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Aventures surprenantes de Robinson Crusoé

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[1] Malgré notre respect pour le texte original, nous avons cru devoir nous permettre, ici, de faire le récit direct. P.B.

[2] Ce passage a été détestablement défiguré dans toutes les éditions passées et actuelles; nous le citons pour donner une idée parfaite de leur valeur négative.—Il y a dans l’original anglais cette excellente phrase:—But you’re but a fresh-water sailor, Bob; come let us make a bowl of punch, and we’ll forget all that.—Vous n’êtes qu’un marin d’eau douce, Bob; venez, que nous fassions un bowl de punch, et que nous oubliions tout cela. Voici ce qu’elle est devenue en passant par la plume de nos traducteurs:—Vous n’êtes encore qu’un novice; mettons-nous à faire du punch, et que les plaisirs de BACCHUS nous fassent entièrement oublier la mauvaise humeur de NEPTUNE.—Daniel de Foë était un homme de goût et de bon sens: cette phrase est une calomnie. P.B.

[3] Calenture, espèce du délire auquel sont sujets les navigateurs qui vont dans la zone torride.

[4] On appelle Moriscos, en espagnol, les Maures qui embrassèrent le christianisme, lorsque l’Espagne fut reconquise, et qui depuis en ont été chassés. P.B.

[5] Shoulder of mutton sail. Voile aurique.

[6] Straits mouth.—Détroit de Gibraltar.

[7] Engenho de açúcar, moulin à sucre.

[8] L’édition originale anglaise de Stockdale porte Seignor Inglese, ce qui n’est pas plus espagnol que portugais.

[9] Saint-Hyacinthe a confondu such as beads avec such as beds, et a traduit pour des bagatelles, telles que des lits. P.B.

[10] Ici, Saint-Hyacinthe, confondant encore bead avec bed, a traduit tels que des matelas.

[11] For sudden joys, like griefs, confound at first.

[12] Saint-Hyacinthe a commis ici deux erreurs religieusement conservées dans toutes les éditions et répétées par tous ses plagiaires; il a traduit a chiquered shirt par une chemise déchirée, et a pair of trowsers, haut-de-chausses à la matelote, par des caleçons. P.B.

[13] Hogshead, barrique contenant 60 gallons, environ 240 pintes ou un muid.—Saint-Hyacinthe a donc fait erreur en traduisant hogshead of bread par un morceau de biscuit. P.B.

[14] One of those knives is worth all this heap.—Saint-Hyacinthe a dénaturé ainsi cette phrase:—Un seul de ses couteaux est plus estimable que les trésors de Crésus. P.B.

[15] A mere common flight of joy, un lumignon aussitôt éteint qu’allumé. Traduction de Saint-Hyacinthe.

[16] Into my old hutch. Hutch, huche ou lapinière.

[17] «This therefore was not my work, but an assistant to my work.»—(Ceci donc n’était point mon travail, mais une aide à mon travail.)—Voici comment cette phrase, brève et concise, a été travestie,—d’après Saint-Hyacinthe,—dans une traduction contemporaine:—«Ce petit animal me tenait compagnie dans mon travail; les entretiens que j’avais avec lui me distrayaient souvent au milieu de mes occupations graves et importantes, comme vous allez en juger.»—A chaque page on pourrait citer de pareilles infidélités.

[18] Ici, dans certaine édition, est intercalé, à propos d’encre, un petit paragraphe fort niais et fort malencontreux, qui ne se trouve point dans l’édition originale de Stockdale. P.B.

[19] Ce paragraphe et certains autres fragments ont été supprimés dans une édition contemporaine où l’on se borne au rôle de traducteur fidèle.

[20] La pièce de huit ou de huit testons, dont il a souvent été parlé dans le cours de cet ouvrage, est une pièce d’or portugaise valant environ 5 fr. 66 cent.

[21] Le moidore, que les Français nomment moede et les Portugais mœdadouro, est aussi une pièce d’or qui vaut environ 33 fr. 96 cent. P.B.

[22] Dans l’édition où l’on se borne au rôle de traducteur fidèle, les cinq paragraphes, à partir de: J’eus alors la pensée... jusqu’à: Ma fidèle amie la veuve... ont été supprimés.

[23] Dans l’édition où l’on se borne au rôle de traducteur fidèle, les cinq paragraphes précédents ont été supprimés.

