Souvenirs littéraires... et autres
TABLE DES MATIÈRES
I. |
— Enquêteur et enquêtés : Gaston Picard, Jean-Bernard, Ajalbert, Divoire, etc. — Correspondances saphiques des journaux de modes. | |
II. |
— Les deux Willy. — Octopodes auto-biographiques. — Mon ancêtre le maréchal de Villars. | |
III. |
— Le veuf sur le toit. — Deux académiciens m’interviewent : Jules Simon et Caro. — Les bas rouges de Madame Aurel. — Dekobra et Franc-Nohain au collège. | |
IV. |
— L’orang Tailhade, Mallarmé et autres. — Sarcey chahuté. — L’inceste au théâtre. | |
V. |
— Le journal « Lutèce ». — Albert Delpit. | |
VI. |
— Chabrier juge Massenet. — Mlle Madeleine de Swarte me juge dans les Fourberies de papa. — Gounod juge Gustave Charpentier. — Le tragédien Silvain, navigateur et tireur à cinq. — Armand Sylvestre et ses maîtresses. — Le génie de Wagner et les ridicules de Bayreuth. — « Claudine s’en va ». — Mlle Polaire et « Siegfried ». — La chemise d’un sociétaire et M. Raymond Roussel. | |
VII. |
— Rosseries de Degas. — Bonnat compare les critiques aux cochons. — La mauvaise foi de M. Jacques Blanche. — Les manchettes de Moréas, sa métrique, sa griserie. — Mendès, Machiavel en tous genres. — Mots acides de Moreno. | |
VIII. |
— Un pastiche de Rostand. — Jean Richepin vilipendé par Bouchor. — Mme Purnode, chanteuse aphone. — Camille Pelletan, acrobate occasionnel rate son tour. | |
IX. |
— L’académicien Frédéric Masson demande qu’on me fusille. — Le compositeur Roze chez Jean Lahor. — Les dîners de Judith Gautier, wagnérienne. — Un frère de Victor Hugo à Charenton. — Listz chez Mme Erard. | |
X. |
— Raoul Gunsbourg. — Son portrait par Jules Lemaître. — Il me réconcilie avec Massenet. | |
XI. |
— La Revue bleue. — Le fantaisiste Jacques du Tillet, le caustique Vandérem, le bon Jules Lemaître et le perfide Anatole France. — Lotte et ses amis. | |
XII. |
— Les nègres. — Les homosexuels. — A bientôt. |
ACHEVÉ D’IMPRIMER LE 13 MAI 1925 SUR LES PRESSES DES ARTISANS IMPRIMEURS F. LEFÈVRE, DIRECTEUR 23, RUE DE LA MARE A PARIS (XXe)
LES
Éditions Montaigne
recommandent aux amis des belles lettres
LA COLLECTION DE GAI SAVOIR
qui comprendra une vingtaine de volumes dont les sujets, intéressants pour tous, sont traités avec bonne humeur, suivant une devise empruntée à Montaigne : « Je ne fais rien sans gayeté ». Élégamment présentés, les premiers ouvrages ont tout de suite connu le grand succès.
LA COLLECTION DES LETTRÉS
qui a commencé par un livre de Pierre Louÿs, attendu depuis longtemps : Le Crépuscule des Nymphes. Présentation soignée, papier alfa spécialement fabriqué pour cette collection. Gravures d’artistes connus. Tout amateur de livres doit surveiller cette collection.
« LA CLAIRE POÉSIE »
Retenez ces noms déjà célèbres : Emmanuel Signoret, Henriette Hervé, Jacques Feschotte… D’autres vont suivre. Lisez surtout leurs vers. Vous comprendrez leur gloire naissante. Vous les aimerez.
LES ESSAIS LITTÉRAIRES
Gustave Kahn, puis Willy ont ouvert une collection qui sera précieuse à l’histoire des lettres. Agréables à lire, ils ont leur place dans « toute librairie d’honnête homme ».
ÉDITIONS MONTAIGNE
Impasse de Conti, No 2 (entre l’Académie Française et la Monnaie)
PARIS (VIe)
COLLECTION DE GAI SAVOIR
No 1
JEAN GRAVIGNY
Montmartre en 1925
AVEC UN VOCABULAIRE DE L’ARGOT USITÉ A MONTMARTRE
In-16 jésus broché : 12 fr. — Couverture en couleurs et 104 dessins de V. de Rego Monteiro.
