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La maison en ordre : $b comment un révolutionnaire devint royaliste

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CHAPITRE XII
DIEU ET LE ROI

Instabilité, incohérence, insécurité, individualisme destructeur, prédominance de la médiocrité envieuse, dissolution de la famille, tels sont les fruits de la démocratie en France, depuis cent trente ans.

Stabilité, continuité, sécurité, discipline, autorité familiale, développement des élites, tels furent et tels seront les fruits de la Monarchie.

Le Roi est le chef-né des pères de famille parce qu’héréditairement, son intérêt et son devoir se confondent pour qu’il se conforme à ce beau titre et qu’il soit le père de la grande famille nationale.

Mais ce pouvoir et cet honneur, il ne les méritera que s’il en fait remonter l’origine à la Providence et que s’il les place sous l’égide des prières de l’Église qui, avec la Monarchie, sacrée par elle, a construit la France.

Un Roi qui serait indifférent à la religion, ou qui partagerait l’incrédulité, hostile à l’Église, des régimes qu’il remplacera, subirait bientôt les mêmes revers que les gouvernements qui fondèrent leurs institutions sur l’athéisme.

Mais le Roi croyant et pratiquant se sera pénétré des maximes énoncées par le Psalmiste :

« Si le Seigneur n’a bâti la maison, c’est en vain qu’ils travaillent ceux qui l’édifièrent sans lui.

« Si le Seigneur ne garde la Cité, c’est inutilement qu’il veille celui qui a charge de la protéger. »

Dès lors, la miséricorde divine lui donnera les lumières dont il aura besoin pour remplir la tâche sublime que Bossuet lui assigne dans sa Politique tirée de l’Évangile :

« Soyez parmi vos sujets comme l’un d’eux. Ne soyez point orgueilleux ; rendez-vous accessible et familier ; ne vous croyez pas, devant Dieu, d’un autre métal que vos sujets. Mettez-vous à leur place et soyez-leur tel que vous voudriez qu’ils fussent s’ils étaient à la vôtre.

« Ayez soin d’eux tous et ne vous reposez qu’après avoir pourvu à tout. Le repos alors vous est permis.

« Le Roi est un personnage public qui doit croire que quelque chose lui manque à lui-même quand quelque chose manque au peuple et à l’État. »

Ainsi le Roi, homme de sacrifice et d’abnégation, se rendra digne de régner sous l’emblème qui surmonte sa couronne : la croix de Jésus-Christ.

FIN

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