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Les Touâreg du nord

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FIN DE LA TABLE.


TABLE DES PLANCHES.


Pages.
Planche I, M. Henri Duveyrier I
II, fig. 1, Gâra de Tîsfîn ; fig. 2, Profil du mont Idînen ; fig. 3, Blocs de Takarâhet ; fig. 4, Berges d’Ingher et Asouîtar ; fig. 5, Aghelâd de Tarât 35
III, fig. 1, Planorbis Duveyrieri ; fig. 2, Dunes dans l’’Erg 45
IV, Appareil à élever l’eau 68
V, fig. 1, Zâouiya du Cheïkh-el-Hoseyni, à Oubâri ; fig. 2, Tekertîba 155
VI, fig. 1, Château d’Aghrem, à Serdélès ; fig. 2, Ahatès (Acacia albida) 164
VII, fig. 1, Tessâoua ; fig. 2, Inscription coufique 180
VIII, Clarias lazera 238
IX, fig. 1, Bahar-ed-Doûd ; fig. 2, Arthemia Oudneii 244
X, fig. 1, Bas-relief libyco-égyptien ; fig. 2, Colonnes et chapiteaux d’El-’Aouîna 250
XI, fig. 1, Oasis de Ghadâmès ; fig. 2, Ruines des Esnâmen 252
XII, Inscription romaine trouvée à Ghadâmès 253
XIII, fig. 1, Ville de Rhât ; fig. 2, Pic de Têlout 271
XIV, Monument romain de l’ancienne Garama 270
XV, fig. 1, Ruines du Qeçir-el-Watwat ; fig. 2, Tombes de Qeçirat-er-Roûm ; fig. 3, Tombes des Jabbâren 279
XVI, Types féminins de la race subéthiopienne 288
XVII, Types masculins de la race subéthiopienne 288
XVIII, Sîdi-Mohammed-el-’Aïd 309
XIX, Temâssîn 310
XX, Types Touâreg 382
XXI, Alphabet Tefînagh 388
XXII, Inscriptions Tefînagh 390
XXIII, fig. 1, Vue isolée de l’Idînen ; fig. 2, Vue de l’Idînen et de l’Akâkoûs 416
XXIV, Équipement de marche des Touâreg 444
XXV, Armement et harnachement 447

PARIS. — IMPRIMERIE DE J. CLAYE, RUE SAINT-BENOIT, 7.


SUPPLÉMENT
AUX
TOUAREG DU NORD

MOLLUSQUES
TERRESTRES ET FLUVIATILES
RECUEILLIS PAR M. HENRI DUVEYRIER
DANS LE SAHARA
ET DÉCRITS PAR M. J.-R. BOURGUIGNAT

[Décoration]

1o — ESPÈCES VIVANTES.

Zonites candidissimus.

Helix candidissima, Draparnaud, Tabl. moll., p. 75. 1801. — Et Hist. moll. France, p. 89, pl. V, f. 19. 1805.

Zonites candidissimus, Moquin-Tandon, Observ. mach. Hel. in Mém. acad. Toulouse (3e série), t. IV, p. 374. 1848.

Espèce abondante à Biskra, Laghouât, Tougourt, Ghardâya, etc... dans le Sahara algérien.

Environs de Tripoli, sur les vieux murs.

Helix aperta.

Helix aperta, Born, Ind. mus. Cæs. Vindob. test., p. 399, tabl. XV, f. 19-20. 1778.

Helix neritoides, Chemnitz, Conch. cab. IX (2e partie), p. 150, pl. CXXXIII. f. 1204-1205. 1786.

Helix naticoides, Draparnaud, Tabl. moll., p. 78. 1801.

Cantareus naticoides, Risso, Hist. nat. Eur. mérid., t. IV, p. 64. 1826.

Pomatia aperta, Beck, Ind. moll., p. 44. 1837.

Cænatoria naticoides, Held, in Isis, p. 911. 1837.

Sous les pierres. Oasis d’El-Kantara. Environs de Biskra.

Cette espèce s’enfonce sous terre pour résister aux chaleurs.

Helix Warnieriana.

Testa perforata, carinata, globoso-conica, solidula, cretacea, passim subpellucida, albido-lutescente, maculis corneis subtranslucidis irregulariter variegata, ac striata obscureque passim malleata ; spira parum elata, conica ; apice minuto, levigato, nitidissimo, fulvo ; — anfractibus 6 1/2 vix subconvexiusculis, carinatis (carina ad peripheriam evanescens), regulariter crescentibus, sutura paululum impressa separatis ; ultimo majore, basi rotundato, ad insertionem labri externi paululum descendente ; — apertura obliqua, lunato-rotundata ; peristomate acuto, recto, intus remote albo-incrassato præsertim ad basin ; margine columellari ad partem superiorem reflexo ; marginibus callo tenui junctis.

Coquille perforée, carénée, de forme globuleuse-conoïdale. Test solide, crétacé, d’une teinte jaune blanchâtre parsemé çà et là par de petites taches cornées un peu translucides, et orné de striations grossières, interrompues par des malléations plus ou moins prononcées. Spire peu élancée, conique, à sommet petit, lisse, fauve, très-brillant. Six tours et demi à peine convexes, s’accroissant avec régularité, munis d’une carène qui disparaît vers l’ouverture et séparés par une suture peu profonde. Dernier tour plus grand, bien arrondi à sa base, offrant vers l’insertion du bord externe une direction descendante régulière. Ouverture oblique, échancrée, arrondie. Péristome droit, aigu, encrassé à l’intérieur, surtout vers la base de l’ouverture, par un léger bourrelet blanchâtre peu saillant, assez enfoncé. Bord columellaire réfléchi surtout à sa partie supérieure. Bords marginaux réunis par une callosité délicate.

Hauteur 8 millimètres.
Diamètre 10

Espèce abondante dans le Sud de la Tunisie, surtout aux alentours du petit village de Kerîz, près du Chott-el-Djérîd.

Cette hélice, que nous dédions au docteur A. Warnier, se rencontre également dans les briques de toûb, dont les habitants se servent pour construire leurs demeures.

Helix agrioica.

Helix agrioica, Bourguignat, Malac. Alg., t. I, p. 201, pl. XXII, fig. 1-6. 1863.

Testa anguste umbilicata, depressa, cretacea, albida, maculis corneis translucidis irregulariter (supra vel subtus) passim sparsis, munita, supra costulis distantibus sulcata, subtus crebre obscureque subcostulata ; — spira convexa ; apice minuto, levigato, corneo ; — anfractibus sex convexis, regulariter crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo paululum majore, obscure subcarinato (carina ad peripheriam evanescens), ad aperturam subito deflexo ; — apertura obliqua, lunata, oblonga ; peristomate recto, acuto, intus valide albido-labiato ; margine columellari paululum patulo.

Coquille étroitement ombiliquée, déprimée, subcarénée, à test crétacé, solide, blanchâtre, moucheté, en dessus ou en dessous, par quelques petites taches cornées, translucides, d’inégale grandeur et irrégulièrement espacées les unes des autres. Côtes émoussées (surtout sur le dernier tour), espacées en dessus et devenant en dessous beaucoup plus petites, plus serrées et moins saillantes. Spire convexe, à sommet petit, lisse et corné. Six tours convexes, à croissance régulière, séparés par une suture prononcée. Dernier tour proportionnellement plus dilaté, subcaréné (la carène disparaît vers le péristome), et offrant à l’insertion du bord externe une petite déflexion subite. Ouverture oblique, échancrée, oblongue. Péristome droit, tranchant, intérieurement épaissi par un fort bourrelet blanchâtre. Bord columellaire légèrement évasé.

Hauteur 4 millimètres.
Diamètre 7

Au pied des arbrisseaux, sous les touffes d’herbes, dans les endroits arides, à Methlîli.

Helix Reboudiana.

Helix Reboudiana, Bourguignat, Malac. Alg., t. I, p. 212, pl. XXI, fig. 19-30. 1863.

Testa anguste umbilicata, depressa, solida, cretacea, griseo-albida, fulvo-flammulata, præsertim supra ; eleganter irregulariterque costulata (costis albidis) ; — spira depresso-convexa ; apice fulvo, levigato, obtusissimo ; — anfractibus sex convexiusculis, celeriter crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo majore, dilatato, subrotundato, supra convexiusculo, subtus exacte convexo, ad aperturam regulariter valde descendente ; — apertura obliqua, vix lunata, rotundata ; peristomate recto, acuto, intus paululum labiato ; marginibus (columellari reflexo, basali subpatulo) approximatis.

Coquille étroitement ombiliquée, déprimée, à test solide, crétacé, opaque, terne, d’un blanc grisâtre, flammulé, surtout en dessus, par de petites taches fauves peu prononcées. Striations en forme de côtes élégantes, irrégulières, assez espacées et se détachant en blanc plus vif sur le fond de la coquille. Spire convexe, peu élevée, à sommet fauve, lisse et très-obtus. Six tours peu convexes, à croissance rapide, séparés par une suture assez profonde. Dernier tour dilaté, proportionnellement beaucoup plus grand, faiblement convexe en dessus, bien arrondi en dessous, présentant, vers l’insertion du bord externe, une déclivité régulière, assez forte. Ouverture oblique, à peine échancrée, arrondie, à péristome droit, aigu, épaissi par un faible bourrelet blanchâtre. Bord columellaire réfléchi. Bord basal légèrement évasé. Bords marginaux assez rapprochés.

Hauteur 6 millimètres.
Diamètre 10

Var. B. — Zonata. Coquille bien costulée, de petite taille, ornée de cinq zonules, dont deux en dessus (une suit la suture) et trois en dessous (celle du milieu est la plus large et la mieux colorée). Mechoûnêch.

