Théodore de Neuhoff, Roi de Corse
NOTES:
[1] Numéro du mois de janvier 1886.
[2] Chronique de Giovanni della Grossa, publiée par la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse. Traduction de M. l'abbé Letteron.—Bastia, 1888, Histoire de la Corse, t. I, p. 122.
[3] Mémoires du Père Bonfiglio Guelfucci de Belgodère, publiés par la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, p. 4.—Bastia, 1882.
[4] Pommereul, Histoire de l'isle de Corse. Description abrégée de l'île de Corse, t. I, p. 92.—Berne, 1779.
[5] Pommereul, op. cit., t. I, p. 81.
[6] Voltaire, t. XXV. Précis du siècle de Louis XV.—De la Corse, ch. XL, p. 452.—Ed. de 1785.
[7] Voir pour toute la période qui suit la révolution de 1729: La Correspondance des agents de France à Gênes avec le Ministère (ann. 1730 et suiv.) tirée des archives du Ministère des affaires étrangères et publiée par M. l'abbé Letteron... Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse. Bastia, 1902.
[8] Pommereul, op. cit., t. I, p. 169.
[9] Abbé de Germanes, Histoire des Révolutions de Corse.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 167.—Cambiagi, Istoria del Regno di Corsica, t. III, p. 30.—Histoire des Révolutions de l'isle de Corse et de l'élévation de Théodore Ier sur le trône de cet État (Anonyme), p. 151.—Mémoires du Père Bonfiglio Guelfucci.—Accinelli, Compendio delle storie di Genova, t. II, p. 38.—Gênes, 1851.
[9-a] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 30.—Histoire des Révolutions de l'isle de Corse, op. cit., p. 151.
[10] La république payait à l'Empereur, pour ces troupes, 30,000 florins par mois et 100 écus pour chaque homme mort, disparu ou déserteur.
[11] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 31.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 177.—Bonfiglio Guelfucci, op. cit., p. 27.
[12] Accinelli, op. cit., t. II, p. 39.
[13] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 41.—Pommereul, op cit., t. I, p. 182.—Bonfiglio Guelfucci, op. cit., p. 29.—De Germanes, op. cit.
[14] Pommereul, op. cit., t. I, p. 184.—De Germanes, op. cit.
[15] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 44.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 184.—De Germanes, op. cit.—Bonfiglio Guelfucci, op. cit., p. 30.—D'après Cambiagi et Guelfucci, l'édit du prince de Wurtemberg porterait la date du 1er mai 1732.
[16] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 45.—D'après Cambiagi, les délégués de l'Empereur étaient, outre le prince de Wurtemberg, président, le prince de Culmback, le prince de Waldeck, le baron de Wachtendonck et le comte de Ligneville; pour Gênes: Camille Doria, François Grimaldi et Paul Baptiste Rivarola; pour la Corse: Louis Giafferi, André Ceccaldi, Simon Raffaelli, Charles Alessandrini et Evariste Piccioli.
[17] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 45.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 185.—De Germanes, op. cit.
[18] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 46.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 186.—De Germanes, op. cit.
[19] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 51.
[20] Pommereul, op. cit., t. I, p. 188.—Cambiagi, op. cit., t. III, p. 51.—Accinelli, op. cit., t. II, p. 43.—Bonfiglio Guelfucci, op. cit., p. 32.
[21] Accinelli, op. cit., t. II, p. 43.
[22] Pommereul, op. cit., t. I, p. 187.—De Germanes, op. cit.
[23] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 52.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 189.—De Germanes, op. cit.—Le 11 octobre, d'après Cambiagi.
[24] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 53.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 189.—De Germanes, op. cit.
[25] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 53.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 189.—De Germanes, op. cit.
[26] Ibidem.
[27] Accinelli, op. cit., t. II, p. 43.
[28] Pommereul, op. cit. t. I, p. 192.
[29] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 64.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 194.
[30] Père du fameux Pascal Paoli.
[31] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 71, Histoire des Révolutions de l'île de Corse et de l'élévation de Théodore Ier sur le trône de cet État, p. 177.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 197.—De Germanes, op. cit.
[32] Ibidem.
[33] Les Origines de la France contemporaine. L'Ancien Régime, t. I, p. 189.
[34] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 81.—Pommereul, op. cit., t. I. p. 202.—Histoire des Révolutions de l'île de Corse, op. cit., p. 207. Édit de la République de Gênes contre le baron de Neuhoff, communiqué par Campredon, ministre de France à Gênes. Correspondance de Gênes, vol. 97, archives du Ministère des affaires étrangères.
[35] Gregorovius, Corsica, traduction de M. P. Lucciana, t. II, p. 322. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse.—Bastia, 1888-1884.
[36] Pierre de Ségur, Gens d'autrefois, p. 4.
[37] Pommereul, op. cit., t. I, p. 202. Histoire des Révolutions de l'île de Corse, op. cit., p. 207.
[38] Marneau à M. le C..., Metz, 23 avril 1736.—Lettre communiquée par Sorba, ministre de Gênes à Paris. (Francia, mazzo 45, anni 1734-37). Archives d'État à Gênes, archives secrètes.
[39] Quelques biographes le font naître à Metz et varient au sujet de la date de sa naissance. J'ai eu la bonne fortune de trouver dans le Mercure historique et politique de Hollande la reproduction d'une pièce émanée du baron de Neuhoff et publiée à Cologne en 1740. Elle contredit des faits acceptés par les biographes du personnage, mais il y a tout lieu de croire à la sincérité du baron de Neuhoff. Ce ne sont plus des pièces destinées à éblouir de promesses fallacieuses et de titres ronflants quelques montagnards crédules. Le baron est revenu dans le pays qui fut le berceau de sa famille: il y avait des parents et des alliés. C'était le dernier endroit du monde où il eut pu sciemment raconter sur ses origines des choses erronées. Là, plus qu'ailleurs, la contradiction était facile. Elle n'a pas, que je sache, été présentée. J'ai donc accepté le lieu de naissance et la date portés dans le document publié dans le Mercure historique et politique de Hollande. Le jour de sa naissance est, au surplus, indiqué par Théodore lui-même dans le post-scriptum d'une lettre autographe adressée le 25 août 1748 à la religieuse Fonseça à Rome. Cette lettre, interceptée par les Génois, se trouve dans les archives d'État à Gênes. Ribellione di Corsica, filza 14/3102.
[40] Lettre de Théodore au baron de Drost, de Corse, le 18 mars 1736, publiée notamment par Cambiagi, op. cit., t. III, p. 83, et dans l'Histoire des Révolutions de l'île de Corse, op. cit., p. 202.
Varnhagen, Théodore Ier, roi de Corse, traduit de l'allemand par M. Pierre Farinole. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, p. 3. Bastia, 1894.
[41] Cette lettre a été publiée par Gregorovius dans Corsica, t. II, p. 321. Traduction de M. P. Lucciana. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, 2 vol., Bastia, 1883-1884. Gregorovius affirme avoir tiré cette lettre, du compagnon de Théodore à un de ses amis en Hollande, d'un petit livre allemand imprimé à Francfort en 1736 et intitulé: Sur la vie et les gestes du baron Théodore de Neuhoff et sur la République de Gênes par lui offensée. Relation de San Fiorenzo.
[42] Princesse palatine, seconde femme de Monsieur, frère de Louis XIV, mère du Régent.
«.....Je vous remercie bien des gazettes. Elles me divertissent fort, et quand je les ai lues, je les donne à deux pages allemands que j'ai, un Neuhoff et un Keversberg, pour qu'ils conservent l'habitude de l'allemand et n'oublient pas leur langue.....»
Correspondance de Madame, duchesse d'Orléans. Traduction et notes par Ernest Jaeglé. 3 vol., Paris, 1890, t. II, p. 96.
Neuhoff est également porté sur l'État de la France, parmi les pages de la princesse.
[43] Correspondance de Madame, duchesse d'Orléans. Op. cit., t. III, p. 85.
[44] Ibidem.
[45] Marneau, le second mari de la mère de Théodore, prétend que son beau-fils aurait servi dans les régiments de Navarre et de Courcillon avant de prendre du service en Bavière. (Marneau à M. le C..., Metz, le 26 avril 1736. Loc. cit., Archives d'État à Gênes. Archives secrètes). Mais il faut s'en tenir à l'assertion de Madame, puisque c'est elle-même qui recommanda, à l'Electeur de Bavière, son page Neuhoff.
[46] Ecuyer de la duchesse d'Orléans.
[47] Léonore de Rathsamhausen était une amie d'enfance de la princesse. Elle faisait chaque année de longs séjours auprès d'elle.
[48] Correspondance de Madame, duchesse d'Orléans. Op. cit., t. III, p. 85.
[49] Ibidem.
[50] Ibidem.—J'ignore sur quoi est basé ce nouveau réquisitoire de la Palatine. Si le baron de Neuhoff a contracté plusieurs mariages au cours de son aventureuse existence, il n'en a jamais avoué qu'un: celui avec lady Sarsfield qu'il épousa en Espagne quelques années plus tard.
[51] The history of Theodore I, King of Corsica, containing genuine and impartial memoirs of his private life and adventures in France, Spain, Holland, England, etc. The rise and consequence of the troubles in Corsica, and the resolution of its inhabitants to shake off the government of the Genoese. The interposition of the Imperialists and French in favour of the Republic and the causes of their quitting the Island and also the true spring of this last revolution, and the motives of King Theodore's present expédition.—Londres, 1743.
[52] Gabriel Syveton, L'erreur de Gœrtz. Revue d'histoire diplomatique, 1896, no 2, p. 244.
[53] Gœrtz et Gyllenborg restèrent emprisonnés pendant cinq mois.
[54] Ces négociations aboutirent au congrès d'Aland. L'auteur du livre, publié à Londres en 1743, ne dit pas par qui Neuhoff fut chargé de porter des dépêches à Gœrtz après son emprisonnement. Comme cette mission coïncide avec son départ de France, il est à peu près certain que Théodore porta à Gyllenborg, en Angleterre, et à Gœrtz, en Hollande, les dépêches du comte Erik Sparre, ministre de Charles XII, en France.
[55] The history of Theodore I, King of Corsica. Op. cit.
[56] Le 30 novembre 1718.
[57] Le 2 mars 1719.
[58] The history of Theodore I, King of Corsica. Op. cit.
[59] Percy Fitzgerald, King Theodore of Corsica, p. 28.—Histoire des Révolutions de l'île de Corse et de l'élévation de Théodore Ier sur le trône de cet État, p. 206.
[60] Histoire des révolutions de l'île de Corse. Op. cit., p. 208.—Pommereul, op. cit., t. I, p. 203.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 28.
[61] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 29.
[62] Mercure historique et politique de Hollande, avril 1740. Généalogie publiée à Cologne par Théodore de Neuhoff.
[63] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 29—Histoire des révolutions de l'île de Corse. Op. cit., p. 209.
[64] Correspondance de Madame, duchesse d'Orléans. Op. cit., t. III, p. 86.
[65] Journal et Mémoires de Mathieu Marais, publié par M. de Lescure, 4 vol. Paris, 1864, t. I, p. 264.
[66] Correspondance de Madame, duchesse d'Orléans. Op. cit., t. III, p. 86.
[67] The history of Theodore I, King of Corsica. Op. cit.
[68] Lettre à la comtesse d'Appremont, communiquée au Sérénissime Collège, par J.-B. de Mari. Turin, le 27 juin 1736. Ribellioni de' Corsi, filza 14/3012. Archives d'État à Gênes, archives secrètes.—Cette lettre a été publiée par M. Antonio Battistella, Re Teodoro di Corsica. Ritagli e scampoli. Voghera, 1890, p. 167.
[69] Correspondance complète de Madame, duchesse d'Orléans. Édit. Brunet, t. II, p. 278.
Varnhagen, le trop partial biographe de Théodore, dit que Mme de Trévoux aida son frère, avec l'aide de «l'ambassadeur suédois, le comte de La Marck». Il y a là une erreur évidente. Tout le monde sait, en effet, que le comte de La Marck n'était pas le représentant du roi de Suède en France, mais bien le ministre de France en Suède.
[70] Correspondance complète de Madame, duchesse d'Orléans, édition Brunet, t. II, p. 279.
[71] The history of Theodore I, King of Corsica. Op. cit.
[72] The history of Theodore I, King of Corsica. Op. cit.
[73] Ibidem.
[74] Mémoires historiques, militaires et politiques sur les principaux événements arrivés dans l'isle et royaume de Corse depuis le commencement de l'année 1738 jusque à la fin de l'année 1741, par Jaussin, ancien apothicaire major des camps et armées de S. M. très chrétienne, t. I, p. 296.—Lausanne, 1758.
[75] Ibidem.
[76] Sorba, ministre de Gênes en France, au Sérénissime Collège. Paris, le 30 avril 1736. Francia, mazzo 45, anni 1734-1737. Archives d'État à Gênes, archives secrètes.
[77] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 30.
[78] Ibidem.—L'auteur ne croit pas à la sincérité de ce rapport de police. Il estime que ces histoires auraient été fabriquées après coup par des espions génois pour noircir Théodore. Les rapports de police valaient à l'époque ce qu'ils valent de nos jours; on pouvait y trouver tout ce qu'on voulait pour perdre quelqu'un. On avait du reste beau jeu à accuser Théodore de filouterie; il était maître en cet art.
[79] Varnhagen, op. cit., p. 11.
[80] Ibidem.
[81] M. le vicomte de Grouchy, dans les Mémoires de la Société de l'Histoire de Paris et de l'île de France, t. XXI, 1894, donne la généalogie de cette famille dans une intéressante notice consacrée à Everhard Jabach.
[82] Vicomte de Grouchy, op. cit.
[83] The history of Theodore I, King of Corsica.
[84] Correspondances de Corse, vol. I. Archives du ministère des affaires étrangères.
[85] Mémoires de Rostini, publiés et traduits par M. l'abbé Letteron.—Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, 2 vol.
[86] Mémoires de Rostini. Op. cit.
[87] Ibidem.
[88] Mémoires de Rostini. Op. cit.
[89] Ibidem.
[90] Ibidem.
[91] Il ne faut pas confondre Dominique Rivarola avec le gouverneur génois de Bastia, du même nom. Voici d'ailleurs les détails biographiques que donne l'abbé Rostini sur ce personnage: «Ce Rivarola, originaire de Chiavari, de l'État de Gênes, et, semble-t-il, d'une bonne famille (puisqu'il obtint un arrêt favorable à propos de quelques places dans certain collége de Sienne, destinées aux descendants d'une bonne famille, des Rivarola de Gênes), s'était établi depuis longtemps à Bastia, et, par une double parenté, s'était uni à la maison Frediani. Plusieurs fois il avait participé à des gains illicites, à des ventes par autorité de justice, comme en font les commissaires génois, comme il y en eut particulièrement sous le gouvernement de Nicolò Durazzo. Il était consul d'Espagne lorsque l'infant Don Carlos passa en Toscane, et que les galères qui le conduisaient ayant été dispersées par la tempête, celle sur laquelle était monté le marquis de Monte-Allegro, aujourd'hui duc de Sales, arriva à Bastia. Le marquis eut avec Rivarola plusieurs conférences, et s'éclaira, dit-on, sur ce qu'on pensait des affaires de la Corse. Ce qu'il y a de certain, c'est que, depuis cette époque, Dominique Rivarola se montra toujours ouvertement dévoué aux intérêts de la Corse. Soit hasard, soit politique, il fut relevé de sa charge de consul; il restait à Livourne, où il s'occupait spécialement de faire venir de Corse des recrues, surtout pour le régiment corse au service de l'Espagne, dans lequel était lieutenant-colonel, Francisco, son fils, jeune homme de grand talent emporté à Naples par une mort prématurée. Nous retrouvons ce même Dominique Rivarola, colonel, au service de S. M. sarde, et commandant du siége lorsque les Anglais bombardèrent Bastia.»—Mémoires de Rostini. Op. cit.
[92] Mémoires de Rostini. Op. cit.
[93] Varnhagen, op. cit., p. 21.
[94] Ibidem, p. 24.
[95] Cette pièce n'a été citée par aucun des historiens qui se sont occupés de Théodore de Neuhoff. C'est la déposition faite sous serment, à Gênes, le 3 juin 1736, par deux esclaves rachetés: Michel Varalzi et Pierre Varsi, natifs de Bonifacio.
[96] Les déposants n'indiquent pas l'année où aurait eu lieu cette arrivée; ils se contentent de dire que le personnage arriva vers le milieu du mois de mars et qu'il resta chez Buongiorno jusqu'à la fin d'avril. Comme les esclaves rachetés ont fait leurs dépositions en 1736, il semble résulter qu'ils paraissent indiquer cette année-là comme celle où Théodore serait arrivé à Tunis. Or, le 12 mars 1736, il jetait l'ancre devant Aléria. Ou les esclaves rachetés se sont trompés de mois, ou ils ont voulu parler d'une année antérieure.
[97] Gabriel Syveton, Une Cour et un Aventurier au XVIIIe siècle—Le baron de Ripperda, p. 230.—Paris, 1896.
[98] Dépositions faites le 3 juin 1736 dans la chancellerie de l'illustrissime magistrat du rachat des esclaves. Loc. cit. Archives d'État à Gênes, archives secrètes.
[99] Histoire des révolutions de l'île de Corse et de l'élévation de Théodore Ier sur le trône de cet État, tirée des Mémoires tant secrets que publics. Op. cit.
[100] Pierre Paupie était l'éditeur de la Gazette d'Amsterdam.
[101] Le livre anglais anonyme dit que le pavillon du navire qui amena Théodore en Corse était bleu avec des raies blanches.
[102] «J'ai déjà eu l'honneur de vous rendre compte de l'arrivée en cette île d'un personnage inconnu qui y a fait beaucoup de bruit..... Quelques-uns s'imaginent que ce pourrait être M. de Ripperda, d'autres que ce n'est qu'un corse travesti. Quoiqu'il en soit, cette aventure inquiète fort la république et elle fera partir incessamment trois galères pour se rendre à la Bastie.»—Campredon à Maurepas, ministre de la Marine. Gênes, le 19 avril 1736.—Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[103] Histoire des révolutions de l'île de Corse. Op. cit., p. 198.—Lettres juives, t. II, p. 265.
