Étude sur les maladies éteintes et les maladies nouvelles: pour servir à l'histoire des évolutions séculaires de la pathologie
[480] Je ne parle que du fait général. Je n’ignore pas que la contagiosité de l’érysipèle paraît aujourd’hui avérée dans certaines conditions spéciales: ce qui m’étonne d’autant moins, que j’avais exprimé, sur ce point, en 1853, des soupçons très-sérieux fondés sur quelques observations justificatives. (Voy. mon Traité de la contagion, t. I, p. 150.)
[481] Frodoardi presbyteri ecclesiæ Remensis Chronicon, anno DCCCCXLV. (Recueil des Hist. des Gaules, par dom Bouquet, t. VIII, p. 199.)
[482] Sauval, Antiquités de Paris, liv. X.
[483] Répert. des Chartes de l’Eglise de Paris renouvelé en 1536. 2e vol. (Extrait par Sauval, t. III, p. 74, des preuves.)
[484] Glabri Radulphi Historiarum sui temporis libri quinque. Cap. IV libri secundi.—De incendiis et mortibus nobilium.—Recueil des Hist. des Gaules, par les Bénédictins, T. X, p. 19.
[485] Mézeray, Hist. de France, t. II, p. 5. 1685.
[486] Adémar, Chronicon, anno 994.
[487] Glabri Chron. cit., anno 1039.
[488] Mézeray, Ouv. cit., p. 46.
[489] Mss. de l’abbaye Saint-Antoine.
[490] Sans prendre ces mots à la lettre, on peut au moins en déduire l’immense développement qu’avait acquis la maladie, pendant son règne si prolongé.
[491] Vita Hugon episcop. Lincoln, cap. XIII, lib. V.
[492] Félibien, Hist. de la ville de Paris, t. I, p. 156.
[493] Sauval, Hist. des antiq. de la ville de Paris, t. I, p. 383.
[494] Sauval, Ouv. cit. t. I, p. 41.
[495] A. Paré, Œuvr. comp., édit. Malgaigne, t. II, liv. X, chap. XI, p. 210.
[496] Vingt-cinq ans auparavant, le corps du saint de ce nom avait été transporté de Constantinople en Dauphiné.
[497] Satyre Ménippée, art. VIII, de la vertu du Catholicon, et note.
[498] Rabelais, Pantagruel, liv. II, chap. XXX.
[499] Histoire des ordres monastiques, t. I, p. 337.
[500] La chronique d’Hugues de Fleury, une des plus estimées sur les événements du XIe siècle, qualifie cette maladie de morbus tabificus, maladie de langueur.
[501] Rech. sur le feu Saint-Antoine, p. 271-273.
[502] Il est bon de noter ici que Sauval, traduisant, dans sa Chronique, le récit de Frodoard, sans s’astreindre littéralement au texte, rend les mots ignis plaga par ceux de feu sacré ou des ardents: preuve qu’à l’époque où il écrivait (XVIIe siècle) la tradition acceptait ces mots comme synonymes et représentant la même maladie.
[503] Mézeray, Hist. de France, t. II, p. 5.
[505] «Eodem tempore, illa ignea pestilentia divino judicio nimis ipsam provinciam oppresserat, quâ plurimorum pedes invisibili igne qui IGNIS INFERNI vocabatur publicè comburi videantur.» (Ducange, Glossarium, au mot: Ignis inferni.)
[507] Quesnay, Traité de la gangrène, p. 344. MDCCLXXI.
[508] J’ai déjà raconté ce fait d’après Félibien. (Voy. la page 358.)
[509] Broussonnet, Journ. de la Soc. de méd. pratique de Montpellier, t. V, p. 38. 1842.
[510] Capefigue, Hugues Capet et la troisième race, t. I, p. ij. 1845.
[511] L’auteur n’est pas médecin, et n’a pas à suivre les épidémies dont il fait mention, dans toutes les alternatives de leur durée totale.
[512] Capefigue, Ouv. cit., t. I, p. 286 et passim.
[513] Je n’ai rien dit de certains météores, que l’ignorance des temps revêtait d’une forme fantastique, et qu’elle considérait comme le signe précurseur des grandes catastrophes. Les historiens disent qu’en 1088, le feu sacré fut lancé sur la terre par un dragon de feu. «Anno 1088, tertio kalendas septembris visus est igneus draco volare per medium cœli et ex ore suo flammas evomere; statimque subsecutus est pestilens ille morbus qui ignis sacer vocatur, quem tum arsuram appellabant quidam.» (Jacob Meyer, Annales fland., lib. III.)
[514] Sauval, Antiquités de Paris, t. II, liv. X, p. 557.
[515] Réad, Traité du seigle ergoté, p. 33, Metz, MDCCLXXIV.
[516] Roche, Dictionnaire de méd. et de chirurgie prat., article ergotisme, Paris. 1833, t. I.
[517] Ozanam, Hist. médic. des maladies épidémiques, t. II, p. 316.
[518] Fuchs, Das heilige Feuer des Mittelalters. (Du feu sacré au moyen âge) (Annales générales de la médecine allemande, janv. 1834, t. XXVIII).
[519] Fallot, Union médicale, t. IV, p. 441. 1850.
[520] Rech. cit. sur le feu Saint-Antoine, p. 274.
[521] Il est une espèce de melampyrum appelé rougeole dans les campagnes, qui pousse dans les blés, et donne au pain une couleur violacée rougeâtre, mais sans aucun effet nuisible. (Littré et Robin, Dict. de médecine, 12e édition, Paris, 1865, au mot Mélampyre.)
[522] Mialhe, Note sur le blé ergoté (Union médicale. 1850).
[523] Carbonneau-Leperdriel, De l’ergot de froment et de ses propriétés médicales. (Thèse présentée à l’École de Pharmacie de Montpellier, 1862.)
[524] Trousseau et Pidoux, Traité de thérapeutique, t. I, p. 528. 1836.
[525] Marchal (de Calvi), Des épidémies, p. 88. 1852 (Thèse de concours).
[526] D’Amador, Quels avantages la médecine pratique a-t-elle retirés de l’étude des épidémies? p. 74. 1829.
[527] Arnal, De l’action du seigle ergoté (Mémoires de l’Académie de médecine. Paris, 1849, t. XIV, p. 408).
[528] Requin, Pathol. méd., t. III, p. 112.
[529] Tessier, Mém. de la Société royale de médecine, 1778, p. 587.
[530] Hippocrate, Epid., liv. III, sect. 3, 4e Constit.
[531] Hippocrate, Trad., t. II, p. 535.
[532] Sauvages considère le feu Saint-Antoine, le feu sacré, le mal des ardents, comme un érysipèle pestilentiel. (Nosol. mét., t. III, p. 297. 1772.)
En parcourant la table générale de la Nosographie de Pinel, je m’aperçois qu’il renvoie son lecteur à l’article Erysipèle, à propos du feu Saint-Antoine, et du feu sacré; mais il se borne à demander si «l’érysipèle, en général, aurait des affinités avec la fièvre pestilentielle?» (T. II, p. 71. 1810.)
Il est regrettable que cet auteur, dont personne, plus que moi, n’apprécie le mérite, traite souvent, avec ce laisser-aller, les questions nosologiques les plus sérieuses.
[533] Galien, t. VI, p. 748, De probis pravisque alimentorum succis, cap. I.
[534] Rech. cit., p. 294.
[535] Gruner, Morborum antiquitates, p. 107.
[536] Pariset, Hist. des membres de l’Acad. roy. de méd., t. II, p. 293. 1850. Éloge de Tessier.
[537] Hist. de la Société royale de méd., M.DCC.LXXX, p. 587 des Mém.
[538] Rech. cit., sur le feu Saint-Antoine, p. 280. Comment les partisans exclusifs de l’intoxication ergotique comprendront-ils l’immunité des femmes et les rares atteintes des petites filles?
[539] Salerne avait vu plus tard un enfant de dix ans, dont les deux cuisses se détachèrent de l’articulation, sans hémorrhagie; son frère, âgé de quatorze ans, perdit la jambe et la cuisse d’un côté, de l’autre, la jambe seulement.
[541] Rech. cit. sur le feu Saint-Antoine, p. 286.
[542] Historia morborum Vratislaviensium.