Var. C. — Subcostulata. Coquille à stries émoussées en dessus, d’un blanc sale, avec une zone noire interrompue sur le milieu du dernier tour. El-Kantara.

Var. D. — Subcarinata. Coquille plus déprimée, à carène obsolète peu sensible, ornée, en dessus, d’une série de flammules grisâtres également espacées, et ceinte, sur le milieu du dernier tour, d’une bande noire assez large, interrompue par des fascies blanchâtres. Mechoûnêch.

Au pied des touffes d’herbes, sous les pierres dans l’oasis de Mechoûnêch, sur l’Ouâd-el-Abiadh à 24 kilomètres de Biskra, ainsi qu’à El-Kantara... Espèce abondante.

Helix rufolabris.

Helix rufolabris, Benoit, mss.

Helix rufolabris, L. Pfeiffer, in Malak. Blätt., p. 184. 1856. — Et Monogr. Hel. viv., t. IV, p. 132. 1859.

Helix rufolabris, Bourguignat, Malac. Alg., t. I, p. 210, pl. XXIV, fig. 11-16. 1863.

Espèce abondante dans la partie Sud de la Tunisie, à Gâbès, sur les herbages du littoral ; à Kerîz, à Nafta, sur le bord du Chott-el-Djérîd.

Cette hélice se trouve fréquemment dans la terre qui sert à fabriquer les briques de toûb, employées dans les constructions.

Helix lineata.

Helix lineata, Olivi, Zool. Adriat., p. 177. 1792.

Helix maritima, Draparnaud, Hist. moll. France, p. 85, pl. V, f. 9-10. 1805.

Theba maritima, Beck, Ind. moll., p. 12. 1837.

Espèce commune sur toute la côte méditerranéenne. Environs de Tripoli ; alentours de Gâbès, de Kerîz, de Nafta, au Sud de la Tunisie.

Helix lauta.

Helix lauta[139], Lowe, Primit. faunæ Mader., p. 53, no 43, pl. V, f. 9. 1831.

Helix submaritima, Desmoulins, in Rossmässler, iconogr. IX et X, pl. XLIII, f. 575 (optima). 1839.

Helix variabilis, varietas, plur. auct., etc.

Se rencontre avec la lineata sur les plantes du littoral, sur les murs, etc., à Tripoli, à Gâbès, à Kerîz, etc... Espèce très-abondante.

Helix Pisana.

Helix Pisana, Müller, Verm. hist. II, p. 60. 1774.

Helix zonaria, Pennant, Brit. zool., p. 137, pl. LXXXV, f. 133. 1777.

Helix petholata, Olivi, Zool. Adriat., p. 178. 1792.

Helix rhodostoma, Draparnaud, Tabl. moll., p. 74. 1801.

Theba Pisana, Risso, Hist. nat. Europ. mérid., t. IV, p. 73. 1826.

Xerophila Pisana, Held, in Isis, p. 913. 1837.

Euparypha rhodostoma, Hartmann, Gasterop. Schw. I, p. 204, pl. LXXIX et LXXX. 1840.

Hélice commune à Tripoli, à Gâbès, à Kerîz, à Nafta, etc...

Helix Terveri.

Helix Terveri, Michaud, Compl. Drap., p. 26, pl. XIV, f. 20-21. 1831.

Helix Terveri, Bourguignat, Malac. Alg., t. I, p. 249, f. XXIX, fig. 1-5. 1863.

Voici les caractères de cette hélice peu connue, qui jusqu’à présent a été confondue par presque tous les auteurs avec une quantité d’autres espèces voisines :

Testa mediocriter umbilicata, globoso-depressa, vel depressa, solida, subopaca, subnitida, albida, sæpius fulvo-vel-nigro-purpurascente, multifasciata et sæpe quasi maculata aut tæniata, regulariter striatula ; — spira convexa ; apice minuto, levigato, nitido, corneo ; — anfractibus 6 convexis, primo lente, deinde celeriter crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo maximo, globoso-rotundato, antice non descendente ; — apertura obliqua, lunato-rotundata ; peristomate recto, acuto, intus albo-vel-fulvo-labiato ; margine columellari vix reflexiusculo.

Coquille déprimée, ordinairement assez globuleuse, solide, légèrement transparente, assez brillante, finement striée avec régularité et pourvue d’une perforation ombilicale profonde, étroite et non évasée. Test blanchâtre, orné, le plus souvent, de zonules fauves ou d’un pourpre noirâtre, interrompues et flammulées. Spire convexe, à sommet petit, lisse, brillant et corné. Six tours assez convexes, à croissance d’abord lente, ensuite plus rapide, séparés par une suture prononcée. Dernier tour proportionnellement bien dilaté, globuleux, arrondi et rectiligne vers l’insertion du bord externe. Ouverture oblique, échancrée, arrondie. Péristome droit, aigu, intérieurement bordé par un renflement blanchâtre ou fauve. Bord columellaire peu réfléchi.

Hauteur 9-12 millimètres.
Diamètre 13-18

Environs de Methlîli, au Sud de la province d’Alger.

Helix ericetorum.

Helix ericetorum, Müller, Verm. hist. II, p. 33. 1774.

Zonites ericetorum, Leach, Brit. moll., p. 101. 1818. (Teste, Turton, 1831.)

Oxychilus ericetorum, Fitzinger, Syst. Verzeichn, p. 100. 1833.

Theba ericetorum, Beck, Ind. moll., p. 13. 1837.

Xerophila ericetorum, Held, in Isis, p. 913. 1837.

Environs de Methlîli. — L’on rencontre également dans cette localité une variété zonulée, dont le dernier tour est légèrement subcaréné.

Helix pyramidata.

Helix pyramidata, Draparnaud, Hist. moll. France, p. 80, pl. V, f. 5-6. 1805.

Theba pyramidata, Risso, Hist. nat. Europ. mérid., t. IV, p. 74. 1826.

Xerophila pyramidata, Beck, Ind. moll., p. 11. 1837.

Espèce commune sur les plantes du littoral, sur les rochers, etc. — Tripoli ; Gâbès ; Kerîz, près du Chott-el-Djérîd.

On trouve dans cette dernière localité une petite variété dont le test est élégamment sillonné par des costulations serrées, assez saillantes, surtout sur le milieu du dernier tour.

Helix Duveyrieriana.

Helix Duveyrieriana, Bourguignat, Malac. Alg., t. I, p. 265, pl. XIX, fig. 30-35. 1863.

Testa aperte perspectiveque umbilicata, lenticulari-depressa, supra subtusque convexa, subcarinata, parvula, solidiuscula, cretacea, subopaca, griseo-albida, irregulariter corneo-marmorata, crebre costulata ; — spira convexiuscula ; apice obtuso, levigato, nitido, corneo ; — anfractibus 5 convexiusculis, regulariter crescentibus, sutura impressa separatis ; — ultimo vix majore, compresso, subcarinato (carina ad peripheriam evanescens), antice recto ; — apertura obliqua, parum lunata, transverse subangulato-oblonga ; peristomate recto, acuto, intus non labiato ; margine columellari superne reflexiusculo ; marginibus approximatis.

Coquille petite, déprimée, de forme lenticulaire, convexe en dessus et en dessous, subcarénée, assez solide, crétacée, un peu transparente, d’un gris blanchâtre et irrégulièrement mouchetée, surtout en dessus, de petites taches cornées peu foncées. Test sillonné de côtes serrées, régulières, saillantes, surtout sur la carène, et pourvu d’un ombilic très-évasé, en entonnoir, laissant voir facilement l’enroulement intérieur des tours. Spire peu élevée, convexe, à sommet obtus, lisse, brillant et corné. Cinq tours, faiblement convexes, à croissance lente, régulière, et séparés par une suture très-prononcée. Dernier tour à peine plus développé que l’avant-dernier, comprimé dans le sens de la hauteur, rectiligne vers l’insertion du bord externe et subcaréné (la carène disparaît vers le péristome). Ouverture oblique, peu échancrée, transversalement oblongue, subanguleuse, convexe à la base. Péristome droit, aigu, non épaissi à l’intérieur. Bord columellaire court, légèrement réfléchi à sa partie supérieure. Bords marginaux rapprochés.

Hauteur 3 1/2 millimètres.
Diamètre 6

Oasis de Mechoûnêch, près de Biskra, sous les pierres, au pied des arbrisseaux sur les coteaux arides.

Helix acuta.

Helix acuta, Müller, Verm. hist. II, p. 100. 1774.

Bulimus acutus, Bruguière, in Encycl. méth., t. VI (1re partie), p. 323. 1789.

Très-abondante aux environs de Tripoli, de Gâbès, de Kerîz, etc.

Bulimus decollatus.

Helix decollata, Linnæus, Sys. nat. (ed. x), 1, p. 773. 1758.

Bulimus decollatus, Bruguière, in Encycl. méth., t. VI (1re partie), p. 326. 1789.

Rumina decollata, Risso, Hist. nat. Europ. mérid., t. IV, p. 79. 1826.

Obeliscus decollatus, Beck, Ind. moll., p. 61. 1837.

Alentours de Laghouât, de Biskra, de Tougourt, de Ghardâya, dans le Sahara algérien.

Environs de Tripoli.

Ferussacia charopia.

Ferussacia charopia, Bourguignat, Malac. Alg., t. II, p. 54, pl. IV, f. 8-10. (Janvier.) 1864.