[104] Histoire des révolutions de l'île de Corse. Op. cit., préface, p. 2.
[105] Histoire des révolutions de l'île de Corse. Op. cit., p. 193.
[106] Lettres juives. Op. cit., t. II, p. 264.
[107] Dépositions faites le 3 juin 1736 dans la chancellerie de l'illustrissime magistrat du rachat des esclaves. Loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[108] Voir le chapitre précédent.
[109] Antonio Battistella, op. cit., p. 167.
[110] Mémoires de Rostini. Op. cit.
[111] Mémoires de Rostini. Op. cit.
[112] Cette lettre est tirée du Journal de Costa.—Extraits traduits en anglais et publiés par M. Theodore J. Bent dans The historical review.—Janvier 1886.
Rostini, dans ses mémoires, reproduit cette lettre dans des termes identiques, sauf qu'il indique Paoli comme le destinataire au lieu de Giafferi.
Je préfère m'en tenir à la version de Costa, parce que: 1o Costa a été témoin oculaire des faits; 2o Giafferi figurait, on l'a vu, parmi les prisonniers détenus à Gênes en 1733. C'était eux que Théodore avait connus, et non pas ceux qui étaient restés dans l'île, tels que Paoli.
[113] Mémoires de Rostini. Op. cit.
[114] Journal de Costa. Op. cit.
[115] Ibidem.—Mémoires de Rostini. Op. cit.
[116] Journal de Costa. Op. cit.
[117] Ibidem.—Mémoires de Rostini. Op. cit.
[118] Journal de Costa. Op. cit.
[119] Ibidem.
[120] Ibidem.
[121] Ibidem.
[122] Mémoires de Rostini.
[123] Journal de Costa.
[124] Ibidem.
[125] Journal de Costa.
[126] Voltaire, Œuvres, t. XXV. Précis du siècle de Louis XV: De la Corse, ch. XL, p. 458.
[127] Journal de Costa.
[128] Ibidem.
[129] Journal de Costa.
[130] Ibidem.
[131] Journal de Costa.
[132] Ibidem.
[133] Ibidem.
[134] Lettre d'Angelo, vice-consul de France à Bastia, à Campredon, Bastia, le 12 avril 1736, communiquée avec la lettre de Campredon du 10 mai: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Cette lettre a été publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 278.
[135] Journal de Costa.
[136] Mémoires de Rostini.
[137] Journal de Costa.
[138] Ibidem.
[139] Ibidem.
[140] Ibidem.
[141] Journal de Costa.
[142] Ibidem.
[143] Hérédité possible par un mariage postérieur. Il faut remarquer que si Théodore avait eu un fils de son mariage avec lady Sarsfield, comme on l'a généralement prétendu, il n'aurait pas manqué d'en faire mention dans la Constitution approuvée par lui. Il eût fait déclarer ce fils Prince héréditaire, chose très naturelle, et les Corses n'y auraient pu faire objection, puisqu'ils admettaient le principe de l'hérédité dynastique.
[144] Le comte Rivera, ministre du roi de Sardaigne à Gênes, au roi. Gênes, le 5 mai 1736: Genova, Lettere ministri, mazzo 15. Archives d'État de Turin.
[145] Lettres juives, t. II, p. 265.
[146] Élection de Théodore et lois établies pour le gouvernement du royaume. Publié par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 278 à 281, d'après le manuscrit des archives du Ministère des affaires étrangères: Correspondance de Gênes, vol. 97.—Publié également dans Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 212-220, et par Cambiagi, op. cit., t. III, p. 86-89.
[147] Journal de Costa.
[148] Costa indique la date du 2 mai 1736. C'est évidemment une erreur. L'acte du couronnement, rapporté d'une façon identique par plusieurs historiens, est bien daté du 15 avril 1736. D'ailleurs les copies de cet acte qui se trouvent à Gênes et aux archives du Ministère des affaires étrangères portent toutes cette même date.
[149] Journal de Costa.
[150] Journal de Costa.
[151] D'Angelo, vice-consul de France à Bastia, à Campredon, le 12 avril 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 276. Cette lettre est datée du 12 avril par erreur, puisqu'elle rend compte de ce qui s'est passé le 15 et le 16.
[152] Journal de Costa.
[153] Journal de Costa.
[154] Mémoires de Rostini.
[155] Mémoires de Rostini.
[156] D'Angelo à Campredon, Bastia, le 12 avril 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 277.
Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 202-206.—Cambiagi, op. cit., t. III, p. 159.
[157] La mère de Théodore avait—nous l'avons vu—épousé en secondes noces, Marneau, employé des douanes à Metz.
[158] La lettre de Théodore à Marneau est inédite. Elle se trouve dans les Archives d'État à Gênes. Sorba, ministre de Gênes, en France, l'avait eue par Schmerling, ambassadeur de l'Empereur à Paris, qui la tenait lui même d'un de ses amis, ainsi qu'une lettre de Marneau envoyant à M. le C.... (?) la lettre de son beau-fils. Sorba adressa le 21 mai 1736 les copies de ces deux lettres à son gouvernement, en expliquant comment il en avait eu connaissance.—Francia, mazzo 43 (anni 1734-37). Archives d'État, see p. 61, 55, 53, etc.
[159] Cela prouve—si la preuve avait encore besoin d'en être faite—que celui qui se fit appeler le colonel Fréderick ne fut pas son fils; il l'aurait fait venir en Corse de préférence à un neveu.
[160] Au comte de la Marck—son ancien protecteur—sans aucun doute. Cette lettre extraite des archives du Ministère des affaires étrangères (volume Corse) a été publiée dans le Bulletin des Sciences historiques et naturelles de la Corse, 1883-1884.
[161] Marneau à M. le C... Metz, le 26 avril 1736. Loc. cit. Archives d'État à Gênes, archives secrètes.
[162] Campredon à Chauvelin, Gênes les 15 et 29 mars 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[163] Chauvelin à Campredon, Versailles le 2 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[164] Les rapports du comte Rivera qui se trouvent aux archives d'État de Turin (Genova. Lettere ministri. Mazzo 15), racontent, au sujet de Théodore, les mêmes faits que les dépêches de Campredon au gouvernement français.
[165] «Le comte Rivera (envoyé piémontais à Gênes)..... paraît s'intéresser fort aux affaires de Corse..... Je lui communique sans difficulté les nouvelles que je tiens de notre vice-consul, car elles sont publiques..... Il croit que l'aventure est plus sérieuse que les Génois ne font semblant d'en être persuadés et si je dois ajouter foi aux discours de Farinacci et à ceux d'un officier vallon que je rencontrai hier cher M. Cornejo (envoyé d'Espagne à Gênes), Nehof est appuyé par une puissance étrangère. On ne nous soupçonne point; mais on est persuadé que c'est la reine d'Espagne ou les Anglois, parce que depuis peu il est arrivé en Corse quatre bâtiments de cette nation avec des munitions..... L'abbé Michel m'avertit qu'une barque venue en vingt-quatre heures de la Bastie porte la nouvelle que les révoltés au nombre de 5 à 6 mille se sont avancés à deux portées de canon de la Bastie. Farinacci m'a dit que d'ordre de la reine catholique, Nehof doit arborer l'étendard d'Espagne à la première ville dont il pourrait s'emparer.... La République a ordonné au capitaine de la galère, partie hier, de ne pas aborder à la Bastie, mais à Ajaccio.....»
Campredon à Chauvelin, Gênes, le 3 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[166] Lettre de Bastia du 16 avril 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 282-284.
[167] D'Angelo, vice-consul de France à Bastia, à Campredon. Bastia, le 7 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères, publiée par M. l'abbé Letteron, op. cit., p. 287.
[168] «Il n'est pas vraisemblable que Neuhoff ait de son fonds ni de celui des révoltés les sommes considérables en lisbonnines et louis d'or qu'il distribue avec assez d'abondance. Bien des gens soupçonnent les Anglais. L'île de Corse entre leurs mains donnerait le dernier coup au commerce de la Méditerranée dont la France a tant d'intérêt de maintenir la liberté.»
Campredon à Chauvelin, Gênes le 10 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[169] «Si l'on pouvait croire que quelque puissance eût part à ce qui se passe en Corse, les soupçons devraient principalement tomber sur les Anglais... Nous sentons combien il serait nuisible à notre commerce et même à celui de tout le reste de l'Europe, que cette île se trouvât entre les mains des Anglais. Nous devons être aussi attentifs que les Génois peuvent être de leur côté inquiets du dénouement de cette aventure qui peut nous intéresser beaucoup si elle était suscitée par les Anglais ou quelque autre puissance.»
Chauvelin à Campredon, Versailles le 5 juin 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[170] Copie d'une lettre de Cornejo à Trévino, 4 juin 1736, communiquée par Campredon: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[171] Campredon à Chauvelin. Gênes, le 14 juin 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[172] Journal de Costa.
[173] Abbé de Germanes, Histoire des révolutions de l'île de Corse.
[174] Journal de Costa.
[175] Ibidem.
[176] Ibidem.
[177] Mémoires de Rostini.
[178] Décret donné à Alesani, le 16 avril 1736. Abbé Letteron, Correspondance, p. 281.
[179] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 14 avril 1736: Correspondance de Florence, vol. 87. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[180] «L'on m'écrit de Florence et de Livourne que le capitaine de cette nation (anglais), qui a fait un second voyage en Corse, après y avoir débarqué Neof, sur la défense que M. Fane, ministre d'Angleterre lui a faite d'y retourner, a produit une lettre du roi de la Grande Bretagne qui l'y autorise et c'est apparemment ce qui a causé la mission de M. François Brignole à Londres, où il s'est rendu en poste. Ces circonstances jointes à celles de l'examen des ports de la Corse par un bâtiment anglais donnent des soupçons fondés...».—Campredon à Chauvelin. Gênes, le 24 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères. Cette lettre a été publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 293-294.
[181] Lorenzi à Chauvelin. Florence, le 12 mai 1736: Correspondance de Florence, vol. 87. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[182] Journal de Costa.
[183] Ibidem.
[184] Journal de Costa.—Lettre de Bastia du 16 avril 1736 jointe à la lettre de Campredon du 26: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Cette lettre, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 284, porte que Rafaelli, «grand chancelier de Corse», était à bord de l'esquif avec un capucin et six autres Corses. Cet esquif aurait débarqué «huit barils de poudre, trois caisses de fusils et plusieurs autres choses qu'on ne sait pas».
[185] Journal de Costa.
[186] Journal de Costa.
[187] Note de l'éditeur des Mémoires du Père Bonfiglio Guelfucci, op. cit., p. 66.
[188] Journal de Costa.
[189] Fait à Cervione, le 19 avril 1736, signé: Costa, grand chancelier: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères, publié par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 284-285.
[190] Village natal de Paoli.
[191] Journal de Costa.
[192] Ibidem.
[193] Journal de Costa.
[194] D'Angelo à Campredon. Bastia, le 5 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 286.
[195] Lettre de Bastia, 7 mai 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 287.
[196] Mémoires de Rostini.
[197] Lettre de Bastia, 7 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 287.
[198] Journal de Costa.
[199] Ibidem.
[200] Journal de Costa.
[201] Ibidem.
[202] Journal de Costa.—Mémoires de Rostini.
[203] Bonfiglio Guelfucci, op. cit., p. 67.
[204] Journal de Costa.
[205] «Ce même abbé (l'abbé Michel Robert), qui a eu tout le détail des dépenses pour la Corse, m'a assuré qu'actuellement elles se montaient à soixante mille livres par mois, sans compter les provisions de bouche, que la république n'était pas en état de continuer cette dépense, qu'aussi délibérait-on d'abandonner tout le plat pays pour ne garder que les quatre villes fortifiées».
Campredon à Maurepas. Gênes, 2 mars 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères. Cette lettre a été publiée in-extenso par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 275.
Si au commencement de 1736 les dépenses de Gênes pour la Corse se montaient à soixante mille livres par mois, elles durent certainement s'élever à un chiffre supérieur après le débarquement de Théodore.
L'abbé Michel Robert, prêtre français, était secrétaire de Félix Pinelli. Cet ecclésiastique alla en Corse en 1735 avec son maître, lorsque celui-ci fut nommé commissaire général de l'île. Campredon avait eu soin de se ménager les confidences de cet abbé en toute sûreté. «C'est une des meilleures acquisitions que j'eusse pu faire en ce pays-là pour le service du roi, disait-il, et j'espère, Monseigneur, que vous en reconnaîtrez l'utilité et le mérite».
Campredon au ministre, le 16 juin 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 229.
[206] L'édit, signé par le doge Giuseppe Maria, est daté du 9 mai 1736. Il fut imprimé chez Franchelli. Ce placard porte en tête l'écu de Gênes avec la croix et la couronne ducale soutenues par deux griffons. Communiqué avec la lettre de Campredon du 17 mai: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères. Voir également: Abbé Letteron, Correspondance, p. 287; Cambiagi, op. cit., t. III, p. 86; Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 222 et suiv. La traduction de cet édit parut dans les gazettes de Hollande (juin 1736).
[207] «L'abbé Michel me dit que les choses (en Corse) sont sans remède..... Je ne vois cependant pas que le Sénat se donne beaucoup de mal pour y en apporter. Il s'est contenté jusqu'à présent de faire publier le manifeste ci-joint contre le sieur Théodore de Neuhoff et cette belle pièce a été le fruit de dix conseils tenus exprès pour délibérer si elle aurait lieu, en sorte que l'on peut dire que c'est proprement dans le Sénat que subsiste la guerre et la division».—Campredon à Chauvelin, Gênes, le 17 mai 1736.
Le ministre répondit: «C'est une faible ressource contre les progrès de Neuhoff que la pièce qu'on s'est déterminé à publier contre lui».—Chauvelin à Campredon, le 29 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
En reproduisant l'édit du Sénat dans son numéro du mois de juin 1736, le Mercure historique et politique de Hollande disait: «Qui nimis probat nihil probat».
[208] Fait au Patrimoine de Nebbio le 2 juin 1736. Ce manifeste, publié par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 397, se trouve dans la Correspondance de Gênes, vol. 97, aux archives du Ministère des affaires étrangères. Les journaux de Hollande en reproduisirent un texte approchant dans leur numéro de juin. Voir également Cambiagi, op. cit., t. III, p. 93 et Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 230.
[209] Pommereul, op. cit., t. I, p. 209.
[210] Journal de Costa.
[211] Les gens de Bastia étaient tellement affolés qu'ils prétendaient que Théodore payait argent comptant le métal qu'on recherchait. Il fallait le connaître bien mal pour faire une supposition pareille! Ils exagéraient du reste singulièrement son butin.
«Il prend toute la vaisselle d'argent ou monnaie, de même que le cuivre, dont il paie la valeur comptant en or et fait ensuite marquer toute cette monnaie à son coin; en un mot il est obéi et respecté comme pourrait l'être le plus légitime monarque; cela passe l'imagination. Cependant nous sommes ici sans forces et sans provisions de bouche, sans espérance de récolte, tout le plat pays étant au pouvoir des rebelles. Dans les seuls districts de Vescovato et de Procoli, ils ont pris ou confisqué pour plus de six cent mille livres d'effets, jugez du reste et de notre situation. Dieu le pardonne à ceux qui en sont la cause». Lettre de Bastia, du 30 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 295.
[212] Xavier Matra à Théodore, Matra, le 30 mai 1736: Materie politiche—Negoziazione colla Corsica—Carte diverse relative al regno di Teodoro Neuhoff in Corsica, mazzo 3, inserto II. Archives d'État de Turin.
[213] Journal de Costa.
[214] Mémoires de Rostini.
[215] Journal de Costa.
[216] D'après une lettre de Bastia du 7 mai 1736, Théodore serait allé dans le Nebbio dès le commencement de mai. Il aurait logé «dans la maison du feu comte Masimo qui est située entre La Bastie et San Fiorenzo»: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères. Cette lettre a été publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 287.
Sur une adresse de la main de Théodore à Costa, qui se trouve à la bibliothèque municipale de Turin (collection Cossila), figure un petit cachet en cire rouge qui représente un écusson coupé. D'un côté, d'argent, le buste d'un homme; de l'autre, de sable, un dessin qui semble représenter le monogramme du roi.
[217] Costa, comme la plupart des lieutenants de Théodore, commence toutes ses lettres selon les règles du protocole par le mot Sire.
[218] Un nommé Pietri de Tavagna expédiait lui aussi des bestiaux et des denrées au camp établi devant San Pellegrino.—Pietri à Théodore, Tavagna, le 31 mai 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[219] Costa à Théodore, Orneto, le 6 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[220] On appelait ainsi, en Corse, les traîtres et les assassins soudoyés par les Génois, du nom de Vittolo, qui, le 17 janvier 1567, à l'instigation de Gênes et moyennant, dit-on, cent cinquante écus, assassina Sampiero, le héros corse, dont il était écuyer. Voir la chronique d'Anton Pietro Philippini traduite et publiée par M. l'abbé Letteron, dans le Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse, Bastia, 1890. Histoire de la Corse, t. III, p. 230-236.
[221] Costa à Théodore, Orneto, le 7 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[222] Poggi à Théodore, Zicavo, le 8 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[223] Costa à Théodore, Orneto, le 9 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[224] Costa à Théodore, Orneto, le 13 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[225] Costa à Théodore, Orneto, le 15 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[226] Costa à Théodore, Orneto, le 19 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[227] Costa à Théodore, Orneto, le 29 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[228] Costa à Théodore, Orneto, le 26 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[229] Cristoforo Buongiorno à Théodore, Orneto, les 13 et 22 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[230] Lettre anonyme sans date, mais certainement écrite dans le courant de 1736, puisqu'elle a été adressée à Théodore pendant qu'il était en Corse: Bibliothèque municipale de Turin, collection d'autographes Cossilla, mazzo 28.
[231] Mémoires de Rostini.—Journal de Costa.