[543] Camerarius, Acad. natur. curios., cent. 6, obs. 82.
[544] Moeller, Comm. de reb. in scientiâ nat. et med. gestis, ann. 1752.
[545] Model, Récréations physiques, etc., t. II.
[546] Montaigne, Essais, liv. I, chap. LVI, liv. II, chap. X.
[547] Loccenii Rerum suecicarum Historia, lib. III, p. 104.
[548] Henri Martin, Hist. de France, t. V, p. 110, 4e édit.
[549] Joseph Michon, Documents inédits sur la grande peste de 1348, p. 10 (Thèses de Paris, no 127. 1860).—L’auteur était docteur ès-lettres, et ce travail, sur lequel j’aurai à revenir, se ressent heureusement de ses prédilections littéraires.
[550] Loccenius, Rerum suecicarum Hist., ibid.
[551] G. Villani, Histoire de Florence.
[552] Phillippe, Hist. de la peste noire d’après des documents inédits, p. 12. 1853.
[553] Carrière, La peste de Florence (Union médicale, 1850.) Ce travail, écrit par un homme familier avec les grands principes de l’épidémiologie et également recommandable comme penseur et comme écrivain, donne au lecteur autant de plaisir que de profit.
[554] Michon, Ouv. cit., p. 11.
[555] «Vulgo et ab effectu atram mortem vocitabant.» (Pontanus, Rerum danicarum Historia.).
[556] Phillippe, Ouv. cit., p. 13.
[557] Joannis Cantacuzeni, ex imperatoris, libri IV, cap. VIII, p. 729. Parisiis, typographia regia. MDCXLV.
[558] Pendant la peste de Moscou, dont il nous a laissé l’histoire, Mertens n’a pas remarqué que les oiseaux se soient éloignés de la ville. Ceux qui étaient renfermés dans des cages ne lui ont pas paru se ressentir de l’influence régnante. (De febribus putridis, etc., p. 124. 1778.)
[559] Voy. Astruc, Hist. de la faculté de méd. de Montp., p. 197. Il n’est pas probable que cette observation de Chalin soit l’effet d’une illusion. Le symptôme dont il est le seul à parler, était une de ces complications des grandes épidémies, qu’on ne saurait rapporter qu’à certaines influences locales. On peut s’étonner seulement que Guy de Chauliac n’en ait rien dit.
[560] Michon, Ouv. cit., p. 12.
[561] Ozanam, Hist. des mal. épid., première édition.
[562] Ozanam, Hist. des mal. épid., t. IV, p. 76, 2e édit.
[563] Dans le chapitre relatif à la peste orientale, Ozanam énumère ses principales invasions, à dater de la peste d’Athènes, qu’il confond mal à propos avec elle, jusqu’à la peste de Provence, en 1720, et autres attaques disséminées en Europe, dans les premières années de notre siècle. En lisant cette énumération qui comprend une trentaine d’épidémies pestilentielles, plus ou moins espacées, on cherche en vain le nom de la peste noire, à son rang chronologique.
[564] Littré, Revue des Deux-Mondes, t. V. 1836.
[565] Ce sont ces symptômes qu’Ozanam attribuait à une péripneumonie maligne, avant qu’il eût eu l’idée de les rattacher à l’affection dont ils étaient la manifestation la plus grave.
[566] «Che comminciavano a sputare sangue, morivano chi di subito.»
[567] Je me sers de la traduction justement estimée de Laurent Joubert, professeur de la Faculté de Montpellier, au XVIe siècle.
[568] La grande Chirurgie de M. Guy de Chauliac, restituée par M. Laurent Joubert. Lyon, MDCLIX, p. 178-181.
[569] Guillaume de Machaut a composé, sur la grande épidémie, un poëme qui était resté inédit, et dont M. Michon a publié, dans sa thèse, un long fragment d’environ cinq cents vers de huit pieds. (Mss. 25, fonds Lavallière.) Cette pièce, intéressante surtout par sa date, n’ajoute rien aux nombreux récits qui nous ont été laissés par les historiens, les poëtes et les médecins du temps.
Un autre poëte contemporain, Symon de Covino, a donné un portrait fidèle et généralement ignoré de la peste noire. M. le docteur Phillippe a reproduit les principaux fragments de cette description élégiaque, en hexamètres latins, et je crois comme lui, que le mérite de ce poëme ne disparaît pas entièrement sous les fautes nombreuses que le versificateur a commises contre la prosodie et le bon goût. (Ouv. cit., p. 114-121.)
Ce poëme, composé à Montpellier, a été publié par M. Littré dans la Bibliothèque de l’École des chartes, t. II.
[570] Manzoni, Promessi sposi, cap. XXXI et seq.
[571] Il n’est rien de si inattendu qu’on ne puisse découvrir en faisant des recherches. Georges Niebuhr, écrivain danois du dernier siècle et des premières années du siècle actuel, dit, en propres termes, que la peste noire d’où procède la peste orientale d’aujourd’hui, naquit en Chine, en 1347, après d’affreux tremblements de terre, sur le sol même qu’ils avaient entr’ouvert et bouleversé. (Hist. rom. trad. par Golbéry, t. III, p. 333.)
On ne peut pas se mettre en contradiction plus flagrante avec l’histoire qui affirme, sans contestation possible, que la grande invasion de la peste orientale a précédé de huit siècles la peste noire.
[572] Mézeray, Hist. de France, t. II, p. 418.
[573] Michon, Thèse cit., p. 20.
[574] Guy de Chauliac, Ouv. cit., p. 179.
[575] Voy. Phillippe, Ouv. cit., p. 87.
[576] Mézeray, Hist. de France, t. II, p. 418.
[577] M. le docteur Phillippe a textuellement reproduit, d’après Hecker, avec sa traduction française, le texte allemand du Vieux cantique des Flagellants. (Ouv. cit., p. 72.)
[578] «Cum igitur medicus vel sacerdos, vel amicus aliquem infirmum visitare voluerit, moneat et introducat ægrum suos oculos claudere et linteamine operire.» (Michon, Thèse citée, p. 50.)
[579] Ovide, De remedio amoris, v. 615.
[580] Michon, Thèse cit., p. 20.
[581] Michon, Thèse cit., p. 54.
[582] Galibert, Histoire de la République de Venise, p. 85. 1847.
[583] «Mi frater, mi frater, mi frater!... Heu mihi, frater amantissime, quid dicam? Unde ordiar? Quonam vertar? Undique dolor, terror undique!... In me uno videas quod de tantâ urbe apud Virgilium legisti:
Utinam, frater, aut nunquam natus, aut prius extinctus forem! Hic annus non solum nos amicis, sed mundum omnem gentibus spoliavit. Cui, si quid defuit, sequens ecce annus illius reliquias demetit, et, quidquid illi procellæ superfuerat, mortiferâ falce prosequitur. Quando hoc posteritas credet, fuisse tempus, sine cœli aut telluris incendio, sine bellis aut aliâ clade visibili, quo non hæc pars aut illa terrarum, sed universus ferè orbis sine habitatore remanserit? Quando unquam tale aliquid visum, aut fando auditum? Quibus hoc unquam annalibus lectum est, vacuas domos, derelictas urbes, squalida rura, arva cadaveribus angusta, horrendam vastamque toto orbe solitudinem? Consule historicos: silent. Interroga physicos: obstupescunt. Quære à philosophis: humeros contrahunt, frontem rugant, et, digitulo labris impresso, silentium jubent. Credes ista, posteritas? Cum ipsi, qui vidimus, vix credamus, somnia credituri, nisi experrecti, apertis hæc oculis cerneremus, et lustratâ urbe, funeribus suis plena, domum reversi, exoptatis pignoribus vacuam illam reperientes, sciremus utique vera esse, quæ gemimus. O felicem populum pronepotum, qui has miserias non agnovit, et fortassis testimonium nostrum inter fabulas numerabit!» (Epistol. de reb. familiarib., lib. VIII.)
[584] Henri Martin, Hist. de France, t. V, p. 109, 4e édit.
[585] Henri Martin, Histoire de France, t. V, p. 111.
[586] Bœrsch, Thèse cit., p. 88.
[587] Bouillet, Dict. univ., au mot Europe.
