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Œuvres de P. Corneille, Tome 02

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[1] Voyez plus bas, p. 10.

[2] Voyez plus bas, p. 14.

[3] Épître en forme de préface, p. 4.

[4] Page 197.

[5] Ce sont les noms de trois libraires du Palais.

[6] Nous ne connaissons sous ce titre que la Galatée divinement délivrée, pastourelle en cinq actes, de Jacques de Fonteny, qui se trouve dans un volume intitulé les Ressentiments de Jacques de Fonteny pour sa Céleste, 1587; mais il est peu probable que Berthod ait en vue un ouvrage aussi ancien.

[7] Tragédie, par Frénicle, 1632.

[8] Tragi-comédie, par Pierre de Troterel, sr d'Aves, 1624.

[9] Tragédie par Scudéry, 1636.

[10] Jodelet, astrologue, comédie, par Antoine le Métel, sieur d'Ouville, 1646.

[11] Jodelet ou le maître valet, comédie, par Scarron, 1645.

[12] Les inscriptions qui, dans la planche de Bosse, surmontent la boutique du libraire, portent entre autres titres ceux de quelques ouvrages fort libres, qui pouvaient bien se vendre au Palais, mais à coup sûr ne s'y affichaient pas.

[13] Nœuds de rubans.

[14] On lit dans le Dictionnaire universel de Furetière de 1690: «Point coupé étoit autrefois une dentelle à jour qu'on faisoit en collant du filet sur du quintin, et puis en perçant et emportant la toile qui étoit entre deux.» Il n'est peut-être pas inutile d'ajouter que le même lexicographe définit ainsi le quintin: «Toile fort fine et fort claire, dont on fait des collets et des manchettes.»

[15] «Sorte de dentelle dont on portoit il y a neuf ou dix ans.» (Dictionnaire de Richelet, 1680.)

[16] Crépon, laine légère.

[17] Toile de Hollande.

[18] L'Impromptu de l'Hôtel de Condé est une réponse d'Antoine-Jacob Montfleury à l'Impromptu de Versailles, où son père et les principaux comédiens de l'Hôtel de Bourgogne avaient été parodiés par Molière.

[19] Le Portrait du peintre ou la critique de l'École des Femmes.

[20] Voyez la scène XII du IVe acte, (page 92) de la Galerie du Palais.

[21] Acte III, scène IV.

[22] Voyez, dans le tome I, la note de la p. 134. Cette épître dédicatoire se trouve dans les éditions de 1637-1657.

[23] Mélite, la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place Royale et l'Illusion comique. En 1637, au moment où Corneille écrivait cette dédicace, il avait en outre fait Clitandre et le Cid, mais c'étaient des tragi-comédies.

[24] Il faut se rappeler qu'on lit en tête des examens du premier volume de l'édition de 1682: Examen des poëmes contenus en cette première partie, et en tête de chacun le titre de la pièce seulement; ici par exemple: La Galerie du Palais. Voyez tome I, p. 137, note 448.

[25] Ce titre, choisi par Sophocle, fait seulement connaître que la scène est à Trachine, au pied du mont Oeta, mais il n'indique en aucune manière que la pièce a pour sujet la mort d'Hercule.

[26] Ces Phéniciennes sont des jeunes filles venues de Tyr à Thèbes. Au moment où elles vont pour se rendre de cette dernière ville à Delphes afin d'y être consacrées au culte d'Apollon, elles sont retenues par l'arrivée de l'armée que Polynice fait avancer contre Étéocle, et assistent ainsi malgré elles à la lutte des deux frères.

[27] Var. (édit. de 1660): Ajax (au lieu de l'Ajax).

[28] Nous savons par l'argument grec de cette tragédie que d'abord elle était simplement intitulée Ajax et que Dicéarque l'appelait la Mort d'Ajax. L'époque où l'on a jugé à propos d'ajouter au nom d'Ajax l'épithète de porte-fouet, sans doute pour distinguer cette pièce d'un autre Ajax, dit le Locrien, du même poëte, est tout à fait incertaine; cette désignation est tirée de la scène où Ajax, transporté de fureur, frappe de vils animaux en croyant se venger d'Ulysse.

[29] Var. (édit. de 1660): et n'est que renoué avec celui du premier par des valets.

[30] Var. (édit. de 1660): La rencontre que j'y fais d'Aronte.

[31] Var. (édit. de 1660-1668): ou du troisième.

[32] Var. (édit. de 1660-1668): de lieu.

[33] Var. (édit. de 1660 et 1663): ou dans une salle. Ce n'est....

[34] Var. (édit. de 1660): ces, qui est très-vraisemblablement une faute d'impression.

[35] Dans les Examens de Clitandre et de la Veuve, tome I, p. 270 et 397.

[36] Var. (édit. de 1648): fille de Pleirante et maîtresse de Lysandre.

[37] Var. (édit. de 1648): fille de Chrysante, aimée de Dorimant et amoureuse de Lysandre.

[38] Var. Mais puisque je ne peux, que veux-tu que j'y fasse? (1637)

[39] Var. Je n'avance non plus qu'en ne lui disant rien. (1637-57)

[40] Var. Hippolyte, en ce cas, le saura reconnoître. (1637-57)

[41] Var. Tout ce que j'en prétends n'est qu'un entier secret. (1637-64)

[42] Var. Aronte, éloigne-toi, nous jouerons mieux nos jeux,
S'ils ne se doutent point que nous parlions nous deux. (1637-57)

[43] Var. Mais cela n'est aussi qu'un peu de complaisance. (1637-57)

[44] Var. Elles et vous dehors, il n'est rien dans Paris. (1637-57)

[45] Var. Je veux des gens mieux faits que toi pour me flatter. (1637-57)

[46] Var. Mêle-toi de porter mon message à ton maître. (1637-60)

[47] Var. Son amour aussi bien ne vous rend que trop vaine. (1637-57)

[48] Var. LE LIBRAIRE DU PALAIS. (1637)

[49] Ces deux lignes manquent dans les éditions de 1637-57; dans l'édition de 1663 il y a leur boutique, pour sa boutique; celle de 1664 a la variante que voici: la Lingère tire un rideau, et l'on voit le Libraire, la Lingère et le Mercier, chacun dans leur boutique.

[50] Var.On le trouve assez beau,
Et c'est pour mon profit le meilleur qui se voie. (1637-57)

[51] «Toile de soie est une toile très-claire, faite de soie, dont elles (les dames) se font des mouchoirs de cou qui n'empêchent point qu'on ne voie leur gorge à travers.» (Dictionnaire de Furetière, 1690.)

[52] Var. Et moins blanche, elle donne un plus grand lustre au teint. (1637-57)

[53] Var. Et voir ma marchandise en plus bel étalage. (1637-68)

[54] Jean-Baptiste Marino, né à Naples le 18 octobre 1569 et mort dans la même ville le 21 mai 1625, est aussi célèbre par l'ingénieuse élégance que par la mollesse et la fadeur de son style, désigné par ses compatriotes mêmes sous le nom de marinesco. Appelé en France par Marie de Médicis, il dédia, en 1623, à Louis XIII, alors âgé de vingt-deux ans, son poëme d'Adonis.—Il est fort difficile de savoir lequel de ses contemporains Corneille a en vue ici. On serait tenté de croire qu'il s'agit de Scudéry, car on lit dans la Lettre du désintéressé au sieur Mairet (p. 4): «Je ne blâme pas Monsieur de Scudéry de savoir si bien son cavalier Marin;» mais à l'époque où Corneille écrivait la Galerie du Palais, il était en très-bonne intelligence avec Scudéry.

[55] Var. HIPPOLYTE, à la Lingère. (1648)

[56] D'ouvrage, c'est-à-dire ouvrés, travaillés.

[57] Var. DORIMANT, au Libraire, regardant Hippolyte. (1648)

[58] Var. Ceci vaut mieux le voir que toutes vos chansons. (1637-57)

[59] Var. LA LINGÈRE, ouvrant une boîte. (1637-60)

[60] L'Encyclopédie définit le point d'esprit en termes techniques de la manière suivante: «Le point d'esprit se monte sur cinq fils de long et cinq de travers, en laissant à chaque fois deux fils qui font une croix. Les cinq fils en tout sens sont embrassés d'un point noué.»

[61] Var. [Voyez bien: s'il en est deux pareils dans Paris,]
Je veux perdre la boîte. FLOR. On est fort souvent pris
A ces sortes de points, si l'on n'a quelque fille
Qui sache à tous moments y repasser l'aiguille;
En moins de trois savons, rien n'y tient presque plus.
HIPP. Cestui-ci, qu'en dis-tu? (1637-57)

[62] Var. HIPPOLYTE, à Florice. (1648)

[63] Var. Celui-là, qu'en dis-tu? (1660-64)

[64] Var. Voilà bien votre fait, n'étoit que la dentelle. (1637-57)

[65] Var. Si vous pouvez avoir trois jours de patience. (1637 et 52-57)
Var. Si vous pouviez avoir trois jours de patience. (1644 et 48)

[66] Ce jeu de scène n'est pas indiqué ici dans les éditions de 1637-60. Voyez la variante qui suit.

[67] Var. LE LIBRAIRE, à qui Dorimant avoit parlé à l'oreille, tandis qu'Hippolyte voyoit des ouvrages. (1637-60)

[68] Var. Ici Dorimant tire Cléante au milieu du théâtre, etc. (1637, en marge.)—Dans les éditions de 1644-60, ce jeu de scène n'est pas indiqué à cette place. Voyez la variante qui suit.

[69] Var. CLÉANTE, à qui Dorimant a parlé à l'oreille au milieu du théâtre. (1644-60)

[70] Var. DORIMANT, à Cléante. (1644-60)

[71] La salle des Pas perdus, qu'on appelait alors d'ordinaire la Grand'Salle:

Entre ces vieux appuis dont l'affreuse Grand'Salle
Soutient l'énorme poids de sa voûte infernale,
Est un pilier fameux, des plaideurs respecté,
Et toujours de Normands à midi fréquenté.

(Boileau, le Lutrin, chant V, v. 33.)

[72] Var. Il s'en retourne sur la boutique du Libraire et prend un livre. (1637, en marge.)—Les éditions de 1644-60 portent: Au Libraire, prenant un livre sur sa boutique.

[73] Var. Beaucoup font bien des vers, mais peu la comédie. (1637-68)

[74] Voyez ci-dessus, p. 4.

[75] C'est-à-dire peu méritent qu'on les voie, qu'on les regarde. Il faut remarquer que toutes les éditions antérieures à 1682 portent: «peu méritent le voir.»

[76] Var. Beaucoup, dont l'entreprise excède le pouvoir,
Veulent parler d'amour sans aucune pratique. (1637-57)

[77] Ce mot est ainsi au singulier dans toutes les éditions données par Corneille (1637-82). L'édition de 1692 le met au pluriel.

[78] C'est-à-dire «à condition qu'elle nous rendra la pareille, à charge de revanche.» Voyez le Lexique.

[79] Var. Vous plaît-il point de voir des pièces d'éloquence? (1637-57)

[80] Var. Il regarde le titre du livre que, etc. (1663, en marge.)

[81] L'édition de 1682 donne le, par erreur; il y a les dans toutes les autres.

[82] Var. LYSANDRE, se retirant avec Dorimant d'auprès les boutiques. (1637)—Ils se retirent d'auprès les boutiques. (1663, en marge.)

[83] Var. Tantôt, comme j'étois dans le livre occupé. (1637-57)

[84] Voyez ci-dessus, p. 7, note 14.