[232] Pietro Gaffori à Théodore, Tavagna, les 26 et 30 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[233] Gaffori à Théodore, Tavagna, le 30 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[234] Costa à Théodore, Orneto, le 26 juin; Couvent de Tavagna, le 29 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[235] E. Cartier, Monnaies frappées en Corse par Théodore et Paoli, dans la Revue numismatique, 1812, p. 193-212.—Campredon envoya à Chauvelin une pièce de deux soldi et demi avec sa dépêche du 28 juin: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[236] Jaussin, l'apothicaire de l'armée française pendant l'expédition de 1738, dit: «Je fis l'acquisition de deux pièces de monnaie de ce roi de nèfles. Quelque viles qu'elles fussent à cause du sujet et de la matière, elles étaient pourtant rares; elles eurent un peu de cours dans plusieurs pieve rebelles. Cette monnaie était de billon, de la plus basse valeur, petite, mince et mal fabriquée. On n'y voyait point de portrait et il était impossible d'en déchiffrer la légende; on apercevait seulement une couronne fermée et au-dessous un grand T et une grande R qui signifiaient sans doute Théodore Roi». Mais là où Jaussin se trompait c'est quand il ajoutait: «On frappa aussi quelques pièces d'or et d'argent, mais je ne pus jamais en avoir, vu leur extrême rareté.» Op. cit., t. 1, liv. II, p. 274-275.
[237] Pommereul, op. cit., t. I, p. 208.—E. Cartier, op. cit.
[238] Mémoires de Rostini.
[239] Journal de Costa.
[240] La reproduction de la monnaie de Théodore a été faite d'après l'ouvrage du colonel Maillet: Catalogue descriptif de toutes les monnaies obsidionales et de nécessité. Bruxelles, 1870-73, 2 vol. in-8o et 2 atlas oblongs avec 218 planches.
M. J. Protat, de Mâcon, collectionneur et numismate des plus érudits, a bien voulu me donner ce dessin et les clichés typographiques dont il a surveillé lui-même la confection. J'ai le regret de n'avoir pu lui témoigner ma sincère gratitude avant sa disparition prématurée. Qu'il me soit au moins permis de donner à sa mémoire un souvenir reconnaissant.
Comparez ce dessin, qui représente les pièces comme elles auraient dû être, avec la planche d'après les moulages.
[241] E. Cartier, op. cit.
[242] E. Cartier, op. cit.—Relazione della Corsica di Giacomo Boswell scudiere, trasportata in italiano dall'originale inglese, p. 112.—Note de l'éditeur des Mémoires du Père Bonfiglio Guelfucci, p. 67.
[243] Il y a une différence très sensible entre les deux spécimens en argent de la Bibliothèque nationale. L'un paraît être d'un métal très inférieur à l'autre et d'une frappe plus grossière. On aperçoit parfaitement dans l'une de ces pièces (no 1 de la planche d'après les moulages) comme une hésitation dans la gravure, des doubles traits, ce qui laisserait supposer qu'on s'y serait repris à deux fois et pas au même endroit. La circonférence est plus irrégulière; sur l'un des bords de la face, il y a une saillie du métal très caractérisée provenant sans doute de ce que le coin aurait été appliqué d'une façon très imparfaite. La défectuosité de l'outillage dont se servaient les ouvriers de Théodore, la rareté de l'argent qu'ils avaient à leur disposition, donnent à penser que l'exemplaire le plus grossier comme frappe et le plus bas comme titre serait le vrai.
[244] Journal de Costa.
[245] Giacomo Francesco Pietri à Théodore, Couvent de Tavagna, le 17 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[246] Journal de Costa.
[247] Ibidem. «... La monnaie qu'il avait fait battre depuis peu n'avait aucun cours parce que personne ne voulait la recevoir. Tout ceci fait juger que ces peuples, naturellement féroces et peu patients, pourraient bien tourner toute leur fureur contre le sieur Théodore et ses adhérents; ce serait un grand coup pour la république qui ne saurait mieux faire que de semer la division parmi eux; c'est l'unique moyen de rétablir son autorité». Lettre de Bastia, du 16 juillet 1736, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 309.
[248] Costa à Théodore, Orneto, le 26 juin; Tavagna, les 29 et 30 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[249] «L'altra sera si lasciò sortir di bocca che di qua e re da se et che il nostro re e re de' coglioni.»
[250] Jean-Paul Costa à son oncle, Sainte-Marie d'Ornano, le 25 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[251] Hyacinthe Paoli à Théodore, Rostino, le 27 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[252] Journal de Costa.
[253] Ibidem.
[254] Lettre de Bastia, du 18 juin 1736, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 304-305.
[255] Arrighi à Théodore, du camp de Bastia le 24 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[256] Journal de Costa.
[257] Costa à Théodore, Orneto, le 26 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[258] Journal de Costa.
[259] Ibidem.
[260] Journal de Costa.
[261] Aujourd'hui le petit séminaire de Corte.
[262] Théodore à Costa, Corte, le 2 juillet 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[263] A Vico selon Rostini, à Bogognano suivant une lettre de Bastia du 31 juillet 1736, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 309-311.
[264] Journal de Costa.—Mémoires de Rostini.—Lettre écrite de Bastia, le 31 juillet 1736, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 309-311.
[265] Costa à Théodore, Orneto (sans date): loc. cit. Archives d'État de Turin.
[266] Journal de Costa.
[267] «Les parents du feu Luccioni qu'ils ont fait mourir, bien loin d'en témoigner du ressentiment, comme on s'était flatté ici, se sont réunis au nouveau roy sur la parole de Fabiani qui lui conduit des otages de leur part. En cette considération, il les a créés marquis et comtes, à savoir Paviani de Matra, et Martinetti d'Aléria, après quoi Théodore les a congédiés...». Lettre de Bastia, du 30 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 295.
[268] Mémoires de Rostini.
[269] Mémoires de Rostini.
[270] Cette date est celle du testament politique de Fabiani dont je parle plus loin.
[271] Journal de Costa.—Mémoires de Rostini.
[272] Journal de Costa.
[273] Cet écrit a été publié dans le Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse IXe année, 1889, 103e, 104e, 105e et 106e fascicules, p. 576-600). D'après une note de l'éditeur, le testament politique de Fabiani serait resté manuscrit jusqu'alors. Il avait été communiqué à la Société par des descendants du général qui habitent Santa Reparata. Il y a là une erreur. Le testament politique de Simon Fabiani a été imprimé après l'assassinat. Il se trouve en effet aux archives du Ministère des affaires étrangères: Correspondance de Gênes, vol. 98, année 1736, fol. 27 à 34, un exemplaire imprimé de cet écrit qui porte pour titre: Simone Fabiani, tenente generale dell'armi de' malcontenti di Corsica, ferito a morte da sicarj, scrive a' Corsi suoi compagni, ed a quei Corsi, che sono dentro e fuori del Regno. L'écrit porte à la fin: Da Piazzole di Orezza, li 15 di luglio 1736. L'imprimé qui se trouve à Paris fut communiqué par Campredon au Ministère le 15 novembre 1736. Voir: Abbé Letteron, Correspondance, p. 323.
[274] Grégoire Salvini à Théodore, Monticello, le 1er juillet 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[275] Grégoire Salvini à Théodore de Neuhoff, Ville, le 18 juillet 1736: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[276] Journal de Costa.
[277] Lettre du 5 août 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 311.
[278] Lettre de Campredon, du 23 août 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 312.
[279] Journal de Costa.
[280] Lettre de Bastia du 23 août 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 312-313.
[281] Bonfiglio Guelfucci, op. cit., p. 67.
[282] Journal de Costa.
[283] Ibidem.
[284] Ibidem.
[285] Ibidem.
[286] Sorba, écrivait Campredon, n'a «contre lui que le péché originel de sa naissance qui est d'être corse». Campredon à Amelot, Gênes, le 18 juillet 1737: Correspondance de Gênes, vol. 100. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[287] Lettre à la comtesse d'Apremont communiquée par J.-B. Mari, ministre de Gênes à Turin. Turin, le 27 juin 1736: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes. Cette lettre a été publiée par M. Antonio Battistella, op. cit., p. 167.
[288] Mémoire remis par la république de Gênes à Campredon et transmis par celui-ci en original et en traduction au ministre. Campredon à Chauvelin, Gênes, le 31 mai 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[289] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, le 2 juillet 1736: Francia, mazzo 45 (anni 1734-37). Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[290] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, le 23 juillet 1736: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[291] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, les 8 et 14 octobre 1736: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[292] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, le 12 novembre 1736: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[293] Mme de Trévoux, sœur du baron de Neuhoff, était morte quelques années auparavant, laissant un fils et une fille. Le fils était officier aux Gardes françaises. La fille se trouvait encore au couvent en 1736. On la disait fiancée à un certain Desnoyers, de Normandie.—Sorba au Sérénissime Collège, Paris, les 13 et 20 août 1736: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[294] J.-B. de Mari au Sérénissime Collège, Turin, le 5 septembre 1736. Filza Ribellione di Corsica, N. Gle 14-3012. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.—Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 25 août 1736: Correspondance de Florence, vol. 87. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[294] Campredon à Chauvelin, Gênes, le 14 juin 1736: Correspondance de Gênes, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Correspondance, p. 306.
[296] Campredon envoya la copie de ce manifeste à Chauvelin avec sa dépêche du 23 août 1736: Correspondance de Gênes, vol. 98. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[297] Gregorius, Corsica, t. II, p. 334-338.—Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 249-260.—Cambiagi, op. cit., t. III, p. 98-101.
[298] «Beaucoup de personnes doutèrent fort de l'authenticité de cette lettre, et, en effet, elle a tout l'air d'avoir été fabriquée par des gens disposés à se divertir aux dépens des Génois.»—Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 249.
[299] «Il y a un second libelle qu'on attribue aux Corses, mais si peu revêtu de ressemblance que je le crois fabriqué à Gênes.»—Campredon à Chauvelin, Gênes, le 30 août 1736: Correspondance de Gênes, vol. 98. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[300] «La république de Gênes est sans doute fondée à cacher autant qu'elle peut les désavantages qu'elle essuie en Corse; mais elle a dans son sein bien des mécontents qui se portent à l'autre extrémité pour dévoiler tous les mystères, et les feudataires de l'empereur ou du roi de Sardaigne ne se font pas un scrupule pour trahir le bien public pour leurs intérêts particuliers. C'est par un de ces canaux que j'ai eu la pièce ci-jointe... La personne qui m'a confié ces pièces s'exprime en ces termes: «Je satisfais plus à mon devoir qu'à votre curiosité en vous envoyant les deux derniers mémoires ou libelles de Théodore. Ils sortent de la même plume que le précédent; j'ai eu de la répugnance à les lire et du regret à les communiquer, car s'ils contiennent vérité, nous aurions de la honte vous et moi à passer notre vie auprès de tels princes». En effet, les Génois y sont bien mal traités; mais à l'esprit de satire près qui y règne d'un bout à l'autre, l'auteur cite des faits historiques anciens et modernes qui sont sans réplique.»—Campredon à Chauvelin, Gênes, le 20 septembre 1736: Correspondance de Gênes, vol. 98. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[301] Campredon à Chauvelin, Gênes, le 19 juillet 1736: Correspondance de Gênes, vol. 98. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[302] Abbé de Germanes, op. cit.—P. P. Pompei, État actuel de la Corse. Caractères et mœurs de ses habitants, Paris, 1821, p. 189.
Nous verrons dans la suite que Théodore était en rapports assez suivis avec une Mme de Champigny habitant Paris. Ils échangeaient des lettres fort tendres. Serait-ce cette dame qui aurait été la maîtresse royale attitrée?
[303] Abbé de Germanes, op. cit.
[304] «Les promesses sont des arguments usés à l'égard de ces insulaires qui ne s'y laisseront plus surprendre».—Campredon à Chauvelin, Gênes, le 23 août 1736: Correspondance de Gênes, vol. 98. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[305] Théodore à Jean-Charles Cottone, Verde, les 16 et 29 août 1736: loc. cit. Bibliothèque municipale de Turin.
[306] Journal de Costa.
[307] Ces rochers ont une élévation de plus de 1,500 mètres.
[308] Journal de Costa.
[309] Ibidem.
[310] Ibidem. Le chroniqueur n'indique pas le nom du village. Peut-être ne le savait-il même pas.
[311] Ibidem.
[312] Ibidem.
[313] Ibidem.
[314] Le 16 septembre 1736.
[315] L'édit comportait seize articles et les règles annexées neuf.
[316] Cambiagi, loc. cit., t. III, p. 109-112.—Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 262-272.
Voici la description que donne ce livre de l'insigne de l'Ordre de la Délivrance. Il est à supposer d'ailleurs que cet insigne resta toujours à l'état de projet: «La croix ou étoile de cet ordre est un champ de sinople, arec un ourlet d'argent ou blanc. Les sept pointes de la croix ou étoile, et l'anneau par lequel elle est attachée, sont d'or ou jaunes; et les sept autres petites pointes de sable et chargées des armes du roi blanches ou d'argent; et le bord de la croix jaune ou d'or. Dans le milieu de l'étoile est la justice, couleur de chair, représentée par une femme qui a une ceinture d'où pend une feuille de figuier d'or. Elle tient de la main droite une épée d'acier, et de la gauche une balance, dans un des bassins triangulaires de laquelle est une tache rouge et dans l'autre une couleur de plomb. Au-dessous de la main, qui tient l'épée, est un globe d'or surmonté d'une croix; et au-dessous de la main, qui tient la balance, est un triangle d'or au milieu duquel est un T.»
En 1757, Pascal Paoli créa également un ordre de chevalerie composé de cinquante braves, qui s'appelaient entre eux confrères. L'insigne consistait en une médaille représentant Sainte Dévote: Pommereul, op. cit., t. II, p. 19.
[317] Journal de Costa.
[318] Ibidem.
[319] Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 272.
[320] «Toute l'île était si dépourvue d'artisans, qu'à peine y pouvait-on trouver un tonnelier; en sorte qu'ils (les Corses) étaient obligés de mettre leur huile et leur vin dans des cruches ou dans des outres»: Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 276.
[321] Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 277.
[322] Journal de Costa.
[323] Ibidem.
[324] «Ayant délibéré de passer en terre ferme afin de chasser les Génois, nos ennemis, des places fortes de notre royaume, craignant d'être trompé par ceux qui seraient chargés de nos affaires en notre absence; et voyant, d'ailleurs, les mois s'écouler sans qu'il vienne de secours et sans que nous sachions d'où provient ce retardement, nous avons cru qu'il était de notre devoir de consoler nos peuples avant notre départ, non seulement en leur faisant connaître les justes motifs de ce voyage, mais aussi en pourvoyant toutes les places et provinces de bons et fidèles commandants; de manière que le gouvernement de notre royaume ne souffre point de notre absence, et que toutes les munitions de guerre que nous y enverrons avant notre retour, soient reçues en toute sûreté. C'est pourquoi, en vertu de notre présente ordonnance royale, nous avons élu, comme nous élisons pour commandants extraordinaires les ci-après nommés, auxquels nous confions toute notre autorité royale, en ce qui concerne le gouvernement de nos peuples dans les places et provinces respectives. Ordonnons, en conséquence, à tous nos peuples de rendre l'obéissance due à nos commandants et à nos officiers, que nous leur enjoignons de reconnaître comme tels, et de les assister lorsqu'il sera nécessaire, sous peine de notre indignation royale. Nous déclarons qu'autant, à notre retour, nous saurons bon gré à ceux qui auront été fidèles et obéissants, autant sommes-nous résolu de châtier et de punir avec toute la sévérité possible ceux qui seront coupables de désobéissance. A cette fin, et pour que la présente délibération vienne à la connaissance de tous et soit un sujet de consolation pour les bons et un motif de crainte pour les méchants, nous voulons que cette ordonnance soit publiée dans tous les lieux du pays, par ces mêmes commandants que nous chargeons de notre puissance royale. Et afin de donner plus de validité à notre présente ordonnance, nous l'avons signée de notre propre main et munie de notre sceau royal.
»Donné à artène.
«THÉODORE.
«Comte Costa, secrétaire d'État, grand chancelier et garde des sceaux».
Suit la liste des différents commandants institués. Cambiagi, op. cit., t. III, p. 115-117.—Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 281-284. Cet auteur porte que l'édit est daté du 14 novembre. Cambiagi indique le 10. Ce sont des erreurs matérielles. Théodore est arrivé le 12 novembre à Livourne. La date du 4 novembre est formellement indiquée sur l'exemplaire de l'ordonnance, envoyé au ministre par Campredon: Correspondance de Gênes, vol. 98. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[325] Voir sur la secte des Giovannali et sur leurs pratiques: Chronique de Giovanni della Grossa, p. 220.
[326] Journal de Costa.
[327] Lait de chèvre caillé.
[328] Journal de Costa.
[329] Journal de Costa.
[330] Ibidem.
[331] Ibidem.
[332] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 117.—Lettre de Campredon du 22 novembre, publiée par M. l'abbé Letteron, Correspondance, p. 323.
[333] Journal de Costa.
[334] Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 287.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 83.
[335] Journal de Costa.
[336] Le consul de France à Livourne fit mettre le patron Décugis aux arrêts. La république de Gênes avait, en effet, demandé aux puissances maritimes d'interdire à leurs nationaux de faire le commerce avec les rebelles. Néanmoins Décugis fut promptement remis en liberté.
Maurepas à Campredon, le 13 décembre 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 328.—Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 287.
[337] Il faut distinguer le marquis de Rivarola des deux personnages dont j'ai déjà eu occasion de parler: Rivarola, le gouverneur génois à Bastia, et Dominique Rivarola, l'agent des Corses à Naples.
[338] Le marquis de Rivarola au comte Trivera, le 27 novembre 1736, Genova.
[339] Mercure politique et historique de Hollande, décembre 1736.
[340] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 17 novembre 1736: Correspondance de Florence, vol. 87. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[341] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 1er décembre 1736: Ibidem.
[342] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, le 17 décembre 1736: Correspondance de France, loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[343] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 8 décembre 1736: Correspondance de Florence, vol. 87. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[344] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 15 décembre 1736: Ibidem.
