléricale dans les colonies » ; au nom de la commission de propagande, M. Duvand s’insurge : rien ne peut être divulgué[125]. Maçons et profanes, et M. Lucipia lui-même, doivent se borner à constater qu’au début de 1898 le Conseil de l’Ordre félicitait M. Doumer pour sa « bienveillance » et son « affabilité[126] », et qu’au convent de la même année ne figuraient pas moins de quatre fonctionnaires du ministère des Colonies.

[125] C. R. G. O., 20-25 sept. 1897, p. 198.

[126] C. R. G. O., janv.-fév. 1898, p. 17.

Il y a enfin, dans le budget du Grand Orient, un chapitre des « relations extérieures » : car la maçonnerie, suivant le mot de M. Dequaire, a une « politique extérieure » aussi bien qu’une « politique intérieure[127] » ; et celle-là dans son ensemble, comme celle-ci dans certains de ses détails, demeure inconnue de la masse des maçons. En 1894, le rapport de M. Dequaire sur les relations extérieures « ne peut être imprimé, à cause des aperçus délicats qu’il renferme sur les relations du Grand Orient de France avec diverses fédérations de l’univers[128] ». En 1896, on transmet mystérieusement à la commission des relations extérieures une planche relative aux affaires espagnoles et cubaines[129]. Dans les convents plus récents, on fait le silence. Une organisation internationale, sise rue Cadet, concerte avec la maçonnerie universelle une « politique extérieure » (je reprends le mot de M. Dequaire) ; et les maçons épars sur tout le territoire sont tenus à l’écart. Est-ce Paris, Londres ou Rome, qui donne le mot d’ordre ? Cette « politique occidentale », que certains historiens de l’heure présente conseillent à la France, serait-elle la politique du Grand Orient ? La ville aux sept collines, par une sorte de prédestination fatale au titre de reine du monde, inspirerait-elle la contre-église, dont M. Bourgeois fut parfois le missionnaire transalpin, comme elle inspire l’Église ? On est réduit à des hypothèses. Qu’il suffise aux Français initiés de savoir qu’ils travaillent pour une œuvre internationale qui leur échappe ; ils n’ont rien de plus à demander ; ils sont des moyens en vue d’une invisible fin ; ils paient, ils obéissent, c’est tout ce qu’il faut.

[127] B. G. O., août-sept. 1894, p. 409.

[128] B. G. O., août-sept. 1894, p. 117.

[129] C. R. G. O., 21-26 sept. 1896, p. 85.

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