[24] «What is bred in the bone will not go out of the flesh.»

[25]

“Free from vices, free from care,
Age has no pains, and youth no snare.”

[26] Un liard, un quart de denier sterling.

[27] Hôpital des fous.

[28] Straggling. La traduction contemporaine, indigne du beau nom de Mme Tastu, dont il est parlé dans notre préface et dans les quelques notes précédentes, porte traînards. Toutes les pages de cette traduction sont émaillées de pareils barbarismes: il est déplorable qu’un livre destiné à l’éducation de la jeunesse soit une école de jargon. P.B.

[29] Dans la susdite traduction contemporaine, indigne du beau nom de Mme Tastu, où, soi-disant, on se borne au rôle de traducteur fidèle, ce paragraphe et le suivant sont entièrement passés. P.B.

[30] Ici, dans la traduction contemporaine, indigne du beau nom de Mme Tastu, est intercalé un long rabâchage sur la sincérité de cet ecclésiastique et sur le faux zèle et la rapacité des missionnaires, où il est dit que le Chinois Confucius fait partie du calendrier de nos saints. Je ne sais si ce morceau peu regrettable est de Daniel de Foë: je ne l’ai point trouvé dans l’édition originale de Stockdale, ni dans l’édition donnée par John Walker en 1818. P.B.

[31] Ici, dans la traduction contemporaine, indigne du beau nom de Mme Tastu, se trouve entre mille autres cette phrase barbare:—«Lorsqu’un des matelots vint à moi, et me dit qu’il voulait M’ÉVITER LA PEINE...»

Pardon, on N’ÉVITE pas une peine à quelqu’un. On épargne une peine, c’est un mauvais lieu et une mauvaise traduction qu’on évite. Je l’ai déjà dit, il serait bon, dans un livre destiné à l’éducation de la jeunesse, d’éviter de pareilles incongruités. P.B.

[32] But I am sure we came honestly and fairly by the ship.—Ici, dans la traduction contemporaine, toujours indigne du beau nom de Mme Tastu, on a confondu le verbe TO COME, venir et TO COME BY, qui a le sens d’acquérir, et l’on fait ce joli non-sens et contresens: ET QUE JE SOIS SUR D’ÊTRE VENU TRÈS PAISIBLEMENT ET TRÈS HONNÊTEMENT SUR CE NAVIRE.—Nous citons ceci entre mille comme mémento seulement. P.B.

[33] Dans la traduction contemporaine, indigne du beau nom de Mme Tastu, où, soi-disant, on se borne au rôle de TRADUCTEUR FIDÈLE, toute la fin de ce paragraphe est supprimée et remplacée par ce non-sens: C’EUT ÉTÉ NOTRE PERTE SANS AUCUN ESPOIR DE SALUT.

[34] On a passé sous silence tout le commencement de ce paragraphe et la moitié du précédent, dans la traduction contemporaine, indigne du beau nom de Mme Tastu, où, soi disant, on s’est borné au rôle de TRADUCTEUR FIDÈLE. P.B.

[35] On a passé sous silence toute la fin de ce paragraphe dans la traduction, indigne du beau nom de Mme Tastu, où, soi-disant, on s’est borné au rôle de TRADUCTEUR FIDÈLE. P.B.

[36] On a supprimé toute la fin de ce paragraphe, ainsi que la fin de trois ou quatre paragraphes précédents et suivants, dans la traduction contemporaine, indigne du beau nom de Mme Tastu, où, soi-disant, on s’est borné au rôle de TRADUCTEUR FIDÈLE. P.B.

[37] On a passé sous silence la fin de ce paragraphe et le commencement du suivant dans la traduction contemporaine, indigne du beau nom de Mme Tastu.—Désormais nous nous abstiendrons de relever les mutilations que, dans la susdite traduction, on a fait subir à toute la dernière partie de Robinson: il faudrait une note à chaque phrase. P.B.

[38] Nous avions promis de ne plus faire de notes; cependant, il ne nous est guère possible de ne pas dire qu’ici, dans la traduction contemporaine indigne du beau nom de Mme Tastu, on a passé sous silence CINQ pages et DEMIE du texte original, à partir de Vers le soir.... (page 534) jusqu’à Le matin.... (page 537): c’est vraiment commode.

TABLE DES MATIÈRES.