Le succès de ce livre vient en partie de ce que nous ne possédions que des ouvrages historiques sur Montmartre. L’auteur a préféré s’en tenir au Montmartre de maintenant, fêtard et voluptueux, pervers et sentimental. Chacun trouvera là le renseignement dont il a besoin au gré de ses préférences. Il s’agit, en effet, d’un livre documentaire qui est, en même temps, le plus précieux des guides.
TABLE DES MATIÈRES. — I. Topographie de Montmartre, comparaison avec Montparnasse, l’enchantement de Montmartre. — II. L’ancien Montmartre, les bombes d’Henri IV, la vogue au XIXe siècle. Hier et aujourd’hui. Respectons le vieux Montmartre. — III. La république de Montmartre, la foire aux croûtes, l’Antre du Lapin Agile, la place du Tertre, les ateliers d’artistes. Où peut-on manger à Montmartre ? — IV. A l’ombre du Sacré-Cœur, Saint-Pierre de Montmartre, le Sacré-Cœur, Saint-Jean l’Evangéliste. — V. Montmartre la nuit. A minuit place Pigalle. Refuge de tous les fêtards. Une joyeuse tour de Babel. — VI. Quelques types nocturnes : les danseurs, les danseuses, les chasseurs, les mendigots, les Russes et la haute noce. — VII. La galanterie à Montmartre : les belles de nuit, les inévitables compagnons de ces dames. — VIII. Deux vices importés : la coco et ses amateurs, les petits Messieurs. — IX. Les grands dancings populaires. — X. Etablissements excentriques. — XI. Les cabarets de chansonniers. — XII. Les grands établissements de nuit. A quelle heure monter à Montmartre ? Distractions variées. — XIII. Champagne obligatoire. Initiation champenoise. Comment choisir son champagne. Le prix du champagne. Conseils aux consommateurs. Les grandes années de champagne. — XIV. Vocabulaire de l’argot, tel qu’il est usité de nos jours à Montmartre.
COLLECTION DE GAI SAVOIR
No 2
MAX FRANTEL
Joyeuses Anecdotes
POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE LA POLITIQUE, DES LETTRES, DES ARTS ET DES MŒURS EN L’AN DE GRACE ET DE DISGRACES 1924
In-16 jésus broché : 9 fr. — Il a été tiré 25 exemplaires sur papier pur fil Lafuma à 30 fr. portant la signature de l’auteur.
Voici les échos les plus malicieux de l’année, ceux qui passeront pour la plupart dans l’histoire. Le mémorialiste nous introduit partout. Il force pour nous les salles du trône et les alcôves. Il nous fait entrer dans les salons les plus fermés et les boudoirs les plus accueillants. Par lui, le lecteur n’ignore rien de ce qui se passe dans les coulisses des théâtres ou du Palais-Bourbon, le plus divertissant des théâtres pour les yeux qui savent s’amuser. Joyeuses Anecdotes est un exposé hilarant de l’histoire qui se fait. Chaque chapitre résume en quelques lignes les grands faits que nous aurions pu déjà oublier ; mais cette présentation protocolaire est aussitôt suivie d’un déluge d’historiettes, de bons mots, d’aventures savoureuses dont ministres, parlementaires, littérateurs célèbres, artistes à la mode, jolies femmes en vue font les frais. Nous suivons ainsi sans fatigue et avec joie un guide qui satisfait à toutes les curiosités actuelles. L’auteur a pensé que la petite histoire est la meilleure façon de retenir l’histoire qui se fait. Il paraît estimer qu’un grand homme nous semble plus près de nous, plus humain, plus facile à pénétrer, si nous pouvons le voir hors de toute parade, en pyjama, dans ses rapports domestiques, dans ses inévitables intimités. Les historiens de l’avenir consulteront Joyeuses Anecdotes comme ceux de maintenant aiment à lire Tallemant des Réaux.
COLLECTION DE GAI SAVOIR
No 3
ÉMILE FENOUILLET
L’art de trouver un mari
ÉTUDE PRATIQUE ET LUMINEUSE DE LA PLUS GRANDE DIFFICULTÉ SENTIMENTALE D’APRÈS-GUERRE
In-16 jésus sur bel alfa bouffant. Couverture de Lébédeff. L’exemplaire broché : 10 francs
Jusqu’à ce jour tous ceux qui ont écrit ou parlé de la crise matrimoniale, après la guerre, se sont bornés à faire entendre des lamentations. Voici un livre plus utile. Par des conseils habiles, l’auteur essaie loyalement d’atténuer cette grande misère sociale. Toutes les difficultés du problème sont étudiées avec précision, d’un regard pénétrant et non sans hardiesse. Toujours avec esprit, dans une forme originale, souple et puissante, Émile Fenouillet initie les jeunes filles d’aujourd’hui à la conquête si malaisée du mari. Il les mène à l’assaut des principales forteresses où se retranche l’égoïsme des hommes ; il leur enseigne la plus sûre et la plus rapide tactique pour un assaut victorieux. Combien lui devront le bonheur qu’elles recherchent !