[345] Campredon à Maurepas, 20 décembre 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 328. Ce confesseur devait être un de ces prêtres qui entouraient le roi et auquel celui-ci aurait donné ce titre purement honorifique, car il est vraisemblable que Sa Majesté ne pratiquait pas beaucoup.
[346] Antonio Battistella, op. cit., p. 174.
[347] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 26 janvier 1737: Correspondance de Florence, vol. 88. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[348] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 15 décembre 1736, vol. 87: Ibidem.
[349] Le duc de Saint-Aignan, ambassadeur de France à Rome, à Chauvelin, Rome, le 28 décembre 1736: Correspondance de Rome, vol. 759.—Campredon à Chauvelin, Gênes, le 17 janvier 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[340] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 5 janvier 1737, vol. 88: Correspondance de Florence. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[351] Campredon à Chauvelin, Gênes, le 17 janvier 1737, vol. 99: Correspondance de Gênes. Archives du Ministère des affaires étrangères.
Lorenzi à Chauvelin, Florence, les 1er et 22 décembre 1736: Correspondance de Florence, vol. 38. Archives du Ministère des affaires étrangères.
De son côté Campredon écrivait à Chauvelin: «Si la conduite du consul espagnol à Livourne a eu pour objet la compassion dans ce qu'il a fait en faveur du baron de Neuhoff l'on ne peut pas dire la même chose de ce qui a rapport au chanoine Orticoni, aumônier du roi des Deux-Siciles et son pensionnaire; il ne paraît guère vraisemblable que de cette part on eût approuvé tacitement la démarche du consul, s'il avait, comme on le dit, surpris le commandant de Livourne lorsqu'il lui a demandé de faire sortir de nuit sa felouque pour une expédition qui regardait le service de la cour de Naples. Quoi qu'il en soit, l'on voit que depuis l'arrivée d'Orticoni en Corse, les révoltés ont redoublé d'animosité et de courage...
«Je suis bien persuadé que la cour de Naples ne leur donne encore aucun secours ouvertement, sous le prétexte de religion, de ne point envahir le bien d'autrui, mais il y a de bonnes raisons pour croire que si Orticoni vient à bout d'occuper quelques villes où il y a un bon port, et à rendre son parti supérieur, le roi de Naples acceptera l'offre que lui feront les Corses de se donner à lui...»
Gênes, le 17 janvier 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[353] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 22 décembre 1736: Correspondance de Florence, vol. 87. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[354] Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 296-297.—Cambiagi, op. cit., t. III, p. 120-123.
«Les révoltés paraissent plus animés et plus unis qu'avant le départ du baron de Neuhoff.» Campredon à Maurepas, 6 décembre 1736: Abbé Letteron, Correspondance, p. 325.
[355] Les personnages dont la république mettait la tête à prix étaient: Théodore de Neuhoff, Costa père et fils et Durazzo. En ce qui concernait le jeune Costa, le Sénat se trompait; il n'était pas le fils, mais bien le neveu du fidèle compagnon de Théodore.
[356] Campredon à Maurepas, 10 janvier 1737: Abbé Letteron, Correspondance, p.321.
[357] Cambiagi, op. cit., t. III, p. 126-197.—Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 307-378.
[358] Antonio Battistella, op. cit., p. 175.
[359] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, le 14 janvier 1737: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[360] Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 313.
[361] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 91.
[362] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, le 4 mars 1737: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[363] Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 313-314.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 91.
[364] Lettre écrite d'Amsterdam le 16 mars 1737: Correspondance de Hollande, vol. 422. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[365] De la Ville, faisant l'intérim de Fénélon, ministre de France à La Haye, à Amelot, La Haye, le 23 avril 1737: Correspondance de Hollande, vol. 422. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Le comte Borré de la Chavanne, ministre sarde à La Haye, au roi de Sardaigne, La Haye, le 23 avril 1737: Lettere ministri, mazzo Olanda, mazzo 33. Archives d'État de Turin.—Suivant ces deux ministres, les dettes de Théodore, en Hollande, se montaient à dix-sept mille florins. Une relation de l'arrestation de Théodore indique le chiffre de trente mille florins.
[366] Relazione del modo con cui vienne scoperto nella città d'Amsterdam il barone Teodoro di Neuhoff, re di Corsica, e dell'arresto fattone eseguire dai vari crÉditori del medesimo: Materie politiche, negoziazioni colla Corsica, mazzo 1o d'addizione. Archives d'État de Turin.
[367] De la Ville à Amelot, La Haye, le 23 avril 1737: Correspondance de Hollande, vol. 422. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[368] Relazione: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[369] «Chaque jour de nouveaux créanciers se produisent, qui aggravent son écrou et il ne lui sera pas aisé de trouver les sommes qu'on lui demande».—De la Ville à Amelot, La Haye, le 7 mai 1737: Correspondance de Hollande, vol. 423. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Borré de la Chavanne au roi de Sardaigne, La Haye, le 7 mai 1737: loc. cit. Archives d'État de Turin.
Le jour même où le ministre de France et le ministre sarde signalaient à leur gouvernement la difficulté pour Théodore de se libérer promptement, celui-ci sortait de prison.
[370] Relazione: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[371] Relazione: loc. cit. Archives d'État de Turin.—De la Ville à Amelot, La Haye, le 25 avril 1737: Correspondance de Hollande, vol. 422. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Borré de la Chavanne au roi de Sardaigne, La Haye, le 30 avril 1737: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[372] Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 316-318.
[373] Mercure historique et politique de Hollande, numéro de juin 1737.
[374] Campredon à Amelot, Gênes, le 16 mai 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Correspondance, p. 353.
[375] J'ai dû reconstituer cette partie de la vie de Théodore avec des documents très postérieurs.
Au moment où l'expédition française, en Corse, se préparait, c'est-à-dire à la fin de l'année 1737, Amelot envoya à Livourne le sieur Pignon. Celui-ci avait pour mission spéciale de se tenir au courant de tous les faits et gestes des Corses un peu influents dont Livourne était le rendez-vous. Pignon se trouva en rapport avec un insulaire très au courant des démarches de Théodore en Hollande après sa captivité. Dans une lettre datée du 13 janvier 1738, Pignon rapportait tous ces détails à Amelot. Du reste, Campredon, le 2 octobre 1738, fournit à Amelot des renseignements très précis sur les intrigues de Théodore au sortir de prison. Il tenait ces détails—nous verrons comment—d'un des secrétaires de Théodore. Les récits de Pignon et de Campredon concordent absolument. Ce sont ces rapports qui m'ont servi pour cette période. La correspondance de Pignon figure dans le volume Corse no 1 aux archives du Ministère des affaires étrangères. Elle a été publiée par M. l'abbé Letteron dans: Pièces et documents divers pour servir à l'histoire de la Corse pendant les années 1737-1739. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse; Bastia, 1893.
[376] Pignon à Amelot, Livourne, le 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.
[377] Extrait d'une lettre d'Amsterdam du 12 mai 1737, communiquée le 14 mai par de la Ville à Amelot: Correspondance de Hollande, vol. 423. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[378] Extrait d'une lettre d'Amsterdam du 12 mai 1737, communiquée le 14 mai par de la Ville à Amelot: Correspondance de Hollande, vol. 123. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Borré de la Chavanne au roi de Sardaigne, La Haye, le 14 mai 1737: loc. cit. Archives d'État de Turin.—Histoire des révolutions de l'île de Corse, p. 315-316.
[379] Pignon à Amelot, Livourne, le 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.
[380] Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe, maistre Gustavius Barentz, parti de Texel le 30e juin et arrivé à la rade de Livourne le 13e septembre de 1737: Corsica 1737-1738 N. 1/2121. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
Ce journal a été rédigé par Denis Richard, qui ensuite le livra au gouvernement génois.—Antonio Battistella, op. cit., p. 176.
[381] Bookmann et Evers existaient réellement. Ils étaient à Livourne les correspondants de Lucas Boon.—Pignon à Amelot, le 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.—Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.
[382] Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.
[383] Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.—Lettre écrite de Lisbonne le 30 juillet 1737 à Joseph Buonaroti, à Gênes, et communiquée par celui-ci au Sérénissime Collège. Filza 1737-38, No generale 1/2121. Archives d'État de Gènes, archives secrètes.
[384] Pignon à Amelot, Livourne, le 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.—Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.
[385] Viganego, consul de Gênes, à Lisbonne au Sérénissime Collège, le 30 juillet 1737: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[386] Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.
[387] Viganego au Sérénissime Collège, Lisbonne, le 30 juillet 1737: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[388]> Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.
[389] Lettre de Lisbonne du 30 juillet 1737 à Joseph Buonaroti: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.—Antonio Battistella, op. cit., p. 177.
[390] Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.—Pignon à Amelot, le 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.
[391] Viganego au Sérénissime Collège, Lisbonne, le 30 juillet 1737: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[392] Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.—Pignon à Amelot, Livourne, le 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.
[393] Journal du voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.
[394] Journal de voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.—Pignon à Amelot, Livourne, le 13 janvier 1737: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.—Antonio Battistella, op. cit. p. 179.
[395] Journal de voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.
[396] Journal de voyage du navire La Demoiselle Agathe: loc. cit.
[397] Lorenzi à Amelot, Florence, le 14 septembre 1737: Correspondance de Florence, vol. 88. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[398] Lorenzi à Amelot, Florence, les 18 septembre et 12 octobre 1737: Correspondance de Florence, vol. 88. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[399] Pignon à Amelot, Livourne, le 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.
[400] Mémoire que Denis Richard présente avec soubmission aux Sérénissimes Doge, gouverneur et procurateur de la Sérénissime République de Gênes. Livourne, le 27 novembre 1737: Ribellione di Corsica, Filza, N. Gle 13-3011. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[401] Récapitulation d'une lettre écrite le 6 décembre 1737 par Lucas Boon d'Amsterdam à Bookmann et Evers, à Livourne: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[402] Campredon à Amelot, Gênes, le 2 octobre 1738: Correspondance de Gênes, vol. 101. Archives du Ministère des affaires étrangères; publiée par M. l'abbé Letteron: Correspondance, p. 423-426.
[403] Copie du pouvoir du roi Théodore, traduit de sa main du hollandais en italien, donné à François de Agata, son secrétaire, pour fréter un bâtiment à Amsterdam, le 23 juin 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères. Ce document est court et sans intérêt.
[404] Contrat de nolissement du Yong-Rombout: Correspondance de Gênes, vol. 101. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[405] Pignon à Amelot, Livourne, les 23 décembre 1737 et 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 88-95-99.
[406] Lucas Boon à Bookmann et Evers, le 13 décembre 1737: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[407] Pignon à Amelot, les 13 et 20 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99, 101 et 103.
[408] Puisieux à Amelot, Naples, le 7 janvier 1738: Correspondance de Naples, vol. 35. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[409] Du même au même, même date: Ibidem.
[410] Ce contrat ne fut jamais signé. Puisieux à Amelot, Naples, le 21 janvier 1738: Ibidem.—Le projet de contrat se trouve dans la Correspondance de Gênes au fol. 26 du vol. 101.
[411] Puisieux à Amelot, Naples, les 4, 18, 25 mars et 1er avril 1738: Correspondance de Naples, vol. 35. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[412] L'opinion que les États Généraux de Hollande favorisaient en secret l'entreprise du baron de Neuhoff, était cependant assez répandue. Dans un document intitulé: Mémoires de certaines intrigues de Théodore, qui se trouve aux Archives du Ministère des affaires étrangères, dans la Correspondance de Corse, vol. 2, on lit: «Il (Théodore) fut arrêté pour dettes en arrivant à Amsterdam, mais ayant trouvé un des juifs avec lequel il avait fait un traité de leur remettre San Fiorenzo ou Portovecchio, selon qu'il leur conviendrait, ce juif, dis-je, paya pour lui et le produisit à ses correspondants Lucas Boon, Tronchin et Neufville, qui firent un fonds en marchandises et munitions de cinq millions. Il est à présumer que ces marchands n'étaient que procureurs dans cette affaire, puisque Théodore s'obligeait de leur donner pour sûreté de leurs avances Ajaccio jusqu'à l'entier payement de la somme. Quelles troupes ont des marchands pour garder une forteresse dans un pays où la guerre est actuellement, si les États eux-mêmes n'y avaient pris des engagements secrets. De plus, l'armement des trois vaisseaux qui s'étaient présentés sur les côtes de Corse, s'était fait assez publiquement en Hollande pour que les États ne l'eussent pas ignoré».
[413] La lettre des États Généraux à la République de Gênes parle d'un autre navire qui se serait trouvé dans le même cas que La Demoiselle Agathe, Le Maria Jacoba, capitaine Cornelius Roos. Ce bâtiment avait été surveillé et visité par les Génois à Livourne contre tout droit.
[414] Les États Généraux des Provinces-Unies des Pays-Bas à la Sérénissime République de Gênes. La Haye, le 23 novembre 1737, Filza I, 2121 (1737-1738). Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[415] Lettre de Van Sil du 15 octobre 1737 sans nom de destinataire: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[416] Copie d'une lettre d'Amsterdam du 23 octobre 1737, communiquée avec la lettre de Fénelon à Amelot du 29 octobre: Correspondance de Hollande, vol. 424. Archives du Ministère des affaires étrangères.
En envoyant cette copie Fénelon écrivait:
«Je joins ici la copie d'une lettre qui a été écrite d'Amsterdam et qui m'a été confiée. Ce qui est dit de M. Dedieu, qui a été fourni par la ville d'Amsterdam pour premier commissaire aux conférences d'Anvers et pour qui l'agent arrivé de Corse avait une commission, et bien d'autres particularités qui se peuvent joindre, ont assurément de quoi donner de fortes indices que l'Angleterre s'est intéressée pour procurer les facilités que le baron de Neuhoff a trouvées non seulement pour se tirer des mains de ses créanciers qui l'avaient fait arrêter à Amsterdam, mais encore pour s'y pourvoir de tout ce qu'il en a tiré en munitions, armes, etc... et qui ont suivi ou devancé son retour en Corse. L'Angleterre n'aura pas pris cet intérêt sans vue (en chiffres). Celle de prendre le contrepied de nous dans une affaire qu'elle croirait propre à nous mettre moins bien avec l'Espagne serait remarquable.»
La diplomatie française voulait voir dans l'équipée de Théodore des menées anglaises. Ses craintes ne semblaient pas justifiées. Plus tard, l'Angleterre favorisera les entreprises de Théodore. Pour l'instant, ce n'était qu'un coup de commerce tenté par des trafiquants trop crédules.
[417] Pignon à Amelot, Livourne, 13 janvier 1738: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 95-99.
[418] Puisieux à Amelot, Naples, le 2 janvier 1738: Correspondance de Naples, vol. 35. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[419] Lorenzi à Amelot, Florence, le 12 octobre 1737: Correspondance de Florence, vol. 88. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[420] «La république a fait arrêter un bâtiment génois qui portait des provisions de bouche et même quelques armes aux révoltés. La chose ne serait point surprenante, puisque tous ceux qui gagnent aux emplois, en Corse, ou qui sont chargés de la fourniture des vivres qu'on est dans la nécessité d'y envoyer, sont bien éloignés de désirer que cette guerre finisse, dût-elle achever de ruiner le trésor public...»
Campredon à Maurepas, Gênes, le 4 avril 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[421] «Les deux lettres, Monsieur, que vous avez écrites à M. Chauvelin, le 14 du mois dernier, confirment beaucoup les soupçons qu'on avait déjà que les révoltés de l'île de Corse étaient soutenus par la cour de Madrid et par celle de Naples, et c'est un objet assez intéressant pour que vous deviez employer toute votre adresse à en découvrir la vérité. Vos conjectures deviendraient plus que vraisemblables si l'on effectue la résolution d'envoyer M. Augustin Grimaldi à Madrid. Il serait à désirer que la république fût, comme on vous l'a assuré, dans la disposition de vendre cette île. Le roi n'y aurait jamais porté ses vues, tant qu'elle serait demeurée au pouvoir des Génois, et Sa Majesté n'avait pas même jugé à propos, jusques à présent, de prendre part à cette révolution sur laquelle on ne pouvait former que des conjectures fort incertaines; mais lorsqu'il s'agira de traiter de la vente de cette île, il ne conviendrait pas aux intérêts de la France qu'aucune autre puissance en fît l'acquisition; c'est pourquoi je vous prie de veiller exactement sur ce qui se passe à ce sujet et de m'informer de ce que vous apprendrez. Vous comprenez bien que ce qu'on offrirait aux Génois ne serait payé qu'après que la France en serait entrée en possession et vous pouvez faire sentir, sans trop vous expliquer, que la France ne verrait pas tranquillement qu'une autre puissance voulût s'en rendre maîtresse.
«L'Espagne n'est pas la seule qui ait des vues sur l'île de Corse. Le mémoire que j'ai reçu de Vienne et dont je vous envoie une copie, vous fera connaître que le duc de Lorraine peut être soupçonné d'y prétendre et de vouloir y exciter un parti en sa faveur, et il est à propos que vous trouviez moyen de rendre ce mémoire public sans que vous paraissiez y avoir pris part.»
Amelot à Campredon, 5 mars 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[422] Campredon à Amelot, Gênes, les 4 mars et 18 avril 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[423] Campredon à Amelot, Gênes, le 4 avril 1737. Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[424] Le même au même, le 27 juin 1737: Ibidem.
[425] Le même au même, les 19 et 26 septembre 1737: Correspondance de Gênes, vol. 100. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[426] Déclaration signée le 12 juillet 1737 au nom du Roi et de l'Empereur: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 2.
[427] Convention entre la république de Gênes et la cour de France, Fontainebleau, le 10 novembre 1737: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 61.
[428] Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 1.
[429] Instructions pour le sieur Pignon, Fontainebleau, le 13 novembre 1737: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 65-69.
[430] Jaussin, op. cit., t. I, p. 18-21.
[431] Idem, ibidem, p. 24.
[432] Campredon à Amelot, Gênes, le 12 décembre 1737: Correspondance de Gênes, vol. 100. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[433] Campredon à Amelot, Gênes, le 26 décembre 1737: Correspondance de Gênes, vol. 100. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[434] Instructions pour le comte de Boissieux: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 73-76.