[85] Var. C'est la question; mais s'il faut s'en remettre. (1637-68)

[86] Var. A ce qu'à mes regards son masque a pu permettre. (1637-57)

[87] Var. Et ne reviendra point qu'il ne soit bien instruit
Quelle est sa qualité, son nom et sa demeure. (1637-57)

[88] Var. A la première vue un sujet qui nous plaît. (1637 et 44)

[89] Var. Ne forme qu'un desir de savoir quel il est. (1637-68)

[90] Var. Le sachant, on en veut apprendre davantage. (1637-57)

[91] Var. [On sent je ne sais quoi qui trouble le repos;]
On souffre doucement l'illusion des songes;
Notre esprit qui s'en flatte, adore leurs mensonges,
Sans y trouver encor que des biens imparfaits
Qui le font aspirer aux solides effets:
Là consiste à son gré le bonheur de la vie;
Et le moindre larcin permis à son envie
[Arrête le larron et le met dans les fers.] (1637-57)

[92] Var. Qu'il faut apprivoiser comme insensiblement. (1637-57)

[93] Ne m'informez de rien, c'est-à-dire ne me demandez rien. Voyez tome I, p. 472, note 1532.

[94] Var. Trois poltrons rencontrés vers le milieu du pont. (1637)

[95] Var. Quels impudents vers moi s'osent ainsi méprendre? (1637-60)

[96] Var. De cent coups de bâton qu'il reçut l'autre jour. (1637-57)

[97] L'hôtel d'Artois ou de Bourgogne s'étendait de la rue Pavée à la rue Mauconseil; en 1523 il fut vendu en treize lots. Jean Rouvet, marchand, les acheta presque tous, et le 30 août 1548 il en revendit un, contenant dix-sept toises de long sur seize de large, aux confrères de la Passion, pour y établir un théâtre qui fut longtemps le plus fréquenté de Paris. «Ce bâtiment subsiste encore rue Françoise, dit de Leris, en 1754 (Dictionnaire portatif des théâtres, p. XIII), et l'on y voit toujours sur la porte les instruments de la Passion.»

[98] Var. Et que sous l'étrivière il puisse enfin connoître. (1637-57)

[99] Var. Car moins on le connoît, et plus on en présume. (1637-57)

[100] Var. Ce n'est pas encor tout, je te veux secourir. (1637-57)

[101] Var. D'oublier un sujet que tu ne connois point. (1637-57)

[102] Var. Il cherche à lui jeter quelque amorce du change. (1663 et 64)

[103] Var. Faute d'être possible assez bien entendues! (1637-60)

[104] Var. Eh! de grâce, dis vite. (1637)

[105] Var. Pour me galantiser, il ne faut qu'un miroir. (1637-57)

[106] Var. Mais bien la moindre part de vos rares mérites. (1637-57)

[107] Var. Et présumer d'ailleurs qu'il vous plût sans raison! (1637-57)

[108] Var. Je suis un peu timide, et qui me veut louer,
Je ne l'ose jamais en rien désavouer.
DOR. Aussi certes, aussi n'avez-vous pas à craindre. (1637-57)

[109] Var. On voit un tel éclat en vos divins appas. (1637-60)

[110] Vu que, si vous m'aimez, ce ne sont pas merveilles. (1637-57)

[111]Var. Connoître ainsi d'abord combien je suis aimable. (1637-57)

[112] Var. Lysandre entre sur le théâtre, sortant de chez Célidée, et passe sans s'arrêter, en donnant seulement un coup de chapeau à Dorimant et Hippolyte. (1637, en marge.)

[113] Var. De peur qu'il n'en reçût quelque importunité. (1637-57)

[114] Var. Voilà parer mon coup d'un gentil artifice. (1637-57)

[115] Var. Florice sort, et parle à l'oreille d'Hippolyte. (1637, en marge.)

[116] Var. Demeureroit éprise ou puissamment émue. (1654 et 60-64)

[117] Var. Du moins ces deux sujets balancent ton courage? (1637-57)

[118] Var. C'est parler franchement pour être sans franchise. (1637)

[119] Var. Puisque tu les connois, ce n'est que demi-mal. (1637)

[120] Var. Non pas, mais tu n'as plus l'esprit à la torture. (1637-57)

[121] Var. Et vous voyant tous deux si gais à mon abord,
Je vous croyois du moins prêts à tomber d'accord. (1637-57)

[122] La forme de ce mot est gaigner dans l'édition de 1637.

[123] Var. Et consens, peu s'en faut, à me voir dédaigner. (1637-57)

[124] Var. Je pourrois de tout[124-a] autre être le possesseur. (1637)

[124-a] Voyez tome I, p. 228, note 759.

[125] Var. Rejetant ma louange, avouer son mérite,
Négliger mon ardeur ensemble et l'approuver. (1637-57)

[126] Var. Encore trop heureux que sa froideur extrême. (1637-57)

[127] Var. Veut bien que je la serve, et souffre que je l'aime. (1637)
Var. Consent que je la serve, et souffre que je l'aime. (1644-57)

[128] Var. Je te réponds déjà de l'esprit de la mère. (1644-60)

[129] Var. Un qui peut tout sur elle et fera tout pour moi,
L'aura bientôt gagnée en faveur de ta foi:
C'est son proche voisin, père de ma maîtresse.
Tu n'as plus que la fille à vaincre par adresse;
Encor ne crois-je pas qu'il en faille beaucoup. (1637)

[130] Var. Je ne présume pas qu'il en faille beaucoup. (1644-57)

[131] Var. Son humeur se maintient dedans l'indifférence. (1637)
Var. Son humeur se maintient dans cette indifférence. (1644-57)

[132] Var. Tant qu'une mère donne une entière assurance;
Et cachant par respect son propre mouvement,
Elle ne veut aimer que par commandement. (1637-57)

[133] Var.Doncques sur ta parole
Mon esprit se résout à vivre plus content.
LYS. Qu'il s'assure, autant vaut, du bonheur qu'il prétend. 1637

[134] Var. Et je viens de sortir d'avecque ma maîtresse. (1637-57)

[135] Dans l'édition de 1637 il n'y a pas ici de distinction de scène.

[136] Var. Conçoive de l'espoir qu'avecque de la crainte! (1637)

[137] Var. Par des commandements supposés d'une mère? (1637-57)

[138] Var. A peine ai-je attiré mon Lysandre au discours. (1637-57)

[139] Var. Je m'en vais de ce pas y disposer Aronte.
HIPP. Et que m'en promets-tu? FLOR. Qu'enfin au bout du conte
Cette heure d'entretien dérobée à vos feux
Vous mettra pour jamais au comble de vos vœux;
Mais de votre côté conduisez bien la ruse. (1637-57)

[140] Voyez tome I, p. 150, note 497.

[141] Var. [Du mal que tu m'as fait perdre le souvenir.]
Célidée, il est vrai, je te suis déloyale;
Tu me crois ton amie, et je suis ta rivale:
Si je te puis résoudre à suivre mon conseil,
Je t'enlève et me donne un bonheur sans pareil[141-a]. (1637-57)

[141-a] Ce vers termine la scène dans les éditions indiquées.

[142] Ce jeu de scène ne se trouve pas dans l'édition de 1637.

[143] Var. Et déjà dans l'esprit je sentois de l'ennui. (1637-57)

[144] Var. Plût à Dieu que son change autorisât le mien! (1637-57)

[145] Var. Tant qu'il verra d'amour sur un si beau visage? (1637)
Var. Lui qui voit tant d'amour sur un si beau visage? (1644-60)

[146] Var. A ce compte, tu crois que cette ardeur extrême
Ne le brûle pour moi qu'à cause que je l'aime? (1637-57)

[147] Var. Il ne vit rien à craindre, et n'eut rien à souffrir. (1637-64)

[148] Var. Me quitta cependant dès le moindre mépris. (1637-57)

[149] Var. Qu'on en voit se lâcher pour un peu de longueur,
Et qu'on en voit mourir pour un peu de rigueur! (1637-57)

[150] Var. Ainsi de tous côtés j'aurai ce que je veux. (1637)

[151] Var. CÉLIDÉE, seule. Pas de distinction de scène. (1637)

[152] Var. [Et mon reste d'amour ne le peut maltraiter.]
De quelque doux espoir que le change me flatte,
Je redoute les noms de perfide et d'ingrate;
En adorant l'effet j'en hais les qualités,
Tant mon esprit confus a d'inégalités.
[Mon âme veut et n'ose, et bien que refroidie.] (1637-57)

[153] Var. Vient s'offrir à la foule à mes affections. (1637-60)

[154] Var. Quelque forte que soit l'ardeur qui nous consomme,
On s'ennuie aisément de voir toujours un homme. (1637-57)

[155] Var. D'un entretien fâcheux qui ne me pouvoit plaire. (1637-57)

[156] Var. C'est depuis que mon cœur n'est plus dans vos liens. (1637-57)

[157] Var. Quel sujet avez-vous de m'être ainsi de glace? (1637-57)

[158] Var. Ai-je trop peu cherché votre chère présence? (1637-57)

[159] Var. Si l'un fut excessif, je rendrai l'autre extrême.
LYS. Par ces extrémités vous avancez ma mort. (1637-57)

[160] Var. Ma chère âme, mon tout, avec quelle injustice
Pouvez-vous rejeter mon fidèle service?
Votre serment jadis me reçut pour époux. (1637-57)

[161] Var. Un reproche éternel suit ce trait inconstant. (1637-57)

[162] Var. Mon souci, d'un seul point obligez mon envie:
Finissez vos mépris, ou m'arrachez la vie.
CÉL. Eh bien! soit: d'un adieu je m'en vais les finir;
Je suis lasse aussi bien de vous entretenir. (1637-57)

[163] Var. Et mes derniers soupirs ne parler que de toi. (1637-57)

[164] Var. Pour dire ta louange étouffera ma plainte. (1637)

[165] Var. [N'y rejette un rayon de ta première flamme.]
Le courage te manque, et ton aversion
Redoute les assauts de la compassion.
Rien ne t'en défend plus qu'une soudaine absence;
Mon aspect te dit trop quelle est mon innocence
Et contre ton dessein te donne un souvenir
Contre qui ta froideur ne sauroit plus tenir.
Dans la confusion qui déjà te surmonte,
Augmentant mon amour, je redouble ta honte;
Un mouvement forcé t'arrache un repentir
Où ton cruel orgueil ne sauroit consentir. (1637-57)

[166] Var. Reviens, mon cher souci, puisqu'après ta défense
Mes feux sont criminels et tiennent lieu d'offense. (1637-57)

[167] Var. Et je mettrai la mienne à dire sans cesser
Que sans me refroidir tu m'auras pu chasser. (1637-57)

[168] Var. Depuis qu'on leur fait prendre un peu de jalousie. (1637-57)

[169] Var. Car encore, après tout, ces rudes traitements
Ne sont pas à dessein de perdre leurs amants. (1637-57)

[170] Var. Ce n'étoit rien qu'appas, que douceurs, que plaisirs. (1637-57)

[171] Var. Connoissez son humeur: elle fait vanité. (1637-57)

[172] Var. Votre extrême souffrance à ces rigueurs l'invite. (1637-57)

[173] Var. Que vous seriez enfin homme à l'abandonner.
La crainte de vous perdre et de se voir changée
A vivre comme il faut l'aura bientôt rangée:
Elle en craindra la honte, et ne souffrira pas. (1637-57)

[174] Var. Combien à vous ravoir elle fera d'efforts.
LYS. Mais me jugerois-tu capable d'une feinte?
AR. Mais reculeriez-vous pour un peu de contrainte? (1637-57)

[175] Var. Pourrois-tu me juger capable d'une feinte?
AR. Pourriez-vous trouver rude un moment de contrainte? (1660 et 63)

[176] Var. Il le faut, ou souffrir une peine éternelle. (1637-57)

[177] Var. Je m'y rends, mais avant que l'effet en éclate. (1637-57)

[178] Var. Sans que votre maîtresse en apprît jamais rien. (1637-57)

[179] Var. Afin que votre feinte, aussitôt aperçue,
Produise un prompt effet dans son esprit jaloux;
Et pour en adresser plus sûrement les coups,
Quand vous verrez quelque autre en discours avec elle,
Feignez en sa présence une flamme nouvelle. (1637-57)

[180] Var. Va trouver ma maîtresse, et puis nous résoudrons. (1637-57)

[181] Dans l'édition de 1637, la division de scène, au lieu d'être ici, se trouve l'entrée de Florice, au vers 766.

