En Asie centrale : $b du Kohistan à la Caspienne
Comme dans notre premier volume, De Moscou en Bactriane, nous tâcherons, dans ce deuxième, de donner au lecteur une idée des régions que nous avons parcourues, — sans échafaudage scientifique, au moyen de menus faits, avec ces riens qui font la vie d’un peuple.
Comme par devant, nous nous abstiendrons de citations, et si nous nous permettons des digressions, elles seront courtes. Car c’est un récit de voyage que nous offrons au public, un récit que nous avons voulu concis, rapide, aussi précis que possible et facile à lire pour tous : ce n’est pas un ouvrage sur l’Asie centrale. Il y aurait plus et mieux à dire.
Donc, le lecteur ne trouvera pas les modulations harmonieuses que quelques-uns recherchent, mais une pincée de chaque chose, en somme des faits, peut-être des matériaux et nullement un édifice.
Sur ce, lecteur, ayez le courage de nous suivre dans les montagnes qui se rattachent au massif du Pamir ou des Pamirs ; dans les montagnes du Tchotkal, derniers contre-forts ouest du Tian-Chan ; sur l’Amou-Darya ; à Chiva et dans le désert d’Oust-Ourt.
Que les Français se joignent à nous pour remercier les Russes de leurs bontés à l’égard de deux voyageurs qui furent bienvenus parce qu’ils étaient fils de la France. Qu’ils retiennent le nom du général Kauffmann, du général Kalpakovski, du général Ivanoff, et entre tous, de notre bienfaiteur, l’excellent général Karalkoff.
Capus, mon compagnon de voyage, dit avec moi merci du fond du cœur aux rares Français habitant le Turkestan russe, et qui nous furent des amis solides, à MM. Müller, Gourdet, Révillon et leurs familles. Nous ne les oublierons pas.