[435] Traduction d'une lettre d'Angelo, vice-consul de France à Bastia, le 25 février 1738: Correspondance de Gênes, vol. 101. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Correspondance, p. 398-400.
[436] Boissieux à Campredon, Bastia, le 27 février 1738: Correspondance de Gênes, vol. 101. Archives des affaires étrangères.—Abbé letteron, Corespondance, p. 401-402
[437] Pignon à Amelot, Livourne, 2 janvier 1738: Correspondance de Corse, vol. 1 Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 101-103
[438] Antonio Batistella: op. cit., p. 180.
[439] Salvini à Opticoni, Livourne, 8 février 1738. Communiquée avec la lettre de Pignon à Amelor du 10 février: Correspondance de Corse, vol. 1 Archives du du Ministère des Affaires étrangères—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 114-117.
[440] Il n'y avait dans cette façon d'agir rien de contraire à la loyauté, puisque Salvini, en recommandant aux rebelles de s'en remettre à Louis XV, entrait dans les vues du gouvernement français. Les instructions de Boissieux étaient formelles—nous l'avons vu—; il devait employer tous les moyens de conciliation avant de recourir aux armes. Les Génois voulaient au contraire que les insulaires fussent sévèrement réprimés et c'est pourquoi Boissieux était en droit de favoriser secrètement la correspondance des chefs, quand celle-ci avait pour but d'amener l'apaisement.
[441] Orticoni à Salvini, Casinca, le 19 février 1738. Lettre jointe à celle de Pignon à Amelot du 28 février: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 130-135.
[442] Pignon à Amelot, Livourne, le 20 février 1738: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des archives étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 135-136.
[443] Amelot à Pignon, Versailles, le 11 février 1738: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 118-119.
[444] Pignon à Amelot, Bastia, les 4, 7, 13 et 14 mai 1738: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 173-176, 193-194, 201, 204.
[445] Amelot à Pignon, Versailles, le 13 mai 1738: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 200.
[446] Le baron de Neuhoff n'avait comme parent du nom de Drost que le grand commandeur de l'Ordre Teutonique à Cologne.
[447] Pignon à Amelot, Bastia, le 14 mai 1738: Correspondance de Corse. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 203.
[448] La sœur Fonseca à Bigani, Rome, le 14 juin 1738. Ribellione di Corsica, filza 13/3011. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[449] Lorenzi à Amelot, Florence, les 13 septembre, 4 et 11 octobre 1738: Correspondance de Florence, vol. 89. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[450] Mercure historique et politique de Hollande, numéro du mois de janvier 1738: Abbé Letteron, Correspondance, p. 411.
[451] Les détails de la seconde expédition de Théodore nous sont connus par des documents qui se trouvent dans les archives du Ministère des affaires étrangères (Correspondance de Corse, vol. 1-2). Ces pièces sont:
1o Déclaration faite au consulat d'Alicante par le nommé François Vastel, le 7 novembre 1738;
2o Rapport du Commissaire provincial des guerres La Villeheurnois;
3o Précis de l'extrait du journal de voyage du nommé Riesenberg (allemand de nation);
4o Extrait des interrogatoires de dix personnes de la suite de Théodore restées en Corse et qui ont depuis été envoyées à Toulon.
Les trois premiers documents ont été publiés par M. l'abbé Letteron, Pièces et documents, p. 283-286, 287-290, 334-346.
Les documents ci-dessus relatifs à la seconde expédition de Théodore, émanent de gens qui faisaient partie de cette expédition à des titres différents. François Vastel était matelot à bord d'un des navires; Riesenberg se trouvait parmi les gens au service de Neuhoff.
Quant aux dix personnes, dont les interrogatoires furent envoyés à Versailles, c'étaient de pauvres diables engagés en Hollande par les agents de Théodore et qui furent pris en Corse. Ces interrogatoires sont précédés de cette note: «Lors de la prise que fit M. de Sabran, commandant la frégate La Flore, sur la côte de Corse, de quelques bâtiments de la suite de Théodore, il se trouva à terre une trentaine de personnes, dont dix manquant de tout allèrent se rendre à M. de Sabran, sur la parole qu'il leur donna que leur vie serait en sûreté. Ces dix personnes ont été conduites dans les prisons de Toulon où elles sont actuellement. M. le duc de Villars a envoyé les interrogatoires qui lui ont été faits le 23 janvier dernier (1739) par les maires-consuls».
[452] Ce navire, on s'en souvient, faisait partie de l'expédition de 1737. On le nommait La Demoiselle Agathe.
[453] Dans le journal de Reisenberg ce navire est appelé Le Marie-Jacobé, capitaine Cornélie Rose.
[454] Vastel appelle ce navire Le Briderose; d'autres le nomment Le Breterod.
[455] Rapport de La Villeheurnois.—Déposition des gens arrêtés par M. de Sabran: loc. cit.—Abbé Letteron, Pièces et documents, loc. cit.
[456] Déposition des gens arrêtés par M. de Sabran: loc. cit.
[457] Extrait d'une lettre de Naples du 16 décembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
Cargaison des vaisseaux de Théodore, suivant la liste qu'il en avait répandue:
| Douze pièces de canon de vingt-quatre livres de balles, trois mille six cents boulets; |
| Trois grandes couleuvrines de dix-huit livres de balles, sept cents boulets; |
| Douze pièces de canon de douze livres de balles, quatre cents boulets; |
| Six mille fusils, dont deux mille avec baïonnettes; |
| Mille grands mousquets et trois cent quatre-vingts mousquetons; |
| Deux mille paires de pistolets; |
| Quatre-vingt mille livres de poudre à canon; |
| Cent mille livres de poudre fine; |
| Deux cent mille livres de plomb; |
| Quatre cent mille pierres à fusil; |
| Cinquante mille livres de fer; |
| Deux mille pics et autres outils; |
| Quatre cents tonneaux avec des cercles de fer; |
| Quatre mille livres de plomb en saumon; |
| Cinquante caisses de tambour; une timbale; vingt-quatre trompettes; habits pour deux cents gardes; |
| Six mille paires de souliers et de bas; du cuir pour la valeur de trois mille florins; de la toile pour mille paillasses et mille tentes; |
| Bandoulières, fourniments, ceinturons, gibecières au nombre de deux mille; trois cents fusils pour les officiers, trois cents couteaux de chasse; |
| Cinquante drapeaux et étendards; |
| Six grandes seringues de cuivre, quatre cuves d'étain; |
| Deux mille grenades chargées, sept cents bombes de bois chargées; |
| Quatre-vingts tant coffres, malles que caisses, contenant l'équipage du roi dont la maison est composée de cinquante officiers; |
| Un secrétaire, un commissaire, un maître d'hôtel, deux chirurgiens, deux valets de chambre, deux cuisiniers, deux écuyers, quatre chasseurs et six valets de pied. |
Jaussin, op. cit., t. II, p. 265-266.—Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[458] Petite île située à vingt milles d'Amsterdam.
[459] Déclaration faite au consulat d'Alicante par le nommé François Vastel: loc. cit.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 283-286.
[460] François Vastel, dans sa déclaration, n'indique pas les mêmes dates que celles qui sont portées dans le rapport de La Villeheurnois et dans le journal de Riesenberg. D'après lui, Le Preterod ne serait arrivé à Malaga que le 5 ou le 6 juillet à une heure et demie de l'après-midi.
[461] Déclaration de François Vastel: loc. cit.
[462] Puisieux à Amelot, Naples, le 11 novembre 1738: Correspondance de Naples, Vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[463] Déclaration de François Vastel: loc. cit.
[464] Déclaration de François Vastel.—Rapport du Commissaire provincial des guerres La Villeheurnois: loc. cit.
La Villeheurnois donne, d'après les témoignages recueillis, la cause de la présence si fréquente du consul hollandais à bord du Preterod: «Deux tailleurs, embarqués alors sur ce bâtiment, ont rapporté que le capitaine de Frentzel avait ordre d'y aller (à Alger) pour conclure un traité de paix entre les États Généraux, le roi d'Alger et le bey de Tunis». Il ajoutait «que le roi d'Alger est venu plusieurs fois à bord du Preterod».
[465] D'après Vastel, les navires seraient restés à Alger de vingt-et-un à vingt-deux jours; selon La Villeheurnois quatorze jours seulement.
[466] Cette date du 14 août est indiquée dans le Rapport de La Villeheurnois ainsi que dans le Journal de Riesenberg. Vastel, dans sa déclaration, donne le 18 septembre, comme date d'arrivée à Cagliari. D'ailleurs la date du 14 août est confirmée, par les lettres de Mongiardino, consul de Gênes à Cagliari, à Mari (17 et 20 août 1738), par une de Paget, consul de France, écrite à Boissieux (20 août 1738), enfin par une relation du marquis de Rivarola, vice-roi de Sardaigne, envoyée également à Boissieux (21 août 1738): Jaussin, op. cit., t. II, p. 238-249.
[467] Jaussin, op. cit., t. II, p. 233-249.—Ribellione de' Corsi, filza 12/3010. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[468] Journal de Riesenberg: loc. cit.
[469] Jaussin, op. cit., t. II, p. 249.
[470] Déclaration de François Vastel: loc. cit.
[471] Journal du capitaine Keelmann, hollandais, commandant le vaisseau L'Africain de quarante canons: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[472] Le 14, suivant Riesenberg; le 15, d'après les gens interrogés par La Villeheurnois.
[473] Journal de Riesenberg: loc. cit.
[474] Journal de Riesenberg.—Rapport de La Villeheurnois: loc. cit.—Vera relazione dello sbarco felice del re Teodore nel porto di Sorracho del suo regno di Corsica. Abbé Letteron: Correspondance, p. 419-422.
Tous les documents indiquent Sorraco comme l'endroit où mouilla le navire de Théodore. Cependant, celui-ci date une lettre citée plus loin de la plage d'Aléria. Il donnait sans doute ce nom à une grande partie de la côte orientale, sur laquelle était situé ce port.
[475] Cette lettre fut interceptée et remise à Boissieux le 14 septembre 1738. Jaussin, op. cit., t. II, p. 260-262.
[476] Théodore au Rév. Napoleoni, curé de Zonza et de Porto-Vecchio, de la plage d'Aleria le 14 septembre 1738. Copie d'une lettre interceptée: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes. Jaussin donne également la traduction de cette lettre, mais il l'indique datée du 15 septembre au lieu du 14: op. cit., t. I, p. 267-269.
[477] Journal de Riesenberg: loc. cit.—Rapport de La Villeheurnois: loc. cit.—Les gens interrogés par La Villeheurnois ne croyaient pas que «les petits bâtiments siciliens aient été forcés à servir Théodore.»
[478] Journal du capitaine Keelmann: loc. cit.
[479] Journal de Riesenberg: loc. cit.—Rapport de La Villeheurnois: loc. cit.—Bonfiglio Guelfucci: op. cit., p. 79. Le Père Guelfucci dit que l'officier hollandais, en voulant tuer le baron de Neuhoff, avait été séduit par la prime de deux mille genuines offerte par la république de Gênes pour la tête de l'aventurier.
[480] Varnhagen, op. cit., p. 55.
[481] Numéro de novembre 1738.—Abbé Letteron: Correspondance, p. 414-422.
[482] Journal de Riesenberg: loc. cit.
[483] Puisieux à Amelot, Naples, le 11 novembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[484] Journal de Riesenberg: loc. cit.
[485] Accord fait entre Théodore et un des patrons du bâtiment pris par M. de Sabran. Jaussin: op. cit., t. II, p. 267-268.
[486] Journal de Riesenberg: loc. cit.
[487] Ibidem.
[488] Guagno, sans doute.
[489] Murzo, très certainement.
[490] Journal de Riesenberg: loc. cit.
[491] Jaussin, op. cit., t. II, p. 286-288. Cette proclamation, datée de Bastia le 31 octobre 1738, arriva le 5 novembre dans l'intérieur de l'île.
[492] Journal de Riesenberg: loc. cit. Ce journal s'arrête à la date du 21 janvier 1739.
[493] Jaussin, op. cit., t. II, p. 283-286.
[494] Journal de Keelmann: loc. cit.
[495] Puisieux à Amelot, Naples, le 21 octobre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[496] Journal de Keelmann: loc. cit. Nous avons vu, d'après Rostini, que la femme de Théodore était parente du marquis de Montalègre. Comment se fait-il que le baron ayant si odieusement abandonné sa femme enceinte, ce ministre ait consenti à lui accorder sa protection?
[497] Puisieux à Amelot, Naples, le 28 octobre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[498] Puisieux à Amelot (en chiffres), Naples, le 11 novembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[499] Extrait d'une lettre de Naples du 16 décembre 1738: Ibidem.
[500] Journal de Keelmann: loc. cit.—Traduction de la protestation faite par l'équipage du vaisseau hollandais L'Africain, contre le consul des États Généraux établi à Naples, du 15 novembre 1738: Ibidem. L'original de la protestation accompagne la traduction.
[501] «S. M. souhaite que vous ne différiez pas un moment d'instruire M. le marquis de Montalègre du procédé du consul de Hollande. Le roi ne peut pas se persuader que les liaisons d'intérêt, de sang et d'amitié qui doivent être entre S. M. et le roi des Deux-Siciles, puissent laisser S. M. S. dans l'incertitude du parti qu'Elle doit prendre dans une affaire qui intéresse également l'honneur de la France et les droits de tous les souverains».—Amelot à Puisieux, le 2 décembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[502] «Un volume ne suffirait pas pour détailler les manèges et les injustices dont on a usé à son égard pendant sa prison».—Puisieux à Amelot, Naples, le 9 décembre 1738: Ibidem.
[503] Puisieux à Amelot, Naples, le 30 décembre 1738: Ibidem.
[504] Puisieux à Amelot, Naples, le 3 février 1739: Ibidem, vol. 37.
[505] Joseph Valembergh à François Bouver, consul de Hollande à Livourne, le 11 novembre 1738. Copie d'une lettre interceptée: Ribellioni di Corsica, filza 13-3011. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[506] La sœur Fonseca à la sœur Anne-Marie della Leonessa, le 14 novembre 1738. Copie d'une lettre interceptée: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[507] Puisieux à Amelot, Naples, le 18 novembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[508] Gazette d'Amsterdam, numéros des 2 janvier et 20 mars 1739.—Mercure politique et historique de Hollande, janvier, février et mars 1739.—The annals of the year 1739. Londres, 2 vol. in-8o.
[509] Puisieux à Amelot, Naples, le 16 décembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[510] (En chiffres). «Cet aventurier demanda alors qu'il fut arrêté, s'il y avait sûreté pour sa vie, question que j'imagine qu'il ne fit que pour persuader qu'il n'était pas prévenu sur ce qu'il devait lui arriver, mais il y a toute apparence qu'il en avait été averti et quoique M. de Sangro, gouverneur de Gaète, ait ordre de le veiller de près, je crois cependant que l'intention du ministre n'est pas de le garder toujours et que l'on pourra bien se contenter de le faire conduire dans quelque temps hors du royaume. Il a écrit à un de ses plus zélés adhérents, qui est resté ici, de ne se point alarmer de son aventure, qu'il reparaîtrait au premier jour avec plus d'éclat, et que tout ceci ne se faisait que pour endormir une certaine puissance.» Puisieux à Amelot, Naples, le 9 décembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[511] Lorenzi à Amelot, Florence, le 20 décembre 1738: Correspondance de Florence, vol. 89. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[512] Puisieux à Amelot, Naples, le 23 décembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[513] Amelot à Fénelon, Versailles, le 7 décembre 1738: Correspondance de Hollande, vol. 429. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[514] Extrait de la résolution du 2 décembre 1738 prise par L. H. P. les États Généraux relativement au consul de Naples: Ibidem.—Puisieux à Amelot, Naples, le 20 janvier 1739: Correspondance de Naples, vol. 37. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[515] Amelot à Fénelon, Versailles, le 14 décembre 1738: Correspondance de Hollande, vol. 429.
[516] Fénelon à Amelot, le 23 décembre 1738: Ibidem.
[517] Amelot à Fénelon, Versailles, le 1er janvier 1739: Correspondance de Hollande, vol. 429. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[518] Correspondance de Fénelon: Ibidem.
[519] Puisieux à Amelot, Naples, le 6 janvier 1739: Correspondance de Naples, vol. 37. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[520] «Plus je vais en avant, et plus je me confirme dans les soupçons que j'ai eus sur le retour du baron de Neuhoff dans ce royaume. (En chiffres.) Ce gouvernement tâche de les détruire en faisant arrêter de temps en temps quelques partisans de cet aventurier, mais je remarque que cette sévérité ne tombe que sur ceux de la fidélité desquels l'on croit devoir se méfier, témoin le baron de Drost qui est toujours ici, quoique je l'eusse recommandé très particulièrement, le regardant comme l'agent du baron de Neuhoff en cette ville. Je ne doute point que ce dernier, informé de l'opiniâtreté des rebelles, ne fasse une seconde tentative pour retourner en Corse, ce qui ne déplairait nullement à cette Cour.»—Puisieux à Amelot, Naples, le 20 janvier 1739, Ibidem.
[521] Jaussin: op. cit., t. I, p. 347.
[522] Traduction de la relation répandue à Naples par quelques adhérents du baron de Neuhoff qui y sont actuellement, de la victoire qu'ils prétendent que les rebelles corses ont remportée sur les troupes du Roi les 12 et 13 décembre 1738: Correspondance de Gênes, vol. 101. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[523] Campredon à Maurepas, Gênes, le 1er janvier 1739: Ibidem, vol. 102.—Abbé Letteron: Correspondance, p. 427-431.
[524] Puisieux à Amelot, Naples, le 30 décembre 1738: Correspondance de Naples, vol. 36. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[525] Puisieux à Amelot, Naples, le 3 février 1739: Correspondance de Naples, vol. 37. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[526] Il fut inhumé dans l'église Saint-Jean de Bastia.—Jaussin: op. cit., t. I, p. 352.
[527] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Calvi, le 22 mars 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 423.
[528] Instructions pour M. le marquis de Maillebois, le 14 février 1739: Abbé Letteron, Ibidem, p. 351-356.