Testa cylindrico-lanceolata, sat solidula, pellucida, nitida, polita, levigata vel sub lente obsolete striatula, pallide cornea ; — spira elongata ; apice pallidiore, obtuso ; — anfractibus septem vix subconvexiusculis, gradatim crescentibus, sutura pallidiore, obscure superficiali, duplicata, separatis ; ultimo 1/3 altitudinis paululum superante ; — apertura oblonga, intus albidula, in medio ventre penultimi lamellifera (lamella valida, crassa, albida) ; columella alba, valida, contorta, callosa ; peristomate recto, leviter crassiusculo ; margine externo regulariter antice arcuato ; marginibus callo albidulo junctis.

Coquille cylindrique-lancéolée, assez solide, transparente, brillante, polie, d’une teinte cornée, lisse ou paraissant, au foyer d’une loupe, ornée de petites striations émoussées. Spire allongée, à sommet plus pâle et obtus. Sept tours à peine convexes, s’accroissant peu à peu, avec régularité, et séparés par une suture superficielle, ceinte inférieurement par une seconde ligne ressemblant à une rainure suturale. Dernier tour dépassant un peu le tiers de la hauteur. Ouverture oblongue, blanchâtre à l’intérieur et offrant, vers le milieu de la convexité de l’avant-dernier tour, une forte lamelle épaisse, blanche, saillante et plongeant à l’intérieur. Columelle blanche, forte, contournée et calleuse. Bord externe arqué en avant avec régularité. Bords marginaux réunis par une callosité blanchâtre.

Hauteur 10 millimètres.
Diamètre 3
Hauteur de l’ouverture 3 1/2

Sous les pierres et les touffes d’herbes dans l’oasis d’El-Kantara et aux environs de Biskra.

Pupa granum.

Pupa granum, Draparnaud, Tabl. moll., p. 59. 1801. — Et Hist. moll. France, p. 63, pl. III, fig. 45-46. 1805.

Torquilla granum, Studer, Kurz. verzeichn., p. 89. 1820.

Chondrus granum, Hartmann, in Neue-Alpin., p. 219. 1821.

Helix granum, Ferussac, Tabl. system., p. 64. 1821.

Jaminia granum, Risso, Hist. nat. Europ. mérid., t. IV, p. 90. 1826.

Stomodonta granum, Mermet, Hist. moll., Pyr.-occid., p. 52. 1843.

Testa rimata, subcylindrica, sat tenui, subpellucida, cornea, ac subtilissime costulato-striata ; — spira attenuata, plus minusve acuminata ; apice obtusiusculo ; — anfractibus 7-8 convexiusculis, lente regulariterque crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo paululum majore, basi rotundato, ac ad aperturam ascendente ; — apertura semi-ovata, septemplicata ; plica parietali unica, valida ; duabus plicis columellaribus, approximatis, dentiformibus ; plicis palatalibus 4 valde immersis (tertia plica validior) ; — peristomate expansiusculo, acutiusculo ; marginibus conniventibus, valde approximatis, tenui callo junctis.

Coquille presque cylindrique, allongée, assez fragile, faiblement transparente, légèrement brillante, d’une teinte cornée uniforme, sillonnée par de petites côtes délicates, fines, serrées, régulières, et pourvue d’une fente ombilicale assez prononcée. Spire atténuée, plus ou moins acuminée, suivant les échantillons. Sommet assez obtus, lisse et d’une nuance généralement plus pâle. Sept à huit tours assez convexes, à croissance lente et régulière, séparés par une suture bien marquée. Dernier tour un peu plus grand, arrondi à sa base et offrant vers l’insertion du bord externe une direction ascendante. Ouverture échancrée, semi-ovale, ornée de sept plis ainsi placés : un pli pariétal, fort, saillant, sur la convexité de l’avant-dernier tour ; deux plis columellaires, rapprochés, dentiformes, dont l’inférieur est le plus petit ; quatre plis palataux n’atteignant pas le péristome, dont le troisième est le plus grand. Péristome légèrement évasé, mince, tranchant. Bords marginaux convergents, très-rapprochés, réunis par une faible callosité.

Hauteur 4-5 millimètres.
Diamètre 1 3/4-2
Hauteur de l’ouverture 1 1/2

Oasis d’El-Kantara, de Mechoûnêch près de Biskra, ainsi qu’aux alentours de cette ville au pied des arbres, dans les anfractuosités des rochers ou sous les pierres.

Limnæa truncatula.

Buccinum truncatulum, Müller, Verm. hist. II, p. 130. 1774.

Helix truncatula, Gmelin, Syst. nat., p. 3659. 1788.

Bulimus truncatus, Bruguière, Encycl. méthod., vers. 1, p. 310. 1789.

Limneus minutus, Draparnaud, Tabl. moll., p. 51. 1801.

Lymnæa minuta, Lamarck, An. s. vert., t. VI, (2e partie), p. 162. 1822.

Limnæus truncatulus, Jeffreyss, Syn. test. in trans. Linn., t. XVI (2e partie), p. 377. 1830.

Limnæa truncatula, Beck, Ind. moll., p. 112. 1837.

Abondante dans l’Ouâd-Mezî, près de Laghouât. Se rencontre dans presque tous les fossés d’irrigation pratiqués pour l’arrosement des palmiers dans les oasis du Sahara.

Hydrobia Peraudieri.

Hydrobia Peraudieri, Bourguignat, in Spicil. malac., p. 108. 1862. Et Paléont. Alg., p. 94, pl. V, f. 12-15. 1862.

Testa rimata, elongatissima, turriculato-conica, pallide cornea, striatula, ac sæpe passim spiraliter paululum lineolata ; — spira lanceolata ; apice obtusiusculo ; — anfractibus 7 1/2 convexis, superne paululum subangulatis, regulariter crescentibus, sutura profunda separatis ; — ultimo rotundato ; — apertura recta, rotundata ; peristomate acuto, recto ; margine columellari reflexiusculo ; marginibus subcontinuis.

Coquille pourvue d’une fente ombilicale assez ouverte. Test très-allongé, turriculé, conique, d’une teinte pâle cornée, un peu transparent, strié et quelquefois sillonné çà et là par de petites stries spirales. Spire lancéolée, à sommet un peu obtus. Sept tours et demi convexes, un peu subanguleux vers la suture, qui paraît, par cela même, profonde. Accroissement spiral des plus réguliers. Dernier tour parfaitement arrondi. Ouverture droite, presque ronde, à péristome aigu et droit. Bord columellaire légèrement réfléchi. Bords marginaux presque continus. Callosité blanchâtre. Opercule d’un brun rouge.

Hauteur 6-7 millimètres.
Diamètre 1 1/2
Hauteur de l’ouverture 2

Cette magnifique espèce habite dans le gouffre froid à Biskra[140].

Hydrobia Brondeli.

Paludina acuta[141], Forbes, On the land and freshw. moll. Alg. in Ann. nat. Hist. or Magaz. zool., etc., p. 254. 1838.

Paludina acuta, Terver, Cat. moll., Nord de l’Afrique, p. 37. 1839.

Paludina acuta, Rossmässler, in Wagner, Reise in der Regentsch. Alg., p. 251. 1841.

Paludina acuta, Morelet, in Journ. conch., t. IV, p. 296. 1853.

Hydrobia Brondeli, Bourguignat, in Spicil. malac., p. 110. 1862. Et Paléont. Alg., p. 96. 1862.

Testa rimata, obeso-conoidea, nitidula, sat solidula, cornea vel fusco-luteola, fere lævigata ; — spira obesa ; apice obtuso ; — anfractibus 5 convexiusculis, celeriter crescentibus ; — penultimo ultimoque magnis, rotundatis, sutura profunda separatis ; — apertura oblonga ; peristomate recto, continuo, ad columellam paululum reflexiusculo ac incrassato ; margine externo antrorsum paululum arcuato.

Coquille pourvue d’une faible fente ombilicale. Test obèse, conoïde, assez solide, un peu brillant, tant soit peu transparent, presque lisse, d’une teinte cornée ou d’un brun jaunâtre. Spire courte, trapue, à sommet obtus. Cinq tours convexes, s’accroissant avec rapidité ; les deux derniers sont grands, arrondis, plus convexes, par conséquent séparés par une suture plus profonde. Ouverture oblongue, à péristome droit, continu, un peu réfléchi et épaissi à l’endroit de la columelle. Bord externe légèrement arqué en avant.

Hauteur 4 millimètres.
Diamètre 2
Hauteur de l’ouverture 1 3/4

Dans le gouffre froid à Biskra.

L’Hydrobia Brondeli diffère de l’Hydrobia Peraudieri, par sa taille plus petite, plus trapue ; par son test presque lisse ; par son sommet obtus ; par ses tours qui sont moins convexes et qui ne s’accroissent point avec régularité ; par son ouverture plus grande ; par son bord externe arqué en avant et non droit.

Hydrobia arenaria.

Hydrobia arenaria, Bourguignat, in Spicil. malac., p. 111. 1862. Et Paléont. Alg., p. 97. 1862.

Testa oblongo-pyramidali, corneo-viridescente, lævigata ; — spira conica ; apice obtuso ; — anfractibus 6 fere planulatis vel paululum convexiusculis, celeriter crescentibus, sutura marginata parum impressa separatis ; — penultimo ultimoque magnis ; — apertura oblongo piriformi ; peristomate acuto, recto ; margine externo antrorsum arcuato ; marginibus callo junctis.

Coquille oblongue, pyramidale, lisse, d’une teinte cornée verdâtre. Spire conique, à sommet obtus. Six tours presque plans ou à peine convexes, s’accroissant avec rapidité, séparés par une suture marginée, peu profonde ; les deux derniers sont grands et un peu plus convexes. Ouverture oblongue, piriforme, à péristome droit et aigu, seulement réfléchi au bord columellaire. Bord externe arqué en avant. Bords marginaux réunis par une callosité.

