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La Hyène Enragée

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XXV
LES DEUX TÊTES DE GORGONE

«Je commence par prendre. Je trouverai toujours ensuite des érudits pour démontrer que c'était mon bon droit.»

Frédéric II (que, faute de mieux, ils appellent le Grand).

Avril 1916.

I
LEUR KAISER

Il est des figures de maudits sur lesquelles, avec l'âge, finissent par ressortir toute l'horreur et toute la nuit qui couvaient au fond de l'âme. Les traits parfois ne sont pas ignobles, non, mais, sur ces figures-là, quelque chose s'est inscrit, qui est mille fois pire que la laideur, et on ne peut pas les regarder… Ainsi leur Kaiser, pour vous glacer il suffit de sa sinistre effigie, il suffit du moindre de ses portraits entrevu dans un journal… Oh! cet œil vipérin, embusqué à l'abri des flasques paupières, ce sourire tordu par toutes les tares intérieures: foncière hypocrisie, brutalité maladive, en même temps que férocité à froid, sans compter l'excès de morgue, devant quoi les cravaches se mettraient à cingler toutes seules!… J'ai vu jadis, au fond d'un vieux temple du Japon, un épouvantail considéré comme un chef-d'œuvre du genre et que l'on conservait depuis des siècles sous un voile, dans l'un des coffres du trésor (on sait la vénération des Japonais pour les épouvantails et la maîtrise de leurs artistes dans l'horrible). C'était un masque humain, aux traits plutôt réguliers et affinés, mais, quand on l'avait bien regardé, son expression atroce, à la fois cruelle et morte, vous poursuivait pendant des jours et des nuits. Au milieu des chairs cadavériques aux plissures blêmes, ses deux yeux mi-clos, l'un plus que l'autre, étincelaient et semblaient cligner, comme pour dire: «Il y avait longtemps, là dans ma boîte, que je ruminais quelque chose de macabre pour toi, et enfin tu es venu, je te tiens, et ça y est!» Eh bien! pour qui sait voir, la figure de leur Kaiser est aussi effarante que celle cachée dans le vieux temple de là-bas, quel que soit le casque plus ou moins sauvage, à pointe ou à tête de mort, dont il ait la fantaisie de s'affubler. Depuis tant d'années que me poursuit l'affreux regard de cet homme, non seulement j'avais pressenti, comme tout le monde, qu'il «ruminait quelque chose pour nous», mais aussi que ce serait diaboliquement machiné, et plus effroyable que tous les vieux crimes des temps barbares. Et je me disais: Pour la sauvegarde urgente de l'humanité, il faudrait tuer ça.

Tuer ça, oui! abattre la hyène, il l'aurait fallu, avant que sa rage latente se fût tout à fait déclarée, ou tout au moins l'enchaîner, la museler, l'enfermer entre des barreaux serrés et solides!

Mais à quoi donc pensent-ils, les anarchistes, qui auraient trouvé là un moyen de se réhabiliter, en méritant une reconnaissance mondiale, à quoi pensent-ils? Quand il s'agit de tuer un souverain, ils s'essayent sur cet être charmant qu'est le jeune roi d'Espagne. En Autriche, ils vont choisir, alors qu'il y avait tellement mieux à cette cour, choisir et poignarder l'étrange et belle impératrice, qui ne faisait de mal à personne. Et, dans le quatuor des rois des Balkans, c'est sur le roi de Grèce qu'ils jettent leur dévolu, quand ils avaient là ce Cobourg, qui était une occasion vraiment unique!…

Leur Kaiser, leur innommable et protéiforme Kaiser, chaque fois qu'on s'imagine en avoir tout dit, il vous confond par du nouveau que l'on n'aurait jamais prévu. Après son entêtement presque stupide à vouloir poser son Allemagne comme la victime attaquée, en dépit des plus aveuglantes évidences, des plus formelles preuves écrites et des plus écrasants aveux échappés à ses complices, dernièrement encore n'a-t-il pas éprouvé le besoin de «jurer devant Dieu» que sa conscience était pure et qu'il n'avait pas voulu la guerre! Devant quel Dieu? Devant le sien naturellement, devant son vieux Dieu à lui, que dans l'intimité il doit sûrement appeler: «Mon vieux Belzébuth».—Que d'élégance, du reste, dans cette épithète de «vieux» accolée à un tel nom!