[529] Amelot à Campredon, Versailles, le 31 mars 1739: Correspondance de Gênes, vol. 102. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Correspondance, p. 450.
[530] Plusieurs historiens et même des correspondances de l'époque ont donné, par erreur, le nom de Drost à ce personnage. On l'a confondu avec l'individu qui, en 1738, était arrivé en Corse en se faisant appeler Mathieu Drost et qui fut arrêté à Livourne, nous l'avons vu. Le colonel de Neuhoff, qui l'année précédente s'était embarqué avec Théodore, en Hollande, et qui l'avait rejoint à Naples, n'était pas non plus le même individu que Frédéric. Dans une correspondance postérieure et que nous verrons plus loin, Théodore fera la distinction entre ses deux neveux et Drost. Il faut nous en tenir à son témoignage, qui est formel à ce sujet.
[531] Maillebois à Fleury, Bastia, le 25 avril 1739: Correspondance de Gênes, vol. 102. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Maillebois à Amelot, Bastia, le 25 avril 1739.—Duchâtel au comte de Belle-Isle, Bastia, le 25 avril 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 367-368, 449-453.
[532] Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 356-357.
[533] Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 358.
[534] Village situé dans le golfe Valinco, sur la côte occidentale.
[535] Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 339-364.
[536] Abbé Letteron, p. 364.—Duchâtel au comte de Belle-Isle: Ibidem, p. 449-453.—En envoyant à Versailles les copies des lettres interceptées, Maillebois avait ajouté cette note: «Le mécontentement que Théodore a contre Hyacinthe Paoli vient de ce que l'on assure que le susdit Paoli est à la tête d'une cabale, conjointement avec le chanoine Orticoni pour livrer l'île au roi de Naples et que Théodore est très opposé à ce projet par les raisons que voici: la première est qu'il a pris des engagements à Amsterdam avec les juifs de cette ville pour leur livrer des établissements dans l'île de Corse et l'on prétend même que la république de Hollande en a aussi à cet égard. La seconde raison vient aussi, dit-on, des quelques engagements qu'il a pris avec les Tunisiens pour leur fournir un asile dans cette île, et tous ces engagements pris à la condition d'en être reconnu le légitime souverain.» Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[537] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Bastia, le 30 avril 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 453-458.
[538] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Bastia, le 30 avril 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 453-458.—Jaussin: op. cit., t. II, p. 312.
[539] C'est ainsi que Duchâtel appelle ironiquement Frédéric. Cela prouverait une fois de plus que l'existence d'un fils de Théodore est purement imaginaire. D'ailleurs, aucun document sérieux de l'époque ne fait mention de ce fils. Cette légende naquit plus tard.
[540] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Bastia, le 30 avril 1739: loc. cit.
[541] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Bastia, le 9 mai 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 458-462.
[542] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Bastia, le 15 mai 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 462-464.
[543] «Les mesures qu'on leur voit prendre sont de se fortifier dans Lento et dans tous les postes que nous pourrions avoir envie d'occuper, d'inonder par leur multitude les frontières du Nebbio et de nous présenter partout des têtes pour nous faire croire qu'ils veulent sans cesse nous attaquer. Cette conduite dans des gens de cette espèce n'est pas déraisonnable; ils nous donnent, en effet, de l'occupation; ils nous forcent à faire de fréquents détachements et nous tiennent dans un mouvement continuel et pénible à cause de l'âpreté des marches dans un pays si difficile... On ne sait d'ailleurs ici à qui se fier; on se trouve environné de gens suspects, dont les protestations d'union et d'amitié sont autant de mensonges, dont tous les conseils sont des trahisons et les avis des pièges faits pour vous précipiter dans quelque entreprise téméraire et funeste.»—Duchâtel au comte de Belle-Isle, Bastia, le 27 mai 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 477-480.
[544] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Corte, le 24 juillet 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 495-499.—Jaussin, op. cit., t. I, p. 447.
[545] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Ajaccio, le 30 juillet 1739: Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 499-501.
[546] Le même au même, Sartène, le 27 septembre 1739: Ibidem, p. 514-516.
[547] Duchâtel au comte de Belle-Isle, Corte, le 24 octobre 1739. Abbé Letteron, Pièces et documents, p. 519-521.
[548] Pajol, Les guerres sous Louis XV.—Comme la plupart des historiens, Pajol donne à Frédéric le nom de Drost. Nous avons vu que c'était une erreur.
[549] Pajol, op. cit.—Pajol dit que Frédéric arriva à Livourne le 19 octobre. Dans sa correspondance, Lorenzi indique la date du 8.
[550] Lorenzi à Amelot, Florence, le 15 octobre 1740: Correspondance de Florence, vol. 92. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[551] Ceci est faux puisqu'à ce moment-là, Théodore voguait sur Le Grand Christophe, après avoir abandonné La Demoiselle Agathe et qu'il ne savait pas encore lui-même où il aborderait.
[552] Guillaume à Sorba, Dunkerque, le 3 septembre 1737: Busta Francia, mazzo 45-2221. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[553] Sorba à Guillaume, Paris, le 6 septembre 1737: loc. cit.
[554] La république de Gênes traitait alors avec la cour de Versailles de la médiation armée de la France pour mettre fin à la révolte en Corse.
[555] Guillaume à Sorba, Dunkerque, le 11 septembre 1737: loc. cit.
[556] François Brignole, un des membres les plus influents du Conseil, avait été, nous l'avons vu, envoyé à Paris en mission extraordinaire lors des négociations entamées pour l'expédition française en Corse.
[557] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, le 16 novembre 1737: Busta Francia, mazzo 45-2221. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[558] Champigny au cardinal Fleury et à Amelot, Zerbst au pays d'Anhalt, le 27 décembre 1737: Correspondance de Cologne, vol. 72. Archives du Ministère des affaires étrangères.
«Monsieur,
«Une erreur de nom est cause que j'ai reçu deux lettres originales du soi-disant roi Théodore, apparemment qu'elles ont été mises à un bureau de poste où ma mère et ma femme sont connues et que cela a occasionné qu'elles me sont parvenues; mon zèle ordinaire pour les intérêts de Sa Majesté me fait croire que je ne puis me dispenser de vous les adresser. Monsieur, je vous supplie de m'en accuser réception et d'être persuadé que j'étudierai jusqu'au moindre événement pour vous convaincre du respect avec lequel je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
«LE CHEVALIER DE CHAMPIGNY,
«Gentilhomme de S. A. S. E.
de Cologne.
«21 janvier 1738.»
Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[560] Sorba au Sérénissime Collège, Paris, le 8 octobre 1736: loc. cit.
[561] Saint-Martin à Théodore, Rome, le 7 novembre 1738. Copie d'une lettre interceptée: Ribellione di Corsica, filza 13/3011. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[562] L'adresse est ainsi libellée:
«En mains propres.
«A Madame de Champigny, rue de la Poterie, près la Grève, chez Monsieur Richard, marchand en gros d'épicerie, à Paris.»
[563] Jointes à la lettre de Champigny à Amelot du 21 janvier 1738: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.
«Dresde, le 2 du novembre.
«Il a paru en ces jours passés une lettre circulaire du roi Théodore par laquelle il ordonne à tous ceux qui sont inscrits dans son ordre de la Rédemption, de se rendre tous vers le mois de mars prochain dans les villes et ports différents déjà leur prescrits et que chaque chevalier ait à conduire avec soi cinq hommes affidés. Selon la liste ils sont plus grande partie Suédois, Prussiens, Livoniens et Westphaliens, l'on y compte trente-et-un seigneurs anglais, quarante-deux Italiens, vingt-sept Français, dix-sept Espagnols, neuf Polonais, onze Hollandais et sept Grecs de Morée, en tout quatre cents chevaliers. Le nombre des nationaux n'y est pas spécifié. Ces démarches jointes à d'autres préparatifs de guerre qu'il fait donne que trop à connaître qu'il est sûr de la fidélité et constance des Corses à maintenir inviolablement leur élection en sa personne et qu'ils ne se départiront jamais ni lui ni eux du serment mutuel juré solennellement le jour de son élection à Alesani, le 15 d'avril 1736.»
Pièce jointe à la lettre de Champigny du 21 janvier 1738: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[565] Abbé de Germanes, op. cit., t. I, liv. V, p. 281 à 283.
[566] Jaussin publie ces lettres de Théodore à Mme de Champigny, sans donner le nom de la destinataire et avec quelques variantes dans le texte. Le fond est le même. Il donne à ces lettres les dates des 2 et 24 novembre, ce qui est erroné. Nous l'avons vu par les originaux.
Le cardinal Fleury avait refusé de le recommander à Son Altesse Électorale, mais cela ne refroidissait en rien son zèle «pour le service et l'intérêt du roi». Il insistait afin de savoir
Jaussin indique bien que ces lettres étaient adressées «à un particulier qui demeurait chez un épicier auprès de la Grève, rue de la Poterie». Il en a publié une troisième datée du 9 décembre 1737, que Théodore aurait écrite à la même personne alors à Metz. Dans cette dernière épître, le roi déclarait envoyer la liste des chevaliers de son ordre: la pièce que nous avons vue sans doute. Théodore terminait cette lettre ainsi: «Si vous avez réponse de Tunis, mandez-le-moi, on m'a remis soixante florins à Amsterdam: quand cela aura pris un pli fixe, je ne m'occuperai plus que du soin de votre satisfaction.» Op. cit., t. I, p. 297-299.
[567] Le chevalier de Champigny à Amelot, Bonn-sur-le-Rhin, le 28 mars 1738: Correspondance de Cologne, vol. 73. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[568] Amelot au comte de Sade, Versailles, le 20 avril 1741: Ibidem.
[569] «J'ai l'honneur de vous adresser une lettre signée du seigneur Théodore et une autre écrite de Rome concernant un détail sur les projets de ce capitaine, lesquelles m'ont été communiquées par le sieur Spitzlaer, médecin allemand établi en France depuis un grand nombre d'années et en qui, Monsieur, vous pouvez prendre la confiance la plus entière. Il m'a toujours communiqué ce qu'il a reçu du seigneur Théodore dans le temps que M. Chauvelin était en place et il y a tout lieu de se louer de sa fidélité. Le docteur V. Spitzlaer aura l'honneur de vous en renouveler lui-même les assurances.»
Hérault à Amelot, Paris, le 28 janvier 1738: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[570] En marge: «Ces invitations tendent à l'obliger, lui et les autres partisans de Théodore, à revenir en Corse pour l'assister.»
[571] Traduction de la lettre de Ginestra à Fleury, Paris, le 19 novembre 1738: Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[572] Lettre en italien du 20 ou 29 septembre 1738, jointe à la lettre de Ginestra à Fleury.
[573] Lorenzi à Amelot, Florence, le 10 janvier 1739: Correspondance de Florence, vol. 90. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[574] Graveur du XVIIe siècle.
[575] Le Cabinet des estampes à la Bibliothèque nationale possède les deux pièces: celle avec l'indication réelle de Jabach et celle avec la fausse mention de Théodore Ier, roi de Corse. Ce renseignement m'a été fourni par M. Henri Bouchot, membre de l'Institut, conservateur du Cabinet des estampes. Au moment où je corrigeais les épreuves de ce passage, j'ai appris la mort prématurée de M. Bouchot; je tiens à donner à sa mémoire l'expression de ma sincère gratitude. J'ai en ma possession la gravure portant la fausse indication.
[576] Voir la traduction de la pièce de vers et le passeport aux pièces justificatives.
[577] Gavi, consul de Gênes à Livourne, au Sérénissime Collège, Livourne, le 18 octobre 1741: Ribellione di Corsica, filza 14/3012. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
Au commencement de 1740, le pape avait refusé de nommer visiteur apostolique des monastères corses Mgr Mari, évêque d'Aléria, parce que celui-ci était génois. Le cardinal de Tencin proposa Mgr Fonseca, évêque d'Iesy, gentilhomme d'Avignon. Maillebois fit remarquer que ce choix n'était pas heureux, ce prélat étant le parent de la dame Fonseca, religieuse à Rome, qui soutenait ouvertement Théodore.—Maillebois au Ministre, le 10 février 1740: Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[578] Direction des lettres que Théodore écrit à Rome: Correspondance de Corse, janvier 1740, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[579] Sœur Angélique-Cassandre Fonseca au capitaine Bigani à Livourne, Rome, le 9 novembre 1737. Copie d'une lettre interceptée transmise par Bernabo, agent de Gênes à Rome, le 9 novembre 1737: Ribellione di Corsica, filza 13/3011. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[580] La même à Théodore, à Naples, Rome, le 7 novembre 1738. Copie d'une lettre interceptée transmise par Bernabo le 15 novembre 1738: loc. cit.
[581] Direction des lettres que Théodore écrit à Rome: loc. cit.
[582] Le fils de Bigani, nous l'avons vu, s'était embarqué à Tunis pour la Corse avec Théodore en 1736.
[583] Le comte de Wachtendonck au marquis Étienne Lomellini, à Gênes, Livourne, le 15 août 1737: Ribellione di Corsica, filza 1-2121. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[584] Même lettre du comte de Wachtendonck au marquis Étienne Lomellini.
[585] Sœur Angélique-Cassandre Fonseca à Bigani, Rome, le 14 septembre 1737. Copie d'une lettre interceptée transmise à Gênes, le 14 septembre, par Bernabo: loc. cit.
[586] Sœur Angélique-Cassandre Fonseca à Bigani, Rome, le 9 novembre 1737. Copie d'une lettre interceptée, transmise le 9 novembre, à Gênes, par Bernabo: loc. cit.
[587] La même au même, Rome, le 7 juin 1738. Copie d'une lettre interceptée transmise le 14 juin, à Gênes, par Bernabo: loc. cit.
[588] Théodore à Bigani, le 20 décembre 1738. Copie d'une lettre interceptée, transmise le 27 décembre, à Gênes, par Bernabo: loc. cit.
[589] Sœur Angélique-Cassandre Fonseca à Lucas Boon, sans date, mais du mois de septembre 1738 très certainement. Lettre autographe interceptée, transmise le 27 septembre, à Gênes, par Bernabo: loc. cit.
[590] Théodore à Gomé Delagrange, conseiller au Parlement de Metz, 11 décembre 1740: Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[591] Sœur Angélique-Cassandre Fonseca à Drost, Rome, le 7 juin 1738. Copie d'une lettre interceptée, transmise le 14 juin, à Gênes, par Bernabo: loc. cit.
[592] Jean Ludovici à Théodore, à sœur Fonseca, à Joseph Valembergh, Rome, le 11 novembre 1738. Lettres interceptées transmises le 15 novembre, à Gênes, par Bernabo: loc. cit.
[593] Duffour à sœur Angélique-Cassandre Fonseca, Livourne, le 27 juillet 1737. Copie d'une lettre interceptée, filza 1/2121 aux archives d'État de Gênes.
[594] Le duc de Saint-Aignan à Amelot, Rome, le 27 septembre 1738: Correspondance de Rome, vol. 770. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[595] Saint-Martin à Théodore, Rome, le 7 novembre 1738. Copie d'une lettre interceptée transmise par Bernabo à Gênes: loc. cit.
[596] Mathieu Drost à la sœur Fonseca, Livourne, le 14 septembre 1738. Copie d'une lettre interceptée transmise par Bernabo à Gênes, le 27 septembre: loc. cit.
[597] Bigani à la sœur Fonseca, Livourne, le 16 septembre 1738. Copie d'une lettre interceptée transmise par Bernabo à Gênes, le 27 septembre: loc. cit.
[598] Le duc de Saint-Aignan à Amelot, Rome, le 27 septembre 1738: Correspondance de Rome, vol. 770. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[599] Copie d'une lettre de Théodore à Saint-Martin, du 16 mai 1738. Communiquée à M. de Fénelon, ambassadeur de France en Hollande, par le duc de Saint-Aignan, ambassadeur à Rome, le 18 octobre 1738: Correspondance de Hollande, vol. 427. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[600] Saint-Martin à Théodore, Rome, le 7 novembre 1738. Copie d'une lettre interceptée, transmise par Bernabo à Gênes, le 15 novembre: loc. cit.
[601] Billet de sœur Angélique-Cassandre Fonseca à Théodore, joint à la lettre de Saint-Martin, Rome, le 7 novembre 1738: loc. cit.
[602] Bernabo au Sérénissime Collège, Rome, le 14 juin 1738: loc. cit.
[603] Saint-Martin à Bernabo sans date, transmise le 27 septembre à Gênes, par Bernabo: loc. cit.
[604] Bernabo au Sérénissime Collège, Rome, le 27 septembre 1738: loc. cit.
[605] Délibération des inquisiteurs d'État, du 10 octobre 1738: loc. cit.
[606] Le duc de Saint-Aignan à Amelot, Rome, les 27 septembre et 4 octobre 1738: Correspondance de Rome, vol. 770. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[607] Saint-Martin au Sérénissime Collège, Rome, le 27 décembre 1738, transmise par Bernabo à Gênes, le 27 décembre: loc. cit.
[608] Ticquet (intérimaire de Puisieux) à Amelot, Naples, les 2, 9 et 23 juin 1739: Correspondance de Naples, vol. 37. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[609] Bernabo au Sérénissime Collège, Rome, le 8 octobre 1740: loc. cit.
Par le même courrier, Bernabo envoya à Gênes une lettre de Bigani à la sœur Françoise-Constance. Le capitaine disait qu'il ne pouvait soutenir plus longtemps les partisans du roi. C'était une demande d'argent déguisée.
[610] Voir mon article: La politique de la Retirade, dans la Revue d'histoire diplomatique, année 1898, nos 2 et 3.
[611] Lorenzi à Chauvelin, Florence, le 12 mai 1736: Correspondance de Florence, vol. 87. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[612] Du même au même, les 26 mai et 16 juin 1736: Ibidem.
[613] Le prince Antoine de Monaco au maréchal de Tessé, les 6 et 10 octobre 1724. Archives du palais de Monaco, Ce 60.—Le maréchal de Tessé au prince Antoine, Madrid, le 30 octobre 1724: Ibidem, Ce 24.