[182] Var. S'y résout-il enfin? [AR. N'en sois plus en souci.] (1637-57)

[183] Var. Prêt à la caresser? (1637-57)

[184] Var. Il faut vous préparer à des contentements. (1637-57)

[185] Var. Parlez à Célidée, et ne m'informez plus. (1637-57)

[186] Var. Tu peux bien avec nous[186-a], je t'en jure ma foi. (1637)
Var. Tu peux bien avec nous, je t'en donne ma foi. (1644-57)

[186-a] Pour: «Tu peux bien rester avec nous.» Voyez le Lexique.

[187] Var. Nos entretiens étoient de Lysandre et de toi.
CÉL. Et pour cette raison, adieu, je me retire,
Afin qu'en liberté vous en puissiez tout dire.
HIPP. Tu fais bien la discrète en ces occasions. (1637-57)

[188] Var. Toi-même bien plutôt tu meurs de me l'apprendre.
Suivant donc tes desirs, résolue à l'entendre,
J'éveille en ta faveur ma curiosité. (1637-57)

[189] Var. Nous parlions du conseil que je t'avois donné;
Lysandre, je m'assure, en fut bien étonné?
CÉL. Et je venois aussi pour t'en conter l'issue. (1637-57)

[190] Var. Masquer ses mouvements de cet excès d'amour,
Qu'après, pour mépriser celle qui le méprise. (1637-57)

[191] Var. Cette bigearre humeur n'est jamais sans soupçons. (1637-57)

[192] Var. Mais ce qu'elle t'en dit ne vaut pas l'écouter. (1637-57)

[193] Var. Que ta Florice même avouera qu'elle a tort. (1637-57)

[194] Var. S'il m'échappe un baiser, ne t'en offense pas. (1637-57)

[195] Var. Et ne m'accablez plus de votre impertinence. (1637-64)

[196] Var. Pour me plaire, il faut bien des entretiens meilleurs. (1637-57)

[197] Var. A votre orgueil nouveau mes nouveaux mouvements. (1637-57)

[198] Var. Puisque, le conservant, je songerois à vous. (1637-57)
Var. Puisque, le conservant, je penserois à vous. (1660)
Var. Parce qu'en le gardant je penserois à vous. (1663-68)

[199] Var. Je pense mieux valoir que le refus d'un autre[199-a]. (1637-57)

[199-a] Voyez tome I, p. 228, note 759.

[200] Var. Si, comme je vous fais, vous ne m'offrez des vœux. (1637-57)

[201] Var. Je craindrois, en ce cas, d'être trop bien reçue. (1637-57)

[202] Var. Vous rencontrant d'humeur facile à m'écouter,
Je n'eusse que la honte après de me dédire.
LYS. Vous devez donc souffrir que dessous votre empire
Mon feu soit sans exemple, et que mes passions. (1637-57)

[203] Var. J'ai des nippes en haut que je te veux montrer. (1637-57)

[204] Var. HIPPOLYTE, LYSANDRE, ARONTE. (1637-60)

[205] Var. Quoi qu'un peu de dépit devant elle publie. (1637-57)

[206] Var. C'est choquer la raison, qui veut que je vous aime. (1637)

[207] Var. Ceux qui l'ont peint sans yeux ne le connoissent pas. (1648-57)

[208] Regnier l'a dit avant Corneille:

L'amour est une affection
Qui par les yeux dans le cœur entre.
(Épigrammes.)

Et la Fontaine l'a répété après tous les deux (Contes, IV, IX, le Diable en enfer):

Une vertu sort de vous, ne sais quelle,
Qui dans le cœur s'introduit par les yeux.

[209] Var. Il fait naître une ardeur ou puissante ou petite.
Moi, si mon feu vers vous se relâche un moment. (1637-57)

[210] Var. Car, puisqu'auprès de vous il n'est rien d'admirable,
Ma flamme comme vous doit être incomparable. (1637-57)

[211] Var. Un esprit inconstant, quelque part qu'il s'adresse.... (1637-57)

[212] Var. CHRYSANTE, à Pleirante. (1648)

[213] Var. PLEIRANTE, à Chrysante. (1648)

[214] Var. La voilà qui s'en doute et s'en met à sourire[214-a]. (1637-57)

[214-a] Entre les vers 933 et 934: à Lysandre. (1648)

[215] En marge, dans l'édition de 1637: Il emmène Lysandre avec lui.

[216] Var. (Au moins à ce qu'il dit) m'égaloit à l'Aurore. (1637-60)

[217] Var. Mais si cela se fait, dans sa comparaison,
Prévoyant cet hymen, il avoit bien raison. (1637-57)

[218] Var. Il fût comme forcé de retourner vers elle. (1637-57)

[219] Var. Simple, ce qu'il en fait n'est rien qu'à sa prière;
[Et Lysandre tient même à faveur singulière]
Cette peine qu'il prend pour un de ses amis.
HIPP. Mais voyez cependant que le ciel a permis. (1637-57)

[220] Var. Ici quelque importun nous pourroit aborder. (1637-57)

[221] Var. HIPPOLYTE, seule. (1648)

[222] Entre les vers 972 et 973: à Florice, qui sort de chez Célidée. (1648)

[223] Var. Voyez sa contenance, et jugez du surplus. (1637-57)

[224] Var. HIPPOLYTE, regardant Célidée. (1660)—Cette indication manque dans les éditions de 1637-57.

[225] Var. Soyez-le de ma honte, et vous fondant en larmes. (1637)

[226] Var. Sur votre faux rapport osant trop me flatter,
Je vantois sa constance, et l'ingrat qui me trompe
Ne se feignit constant qu'afin de m'affronter. (1637-57)

[227] Var. Quand je le veux chasser, il est parfait amant;
Quand j'en veux être aimée, il n'en fait plus de conte. (1637-57)

[228] Var. Ce traître voyoit bien qu'alors me négliger,
C'étoit à Dorimant abandonner mon âme,
Et voulut par sa feinte, avant que me changer,
Amortir cette flamme. (1637-57)

[229] Var. Ou bientôt vos douleurs le mettront au cercueil.
CÉL. Lysandre est en effet la cause de mon deuil. (1637-57)

[230] Var. Excusez-moi, Monsieur, si ma confusion
M'étouffe la parole en cette occasion. (1637-57)

[231] En marge, dans l'édition de 1637: Cléante frappe à la porte d'Hippolyte.—Cléante frappe chez Hippolyte. (1648)

[232] Var. Ce sont des compliments dont elle a bien affaire! (1637)

[233] Var. Vu l'excessif amour qu'il me faisoit paroître. (1637-57)

[234] Var. O Dieux! qu'il est adroit quand il veut déguiser! (1637-57)

[235] Var. Enfin tu vas tâcher d'amollir son courage? (1637-57)

[236] Var. Et ne permet qu'à moi de gouverner son âme.
Si donc il ne les faut qu'empêcher de se voir,
Je te laisse à juger si j'y saurai pourvoir. (1637-57)

[237] Var. Jusque-là qu'entre eux deux leur âme étoit égale. (1637-57)

[238] «La Croix-du-Tiroir, dit Piganiol de la Force (Description de Paris, 1742, tome II, p. 174), est le nom d'une croix (placée sur une fontaine) et d'un carrefour de la rue de l'Arbre-Sec, à l'endroit où elle aboutit à la rue Saint-Honoré. Elle est nommée dans les anciens titres la Croix de.... Traihoir........ du Triouer, etc.» On peut voir dans l'ouvrage cité les diverses étymologies qu'on a données de ce nom.

[239] Var. C'en est fort le chemin de passer par ici! (1637)

[240] Var. Son objet, tout aimable et tout parfait qu'il est. (1637-64)

[241] Var. Qu'il veut moins l'acquérir que vous la dérober. (1637-64)

[242] Var. Voulez-vous, offensé, pour en avoir raison,
Qu'un perfide avec vous entre en comparaison? (1637-57)

[243] Var. Me conseilleriez-vous que, pris à l'avantage,
J'immolasse le traître à mon peu de courage? (1637-57)

[244] Var. [Si pour avoir sa vie il m'en coûtoit l'honneur.]
CÉL. Je ne veux pas de vous une action si lâche;
Non; mais à quelque point que la sienne vous fâche,
Écoutez un peu moins votre juste courroux:
Vous pouvez vous venger par des moyens plus doux.
Hélas! si vous étiez de mon intelligence,
Que vous auriez bientôt achevé la vengeance!
Que vous pourriez sans bruit ôter à l'inconstant.... (1637-57)

[245] Var. Vous auriez bientôt pris une digne vengeance. (1660-68)

[246] Var. Mais vous suivre au chemin que vous voulez tenir. (1637-57)

[247] Lysandre et Aronte sortent, et les voient ensemble. (1637, en marge.)—Lysandre et Aronte sortent, et Aronte fait voir à son maître Dorimant et Célidée ensemble. (1644-57)—Lysandre sort avec Aronte, qui lui fait voir Dorimant et Célidée ensemble. (1660)

[248] Var. Mon meilleur en ce cas est de tout ignorer. (1637-57)

[249] Var. Et parmi ses douleurs n'oublioit point sa foi. (1637-48)
Var. Et parmi les douleurs n'oublioit point sa foi. (1652-57)

[250] Var. Qui t'a dit qu'Hippolyte en cette amour nouvelle,
Quand bien je lui plairois, me seroit plus fidèle? (1637-57)

[251] Voyez tome I, p. 169, note 560.

[252] Il n'y a pas ici de distinction de scène dans l'édition de 1637; on y lit seulement en marge en regard du vers précédent: Aronte rentre.

[253] Var. Je veux qu'un même coup me venge de deux crimes. (1637-57)

[254] Var. [Pour me résoudre à vivre il faut la voir mourir.]
Mais la mort d'un amant seroit-elle bastante[254-a]
De toucher tant soit peu l'esprit de l'inconstante[254-b]?
Peut-être que, déjà résolue à changer,
La défaire de lui ce seroit l'obliger;
Et dans l'aise qu'alors elle en feroit paroître,
Serois-je assez vengé par la perte d'un traître?
Qu'ici le jugement me manquoit au besoin!
Il faut que ma fureur s'épande bien plus loin;
Il faut que, sans égard, ma rage impitoyable
Confonde l'innocent avecque le coupable;
Que, dans mon désespoir, je traite également
Célidée, Hippolyte, Aronte, Dorimant,
Le sujet de ma flamme et tous ceux qui l'ont sue:
L'affront qu'elle a reçu de sa honteuse issue
Fait un éclat trop grand pour s'effacer à moins;
Je ne puis l'étouffer qu'en perdant les témoins.
[Frénétiques transports, avec quelle insolence.] (1637-57)

[254-a] Bastante de, suffisante pour.

[254]-b Mais la mort d'un amant seroit-elle capable
De toucher à ce point une âme si coupable? (1644-57)

[255] Var. Mais vous pourrois-je aimer, vous voyant me trahir? (1637-57)

[256] Var. Ma jalousie augmente, et renforçant ma rage,
Quelques sanglants desseins qu'elle jette en mon cœur. (1637-57)

[257] Voyez tome I, p. 205, note 687.