Leur Kaiser, il semble qu'il ait reçu de son vieux Belzébuth, avec la mission de répandre le plus de deuil, de faire couler le plus de sang et le plus de larmes, celle aussi de faire la chasse à toute beauté, à tout religieux souvenir, mission de tout profaner, de tout souiller et d'enlaidir tout ce qu'il n'anéantirait pas. Il a réussi même à déshonorer la science, en l'abaissant au rôle de complice de ses crimes. Et non seulement sa guerre à lui, la guerre telle qu'il l'avait voulue avec tant d'infernale préméditation, aura été mille fois plus destructive d'existences humaines que toutes les guerres ensemble du passé, mais il a fallu qu'il s'en prît rageusement, lui et sa séquelle, à tous ces trésors d'art qui auraient dû rester l'intangible patrimoine de l'Europe civilisée. Et si jamais il avait pu devenir le dominateur absolu que sa vanité de malade rêvait d'être, ce n'est plus seulement par les explosifs et la ferraille qu'il aurait achevé de tout détruire, mais par l'incurable mauvais goût de son Allemagne. Il suffit d'avoir visité Berlin, capitale du toc et des dorures de parvenu, pour se représenter ce que deviendraient nos villes. Et on frémit aussi en songeant à la rapide et définitive déchéance de l'Orient merveilleux, avec Stamboul, Damas, Bagdad, le jour où ce serait lui qui y ferait la loi.

Leur Kaiser ineffable, souvent même il s'y entend à mêler du grotesque à l'ignominie! Ainsi dernièrement n'offrait-il pas au petit roi de Grèce sa parole de Hohenzollern comme gage! Au lendemain de la violation de la Belgique, oser offrir sa parole, c'est déjà bien, mais ajouter que c'est une parole de Hohenzollern, quelle trouvaille! Est-ce balourde inconscience, ou impudente ironie pour le beau-frère craintif dont il avait jadis, lors d'une visite à Athènes, bafoué si dédaigneusement la petite armée? Parmi tous les gens qui ont une teinture d'histoire, qui donc ignore que cette lignée maudite des Hohenzollern, depuis cinq cents ans qu'on la connaît, n'a jamais donné que d'éhontés menteurs, en même temps que carnassiers hobereaux. Vers 1762, la grande Marie-Thérèse n'en écrivait-elle pas déjà: «Chacun sait quel compte il faut faire du roi de Prusse et de sa parole. Nul des souverains de l'Europe n'a pu se soustraire à ses mensonges. Avec ce despotisme reniant tous les principes, la monarchie prussienne sera un jour la source de calamités infinies, non seulement pour l'Allemagne, mais pour toute l'Europe.»

Malheureux roi de Grèce, médusé aujourd'hui jusqu'à l'anéantissement pour avoir croisé de trop près le regard de la tête de Gorgone,—son exemple,—avec l'héroïsme et la gloire en moins,—ne devrait-il pas être aussi instructif, pour les souverains neutres encore épargnés, que l'exemple du roi de Belgique et du roi de Serbie!

Leur Kaiser, dont le regard sent la mort, il déroute la raison et le sens commun. La dégénérescence morbide est incontestable dans son cerveau qui, à certains points de vue cependant, n'en reste pas moins si supérieurement organisé pour le mal, et spécialisé dans la tuerie. Pour l'honneur de l'humanité accordons qu'il est fou, comme certain prince de Saxe vient publiquement de le déclarer. Soit, il est fou: son cas relève même de la tératologie, et, partout ailleurs qu'en Allemagne, sa guerre lui eût valu la camisole de force dans un cabanon. Mais, pour le malheur de l'Europe, sa naissance l'a fait Kaiser du seul peuple capable de l'admettre et de le suivre,—le peuple cruel par nature et que la civilisation a rendu féroce, ainsi que Gœthe le constate, et le peuple dont la bêtise est infinie, comme Schopenhauer en fait l'aveu dans son testament solennel.