Le Beaujeu de Madrid, de Monaco et de Florence, comme plus tard de Vienne, est bien le même personnage. Les renseignements fournis, en 1724 par Tessé, et en 1737 par Campredon, portent des deux côtés que cet individu était le fils d'un marchand de bois ou charpentier de Lyon.
[614] François de Lorraine n'était pas encore grand-duc de Toscane, mais la succession de Jean-Gaston de Médicis lui était promise et on le considérait déjà comme tel. Quelques mois plus tard, Jean-Gaston mourut et François eut le grand-duché.
[615] Théodore arriva à Aléria le 12 mars.
[616] Correspondance de Corse, vol. 1. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[617] Amelot à Campredon, Gênes, le 5 mars 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Abbé Letteron, Correspondance, p. 335-336.
[618] Le même au même, le 5 mars 1737: Ibidem. La lettre du ministre transmettant le mémoire et les renseignements fournis par Campredon sont du même jour. Les intrigues de Beaujeu étaient donc connues à Versailles et à Gênes en même temps.
[619] Les relations de Beaujeu avec l'Empereur et son gendre sont confirmées par un rapport transmis au gouvernement génois et que nous verrons dans un instant.
[620] Campredon à Amelot, Gênes, le 5 mars 1737. Lettre déjà citée.
Dans une autre dépêche, datée du 3 avril, Campredon affirmait à nouveau les relations de François avec Beaujeu. «L'on vous aura sans doute donné avis comme à moi, Monseigneur, que le sieur Beaujeu de la Salle, ci-devant aide de camp de M. le maréchal de Coigny et reconnu pour avoir servi d'espion à la cour de Vienne pendant la dernière guerre, avait ordre du duc de Lorraine de passer en Corse pour y porter des propositions aux mécontents.» Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[621] Campredon à Amelot, Gênes, le 18 avril 1737: Ibidem.—Abbé Letteron, Correspondance, p. 342-343.
[622] Lettres de Bastia des 8 et 18 mai 1737, communiquées par Campredon: Ibidem.—Abbé Letteron, Correspondance, p. 349-351, 354-355.
[623] Campredon à Amelot, Gênes, le 16 mai 1737: Ibidem.—Abbé Letteron, Correspondance, p. 352-353.
[624] Memoria di tutto cio che è stato fatto dal signor comte Humberto di Beaujeu, ministro de' Corsi del anno 1736, sino al presente 1744 in Corsica, Vienne, Francoforte, Londra, Amburgo, Venezia, Constantinopoli e Tunis. Filza Corsica 1744, 1/2122. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[625] Ibidem.
[626] La politique de la Retirade, dans la Revue d'histoire diplomatique, année 1898, nos 2 et 3. J'ai donné en détail, dans cet article, le récit des complots de Beaujeu. J'ai cru devoir les rappeler ici, car ils se rattachent intimement à l'histoire de Théodore.
[627] Campredon à Amelot, Gênes, le 21 février 1737: Correspondance de Gênes, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[628] Maillebois au marquis de Mirepoix, le 14 avril 1740: Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[629] Maillebois à Amelot, le 19 mai 1740: Ibidem.
[630] Lorenzi à Amelot, Florence, le 21 février 1739: Correspondance de Florence, vol. 90. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[631] Lorenzi à Amelot, Florence, les 14 mai et 18 juin 1740: Ibidem, vol. 91.
[632] Lorenzi à Amelot, Florence, le 9 juillet 1740: Ibidem, vol. 92.
[633] Copie d'une lettre de Vienne du 3 septembre 1740: Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[634] Le 20 octobre 1740.
[635] Extrait d'une lettre de Cologne du mois d'avril 1740. Communiqué le 21 mai par le duc de Saint-Aignan, ambassadeur de France à Rome: Correspondance de Cologne, vol. 73. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[636] Théodore à Gomé-Delagrange, le 1er octobre 1740: Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[637] Gomé-Delagrange avait épousé la demi-sœur de Théodore, née du second mariage de la mère de celui-ci avec M. Marneau.
[638] Il n'est pas besoin de faire ressortir l'invraisemblance de cette ascendance. C'était un grossier mensonge destiné à éblouir ceux qu'il voulait duper. Au dixième siècle, la Corse était, d'après les vieux chroniqueurs, sous la domination des comtes de la famille Colonna. Ils descendaient d'Ugo qui avait chassé les Sarrazins. Pendant quatre-vingts ans environ ils se succédèrent de père en fils. Ce furent Bianco, Orlando, Ridolfo et Guido dont le fils Arrigo, surnommé Bel Messere à cause de sa beauté, mourut assassiné en l'an 1000 avec tous ses fils. L'épopée du Bel Messere est restée légendaire en Corse: Chronique de Giovanni della Grossa: Op. cit., p. 117 à 122.
[639] Ce Jean-Frédéric de Neuhoff était celui qui faisait partie de l'expédition de 1738 et qui se trouvait parmi les malheureux abandonnés par Théodore et rapatriés par les Français.
[640] Cet autre Neuhoff était celui qui avait abordé en Corse en 1739 et avait essayé d'organiser une résistance énergique dans l'intérieur de l'île contre les Français. J'ai raconté précédemment son équipée qui ne manquait pas de grandeur (voir chapitre V).
[641] Dans son numéro du mois de mars 1740 le Mercure historique et politique de Hollande portait que Théodore avait été vu à Venise.
[642] Théodore de Neuhoff à Gomé-Delagrange, le 11 décembre 1740: Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Comme d'habitude, Théodore ne mit pas l'endroit d'où il écrivait.
[643] Gomé-Delagrange à Amelot, Thionville, le 14 janvier 1741: Ibidem.
[644] Amelot à Gomé-Delagrange, 24 janvier 1741: Ibidem.
[645] Amelot à Gomé-Delagrange, 10 février 1741: Correspondance de Corse, vol. 2. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[646] Gomé-Delagrange à Amelot, Lunéville, le 23 février 1741: Ibidem.
[647] Lorenzi à Amelot, Florence, le 5 avril 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[648] Cette lettre de Groeben est adressée à «Monsieur le capitaine Bigani, consul général de la Levante et Barbarie pour le service de Sa Majesté le Roy de Naples et Sicile».
[649] Groeben à Bigani, Livourne, le 18 septembre 1741. Communiquée par Gavi avec sa lettre du 18 octobre: Ribellione de' Corsi, filza 14-3012. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[650] Louis de Groeben à la sœur Françoise-Constance Fonseca, Livourne, le 18 septembre 1741, communiquée par Gavi avec sa lettre du 18 octobre: loc. cit.
[651] Antonio Battistella, op. cit., p. 187.
J'ai publié dans la Revue d'histoire diplomatique toute cette partie qui a trait à l'arrivée de Théodore sur Le Revenger, ainsi que le récit des épisodes qui suivirent. Je retranche ici quelques lignes qui servaient de préambule nécessaire et j'ai ajouté des détails nouveaux.
[652] Lorenzi à Amelot, Florence, le 9 février 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[653] De ses fenêtres, écrit le poète Gray, qui fut son hôte, nous pouvons pêcher dans l'Arno.
[654] Mann and Manners at the court of Florence 1740-1786, par le Dr Doran F. S. A., Londres, 1876.
[655] Horace Walpole à Mann, 13 février 1743: The letters of Horace Walpole, 9 vol. in-8o, London, 1891.
[656] Horace Walpole à Mann, 13 février 1743: op. cit.
[657] Les lettres de Théodore étaient adressées à Thomas Giulani, à Paul-Marie Paoli, à Ambroise Quilici de Speluncato, au prêtre Croce de Lavatoggio, à Gafforio de Corte, à Ciabaldini d'Orezza et à Zerbino du Niolo.
[658] Ozero, vice-consul de France à Calvi, à Jonville, Calvi, le 21 janvier 1743.—Extrait de quelques lettres du consul de Gênes à Livourne, communiqué par Lorenzi: Correspondance de Gênes, vol. 112. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[659] Gavi au Sérénissime Collège, Livourne, le 30 janvier 1743: Ribellione de' Corsi, filza 14/3012. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[660] Jonville à Amelot, Gênes, le 13 février 1743: Correspondance de Gênes, vol. 112. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[661] Gavi au Sérénissime Collège, Livourne, le 6 février 1743: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[662] Lorenzi à Amelot, Florence, le 16 février 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.—Gavi au Sérénissime Collège, Livourne, le 13 février 1743: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[663] Extrait de quelques lettres du consul de Gênes à Livourne. Communiqué par Lorenzi: Correspondance de Gênes, vol. 112.
[664] Marie-Thérèse.
[665] Cet édit se trouve aux archives d'État de Turin: Materie politiche, Negoziazione colla Corsica, mazzo no 2.—Gavi le transmit au Sérénissime Collège le 13 février 1743: loc. cit.—Lorenzi et Jonville en adressèrent également des copies au gouvernement français, les 2, 13 et 16 février: Correspondance de Gênes, vol. 112. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[666] Gavi au Sérénissime Collège, Livourne, le 13 février 1743: loc. cit.
[667] Extrait de quelques lettres du consul de Gênes à Livourne à M. Viale, communiqué par Lorenzi le 23 février: Correspondance de Gênes, vol. 112. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[668] Ibidem.
[669] Ozero, vice-consul de France à Calvi, à Jonville, le 13 février 1743: Correspondance de Gênes, vol. 112. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[670] Traduction de la lettre écrite par Théodore au capitaine Bertelli, commandant de l'Île Rousse, le 10 février, filza 41/2050, Corsica, 1743. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[671] Ozero à Jonville, le 13 février 1743: loc. cit.
[672] Lorenzi à Amelot, Florence, le 16 février 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[673] Gavi au Sérénissime Collège, Calvi, le 6 février 1743: loc. cit.
[674] Ozero à Jonville, Calvi, le 13 février 1743: loc. cit.
[675] Relation de ce qui s'est passé à Ajaccio, le 2 mars 1743 entre le vaisseau de guerre espagnol Le Saint-Isidore et les vaisseaux de guerre anglais. Cette relation a été faite par le consul d'Espagne, à Livourne, sur la déposition des matelots du vaisseau espagnol et traduit de l'espagnol, Livourne, ce 21 mars 1743: Correspondance de Gênes, vol. 112. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[676] Ozero à Jonville, Calvi, le 3 mars 1743: loc. cit.
[677] Lorenzi à Amelot, Florence, le 16 février 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[678] Extrait d'une lettre du 18 mars 1743 de Bertellet, consul de France à Livourne.—Lorenzi à Amelot, Florence, le 5 avril 1743: Ibidem.
[679] Extrait d'une lettre, déjà citée, du 18 mars 1743, écrite par le consul Bertellet.
[680] Lorenzi à Amelot, Florence, le 5 avril 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[681] Jonville à Amelot, Gênes, 20 février 1743: loc. cit.
[682] Note de la république au roi d'Angleterre, février 1743: Correspondance de Gênes, vol. 112. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[683] Amelot à Jonville, Versailles, 5 mars 1743: Ibidem.
[684] Newcastle à Gastaldi, Whitehall, 17 mars 1743: Corsica, 1743; filza 41/2050. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[685] Lorenzi à Amelot, Florence, le 30 mars 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[686] Lorenzi à Amelot, Florence, le 2 mars 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[687] Lorenzi à Amelot, Florence, le 5 avril 1743: Ibidem.
[688] Sœur de Philippe, deuxième comte de Stanhope.
[689] Horace Walpole à Horace Mann, 14 mars 1743.
[690] Mann and Manners at the court of Florence, 1740.
[691] Ibidem.
[692] Mann and Manners.
[693] Mann and Manners.
[694] Lorenzi à Amelot, Florence, le 5 avril 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[695] Lorenzi à Amelot, Florence, le 13 avril 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[696] Lorenzi à Amelot, Florence, le 27 avril 1743: Ibidem.
[697] Même dépêche de Lorenzi à Amelot.
[698] Lorenzi à Amelot, Florence, le 4 mai 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[699] Lorenzi à Amelot, Florence, le 4 mai 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[700] J'ai eu la bonne fortune de trouver dans la partie des archives d'État à Gênes, classée sous le titre d'Archivio secreto, non seulement tous les documents concernant cette curieuse histoire, mais aussi les décisions du Sérénissime Collège et celles de l'Illustrissime Tribunal des inquisiteurs d'État touchant les faits signalés. Lus d'abord devant le collège, ces documents étaient ensuite transmis aux inquisiteurs à qui incombait tout spécialement l'examen des affaires concernant Théodore. Cette transmission se faisait avec toutes sortes de protocoles. Invariablement chaque envoi se terminait par cette formule: Per Serenississima Collegia ad Calculos.
[701] Dominique Mariani à l'Excellentissime et Illustrissime Junte de Corse à Gênes, Milan, le 1er avril 1743: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[702] Délibération des inquisiteurs d'État sur la lettre de Mariani, le 3 avril 1743: loc. cit.
[703] Viale au Sérénissime Collège, Florence, le 10 mai 1743: loc. cit.
[704] C'était un homonyme du résident génois à Florence. L'inquisiteur portait le titre d'Illustrissime, l'autre celui de Magnifique.
[705] Lettre d'Augustin Viale au Sérénissime Collège, Florence, le 21 mai 1743, suivie de la délibération du tribunal des inquisiteurs d'État du 24 mai: loc. cit.
[706] Viale à Sartorio, Florence, le 28 mai 1743: loc. cit.
[707] Viale au Sérénissime Collège, Florence, le 23 juin 1743: loc. cit.
[708] Délibération des inquisiteurs d'État prise le 28 juin à la suite de la lettre de Viale du 23 juin: loc. cit.
[709] Viale à Benoît de Franchi, Florence, le 16 juillet 1743: loc. cit.
[710] Délibération des inquisiteurs d'État prise le 22 juillet à la suite de la lettre de Viale du 16: loc. cit.
[711] Viale à Benoît de Franchi, Florence, le 23 juillet 1743: loc. cit.
[712] Viale à de Franchi, Florence, le 6 août 1743: loc. cit.
[713] De Mari à Ansaldo Grimaldi, Venise, le 10 août 1743: loc. cit.
[714] Délibération prise le 17 août à la suite de la lettre de de Mari: loc. cit.
[715] Lorenzi à Amelot, Florence, le 22 juin 1743: Correspondance de Florence, vol. 97. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[716] Amelot à Lorenzi, Versailles, les 21 mai et 9 juillet: Ibidem.
[717] Lorenzi à Amelot, Florence, le 29 juin 1743: Ibidem.
[718] Viale à Benoît de Franchi, Florence, le 13 août 1743: loc. cit.
[719] Ibidem.
[720] Viale à Benoît de Franchi, Florence, le 17 septembre 1743: loc. cit.
[721] Lorenzi à Amelot, Florence, le 17 septembre 1743: Correspondance de Florence, vol. 98. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[722] Viale à Sorba, Florence, le 17 décembre 1743: loc. cit.
[723] Lorenzi à Amelot, Florence, les 21 et 28 décembre 1743: Correspondance de Florence, vol. 98. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[724] Théodore au Père Colonna, le 27 décembre 1743: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[725] Lorenzi à Amelot, Florence, le 30 avril 1744: Correspondance de Florence, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[726] Lorenzi à Amelot, Florence, le 7 mai 1744: Ibidem.
[727] Giuseppe Roberti, Carlo Emmanuele III e la Corsica al tempo della guerra di successione austriaca (Turin, 1890), p. 6.
[728] Dans les archives d'État de Turin, on trouve quatre lettres autographes de Théodore datées des 16 avril, 11 et 14 mai et 1er juin 1744. Ces lettres mentionnées par M. Giuseppe Roberti, en note dans l'ouvrage cité plus haut (p. 7), ne portent pas le nom de la personne à qui elles étaient adressées. Il est probable que le destinataire était Mann avec qui le baron était resté en relations épistolaires. En effet, Neuhoff, dans celle du 15 avril, donne des renseignements sur le fils du prétendant Stuart que Mann avait pour mission spéciale de surveiller en Italie. Quoi qu'il en soit, les réponses parvenaient à Théodore par l'intermédiaire de Villettes et de Mann.
[729] Lettre de Théodore du 15 avril: Materie militare, Levata truppe straniere, mazzo 2. Archives d'État de Turin.
| État des Corses dispersés en Italie, au service du Pape officiers, soldats et autres, sans emplois |
742 |
| Au service de Venise | 885 |
| de l'Espagne et de Naples, en Italie | 911 |
| de la France | 409 |
| du Piémont | 89 |
| de la Toscane | 83 |
| de Gènes | 1.481 ------- 4.600 ====== |
L'état porte un total de 4.381, ce qui est une erreur.
Lettre de Théodore du 11 mai 1744: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[731] Nom donné aux troupes franco-espagnoles.
[732] Lettre de Théodore du 14 mai 1744: loc. cit. Archives d'État de Turin.
Dans sa lettre Théodore demande à son correspondant de mettre ses amis de Londres en garde contre les agissements du chevalier de Champigny, envoyé de l'électeur de Cologne. Il l'accuse d'être un espion de la France—ce qui est faux—puisqu'en effet nous avons vu que le ministre avait recommandé au résident de France à Cologne de mettre ce chevalier d'industrie à la porte s'il se présentait chez lui. Champigny, qui avait livré les lettres de sa mère, continuait ses exploits à Londres, et Théodore demandait qu'on le dénonçât en son nom.
[733] Copie d'une lettre de M. de Salis au baron Théodore de Neuhoff, ce 20 mai 1744: Ibidem.
[734] Lettre autographe de Théodore au marquis d'Ormea, le 24 mai 1744: loc. cit. Archives d'État de Turin.—Cette lettre a été citée en partie par M. Giuseppe Roberti dans son étude, p. 7-8.
[735] Lettre autographe de Théodore à d'Ormea, le 5 juin 1744: Bibliothèque municipale de Turin. Collection d'autographes Cossilla.—Cette lettre, mentionnée en note par M. Giuseppe Roberti (p. 8), se trouve également en copie aux archives d'État, Materie militare, Levata truppe straniere, mazzo 2.
[736] Traduction d'une lettre de M. Mann à M. de Villettes, écrite de Florence, le 30 mai 1744: loc. cit., mazzo 2. Archives d'État de Turin.