[258] Var. [Quelque irrité qu'il soit, il est toujours amant.]
Au simple souvenir du bel œil qui me blesse,
Tous mes ressentiments n'ont que de la foiblesse,
Et je sens malgré moi mon courroux languissant
Céder aux moindres traits d'un objet si puissant.
[Toutefois, si l'amour contre elle m'intimide.] (1637-57)

[259] Var. Me sont de votre peine une marque assez claire.
Encor qui la sauroit, on pourroit aviser
A prendre des moyens propres à l'apaiser.
LYS. Ne vous informez point de mon cruel martyre,
Vous le redoubleriez, m'obligeant à le dire.
HIPP. Vous faites le secret, mais je le veux savoir,
Et par là sur votre âme essayer mon pouvoir.
Hier vous m'en donniez tant que j'estime impossible
Que pour me contenter rien vous soit trop sensible.
[LYS. Vous l'avez souverain, hormis en ce seul point.]
HIPP. Je veux l'avoir partout, ou bien n'en avoir point. (1637-57)
Var. En font voir au dehors une marque assez claire. (1660)

[260] Var. Être de belle humeur, ou bien rompre avec moi. (1637)
Var. Être de belle humeur, ou rompre avecque moi. (1644-57)

[261] Var. Ne vous obstinez point à vaincre mon silence. (1637-57)

[262] Var. Souffrez que je vous laisse, et que seul aujourd'hui
Je puisse en liberté soupirer mon ennui. (1637-57)

[263] Var. HIPPOLYTE, seule. Pas de distinction de scène. (1637)

[264] Var. Est-ce là donc l'état que tu fais d'Hippolyte?
Après des vœux offerts, est-ce ainsi qu'on me quitte? (1637-57)

[265] Var. N'ai-je pas tantôt vu Lysandre avecque vous? (1637-57)

[266] Var. Hélas! qu'y feroit-il? Ma sœur, ton Hippolyte. (1637)

[267] Var. Traite cet inconstant de même qu'il mérite. (1637-57)

[268] Var. L'infidèle à présent est fort sur ta louange? (1637)
Var. Le perfide à présent est fort sur ta louange? (1644-57)

[269] Var. Et quand il vient après à parler de ses feux. (1637-57)

[270] Var. Mon Dieu! qu'il est chargeant[270-a] avec ses flatteries! (1637 et 1644)

[270-a] Dans les éditions de 1648-57, il y a changeant, au lieu de chargeant.

[271] Var. Je pense avant deux jours que je mourrois d'ennui. (1637-60)

[272] L'édition de 1660 porte: Craigniez-vous qu'un ami sache.... ce qui ne peut être qu'une faute d'impression.

[273] Cols, collerettes. Voyez le Lexique.

[274] Var. Vous venez m'attaquer toujours par quelque fable. (1637)

[275] Var. Vous revoilà déjà! (1637)

[276] Var. J'en fis hier ouverture à votre bonne femme,
Qui se rapporte à vous de recevoir sa flamme. (1637)
Var. Votre mère de moi sut hier comme il vous aime. (1644-57)

[277] Voyez plus haut (page 40) le vers 290.

[278] Var. Peut-être innocemment, faute de rien comprendre. (1637-57)

[279] Var. Il le faut épouser, vite, qu'on s'y dispose. (1637)

[280] Var. Quelle bigearre humeur! quelle inégalité. (1637-57)

[281] Var. Que la rigueur d'un père augmente mon supplice. (1637-57)

[282] Var. Ils s'entre-poussent quelque temps une boîte qui est entre leurs deux boutiques. (1637 et 63, en marge; dans l'édition de 1663, les mots: quelque temps et deux sont omis.)

[283] Regardez. Voyez le Lexique.

[284] Sorte d'exclamation dont l'origine est difficile à découvrir et sur laquelle nous n'avons que des conjectures. Voyez le Lexique.

[285] «Battant est le volet d'un comptoir de marchand ou de banquier, qui se lève et se baisse.» (Dictionnaire de Furetière.)

[286] Voyez ci-dessus la note 13 de la p. 7, et le Lexique.

[287] Var. Pour conserver la paix, quoique cela me touche,
J'ai toujours tout souffert sans en ouvrir la bouche;
Et vous, vous m'attaquez et sans cause et sans fin. (1637-57)

[288] Var. LA LINGÈRE, à Florice. (1648)

[289] Ce mot se disait des rubans, plumes et garnitures qui ornaient l'habit, le chapeau et l'épée. Voyez le Lexique.

[290] Var. Il fait un paquet de ses livres. (1637 et 63, en marge.)

[291] On lit ici en plus, mais par erreur, dans l'édition de 1637: à Florice.

[292] Var. Que ce point est ensemble et délicat et fort!
Si ma maîtresse veut s'en croire à mon rapport,
Vous aurez son argent: mon Dieu! le bel ouvrage! (1637-57)

[293] Cette scène en forme deux dans l'édition de 1637. La première a pour personnages FLORICE, ARONTE; la seconde, qui commence après le vers 1448, LE MERCIER, ARONTE, FLORICE, LA LINGÈRE.

[294] Var. Fuit les yeux d'Hippolyte, et ne me veut plus voir. (1637-57)

[295] Var. Il regarde une boîte de rubans. (1637 et 63, en marge.)

[296] Var. LA LINGÈRE, au Mercier. (1648)

[297] Var. Ainsi, faute d'avoir de belle marchandise. (1637-68)

[298] Les quatre derniers vers de cet acte ne se trouvent pas dans les éditions de 1637-57.

[299] Var. Que ses desirs, d'accord[299-a] avec mon espérance. (1637-60)

[299-a] Les éditions de 1652 et de 1657 donnent, très-probablement par erreur, d'abord, pour d'accord.

[300] Var. Mon respect s'est accru vers un objet si cher. (1637, 44 et 52-57)
Var. Mon respect s'est accru vers mon objet si cher. (1648)

[301] Var. [Eh quoi? pour m'avoir vu, vous changez de dessein!]
Pensez-vous m'éblouir avec cette visite?
Ne feignez point pour moi d'entrer chez Hippolyte[301-a]:
Vous ne m'apprendrez rien, je sais trop comme quoi
Un tel ami que vous traite l'amour pour moi. (1637)

[301-a] Ne laissez point pour moi d'entrer chez Hippolyte. (1644-57)

[302] Var. Nous en aurons bientôt la querelle vidée. (1637-64)

[303] Var. Ah! perfide, sur moi décharge ton courroux. (1637)

[304] Var. Arrête, mon souci! (1637-57)

[305] Var. Et que m'étant moqué de son plus rude effort. (1637-57)

[306] Var. La valeur d'un amant que vous aurez perdu. (1637-57)

[307] Var. Dedans son entretien recherchez vos plaisirs. (1637-63)

[308] Var. C'est avecque raison que ma feinte passée. (1637-57)

[309] Var. Choisissez, l'un ou l'autre achèvera mes peines. (1637)

[310] Var. Sans lui, je n'ai plus rien qui me retienne au jour. (1637)

[311] Ce n'est pas seulement à la rime que Corneille écrit ce mot ainsi, il est dans ses ouvrages orthographié partout de la sorte, et c'est ainsi du reste qu'on le prononçait de son temps. Voyez tome I, p. 190, note 634, et le Lexique.

[312] Var. Pardonnez à ma faute, et j'oublierai la vôtre. (1637-60)

[313] Var. [Accepte un repentir accompagné de larmes.]
Ce baiser cependant punira ma rigueur,
Et me fermant la bouche, il t'ouvrira mon cœur.
LYS. Ma chère âme, mon heur, mon tout, est-il possible. (1637-57)

[314] Var. De les plus exercer au péril de ma vie. (1637-60)

[315] Var. [Que l'effet d'un hymen qu'un père me commande?]
Bons Dieux! qu'il fut fâché, voyant ces jours passés
Mon âme refroidie, et tous mes sens glacés
A son autorité se rendre si rebelles!
Mais allons lui porter ces heureuses nouvelles,
Et le tirer d'ennui, puisque ce bon vieillard
Dans tes contentements prend une telle part.
[LYS. Vous craignez qu'à vos yeux cette belle Hippolyte]
N'ait de moi derechef un hommage hypocrite? (1637-57)

[316] Var. Pour rendre à vos beautés mon très-humble devoir. (1637-57)

[317] Var. Je pense que ce jour eût encore passé. (1637-57)

[318] Var. Non pas, mais votre amour me devient ennuyeuse. (1637-57)

[319] Les éditions de 1648 et de 1664 portent, par erreur, une autre, pour un autre.

[320] Var. Et captivoit déjà mes inclinations. (1637-57)

[321] Var. Si faut-il pour ce nom que je vous importune;
Ne me refusez point de me le déclarer. (1637-57)

[322] Var. Souffrez, mon cavalier, que je vous fasse amis[322-a]. (1637-64)

[322-a] Entre les vers 1696 et 1697: A Dorimant. (1648)

[323] Quereller, disputer.

[324] Entre les vers 1698 et 1699: Montrant Hippolyte. (1648)

[325] Var. Et l'unique sujet de nos dissensions. (1637-57)

[326] Var. Piqué de ses dédains, j'avois pris fantaisie[326-a]
De jeter en son âme un peu de jalousie. (1637-57)

[326-a] Il regarde Célidée. (1637, en marge.)—Entre les vers 1704 et 1705: Montrant Célidée. (1648)

[327] Var. N'y songe plus, ma sœur, et pour l'amour de moi. (1637-57)

[328] Var. Tu ne le peux haïr sans me vouloir du mal. (1637-64)

[329] Var. Tu vois; mais après tout, veux-tu que je te die? (1637-57)

[330] Var. Excuse, chère sœur, un esprit amoureux. (1637-57)

[331] Var. Sans chercher des raisons pour vous persuader. (1637)

[332] Var. Et moi, par conséquent, bien loin de la tenir.
DOR. Après m'avoir promis, seriez-vous mensongère? (1637-57)

[333] Le nom d'HIPPOLYTE précède celui de CÉLIDÉE dans les éditions de 1637-52 et de 1657.

[334] Var. N'a que faire, en ce cas, d'implorer ma puissance. (1637-57)

[335] Var. Ma belle, après cela, serez-vous inhumaine? (1637)
Var. Eh bien! après cela, serez-vous inhumaine? (1644-57)

[336] Var. Puisqu'elle s'y résout, du reste ne m'importe. (1637-57)

[337] Var. Mon aise s'en redouble, et mon cœur qui se pâme. (1637-57)
Var. J'en sens croître ma joie, et mon cœur qui se pâme. (1660-64)

[338] Var. Croit qu'encore une fois on accepte sa flamme. (1637-64)

[339] Var. Eh bien! ferez-vous donc quelque chose pour moi? (1637)

[340] Var. Lorsque je vous aimois, me firent un service. (1637-57)

[341] Var. Souffre-le, mon souci, puisqu'elle m'en supplie. (1637-57)

[342] Voyez la Notice, p. 115. L'Épître dédicatoire n'est que dans les éditions de 1637-1657.

[343] C'est ainsi que le mot est écrit dans toutes les éditions qui ont paru du vivant de Corneille.

[344] Jules-César Scaliger, né en 1484, mort en 1558, auteur d'une Poétique (Poetices libri VII, Lyon, 1561), où il passe en revue les ouvrages des poëtes les plus célèbres et les juge avec une grande sévérité.

[345] Voyez tome I, p. 3 et 4, l'avis Au lecteur de l'édition de 1648.

[346] Chaque acte est de trois cent quarante vers.

[347] L'édition de 1657 porte par erreur: «de montrer.»

[348] Poeta, quum primum animum ad scribendum appulit,
Id sibi negoti credidit solum dari,
Populo ut placerent, quas fecisset fabulas.

(Térence, Andria, prologue, vers 1-3.)

Corneille revient ailleurs sur cette pensée: voyez les Dédicaces de Médée et de la Suite du Menteur. C'est aussi la maxime de Molière et de la Fontaine. «Je voudrois bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire,» dit le premier dans la Critique de l'École des Femmes, scène VII. «Mon principal but est toujours de plaire,» dit le second dans la Préface de Psyché.

[349] Pour se rendre bien compte de ce pronom (celle-ci), il faut relire la dernière phrase de l'Examen de la Galerie du Palais (p. 15), et se reporter à la note 1 de la p. 137 du tome I.