Hauteur 4 1/4 millimètres.
Diamètre 2
Hauteur de l’ouverture 2

Habite à Tougourt, dans les eaux des sources artésiennes.

L’Hydrobia arenaria diffère de l’Hyd. Brondeli, par sa forme plus pyramidale, moins obèse ; par ses tours moins convexes ; par sa suture moins profonde ; par ses deux derniers tours proportionnellement plus forts et surtout ventrus à leur partie inférieure, ce qui est l’inverse chez la Brondeli ; par son ouverture plus oblongue ; enfin, par son péristome non continu, mais dont les bords sont réunis par une callosité.

Hydrobia Duveyrieri.

Testa lanceolato-turrita, solida, subpellucida, cornea, vel corneo-viridescente, argutissime sub lente striatula ; — spira elato-acuminata ; apice minuto, obtusiusculo ; — anfractibus 7 convexiusculis (prope suturam planiusculis), paulatim crescentibus, sutura lineari separatis ; — ultimo rotundato, sat ventroso, 1/3 altitudinis paululum superante ; — apertura ovata, superne angulata, inferne rotundata ; peristomate acuto, intus albido-incrassato ; margine columellari leviter expansiusculo ; margine externo præsertim ad partem exteriorem valde antrorsum arcuato ; marginibus callo valido junctis.

Coquille lancéolée, turriculée, à test solide, bien qu’un peu transparent, d’une teinte cornée uniforme, passant quelquefois à une nuance cornée-verdâtre. Striations excessivement délicates, visibles seulement à la loupe. Spire allongée, diminuant peu à peu et terminée par un sommet petit, un peu obtus. Sept tours faiblement convexes, légèrement aplatis vers la suture qui est linéaire, et s’accroissant peu à peu. Dernier tour arrondi, assez ventru, dépassant le tiers de la hauteur. Ouverture ovale, anguleuse à sa partie supérieure, bien arrondie à sa partie inférieure. Péristome droit, tranchant, muni à l’intérieur d’un bourrelet blanchâtre. Bord columellaire légèrement évasé. Bord externe arqué en avant, surtout à sa partie inférieure. Bords marginaux réunis par une callosité assez épaisse.

Hauteur 5 millimètres.
Diamètre 2

Dans la rivière d’eau tiède de Kerîz (Djérîd), au Nord du Chott-el-Djérîd (Sud de la régence de Tunis).

Bythinia similis.

Cyclostoma simile, Draparnaud, Hist. moll. France, p. 34, pl. 1, f. 15. 1805.

Valvata similis, Hartmann, Syst. Gasterop., p. 57. 1821.

Paludina similis, Michaud, Compl. Drap., p. 93. 1831.

Bithinia similis, Dupuy, Cat. extram. Galliæ, etc., no 48. 1849.

Bythinia similis, Stein, Schneck. Berl., p. 93. 1850.

Hydrobia similis, Dupuy, Hist. moll. France (5e fasc.), p. 552, pl. XXVII, f. 9. 1851.

Dans les eaux à Laghouât.

Bythinia Dupotetiana.

Paludina Dupotetiana, Forbes, On the land and freshw. moll. of Algiers and Bougia, in Ann. nat. Hist., or magaz. zool., etc., p. 254, pl. XII, f. 3. 1838.

Bythinia Dupotetiana, Bourguignat, in Spicil. malac., p. 116. 1862.

Ruisseau de la fontaine chaude de Biskra, où cette espèce est très-abondante.

M. H. Duveyrier a encore recueilli cette bythinie en très-grand nombre dans la vase des rigoles de la source d’’Aïn-Temôguet, près de Djâdo, dans l’Ouâdi-Arhlân (Djebel-Nefoûsa).

Bythinia pycnocheila.

Bythinia pycnocheila, Bourguignat, in Spicil. malac., p. 117. 1862.

Testa vix rimata, ventricosa, solida, crassa, levigata, viridescente ; — spira brevi, acutiuscula ac apice obtusiusculo ; — anfractibus 5 convexis, celeriter crescentibus, sutura bene impressa separatis ; — penultimo ultimoque maximis, rotundatis ; — apertura parum obliqua, ovata, intus albidula ; peristomate continuo, acuto, intus undique valde incrassato.

Coquille à peine pourvue d’une fente ombilicale, ventrue, à test solide, épais, lisse et verdâtre. Spire courte, conoïde, à sommet un peu obtus. Cinq tours convexes, séparés par une suture bien marquée et s’accroissant avec rapidité ; les deux derniers tours sont arrondis et proportionnellement très-grands. Ouverture à peine oblique, ovale, intérieurement blanchâtre, ornée d’un péristome continu, aigu et fortement épaissi à l’intérieur. Opercule d’un rouge orangé.

Hauteur 4 millimètres.
Diamètre 3
Hauteur de l’ouverture 2 1/4

Espèce abondante à Temâssîn, près de Tougourt.

Bythinia seminium.

Paludina seminium, Morelet, Append. conch. Alg., in journ. conch., t. VI, p. 376, pl. XII, f. 10. 1857.

Bythinia seminium, Bourguignat, in Spicil. malac., p. 121. 1862.

Cette charmante espèce microscopique est très-commune dans l’oasis d’El-Outâya, près de Biskra.

Melania tuberculata.

Nerita tuberculata, Müller, Verm. hist. II, p. 191. 1774.

Strombus costatus, Schröter, Flussconchyl., p. 373, pl. VIII, f. 14. 1779.

Melanoides fasciolata, Olivier, Voy. emp. Ott., vol. II, p. 10, pl. XXXI, f. 7. 1804.

Melania fasciolata, Lamarck, An. s. vert., vol. VI (2e partie), p. 167, no 16. 1822.

Melania tuberculata, Bourguignat, Cat. rais. moll. Or., p. 65. 1853.

Testa conico-oblongoque-turrita, tenui, plus minusve diaphana, corneo-fusca ac sæpe flammulis luteolis vel castaneis longitudinalibus aut interruptis, ornata ; elegantissime spiraliter costulis numerosis sulcata, vel tenuissime decussata, aut sæpe transverse tuberculoso-costata ; — spira acuta ; apice acuto ; — anfractibus 10-12 vel 14 convexiusculis, sat regulariter crescentibus, sutura bene impressa separatis ; — apertura elliptica, basi fere rotundata ; peristomate recto, acuto ; columella albidula, ad basin paululum effusa ; margine externo antrorsum arcuato ; marginibus callo junctis.

Coquille allongée, conique-turriculée, assez fragile, plus ou moins transparente, d’une teinte fauve cornée, quelquefois ornée de petites flammules jaunes ou d’un brun-marron, longitudinales et la plupart du temps interrompues. Test sillonné, d’une manière délicate et élégante, par une foule de stries spirales plus ou moins fortes et saillantes. Quelquefois ces stries sont interrompues par d’autres transversales, ce qui donne au test une apparence treillissée, ou, lorsque les stries sont fortes, une apparence tuberculeuse. Spire aiguë, à sommet petit et aigu. 10 à 12, quelquefois jusqu’à 14 tours plus ou moins convexes, s’accroissant assez régulièrement, et séparés par une suture bien marquée. Ouverture elliptique, à base presque arrondie. Péristome simple et aigu. Columelle blanchâtre, un peu réfléchie vers la base. Bord externe arqué en avant. Bords marginaux réunis par une callosité.

Hauteur 15-35 millimètres.
Diamètre 6-10

Espèce des plus communes dans presque toutes les eaux du Sahara. M. Henri Duveyrier l’a notamment recueillie dans la fontaine chaude de Chetma et dans l’Ouâd-Melîly, près de Biskra ; — aux environs d’Ouarglâ ; — dans les eaux de l’oasis de Merhayyer, près de Tougourt[142] ; enfin dans les eaux tièdes de Djérîd, au Nord du Chott-el-Djérîd (Sud de la Tunisie), ainsi qu’au fond du Désert dans l’Ouâdi-Tîlerhsîn, au Nord de Rhât.

Melanopsis Maroccana.

Buccinum Maroccanum, Chemnitz, Conch. cab. (ed. 1), t. XI, p. 285, pl. CCX, fig. 2080-2081. 1795.

Melanopsis Dufouri, Ferussac, Monogr. Mel. in. Mem. soc. d’Hist. nat. Paris, 1, p. 153, pl. VII, f. 16. 1823.

Melanopsis Dufourei, Deshayes, in Lamarck, An. s. vert. (2e ed.), t. VIII, p. 493. 1838.

Melanopsis Buccinoidea[143], Michaud, Cat. test. viv. Alg., p. 11. 1833.

Melanopsis Maroccana, Morelet, Cat. moll. Alg., in Journ. conch., t. IV, p. 297. 1853.

Espèce abondante dans la fontaine chaude de Chetma, près de Biskra ; dans les eaux d’Ouarglâ et de Tougourt (Ouâd-Rîgh) ; enfin, dans les petits ruisseaux d’eau tiède de Nafta et de Kerîz (Djérîd), au Nord du Chott-el-Djérîd.

Melanopsis præmorsa.

Buccinum præmorsum, Linnæus, Syst. nat. (ed. Halæ), p. 740. 1760.

Buccinum prærosum, Linnæus, Syst. nat. (ed. XII), p. 1203. 1767.

Melania buccinoidea, Olivier, Voy. emp. Ott., t. I, p. 297, pl. XVII, f. 8. 1801.

Melanopsis buccinoidea, Ferussac, in Mém. géol., p. 54. 1814.