AU LECTEUR vi
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
Origine de Robinson.—Tempête dans la rade de Yarmouth.—Voyage en Guinée.—Captivité.—Évasion.—Trafic avec les nègres.—Rencontre d’un navire portugais.—Plantation au Brésil.—Violent ouragan.—Naufrage. 1
CHAPITRE II
Le radeau.—Visites au navire.—Forteresse de Robinson.—Réflexions consolantes.—Journal.—Les affaires du ménage.—Une récolte imprévue.—Tremblement de terre et ouragan.—Violente fièvre.—Pensées d’un malade.—Nouvelles découvertes.—Anniversaire du naufrage. 46
CHAPITRE III
Excursion à travers l’île.—Second anniversaire.—Nouveaux travaux.—Maraudeurs.—Dernières opérations.—Robinson potier.—Construction d’un canot.—Reconnaissance.—Assortiment de hardes.—Essai de navigation.—Heureuse délivrance.—Robinson et sa cour.—Terreur. 103
CHAPITRE IV
Précautions.—Horrible découverte.—Plan contre les sauvages.—Terrassé par la peur.—La caverne.—Nouvelles transes.—Le fanal.—Visite au vaisseau naufragé.—Nouveaux projets.—Le guet.—Combat avec les sauvages. 153
CHAPITRE V
Vendredi.—Son éducation.—Conversation.—Rudiments de religion.—Nouveau canot.—Encore les sauvages.—Assaut.—Vendredi et son père.—Après le différend.—Plans d’évasion. 197
CHAPITRE VI
Navire en vue.—Débarquement du capitaine anglais.—Offres de service.—Visite au château de Robinson.—Mesures de précaution.—Nouvelle descente.—Reddition des mutins.—Le gouverneur de l’île.—Attaque du navire.—Gratitude du capitaine. 237

DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
Le vieux capitaine portugais,—Préparatifs de départ.—Attaqués par des loups.—Vendredi dompteur d’ours.—Combat avec les loups.—Les deux neveux.—Recherche de nouvelles aventures.—Préparatifs de départ.—Le vaisseau incendié.—Gratitude du sauveteur.—Requête des incendiés.—L’équipage affamé.—Retour dans l’île. 267
CHAPITRE II
Nouvelle mutinerie—Sanglante querelle.—Un coup d’assommoir.—Feinte soumission.—Une fausse supposition.—Combat entre sauvages.—Trois prisonniers.—Mise en jugement.—L’action du gouverneur.—Curieux échange.—Loterie.—Funeste curiosité.—Incendie des huttes.—Frayeur des sauvages.—Trois nouveaux prisonniers.—Nouvelle incursion des Indiens.—Poursuite impitoyable.—Reddition des Indiens.—Relèvement des ruines. 325
CHAPITRE III
Nouvelle habitation.—Misères passées.—Accord parfait.—Distribution des outils.—Une cargaison complète.—Un prêtre français.—Nouveau missionnaire.—Pieuses exhortations.—Mariages.—Conversion de William Atkins. 381
CHAPITRE IV
Dialogue touchant.—Une nouvelle conversion.—Baptême de la femme d’Atkins.—Encore un mariage.—Partage définitif.—Découverte d’une Bible.—Les tortures de la faim.—Nouvelle aventure.—Mort de Vendredi.—Retour au Brésil. 417
CHAPITRE V
Départ définitif de l’île.—Nouvelles aventures.—A Madagascar.—Conflit avec les indigènes.—Massacre.—Incendie du village indien.—Mutinerie.—Un heureux désappointement.—Un nouvel associé.—Rencontre du canonnier.—Poursuite et combat.—Nouveaux dangers.—Succès facile.—Un pilote babillard.—En route pour la Chine. 449
CHAPITRE VI
Arrivée à Quinchang.—Anxieuses méditations.—Le père Simon.—En Chine.—Voyage à Nanking.—En route pour Péking.—Don Quichotte chinois.—Préparatifs de départ.—La grande muraille.—Rencontre avec les barbares.—Chameau volé.—Seconde rencontre.—Traversée difficile.—Une idole.—A travers le désert.—En Sibérie.—Derniers préparatifs.—Combat final.—Arrivée à Londres. 499

ÉVREUX, IMPRIMERIE DE CHARLES HÉRISSEY


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