[737] J'en ai donné le texte plus haut. Mann avait envoyé une copie de cette lettre à Villettes.
[738] Traduction d'une lettre de M. Mann à M. de Villettes, du 7 juin 1744: loc. cit. Archives d'État de Turin.
M. Giuseppe Roberti a cité en partie cette lettre dans son étude, p. 9.
[739] Giuseppe Roberti, op. cit., p. 10.
[740] Victor Hugo, Ruy-Blas.
[741] Lorenzi à Amelot, Florence, le 11 juin 1744: Correspondance de Florence, vol. 99. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[742] Viale au Sérénissime Collège avec la copie d'une lettre de Sienne du 6 juillet 1744. Florence, le 7 juillet 1744: loc. cit. Archives d'État de Gênes. Archives secrètes.—Lorenzi à Amelot, Florence, le 7 juillet 1744: Correspondance de Florence, vol. 100. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[743] Délibération des inquisiteurs d'État du 12 juillet 1744, prise à la suite de la lettre de Viale du 7 juillet: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[744] Lorenzi à Amelot, 19 juillet 1744: Correspondance de Florence, vol. 100. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[745] Lettre du consul de Gênes à Livourne, du 28 octobre 1744, au Sérénissime Collège: Ribellione di Corsica, filza 14/3012. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[746] Cette pièce est datée de Corte, le 11 juin 1744. Elle fut communiquée par Lorenzi, le 12 août: Correspondance de Gênes, vol. 116. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[747] Voir chapitre VI.
[748] Giuseppe Roberti, op. cit., p. 10.
[749] Viale au Sérénissime Collège, le 8 décembre 1744: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[750] Viale au Sérénissime Collège, les 15 décembre 1744 et 12 janvier 1745: Ibidem.
[751] Théodore au marquis d'Ormea, le 4 juin 1745: Materie militare, Levata truppe straniere, mazzo 2. Archives d'État de Turin.—Cette lettre a été citée par M. Giuseppe Roberti, op. cit., p. 11.
[752] D'Ormea mourut le 24 mai. Théodore pouvait donc ignorer cet événement lorsqu'il écrivait le 4 juin. Le marquis d'Argenson écrivait le 4 mai à Lorenzi: «On nous assure que le marquis d'Ormea se meurt. Je rabaterois beaucoup de son habileté s'il n'avait pas su connaître ce qu'est le baron de Neuhoff. On ne l'a jamais regardé ici que comme un misérable et un poltron incapable de soutenir le rôle d'aventurier qu'il a voulu jouer»: Correspondance de Florence, vol. 101. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[753] Lettre de Mann au marquis de Gorzegno, du 27 juillet 1745, citée par M. Giuseppe Roberti, op. cit., p. 11.
[754] Giuseppe Roberti, op. cit., p. 11 à 14.
[755] Relation d'une conférence que le comte de Saint-Laurent a eue avec M. de Villettes, à Turin, le 21 septembre 1745: Negoziazioni colla Corsica. Materie politiche, mazzo 1. Archives d'État de Turin.—Citée par M. Giuseppe Roberti, op. cit., p. 14.
[756] Cette lettre, datée du 9 septembre 1745, est signée Haagen. Une note mise après la signature porte: «C'est un nom que Théodore a pris.» Nous avons vu en effet que c'était un de ses pseudonymes. Correspondance de Gênes, vol. 119. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[757] Lorenzi au marquis d'Argenson, Florence, les 16 et 23 septembre 1745: Correspondance de Florence, vol. 102. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[758] Lorenzi au marquis d'Argenson, Florence, le 30 septembre 1745: Ibidem.
[759] Lorenzi à d'Argenson, Florence, les 14 et 21 octobre 1745: Correspondance de Florence, vol. 102. Archives du Ministère des Affaires Étrangères.
[760] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 28 octobre 1745: Ibidem.
[761] D'Argenson à Lorenzi, Versailles, le 2 novembre 1745: Ibidem.
[762] Mann à Gorzegno, Florence, le 26 octobre 1745: Lettere ministri Toscana, mazzo 1. Archives d'État de Turin.
[763] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 2 décembre 1745: Correspondance de Florence, vol. 102. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[764] Cette proclamation datée du quartier général de Casale, le 2 octobre 1745, fut transmise le 20 décembre 1745 au gouvernement français par Du Pont intérimaire à Gênes: Correspondance de Gênes, vol. 119. Archives du Ministère des affaires étrangères. Elle a été publiée in extenso d'après les Archives d'État de Turin par M. Giuseppe Roberti, op. cit., p. 15-17.
[765] Giuseppe Roberti, op. cit., p. 18.
[766] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 18 novembre 1745: Correspondance de Florence, vol. 102. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[767] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 25 novembre 1745.—Relation de ce qui s'est passé à la prise de la Bastie, transmise par Lorenzi le 2 décembre: Correspondance de Florence, vol. 102. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[768] Mann à Gorzegno, Florence, le 23 novembre 1745: Lettere ministri, Toscana, mazzo 1. Archives d'État de Turin.
[769] Relation de ce qui s'est passé à la prise de la Bastie: Correspondance de Florence, vol. 102. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[770] Mann à Gorzegno, Florence, le 27 novembre 1745: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[771] Giuseppe Roberti, op. cit., p. 19-20.
[772] Giuseppe Roberti, op. cit., p. 20-21.
[773] Ibidem, p. 22.
[774] «Je n'ai rien de certain à vous marquer, Monseigneur, par rapport à Théodore. Quoiqu'on ne paraisse point douter ici qu'il ne se soit embarqué pour passer en Corse, je n'entends point dire qu'il y ait ici d'avis positif de son débarquement dans cette île. Il est vrai que ceux du gouvernement évitent de parler de cet aventurier, soit qu'ils veuillent tenir la chose secrète, soit qu'ils comptent sur notre alliance pour avoir, par la suite, raison de cette affaire, et c'est sans doute cette considération qui les tranquillise sur le danger où ils sont de perdre cette île par les manœuvres du roi de Sardaigne et des Anglais.»—Du Pont à d'Argenson, Gênes, le 1er novembre 1745: Correspondance de Gênes, vol. 119. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[775] «Continuez à vous instruire avec le plus de précision qu'il vous sera possible de ce qui regarde les affaires de Corse. Je vous ai déjà mandé combien il serait dangereux que les Anglais pussent se former quelque établissement dans cette île.»—D'Argenson à du Pont, Paris, le 8 février 1746: Correspondance de Gênes, vol. 120. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[776] Guymont à d'Argenson, Gênes, le 19 juin 1746: Correspondance de Gênes, vol. 120. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[777] Théodore à Ange-Brando Suzini, le 17 octobre 1745: loc. cit. Bibliothèque municipale de Turin.
[778] Théodore au comte Bradimente Mari, le 23 décembre 1745: Materie politiche, negoziazioni colla Corsica, mazzo 3. Archives d'État de Turin.
[779] Théodore au comte Bradimente Mari, le 25 janvier 1746: Ibidem.
[780] Le 15 décembre 1745, Lorenzi en communiquant ce document au gouvernement français, disait qu'en Toscane on était persuadé qu'il avait été fait par Théodore lui-même. Florence, le 20 janvier 1746: Correspondance de Florence, vol. 103.—Du Pont à d'Argenson, Gênes, le 30 janvier 1746: Correspondance de Gênes, vol. 120. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[781] Du Pont à d'Argenson, Gênes, les 16 et 30 janvier 1746: Correspondance de Gênes, vol. 120. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[782] Mann à Gorzegno, le 7 juin 1746: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[783] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 31 mars 1746: Correspondance de Florence, vol. 103. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[784] Guymont à d'Argenson, Gênes, le 25 avril 1746: Correspondance de Gênes, vol. 120. Ibidem.
[785] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 31 mars 1746: Correspondance de Florence, vol. 103. Ibidem.
[786] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 9 juin 1746: Correspondance de Florence. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[787] Mann à Gorzegno, Florence, le 10 octobre 1746: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[788] Mann à Gorzegno, Florence, le 25 octobre 1746: Ibidem.
[789] Mann à Gorzegno, Florence, le 31 octobre 1746: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[790] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 7 janvier 1747: Correspondance de Florence, vol. 105. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[791] Mann à Gorzegno, Florence, le 20 février 1747: loc. cit. Archives d'État de Turin.
[792] Lorenzi à d'Argenson, Florence, le 18 février 1747: Correspondance de Florence, vol. 105. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[793] Lorenzi à Maurepas, Florence, le 4 mars 1747: Ibidem.
[794] Lorenzi à Puisieux, qui avait remplacé d'Argenson aux affaires étrangères, Florence, le 11 mars 1747: Ibidem.
[795] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 18 mars 1747: Correspondance de Florence, vol. 105. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[796] Lorenzi à Puisieux, Florence, les 25 mars et 15 avril 1747: Ibidem.
[797] «Vous sentez combien il est intéressant pour nous d'être exactement et promptement instruits des suites que pourrait avoir le projet qui paraît avoir été formé contre la Corse; et je ne crois pas avoir besoin d'exciter à cet égard votre vigilance et votre zèle». Puisieux à Lorenzi, Paris, le 25 avril 1747: Ibidem.
[798] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 6 mai 1747: Correspondance de Florence, vol. 105. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[799] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 13 mai 1747: Correspondance de Florence, vol. 105. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[800] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 20 mai 1747: Ibidem.
[801] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 17 mai 1747: Ibidem.
[802] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 17 juin 1747: Ibidem.
[803] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 26 août 1747: Ibidem, vol. 106.
[804] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 17 juin 1747: Ibidem, vol. 105.
[805] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 2 septembre 1747: Correspondance de Florence, vol. 106. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[806] Lorenzi à Puisieux, Florence, le 26 septembre 1747: Ibidem.
[807] «Je voudrais que vous puissiez vérifier si en effet le baron de Neuhoff a été renvoyé en Westphalie et quel a été le motif qui a déterminé le grand-duc à le chasser de ses états» (en chiffres). Puisieux à Lorenzi, Fontainebleau, le 17 octobre 1747: Ibidem.
[808] «Ces Lorrains qui ont renvoyé le baron Théodore chez lui, ont eu avis qu'il y est arrivé. Il paraît que les ennemis ont abandonné, au moins pour le présent, leurs projets sur la Corse». Lorenzi à Maurepas, Florence, le 24 octobre 1747: Ibidem.
[809] Lorenzi à Puisieux (en chiffres), Florence, le 7 novembre 1747: Correspondance de Florence, vol. 106. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[810] Puisieux à Lorenzi, Paris, le 28 novembre 1747: Ibidem.
[811] Théodore à la sœur Françoise-Constance Fonseca, le 15 juillet 1748: Ribellione di Corsica, filza no 14/3012. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[812] Théodore à la sœur Françoise-Constance Fonseca, le 25 août 1748: loc. cit.
[813] Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[814] Félix-Vincent Villavecchia au Sérénissime Collège, La Haye, le 18 juillet 1749: loc. cit. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[815] Gastaldi au Sérénissime Collège, Londres, le 20 janvier 1749: Busta Inghilterra no 15 (1748-1756). Ibidem.
[816] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 139.
[817] Durand, ambassadeur extraordinaire provisoire de France en Angleterre, à Puisieux, Londres, le 6 février 1749: Correspondance d'Angleterre, vol. 425. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[818] Gastaldi au Sérénissime Collège, Londres, le 20 janvier 1749: loc. cit.
[819] Même dépêche de Gastaldi, 20 janvier 1749.—Durand à Puisieux, Londres, le 6 février 1749: loc. cit.
[820] Gastaldi au Sérénissime Collège, Londres, le 21 janvier 1749: loc. cit.
[821] Gastaldi au Sérénissime Collège, Londres, le 3 février 1749: loc. cit.
[822] Ibidem.
[823] Horace Walpole à Horace Mann, Londres, Arlington street, le 23 mars 1749: op. cit.
[824] Ibidem.
[825] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 140.
[826] Lévis-Mirepoix à Puisieux, Londres, le 4 octobre 1749: Correspondance d'Angleterre, vol. 425. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[827] Lévis-Mirepoix à Puisieux, Londres, le 25 septembre 1749: loc. cit.
[828] Gastaldi au Sérénissime Collège, Londres, le 25 décembre 1749: loc. cit.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 140.
[829] Gastaldi au Sérénissime Collège, Londres, le 1er janvier 1750: loc. cit.
[830] Gastaldi au Sérénissime Collège, Londres, le 29 janvier 1750: loc. cit.
[831] Délibération du Sérénissime Collège, du 11 février 1750: loc. cit.
[832] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 140.
[833] Ibidem, p. 141.
[834] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 141.
[835] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 141.
[836] Lettre de Théodore de Neuhoff, du 11 juillet 1750: Correspondance de Corse, vol. 3. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[837] Le maréchal de Belle-Isle à Puisieux, Metz, le 7 août 1750: Ibidem.
[838] Gautier à Belle-Isle, Londres, le 12 juillet 1750: Correspondance de Corse, vol. 3. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[839] Gautier à Belle-Isle, Londres, le 16 juillet 1750: Correspondance de Corse, vol. 3. Archives du Ministère des affaires étrangères.
[840] Puisieux à Belle-Isle, Versailles, le 18 août 1750: Ibidem.
[841] Puisieux à Cursay, Versailles, le 11 août 1750: Ibidem.
[842] Cursay à Puisieux, Bastia, le 26 août 1750: Ibidem.
[843] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 142.
[844] Ibidem.
[845] Le roi Jean mourut à Londres, à l'hôtel de Savoie, dans la nuit du 8 au 9 avril 1364. Édouard III, roi d'Angleterre, l'y avait reçu avec tous les honneurs.
[846] The World, no 8, jeudi 22 février 1753. Article cité en partie par Percy Fitzgerald, op. cit., p. 142-143.
[847] The World, no 9, 1er mars 1753.
[848] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 144.
[849] Horace Walpole à Horace Mann, Strawberry Hill, 27 avril 1753: op. cit.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 144.
[850] Théodore au comte Bentinck, 12 mai 1754. Lettre citée par Percy Fitzgerald, op. cit., p. 145.
[851] Lettre de Théodore du 8 juillet 1754, citée par Percy Fitzgerald, op. cit., p. 144-145.
[852] The World, nos des 3, 10 et 20 mai 1755.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 146.
[853] Horace Walpole à Horace Mann, Arlington street, 17 janvier 1757: op. cit.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 146.
[854] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 147.
[855] MM. Charles Asgill, Aldermann et Co., Lombard street, et MM. Campbell et Coutts dans le Strand.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 147.
[856] Idem, ibidem.
[857] Horace Walpole à Horace Mann, Arlington street, 17 janvier 1757, loc. cit.—Percy Fitzgerald, op. cit., p. 148.
[858] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 149.
[859] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 148.
[860] Voici, d'après M. Percy Fitzgerald (p. 149), la note des funérailles du baron de Neuhoff, fournie par Joseph Hubbard, fabricant de cercueils, entrepreneur de pompes funèbres:
For the funeral of baron Neuhoff, king of Corsica, interred in St. Anne's Ground, december 15, 1756.
To a large elm coffin, covered with superfine black cloth, finished with double rows of brass nails, a large plate of inscription, two cup coronets gilt, four pair of chinese contrast handles gilt, with coronets over ditto, the inside lined
| and ruffed with fine crape and inseared | £ 6.6.0 |
| A fine double shroud, pillow, and nuts | £ 0.16.6 |
| Four men in black to move the body down | £ 0.4.0 |
| Paid the parish dues of St. Anne's | £ 1.2.8 |
| Paid the gravedigger's fee | £ 0.1.0 |
| Best velvet pall | £ 0.10.0 |
| Use of three gentlemen's cloaks and crapes | £ 0.4.6 |
| A coach and hearse with pairs | £ 0.16.0 |
| Cloaks, hatbands, and gloves for the coachmen | £ 0.7.0 |
| Beer for the men | £ 0.1.0 |
| Attendance at the funeral | £ 0.2.6 |
| --------- | |
| £ 10.11.2 | |
| Received in part | £ 8.8.0 |
| ======= | |
| Balance due | £ 2.3.2 |
| ======== |
[861] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 150.
[862] Horace Walpole à Horace Mann, Arlington street, 6 janvier 1757: loc. cit.
[863] Percy Fitzgerald, op. cit., p. 150.
[864] Il Re Teodoro fut représenté pour la première fois à Vienne. Le livret fut ensuite traduit en français par Moline et Dubuisson. Fétis dit que cet opéra-bouffe «renferme un septuor devenu célèbre dans toute l'Europe, délicieuse composition d'un genre absolument neuf alors et modèle de suavité, d'élégance et de verve comique». Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. VI, p. 421-422.
[865] Programme d'un des concerts donnés en 1806 aux Tuileries. Frédéric Masson, Joséphine, impératrice et reine, p. 282.
[866] Élie de Beaumont, Un voyageur français en Angleterre en 1764, dans la Revue Britannique, octobre 1895.
[867] Celesia au Sérénissime Collège, Londres, les 10 et 17 octobre 1758: Ribellione di Corsica, no 15-3013. Archives d'État de Gênes, archives secrètes.
[868] Napoléon inconnu, papiers inédits (1786-1793), 2 vol., t. I, p. 193-194.
[869] Le lieu d'où elle a été écrite n'a pas été marqué.
[870] Ministre de Sardaigne en Hollande.
[871] Il s'agit de Théodore de Neuhoff.
[872] Ministre de Russie en Hollande.
[873] En marge: «Ceci n'est qu'un projet qui a été communiqué à M. de Grimaldi, lequel n'a pu encore parvenir à être exactement informé si ce contrat a été effectivement signé.
[874] Valembergh.
[875] Cette relation a été faite par le consul d'Espagne à Livourne, sur la déposition des matelots du vaisseau espagnol et traduite de l'espagnol.
[876] J'ai donné cette liste en note p. 303.
[877] Il s'agit de Rivarola.
[878] Théodore de Neuhoff.
[879] Cette lettre est la copie du fac-similé de l'écriture de Théodore qui est donné dans le cours de l'ouvrage.
[880] Voir la gravure, p. 232-233.