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Calixte; ou, l'introduction à la vie lyonnaise
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TABLE DES MATIÈRES
| Préface | |
LIVRE PREMIER CONTENANT LES CONNAISSANCES INDISPENSABLES A CEUX QUI SE SENTENT APPELÉS A LA VIE LYONNAISE | |
| Chapitre premier. — De mon arrivée à Lyon et de mes étonnements : | |
| Tristesse et funeste prédiction de mes amis à mon départ pour Lyon. — Calixte-Marie-Joanny Paterin, Tulles et Dentelles, vient m’attendre à la gare de Perrache ; son portrait. — Mes premiers étonnements : la statue de la République sur la place Carnot et la statue de Carnot sur la place de la République ; le maussade quartier d’Ainay habité par une élite ; Tolozan et Suchet : encore une place en désaccord avec son monument ; les pudeurs de Calixte ; repas exquis dans un estaminet ; M. Miron, Unis et Façonnés, m’annonce une suite d’épreuves ; la nuit lyonnaise. — Cauchemar. | |
| Chapitre II. — De la défiance : | |
| Calixte m’observe et ne me reçoit pas chez lui. — Propos décourageants que me tiennent quelques étrangers sur la haute société lyonnaise. — Dois-je renoncer à connaître l’intimité de ses foyers ? — Un Marseillais me pose une question dérisoire. Avis important : les félicités de la vie lyonnaise ne se laissent pas sentir sans une longue et parfois pénible initiation. — Ne pas se rebuter et user de tact, de patience et de prudence. | |
| Chapitre III. — Du sens moral : | |
| J’ambitionne d’être admis dans la haute société lyonnaise et m’y prépare avec zèle. — Je me donne Calixte en exemple. — Délicatesse morale de mon ami. — Conversation instructive que j’eus avec lui sur la littérature contemporaine. — Lyon, ville de lettrés avertis. — Louise Labé et l’Almanach de Guignol. — Je rencontre une jeune fille d’une beauté surnaturelle et j’en deviens éperdument amoureux. — Calixte m’engage à suivre les concerts et les conférences. — Mon attachement à Lyon se change en passion violente. | |
| Chapitre IV. — De la considération : | |
| Mauvais état de ma santé depuis mon arrivée à Lyon. — Je consulte un médecin. — Son verdict : quitter Lyon ou renoncer à guérir. — Grave détermination : demeurer, revoir ma Béatrice et mourir. — J’entends une conférence sur Vercingétorix. — Premier contact avec la bonne société. — Je revois ma bien-aimée. Son doux nom de Marie-Antoinette. — La considération à Lyon. Comment elle s’acquiert. — Un journaliste charmant : Jean Caille. Entretien que j’eus avec lui sur le caractère lyonnais. — Perplexité. | |
| Chapitre V. — Du souci de l’exemple et de l’horreur du scandale : | |
| Je subis l’influence de Calixte. Changement moral. — Calixte déplore les charités anonymes et me parle de la nécessité de l’exemple. — Vive critique de certains travers parisiens. — On donne au théâtre la Dame aux bas souris, opérette légère. Calixte y assiste et proteste véhémentement. Il y retourne. — Invitation à dîner. | |
| Chapitre VI. — De la faiblesse humaine : | |
| M. Miron m’envoie à Paris pour affaires. — Le hasard me donne Calixte pour compagnon de voyage. — Je revois mes parents et leur fais l’éloge de la beauté des dames lyonnaises. — Calixte et moi dînons chez Poccardi. — Une soirée aux Folies-Bergère. — J’y retrouve mon plaisantin de Marseillais. — Faiblesse de Calixte. — Mélancolique retour à Lyon. — Remords de Calixte. — Changement de faux col. | |
| Chapitre VII. — De quelques convenances : | |