[350] Nous trouvons dans la Poétique d'Aristote (chap. VI) un passage relatif à l'abus des sentences, mais rien qui ressemble à ce précepte dont parle ici Corneille, «de cacher l'artifice de ses parures.»

[351] IIe Déclamation (Cæcus pro limine), chap. XIV. Corneille cite sans doute de mémoire, car dans le texte le mot flagrantius précède immédiatement frigidis. Voici comment ce passage a été rendu par un contemporain de Corneille, le sieur du Teil, avocat en parlement, dont la traduction, dédiée à Foucquet, a paru en 1659: «Le mariage est une espèce de servitude aux vieilles gens; leur foiblesse augmente leur passion, et il semble que leur desir s'échauffe par la froideur même de leur tempérament.»

[352] Dans la pièce, ce passage (vers 1353 et 1354) commence ainsi:

Et s'il pouvoit donner....

[353] Voyez l'Examen de la Galerie du Palais, p. 13.

[354] Tome I, p. 117, dans le Discours des trois unités, qui se trouve en tête du troisième volume de l'édition de 1682.

[355] Var. (édit. de 1660): celui qui en sort.

[356] Var. (édit. de 1660-1664): que je ne conseillerois jamais de s'en servir.—Corneille a complété dans son Discours des trois unités ce qu'il dit ici des diverses sortes de liaisons. Voyez tome I, p. 103.

[357] Les éditions de 1668 et de 1682 portent de, pour le; mais c'est sans doute une erreur.

[358] Voyez ci-dessus, p. 119, note 346.

[359] Dans les éditions de 1637-1664: et aimée.

[360] Dans l'édition de 1637, ce personnage se nomme Cléonte et ne figure pas au tableau des acteurs. Du reste il ne prend la parole que dans la scène v de l'acte IV, et dans aucune édition son nom ne paraît, en tête de cette scène, parmi ceux des personnages.

[361] L'indication du lieu de la scène manque dans l'édition de 1637.

[362] Var. Je treuve qu'après tout ce n'est qu'une suivante. (1637)

[363] Var. A la fin j'ai levé mes yeux sur sa maîtresse. (1637-57)

[364] Var. Maintenant je me doute à peu près d'une ruse. (1637-60)

[365] Var. Tient pour manque d'esprit de véritables feux. (1637-57)

[366] Var. Mon feu, qui ne seroit que simple courtoisie,
[La rempliroit d'amour, et toi de jalousie.»]
Moi de jurer que non, et lui de persister,
Tant que pour cette épreuve il me fit protester
Que je lui céderois quelque temps ma maîtresse.
Ainsi donc je l'y mène, et par cette souplesse,
[Engageant Amarante et Florame au discours.] (1637-57)

[367] Var. Amarante à ce point fut-elle fort docile? (1637-57)

[368] Var. Plus que je n'espérois je la trouvai facile. (1637)
Var. Plus que je n'espérois je l'y trouvai facile. (1644-57)

[369] Var. Soit qu'elle fît dessein d'asservir la franchise
D'un qui la cajoloit ainsi par entreprise. (1637)
Var. Soit qu'elle fît dessein sur cet esprit rebelle
Qui par galanterie osoit feindre auprès d'elle. (1644-57)

[370] Var. Qui par simple gageure osoit se jouer d'elle. (1660-64)

[371] Var. Et ne demanda plus tant d'assiduité. (1637)

[372] Var. L'aise de se voir seule à gouverner Florame. (1637-68)

[373] Var. Qu'il a dedans l'esprit mêmes desseins que toi. (1637-57)

[374] Var. Parmi ces hauts projets il manque de prudence. (1637)

[375] Var. Qu'il ne se doute point de ta supercherie. (1637-57)

[376] Var. N'importe toutefois qu'il brûle et qu'il soupire;
Je sais trop dextrement l'empêcher d'en rien dire. (1637)

[377] Var. Si je sais dextrement l'empêcher d'en rien dire. (1644-57)

[378] Var. Daphnis est fort aimable, et si Florame l'aime,
Est-ce à dire pourtant qu'il soit aimé de même? (1637-57)

[379] Var. En dois-je présumer qu'il soit aimé de même? (1660)

[380] Var. Lui soient à même honte ou même honneur tous deux:
Ou tous deux nous faisons un dessein téméraire. (1637-57)

[381] Var. Encore est-ce à regret qu'ici je me viens rendre. (1637-57)

[382] Var. De retour au logis je me treuvois à moi. (1637)

[383] Var. Encor n'est-ce pas tout, son image me suit,
[Et me vient, au lieu d'elle, entretenir la nuit.]
Elle entre effrontément jusque dedans ma couche,
Me redit ses propos, me présente sa bouche.
[Théante, ou permets-moi de n'en plus approcher.] (1637-57)

[384] Var. Ses beautés à la fin me rendroient infidèle. (1637-57)

[385] Var. Et toi sans aucun fruit tu porteras la peine. (1637-57)

[386] Var. Quand tu ne pourras plus te passer de la voir. (1637-57)

[387] Var. J'attends pour te punir à reprendre ma place. (1637-57)

[388] Var. A présent tu n'en tiens encore qu'à demi. (1637-57)

[389] Var. Qu'en ma faveur le ciel ne tourne son courage,
Et dispose Amarante à seconder mes vœux. (1637-57)

[390] Var. De faire à tes dépens cette preuve incertaine. (1657)

[391] Terme de jeu: je quitte la partie.

[392] Var. Que veux-tu plus de moi? reprends ce qu'il t'est dû. (1657)

[393] Var. Séparer davantage une amour si parfaite! (1637-60)

[394] Var. J'empêcherai Daphnis de plus vous séparer.
Pour peu qu'à mes discours je la trouve accessible. (1637)

[395] Var. Mon cœur, déploie ici tes meilleurs artifices
(Mais toutefois sans mettre en oubli mes services). (1637-57)

[396] Var. Quelque échappé qu'il fût, je saurois l'attraper. (1637-57)

[397] Var. Allez, laissez-le-moi, j'y ferai bonne garde. (1637)

[398] Var. Augmente mon envie en augmentant la gloire. (1637-57)

[399] Var. Bien plus que d'aucuns vœux que l'on me peut offrir. (1637)
Var. Bien plus que d'aucuns vœux que l'on me pût offrir. (1644-60)

[400] Var. Toute amitié se meurt où naissent de vrais feux. (1637-57)

[401] Var. Encore si j'avois tant soit peu d'espérance. (1637-57)

[402] Var. Que vous puissiez m'aimer après tant de tourment. (1654)

[403] Var. Et mon stérile amour n'aura que des supplices!
Trouvez bon que j'adresse autre part mes services[403-a],
Contraint, manque d'espoir, de vous abandonner.
AMAR. S'il ne tient qu'à cela je vous en veux donner. (1637-57)

[403-a] [Souffrez qu'en autre lieu j'adresse mes services.] (1644-57)

[404] Var. Que je négligerois près d'un qui valût mieux. (1637-57)

[405] Var. Peut-être, mais enfin il le faut confesser. (1637-60)

[406] Var. Voyez comme tous deux fuyent notre rencontre! (1637-57)

[407] Var. Qui ne sont en effet que des galanteries. (1637-57)

[408] Var. J'ai sondé son esprit touchant cette matière,
Où j'ai peu remarqué de son ardeur première. (1637)
Var. J'ai sondé dextrement jusqu'au fond de son âme. (1644-57)

[409] Var. Et si Florame avoit pour elle quelque amour,
Elle pourroit bientôt vous faire un mauvais tour. (1637-57)

[410] Var. Qu'en moins de rien ma ruse en tire les secrets.
THÉANTE. C'est un trop bas emploi pour un si grand mérite;
Et quand bien Amarante en seroit là réduite,
Que de se voir pour lui dans quelque émotion,
J'étouffe en moins de rien cette inclination. (1637-57)

[411] Var. Cette belle maîtresse a trop de jugement. (1637-57)

[412] Var. Vous le méprisez trop: je treuve en lui des charmes. (1637-52)

[413] Var. Clarimond n'a de moi qu'un excès de rigueur;
Mais s'il lui ressembloit, il toucheroit mon cœur. (1637-57)

[414] Var. Mais j'en juge suivant ce que je vois paroître. (1637-60)
Var. Mais j'en juge suivant ce que j'en vois paroître. (1663 et 64)

[415] Var. Laissons là ce discours: je l'aperçois venir. (1637-60)

[416] Var. L'heure de dîner presse, et nous incommodons. (1637)

[417] Var. Celle qu'en nos discours ici nous retardons. (1637-64)

[418] Var. Quelle puissante amour n'en seroit pas fâchée? (1637-57)

[419] Pour en être inquiet. Voyez tome I, p. 192, note 641.

[420] Var. Et toute sa froideur naît de sa jalousie. (1637)

[421] Var. C'est chose au demeurant qui ne me touche en rien. (1637-57)
Var. Si vous l'aimez encor, quittez cet entretien,
Ce que je vous en dis n'est que pour votre bien. (1660)

[422] Var. M'informer[422-a] si l'esprit en répond à la mine. (1637-57)

[422-a] Voyez tome I, p. 472, note 1532.

[423] Var. [Que m'importe de perdre une amitié si feinte?]
Dois-je pas m'ennuyer de son discours moqueur,
Où sa langue jamais n'a l'aveu de son cœur?
Non, je ne le saurois, et quoi qu'il m'en arrive,
Je ferai mes efforts afin qu'on ne m'en prive,
Et j'y veux employer de si rusés détours,
Qu'ils n'auront de longtemps le fruit de leurs amours[423-a]. (1637-57)

[423-a] C'est ici que finit le Ier acte dans les éditions indiquées.

[424] Var. Et c'est un grand bonheur s'ils ne sont que jaloux.
Tout leur nuit, et l'abord d'une mouche les blesse;
D'ailleurs dans leur devoir leur santé s'intéresse,
Et quelque long chemin que soit celui des cieux,
L'hymen l'accourcit bien à des hommes si vieux. (1637-57)

[425] Le fourrier est au régiment ou dans la maison du Roi celui qui est chargé de préparer les logements; par suite ce mot s'emploie figurément dans le sens d'avant-courier, ou comme nous disons aujourd'hui, d'avant-coureur.

[426] Var. Le sort en est jeté: va, ma pauvre Célie. (1637-57)

[427] Faire une planche à quelqu'un, c'est au propre lui faciliter le passage dans un chemin boueux ou difficile, et au figuré lui faciliter une affaire, une entreprise.

[428] Var. Je n'ai que faire ici de votre tablature:
Sans vos instructions, je sais trop comme il faut
Couler tout doucement sur ce qui vous défaut.
GÉR. Ma force à t'écouter semble toute passée[428-a].
Je ne suis pas encor d'une âge si cassée,
Et ne crois pas avoir usé tous mes beaux jours.
CÉL. Ne m'étourdissez point avec ces vains discours;
Il suffit que votre âme est tellement éprise
[Que vous allez mourir si vous n'avez Florise:]
Il y faudra tâcher. (1637-57)

[428-a] Mes forces à t'ouïr semblent toutes passées.
Bannis en ma faveur ces mauvaises pensées:
Je ne crois pas avoir usé tous mes beaux jours. (1644-57)

[429] Var. [Sans vos instructions je sais bien mon métier,]
Et je vous aime assez pour n'y rien oublier. (1660)

[430] Laisser à quartier, laisser à l'écart, laisser de côté, omettre. Voyez tome I, p. 93, note 382.

[431] Var. Faut-il aller plus vite? Eh bien! voilà son frère. (1637-57)

[432] Var. Je m'en vais devant vous lui proposer l'affaire. (1637)
Var. Je vais tout devant vous lui proposer l'affaire. (1644-57)

[433] Var. Dont l'importune tyrannie
Rompt le cours de ma passion? (1637-57)

[434] Var. Relâche un peu tes soins, puisqu'ils sont superflus. (1637)

[435] Var. Si près de mes chastes desirs. (1637-57)

[436] L'édition de 1682 porte par erreur:

Quand on a l'effet de ces vœux.