Melanopsis prærosa, Rossmässler, Iconogr. IX et X, pl. L, f. 677. 1839.

Melanopsis præmorsa, Dupuy, Hist. nat. moll. France (5e fasc.), p. 450. 1851.

Cette mélanopside a été recueillie dans les eaux, aux alentours de Biskra et d’Ouarglâ.

Melanopsis Maresi.

Melanopsis Maresi, Bourguignat. Paléontol. Alg., p. 106, pl. VI, f. 1-4. 1862.

Testa ovato-conica, solida, opaca, corneo-viridula, vel fusco-cornea, costis crassis (sub sutura nodosis) numerosisque sulcata ; — spira acuto-acuminata ; apice levigato, acuto ; — anfractibus 7 subplanulatis, gradatis, sutura lineari separatis ; ultimo maximo, ad partem superiorem impresso, ac dimidiam altitudinis paululum superante ; — apertura ovato-lanceolata ; columella recta, truncata ; sinu columellari e margine exteriore valde retroflexo ; — margine exteriore in medio antrorsum paululum arcuato ; callo sat valido.

Coquille de forme ovalaire-conique, aiguë, solide, opaque, d’une teinte cornée-verdâtre, ou brune-cornée, et munie de grosses côtes transverses, assez espacées les unes des autres, présentant vers la suture un renflement tuberculeux. Spire aiguë-acuminée, terminée par un sommet lisse et aigu. Sept tours presque plans, comme étagés les uns sur les autres, séparés par une suture linéaire. Dernier tour très-grand, offrant vers sa partie supérieure une inflexion prononcée et dépassant la moitié de la hauteur. Ouverture ovale-lancéolée, très-rétrécie à sa partie supérieure, très-dilatée à sa base. Columelle forte, droite, nettement tronquée, dont la base se trouve un peu infléchie en avant et séparée du bord extérieur par un sinus profond, parfaitement arrondi. Bord droit, légèrement arqué en avant. Bords marginaux réunis par une callosité assez forte.

Hauteur 15-20 millimètres.
Diamètre 8-9

Cette mélanopside, recueillie à l’état fossile par M. Marès, dans la Dhâya de Hâbessa[144], a été retrouvée vivante dans le petit ruisseau de Kerîz, qui se perd dans le Chott-el-Djérîd (Sud de la Tunisie). Il est à présumer que cette espèce doit vivre dans tous les cours d’eau du Nord du Sahara.

La Melanopsis Maresi est très-voisine, par sa forme et l’apparence de ses costulations, des Melanopsis costata du Jourdain[145] et cariosa d’Espagne[146] ; mais notre espèce diffère complétement de ces mollusques par sa columelle droite (et non courbe), plus allongée et infléchie en avant ; ce qui est le contraire chez les costata et cariosa ; enfin, par son sinus columellaire plus profond, plus arrondi et presque fermé, tandis que chez les costata et cariosa le sinus, comparativement plus profond, est très-ouvert.

2o — ESPÈCES FOSSILES.

Planorbis Aucapitainianus.

Testa sat inflata, supra profunde umbilicata, subtus concava, fragili, striatula ac irregulariter sulcis incrementi subdeformata ; — anfractibus 5 convexis (supra rotundatis, subtus ad umbilicum obscure subangulatis), celeriter crescentibus, sutura (in prioribus lineari, in ultimis impressa) separatis ; ultimo maximo, dilatato, rotundato-subcompressiusculo, supra antice descendente ; — apertura valde obliqua, parum lunata, subrotunda ; peristomate recto, expansiusculo ; margine supero dilatato, arcuato ; marginibus callo junctis.

Coquille assez renflée, discoïde, profondément ombiliquée en dessus, concave en dessous, fragile, finement striée et la plupart du temps déformée par quelques bourrelets dus au temps d’arrêt de l’accroissement. Cinq tours convexes, arrondis en dessus, subanguleux en dessous vers l’ombilic, à croissance rapide et séparés par une suture, d’abord linéaire vers le sommet, puis devenant de plus en plus prononcée. Dernier tour très-grand, dilaté, arrondi tout en étant légèrement comprimé dans le sens de la hauteur, et offrant en dessus vers l’insertion du bord externe une direction descendante très-marquée. Ouverture oblique, peu échancrée, presque arrondie. Péristome droit, aigu, légèrement évasé. Bord supérieur dilaté, projeté en avant et arqué. Bords marginaux peu écartés, réunis par une callosité.

Diamètre 11 millimètres.
Hauteur 4

Cette nouvelle espèce se trouve à l’état fossile dans un dépôt de terre blanche savonneuse, près de Ghoûrd-Ma’ammer, grande dune, sur la route d’El-Ouâd à Ghadâmès, sur la section de cette artère, à laquelle aboutissent tous les chemins venant du Nord-Ouest.

Planorbis Duveyrieri.

Testa supra profunde infundibuliformi, subtus late umbilicata, crassiuscula, eleganter arguteque striatula ; — anfractibus 4 1/2 convexis, supra rotundatis, paululum involventibus, subtus ad peripheriam umbilicalem subangulatis, celeriter crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo maximo, dilatato præsertim ad aperturam, convexo-rotundato, supra antice recto ; — apertura obliqua, maxima, dilatata, lunata, semi-rotundata, superne convexa, interne subangulata ; peristomate recto, acuto, intus remote labiato ; marginibus tenui callo junctis.

Coquille discoïde, de taille médiocre, infondibuliforme en dessus, largement ombiliquée en dessous, à test assez épais et élégamment sillonné de striations fines et régulières. Quatre tours et demi convexes, arrondis, s’enroulant légèrement les uns sur les autres en dessus, et présentant en dessous, vers le pourtour ombilical, une partie anguleuse, imitant une carêne obsolète. Accroissement très-rapide. Suture prononcée. Dernier tour très-grand, développé surtout vers l’ouverture, convexe-arrondi et offrant en dessus, vers l’insertion du bord externe, une direction rectiligne. Ouverture oblique, très-grande, dilatée, échancrée, semi-arrondie, bien convexe à sa partie supérieure, anguleuse à sa partie inférieure. Péristome droit, aigu, épaissi intérieurement par un bourrelet assez enfoncé. Bords marginaux écartés, réunis par une callosité délicate.

Diamètre 7 1/2 millimètres.
Hauteur 3 1/2

Ce planorbe a été récolté avec l’espèce précédente dans les couches de terre blanche savonneuse près de Ghoûrd-Ma’ammer, sur la route d’El-Ouâd à Ghadâmès.

Le Planorbis Duveyrieri diffère de l’Aucapitainianus par son test plus petit, plus délicatement strié, plus fortement ombiliqué en dessus et en dessous ; par ses tours plus convexes, plus arrondis en dessus et plus anguleux en dessous vers la concavité ombilicale ; par son dernier tour rectiligne vers l’insertion du bord externe, et non descendant comme celui de l’Aucapitainianus ; par son ouverture plus oblique, anguleuse à sa partie inférieure, plus haute que large ; par son péristome intérieurement bordé ; enfin par son bord externe non arqué et ne se projetant pas en avant à sa partie supérieure comme celui de l’Aucapitainianus.

Planorbis maresianus.

Testa utrinque umbilicata (umbilicus inferus profundior, pervior), fragili, translucida, argute striatula ; — anfractibus 5 convexo-rotundatis, utrinque prope umbilicum subangulatis, celeriter crescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo paululum majore, rotundato, ad aperturam supra non subangulato, ac antice lente descendent ; — apertura obliqua, leviter lunata, oblonga ; peristomate recto, acuto ; marginibus callo junctis.

Coquille fragile, transparente, finement striée, pourvue en dessus et en dessous d’une dépression ombilicale très-prononcée. L’ombilic inférieur est plus profond et plus en forme d’entonnoir. Cinq tours convexes arrondis, présentant en dessus et en dessous vers le pourtour de l’ombilic une partie anguleuse. Croissance rapide. Suture bien marquée. Dernier tour un peu plus grand, bien arrondi, surtout en dessus (la partie anguleuse disparaît vers l’ouverture), et, offrant une direction descendante lente, et si prononcée que l’avant-dernier tour paraît plus proéminent que le dernier. Ouverture oblique, faiblement échancrée, oblongue. Péristome droit, aigu. Bords marginaux réunis par une callosité délicate.

Diamètre 11 millimètres.
Hauteur 4

Cette espèce a été recueillie à l’état fossile dans une couche sablonneuse près du puits de Bîr-Ez-Zouâit entre El-Ouâd et Berreçof.

Physa contorta.

Physa contorta, Michaud, Desc. coq. viv. in Act. soc. Linn. Bordeaux, III, p. 268. 1829.

Fossile dans les sables d’un bas-fond, près du puits de Bîr-Ez-Zouâit, entre El-Ouâd et Berreçof.

Physa Brocchii.

Isidora Brocchii, Ehrenberg, Symb. phys. moll. 1831.

Physa Brocchii, Bourguignat, in Amén. malac., t. I, p. 169. 1856.

Et Paléont. Alg., p. 84, pl. V, f. 20. 1862.

Dans les mêmes sables que l’espèce précédente.

Physa truncata.

Physa truncata, Ferussac, mss.

Physa truncata, Bourguignat, in Amén. malac., t. I, p. 170, pl. XXI, f. 5-7. 1856.

Et Paléont. Alg., p. 85, pl. V, fig. 19. 1862.

Dans les sables de Bîr-Ez-Zouâit, avec les précédentes.

Toutes ces espèces fossiles, que nous venons de signaler, des sables de Bîr-Ez-Zouâit, ou des terres savonneuses de Ghoûrd-Ma’ammer près de Ghadâmès, sont des espèces de l’époque contemporaine. Les couches où ces mollusques ont été recueillis sont également de formation moderne.