| Huit mois après. — Solennelle invitation à dîner. — Calixte me juge digne d’être introduit dans un salon lyonnais. — Il m’adresse quelques ultimes recommandations, notamment sur la manière de me comporter à l’égard du beau sexe. — Le dîner. — Minute émouvante : je reconnais en Mlle Marie-Antoinette Vernon, belle-sœur de Calixte, l’inconnue bien-aimée. — Présentations. — Exquise amabilité de Marie-Antoinette. — Conversations lyonnaises. — J’obtiens la faveur inespérée de reconduire chez elle Mme Greillon-Delamotte. | |
| Chapitre VIII. — De la véritable amitié : | |
| J’avoue à Calixte mon amour pour Marie-Antoinette et mon désir d’en faire ma femme. — Il me demande rudement si je suis fou et combien je gagne par an. — Réponse. — Histoire d’un héritage. — Calixte m’oblige à convenir qu’il est plus honorable de fabriquer de la soierie que des chansons. — Il me promet finalement son appui. — Éloge des affections lyonnaises. | |
LIVRE DEUXIÈME CONTENANT QUELQUES EXERCICES PRÉPARATOIRES AUX PRINCIPALES DIFFICULTÉS DE LA VIE LYONNAISE | |
| Chapitre premier. — Sur le maintien en général : | |
| Désireux de gagner le cœur de Marie-Antoinette, je décide de me faire Lyonnais. — Calixte m’invite à me vêtir avec moins de recherche et se donne en exemple. — Mes efforts pour arriver à me barrer correctement le front du « pli des affaires ». — Calixte s’oppose à ce que j’entende la messe derrière un gros pilier et m’entraîne dans le chœur. — Marie-Antoinette m’introduit dans tous les salons de la ville. — Deux rivaux dangereux. | |
| Chapitre II. — Lettres du fils au père et du père au fils : | |
| Je fais part à mon père de mon intention d’épouser Mlle Vernon, de l’intérêt grandissant que je porte aux affaires, de ma rénovation morale et de mes progrès dans la voie de la considération. — Mon père déplore, par retour du courrier, une rénovation qui m’éloigne du sens commun. — Il m’invite à rentrer en moi-même. | |
| Chapitre III. — Sur le gémissement : | |
| Je poursuis mes exercices de perfectionnement. — A Lyon, on n’est pas optimiste. — Nécessité de créer en moi un état d’esprit de désolation. — Mon application est récompensée. — Deux gestes significatifs de Marie-Antoinette. — Toute l’âme lyonnaise m’est révélée. — Économie et charité. — Je m’exerce à marchander malgré mes répugnances. — La virtuosité de Calixte me rend un peu jaloux. | |
| Chapitre IV. — Pour faciliter : | |
| Calixte m’apprend la mort de Mme Greillon-Delamotte. — Luttes et intrigues pour obtenir l’appartement de cette femme éminente. — Je me mets sur les rangs et remporte la victoire. — Grande sensation que produit cette nouvelle. — La considération vient à moi comme la mer à son rivage. — Comment je fis ma déclaration à Marie-Antoinette et comment elle la reçut. | |
| Chapitre V. — Récapitulatif ou mes parents introduits : | |
| Mes parents viennent à Lyon faire la demande. — Ma mère ne connaît la deuxième ville de France que par une phrase peu engageante de Colette. Je lui donne de la ville une idée plus avantageuse. — Elle apprécie la cuisine lyonnaise et s’émerveille du panorama de Fourvière. — Elle est conquise par l’exquise urbanité de la haute société. « Une grande famille », déclare mon père. Oui, mais… il fallait y entrer… Opinion de Clément Marot. | |
| Chapitre VI. — « Civis Lugdunensis » | |
| Du cousinage. — Ébahissement de mon plaisantin de Marseillais en apprenant la nouvelle de mon mariage avec Mlle Vernon. — Écully, le village le plus distingué des environs de Lyon. — Un paradis emmuré. — Fiançailles lyonnaises. — Calixte me donne quelques derniers conseils. — Cérémonie solennelle. — Nous faisons notre voyage de noces en Belgique et en Hollande. — Séjour à Paris et redoutable tentation de Marie-Antoinette. — Civis Lugdunensis. | |
| Conclusion. | |
PARIS. — TYP. PLON, 8, RUE GARANCIÈRE. — 1937. 49573.
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