A cette «infinie bêtise» il participe du reste lui-même en plusieurs points; sans cela, aurait-il manqué si irrémédiablement son premier départ de 1914, pour s'être imaginé jusqu'à la dernière minute que l'Angleterre n'allait pas bouger, même devant le grand sacrilège de Belgique[2]? Et n'y a-t-il pas au moins autant de bêtise que de férocité dans ses massacres de civils, torpillages de neutres, attentats en Amérique, zeppelins, asphyxies, etc., toutes choses dont il est personnellement l'odieux instigateur, et qui n'ont réussi qu'à collectionner, contre lui et son Allemagne, toutes les haines et tous les dégoûts?

[2] A côté de mille exemples archi-connus de sa fourberie effrontée, en voici un, d'ailleurs facile à vérifier, qui n'est peut-être pas encore assez répandu dans le grand public. Sait-on bien déjà partout que le 2 août 1914, la veille même de la violation de la Belgique, alors que l'armée allemande était déjà massée à la frontière et tous les ordres donnés pour l'attaque du lendemain, le roi Albert ayant sommé le Kaiser de s'expliquer, celui-ci avait fait répondre officiellement par ses diplomates: «Les Belges n'ont pas à s'inquiéter, je n'ai pas la moindre intention de manquer à ma signature.»

Au bout de quarante ans de préparation acharnée, avec des moyens aussi formidables, quand on ne recule pas devant les procédés les plus atroces ni les plus vils, quand on ne s'embarrasse d'aucune loi humaine, d'aucune conscience, se vautrer ainsi dans le sang pour n'aboutir qu'à un fiasco,—non, en vérité, quelque chose d'essentiel doit manquer dans cette tête d'assassin! Et il faut être le peuple allemand pour continuer de se laisser conduire à la débâcle par un déséquilibré qui commet des bourdes pareilles.

A la débâcle et à la boucherie. Et n'y aura-t-il pas de limite à la soumission moutonnière de ce peuple-là, qui, en ce moment même, se fait massacrer comme simple bétail, dans des attaques conduites avec une rage imbécile par un jeune microcéphale sans intelligence comme sans âme?…

II
FERDINAND DE COBOURG

Naguère encore, trouver un être plus abominable que leur Kaiser et leur Kronprinz eût semblé une gageure impossible. Eh bien! mais la gageure a été tenue et gagnée: on a trouvé ce Cobourg!

Et quand on pense qu'il avait enthousiasmé, à son heure, la plupart de nos Françaises; vers 1913, pendant que je commençais seul à le clouer au pilori, elles exaltaient son nom, elles arboraient ses couleurs? Paladin de la croix, disait-on couramment chez nous… Oh! franc paladin, en effet, portant scapulaire et saturé de messes à la façon de Louis XI, mais qui, un beau matin, en cachette, avait fait de force apostasier son fils! On sait en outre qu'il nous prépare aujourd'hui la comédie d'une reconversion au catholicisme, qu'il avait naguère abjuré par raison politique,—et il trouvera là-bas des prêtres pour bénir cette opération, en gardant leur sérieux!…

Tête de Gorgone aussi, celui-là, et marqué au visage comme l'autre des stigmates de la fourberie et du crime. La première fois,—c'était il y a vingt-cinq ans, à la gare de Sofia,—que j'ai croisé le regard torve de ses petits yeux, j'ai senti passer dans mes nerfs ce frisson de dégoût, par lequel un instinct vous avertit de l'approche d'un monstre. Et j'ai demandé: «Quel est ce vampire?» A voix basse et épeurée, quelqu'un m'a répondu: «Mais c'est notre prince, vous devriez saluer.—Ah! non, par exemple!»

Lâchement assassin dans la vie privée, celui-là, mais assassin à distance, passant prudemment la frontière quand son exécuteur des hautes œuvres avait à travailler par son ordre, et puis, dès que ce bourreau menaça de le compromettre, lui faisant couper les deux mains[3]!…

[3] Panitza, Stamboulof, etc.