Ces fossiles sont une preuve nouvelle que la région de l’’Erg du Sahara, qui était, il y a quelques mille ans, une vaste et profonde mer, s’est, depuis l’apparition de l’homme, élevée lentement, graduellement, puisque les fossiles de ses dépôts sont tous des espèces de l’époque contemporaine.


PL. XXVII. Mollusques, Page 29. Fig. 79 à 104.
Arnoul del et lith. Imp. Becquet, Paris.
PL. XXVI. Mollusques, Page 29. Fig. 55 à 78.
Arnoul del et lith. Imp. Becquet, Paris.

EXPLICATION DES PLANCHES


PLANCHE XXVI.

 1. Helix agrioica. Coq. grossie vue en dessus. — 2. La même, de grand. nat., vue de face. — 3. La même grossie, vue de face. — 4. La même, de grand. nat., vue en dessous. — 5. La même grossie, vue en dessous.

 6. Helix Duveyrieriana. Coq. grossie vue en dessus. — 7. La même, de grand. nat., vue de face. — 8. La même grossie, vue de face. — 9. La même, de grand. nat., vue en dessous. — 10. La même grossie, vue en dessous.

11. Helix Reboudiana. Coq. de grand. nat., vue de face. — 12. La même, vue en dessus. — 13. La même, vue en dessous. — 14. Variété « subcostulata, » coq. vue de face. — 15. Variété « subcarinata, » coq. vue de face. — 16. Variété « zonata, » coq. vue de face. — 17. Même variété, vue en dessous.

18. Helix Warnieriana. Coq. de grand. nat., vue de face. — 19. La même, vue en dessous. — 20. La même, vue en dessus.

21. Helix Terveri (type). Coq. de grand. nat., vue de face. — 22. La même, vue en dessous. — 23. La même, vue en dessus. — 24. Variété, vue en dessus.

PLANCHE XXVII.

 1. Helix ericetorum. Coq. de grand. nat., vue de face. — 2. La même, vue en dessous. — 3. La même, vue en dessus. — 4. Variété « subcarinata, » de Methlîli, vue de face.

 5. Ferussacia charopia. Coq. grossie vue de face. — 6. La même, au trait, vue de face, de grand. nat. — 7. Dernier tour grossi, vu de profil.

 8. Pupa granum. Ouverture très-grossie vue de face. — 9. Coq. au trait, vue de face, de grand. nat. — 10. Dernier tour grossi, vu de profil. — 11. Coq. grossie, vue de face.

12. Hydrobia Brondeli. Coq. grossie vue de face. — 13. La même, au trait, vue de face, de grand. nat. — 14. Dernier tour grossi, vu de profil.

15. Hydrobia Peraudieri. Coq. au trait, vue de face, de grand. nat. — 16. La même grossie, vue de face. — 17. La même, au trait, de grand. nat., vue de profil.

18. Hydrobia Duveyrieri. Coq. au trait, de grand. nat., vue de face. — 19. Dernier tour grossi, vu de profil. — 20. Coq. grossie, vue de face.

21. Hydrobia arenaria. Coq. grossie, vue de face. — 22. La même, de grand. nat., vue de face.

23. Bythinia Dupotetiana. Coq. grossie, vue de face. — 24. La même, de grand. nat., vue de face.

25. Bythinia pycnocheila. Coq. de grand. nat., vue de face. — 26. Coq. grossie, vue de face.

PLANCHE XXVIII.

 1. Planorbis Aucapitainianus. Coq. grossie, vue en dessus. — 2. La même, de grand. nat., vue en dessus. — 3. La même, vue de face. — 4. La même, vue en dessous. — 5. La même grossie, vue en dessous.

 6. Planorbis Duveyrieri. Coq. grossie, vue en dessus. — 7. La même, de grand. nat., vue en dessus. — 8. La même, vue de face. — 9. La même, vue en dessous. — 10. La même, grossie, vue en dessous.

11. Planorbis Maresianus. Coq. grossie, vue en dessus. — 12. La même, de grand. nat., vue en dessus. — 13. La même, vue de face. — 14. La même grossie, vue en dessous. — 15. La même, de grand. nat., vue en dessous.

16. Melania tuberculata. Variété maxima (d’après un échantillon de l’oasis de Merhayyer). Coq. de grand. nat., vue de face. — 17. (d’après un autre échantillon du Djérîd). Coq. de grand. nat., vue de face.

18. Melanopsis Maresi. Coq. de grand. nat., vue de face. — 19. Dernier tour vu en dessous. — 20. Dernier tour grossi, vu de face. — 21. Coq. de grand. nat., vue par le dos.

PL. XXVIII. Mollusques, Page 30. Fig. 105 à 125.
Arnoul del et lith. Imp. Becquet, Paris.

[139]Non Helix lauta de Lovell Reeve, Conch. icon., t. CXL, f. 891, qui est une autre espèce.

[140]Le gouffre froid de Biskra est un bassin, appelé El-Bourma par les Arabes, et ainsi dénommé par les Européens pour le distinguer de la source thermale de Hammâm-Sâlahîn, qui est dans le voisinage.

[141]Non Paludina acuta, des auteurs français.

[142]Où se trouvent des échantillons magnifiques qui atteignent 55 millimètres de hauteur sur 15 de diamètre.

[143]Non Melanopsis buccinoidea, de Ferussac. 1814 (Melania buccinoidea, d’Olivier. 1804), qui est la Melanopsis præmorsa de Dupuy. 1851.

[144]Ancien lac desséché dans la région de l’’Erg, au Sud de la province d’Oran.

[145]Melanopsis costata, Ferussac, in Monogr. mélan., p. 28, no 6, pl. I, f. 14-15. 1823. — Melania costata, Olivier, Voy. emp. Ottom., t. II, p. 294, pl. XXXI, f. 2. 1804.

[146]Rossmässler, iconogr. IX et X, pl. 42, f. 680. 1839. — (Murex cariosus, de Linnæus, Syst. nat., p. 1220. — Et Melania Sevillensis de Grateloup.)


DESCRIPTION
DES
PLANTES NOUVELLES DÉCOUVERTES PAR M. HENRI DUVEYRIER
PAR M. E. COSSON

[Décoration]

Diplotaxis Duveyrierana Coss. sp. nov.

Planta annua. Radix indurata, fusiformis, fibras paucas emittens. Caulis erectus, robustus, subangulatus, in specimine completo suppetente circiter 5 decim. longus et subsimplex, pilis longis rigidulis albidis patentibus præsertim in parte inferiore hispidus. Folia alterna, oblonga vel obovato-oblonga, inæqualiter et grosse sinuato-lobulata vel inferne pinnatifida, inferiora in petiolum elongatum attenuata, superiora sæpius subsessilia, præsertim in petiolo et in pagina inferiore ad nervos densius pilis rigidulis longis hispida. Flores magni, 17-27 millim. longi, in racemum aphyllum primum confertum dein laxiusculum dispositi, siliquas juniores superantes. Pedicelli sub anthesi 15-20 dein 25-35 millim. longi, ut et petioli patenter longeque hispidi, erecto-patuli. Calyx dense patenterque hispido-villosus, sepalis oblongis erectis lateralibus basi subsaccatis. Petala lilacina interdum alba venis saturatioribus picta, limbo obovato integro, in unguem calycem subæquantem attenuata, calycem duplum subæquantia. Glandulæ hypogynæ 4, 2 trapezoideæ staminum lateralium insertionem circumvallantes, 2 ovato-lanceolatæ intra staminum longiorum insertionem. Stamina tetradynama, filamentis linearibus, membranaceo-complanatis, edentulis, liberis. Siliquæ in pedicellis ascendentes, glabræ, circiter 65-68 millim. longæ, 2-3 millim. latæ, pedicellum subduplum longæ, elongato-lineares, compressæ, stipitatæ stipite circiter 2 1/2 millim. longo, valvis membranaceis tenuibus uninerviis subtorulosis venulis lateralibus obsoletis ; septo membranaceo ; stigmate subsessili, tereti-compresso, obscure bilobo. Semina plurima, minima, biseriata, pallide fuscescentia, ovato-subglobosa, compressa, immarginata, lævia. Cotyledones obovato-suborbiculatæ, transverse latiores, conduplicatæ, radiculam in plicatura foventes. — Mense Februario florifera et jam fructifera lecta.

In Sahara per 26° lat. sept., ad septentrionem urbis Rhât in planitie excelsa Tasîli ad alveos Ouâdi-Târat et Ouâdi-Alloûn, ubi ab indigenis Azezzedja et Tânekfâït nuncupatur, a clarissimo peregrinatore et indefesso Saharæ scrutatore H. Duveyrier lecta cui lubentissimo animo dicatam voluimus. Locis alteris undenis inter Ghadâmès et Rhât visa (H. Duveyrier).

EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE XXIX.

  • 1. Partie supérieure de la plante, de grandeur naturelle.
  • 2. Fragment de la grappe fructifère, de grandeur naturelle ; l’une des siliques est figurée après la chute des valves.
  • 3. Fleur de grandeur naturelle.
  • 4. Pétale vu de face, grossi.
  • 5. Fleur grossie et dont les sépales et les pétales ont été enlevés pour montrer les étamines et l’ovaire.
  • 6. Embryon fortement grossi.
  • 7. Le même, les cotylédons étant écartés artificiellement.

Pl. XXIX. Plantes nouvelles, Page 32. Fig. 126 à 132.

DIPLOTAXIS DUVEYRIERANA Coss.