Pour ceux qui ne désirent que la joie de lire un beau livre, ils devront mettre ce livre à côté de l’étonnante « Physiologie du mariage » de Balzac.
COLLECTION DE GAI SAVOIR
No 4
Paraîtra en Juin
Les Amoureux Passe-Temps
OU CHOIX DES PLUS GENTILLES ET GAILLARDES
INVENTIONS DES XVIe et XVIIe SIÈCLES
depuis Ronsard jusqu’à Théophile
colligées sur les manuscrits et les éditions originales par
FERNAND FLEURET
Un avertissement badin de Fernand Fleuret nous éclaire ainsi sur la véritable portée de cette anthologie de haute saveur :
« Ce n’est pas absolument dans le dessein de te présenter un Recueil de pièces libres, Lecteur, que j’ai réuni ces Amoureux Passe-Temps que je pourrais pousser dans le monde comme la Somme de la poésie licencieuse de près d’un siècle…
» Il s’agissait encore de t’instruire en t’amusant, si toutefois tu le veux bien. Je me suis donc mis en cervelle de te montrer l’influence de Ronsard sur les poètes de son temps. Je n’ai pas choisi pour ce faire, le Ronsard pindarique et pétrarquiste, celui que l’on t’enseigna si mal sur les bancs, mais un Ronsard gaulois que tu connais encore moins, sans doute. Ainsi te révèlerai-je du même coup toute une poésie gaillarde et folâtre que tes maîtres n’ont eu cure de t’apprendre parce qu’ils ne la connaissent point…
» Je t’ai mis plus de trente poètes du même siècle, sur lesquels il en est bien vingt qui ont contrefait son langage, qui lui ont dérobé des sujets, des tours, des vers, des expressions : tu jugeras donc que Ronsard avait trouvé le style qui convient à la galanterie, sans quoi personne ne se serait avisé de le lui emprunter pour parler à sa belle… Bref, il fut le révélateur de la poésie badine et son influence est encore vivace chez la plupart des poètes de l’âge suivant, bien que ces derniers, en trahissant leur maître, en le méprisant parfois, aient fait dévier vers le libertinage un genre gracieux, naturel, exempt de vice et de la plus authentique Poésie…
» Tu trouveras dans ces “Recueils” des vers de Malherbe et de ses élèves. Sais-tu que surnommé le “Père Luxure”, il a commis une dizaine de pièces légères, dont cinq sonnets embrasés qui peuvent compter parmi les plus beaux vers de la langue ? Sais-tu que ce tyran des mots et des syllabes ordonnait à Racan, alors âgé de trente-cinq ans, de versifier des « friponneries de page », et qu’il en discutait les termes avec lui ? ».
Un volume de 290 pages in-16 jésus à 1500 exemplaires, c’est-à-dire :
25 |
exemplaires (de 1 à 25) sur japon, contenant un état des bois rayés à | 130 fr. |
75 |
exemplaires (de 26 à 100) sur madagascar | 90 fr. |
400 |
exemplaires (de 101 à 500) sur pur fil Lafuma | 50 fr. |
2000 |
exemplaires (de 501 a 2500) sur bel alfa bouffant | 25 fr. |
Nous nous réservons le droit, en raison des prix de revient de plus en plus onéreux, de majorer les prix ci-dessus après la mise en vente.
COLLECTION DE GAI SAVOIR
No 5
à paraître en Juin
POL PRILLE
Bois de Boulogne, Bois d’Amour.
1 volume sur alfa bouffant : 10 francs
Il semble que la chronique scandaleuse veuille représenter notre plaisant Bois de Boulogne comme une sorte de moderne et démocratique Parc aux Cerfs. Certains romans, d’apparence documentée, contribuèrent à imposer cette réputation. Si l’on s’en rapporte à ces différentes sources, les Hamadryades continueraient même de nos jours leurs provocantes chorégraphies ; Nymphes et Satyres maintiendraient encore, jusqu’à la porte de Paris, cette tradition de lascivité que les poètes antiques nous ont révélée. Que faut-il croire de ces potins qui passent de bouche en bouche ? Pol Prille vient nous le dire aujourd’hui. Une suite d’enquêtes minutieuses lui a permis de voir clair dans ces amoureuses nuits de mai à octobre. Il dévoile en historien objectif leurs prétendus mystères. Il délimite exactement, avec une précision d’observateur incorruptible, ce qu’il faut entendre par ces actuelles et nocturnes Saturnales. Huysmans eût aimé ce livre-là, comme une suite naturelle aux perversités diaboliques dont il s’est fait l’historiographe.