Et celui-là aussi, il prie, à l'instar de l'autre! Récemment, quand on espérait que le grand complice allait enfin mourir des vices héréditaires de son sang, il s'est longuement agenouillé, entre deux rangées d'Allemands convoqués comme spectateurs, pour demander au ciel sa guérison—monstre priant pour un monstre—et il s'est relevé, tout confit dans la grâce divine, pour dire à l'assistance: «Je n'avais encore jamais prié avec autant de ferveur…» Même les Boches épais, auxquels était destinée cette singerie, ont-ils pu résister au fou rire?

Assassin pareillement dans la vie politique, assassin de peuples. Après sa première immonde félonie contre les Serbes, ses alliés d'alors, qu'il avait attaqués dans le dos, sans déclaration de guerre, il essaya, on s'en souvient, de rejeter sur ses ministres le forfait qui tournait mal. Et contre ce même peuple héroïque, déjà écrasé par les grandes hordes barbares, il vient de renouveler, sans prévenir comme toujours, son coup de traîtrise, tel un malandrin de renfort qui viendrait par derrière achever un homme déjà aux prises avec une bande de détrousseurs.

Pauvre petite Serbie, devenue grande et sublime, naguère je lui avais attribué—aux premiers moments de mon indignation devant les horreurs que l'on venait de me montrer en Thrace et en Macédoine—une part de complicité qu'elle ne méritait pas. Une fois de plus, ici, je lui fais de tout cœur amende honorable.

Si l'entente de l'Allemagne avec la Turquie n'a pas marché toute seule, à tel point qu'il a fallu en venir à «suicider» le prince héritier, elle s'est faite d'elle-même avec la Bulgarie. Leur Kaiser et ce Cobourg, qui est son émule et comme son diminutif, fatalement devaient se comprendre; on aurait deviné cela, rien qu'en comparant ces deux figures, ces deux regards de bêtes de nuit. Comment donc nos diplomates, accrédités à la petite cour de Sofia, n'ont-ils rien su flairer depuis vingt mois bientôt que le pacte de brigandage était signé dans l'ombre! Et aujourd'hui, jusqu'à ce qu'ils s'entre-dévorent, les voilà unis, ces deux êtres de rebut, auprès desquels les plus immondes récidivistes qui traînent le boulet dans les bagnes, semblent n'avoir commis que vétilles innocentes!

Réveillez-vous donc, petits ou grands pays neutres, qui ne comprenez pas encore que, sans nous, votre tour serait venu d'être piétinés comme la Belgique, comme hier la Serbie et le Monténégro. Le monde ne respirera qu'après l'écrasement complet de ces derniers des barbares, comment ne l'avez-vous pas senti? pour vous ouvrir les yeux, que faut-il donc? S'il ne vous suffit pas de voir, chez nous, toutes nos ruines, intentionnelles et inutiles, de lire tant et tant d'irréfutables attestations de tueries enragées n'épargnant même pas nos tout petits enfants, si rien de tout cela ne vous suffit, mais regardez donc au moins chez vous, regardez l'insolente ironie des pressions que le peuple de proie vous fait subir, ou regardez tous les attentats, audacieux et sournois, déjà commis de l'autre côté de l'Océan! Ou bien encore, si absolument vous ne savez même plus voir autour de vous, au moins parcourez donc un peu ce que, depuis des siècles, ont écrit tous leurs intellectuels, tous leurs «grands hommes»; à chaque page vous serez épouvantés de trouver l'apologie la plus étalée de la violence, de la rapine et du crime. Vous constaterez ainsi que toute l'horreur déversée aujourd'hui sur l'Europe était en germe depuis les origines dans les cervelles allemandes, et, de plus, qu'aucune race au monde n'eût osé se dénoncer soi-même avec tant de cynique inconscience. Et vous, prélats ou moines d'un clergé du voisinage, qui nous reprochez d'être irréligieux et faites pour nos ennemis la plus aveugle des propagandes, mais feuilletez donc un peu le manifeste officiel des évêques de Belgique, et dites-nous ce que vaut l'âme de ces gens-là, qui tout le temps profanent le nom du «Très-Haut» dans leurs burlesques prières, et puis s'acharnent contre tous les sanctuaires de la foi, cathédrales ou humbles églises de village, renversent les crucifix et massacrent les prêtres! A moins d'appartenir à leur race maudite, est-il logiquement possible d'être germanophile? Neutre, je le veux bien, mais seulement par terreur, ou parce qu'on n'est pas prêt, ou peut-être, sans s'en rendre compte, par l'appât d'un certain lucre momentané, par un peu d'égoïsme mal entendu et à courte vue. Oh! c'est terrible, évidemment, de se jeter dans une telle mêlée! Mais la neutralité, ou seulement l'hésitation, deviennent plus que des maladresses dangereuses, et sont déjà presque des crimes.