[588] M. Phillippe assigne un chiffre fautif à la population actuelle de l’Europe, et son calcul diffère du mien (Ouv. cit., p. 139). Un rapport sur la mortalité générale, présenté au pape Clément VI, donne pour total 42,846,486, sans compter la Suède, la Norvége, le Danemark et le Groënland. (Voy. Ozanam, Hist. des Épid., t. IV, p. 86.) Malgré leur précision apparente, ces nombres, comme ceux que j’indique, ne peuvent être qu’approximatifs.
[589] Roche, Lettre sur le choléra (Union médicale. 1852).
[590] Ce travail inséré par M. Michon, dans sa thèse, est une copie manuscrite du XVIIe siècle, trouvée à la Bibliothèque impériale. (Mss. 7,026, ancien fonds latin.) Voici le titre de cette pièce, qui tient treize pages in-4o, petit texte. Incipit compendium de epidemia per collegium Facultatis medicorum Parisiis ordinatum. 1348. Manque le deuxième livre tout entier de la seconde partie.
Outre l’intérêt qui s’attache à cette consultation, à cause du grand événement auquel elle se rapporte, elle est, paraît-il, l’acte le plus ancien qui nous soit parvenu de la Faculté de Paris.
[591] Voici le titre de ce travail: Incipit quidam tractatus de epidemiâ compositus à quodam practico de Montepessulano, anno 1349. (Cod. manuscriptus V, cl. Renati Morelli med., Paris, et ibid. professoris Regii anno 1642, florentissimi et celeberrimi.)
[592] Michon, Thèse cit., p. 31.
[593] On trouvera des détails très-curieux sur ces prescriptions pharmaceutiques, dans l’ouvrage de Rondinelli sur les épidémies pestilentielles. (Relazione del contagio stato in Firenze, l’anno 1630 e 1643, coll’aggi del catalogo di tutte le pestilenze piu celebri. Firenze. 1714.)
[594] J’ai retrouvé la formule de l’électuaire que signale Chalin, dans Guy de Chauliac, La Grande Chirurgie, p. 182.
[595] Lemery, Dict. univ. des drogues, p. 601. Paris, 1759.
[596] Philippe. Ouv. cit., p. IX.
[597] Henri Martin, Hist. de France, t. V, p. 233.
[598] Cette date correspond à la fin de septembre.
[599] Guy de Chauliac, Ouv. cit., p. 181.
[600] Dissertation historique des mal. épid. et principalement sur l’origine de la peste..... p. 45, Montpellier, 1721 (sans nom d’auteur).
[601] Ce recueil a pour titre: Scriptores de sudore anglico superstites collegit Christianus Gottfridus Gruner, med. et chir. doctor, professor medicinæ..... Post mortem auctoris adornavit et edidit Henricus Hæser, med. et chir. doctor, professor medicinæ in universitate litterarum ienensi ordinarius honorarius, etc. (Ienæ; sumptibus Friderici Maukii, 1847.)
[602] Je désignerai mes emprunts au recueil de Gruner, par ces initiales abréviatives: R. de G.
[603] Joachim Schilleri, ab Herderen physici, de peste britannica commentariolus vere aureus, etc. (Basileæ, excudebat Henricus Petrus, mense Augusto, anno MDXXXI.)
[604] A Booke, or counseill against the disease commonly called the sweate, or sweatyng sicknesse made by John Caïus, doctour in phisicke. 1552.—Johannis Caii Britannici de Ephemera Britannica liber summa cura recognitus. Londini, 1721, impensis Gul. et Joh. Innys.—Cette édition est la plus estimée. En tête de la première, Kaye a mis une longue dédicace qui porte cette date: Londini, pridiè Idus Januarii, anno 1555.
[605] Voir le travail de M. Hæser, annexé au recueil cité: Commentatio de sudoris anglici historia atque natura..... (R. de G. pars tertia, additamenta, p. 536.)
[606] Les historiens de la suette anglaise ne sont pas d’accord sur l’année de sa première apparition. Les uns la placent en 1485, et cette date est assez généralement acceptée; d’autres la reportent à l’année suivante. Médicalement parlant, cette discordance chronologique est insignifiante; mais il est bon de savoir qu’elle n’est qu’apparente. Elle tient uniquement à ce que certains historiens ont adopté la supputation de l’Eglise romaine, tandis que d’autres se sont conformés au calendrier de l’Eglise anglicane. D’après notre manière actuelle de compter, il n’est pas douteux que la suette a envahi l’Angleterre en 1486.
[607] Holinshed’s Chronicle. 1578, p. 763.
[608] Edouard Herbert de Cherbury, The life and reign of king Henry the eighth. London, 1649, p. 69.
[609] Ed. Herbert, ibid.
[610] Mézeray, Hist. de France, t. II, p. 968. M.DCLXXXV.
[611] Larrey, Hist. d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, etc., t. I, p. 4. Rotterdam, 1697.
[612] Lettre de Mons. du Bellay, etc., à Mons. le Grand-Maistre de Londres, le XXI jour de juillet 1529; dans l’Hist. du divorce de Henry VIII, roi d’Angl. et de Catherine d’Aragon, par J. Legrand.
[613] Les épidémistes disposés à rattacher l’apparition des grandes maladies populaires à la double influence des perturbations cosmiques et morales, pourront se prévaloir de l’opinion de Forestus, qui se pose comme très-partisan de cette étiologie, au moins pour cette invasion: «Post jam, dit-il, tot orbis tumultus, post bella, post cædes, post opinionum dissidia, post rerum omnium et caritatem et inopiam.» (Petrus Forestus, Observationum, et curationum medicinalium de febribus ephemeris et continuis libri duo.—Lugduni Bat. 1589. R. de G., p. 500.)
Malheureusement pour ce système, Kaye a constaté, dans l’invasion de 1551, les conditions diamétralement opposées. «Cum in alta pace omnia et tranquilla essent, nec ullis perturbata molestiis.» (R. de G., p. 352.) Certes, le contraste entre les deux assertions, ne saurait être plus frappant, quelle que soit la conclusion qu’on en tire.
[614] Dans la note de Mézeray, que j’ai déjà citée (p. 454) l’historien a signalé, par erreur, la France, au lieu de la Gaule Belgique, parmi les stations de l’épidémie.—Le passage de Fernel est très-explicite: «Febres sudorificæ quæ insolentes magno terrore in omnem inferiorem Germaniam, in Galliam Belgicam, et in Britanniam, ab anno Christi millesimo quingentesimo vigesimo quinto, in annum millesimum quingentesimum trigesimum, autumno potissimum pervagatæ sunt.» (Fernelii Universa medicina, p. 794. 1679.)
[615] Historia reformationis Ecclesiæ anglicanæ à Guilbert Burnet. (R. de G., p. 422).—Dans ces évaluations, il ne faut pas oublier l’infériorité numérique de la population de Londres, comparée à celle de nos jours.
[616] Strype, Memorials ecclesiastical. Lond., 1721, t. II, p. 217. (R. de G. p. 425.)
[617] Strype, Memorials ecclesiastical, cité.
[618] J. Fuller, History of the University of Cambridge. 1655, p. 128.
[619] Baconi Historia regni Henrici septimi, p. 5, in-folio. Londini, 1638.
[620] J’ai dit que Kaye avait écrit deux relations: l’une en anglais, l’autre en latin; ce qui n’implique pas qu’il se soit traduit lui-même. La version que je donne, est celle de l’œuvre latine, dont j’ai déjà indiqué le titre et la date (p. 451).
[621] R. de G., p. 352-356. On voudra bien ne pas oublier que je traduis, et que je me suis fait une loi de reproduire le texte de Kaye aussi littéralement que possible.
[622] Ibid., p. 359.
[623] Le mot marcor que je rends, faute de mieux, par affaissement général, n’a pas un sens bien défini. A cette place, il me paraît représenter cette dépression subite du turgor vitalis de la peau, qui passe à juste titre pour un signe de mauvais augure, dans ce genre de maladie. M. Hæser s’est aussi arrêté à cette interprétation: «Turgoris in collapsum quemdam corporis commutatio.» (R. de G., p. 554. Note.)
Castelli, au mot marcor ou marasmos de son lexique, propose une version qui se rapproche de celle que j’ai adoptée.