Riocreux del Imp. Lemercier r. de Seine 57 Paris

Crotalaria Saharæ Coss. sp. nov.

Planta dumosa, erecta, indurato-frutescens, divaricato-ramosa, ramis elongatis teretibus haud striatis pube densa brevi patente incano-tomentosis. Folia petiolata, palmatim composita, 4-5-rarius abortu 3-foliolata, foliolis cum petiolo articulatis, oblongis, obtusis, petiolo multo longioribus, utrinque pube sericea canescentibus vel pagina superiore minus pubescente virentibus. Stipulæ minutæ, lineares vel subulatæ. Racemi pluriflori (sub-10-flori), caules terminantes vel oppositifolii, laxiusculi. Bracteæ anguste lineares pedicello paulo longiores, demum deflexæ. Flores mediocres, circiter 1 centim. longi, nutantes, breviter pedicellati, pedicello tubo calycis breviore, bibracteolati, bracteolis calyci adpressis minimis linearibus. Calyx dense sericeo-villosus, tubo campanulato, limbo bilabiato, labio superiore bipartito, inferiore tripartito, laciniis lanceolatis subæquilongis vel inferiore paulo longiore, tubi longitudinem subæquantibus. Corolla flava, vexilli dorso excepto glabra, calyce subdimidio longior. Vexillum venis fuscescentibus saturatioribus pictum, magnum, alas et carinam subæquilongas subæquans, late obovato-subcuneatum, ascendens et inde limbi basis quasi cordata, in unguem latum intus incrassato-callosum callo villoso calycis tubum subæquantem contractum. Alæ liberæ, oblongo-obovatæ, obtusæ, plurinerviæ, extus in parte inferiore inter nervos corrugatæ, in unguem abrupte contractæ, demum ascendentes et carinam nudantes. Carina e petalis in dimidia longitudine superiore adnatis formata, ovato-inæquilatera dorso arcuato margine superiore recto, acutiuscula, petalis abrupte in unguem contractis et supra unguem late emarginatis. Stamina 10, alternatim inæqualia longiora antheris minoribus suborbiculatis breviora antheris majoribus ovato-oblongis, filamentis elongatis filiformibus, in longitudine dimidia inferiore complanatis et in tubum superne fissum coadunatis. Ovarium dense sericeo-villosum, stipitatum, oblongo-inæquilaterum ventre convexo, a lateribus compressum, in stylum sensim attenuatum, stylo tereti arcuato-ascendente ovarium subæquante apice et in latere superiore usque ad mediam longitudinem barbato, sub-6-ovulatum, ovulis ad basim suturæ ventralis insertis. Legumen nutans, brevissime stipitatum, dense sericeo-tomentosum, calycem plus quam duplum superans, oblongo-obovatum turgidum dorso gibbum, sutura ventrali basi styli mucronata obtusissime carinata, valvis valde inflato-ventricosis indurato-cartilagineis intus lana destitutis, abortu subdispermum. Semina (immature) suborbiculato-reniformia, compressa, lævia.

In Sahara per 27° lat. sept. inter Ouarglâ et Rhât loco dicto ’Aïn-el-Hadjâdj a cl. Ism’ayl Boû-Derba 26a die octobris 1858 florifera inventa, per 30° haud procul a Ghadâmès in planitie excelsa Hamâda-Tînghert 13a die septembris 1860 a cl. H. Duveyrier florifera et fructifera lecta.

Le C. Saharæ dans l’ordre artificiel adopté par De Candolle dans le Prodromus doit être placé à côté du C. quinquefolia (L. Sp. 1006 ; DC. Prodr. II, 135. — C. heterophylla L. f. Suppl. 323 et DC. Prodr. II, 131 sec. Benth.) dont il est très-différent par le calice velu-soyeux, par les légumes tomenteux, etc. Dans la classification plus rationnelle adoptée par M. Bentham (Benth. in Hook. Lond. journ. II, 472, et in Walp. Repert. V, 435), il doit être rapporté à la sous-section des Polyphyllæ, caractérisée par les feuilles toutes ou la plupart à 5-7 folioles articulées au sommet du pétiole, par la tige souvent frutescente à rameaux divergents, par les stipules très-petites ou indistinctes, par les fleurs en grappes lâchement pluri-multiflores, par le calice ord. profondément fendu à divisions lancéolées.

EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE XXX.

  • 1. Rameau de la plante de grandeur naturelle.
  • 2. Fleur grossie, vue de profil.
  • 3. Étendard étalé artificiellement, vu de face, grossi.
  • 4. Aile vue par la face extérieure, grossie.
  • 5. Carène grossie.
  • 6. Étamines grossies ; le tube résultant de la soudure de la partie inférieure des filets a été fendu en dessus et étalé artificiellement.
  • 7. Ovaire grossi.
  • 8. Le même, coupé longitudinalement, vu à un plus fort grossissement.
  • 9. Graine imparfaitement mûre, grossie.

Pl. XXX. Plantes nouvelles, Page 34. Fig. 133 à 141.

CROTALARIA SAHARÆ Coss.

Riocreux del

Hyoscyamus Falezlez Coss. sp. nov.

Planta indurato-perennans, plus minus pubescenti-viscidula, pallide et sordide virens. Radix fusiformis elongata, indurato-sublignosa. Caulis herbaceus crassus demum induratus, fistulosus, albidus, teres, erectus, in speciminibus junioribus vix florigeris sæpe 1 decim. non superans, demum sæpius 1 metr. et ultra longus, subsimplex vel superne ramosus. Folia crassiuscula ; infima rosulata, 6-20 centim. longa, 13-35 millim. lata, oblonga vel ovato-acuminata, in petiolum longiusculum marginatum attenuata vel contracta, integra, sinuato-repanda vel utrinque grosse angulato-dentata dentibus 2-3, petiolo cum nervo medio et primariis albidis ; caulina media ovato- vel oblongo-lanceolata, brevius petiolata ; bractealia multo minora, sessilia, oblongo-lanceolata vel oblongo-linearia, integra, basi apiceque attenuata, pleraque calycibus fructiferis breviora. Flores extra-axillares, singuli folio bracteali lateraliter suffulti, sub anthesi in racemum scorpioideum spiciformem secundum densum primum circinatum dein erecto-arcuatum dispositi, inferiores interdum longe superiores breviter pedicellati. Calyx pubescenti-viscidulus, 10-costatus, campanulatus, irregulariter ad tertiam partem 5-fidus, dentibus late ovato-triangularibus acutis sæpe mucronatis inferiore minore, sub anthesi viridulus, post anthesin accrescens, fructifer 20-28 millim. longus indurato-coriaceus et costis venisque prominentibus reticulato-venosus, marcescenti-persistens demum albidus tubo vix inflato campanulatus limbo ampliato erectiusculo hiante. Corolla sub anthesi calyce non latior et vix longior, infundibuliformi-subcampanulata a basi ad apicem sensim ampliata, ad quartam partem superiorem inæqualiter 5-loba, inter lobos 2 inferiores minores profunde fissa, lobis late ovato-triangularibus obtusis, extus pubescenti-viscidula et albido-virens, intus superne atro-violaceus absque venis purpureis, demum marcescens albida intus apice tantum violacea ovario crescente soluta et calycem longius superans. Stamina declinata, superiora subinclusa, inferiora exserta, filamentis albis filiformibus inferne complanatis ibique pubescenti-viscidis, antheris violaceis oblongis paulo infra medium in filamento insertis lobis infra insertionem discretis. Stylus longe exsertus, arcuato-declinatus, stamina inferiora subæquans vel superans. Capsula calyce abscondita, ejusque tubo brevior, ovato-oblonga basi haud ventricosa, chartacea, bilocularis, paulo supra medium circumscissa, operculo mucronato incomplete biloculari. Semina numerosa, subreniformia vel suborbiculata, contacta mutuo angulata, luteolo-fuscescentia, crebre reticulato-punctata.

In Sahara australi et australiore, ubi ab indigenis Goungot, Falezlez et Afahlêhlé nuncupatur, late ut videtur dispersa : per 30° lat. sept. in provincia Tripolitana ad orientem urbis Ghadâmès loco dicto Guera’a-ben-’Aggiou et ad alveum Ouâdi Aouâl (H. Duveyrier) ; per 27° inter Ouarglâ et Rhât ad septentrionem planitiei excelsæ Tasîli, ad fontem Touskirîn (Ism’ayl Boû-Derba). Inter Ghadâmès et Rhât nec non in ditione Fezzân vulgaris (sec. H. Duveyrier). Loci plures in declivitate Saharæ australioris ad regionem nigritarum versa a planta nomen Falezlez aut In-Afahlêhlé mutuantur, præsertim inter Rhât et Agadez et inter In-Sâlah et Timbouktou (confer supra p. 182).