COLLECTION DES LETTRÉS
No 1
PIERRE LOUŸS
Le Crépuscule des Nymphes
In-8 couronne sur bel alfa bouffant, avec couverture
et bois originaux dessinés et gravés par Jean Saint-Paul
broché : 12 francs
Pour la première fois, le “Crépuscule des Nymphes” présente au public, en édition collective, l’œuvre la plus caractéristique d’un écrivain qui a toujours négligé la gloire et que la gloire ne cesse de poursuivre.
« Un livre délicieux, plein d’idées, de motifs à réflexions, ou à rêveries, dont on s’étonne seulement qu’il se soit fait si longtemps attendre ». Ainsi conclut M. Paul Souday dans le feuilleton du “Temps” qu’il a consacré à ce livre de Pierre Louÿs. Jamais, en effet, la sensualité païenne de l’auteur ne s’est manifestée, depuis Aphrodite, avec plus de charme et de mélancolie désabusée. Son tour d’ironie peut être quelquefois un peu cynique ; il n’est jamais licencieux. On ne se lasse pas de cette musique des mots qui voile une pensée profonde. Les nymphes de Pierre Louys nous font ainsi parcourir, avec quel enchantement, tout le cycle de l’éternel amour.
COLLECTION DES LETTRÉS
No 2
Paraît fin mai
MAURICE VERNE
Palace-Hôtels
ROMAN
1 volume sur alfa bouffant : 10 francs
Sous ce titre, Maurice Verne publie un roman qui complète le fameux livre des “Rois de Babel”, provocateur de passionnantes polémiques. Pendant quatre ans, Maurice Verne fut à peu près absent de Paris ; il voyageait de capitale en capitale et se documentait pour nous montrer sous un jour familier quelques-uns de ces rois nouveaux qui mènent désormais le monde, ceux d’hier et d’aujourd’hui : Carnegie qui arriva en Amérique avec quelques shillings dans sa poche et cinquante ans plus tard, pouvait offrir le palais de la paix avec ses millions gagnés dans les fonderies d’acier ; Vanderbilt ; Pierpont-Morgan, le roi de l’or ; Rockefeller qui éleva le premier institut médical du monde, coût trois cents millions de dollars, après avoir débuté comme petit employé dans les maisons de commerce américaines. Puis viennent les Krupp, Thyssen. De même les lords, maîtres des grandes industries et du commerce britanniques ; les Chamberlain, par exemple, les rois du fer de Birmingham et par conséquent les maîtres de la politique du protectionnisme. Ce livre n’avait jamais encore été fait. Il fallait un voyageur pour le mettre à point. “Palace-Hôtels” de Maurice Verne, est, sous la forme du roman, une petite histoire contemporaine, l’histoire que les historiens n’écrivent jamais, parce qu’ils ne quittent pas leur cabinet de travail.
COLLECTION DES LETTRÉS
No 3
FERNAND AUBIER
Le galant gynécologue
ROMAN
BOIS ORIGINAUX DE SIMA
1 volume sur alfa bouffant : 10 francs
Le gynécologue est souvent un homme et devrait toujours être un dieu. Celui dont l’histoire est si plaisamment racontée par Fernand Aubier semble avoir cette double puissance humaine et divine. Résumer en quelques lignes les savoureuses péripéties de ce roman exposerai à en donner une idée fausse. Le thème est en effet d’une rare audace. Mais l’auteur, avec une souplesse surprenante, évite le détail qui pourrait choquer les délicats. Il dit tout ce qu’il faut savoir quand le héros est un gynécologue, les situations les plus hardies n’en sont pas moins exposées avec un art attentif ; elles ne sont que prétexte à d’insinueuses idées générales. Jamais le freudisme n’avait inspiré un livre plus complet, pénétrant et définitif. La conclusion ? L’auteur semble l’avoir trouvée dans cette phrase de Saint-François de Sales, qu’il épingle en exergue de son XXVe chapitre : « Ne permettez jamais, Philothée, qu’aucun ne vous touche ni civilement, ni par manière de folastrerie, ni par manière de faveur ».