[624] Le mot virus, employé par Kaye, est ici détourné de son acception technique, et n’est pas synonyme de principe contagieux. Il remplace le mot venenum, dont l’auteur s’est souvent servi. La qualification d’acrius qui lui est adjointe, représente une de ces acrimonies si souvent invoquées par l’ancien humorisme, dont le médecin anglais suit les inspirations. Je crois avoir bien rendu sa pensée, en traduisant virus acrius, par acrimonie maligne.
[625] Nous retrouvons ici, cette particularité séméiologique, notée dans les maladies malignes, où la sécrétion urinaire, à n’en juger que par son produit, semble s’opérer comme dans l’état de santé. Nous avons déjà eu occasion de renouveler cette remarque.
[626] Schiller, Op. cit. de signis, cap. I.
[627] Consulter pour les détails le R. de G., p. 550 et suiv.
[628] R. de G., p. 519, Anonymi regimen.
[629] R. de G., p. 554.—Note.
[630] Castricus, célèbre praticien d’Anvers, pendant l’invasion de 1529, insiste sur l’obligation reconnue par tous les auteurs, d’éviter la moindre impression de froid, qui suffisait pour répercuter mortellement la sueur. Les malades étaient astreints à uriner dans leur lit. Le médecin devait s’interdire de soulever les couvertures, pour tâter le pouls. (R. de G., p. 12.)
[631] J’ai déjà averti que Fernel n’avait pas eu occasion de voir la suette en France, puisqu’elle n’y était pas venue. Mais le rang qu’il occupait dans la médecine de son temps, lui imposait l’obligation de l’étudier indirectement, et il lui a en effet réservé quelques courts passages de ses œuvres. Nous y lisons même une consultation sur la suette, rédigée pour l’ambassadeur anglais, et qu’il a signée conjointement avec Houlier et Sylvius. La prophylactique y tient la plus grande place. Pour juger impartialement cet échantillon bien vieilli de l’humorisme et de la polypharmacie du XVIe siècle, dû à la collaboration de trois médecins illustres, on a bien besoin de se reporter à l’époque où il fut écrit. (Consilium LXIX, ad pestem anglicam, 1550. D. Fernelii, Jacob. Hollerii et Jacob. Sylvii, pro legato anglico.—J. Fernelii Universa medicina, p. 716. Coloniæ Allobrogum. MDCLXXIX.)
[632] Gruner, Morborum antiquitates, p. 66.
[633] Castricus, Op. cit. (R. de G., p. 11.)
[634] Tertius Damianus, R. de G., p. 35.
[635] R. de G., p. 155.
[636] J. Fuller, Hist. cit. de l’Université de Cambridge, p. 128. 1655.
[637] R. de G., p. XI.
[638] R. de G., p. 11.
[639] Rembert Giltzheim, célèbre professeur de médecine au XVIe siècle, a consigné ce détail dans un manuscrit allemand inédit, annexé par M. Hæser au recueil de Gruner (p. 510).
[640] Kaye, édit. latine et anglaise. (R. de G., p. 367.)
[641] Legrand, Hist. du divorce de Henry VIII, etc., t. I, p. 93. Paris, 1688.
[642] Gruner, Itinerar. sudoris angl., p. 14.
[643] R. de G., p. 368.
[644] Voir Castricus (p. 13), Schiller (p. 308), Nidepontanus et Laur. Frisius (p. 177.) (R. de G.)
[645] Voici la formule de ce remède: «Medicatus sum epithemate vel fomentis ipsi admoto ex aqua rosarum calida, in qua radix zedoariæ et dictamni trita cocta sint composito.» (R. de G., p. 37.)
[646] Richard Mead, Recueil des œuvres. Trad. T. I, p. 339. 1774.
[647] Mead est-il aussi convaincu qu’il le paraît, de la contagiosité, fort douteuse, de la suette? Je croirais plutôt qu’il prend ce prétexte pour pouvoir soutenir, toujours en digne Anglais, que la suette n’a pénétré dans son pays que par importation, et que la désignation de suette anglaise, a consacré une calomnie. Aussi admet-il avec empressement, qu’elle n’est que la propagation de la maladie épidémique qui aurait attaqué l’armée des Turcs au siége de Rhodes. Gruner réfute péremptoirement cette opinion. (R. de G., p. 21.) L’histoire fait foi que le siége de Rhodes le plus rapproché de la première invasion de la suette, date de 1479, et aucun document ne parle d’une épidémie quelconque qui se serait déclarée alors parmi les assiégeants.
Quant à l’expédition de 1522, qui se termina par la reddition de la place, on sait qu’une épidémie meurtrière enleva plus de trente mille Turcs. Mais cette maladie, dont la source apparente se trouvait dans la réunion de toutes les conditions d’insalubrité, attachées aux armées en campagne, n’était autre que la dysenterie.
[648] Inutile d’avertir que les deux mots ὑδρωπυρετος, ὑδρωνοσος (hydronose, hydropyreton) ne remontent pas au delà du XVe siècle, puisque la maladie qu’ils servent à désigner, n’était pas connue des anciens médecins grecs.
Quant au mot suette (petite sueur) qui a survécu dans notre langue médicale, c’est un diminutif fort étonné, sans doute, de représenter un vrai déluge sudoral. Nous avons déjà rencontré un pareil euphémisme dans le mot morbilli (petite maladie) imposé, dans l’origine, à la rougeole, malgré la gravité de ses débuts.
[649] «Insolentes sunt (morbi)..... sudorifica febris, hanc ἱδρωπύρετον nonnulli dixere, qui nostro ævo in regiones plurimas invaserunt.» (Joan. Fernelii universa medicina, p. 789, Coloniæ Allobrogum. M.DC.LXXIX.)
[650] Freind, Hist. de la méd., 3e part., p. 186. Leyde, 1727. Trad.
[651] Sprengel, Hist. de la méd., t. II, p. 490-91. 1815. Trad.
[652] Gruner, Morborum antiquitates, p. 65.
[653] Danielis Sennerti Opera omnia, t. I, lib. IV, de febribus, cap. XV, de sudore anglico, p. 841. Lugduni, MDCLXVI.
[654] Ozanam, Hist. méd. des malad. épid., t. IV, p. 93. 1835.
[655] Ibid., p. 99.
[656] Rayer, Hist. de l’épid. de suette miliaire qui a régné en 1821, dans le département de l’Oise, p. 476.
Voici les passages d’Hippocrate où l’on a cru reconnaître la suette miliaire:
«Silenus octavo (die) frigidus per omnia membra difusus est, cum pustulis rubentibus, rotundis, parvis, varis non absimilibus, quæ permanebant neque abscessum faciebant.» (Hipp. Foës, De morb. vulgaribus, lib. I, æger 2. MDXCVI.)
«In febribus autem æstivis, circa septimum, octavum et nonum diem, aspredines quædam miliaceæ, culicum morsibus fere similes, quæ tamen non admodum pruriebant, in summa cute subnascebantur, et ad judicationem usque perdurabant.» (Ibid., lib. II, sect. 3.)
[657] Pujol de Castres, Œuvres diverses de méd. prat., t. III, p. 272. 1802. Observations sur la fièvre miliaire épidémique qui régna dans le Languedoc et les provinces limitrophes, durant le printemps de 1782.—Ce travail, que Pujol écrivit à l’occasion d’un concours, obtint un prix de la Société royale de méd.
[658] Ibid., p. 281.
[659] Tessier, Mém. sur la suette qui a régné à Hardivilliers, en Picardie, au mois de mai 1773. (Mém. de la Soc. roy. de méd. 1777, p. 48. Note.)
[660] Grisolle, Pathol. interne, t. I, p. 111. 1852.
[661] Requin, Elém. de pathol. médicale, t. II, p. 482. 1852.
[662] Littré et Robin, Dict. de méd. au mot suette. 12e édition. Paris, 1865.
[663] Voy. Littré, Des grandes épidémies. (T. V, Revue des Deux-Mondes, 1836.)
Un an auparavant, l’auteur avait exprimé la même opinion dans la Gaz. méd. de Paris, t. III, 1835, p. 335.—«Ce fut là, disait-il (1551), la dernière apparition de la suette anglaise; depuis lors elle ne s’est pas rencontrée en Angleterre, sans qu’on puisse dire ni pourquoi elle naquit alors, ni pourquoi elle n’a pas reparu depuis.»