Bien que notre plante soit surtout voisine, par la forme de son calice et de sa capsule et par la plupart de ses caractères, des H. muticus L. et Datora Forsk., rapportés par Dunal à sa section Datora du genre Scopolia, je crois devoir la rattacher au genre Hyoscyamus. En effet, notre espèce et celles qui composent la section Datora de Dunal me paraissent être de véritables Hyoscyamus ; elles en présentent le calice et la corolle irréguliers et n’en diffèrent que par la forme de la capsule et la hauteur à laquelle a lieu sa déhiscence. — Le H. Falezlez diffère du H. muticus (L. Mant. 45 ; Jaub. et Spach Illustr. pl. Or. V, t. 415. — H. betæfolius Lmk Encycl. méth. III, 329 excl. var. β. — H. Datora Delile Ég. Illustr. n. 242 non Forsk. — Scopolia mutica Dun. in DC. Prodr. XIII pars I, 552) par le port moins robuste, par les grappes fructifères plus serrées, par le calice fructifère plus brièvement pédicellé, de moitié plus petit, à limbe beaucoup moins ample à réticulations plus prononcées, par la corolle moins ample et par la capsule plus petite et plus courte. Le H. muticus n’a encore été observé que dans l’Égypte inférieure aux environs du Caire, où il est abondant, et dans l’Égypte supérieure (Lippi ! in herb. Mus. Par., Delile !, Olivier et Bruguière !, Wiest ! Pl. Æg. exsicc. un. it. [1835] n. 518 sub nomine H. muticus, Aucher-Éloy ! Pl. exsicc. [1837] n. 2471 in herb. Mus. Par., Boissier !, Kralik !). Les échantillons recueillis, dans la Perse méridionale, à Géré entre Abouchir et Chiraz, par M. Kotschy (Pl. Pers. Austr. exsicc. ed. 1845, n. 38) paraissent appartenir à une espèce nouvelle distincte des H. muticus et Datora, ainsi que l’ont fait remarquer MM. Jaubert et Spach (loc. cit.). A cette même espèce devraient être rapportés les échantillons recueillis par Aucher-Éloy en Perse (Aucher-Éloy ! Pl. exsicc. n. 5040 in herb. Mus. Par.) et en Cappadoce (Aucher-Éloy ! Pl. exsicc. n. 2478 in herb. Mus. Par.). — Le H. Falezlez diffère du H. Datora Forsk. (Descr. pl. Æg.-Arab. p. 45, loco natali forsan excludendo ? ; Jaub et Spach. loc. cit. in adnot. — Scopolia Datora Dun. in DC. Prodr. XIII pars I, 553. — Sc. Boveana Dun., loc. cit., discrimine certo nullo distinguenda sec. Jaub. et Spach, loc. cit.) par les fleurs plus brièvement pédicellées, par le calice beaucoup moins grand à limbe moins dilaté, par la corolle dépassant à peine le calice lors de la floraison, et non pas longue de plus de 5 centimètres et environ deux fois aussi longue que le calice. Tous les échantillons de l’H. Datora que j’ai pu observer dans l’herbier du Muséum proviennent de la péninsule du Sinaï (Bové ! Pl. exsicc. n. 78 sub nom. H. muticus ; Botta ! ; Aucher-Éloy ! Pl. exsicc. [1837] n. 2472). — Consulter sur les propriétés vénéneuses de l’H. Falezlez l’article publié dans ce volume p. 182 par M. H. Duveyrier.

EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE XXXI.

  • 1. Plante jeune, de grandeur naturelle.
  • 2. Fleur vue de profil, un peu grossie.
  • 3. Corolle fendue par le côté inférieur, et étalée artificiellement pour montrer la forme des lobes et l’insertion des étamines, un peu grossie.
  • 4. Calice fructifère, de grandeur naturelle.
  • 5. Le même, coupé longitudinalement, pour montrer la capsule.
  • 6. Graine fortement grossie.
[Décoration]
Pl. XXXI. Plantes nouvelles, Page 37. Fig. 142 à 147.

HYOSCYAMUS FALEZLEZ Coss.

Riocreux del


TABLE DU SUPPLÉMENT


MOLLUSQUES.


1o — ESPÈCES VIVANTES.
Pages.
Zonites candidissimus 3
Helix aperta 4
 —  Warnieriana 4
 —  agrioica 5
 —  Reboudiana 6
 —  rufolabris 7
 —  lineata 8
 —  lauta 8
 —  Pisana 8
 —  Terveri 9
 —  ericetorum 10
 —  pyramidata 10
 —  Duveyrieriana 10
 —  acuta 11
Bulimus decollatus 12
Ferussacia charopia 12
Pupa granum 13
Limnæa truncatula 14
Hydrobia Peraudieri 15
 —  Brondeli 16
 —  arenaria 17
 —  Duveyrieri 17
Bythinia similis 18
 —  Dupotetiana 19
 —  pycnocheila 19
 —  seminium 20
Melania tuberculata 20
Melanopsis Maroccana 21
 —  præmorsa 22
 —  Maresi 22
2o — ESPÈCES FOSSILES.
Planorbis Aucapitainianus 24
 —  Duveyrieri 25
 —  maresianus 26
Physa contorta 27
 —  Brocchii 27
 —  truncata 27
Explication des planches XXVI, XXVII, XXVIII 29

PLANTES NOUVELLES.


Diplotaxis Duveyrierana 31
Explication des fig. de la XXIXe pl. 32
Crotalaria Saharæ 33
Explication des fig. de la XXXe pl. 34
Hyoscyamus Falezlez 35
Explication des fig. de la XXXIe pl. 37

PARIS. — J. CLAYE, IMPRIMEUR, RUE SAINT-BENOIT, 7.

Note du transcripteur :

  • Les changements dans l’ERRATA ont été apportés, ainsi qu'aux pages non citées.
  • Quelques CORRECTIONS GÉNÉRALES n'ont pas été effectuées en faveur de l'orthographe originale : " ’Abd-el-Kâder ", " Fez ", " In-Sâlah ", " Sahara ", " Sanhâdja " et " Tlemsen ".
  • " Golêá " et " Golêà " ont été aussi changés en " Golêa’a ".
  • Autrement :
  • Page xx, " près de trois c nts lieues " a été remplacé par " cents "
  • Page xxi, note 4, ajouté " « " avant " Auster "
  • Page 18, " directe entre Ouraglâ, Agadez " a été remplacé par " Ouarglâ "
  • Page 23, " par le Ckeikh-’Othmân " a été remplacé par " Cheikh-’Othmân "
  • Page 26, " le golfe de Gabès " a été remplacé par " Gâbès "
  • Page 37, " Le Tasîlí du Sud " a été remplacé par " Tasîli "
  • Page 42, " aussi par les immenses barages " a été remplacé par " barrages "
  • Page 42, " le Chott du Nefzaoua " a été remplacé par " Nefzâoua "
  • Page 44, " sur la surface du globle " a été remplacé par " globe "
  • Page 47 et suivants (notes), dans L. 1er, ch. IV., les traits " — " indiquant " Échantillon " ont été remplacées par " Échantillon " lui-même.
  • Page 54, " De Ghadâmês à Tâdjenoût " a été remplacé par " Ghadâmès "
  • Page 55, " Le Tâsîli du Nord ou des " a été remplacé par " Tasîli "
  • Page 70, " la hamâda entre Laghouat et " a été remplacé par " Laghouât "
  • Page 77, " comprise entre Ghâdamès et Sôkna " a été remplacé par " Ghadâmès "
  • Page 138, " El-Guerâra | 32° 47° 25″ " a été remplacé par " 32° 47′ 25″ "
  • Page 143, " Tadôhayt-tân-Tâmzerdja " a été remplacé par " Tahôdayt "
  • Page 185, " de Lahgouât au Soûf " a été remplacé par " Laghouât "
  • Page 189, " lui atttribue des vertus " a été remplacé par " attribue "
  • Page 235, " rare chez les Toûareg " a été remplacé par " Touâreg "
  • Page 239, " piqûres sont plus féquentes " a été remplacé par " fréquentes "
  • Page 241, " toute la dnrée de mon voyage " a été remplacé par " durée "
  • Page 242, ajouté " » " après " constructions des hommes "
  • Page 243, " vu dans la néccessité " a été remplacé par " nécessité "
  • pl. XII., " TROUVÉE A GHADAMÈS. " a été remplacé par " GHADÂMÈS "
  • Page 268, " Mohammed-ould-Ardhâl devait clore " a été remplacé par " Mohammed-Ould-Arhdâl "
  • Page 294, " l’occcupation du Touât " a été remplacé par " l’occupation "
  • Page 309, " Sîdi-Mohammed-es-Seghîr-ould-Sîdi-Admed-et-Tidjâni " a été remplacé par " Ahmed "
  • pl. XVIII., " CONFRÉRIE DES TEDJADJNA " a été remplacé par " TEDJÂDJNA "
  • Page 310, " a des khouân Tedjâdna " a été remplacé par " Tedjâdjna "
  • Page 351, " chantés par par un poëte " a été remplacé par " chantés par un poëte "
  • Page 363, " sa vie va nous révé- er " a été remplacé par " révéler "
  • Page 365, " des marabouts Ihêhaoune " a été remplacé par " Ihêhaouen "
  • Page 371, " des commerçants d’In-Salâh " a été remplacé par " d’In-Sâlah "
  • Page 407, " (Voir planche XXIV, fig. 9.) " a été remplacé par " planche XXV "
  • Page 416, " des caravanes de Ghadamès " a été remplacé par " Ghadâmès "
  • Page 425, " du Palmier pour les comtempler " a été remplacé par " contempler "
  • Page 441, " TOUAREG DANS LEUR VIE EXTÉRIEURE " a été remplacé par " TOUÂREG "
  • Pages 444-448 (plusieurs), " planche XXIV " remplacé par " XXV " et " planche XXV " remplacé par " XXIV "
  • Page 458, " chevaux, » dit Héro-rodote " a été remplacé par " Hérodote "
  • Page 458, " destination de cete artère " a été remplacé par " cette "
  • Page 466, " les indentifications suivantes " a été remplacé par " identifications "
  • Page 490, " Ouâdî-Akâraba " a été remplacé par " Ouâdi-Akâraba "
  • Page 498, " la Gorge Garamantîque " a été remplacé par " Garamantique "
  • Page 499, " à l’époque de Ptolémée. — 181 " a été remplacé par " 481 "
  • De plus, quelques changements mineurs de ponctuation et d’orthographe ont été apportés.
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