GUSTAVE KAHN
Silhouettes littéraires
in-8 couronne : 6 fr. 50
Gustave Kahn pourrait nous donner la meilleure Histoire de la littérature française d’aujourd’hui. Il semble s’y être préparé par ce volume. Ce ne sont peut-être, comme il les appelle avec trop de modestie, que des silhouettes. Mais elles ont plus de caractère et de vérité que des portraits achevés. On comprend, en l’écoutant, qu’il a vécu ardemment la lutte symboliste. Il y a joué un des rôles principaux. Ses souvenirs nous font revivre tout ce qui doit rester de ce mouvement formidable. Sa grâce et son malicieux enjouement de conteur sont inégalables. Enfin sa documentation apporte une lumière définitive sur maint problème littéraire. Ceux qui connaissent Gustave Kahn savent avec quelle conscience il donne son témoignage sur les combats qu’il a soutenus. Ils savent également que sa mémoire n’a rien oublié des personnages considérables dont il fut le familier et l’observateur pénétrant.
L’Aube enamourée
ROMAN
Quelle délicate sobriété dans cette peinture d’un amour qui ne veut pas s’avouer, — mais aussi quelle force violente tant elle est concentrée ! Gustave Kahn donne là une sévère leçon à tous les bâcleurs d’épisodes sans intérêt, à tant d’écrivains qui ne savent pas écrire. Après avoir été un des princes de l’école symboliste, il s’impose par l’Aube enamourée comme un des maîtres du roman d’après-guerre.
1 volume ; 7 fr. 50
WILLY
Souvenirs littéraires
… et autres
In-8 couronne : 6 fr. 50
TABLE DES MATIÈRES. — I. Enquêteurs et enquêtés, Gaston Picard, Jean-Bernard, Ajalbert, Divoire, etc. Correspondances saphiques des journaux des modes. — II. Les deux Willy. Octopodes autobiographiques. Mon ancêtre le maréchal de Villars. — III. Le veuf sur le toit. Deux académiciens s’interviewent : Jules Simon et Caro. Les bas rouges de Madame Aurel. Dekobra et Franc-Nohain au collège. — IV. L’orang Tailhade, Mallarmé et autres. Sarcey chahute. L’inceste au théâtre. — V. Le journal « Lutèce ». Albert Delpit pleure dans les bras de ma cousine et fait pipi dans son pantalon. Le pauvre Paul Alexis. — VI. Chabrier juge Massenet. Mademoiselle Madeleine de Swarte me juge dans les « Fourberies de Papa ». Gounod juge Gustave Charpentier. Le tragédien Sylvain, navigateur et tireur à cinq. Armand Sylvestre et ses maîtresses. Le génie de Wagner et les ridicules de Bayreuth. « Claudine s’en va ». Mademoiselle Polaire et « Siegfried ». La chemise d’un sociétaire et Monsieur Raymond Roussel. — VII. Rosseries de Degas. Bonnat compare les critiques d’art aux cochons. La mauvaise foi de Monsieur Jacques Blanche. Les manchettes de Moréas, sa métrique, sa griserie. Mendès, machiavel en tous genres. Mots acides de Moréno. — VIII. Un pastiche de Rostand. Jean Richepin vilipendé par Bouchor. Madame Purnode, chanteuse aphone. Camille Pelletan, acrobate occasionnel, rate son tour. — IX. L’académicien Frédéric Masson demande qu’on me fusille. Le compositeur Roze chez Jean Lahor. Les dîners de Judith Gautier, wagnérienne. Un frère de Victor Hugo à Charenton. Liszt chez Madame Erard. — X. Raoul Gunsbourg. Son portrait par Jules Lemaître. Il me réconcilie avec Massenet. — XI. La revue bleue. Le fantaisiste Jacques du Tillet, le caustique Vandérem, le bon Jules Lemaître et le perfide Anatole France. Lotte et ses amis. — XII. Les nègres. Les homosexuels. A bientôt.
“LA CLAIRE POÉSIE”
Cette collection de poètes nouveaux doit tenter particulièrement le parfait bibliophile, c’est-à-dire celui qui s’intéresse non seulement à l’habillage du livre mais encore à son contenu. Le tirage restreint augmente encore la valeur de cette collection.
Chaque volume in-16 jésus broché, orné de bois originaux est tiré à 750 exemplaires numérotés, c’est-à-dire 150 exemplaires sur pur fil Lafuma à 50 fr. et 600 exemplaires sur bel alfa bouffant spécialement fabriqué pour cette collection, à 15 fr. l’exemplaire.
No 1
EMMANUEL SIGNORET : ÈVE
No 2
HENRIETTE HERVÉ : DILECTION
No 3
JACQUES FESCHOTTE : D’AMOUR
ÉDITIONS MONTAIGNE
2, Impasse de Conti, 2
PARIS (VIe)
Chèques Postaux : Paris 712.97
Tél. : Fleurus 42-79