[664] La suette miliaire paraît retrouver, dans le département de l’Hérault, les conditions favorables à son développement. Depuis 1864, certains arrondissements subissent l’influence d’une constitution stationnaire, qui y perpétue cette maladie, à des degrés divers d’extension et de gravité.
[665] Bellot, An febri putridæ Picardiæ suette dictæ sudorifera? (Thèse de Paris. 1733.)—On voit que, dès cette époque, les médecins discutaient déjà l’indication de sudorifiques, c’est-à-dire du régime échauffant.
[666] «Efflorescunt supra cutem denso agmine pustulæ rotundæ, rubræ et ea magnitudine præditæ, cujus esse sinapi semen diceres;... aliis, secundo, aliis, tertio tantum morbi die, erumpunt pustulæ, quæ ubi salva res est, septimo albescunt, mox furfuris cutem missuræ.»
[667] Rayer, Hist. de l’épid. de suette miliaire qui a régné, en 1821, dans les départements de l’Oise et de Seine-et-Oise. (Paris, 1822.)
[668] Les praticiens recommandent, en pareil cas, de se méfier des apparences. L’éruption peut, en effet, être imperceptible à l’œil nu et visible à l’aide de la loupe: c’est là ce qui doit avoir lieu le plus souvent, quand les picotements précurseurs se sont fait sentir. Ce qui ne veut pas dire que je nie les faits où l’éruption a réellement manqué.
[669] Rayer, Ouv. cit., p. 423.
[670] Parrot, Histoire de l’épidémie de suette miliaire qui a régné en 1841 dans la Dordogne. (Mém. de l’Acad. royale de méd. de Paris, 1843, T. X, p. 386.)
[671] Guéneau de Mussy, Barthez, Landouzy, Épidémie de suette de Coulommiers (Seine-et-Marne). (Gaz. méd. de Paris, 1839, t. VII, p. 643.)
[672] Jaumes, Thèse de concours de Montpellier. Janvier 1848.
[673] Dissertation lue le 7 septembre 1779. (Mém. de la Soc. roy. de méd. MDCCLXXXV, p. 147.)—On trouvera (passim) dans la Collection de la Société royale, une série de Mémoires remarquables, dont le rapprochement éclaire l’histoire de la suette miliaire.
[674] Rayer, Ouv. cit., p. 384.
[675] Fleury et Monneret, Compendium, au mot suette.
[676] Bacon, Op. cit.
[677] Sudoris anglici... ratio observata, et cura à Joanne Nidepontano et Laurentio Frisio præcipiti calamo conscripta. (Argentorate, 1529.) (R. de G., p. 166.)
[678] J. Schillerii... De peste britannica commentariolus verè aureus. Cap. IV. (R. de G., p. 283.)
[679] De abditis rerum causis, lib. II, cap. XII, in Fernelii Universa medicina, p. 794. 1679.
[680] Danielis Sennerti Opera omnia cit., t. I, lib. IV, de febribus, cap. XV, de sudore anglico.
[681] J’ai déjà dit (p. 456) que le fléau n’avait séjourné à Amsterdam que trois ou quatre jours.
[682] R. de G., p. 503. Gruner dit, à ce propos, que toutes les recherches pour retrouver le manuscrit de Tyengius ont été sans résultat. Il ne fait pas de doute qu’il ne soit resté entre les mains de Forestus, qui s’en est réservé l’usufruit exclusif. (Ibid., note de la p. 501.)
[683] R. de G., p. 503. Note.
[684] «... Et in pluribus exeunt morbilli aut sanguinem, expuunt quæ quidem propria sunt febris pestilentialis.» (Jacobi Castrici De sudore epidemiali quem anglicum vocant, ad medicos gandenses. Lutetiæ. 1529.) (R. de G., p. 6.)
[685] Pinel, Nosographie philosophique, t. I, p. 247. 1810.
[686] Nous avons vu que Procope est très-affirmatif sur ce point: «Die autem... eodem ipso... nascebatur ac tumescebat bubo.» (Op. cit.)
[687] Jules Guérin, Étude sur la suette miliaire épidémique et en particulier sur l’épidémie de 1849. (Gaz. méd. de Paris, t. IV, p. 578. 1851. Et Mémoires de l’Académie de médecine. Paris, 1853, t. XVII, p. 1.)
[688] Pujol, Ouv. cit., t. III, p. 262.
[689] Pujol, Ouv. cit., p. 291.
[690] Rayer, Ouv. cit., p. 246.
[691] «Tanta fuit febris hujus malignæ initio truculentia, ut quamprimum urbem aliquam invaderet, singulis diebus quingentos aut sexcentos occuparet, et ex ægris primo VIX CENTESIMUS quisque evaderet.» (Sennerti Op. omnia cit., p. 841.)
[692] «Quibus toto corpore atræ pustulæ magnitudine lentis erumperent, hi ne unum quidem superarant diem, sed eadem hora animam omnes efflabant.» (Procopii Op. cit.)
«A six heures,» dit Pariset, qui parlait de visu, «un homme est en pleine santé; à sept, il a fièvre et délire; à huit, bubon et mort.» (Discuss. sur la peste et les quarantaines, p. 931.)
[693] Hecker, Der Englische Schweiss (la suette anglaise). Berlin, 1834.
[694] Voy. Dictionnaire des sciences méd., art. Suette.
[695] D’après Borsieri, il serait clairement prouvé que la maladie miliaire n’est pas moins contagieuse que la variole. Les faits qu’il cite à l’appui, lui paraissent décisifs. (Institutiones medicinæ practicæ quas... perlegebat Bapt. Burserius, t. II, p. 465, § CCCXCVII. Lipsiæ, M.DC.LXXXVII.)
[696] J’aurais beau jeu si je parlais de la médication anti-périodique, dont les brillants succès ont permis de l’ériger en prescription générale, dans les épidémies de suette miliaire où le rôle de l’élément rémittent a été bien dessiné. On m’objecterait avec raison, qu’à cet égard, la partie n’est pas égale entre les médecins du XVe siècle et nos contemporains, puisqu’ils étaient antérieurs à la découverte du quinquina. Il me paraît toutefois que la rapidité sidérante de la suette anglaise, exclut l’intervention de tout élément périodique, malgré l’importance vaguement attribuée à l’existence et aux émanations des marais, dans les lieux qu’elle a visités.
[697] Hecker, De peste antoninianâ commentatio. Introductio, p. 7. Berolini, 1835.
[698] L’écrit allemand de Sinner, est intitulé: «Exposition d’une suette rhumatismale qui a régné à Rœttingen en 1802. Wurzbourg, 1803. C’est de là que M. Littré a tiré la description, que je lui emprunte à mon tour. (Gaz. méd. de Paris, t. III, 1835, p. 333 et suiv.)
[699] Castelli la définit très-bien en peu de mots à l’article Cardiaca passio dans son Lexicon medicum.
[700] T. III, p. 336. 1835.
[701] Revue des Deux-Mondes.—Des grandes épidémies. 1836.
[702] «Cardiaca passio est innati roboris liquefactio et languor. Fit plerumque prave affecto ore ventriculi et stomacho, cum sudoribus intolerandis.» (Galien, t. XIX, p. 420.)
[703] Cœlius Aurelianus Siccensis..., libri VIII, cap. XXX et seq. acutorum morborum.—De cardiacis, p. 145. Amstelodami, MDCCLV.
Le lecteur désireux de faire des rapprochements instructifs, consultera avec fruit les auteurs anciens dont les noms suivent, réunis dans les Medicæ artis principes d’Henri Estienne. 1567:
Alexandre de Tralles, De affectu cardiaco, t. I, p. 217.—Arétée, De curatione cardiacorum, ibid., t. I, p. 71.—Oribase, ad cardiacos, ibid., t. II, p. 623.—Aétius, De cardiacis, ibid., t. II, p. 437. Cet auteur donne, en quelques mots, une description parfaite.—Celse, De medicina. De cardiacis, lib. III, cap. XIX.—Le traducteur français (Encyclopédie des sciences méd.) a cru qu’il s’agissait de la cardialgie, et a ainsi traduit le titre de ce chapitre; un peu d’attention lui eût épargné cette méprise. Il aurait vu que la description du médecin romain ne correspondait nullement à la maladie désignée, dans la nosologie ancienne et moderne, sous le nom de cardialgie, mais bien à la maladie cardiaque, dont l’image est nettement dessinée dans ce chapitre.