[437] Cette scène se divise en cinq dans l'édition de 1637. La scène V, qui a pour personnages DAPHNIS et FLORAME, commence après le vers 411; la scène VI, entre DAPHNIS, AMARANTE et FLORAME, au milieu du vers 431; la scène VII, entre DAPHNIS et FLORAME, au milieu du vers 437; la scène VIII, entre DAPHNIS, AMARANTE et FLORAME, au vers 464, à la reprise d'Amarante: «Vos clefs, etc.»—Nous n'avons pas besoin de dire après cela que les jeux de scène indiqués soit dans notre texte soit en variante, à ces divers endroits, manquent dans l'édition de 1637.

[438] Var. Qu'étouffe et que d'abord éteint votre présence. (1637-57)

[439] Var. Dont l'importun respect redouble les tourments.(1637-57)

[440] Var. Pensent fort avancer par un honteux silence. (1637-57)

[441] Var. Ne peut être blâmé, bien que présomptueux.
J'avouerai donc mon feu, quelque haut qu'il se monte. (1637-57)

[442] Var. Ne leur servant de rien, je m'en suis revenue. (1637-57)

[443] Var. [Allez au cabinet me querir un mouchoir.]
AMAR. Donnez-m'en donc la clef. DAPHN. Je l'aurai laissé choir:
Tâchez de la trouver. (1637-57)

[444] Var. Sans affront je la quitte, et lui préfère un autre[444-a]. (1637)

[444-a] Voyez tome I, p. 228, note 759.

[445] Var. Ne devroient de ma part avoir que des encens. (1637-57)

[446] Var. N'a que de vous pareille: en un mot c'est.... (1637-60)

[447] Var. Ma curiosité s'est rendue indiscrète
A vous trop informer d'une flamme secrète. (1637-57)

[448] Var. En nommer un au lieu qui ne vous touche pas. (1637)
Var. Puisque m'en nommer un qui ne vous touche pas. (1644-57)

[449] Var. N'est que faire un reproche à son manque d'appas. (1637-57)

[450] Var. Ou peut-être mon sort me rend si misérable. (1637-60)

[451] Var. Je fais vœu....AMAR.[451-a] Votre clef ne se sauroit trouver.
DAPHN. Bien donc, à faute d'autre, et comme par bravade,
Voici qui servira de mouchoir de parade. (1637-57)

[451-a] AMARANTE, revenant encore brusquement. (1644-57)

[452] Cette indication manque dans les éditions de 1637-60.

[453] Var. Qu'elle a depuis longtemps à moi du point coupé[453-a]:
Allez, et dites-lui qu'elle me le renvoie. (1637-57)

[453-a] Voyez la note 14 de la p. 7 de ce volume.

[454] Var. Dites-lui nettement que je le veux avoir.
AMAR. A vous le rapporter je ferai mon pouvoir. (1637-57)

[455] L'édition de 1682 porte seule prudence, au lieu de puissance; quoique cette leçon soit à la rigueur explicable, il est bien possible que ce soit une faute typographique.

[456] Var. Doncques, sans plus le perdre en discours superflus. (1637-57)

[457] Var. Et je sentois mes feux tellement s'embraser,
Qu'il n'étoit pas en moi de les plus maîtriser. (1637)
Var. Et je sentois mes feux tellement s'augmenter,
Qu'il n'étoit plus en moi de les pouvoir dompter. (1644-64)

[458] Var. Je me treuve captive en de si beaux liens[458-a]. (1637)

[458-a] Racine a dit dans Phèdre, acte II, scène II:

Quel étrange captif pour un si beau lien!

[459] Var. Que je t'aime, Florame, encor que je le taise!
Et que je songe peu, dans l'excès de ma braise. (1637)

[460] Var. Aussi l'une est par où de bien loin tu me passes. (1637)

[461] Var. Que mon père sera d'un même sentiment. (1637-60)

[462] Var. Je vous avois bien dit qu'elle n'y seroit pas. (1637-68)

[463] Var. Je ne sais tantôt plus comme vivre avec vous. (1637-57)

[464] Var. Ne vous déroberont aucuns de vos amants. (1637)

[465] Var. Mon cœur, si tu me vois sans Florame aujourd'hui,
Sache que tout exprès je m'échappe de lui. (1637-57)

[466] Je pratique, je ménage.

[467] Var. Et vous l'a chassé presque avec ignominie. (1637)

[468] L'édition de 1657 porte par erreur: «fort satisfait.»

[469] Var. Mais enfin auprès d'elle il treuve mal son conte[469-a]? (1637-54)

[469-a] Voyez tome I, p. 150, note 497.

[470] Var. Et véritablement, si je ne t'aimois bien,
[Je l'envoierois bientôt porter ailleurs ses feintes;]
Mais puisque tu le veux, j'accepte ces contraintes.
[THÉANTE. Et je m'assure aussi tellement en ta foi.] (1637-57)

[471] Var. Dedans ses entretiens incessamment t'engage. (1637-57)

[472] Var. Que quand bien ma maîtresse aura su te charmer. (1637)
Var. Que quand bien ma maîtresse auroit su te charmer. (1644-57)

[473] Var. Votre inégalité mettroit hors d'espérance. (1637-57)

[474] Var. L'aise de voir la porte à ta fortune ouverte
Me feroit librement consentir à ma perte. (1637-68)

[475] Var. Que bien que je sentisse au cœur mille regrets. (1657)

[476] Ce vers, par une erreur d'impression, manque dans l'édition de 1682.

[477] Var. Et bien que sur mon cœur elle soit la plus forte. (1637-64)

[478] Var. Des mépris, des rigueurs nompareilles. (1637-60)

[479] Var. As-tu bien de la foi pour de telles merveilles? (1637-57)

[480] Var. Je le viens de trouver, ravi, transporté d'aise.
D'avoir eu les moyens de déclarer sa braise. (1637)
Var. Je le viens de trouver ravi d'aise dans l'âme. (1644-57)
Var. Je le viens de trouver, tout ravi dans son âme. (1660)

[481] Var. D'avoir eu les moyens de faire voir sa flamme. (1644-68)

[482] Var. De sa possession l'un et l'autre nous prive. (1654)

[483] Corneille fait allusion à ce passage dans la Place Royale, vers 702.—Théante tient un semblable discours un peu plus bas, p. 189 et 190.

[484] Ce vers se trouve dans Mélite, acte III, scène II, Vers 820.

[485] Var. Et pour peu qu'on le pousse, il a des violences
Qui portent son courroux jusqu'aux extrémités.
[Nous les verrions par là l'un et l'autre écartés.
THÉANTE. Oui, mais s'il t'obligeoit d'en porter la parole.] (1637-57)

[486] Var. Enfin, quelque froideur que t'ait montré Florise. (1637)

[487] Var. A moins que d'accepter Florame pour son gendre. (1637)

[488] Var. Ce qu'il est plus que moi m'oblige à lui céder. (1637-57)

[489] Var. Pour avoir trop d'amour, c'est m'obéir trop peu.
CLAR. La puissance qu'Amour sur moi vous a donnée.... (1637-60)

[490] Var. D'où naissent tant, bons Dieux! et de telles froideurs? (1637-57)

[491] Il y a dans l'édition de 1682 une transposition de mots qui fait un hiatus et qui est assurément une faute:

Comme je perds le mien ici à vous entendre.

[492] Voyez dans l'Examen, p. 121, la judicieuse critique que Corneille fait lui-même de cette scène.

[493] Var. Ma flamme et ses froideurs, son aise et mon tourment.
Je tâche à me résoudre en ce malheur extrême. (1637-57)

[494] Var. Clarimond, écoutez, si vous étiez discret.(1637-57)

[495] Var. Mais auriez-vous aussi de la discrétion? (1637-57)

[496] C'est là le texte de toutes les éditions publiées du vivant de Corneille. Dans celle de 1692, on a substitué pour à de, correction qui depuis a été généralement adoptée.

[497] Var. Quand vous saurez comment il la faut gouverner.
En la voulant servir vous la rendez cruelle.(1637-60)

[498] Var. Accostez le bonhomme, et ne lui parlez plus. (1637)

[499] Var. Quand il aura choisi quelqu'un de ses amants,
Sa passion naîtra de ses commandements. (1637-57)

[500] Nous dirions aujourd'hui: pour s'acquérir la réputation de fille bien élevée.

[501] Var. Clarimond, n'usez point si mal de mon secours. (1637-57)

[502] Var. En songeant seulement que je viens d'avec elle. (1637)

[503] Var. Accostez le bonhomme, et ne lui parlez plus. (1637)

[504] Var. Je suivrai ton conseil et vais chercher le père,
Puisque c'est de sa part que tu veux que j'espère.
AMAR. Parlez-lui hardiment sans crainte de refus. (1637-57)

[505] Var. Un oncle pourra mieux m'en épargner la honte.
AMAR. Votre amour en tout sens y trouvera son conte. (1637-57)

[506] Var. Tant ce frivole espoir redouble ses ferveurs! (1637-57)

[507] Var. Ce n'est qu'un faux appas, et sous cette couleur
Il ne veut cependant que surprendre une fleur. (1637)

[508] Voyez tome I, p. 148, note 485.

[509] Var. Sinon lorsqu'avec moi s'ouvrant confidemment. (1637-37)

[510] Var. Quand vous serez d'accord avecque son amant,
Un prompt amour suivra votre commandement. (1637-57)

[511] Var. GÉRASTE, seul. (1637-60)

[512] Var. A ce beau cavalier ne cache plus sa flamme. (1637-57)

[513] Var. Adieu: si tu le vois, tu lui peux témoigner. (1637-57)

[514] Var. Je me puis revancher du don de ta franchise. (1637-57)

[515] L'édition de 1657 porte, par erreur sans doute: «Je trouve en tes vertus.»

[516] Var. Mais est-il vrai, mes sens? m'êtes-vous bien fidèles? (1637-68)

[517] Var. Pour me persuader vos flammes sans pareilles. (1637, 44, 52 et 57)

[518] L'édition de 1692 est la première où il y ait redoublés, au pluriel. Dans toutes les impressions antérieures on lit redoublé. Voyez l'Introduction du Lexique.

[519] Var. Depuis tantôt je parle un peu plus franchement. (1637-60)

[520] Var. Avecque nos desirs sa volonté conspire. (1637-57)

[521] Ce n'est que dans l'édition de 1682 que Corneille a mis au singulier les rimes obstacle et miracle. La correction, pour être complète, aurait dû s'étendre aux vers suivants. Il eût été facile de dire:

Miracle toutefois qu'Amarante a produit;
De sa jalouse humeur nous tirons ce doux fruit.

[522] Var. Au moins je le présume, et ne puis soupçonner. (1637-57)

[523] Var. Parlons de ce premier, et recevez la foi. (1637)

[524] Var. Je crois que nos discours, à son abord fatal,
Ne se jetteront plus sur le rhume et le bal. (1637-57)

[525] Var. [Que son adresse apporte à nos contentements.]
FLOR. Si ma présence y nuit, souffrez que je vous quitte;
Une affaire aussi bien jusqu'au logis m'invite.
DAPHN. Importante? FLOR. Oui, je meure, au succès de nos feux.(1637-57)

[526] Var. Dans ce jaloux chagrin qui tient vos sens saisis,
Vos divertissements sont assez bien choisis. (1637-57)

[527] Var. Je sais trop que le ciel, avecque tant de grâces. (1637-57)

[528] Var. Quel mystère est-ce-ci? sa belle humeur se joue. (1637-57)

[529] L'édition de 1682 porte, par erreur sans doute: peut-être, au lieu de pour être.