Un scélérat en démence avait rêvé de nous ramener tous à vingt siècles en arrière, aux vieilles servitudes avilissantes et aux vieilles ténèbres, il complotait de réaliser à son profit une vaste banqueroute du progrès, de la liberté, de la pensée humaine, et, dans ses desseins d'ogre insatiable, après nous, c'était vous, peuples neutres, vous les désignés! Au moins aidez-nous un peu pour que cela finisse plus vite, cette orgie de vols, de destructions, de massacres et d'arrosages de sang. Assez, sortons de ce cauchemar! Assez, que tout le monde se lève! Qui s'abstient aujourd'hui n'aura-t-il pas honte ensuite de garder sa place à ce soleil de la Victoire et de la Paix qui reviendra nous éclairer? Et nous, quand enfin nous aurons abattu la hyène enragée, en perdant notre sang à flots, ne serions-nous pas presque en droit de dire, les armes encore à la main: «Vous, les neutres, qui bénéficierez de la délivrance sans avoir pris part à la lutte, au moins payez-nous un peu avec vos terres ou avec votre or!» Oh! qu'il sonne, le tocsin, partout, à toute volée, d'un bout à l'autre de la Terre, qu'il sonne l'alarme suprême, que les tambours de toutes les armées battent la charge! Et sus à la Bête allemande!

FIN

TABLE

I. LETTRE AU MINISTRE DE LA MARINE 1
II. DEUX PAUVRES PETITS OISILLONS DE BELGIQUE 5
III. PETITE VISION DE GAIETÉ, AU FRONT DE BATAILLE 11
IV. LETTRE A ENVER-PACHA 21
V. AUTRE VISION DU FRONT DE BATAILLE 27
VI. LA BASILIQUE-FANTÔME 45
VII. LE DRAPEAU QUE NOS FUSILIERS-MARINS N'ONT PAS ENCORE 59
VIII. TAHITI ET LES SAUVAGES A COUENNE ROSE 71
IX. UN PETIT HUSSARD 75
X. UN SOIR D'YPRES 85
XI. AU GRAND QUARTIER GÉNÉRAL BELGE 99
XII. QUELQUES MOTS PRONONCÉS PAR SA MAJESTÉ LA REINE DE BELGIQUE 113
XIII. POUR LES GRANDS BLESSÉS D'ORIENT 125
XIV. LA SERBIE PENDANT LA GUERRE BALKANIQUE 133
XV. SURTOUT, N'OUBLIONS JAMAIS! 137
XVI. L'AUBERGE DU «BON SAMARITAIN» 143
XVII. POUR LE SAUVETAGE DE NOS BLESSÉS 159
XVIII. A REIMS 163
XIX. LES GAZ DE MORT 177
XX. LE JOUR DES MORTS AUX ARMÉES DU FRONT 189
XXI. LA CROIX D'HONNEUR POUR LE DRAPEAU DES MARINS-FUSILIERS 195
XXII. LA JOURNÉE DES ÉTOURDERIES 203
XXIII. AU PREMIER SOLEIL DE MARS 225
XXIV. A SOISSONS 245
XXV. LES DEUX TÊTES DE GORGONE 275

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