[704] Cœlius. Opus. cit., p. 155.
[705] Je n’ai pu avoir l’idée de reproduire in extenso la longue monographie de Cœlius. Je me suis borné à traduire littéralement les passages les plus afférents à mon sujet.
[706] Ce passage, quoique assez vague, est le seul où Cœlius donne à penser que cette maladie prenait parfois la forme épidémique.
[707] On voudra bien ne pas oublier que je traduis, et que je me fais scrupule de rien changer au texte original, même quand il pèche par sa redondance.
[708] Cet enfoncement des yeux qui a tant frappé les médecins dans le choléra asiatique, et que nous retrouvons dans la maladie cardiaque, peut être considéré comme l’effet local du spasme qui accompagne les grandes évacuations rapides, quelle que soit la maladie qui les provoque et la nature de l’humeur rejetée.
[709] Cœlius n’a pas vu la faiblesse des pulsations de la radiale coïncider avec l’énergie des battements du cœur: caractère commun des palpitations proprement dites. D’après lui, Asclépiade avait noté la coexistence des deux phénomènes, comme un attribut pathognomonique de la maladie cardiaque. Cœlius, de son côté, n’a signalé les palpitations qu’aux approches de la mort. Toujours est-il que l’anhélation, l’oppression insurmontable, les syncopes, attestent un trouble profond des fonctions du cœur, phénomène que nous avons aussi constaté dans la suette anglaise.
[710] Cette diaphorèse latente, qui répond à ce que nous nommerions aujourd’hui suette sans sueur (observation qui n’est pas rare), est un fait analogue aux fièvres éruptives sans éruption, au choléra sans évacuations, à la peste sans bubons, au typhus pétéchial sans pétéchies, et autres faits du même ordre, si souvent notés par les épidémistes. Cœlius a très-bien vu, qu’il ne s’agit que d’une modification dans la forme habituelle de la maladie, qui au fond est restée la même. «Differentia accidentium mutata videtur; genus autem passionis idem manet.» (Op. cit., p. 170.)
[711] «Deridendi etenim sunt qui hoc passionis genus incurabile judicantes reliquerunt.» (Op. cit., p. 160.)
[712] Cœlius, Op. cit., cap. XXXVI.
[713] Les phlébotomistes quand même, ne datent pas d’hier. On saignait largement dans la maladie cardiaque, sans considération pour la faiblesse des malades. Cœlius se récrie contre cette pratique, qu’il traite d’exécrable, execrabilis (p. 171).
[714] On trouvera cette intéressante communication dans la préface de la dissertation de M. Hecker: «De peste antoniniana commentatio.» (Introductio, p. 7.)
[715] Dans le Dictionnaire de médecine pratique et de chirurgie (4 vol. 1820), dédié à Chaptal, et rédigé par le Dr Pougens, médecin très-instruit et particulièrement versé dans tout ce qui concerne la médecine du midi de la France, je découvre au mot Cardiaque (maladie), l’indication ci-jointe, dont je lui laisse toute la responsabilité, mais qui m’a paru, à cette place, offrir un rapprochement inattendu: «Quelques auteurs ont cru que c’était une espèce de fièvre lente nerveuse ou de typhus. M. Lordat la regarde comme une affection intermédiaire entre la fièvre putride et le scorbut.» Je connais assez les ouvrages sortis de la plume de l’illustre professeur de Montpellier, pour être certain qu’il n’y exprime nulle part, cette opinion, sur la nature de la maladie cardiaque. Mais à l’époque où M. Pougens publia son dictionnaire qui, sous bien des rapports, mériterait d’être plus connu, M. Lordat attirait depuis longtemps, autour de sa chaire, un auditoire d’élite, auquel se mêlaient de nombreux docteurs, heureux de redevenir élèves un moment, pour entendre cette éloquente parole. Il est probable que M. Pougens aura recueilli, dans quelque leçon, l’opinion qu’il lui prête sur la maladie ancienne, en supposant qu’il n’ait pas été mal servi par ses souvenirs. On doit regretter, dans ce cas, qu’il nous ait privé des développements que le profond nosologiste n’a pas manqué de présenter à cette occasion.
[716] Sprengel, Hist. de la méd., t. II, p. 494. Trad.
[717] Voir dans le t. II, p. 495, de Sprengel, le texte du vieil historien.
[718] Julius Rosenbaum, Histoire de la syphilis dans l’antiquité. Trad. par Jos. Santlus. Bruxelles, 1847.
[719] Voy. Jeannel, de la Prostitution dans les grandes villes au XIXe siècle, ouvrage précédé de documents relatifs à la prostitution dans l’antiquité. Paris, 1868.
[720] Je cache au bas de cette page et sous le voile discret du grec et du latin, les qualifications destinées à représenter, dans les archives de l’érotomanie, des manœuvres et des aberrations qui devraient n’avoir de nom dans aucune langue: cinædus, pederastus, pathicus, androgyne, tribas, irrumator, fellator, cunnilingus, etc. Tacite nous apprend, que sous le règne de Tibère, on inventa des noms nouveaux (salles des siéges, spinthries), pour exprimer l’obscénité de certains lieux ou les raffinements infinis du vice (Annales VII). Ce que dit Suétone des petits poissons de Tibère passe toute croyance. «Pueros primæ teneritudinis quos pisciculos vocabat... ut natanti sibi inter femina versarentur, ac luderent lingua morsuque sensim appetentes.» (Duodecim Cæsares: Tiberius Nero Cæsar, XLIV. Paris, 1858.)
[721] Cazenave, Traité des syphilides, p. 61. 1843.
[722] J’ai pris mes indications dans l’utile recueil de Luisinus: Aphrodisiacus sive de lue venerea ab excellentissimo Aloysio Luisino Utinensi, continens omnia quæcumque hactenus de hac re sunt ab omnibus medicis conscripta. T. I. Lugduni Batavorum, MDCCXXVIII.
[723] Luisini Op. cit., p. 1.
[724] Op. cit., p. 18.
[725] Op. cit., p. 40.
[726] Op. cit., p. 139.
[727] Op. cit., p. 167.
[728] Op. cit., p. 342.
[729] Op. cit., p. 345.
[730] Op. cit., p. 371.
[731] Op. cit., p. 389.
[732] Op. cit., p. 399.
[733] Op. cit., p. 433.
[734] Op. cit., p. 499.
[735] Op. cit., p. 597.
[736] Op. cit., p. 761.
[737] Op. cit., p. 960.
[738] Op. cit., p. 975.
[739] Op. cit., p. 1023.
[740] Op. cit., p. 1113.
[741] Ulrich de Hutten, eq., De guaiaci medicina et morbo gallico liber unus. Moguntiæ, MDXXIIII.
[742] Op. cit., cap. I.
[743] Op. cit., cap. II.
[744] Ibid., cap. IV.
[745] Joannis de Vigo Genuensis, t. V Chirurgiæ practicæ: De morbo gallico tractatus, cap. I.
[746] Voici, à ce propos, un singulier passage d’une lettre de Gui Patin. «Pour répondre à ce que vous me mandez, je vous dirai que Bolduc, capucin, a écrit aussi bien que Pineda, jésuite espagnol, que Job avoit la vérole. Je croirois volontiers que David et Salomon l’avoient aussi.» (T. III, lettre DCLXXXII.) Il faut convenir que Gui Patin va vite en besogne. Quelle preuve aurait-il pu alléguer à l’appui de cette étrange croyance?
[747] En date du 6 mars 1496. Arresté du parlement de Paris, portant réglement sur le fait des malades de la grosse vérole. (Lobineau, Hist. de la ville de Paris, t. IV, p. 613.)
[748] Voy. Laurenti Jouberti Operum latinorum tomus secundus, De variola magna, lib. I, cap. I, p. 176. Francofurti, MDXCIX.
[749] A. Paré, Œuv. compl., édit. Malgaigne, t. III, p. 256.