[530] Var. [Que l'un de ces amants fût pris pour son rival?]
Parmi de tels détours mon esprit ne voit goutte,
Et leurs prospérités le mettent en déroute,
Bien que mon cœur, brouillé de mouvements divers,
Ose encor se flatter de l'espoir d'un revers. (1637-57)

[531] On lit «une amour» dans les impressions de 1637-57 et dans celle de 1682. Cette leçon est explicable dans les premières éditions: elles portent en effet, au vers suivant: «du penser,» auquel peut se rapporter «le mien» du vers 1025. Mais dans l'édition de 1682, «le mien» ne peut se rapporter qu'à amour, qui doit en conséquence être nécessairement au masculin. La leçon que nous donnons est celle des éditions de 1660-68.

[532] Var. Qui ne voit son objet que des yeux du penser! (1637-57)

[533] Var. Pour criminel qu'il fût, ne seroit qu'un baiser.
Dieux! je rougis d'une parole
Dont je meurs de goûter l'effet,
Et dans cette honte frivole
Je prépare un refus.... (1637-57)

[534] Dans la première édition (1637, il y a simplement: Célie rentre; le reste du jeu de scène est omis.

[535] Var. Oui, mais pour en tirer une preuve plus claire,
Qui diroit qu'il faut prendre un mouvement contraire. (1637-57)

[536] Var. Oui, mais j'ai fait depuis un autre choix pour toi. (1637-57)

[537] Var. Il le faut retirer par mon commandement. (1637-60)

[538] Ici encore l'édition de 1637 n'a que le commencement du jeu de scène Daphnis rentre.

[539] Var. Et de peur de me rendre il l'a fallu bannir. (1637)

[540] Var. C'est lui seul que je veux d'appui pour ma maison. (1637-57)

[541] C'est-à-dire: à qui Daphnis donne sa confiance.

[542] Var. Qu'au contraire je crains de l'aigrir davantage. (1637-57)

[543] Var. Il est tant de moyens à fléchir un courage. (1637-60)

[544] Var. Ils ont l'esprit troublé dedans cette famille. (1637-57)

[545] Var. [D'elle-même j'ai su l'aise qu'elle en ressent;]
Et qui croira Géraste, il ne l'y peut réduire.
Peut-elle s'opposer à ce qu'elle desire?
J'aime sa résistance en cette occasion,
Mais j'en ai moins d'espoir que de confusion.
[S'ils sont sages tous deux, il faut que je sois folle.] (1637-57)

[546] Var. Et combien qu'il me mette au bout de mon latin. (1637-57)

[547] Var. Mais dis que tu voudrois qu'elle empêchât ma plainte. (1637-57)

[548] «On dit tirer de long, tirer pays, pour dire s'en aller, s'enfuir.» (Dictionnaire de l'Académie de 1694.)

[549] Var. Mais s'il nous treuve ensemble, il pourra se douter. (1637)
Var. Mais s'il nous trouve ensemble, il pourra se douter. (1644-57)

[550] Var. Que nous prenons plaisir tous deux à le tâter. (1637-57)

[551] Var. De peur que nous voyant il entrât en cervelle,
J'avois mis tout exprès Cléonte[551-a] en sentinelle. (1637)

[551-a] Voyez p. 126, note 360.

[552] Bien que Cléon prenne ici part à la scène, il ne figure en tête, parmi les noms des personnages, dans aucune des éditions publiées avant la mort de Corneille, ni même dans celle de 1692. C'est peut-être parce qu'il ne paraît ainsi que tout à la fin; il se pourrait même qu'il dût crier du dehors cette réponse, sans venir sur le théâtre.

[553] Var. En ce pauvre amoureux sont si mal assorties. (1637-63)

[554] Var. Parle plus franchement: lassé de ta promesse. (1637-57)

[555] Var. De peur que ton esprit conçût cette croyance. (1637)

[556] Var. Je te rends Amarante avecque ta parole. (1637-57)

[557] Var. Je ne te puis celer. (1637-57)

[558] Var. Le glorieux éclat d'une action si belle,
Ton sang, ou répandu, ou[558-a] hasardé pour elle. (1637-57)

[558-a] C'est, si nous ne nous trompons, le seul exemple d'hiatus que nous ayons rencontré jusqu'ici soit dans le texte, soit dans les variantes de Corneille; car on ne peut pas compter celui dont il est parlé au tome I, au sujet de la troisième variante de la p. 173.

[559] Var. FLORAME, le retenant. (1637-60)

[560] Var. Enflé par tes discours, il ne peut plus attendre. (1637-57)

[561] A une demi-lieue de Paris, sur la route de Fontainebleau. Il y avait en ce lieu un château qui au quatorzième siècle appartenait à Jean, évêque de Winchester, dont le nom corrompu a fait Bissestre, Bicêtre. Sous Charles V, on construisit au même endroit un hôpital, qui, rétabli sous Louis XIII, servit d'asile aux soldats infirmes jusqu'à la fondation de l'hôtel des Invalides.

[562] Voyez plus haut la note 483 de la p. 160.

[563] Dans les éditions de 1637 et de 1652, l'orthographe du mot est gaigner et les deux dernières syllabes de ces deux vers riment aux yeux.

[564] Var. Avise derechef: ta valeur signalée
En d'extrêmes périls te jette à la volée. (1637-57)

[565] Var. Souviens-toi, cher ami, que je retiens ton bras. (1637-57)

[566] Var. Vous me jetez, mon âme, en d'étranges alarmes. (1637-57)

[567] Var. A faute de changer, sa haine inévitable. (1637-57)

[568] Var. Et sur quelque valeur que son amour se fonde. (1637-57)

[569] Var. Son nom su, tu pourrois donner ma résistance
A son peu de mérite, et non à ma constance,
Croire que ses défauts le feroient rejeter,
Et qu'un plus accompli se pouvoit accepter.
J'atteste ici la main qui lance le tonnerre. (1637-57)

[570] Var. Un seul Florame a droit de captiver mon âme,
Un seul Florame vaut à ma pudique flamme
Tout ce que l'on pourroit offrir à mes ardeurs
[De mérites, d'appas, de biens et de grandeurs.] (1637-57)

[571] Var. Parmi tant de malheurs vous me comblez d'une aise
Qui redouble mes maux aussi bien que ma braise. (1637)

[572] Var. Le cœur me serre; adieu: je sens faillir ma voix. (1637)

[573] Var. Et même je la souffre abandonner ce lieu. (1637-57)

[574] Var. Un nom si glorieux, traître, ne t'est plus dû. (1637-57)

[575] Ce jeu de scène manque dans l'édition de 1637. Celle de 1663 donne en marge: Il lui dit ce mot en soupirant.

[576] Var. CÉLIE, seule. (1637-68)

[577] Voyez dans l'Examen, p. 122, sur quoi Corneille fonde ce trait de caractère.

[578] Var. Surpris auroit-il pu falsifier son teint,
Ajuster ses regards, son geste, son langage?
Aussi que ce vieillard me farde son courage,
Je ne le saurois croire, et veux dès aujourd'hui,
Sur ce point, si je puis, m'éclaircir avec lui. (1637-57)

[579] Var. Si ce change d'humeur un peu plus tôt t'eût pris,
Nous aurions vu l'effet du dessein entrepris. (1637-57)

[580] Var. Le rencontrer encor n'est plus en mon possible. (1637-57)

[581] Var. Vu que Daphnis, au point où je la vois réduite,
N'est pas pour l'oublier, quand il seroit en fuite. (1637-57)

[582] Var. Le privant de ce bien, ne me le donne pas. (1637-57)
Var. Le privant d'un tel heur, ne me le donne pas. (1660-64)

[583] Var. Inégal en fortune aux biens de cette belle. (1637-64)

[584] Var. Que pourrois-je en ce cas prétendre de ses pleurs?
Mon espoir se peut-il fonder sur ses douleurs? (1637-57)

[585] Var. Et si de l'obtenir je me sens incapable,
Florame est mon ami, d'où tu peux inférer
Qu'à tout autre qu'à moi je le dois préférer,
Et verrois à regret qu'un autre eût pris sa place. (1637-57)

[586] Var.Non pas, mais tu peux faire....
DAM. Quoi? TH. Que Clarimond prenne un mouvement contraire. (1637-57)

[587] Var. Peut-être mon esprit treuvera quelque ruse. (1637-52)

[588] Var. Par où, mon honneur sauf, du cartel je m'excuse. (1637-57)

[589] Var. Bien que j'adore encor l'excès de son mérite,
Florame ayant Daphnis, de honte je la quitte. (1637-57)

[590] Ce jeu de scène n'est pas dans l'édition de 1637.

[591] Var. Et tout rival qu'il m'est, il rit de ma colère. (1637-57)

[592] Var. Et qu'ainsi que mes maux mes forfaits soient extrêmes. (1637-57)

[593] Voyez tome I, p. 208, note 692.

[594] Var. Montrez, en m'assistant, que vous êtes des dieux,
Et conduisez mon bras, puisque je n'ai point d'yeux. (1637-57)

[595] Var. Qu'au lieu de toi Daphnis occupoit mon penser. (1637-57)

[596] Var. Un bien si précieux qu'Amour m'avoit donné.
AMAR. Ce vous dût être assez de m'avoir abusée. (1637)
Var. Ce trésor que l'amour m'avoit si bien donné. (1644-57)

[597] Ce dût, c'est-à-dire ce devroit. Le mot a, dans toutes les éditions, ou une s, ou un accent circonflexe, ou un accent et une s à la fois: deust, dûst.

[598] Var. Tu t'abuses: lui seul et sa rigueur cruelle. (1637-1657)

[599] Telle est la leçon des éditions de 1668 et de 1682. Elle peut bien se comprendre; cependant, comme toutes les autres éditions donnent empêchent, au lieu d'empêchant, ce participe ne serait-il pas une faute d'impression?

[600] Var. Tu redoubles ton crime à le désavouer;
Et sache qu'aujourd'hui, si tu ne fais en sorte. (1637-60)

[601] Dans, qui est la leçon généralement adoptée, ne se trouve dans aucune des éditions imprimées du vivant de Corneille, mais seulement dans celle de 1692.

[602] Var. Si ce n'est qu'à dessein ils veuillent tout mêler,
Et soient d'intelligence à me faire affoler. (1637-64)

[603] Var. Qu'il ne nous brouille encor de quelque confidence. (1637-57)

[604] Var. C'est moi qui suis marri que pour cet hyménée
Je ne puis révoquer la parole donnée. (1637-57)

[605] Var. Me verroit sans cela prêt à ses volontés.
POL. Mais si quelque malheur rompoit cette alliance?
GÉR. Qu'il n'ait lors de ma part aucune défiance. (1637-57)

[606] Var. J'ai promis, il est vrai, mais au cas seulement
Que Florame ou sa sœur courût au changement. (1637-57)

[607] L'édition de 1682 porte, par erreur sans doute: «Impudente nouvelle!»

[608] Var. Ne se plaint que de vous et de votre rigueur;
Et sans vous on verroit leur mutuelle flamme
Unir bientôt deux corps qui n'ont déjà qu'une âme.
Vous m'allez cependant effrontément conter
Que Daphnis sur ce point ose vous résister! (1637-57)

[609] Var. [Ni que de cette sorte on se laisse affronter.]
Florame a trop de cœur. GÉR. Et moi trop de courage
Pour manquer où l'amour, l'honneur, la foi m'engage.
Va donc, va le chercher: à ses yeux tu verras. (1637-57)

[610] Var. Enfin ma volonté sera la plus puissante. (1637-64)

[611] Var. Daphnis sort. (1637, en marge, 1644 et 52-60)—Daphnis vient sur le théâtre. (1663, en marge.)—Ce jeu de scène manque dans l'édition de 1648, qui porte seule, après le vers 1559: A Daphnis.

[612] Var. Vous vous autorisez à m'être réfractaire. (1637)

[613] Var. Il vous falloit, Monsieur, vous-même en mes amours. (1637)

[614] Var. Ma foi doit-elle pas prévaloir sur la vôtre? (1637-57)

[615] C'est-à-dire: croit qu'il suffit à mes feux que vous ayez voulu.