[750] Ambroise Paré, Ibid., t. II, p. 250. De la grosse vérolle.
[751] Hieronymi Fracastorii de syphilide, seu morbo gallico lucubratio, ex. lib. II, de morbis contagiosis descripta cap. I. (Luisini op.)
[752] Ricord, Lettres sur la syphilis, 3e édition. Paris, 1863.
[753] Swédiaur, Traité complet des maladies syphilitiques, t. I, p. ij. 1798.
[754] Swédiaur, Trait. cit., t. I, p. 37.
[755] Alibert, Monogr. des derm., t. I, p. LX. 1832.
[756] Hippocrate, Épid., lib. III, sect. 3.
[757] Ce passage d’Hippocrate est résumé dans cet aphorisme: «En été règnent..... des pourritures des parties génitales.» A-t-on jamais dit pareille chose de la syphilis?
[758] Celsi de medicina, lib. VI, cap. XVIII.
[759] «..... Si ex inflammatione coles intumuit, reducique summa cutis aut rursus non potest, multâ calidâ aquâ fovendus locus est, etc.» (Ibid., § 2.)
[760] Maritus ex diutino morbo circa velanda corporis ulceribus putrescebat. (Lib. VI, epist. 24.)
[761] «Similiter phlegmate humido tumebant inguina, ipsa quoque verenda putrefacta scatebant.» (Antiquit. judaïc. XVII, 8, p. 1611.)
[762] «Ulcere ei circa naturam facto.» (Josèphe, Op. cit.)
[763] Eusèbe, Hist. ecclesiast., lib VIII, cap. XXVIII. 1639.
[764] «Virilia membra computruerint et sua sponte ceciderint.» (Pallade, Histor. lausiaca, lib. B, cap. 32. 1616.)
[765] Junii Juvenalis Satyræ. Satyra II, vers 9-13, p. 25. Lugduni Batavorum, MDCXCV.
[766] Valerii Martialis Epigrammata, lib. I. LXVI, p. 47, Amstelodami, MDCCI.
[767] Telle était aussi, d’après Castelli, l’acception du mot virus, en usage de son temps: «Usitatior est acceptio in malam partem qua idem significat quod venenum, sive malignam et deleteriam qualitatem; ita et ichor ex ulcere fluens maligno, vocatur virus, notante Foresto.» (Lexicon, au mot Virus.)
[768] Michel Scot, De procreatione hominis physionomia, cap. VI. 1477.
[769] Astruc, Ouv. cit., t. I, p. 157.
[770] Jean de Gaddesden, De concubitu cum muliere leprosa, in Rosa anglica practicæ medicinæ a capite ad pedes. 1492.
[771] Incipit cyrurgia magistri Guilielmi de Saliceti, Placentini, 1476, I, 42.
[772] Parva cyrurgia magistri Lanfranci. Venetiis. 1490. Tract. III, doct. II, cap. II.
[773] Gaddesden, Rosa anglica practicæ medicinæ a capite ad pedes. 1492.
[774] Cyrurgia Guidonis de Cauliaco. Venet. 1490.
[775] Practica Valesci de Tarenta quæ alias philonium dicitur. Venet. 1502.
[776] P. de Argellata, Chirurgiæ libri sex, t. VI. Venet. 1480.
[777] Les auteurs parlent souvent de femmes suspectes de saleté (suspecta de immunditia). Ce dernier mot est loin d’avoir un sens précis. «Immundities (dit Castelli) idem et quod impuritas, sordes tam interna quam externa.—Sordes, ex quo ulcus redditur sordidum.»
[778] Ricord, Lettres sur la syphilis, 3e lettre, 3e édit. Paris, 1863, p. 47.
[779] «Scalpello quidquid corruptum est sic, ut aliquid etiam integri trahat, præcidi debet.» (Celse, Op. cit., cap. XVIII, § 3, p. 296.)
[780] Sur la non-existence de la maladie vénérienne; ouvrage dans lequel il est prouvé que cette maladie, inventée par les médecins du XVe siècle, n’est que la réunion d’un grand nombre d’affections morbifiques de nature différente dont on attribue faussement la cause à un virus contagieux qui n’a jamais existé. Paris, 1811. (L’auteur anonyme était Richond des Brus.)
[781] Rosenbaum, Ouv. cit., p. 296.
[782] Rosenbaum, Ouv. cit., p. 280.
[783] M. Cazenave traduit mal vengut de paillardiso par ces mots: mal vengeur... Le vrai sens est: mal venu.
[784] Astruc, Traité cit., t. I, p. 186.
[785] Journal des Connaissances médico-chirurgicales, numéro d’octobre 1835; Revue médicale de Paris, numéro du même mois.
[786] Fracastor, La syphilis, poëme, etc., p. 135. 1847.
[787] Littré, Note sur la syphilis au XIIIe siècle (Gazette médicale de Paris, t. I, p. 928. 1846).
[788] En langue moderne:
[789] Nicolaï Massæ De morbo gallico cap. VII.
[790] Fracastor, De morbis contagiosis. Lib. II, cap. II, de morbo gallico.
[791] Cazenave, Ouv. cit., p. 45-48.
[792] Voir dans Astruc (t. I, p. 338), Arresté du Parlement de Paris portant règlement sur le fait des malades de la grosse vérole, du 6 mars 1496.
[793] Hume, Hist. of England, t. IV, p. 451. Note C.
[794] Benedicti Victorii Faventini liber, cap. II, De gallici morbi causis.
[795] Fracastor, Syphilidis lib. primus, vers. 56.
[796] Fracastorii de syphilide seu de morbo gallico lucubratio, lib. II de morbis contagiosis, inscripta, cap. II.
[797] Ch. Anglada, Traité de la contagion, t. I, chap. III, p. 58.
[798] Voy. rapport de la Commission. (Journal général de Sédillot, t. XLII, p. 1.)—Voy. aussi la description des épidémies observées dans la Turquie d’Europe, etc., dans le Journal complém. des sc. méd. (t. I, p. 376).—Celle de Fiume, en 1800, décrite par le Dr Gambieri, sous le nom de maladie du Scherlievo.—Celle de Falcade (syphilis falcadina), étudiée par le Dr Zecchinelli (Annales cliniques de Montpellier. 1820. T. IX, p. 189).—Celle de 1819, dans la commune de Chavanne, en France, par le Dr Flamand. (Journ. compl. des sc. méd., t. V, p. 134.)—Voyez encore G. Lagneau, Recherches comparatives sur les maladies vénériennes dans les différentes contrées. (Annales d’hygiène publique. 1867. 2e série, t. XXVIII, p. 96.)
[799] Astruc, Traité des mal. vénér., Trad. T. Ier. Paris, M.DCC.LXXIII.
[800] Sanchez, Dissertation sur l’origine de la maladie vénérienne dans laquelle on prouve qu’elle n’a point été apportée de l’Amérique, et qu’elle a commencé en Europe par une épidémie. Paris, 1752.
[801] Bœrsch, Ouv. cit., p. 106.
[802] Sprengel, Hist. de la méd., t. II, p. 505.
[803] Cazenave, Ouv. cit., p. 38.
[804] Ricord, Lettres sur la syphilis. Onzième lettre. 3e édition, Paris, 1863.
[805] Swédiaur, Ouv. cit., t. II, p. XX.
[806] Petrus Martyr, epist. 65, p. 34.
[807] Voy. Leonardo Fioravanti, Capricci medicinali. Venet., 1564.
[808] Voy. C. M. Gibert, Remarques historiques et critiques sur la lèpre. (Revue méd. de Paris, t. III, p. 19-161. 1840.)
[809] J. de Catane, Tractatus de morbo gallico.
[810] Bœrsch, Thèse cit., p. 110.
[811] Gabrielis Fallopii Mutinensis De morbo gallico tractatus. Cap. III, an idem (morbus iste) cum lepra Arabum?
[812] Requin, Path. méd., t. III, p. 352.
[813] Astruc, Ouv. cit., t. Ier, p. 28.
[814] Fracastor, Syphilis, lib. I, vers. 298.
[815] Fracastor, De morbis contag., lib. II, cap. XII.
[816] Johannis Fernelii Universa medicina. De luis venereæ curatione, cap II. Coloniæ Allobrogum, MDCLXXIX.