[616] Var. DAPHNIS, montrant Florame. (1648)

[617] L'édition de 1637 porte: C'est lui que je chéris, ce qui est vraisemblablement une erreur.

[618] Suivant la Fontaine il n'est pas même nécessaire d'être jaloux, l'amour suffit:

Soyez amant, vous serez inventif.
(Contes, le Cuvier, vers 1.)

—On lit dans l'édition de 1682: S'il devient inventif, ce qui doit être une erreur.

[619] Var. Pardonnez-lui, Monsieur; et vous, ma chère vie,
Voyez que votre exemple au pardon vous convie. (1637-64.)

[620] Var. Si je t'aime, mon heur? Ah! ce doute m'offense. (1637-57)

[621] Var. Allons donc la trouver: que cet échange heureux. (1637-52)

[622] Var. Mon cœur, s'il t'en souvient, je t'avois avertie. (1637-57)

[623] Var. Te rendroit étonnée et nos desirs contents. (1637-57)

[624] Var. Par cette invention vous et moi satisfaits.
Sans faillir au devoir, nous aurons nos souhaits.
GÉR. Mais le mien toutefois veut que je la prévienne. (1637-57)

[625] Var. Afin qu'ainsi l'ennui que j'en pourrai sentir
Dedans votre entretien se puisse divertir. (1637-57)

[626] Var. Je le perds sans avoir de tout mon artifice
Qu'autant de mal que lui, bien que diversement,
Vu que pas un effet n'a suivi ma malice. (1637-57)

[627] On a imprimé, par erreur sans doute, charmes, au lieu de charmants, dans l'édition de 1682.—Sur l'orthographe de quelques, voyez tome I, p. 205, note 3.

[628] Var. Sinon quand la fortune en fait les plus beaux traits. (1637-57)

[629] Var. Ciel, pour faciliter le succès de sa flamme,
Falloit-il qu'un vieillard fût épris de sa sœur?

Oui, ciel, il le falloit: ce n'est pas sans justice
Que cet esprit usé se renverse à son tour:
Puisqu'un jeune amant suit les lois de l'avarice,
Il faut bien qu'un vieillard suive celles d'amour. (1637-57)

[630] Var. Mon cœur n'a point d'espoir d'où je ne sois séduite[630-a]. (1637)

[630-a] C'est-à-dire dans lequel je ne sois déçue.

[631] Var. Si je prends quelque peine, un autre en a les fruits.
Qu'au misérable état où je me vois réduite,
J'aurai bien à passer encor de tristes nuits! (1637-57)

[632] Var. Puisse enfin ta foiblesse et ton humeur jalouse
Te frustrer désormais de tout contentement[632-a],
Te remplir de soupçons, et cette jeune épouse
Joindre à mille mépris le secours d'un amant!(1637-57)

[632-a] Te priver désormais de tout contentement.(1644-57)

[633] Cette date est facile à établir, car Scarron parle dans cette pièce de la fille de la duchesse de Rohan,

A qui depuis deux ans en ça
On offrit l'illustre Bassa.

Or Ibrahim ou l'illustre Bassa, de Mlle de Scudéry, a paru en 1641.

[634] Lettre à *** sous le nom d'Ariste, p. 7.

[635] Ainsi je veux punir ma flamme déloyale.
Ainsi....

ALIDOR.
Te rencontrer dans la Place Royale.
(Acte I, scènes III et IV, vers 177 et 178.)

[636] Claveret avait composé pour cette visite du Roi aux eaux de Forges une pièce que, de l'aveu d'un de ses apologistes, il ne put faire accepter. Nous lisons dans l'Ami du Cid à Claveret (p. 5): «Votre Place Royale suit assez bien, et je vous confesse qu'elle fut trouvée si bonne à Forges, que Mondory et ses compagnons qui en avoient les eaux dans la saison du monde la plus propre pour les boire, n'en voulurent jamais goûter: tout le monde n'entendra pas ceci peut-être, c'est que vous avez fait une pièce intitulée les Eaux de Forges, que vous leur donnâtes, où il ne manquoit chose du monde, sinon que le sujet, la conduite et les vers ne valoient rien du tout. A cela près c'étoit une assez belle chose.» Dans la Réponse à l'Ami du Cid (p. 45 de l'Épître familière du Sr Mayret), Claveret est ainsi défendu: «Pour sa pièce intitulée les Eaux de Forges, vous avez bien raison de dire pour faire une mauvaise pointe que Mondory et ses compagnons n'en voulurent jamais goûter dans la saison du monde la plus propre pour les boire, mais non pas de vouloir conclure par là qu'elle ne vaut rien, puisqu'il est vrai qu'ils ne firent difficulté de la prendre que par la discrète crainte qu'ils eurent de fâcher quelques personnes de condition qui pouvoient reconnoître leurs aventures dans la représentation de cette pièce.»

[637] Lettre du Sr Claveret au Sr Corneille, soy disant Autheur du Cid, p. 10.

[638] Cette épître ne se trouve que dans les impressions antérieures à 1660. Nous donnons le texte de l'édition originale (1637).

[639] Var. (édit. de 1644-57): intriques.

[640] Les éditions de 1652 et de 1657 ont fantasies, au lieu de fantaisies.

[641] Var. (édit. de 1644-57): de se souvenir que je les mets en la bouche d'un extravagant, et que par d'autres poëmes....

[642] Var. (édit. de 1644-57): Votre très-humble et très-fidèle serviteur.

[643] Thomas Corneille, dans l'édition de 1692, a remplacé celle-ci par cette pièce. Voyez, au tome I, la note 448 de la p. 137.

[644] A savoir Médée et l'Illusion comique.—Cette dernière phrase se trouve dans toutes les éditions qui renferment l'Examen (1660-1682). Elle est exacte pour les impressions in-8o, qui toutes contiennent huit pièces dans leur premier volume (voyez notre tome I, p. 4 et 5); mais elle ne l'est pas pour l'édition in-folio de 1663, qui en a douze au lieu de huit.

[645] Dans l'édition de 1637: Les acteurs.

[646] Var. (édit. de 1637-57): La scène est à la place Royale.

[647] Var. Ton frère eût-il encor cent fois plus de mérite,
Tu reçois aujourd'hui ma dernière visite,
Si tu m'entretiens plus des feux qu'il a pour moi.
PHYL. Vraiment tu me prescris une fâcheuse loi.
Je ne puis, sans forcer celles de la nature. (1637-57)

[648] Var. Tu m'aimes, il se meurt, et tu le peux guérir,
Et sans t'importuner je le lairrois périr!
Me défendras-tu point à la fin de le plaindre? (1637-57)

[649] Var. Le mal est bien léger d'un feu qu'on peut éteindre. (1637)

[650] Var. Il le devroit du moins, mais avec tant d'appas. (1637-57)

[651] Var. Aussi ne pourroit-on m'y résoudre en sa place. (1637-57)

[652] Var. S'il vit dans une humeur tellement obstinée. (1637-57)

[653] Var. Mais ce qui me déplaît et qui me désespère. (1637-60)

[654] Var. Rompre notre commerce et fuir ton entretien. (1637-57)

[655] Var. Que s'il me faut quitter cette douce pratique. (1637-57)

[656] Var. Sûre que ses effets auront leur premier cours
Aussitôt que ton frère éteindra ses amours. (1637-57)

[657] Var. Que toi-même pourtant trouverois équitable. (1637-57)

[658] Var. Vois-tu, j'aime Alidor, et cela c'est tout dire. (1637-57)

[659] Var. On a peu de plaisirs quand un seul les fait naître:
Au lieu d'un serviteur, c'est accepter un maître.
Dans les soins éternels de ne plaire qu'à lui,
Cent plus honnêtes gens nous donnent de l'ennui. (1637)

[660] Var. Et de peur que le temps ne lâche ses ferveurs. (1637)

[661] Var. Notre âme, s'il s'éloigne, est de deuil abattue. (1637-57)

[662] Var. Mon cœur n'est à pas un en se donnant à tous;
Pas un d'eux ne me traite avecque tyrannie,
Et mon humeur égale à mon gré les manie;
Je ne fais à pas un tenir lieu de mignon,
Et c'est à qui l'aura dessus son compagnon.
Ainsi tous à l'envie s'efforcent de me plaire[662-a]. (1637-57)

[662-a] Les éditions de 1637-48 donnent: à me plaire, comme l'édition de 1682.

[663] Les éditions de 1644, de 1652 et de 1657 portent, par erreur sans doute, on m'en venge.

[664] Var. Et si leur choix fantasque un inconnu m'allie,
Ne crois pas que pourtant j'entre en mélancolie. (1637)

[665] Var. Et donner à ta langue une longue carrière. (1637-60)

[666] Var. Défais-toi, défais-toi de ces fausses maximes. (1637-52 et 57)

[667] Var. Ou si pour leur défense, aveugle, tu t'animes. (1637-57)

[668] Var. Trompe-le, je t'en prie, et sinon par pitié,
Pour le moins par vengeance ou par inimitié. (1637-57)

[669] Var. Je blâme, flatte, prie, et n'y perds que ma peine. (1637)

[670] Var. Après mille mépris reçus de ta maîtresse,
Tu n'es que trop chargé de ta seule tristesse. (1637)

[671] Var. [D'employer tous tes soins à mon affection.]
PHYL. Non pas tous: j'en retiens pour moi quelque partie.
DOR. Il étoit grand besoin de cette repartie;
Ne ris plus, et regarde après tant de discours
Par où tu me pourras donner quelque secours;
[Dis-moi par quelle ruse il faut....] (1637)

[672] Var. Un de mes amants vient, qui nous pourroit distraire. (1637-57)

[673] Var. Et l'on n'a jamais vu sous les lois d'une belle. (1637-57)

[674] Var. Mes vœux pour sa beauté sont muets, et ma flamme,
Non plus que son objet, ne sort point de mon âme. (1637-57)

[675] Voyez tome I, p. 148, note 485.

[676] Var. Jusques à faire un même choix?
Viens quereller mon cœur, puisque en son peu d'espace
Ta maîtresse après toi peut trouver quelque place. (1637-57)

[677] Var. N'est pourtant rien auprès de son affection. (1637-57)

[678] Var. Accablé de faveurs à mon aise fatales,
Partout où son honneur peut souffrir mes plaisirs. (1637-57)

[679] Var. Je veux que l'on soit libre au milieu de ses fers. (1637-57)

[680] Var. Que je puisse à mon gré l'augmenter et l'éteindre. (1637-57)

[681] Var. Mes pensers n'oseroient m'entretenir que d'elle. (1637-57)

[682] Var. Mes pas d'autre côté ne s'oseroient tourner. (1637-57)

[683] Var. Fait trop voir ma foiblesse avec sa tyrannie. (1637-57)

[684] Var. Mais sans plus consentir à de si rudes gênes,
A tel prix que ce soit, je veux rompre mes chaînes. (1637-57)

[685] Var. A quel prix que ce soit, il faut rompre mes chaînes. (1660)

[686] Var. Crains-tu de posséder ce que ton cœur adore?
ALID. Ah! ne me parle point d'un lien que j'abhorre.
Angélique me charme: elle est belle aujourd'hui. (1637-57)

[687]Var. Si je pourrai l'aimer jusqu'à ce qu'elle empire. (1637-57)

[688] L'édition de 1637 porte, par erreur: être, pour est-ce.

[689] Var. Un âge hait-il pas souvent ce qu'aimoit l'autre? (1637-57)

[690] Var. Ses appas sont bientôt pour me persuader. (1637-57)

[691] Var. Et pratiquer enfin un doux commandement. (1637)
Var. Pour en tirer par force un doux commandement. (1644-57)

[692] Var. Puisqu'elle me plaît trop, il me lui faut déplaire.
Tant que j'aurai chez elle encore quelque accès. (1637-57)

[693] Var. Sous le joug d'un mari sera bientôt passée;
Et lors, que de soupirs et de pleurs épandus. (1637-57)

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