[817] Du temps de Fracastor, on voyait souvent des malades perdre les lèvres, les yeux, le nez, les parties génitales.
[818] Trousseau, Gazette des Hôpitaux, 28 avril 1853, et Clinique médicale de l’Hôtel-Dieu, 3e édition. Paris, 1868.
[819] Ricord, Lettres sur la syphilis, 3e édition. Paris, 1863, 23e lettre.
[820] Voyez pour plus de détails, Briquet, Rapport sur les épidémies du choléra-morbus, qui ont régné de 1817 à 1850 (Mémoires de l’Académie de médecine. Paris, 1867-68, tome XXVIII, p. 55).—Fauvel, le Choléra, origine, endémicité, transmissibilité, etc. Exposé des travaux de la conférence sanitaire de Constantinople. Paris, 1868, in-8, avec une carte.
[821] Magendie, Leçons sur le Choléra-morbus. Paris, 1832.
[822] Delpech, Étude du choléra-morbus en Angleterre et en Écosse pendant 1832. Paris, 1832.
[823] Marchal, Lettres et propositions sur le choléra. 1866, 4e lettre.
[824] Leroy, Mém. sur les fièvres aiguës.
[825] Marchal, Ouv. cit., p. 455, XXVII.
[826] Marchal, Ouv. cit., p. 64.
[827] Malebranche, XIe Entretien sur la métaphysique.
[828] Max. Simon, De la préservation du choléra épidémique et d’une hygiène spéciale, applicable au traitement de la maladie réalisée. Paris, 1865.
[829] Fonssagrives, Bulletin général de thérapeutique, t. LXX, p. 35. 1866.
[830] Ch. Anglada, Traité de la Contagion, t. II, ch. 3, p. 99-150.
[831] Voy. A. Fauvel, le Choléra, étiologie et prophylaxie... exposé des travaux de la conférence sanitaire internationale de Constantinople..... Paris, 1868.
[832] Joannis Varandæi Opera omnia, Patholog. universalis pars II, cap. XIV, p. CXXXIX. Lugduni MDCLVIII.
[833] Bally, Études sur la choladrée lymphatique. Paris, 1833.
[834] Jules Guérin, Bull. de l’Académie de médecine. Paris, 1865-66, tome XXXI, p. 11.
[835] Rapport sur la marche et les effets du choléra-morbus dans Paris. Année 1832. Paris, MDCCCXXXIV.
[836] Double, Rapp. sur le choléra-morbus épid., p. 147. MDCCCXXXI.
[837] Voici, à ce propos, ce que dit Broussais, donnant les résultats d’un certain nombre de nécroscopies rédigées sous ses yeux: «Ayant examiné douze ou quinze fois le plexus solaire, et ne l’ayant trouvé que deux fois un peu injecté, et une seule fois un peu ramolli, sans que ces lésions se rapportassent à des symptômes spéciaux, j’ai cessé cette recherche, qui, continuée par d’autres, n’a pas donné des résultats différents.» (Le choléra-morbus épid., etc., p. 97. 1832.)
[838] Voyez Griesinger, Traité des maladies infectieuses, trad. par G. Lemattre. Paris, 1868.
[839] Broussais, le Choléra-morbus épidémique, etc., p. 50 (passim).
[840] Dict. de médecine, 12e édition, par Littré et Robin, art. Choléra.
[841] Mézeray, Hist. de France, t. II, p. 966.
[842] Voy. le Compendium de méd., au mot choléra.
[843] Zacutus Lusitanus, Praxeos med. admir., lib. II, obs. XXIII. Lugduni, 1643.
[844] Zacuti Lusitani Operum tomus secundus, p. 622, numerus VII, De cholera.
[845] Zacutus, Ibid., Praxeos med. admir., lib. II, observ. XVI. Choleræ sævissimæ curatio.
[846] Cœlius Aurelianus, De morbis acutis et chronicis, lib. III, cap. XIX.
[847] Medicæ artis principes, t. I, p. 236.—Alexandri Tralliani De arte med., lib. secundus, cap. XIII, de cholera.
[848] Thomæ Sydenham Opera medica, t. I, sect. quarta, cap. II.
[849] Sydenham, Op. cit., t. I, sect. IV, cap. II.
[850] Bontii de medicina Indorum, lib. IV, de cholera, cap. VI, p. 136. Lugduni Batavorum. 1642.
[851] La préparation officinale que Bontius prescrit sous le nom d’extrait de safran (extractum croci) a pour base l’opium (opium electissimum). L’auteur en donne la formule à la page 131.
[852] Hippocrate, edit. Foës, de morbis vulgaribus, lib. VII, sect. VII, p. 1106.—Choleræ origo et causa.—De affectionibus lib., sect. V, p. 587.—Choleræ curatio. Francofurti. MDXCVI.
[853] Pauli Æginetæ de re medica, cap. XXXIX, de cholera, in medicæ artis principes (t. I, p. 458. MDLXVIII).
[854] Celsi de medicina, lib. IV, cap. XI.
[855] Aretæi Cappadocis medici de causis et signis acutorum morborum, cap. V, de cholera, in med. art. principes, t. I, p. 11.
[856] Cœlii Aureliani de morbis acutis et chronicis, lib. III, cap. XIX, p. 253, de cholericis.
[857] Alexandri Tralliani De arte medica, lib. secundus, cap. XIV, de cholera, in med. art. princip., t. I, p. 236.
[858] Ballonii opera omnia med., t. II, consilium LV, p. 252.
[859] Requin, Pathol. méd., t. II, p. 568.
[860] Moreau, Gaz. méd. de Paris, t. IV, 3e série, p. 213.
[861] Ordonnance du roi. Arrêtés et règlement pour l’Acad. roy. de médecine. Art. 2. 1820.
[862] Lucrèce, De la nature des choses. Trad. par Pongerville, Note 43 du livre sixième. 1845.
[863] Broussais, le Choléra-morbus épidémique, p. 2. 1832.
[864] Victor Gravier (de Marseille), Dissertation sur le choléra-morbus de l’Inde, 30e vol. de la collect. des Thèses de Strasbourg. Première partie. 1823.
[865] Fodéré, Leç. sur les épidémies, t. II, p. 394. 1823.
[866] Broussais, le Choléra-morbus épidémique, etc. 1832 (passim).
[867] Gravier, Thèse citée, p. 8.
[868] Gravier, Th. cit., p. 16.
[869] Gravier, Th. cit., p. 17.
[870] Gravier, Th. cit., p. 19.
[871] Fuster, des Maladies de la France, etc., Appendice, p. 276. 1840.
[872] Requin, Path. médicale, t. II, p. 565.
[873] Requin, de la spécificité dans les maladies, Thèse de concours. Art. V, prop. I. 1851.
[874] Requin, Pathol. méd., t. III, p. 495-496.
[875] Grisolle, Traité de pathol. interne, t. I, p. 708. 1852.
[876] Andral, Cours de pathologie interne, rédigé par Am. Latour, t. I, p. 120. 1836.
[877] Cette observation est extraite d’un mémoire manuscrit présenté par les auteurs que j’ai nommés, à la section médicale de l’Académie des sciences et lettres de Montpellier.
[878] Aretæi Cappadocis medici de causis et signis acutorum morborum, cap. V.
[879] Cœlius Aurelianus, De morbis acutis et chronicis, lib. III, cap. XIX.
[880] Josephi Quarin animadversiones practicæ in diversos morbos, cap. X, p. 205. Viennæ, 1786.
[881] P. Frank, Traité de médecine pratique, t. III, p. 469. 1820. Trad.
[882] Lind, Essai sur les maladies des Européens dans les pays chauds, trad. par Thion de la Chaume. T. II, p. 48. Paris, 1785. Voyez Dutroulau, Traité des maladies des Européens dans les pays chauds, 2e édition. Paris, 1868.
[883] Fodéré, Leçons sur les épidémies, t. II, p. 426.
[884] Thomæ Sydenham Opera med. T. I, p. 184. Epistola Roberto Brady.
[885] Alexandri Tralliani de arte med., lib. secundus, cap. XIIII, de cholera.
[886] Ballonii Op. omnia medica, t. III, consilium LXV.
[887] Voy. Fauvel, Ouv. cité, p. 134.